Rencontre inquiètante [pv avec Voldemort]

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Cessant pour un instant la « chasse aux hors-la-loi » qui était d’avantage une aide aux hors-la-loi, car en effet pas question de les pourchasser, elle voulait avant tout les aider. C’était ca pour elle être résistant, comme ses héros de la seconde Guerre Mondiale. C’est donc ainsi qu’elle arriva à Little Hangleton. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle voulait découvrir qui était vraiment Voldemort, qui était en faite : Tom Elvis Jedusort... Elle n’arrivait jamais à se soumettre à l’idée que les personnes étaient forcément complètement mauvaises. Elle savait qu’il y avait une part de bonne en chacun… même si c’est plutôt dur de trouver celle du terrible mage noir. Elle ne savait ce qu’elle ferait si elle se trouvait face à lui… Peur ? Non… plutôt de l’appréhension, comme en allant en terrain inconnue…
Serait-elle capable de le rejoindre ? Non, si, elle ne le sait… si Severus était en danger, oui elle le ferait… et si en devenant un de ses partisante il la regarderait enfin, si ainsi il la verrait comme une femme ? Si ainsi elle pourrait entre enfin aimé de lui ?

Comment pouvait-elle avoir de telles pensées à l’esprit ? Cela ne devait être ! Elle ne rejoindra jamais Voldemort ! Jamais, n’est-ce pas ? Tout cela s’embrouillait dans sa tête…
Elle avança vers le manoir où avait vécut le père de tom. C’était un lieu laissé à l’abandon… Poussiéreux, désolant même… Comment pouvait –on vivre là dedans ?

Et là, c’était comme si des pièces du puzzle s’agençaient doucement dans sa tête… Non pas qu’elle savait tout… Mais c’est comme si elle commençait à comprendre certaine chose… Peut-être parce que ca lui rappelait sa propre maison d’enfance, quand son père la séquestrait chez elle. Que jusqu’à ses 7 ans elle n’avait connue que la peur et l’obscurité… Jusqu'à ce qu’elle rencontre Lily et Severus, son monde fut illuminait et elle gouta enfin à la joie… oui joie… sauf qu’elle n’arrivait toujours pas faire vraiment apparaitre son patronus…
Tout à coups un bruit, de la brume, une atmosphère pesante se mettait en place. La jeune auror fit face à l’allée.

« Qui va là ? »

Sa voix était calme et étrangement posée… Si c’était des mangemorts ils allaient certainement lui demander ce qu’elle faisait là… et alors ? Elle les dégommerait, ou pas… C’était à voir… et puis elle n’a jamais vraiment excellé dans les sorts offensifs, toujours à privilégier la diplomatie… mais sera-t-elle utile dans le cas présent ?

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Le grand hall...
Un silence respectueux, un mobilier chic annonçant bien la stature de celui qui vivait là, dans ce manoir.
C'était un homme riche, bien né. Un homme qui ne pouvait qu'être fier de son nom et soucieux de ne pas en altérer l'éclat. Un homme éduqué dans le culte des bonnes manières et le respect des hautes famille. Un Lord.

Mais plus personne ne vivait là. Le manoir était désert depuis des années, abandonné et semblant cacher un secret lourd à porter pour une si fière famille. Famille décimée si on en croyait la rumeur, brisée et sans descendance puisque aucun héritier n'avait pu sauver un nom aujourd'hui disparu.
Une famille morte, oubliée de tous si ce n'est de ce manoir croulant de souvenirs à demi effacés.

Les murmures s'étaient tût, cela faisait bien longtemps qu'on ne parlait plus du manoir Jedusor. Le massacre de la famille avait fait jaser bien sur, d'autant plus que les autorités n'avaient jamais pu en comprendre le fondement. Un lieu totalement clos, des cadavres en parfaite santé si ce n'est qu'ils étaient tous morts, il y avait de quoi se poser des questions. Elles demeurèrent sans réponse et pour finir, on les oublia.
Il y eu cette histoire aussi, en aout 1994. La mort du gardien du manoir fit parler elle aussi d'autant plus que le mode opératoire semblait avoir été le même. Ajoutez à cela le fait que l'on prenait cet homme pour l'assassin de la famille Jedusor et c'était toute une polémique qui était relancée.
Mais elle ne dura pas, trop de choses étranges s'était passée en ce lieu pour qu'on continu à s'en occuper. Et puis, il y avait bien d'autres choses à penser que l'on soit moldu ou sorcier en cette période troublée.

C'est donc un bâtiment silencieux et désert qu'avait retrouvé notre mage lorsqu'il avait commencé à y revenir. L'avait-il seulement quitté d'ailleurs ?
Sa première visite avait eu lieu dans l'année de ses 16 ans. Curiosité légitime d'un enfant qui n'a pas connu son père, un père assez lâche pour abandonner une femme enceinte à son triste sort. Curiosité malsaine afin de savoir ce qu'il aurait pu vivre si son géniteur avait été moins lâche. Curiosité vengeresse puisque il en était reparti avec l'âme déchiré du meurtrier. Parricide de surcroits. Mais Tom Jedusor Senior ne pouvait s'en prendre qu'a lui même. Sa lâcheté avait acheté sa mort.
Les remous qu'avait déclenché le massacre l'avait dissuadé de retourner là bas. D'ail leur sa première ascension l'avait suffisamment occupé pour ne pas qu'il ne ressente le besoin d'y retourner. Néanmoins c'était là qu'il avait choisit d'aller alors que détruit, transformé en mort vivant, il n'avait pas plus de force qu'un nourrisson. Après tout, n'était-ce pas là qu'il aurait-dû grandir ?
La mort du gardien n'avait été qu'un détail et enfin, son imbécile de père avait pu lui servir à quelque chose.
Les ossement du père pour faire renaitre le fils, ironie intéressante...

Depuis lors, il revint régulièrement en ce manoir qui après tout, lui appartenait. N'était-il pas le dernier héritier Jedusor ? Bien sur, il ne voulait pas de ce nom et avait tout fait pour le faire oublier. Rares étaient les personnes actuellement qui pouvaient se souvenir du nom de Tom Elvis Jedusor. Et aucune à présent aurait le courage de le prononcer ou de l'associer à son véritable nom. Lord Voldemort, un nom puissant qu'il s'était forgé à la force du poignet et grâce à ses formidables capacités. Le passé n'était plus.
Et pourtant il continuait à revenir, encore et encore. Ce lieu l'aidant plus qu'aucun autres à mettre de l'ordre dans sa formidable pensée. Une telle capacité stratégique ne pouvait qu'avoir besoin de ce genre de sanctuaire. C'était ici qu'il était devenu ce qu'il était aujourd'hui.

On imagine donc sa colère lorsque pour la première fois depuis des années, il trouva son refuge déjà occupé. Qui diable pouvait donc avoir l'idée saugrenue de venir ici ?
Le bâtiment était à peine visible sous la lune, d'autant que le temps était brumeux. Mais cela ne posait pas de problème a ses prunelles inhumaines. Il y voyait parfaitement. Et ce qu'il voyait c'était une silhouette fine devant le manoir, SON manoir. Que faisait cette femme ici ?
Il avait bien des choses à penser. L'ordre du phénix continuait de narguer ses mangemorts, la radio clandestine faisait de même et lui ne parvenait pas à trouver celui qu'il recherchait. Il avait donc autre chose à s'occuper que cette insolente qui osait se mettre sur son chemin, volontairement ou non d'ailleurs.
Elle l'avait entendu. Partirait-il pour atteindre un endroit plus calme ?
Sans doute pas puisqu'il était chez lui, et après tout : il était bien placé pour savoir qu'une rencontre inopinée pouvait parfois être très bénéfique. N'avait-il pas bien faillit parvenir à tuer son ennemi Tonks grâce à ce genre de rencontre ? Il devait en profiter.
Sa capuche relevée ne suffisait pas à cacher les traumatismes qu'avait dessiné la magie noire sur son visage autrefois beau bien que ténébreux. Ses yeux surtout, chargés de haine, ils brillaient d'une lueur ardente dans la semi obscurité.
Aucune bruit n'annonça son arrivé mais il savait qu'elle le dévorait des yeux. Sa cape était noire bordée d'un rouge sanglant, il ne fit même pas un geste pour se saisir de sa baguette et par un réflexe qui le caractérisait depuis l'enfance, il sonda l'esprit de la femme.
Il le fit brutalement, sans chercher à cacher son intrusion et sans faire preuve de la moindre délicatesse. Elle savait qui il était et ne pouvait donc que se douter de ses intentions.
La legilimengie n'était pas une science exacte mais permettait de se faire une bonne idée de la personne que l'on sondait. Il apprit donc tout à la fois des millions d'informations plus ou moins utiles. Quelques souvenirs d'enfances, un flot de sentiments tout à fait normaux quand on prenait en considération le fait que la jeune femme se trouvait actuellement nez à nez avec le plus grand mage noir de tout les temps et un autre sentiment qu'il ne pouvait pas louper puisqu'il était le plus fort de tous au fond de son esprit : l'amour... Encore...
Ce qui lui fit froncer les sourcils c'est que l'image qui se tenait en embuscade dans cet esprit éploré était le portrait d'un homme qu'il connaissait bien , pour ne pas dire très bien. Diable... Severus Rogue ? Voilà qui était amusant et intéressant même.
Il ne fit pas de commentaire, se contentant de prendre sa voix suave et envoutante pour s'adresser à elle :

"Le propriétaire légitime de ce manoir qui ma foi, semble vous intéresser au plus haut point. Ou peut-être est-ce autre chose qui vous attire ici ?"

Il s'arrêta sur cette question qui n'en était pas vraiment une. Il avait vu ce qu'elle voulait dans son esprit et cela l'intriguait au plus haut point. Qu'on le craigne, qu'on le haïsse c'était une chose. Qu'on cherche à le comprendre c'était beaucoup plus rare. Dumbledore seul avait tenté cette prouesse et cela ne lui avait pas réussit. Cette femme était pleine de doute et il savait que le doute rendait fragile. Pourrait-il s'en servir ?

Ses prunelles rouges ne lâchaient pas celle de son interlocutrice. Il ne craignait rien, que pouvait-elle contre lui ? Mais il était prêt à réagir en cas de besoin. Sa puissance magique se lisait dans sa prestance et dans sa confiance en lui même. Il se contrôlait totalement et semblait parfaitement calme : intéressé et patient.

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Marianne se rendit compte que l’intrus était celui qu’elle redoutait le plus : Voldemort. Certes il était ici chez lui, c’était elle l’intruse, et elle le sentait. Elle sentait ce regard haineux posé sur elle, ses yeux déformé par la hargne des années. Et portant elle n’arriver pas à réellement le détester, maudite bonté qui résidait en cette femme depuis toujours.

Elle le senti, s’insinuer dans son esprit tel un serpent, cherchant des informations qui pouvaient l’intéresser. Toute lutte était vaine. Elle n’était pas occlument. Elle le senti trouver ses souvenir les plus intime, celui qu’elle préservait depuis toujours. Son amour pur, son amour qui grandissait chaque jour de plus en plus. Severus…

Elle aurait eu envie de pleurer, maintenant qu’il savait quel était son plus grand point faible que ferait-il ? L’éliminera-t-il ? Se servira-t-il de Severus pour l’engloutir dans son camp. Folle idée, folle amour qui sera sa perte. Mais n’était-elle pas déjà perdue quand elle découvrit rapidement l’attachement qu’éprouvait Severus pour Lily ?

Non elle n’est pas perdu, elle ne peut se le permettre, par fidélité au disparu : James, Lily, Sirius et Alastor… Non elle ne veut pas sombrer dans la noirceur de l’âme humaine et pourtant…
Ciel dans quel pétrin s’est-elle mise. Toujours ce talent d’attirer les ennuis! Et lorsqu’il s’adressa à elle, elle se sentie comme... rassurée… non pas qu’elle le fut réellement, mais elle sentait qu’elle pouvait tenir une conversation normale avec lui.

« En effet, je cherche à comprendre. Nulle chose n’arrive par hasard n’est-ce pas ? Je pense que pour comprendre une personne, un évènement, il est important de remonter à sa source. »

Elle avait parlé sans crainte, seulement avec douceur et intelligence. Non elle ne se vantait jamais d’être une femme mêlant beauté et intelligence… jamais elle ne le clamait sur les toits et en elle-même. Mais les choses sont ce qu’elles sont. Elle savait qu’être face à Voldemort était une situation tendu… Tout pouvait basculer d’un instant à l’autre et pour cela elle devait faire preuve de diplomatie. Elle l’a toujours privilégié au combat de baguette, selon elle on avance plus surement et intelligemment par la discussion. Elle savait aussi que le Lord était un homme intelligent, et qu’il ne rechignerait pas à un échange verbale.

Mais elle ne voulait pas que Severus soit mêlé à sa… Ciel qu’avait-elle fait… Il faudra qu’elle le prévienne avant que ce ne soit Tom qui tante quoi que se soit… Severus… L’homme de sa vie.
Et si elle meure pendant cette entrevu ? Qu’importe… Elle ses parents ne lui parle plus depuis bien longtemps, elle n’a pas de mari, pas d’enfant… rien.

Quelque part ce n’est pas si mal, elle ne manquera à personne. Nul ne se souciera de sa disparition. C’est pour cela aussi qu’elle était heureuse, car être une auror est un métier bien risqué ou l’on côtois trop souvent la mort. Comme elle est elle-même entrain de le côtoyer. Non elle n’a pas vraiment peur, que lui importe de mourir… du moment que lui il vit. Lui, toujours lui. Cet homme qui est le centre de son univers et qui dicte sa vie. Un homme qui ne l’aimera jamais, qui jamais ne la regardera, qui jamais ne s’intéressera à elle, qui jamais ne la touchera.

Si elle rejoint Voldemort, s’intéressera-t-il à elle ? Peut-être, et peut-être que non, car elle savait que Severus n’était pas mauvais, et elle savait qu’elle le décevrait si elle rejoignait Tom… Alors pour lui, pour Severus elle tiendra des coups. Recevra-t-elle des coups ? Des impardonnables ? Qu’importe quand on a à l’esprit un homme tel que Severus Rogue.

A cette pensée, une lueur indescriptible illumina ses yeux. Oui elle tiendrait le coup face à lui, le Seigneur de ténèbres.

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« En effet, je cherche à comprendre. Nulle chose n’arrive par hasard n’est-ce pas ? Je pense que pour comprendre une personne, un évènement, il est important de remonter à sa source. »

Le hasard... Un concept intéressant. Le mage noir croyait-il au destin ? Nul doute que oui, puisqu'il avait toujours cru au sien, en son destin formidable qu'il avait pressenti dès sa plus tendre enfance. N'avait-il pas toujours su au plus profond de lui même qu'il était différent ? N'avait-il pas deviné très tôt qu'il était destiné à faire de grandes choses. Non, Lord Voldemort ne pouvait croire au hasard. D'ailleurs, il était bien placé pour savoir que laisser quelque chose au hasard, c'était prendre le risque de perdre. Il ne prenait jamais ce risque.

Ce qui était intéressant c'était le calme de la jeune femme malgré la peur qu'il ressentait au plus profond de son esprit. Etait-ce la folie qui la poussait à entamer la discussion avec lui ? Elle n'avait pourtant pas l'air folle, plutôt intelligente même.
Se rendait-elle compte du danger qu'elle courait ? Difficile à dire mais toujours était-il que d'autres qu'elle ne se serait pas risqué à ce genre de chose. N'avait-il pas déjà tué des mangemorts loyaux simplement par caprice et parce que les infortunés en question avait eu le malheur de l'ennuyer ? Bien sur, elle ne pouvait pas le savoir mais ne s'en doutait-elle pas en voyant le mal dans ses yeux ?

Fort heureusement pour elle, elle n'était pas si ennuyeuse que cela. Elle l'amusait en quelque sorte et l'intéressait. Combien de temps cela durerait-il ? Difficile à dire, tout cela n'était qu'un jeu pour lui et il y avait fort à parier qu'il détruirait son jouet une fois qu'il aurait bien servit. A moins qu'il ne puisse servir ? L'intérêt se lisait dans ses yeux....

Les pensées défilaient à toute vitesse dans la tête de la jeune femme. Trop rapide pour êtres lues même pour un legilimens tel que lui. Il ne recevait en fait qu'un flot de sensation contradictoire. La dernière l'amusa prodigieusement : en voilà une qui avait de la volonté.
Il décida donc de prolonger le jeu et c'est d'une voix ironique qu'il répondit :

"Le hasard n'est rien face au destin. Un homme destiné à la grandeur ne pourra s'y soustraire, d'ailleurs, le voudrait-il ?"

Sa réponse était claire, nette et précise : il n'avait fait que suivre son destin et n'en était que satisfait.

D'un geste nonchalant, il retira sa capuche. Livrant la laideur de son visage à la lune timide. Sa peau blanchâtre striée de veines brilla sous ses rayons. Sa voix se fit murmure lorsqu'il se rapprocha d'elle pour continuer :

"Lorsque la vie vous offre un destin aussi grandiose, pourquoi reculer ? D'ailleurs, c'est impossible."

Il s'arrêta sur ces mots, se livrer n'entrait pas dans ses priorités et cette femme pouvait à présent se targuer de connaitre les pensées intime du seigneur noir. Survivrait-elle assez longtemps pour s'en vanter ? Peu de chance, mais toujours était-il que sa petite tirade expliquait bien sa façon d'être. Il était temps à présent de changer de sujet et avec la prestance qui le caractérisait il attaqua sur un autre terrain ; elle.

"La grande question que l'on doit tous se poser est donc celle-ci : quel est mon destin ? Que dois je faire en ce monde ? Il faut comprendre son destin, l'accepter puis l'assumer. Posez vous donc la question ; quel est votre véritable désir et qu'allez vous faire pour l'obtenir ? Quel sera votre avenir ?"

Le piège était sournois. Il connaissait pertinemment bien le vrai désir de la jeune femme pour l'avoir vu dans son esprit. Severus étant un mangemort, elle ne pouvait que le devenir aussi afin de se rapprocher de lui.

Sa voix baissa un peu lorsqu'il termina :

"La meilleure façon de réaliser ses rêves est de s'allier aux gens puissants. Seul ceux qui possèdent les choses et les gens peuvent les offrir...."

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Marianne savait que le Lord était un monument d’intelligence. Mais elle savait aussi quand pensant à une vitesse grand V elle pourrait l’empêcher de trop s’infiltrer dans ses pensée, et son cerveau étant des plus performant, cela lui fut aisé… Elle n’était pas occlument comme Severus, et elle savait que cet exercice lui serrait impossible, elle devait faire avec ses moyens…

Elle le vie ôter sa capuche… livrant son visage à ses yeux. Nombres de personne trouverait étrange le contraste entra la laideur du mage noir et la beauté de la jeune femme. Mais mainte fois elle avait montrée qu’elle n’était pas les autres, qu’elle était différente, qu’elle était un esprit libre qui trouvait de bon partout. Le visage de cet homme, elle ne le trouvait pas si repoussant qu’on le prétendait, elle parvenait même à soupçonner sa beauté passée… Elle est trop bonne, trop douce, trop à donner sa chance à tout le monde… comme Dumbledore… Mais elle n’avait pas la puissance de ce puissant mage, elle le savait, et malgré tout elle restait là, à parler avec lui, à le regarder sans détourner le regard, sans le mirer avec haine, mais plutôt avec respect.

Il avait ainsi toujours pensé suivre sa voie… qu’il lui confie cela provoqua un drôle d’effet chez l’aurore… Elle n’est pas du genre à se vanter d’arriver à tenir une conversation avec lui, et encore moins d’avouer avoir reçut de lui une confidence. Elle était humble.

Cet homme était doté d’une prestance incroyable, tout comme elle… le même charisme délicieux et délectable. Il se mit à porter le sujet sur elle… cela ne l’étonna point, elle aurait même était inquiète s’il n’avait pas abordé le sujet… Tous les même ses mangemorts, toujours à recruter comme les membres d’une secte.

Cela ne l’empêcha pas de l’écouter avec attention. A partir de ce moment la réflexion hyperactive de son cerveau s’enclencha et se mit à fuser à toute allure.
Quel était son destin ? Préserver les vies, se battre contre le mal, sauver ses personnes en détresses qui risquaient de mourir si elles rencontraient des mages mal intentionnés.
Que doit-elle faire en ce mode ? Se battre, encore et toujours, mais aussi le sauver, lui Severus, se battre comme lui se bat… continuer de croire en lui envers et contre tous. Le soutenir dans le fond.
Elle l’assumée d’être la femme de l’ombre, celle qu’il ne regardera jamais, elle acceptait de mourir s’il le faut dans cette folle guerre. Périr pour une noble cause, et une mort des plus honorables.
Son désir ? Lui, toujours lui, cet homme qui insuffle à ses veines une douce démence, un nectar salvateur qui préserve son âme. Cet homme pour lequel elle serait prête à se damnée pour le sauver, cet homme qui gouverne sa vie ; Pour l’avoir elle ferait tout, elle se ferait comme lui.
Comment ? Devenir mangemorte ? Jedusort est doué… mais non, non elle ne se laisserait pas aller, Severus avait fait cette erreur, une erreur qu’il doit encore regretter en cet instant… Elle savait que Rogue ne lui accordait aucun regard, mais elle savait assurément que la voir devenir comme lui ne l’enchanterait pas.
Et Lily ? Et James ? Et son cher Sirius ? Non. Que leurs morts ne servent pas à rien. Elle se battrait contre le Lord, et contre elle-même, contre cette obscurité hérité de son père.
Que lui dirait Sirius d’ailleurs ? Il lui dirait : « Hey Mary ! Tu ne vas pas pourrir la jeune femme formidable, que dis-je, merveilleuse que tu es pour Servilus ? Tu aurais mieux fait de te marier avec moi tu serais plus heureuse ! »
Ah ce Sirius… tout un phénomène… mais néanmoins… elle voulait savoir, connaitre… comment il possèderait, à prés tout ca ne peut pas faire de mal de demander des renseignements… Si ?

« Le destin n’est rien, il s’impose, mais le dernier mot nous reviens, le destin, c’est quelque part le prétexte qui permet de se déresponsabiliser de ses actes… mais ce n’est pas votre cas… »

Elle lui parlait de sa voix calme et posée, presque douce ;

« Ce que je désir ? Nul besoin de vous le dire, vous le savez… mais on peut imposer un choix à une personne… On ne peut la forcer à vous voir quand ses yeux vous occultent. De plus, lui imposer cela serait à l’antipode de l’estime que je lui porte. »

Elle s’arrêta sur ses mots avec force et détermination. Finalement c’est ca aimer. Elle n’avait plus besoins de savoir comment il procéderait. Elle aime Severus, et cette folle inclination est sincère, jamais l’amour vrai ne s’impose, jamais elle ne cherche à faire sien à tout prit l’ombre de sa convoitise. Non, elle l’attend paisiblement, même à travers la mort. Severus n’est pas un objet auquel on impose son affection comme Voldemort impose sa vision des choses au monde des sorciers. C’est le mal qui s’impose, pas le bien.

« Je ne veux pas vous paraitre discourtoise, mais je me demande, comment vous en êtes arrivé là ? Pourquoi agir ainsi ? Est-ce le manque d’affection dans votre jeunesse ? Le passé que vous portez qui fait que vous êtes ainsi ? Je n’ai pas l’audace de vous quémander des réponses, cela serait des plus incorrecte… je voulais juste énoncer mes interrogation à haute voix …»

Elle le regardait toujours, n’éprouvant aucune répulsion à la vue de son visage déformé par la magie noir. Elle le regardait, et l’image qui s’imposa à elle, fut celle d’un petit garçon qui pleure. En effet, pour vouloir la souffrance des autres, il faut soi même avoir été, et être malheureux… un élan de compassion et de compréhension emplit son regard, ainsi qu’un véritable désir d’apprendre à le connaitre.
Elle était brillante, elle fut la meilleur disciple que Alastor eu, elle était réputée, et respecté par les plus éminent sorcier de cette ère. Et voilà qu’elle tente de comprendre l’homme le plus mauvais. Tous la traiteraient de folle, d’inconsciente. Elle ne se sentait pas courir un danger, cette sensation pouvait être clairement perçut par Voldemort. Elle n’avait aucune conscience du danger, et même pire, elle s’en fichait et ne le voyait pas. Femme étrange. Femme folle. Une femme unique dans son genre ?

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La vague d'amour qu'il ressentit dans son esprit lorsque l'image de Rogue le répugna. Faiblesse, faiblesse, faiblesse. Il haïssait la faiblesse.
La suite ne lui inspira que mépris. Comment pouvait-elle lui dire à Lui, qu'il y avait des choses qui ne pouvaient être imposées à un homme ? Foutaise ! Lui pouvait tout imposer, tout contrôler. Tout simplement parce qu'il était fort. Tout était possible dès lors qu'on en avait les capacités.
Il ne réagit pas tout toutefois, son regard hautain suffisant bien à exprimer à la jeune femme le mépris que de telle pensées pouvaient inspirer à un homme tel que Lui. Silencieux et énigmatique, il se contenta de la fixer lorsqu'elle osa :

« Je ne veux pas vous paraitre discourtoise, mais je me demande, comment vous en êtes arrivé là ? Pourquoi agir ainsi ? Est-ce le manque d’affection dans votre jeunesse ? Le passé que vous portez qui fait que vous êtes ainsi ? Je n’ai pas l’audace de vous quémander des réponses, cela serait des plus incorrecte… je voulais juste énoncer mes interrogation à haute voix …»

Il se figea face à l'audace de la femme. Elle avait beau ne pas quémander de réponses, comme elle le disait si bien, il n'empechait qu'elle venait de faire ce que personne au monde n'avait jamais osé faire. Elle l'interrogeait directement sur son passé et de là à ce qu'elle tente une psychanalyse en direct, il n'y avait qu'un pas !

Les secondes passèrent, terribles. Tueras ? Tueras pas ?
Pour tout dire, elle commençait à l'ennuyer. Il n'avait pas vraiment l'intention de raconter sa vie à cette fille, ni à personne d'ailleurs. Son passé lui appartenait et il ne tenait pas vraiment à donner des armes à ses ennemis pour qu'ils puissent mieux le combattre. De plus, il n'avait jamais ressentit le besoin de se confier à qui que ce soit : il n'avait besoin de personne.
Curieux pourtant de voir jusqu'où elle irait et comment se terminerait cette scène surréaliste, il répondit ;

"Vous êtes une femme étrange et qui se pose de bien drôles de questions. Ne serait-ce pas plus simple de faire comme tout le monde et de simplement me craindre et me haïr ?

Son aura se fit plus maléfique, si ça pouvait être possible et un sifflement inquiétant s'échappa de sa gorge. Le froissement du corps du reptile sur le sol était presque imperceptible, mais la réponse sifflante qu'il fit à son maitre annonça son arrivée. Nagini était restée à l'écart, dans les hautes herbes à quelques distances de là. Mais elle arrivait à présent et ouvrait une gueule béante en sifflant de fureur face à l'intruse. Sa taille impressionnante et ses crochets venimeux était suffisants pour intimider n'importe qui d'autant qu'elle semblait plutôt agressive

"Ne te trompe pas, je ne suis pas un quelconque assassin rendu fou par une enfance malheureuse. Je suis Lord Voldemort, je suis ainsi parce que c'est mon droit. Je suis le plus puissant de tout les mages existants sur cette terre et en tant que tel, je revendique le pouvoir."

Nagini siffla à nouveau, observant avec intérêt la scène terrible qui se déroulait sous ses yeux. Qui sait ? Peut-être aurait-elle droit à un repas lorsque le son maitre se serait vraiment lassé du jeu, d'ailleurs, cet instant semblait proche. Il était presque prêt à mettre fin à l'existence de celle qui lui faisait face. Pourtant, il faisait durer le plaisir, il aimait terrifier ses victimes et n'avait toujours pas décidé si, oui ou non, il pourrait s'en servir. Sa voix onctueuse s'était faite plus nasillarde, il était passé à un tutoiement désobligeant et il parlait à présent sur un ton subjuguant mais aussi effrayant :

"Pour cela, je suis prêt à éliminer tout ceux qui se trouve sur mon chemin. Et à utiliser tout ceux qui pourrait me servir, reste à savoir dans quelle case je dois te mettre."

La question était inquiétante. Il signalait clairement par là que le jeu était terminé et qu'il était sur le point de faire un choix vis à vis de cette femme. Restait à savoir si elle aurait assez de présence d'esprit pour sentir le danger et pour éventuellement trouver un moyen de le dissuader de se débarrasser d'elle comme il se serait débarrassé d'un vulgaire outil impropre à son utilisation. Les yeux rougeoyant posés sur elle ne la lâchait pas une seule seconde, sa baguette était invisible mais il y avait fort à parier qu'il n'aurait pas de mal à accomplir son office, à ses pieds : nagini siffla...

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Marianne était silencieuse, calme. Elle remarquait le regard suffisant de cet homme, elle voyait bien qu’il répugnait ses sentiments. Mais elle s’enfichait, pourquoi ? Parce qu’elle est Marianne Dashwood, une femme qui ne réagit pas comme les autres ! Alors lui elle lui tint tête, et elle se fichait de qu’il fut choqué par l’audace qu’elle lui témoignait

Elle se contentait simplement d’écouter. Elle sentait pourtant que d’un moment à l’autre il allait la tuer, et alors ? Elle s’en moquait pas mal ! Elle une femme étrange ? Peut être… peut être.

L’arriver de cet horrible serpent ne provoqua rien en Marianne, elle le toisa, et esquissa même un sourire mystérieux. Pourquoi ? Allez savoir… Il se dressait, il ouvrait grand sa gueule, lui signifiant qu’elle serait son repas si elle faisait un seul faux pas… des clous ! Comme le disait si bien Lord Henley, et elle laissa libre accès à ce Voldy pour que lui aussi puisse en profiter ! un peu de Culture ne lui fera pas de mal :

Les années s’annonces sombre
Mais je ne connaitrai pas la peur
Aussi étroit soi le chemin
Bien qu’on m’accuse et qu’on me blâme
Je suis le maître de mon destin
Le capitaine de mon âme.

Alors non elle n’aurait pas peur ! et en entendant parler le Lord sur le fait qu’il était le plus grand mage noir, elle si dit « punaise sa y va niveau mégalomanie ! ». Oui, elle changeait, il y en a marre de parler avec de jolies mots qui disent tout et rien à la fois, et elle ne cacherait pas ses pensées ! Non, elle ne les cacherait plus, elle prendrait son temps pour réfléchir.

Laissons place à sa vraie personnalité ! Celle qu’elle était du temps des maraudeurs, celle que Sirius appelait Leona à cause de sa chevelure qui lui donnait un air félin. C’est quand elle laisser sa vrai personnalité l’envahir qu’elle ressemblait à sa chère Lily Evans…

« Et non je ne fais pas comme les autres, car au cas où vous ne l’auriez pas remarquez je moi ! Et je suis désolée, mais au niveau de la haine et de la peur que vous êtes censé m’inspirer… il y a encore du travail ! Et vous ne pouvez pas tout, car si vous pouviez réellement tout, pourquoi auriez vous besoin de menacer les autres ou de les tuer ? C’est les faibles qui usent de la force ! J’admets la force brutale, mais la raison brutale ne saurait être tolérer, c’est comme assener des coups bat à l’intelligence ! »

Suicidaire ? Non, audacieuse et décapante ! Il la menaçait à présent de la tuer si elle ne veut pas de son tatoo ! « Ca me fait une belle jambe ! » pensa-t-elle. Une lueur étrange et pleine de mystère s’empara de ses yeux, elle doit faire un choix, et vite. Une chose est sur… elle voulait Severus. Et quitte à choisi un camp, autant voir ce qu’on y gagne, non ?

« Je suis incasable, mais juste une chose… Si c’est si chouette de se joindre à vous, dites-moi… qu’est ce que j’y gagne ? Vous pouvez me dire que déjà vous ne me tuerez pas, mais ca à la limite je m’en fiche, ca ne me coutera qu’une sépulture et une épitaphe. Mais concrètement… »

C’est officiel elle à occulté le serpent, Elle a occulter le fait que s vie tient à un fils, elle a occulter qu’un pauvre cinglé se tient face à elle, et sa personnalité baroudeuse et kamikaze à reprit le dessus. Non mais c’est vrai ! C’est bien joli de penser aux autres, mais qui pense à elle ?

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HJ : et voilà, bon réveil et bonne lecture Razz

La résistance déjà peu solide de la jeune femme céda d'un coup et c'est avec une certaine surprise qu'il s'enfonça profondément dans son esprit. Depuis quand ses victimes lui ouvrait ils grand la porte ?
Si il ne pu lire ce qu'elle voulait apparemment lui montrer, il saisit parfaitement l'ironie dont il était apparemment la cible. La façade de patience qu'il avait affichée jusque là s'effrita d'un coup, laissant libre cours à sa noirceur. Ses yeux brillait d'une lueur inquiétante.

« Et non je ne fais pas comme les autres, car au cas où vous ne l’auriez pas remarquez je moi ! Et je suis désolée, mais au niveau de la haine et de la peur que vous êtes censé m’inspirer… il y a encore du travail ! Et vous ne pouvez pas tout, car si vous pouviez réellement tout, pourquoi auriez vous besoin de menacer les autres ou de les tuer ? C’est les faibles qui usent de la force ! J’admets la force brutale, mais la raison brutale ne saurait être tolérer, c’est comme assener des coups bat à l’intelligence ! »

L'attaque cinglante le laissa de marbre. Étrangement, sa colère était silencieuse, presque invisible. Ses mangemorts auraient sans doute vu le danger tout de suite, eux qui connaissaient leur maitre et qui savait que ces colères là étaient les plus dangereuses. Les colères froides, des colères qui étaient d'autant plus douloureuses qu'elles étaient parfaitement maitrisées, il savait parfaitement ce qu'il faisait et c'était dans ces moments là qu'il parvenait à faire le plus de mal. Ainsi tranquille, presque immobile si ce n'est ses mains blanches qui tenait à présent sa baguette et ses longs doigts qui jouaient avec le fragile morceau de bois, il était particulièrement terrifiant.
Une nouvelle fois, Nagini siffla. Dérangée par la voix hostile de la jeune femme.

« Je suis incasable, mais juste une chose… Si c’est si chouette de se joindre à vous, dites-moi… qu’est ce que j’y gagne ? Vous pouvez me dire que déjà vous ne me tuerez pas, mais ça à la limite je m’en fiche, ça ne me coutera qu’une sépulture et une épitaphe. Mais concrètement… »

Il ferma à demi les paupières, à la fois détendu et concentré. Il savait que la personne devant lui n'était déjà plus rien. Un seul mot et s'en serait fini de sa misérable vie. Son arrogance n'avait pas de bornes mais après tout, on peut tout se permettre quand on va mourir.
Toutefois, il avait prit sa décision. Cette femme était forte, capable même de lui tenir tête même si ce n'était ni plus ni moins qu'un suicide. Elle était auror, il l'avait vu dans son esprit lorsqu'elle l'avait ouvert, elle pourrait servir. De plus, elle l'avait agacé. La mort ne serait que trop douce pour un être aussi pitoyable, elle ne méritait pas cet honneur. Non, il la voulait. Il la voulait à sa solde, matée et à sa merci. Il voulait la voir souffrir à l'infini afin de lui apprendre à ne pas respecter les gens supérieurs. Elle payerait pour son affront.
Alors il frappa, un seul coup. Mais il savait qu'il serait suffisant pour qu'elle tombe :

"Concrètement, Severus vivra."

Sa phrase avait été brève, presque inaudible mais en même temps ferme et jubilatrice. Il savait qu'ainsi, il ne pouvait que gagner. Cette fille valait elle le coup de tuer un de ses meilleurs mangemorts ? Sans doute pas, mais ses désirs étaient bien plus important que la vie d'un mangemorts, aussi important soit il lui même. Il voulait cette fille.
Et cruellement, il enchaina. Retournant le couteau dans la plaie et se jouant avec délectation de la soudaine souffrance qu'il pouvait lire dans l'esprit ouvert :

"Doute tu de ma parole ? La vie d'un homme n'est rien pour moi, je le tuerais lentement en lui expliquant à qui il doit cette mort immonde, je doute qu'il soit très heureux de ce cadeau que tu lui ferais..."

Lentement, il s'était approché et, a quelques centimètres de sa victimes, il promenait sa baguette sur sa joue. Il adorait ce genre de jeu :

"Tu te méprends sur ce que je te demande, je ne t'offre pas la marque ; tu ne la mérite pas. Et puis, c'est un signe un peu trop révélateur pour une espionne. Car c'est ce que tu feras : tu espionnera pour moi et enquêtera sur mes ennemie. Une si jolie jeune fille, personne ne se méfiera... Tu m'obéira et tu m'informera de tout ce qui pourrait être utile. Mais d'abords..."

Sa baguette était encore sur la joue lorsque l'endoloris frappa. Il était temps qu'elle paye pour ses affronts et il comptait bien lui faire comprendre qu'au jeu du chat et de la souris, il était le traqueur. Il n'en lança qu'un, mais la puissance de ce sort était phénoménale, de quoi rendre fou si il n'avait pas su l'arrêter avant que la conscience de la femme ne cède. Méprisant et impérieux, il releva sa baguette, accordant à peine un regard à l'amas de chair étendu :

"Me serviras-tu ?"

La question était de pure forme, avait-elle réellement le choix ? De toute façon, il n'avait plus vraiment de temps à perdre, elle obéirait ou périrait.

Invité

Marianne ne ressentait toujours pas le danger, Elle sentait pourtant le regard du Lord qui se faisait plus noir, elle savait qu’elle paierait son audace. Mais qu’importe ! Elle commença à s’ébranler quand il parla de tuer Severus si elle ne le suivait pas.

Son cœur s’affola, cognant fort contre sa cage thoracique, elle peinait à respirer, comme si tout son monde sombrait. Non pas Severus, on lui a déjà tout prit : Lily, James, Sirius, Alastor. Elle ne le laisserait pas tuer l’homme qu’elle aime plus que tout. Mais que faire, le rejoindre ? Oh que la décision est rude. Severus ne lui pardonnerai pas, mais de là à ce qu’il meure par son refus… Ca devenait un peu gros… Bien sûr le Dictateur avait l’air plutôt convaincant, et parfaitement capable d’appliquer ce qu’il avancer…

Il s’approcha, touchant sa peau douce de sa baguette. Elle était comme immobiliser, immobiliser non pas par la peur que pourrait susciter, mais à l’idée que Severus disparaisse. S’il disparaissait, l’univers lui deviendrait complètement étranger, elle n’aurait plus l’air d’en faire partie. Comme elle souffrait à cette idée, son cœur ne la supporter pas, alors que l’idée devienne un acte… Mais elle ne devait pas abandonner, cependant … Elle avait toujours placé cet homme en haut de son échelle des priorités.

Elle savait cependant que ca ne l’empêcherait pas de le tuer s’il le voulait… Oh que faire, que faire. Le voilà entrain de lui demander de devenir son espionne… « Et puis quoi encore ? Il n’y a pas marqué 007 sur ma tête ! » Pensa-t-elle. Mais la réflexion n’était pas l’ordre du jour, une horrible douleur ce rependait en elle.

Marianna tomba à terre, elle se cambra sous l’infernale souffrance, ciel, son corps se déchiquetait de l’intérieur, ses muscle subissaient des spasmes si violent, qu’elle crut mourir, elle bougeait dan stout les sens comme posséder par un démon. Sa tête allait exploser. Le doloris était des plus puissant, elle crut mourir, non pire que mourir, ses comme être dévorée vivante, comme être dépecé alors que la sève de la vie coule encore dans vos veine, jamais telle souffrance ne fut vécut par la belle rouquine.

Quand le sort cessa, elle prit avec difficulté appui sur ses avant-bras, il lui demandait si elle le servirait. Ses sens peinaient à retrouver leur bon fonctionnement, elle avait du mal à raisonner. Aucun mot ne sortie, elle ne put que s’évanouir sous l’épuisement causer par l’Impardonnable.
Alastor le lui avait fait subir, mais il l’aimait comme sa fille, et donc le sortilège fut bien en dessous de celui lancé par Voldemort.

La seule chose qu’il pouvait obtenir d’elle, était un délicieux sourire narquois déposé sur ses lèvres vermeilles.

Et encore une journée au bureau, calme, plate, ennuyeuse quoi! Les seuls moments d'exitation et de joie étaient quand elle arrivait à faire passer en douce des dossiers de sorciers ou de moldus sous le nez de ses supérieurs anti-moldus.

Mais, pour être tout à fait honnéte, ses pensées étaient ailleurs, elle n'était pas concentrée sur ce qu'elle faisait. Non, elle entendait encore les paroles de Marianne résonner dans sa tête:
"Je pars en mission au Manoir des Jedusor, ne t'en fais pas, si ça ne va pas, je t'appelle!"

Je t'apelle.... Voilà des heures que son amie était partie, il ne fallait pas une journée entière pour visiter un manoir aussi lugubre! Elle savait que son amie avait ses petits secrets, et elle avait insisté pour que Tonks ne l'accompagne pas. Un comportement de plus en plus fréquent ces derniers temps, ce qui avait le don d'irriter la jeune auror au plus haut point! Certes, elle avait réussit à lui tirer quelques vers du nez, mais ce n'était toujours pas le tiers de la moitié des informations qu'elle lui dissimulait...

Oui bon d'accord il faut savoir proteger ses arrières en ne confiant pas à n'importe qui les moindres de ses secrets sans encourir le risque que la personne ne le révéle, sous la torture ou en retournant simplement sa veste! De nos jours, la confiance était une denrée rare!

N'y tenant plus, fatigué de regarder passer les minutes, elle se leva, rassembla ses affaires comme si de rien n'était, enfila son long manteau à capuche, sa baguette bien en main , et partie en direction de l'ére de transplannage. En traversant l'étage des aurors, elle passa devant le box de deux autres aurors membres de l'Ordre, Annie et Ernest. En un seul regard, ils se comprirent et la suivirent.
Elle leur expliqua la situation en quelques minutes et ils se preparèrent tous les trois à affronter les pires scénarios.

Direction: Little Hangleton.... Un trou sordide, l'air y semblait malsain et les poils se hérissèrent sur les bras de Tonks. Ils se dirigèrent prudement vers le Manoir, le capuchon de la jeune femme rabaissé sur sa tête, son long manteau ne laissant dépassé que sa baguette et ses bottes.

Mais alors qu'elle s'approchait de la porte d'entrée, elle aperçut une vive lumière par une fenêtre qui disparut aussi vite qu'elel était apparue. Pas de doute, c'était de la magie! Marianne ne s'amuserait surement pas à lancer des sortilèges ainsi pour s'amuser à éclairer tout le quartier!
Ils transplannèrent aussitôt à quelques pas de la source lumineuse, et elle... faillit trébuché de stupeur en observant le spectacle qui se déroulait devant ses yeux: Marianne à terre et Voldemort qui se tenait face à elle, la baguette pointée sur son amie.

L'effet de surprise passé, elle se ressaisit aussitôt et reprit les choses en mains en hurlant:
"Annie vite eméne-la!"
Le temps que sa collégue réagisse, elle profita de l'effet de surprise de son arrivèe et lança un sortilége sur Voldemort qui le projeta quelques mètres plus loin, et sans attendre, elle rajouta un sort de bouclier entre eux et Voldemort, pour pouvoir proteger Marianne qui avait l'air assez mal en point, et leur donner le temps de fuir loin d'ici.
Pour aller où, ça c'était une autre histoire! Il faudrait faire vite et transplanner plusieurs fois pour qu'ils ne puissent pas retrouver leur trace! Tonks croisa les doigts pour que Annie ait le bon sens de ne pas transplanner directement dans leur Q.G., comme ils en avaient tous décidé lors des différentes réunions!
"Retourne dans ton trou sale serpent!" Siffla-t-elle dans un elan de rage après avoir posé les yeux sur le corps inerte de son amie.

Ernest se joignit à Tonks pour l'aider à maintenir cette barrière magique entre eux pendant que Annie verifié si Marianne était toujours vivante et transplannait avec elle.
Les deux autres aurors s'apprêtait à la suivre directement lorsque Tonks perçut un mouvement rapide du côté de Voldemort...

Invité

Évanouie...
Il ne pu réprimer un petit geste d'agacement. Comment pouvait on être aussi faible ? Aussi ridicule et insignifiant ? De quoi avait-elle l'air là, allongée dans la poussière et complètement à sa merci ? Et ça se disait auror ?
Il avait l'habitude des réactions plus ou moins ridicules de ceux qui se retrouvaient acculés et confronté à ses doloris. Ça allait des bravades à la Griffondor aux suppliques et promesses des Serpentard en passant par les hurlements et pleurs en tout genre mais il était assez rare qu'on s'évanouisse dès le début des hostilités ! Au bout de quelques temps oui peut être, mais là, cela frôlait le ridicule !

Agacé donc et peut enclin à la patience, il s'apprêtait à la réveiller à l'aide d'un enervatum afin de continuer les réjouissances mais il en fût empêché.
Un réflexe foudroyant le sauva du sortilège lancé contre lui. Mais la force était telle que son bouclier explosa et le projeta un peu plus loin. Surprit mais pas déstabilisé, il lança un nouveau protego afin d'observer les choses à son aise.
Des aurors... Et apparemment, ceux là étaient plus solides que leur collègue ! Il avait beau tenir le ministère sous sa coupe, cela n'empêcherait pas ceux là de défendre Marianne. De plus, le ministre fantoche qu'il utilisait comme couverture n'avait pas été crier sur les toits qu'il obéissait à Voldemort, bien au contraire.
Sale engeance que ce corps de métier. Peut être devrait-il les dissoudre et installer les mangemorts à leur place ?
L'idée était intéressante mais ce n'était pas vraiment le moment. Il ne risquait pas grand chose de la part de seulement trois adversaires, mais il ne tenait pas à ce qu'ils lui échappe d'autant qu'il venait de reconnaitre Tonks Nymphadora dans le lot !
Il n'avait pas oublié la façon dont elle lui avait échappé pas deux fois. Une fois dans un face à face et une autre fois en survivant à son poison. Cette fois, cela n'allait pas se passer comme ça. Rapidement, il effleura la marque à son bras : la cuisante brulure appellerait rapidement ses serviteurs.

Le mouvement de l'auror qui courait vers la forme au sol attira instantanément son attention : ou comptait elle aller comme ça ? Un éclair vert illumina la scène mais n'eut pas l'effet escompté. Un bouclier...
Croyait-ils que cela suffirait à les sauver ? Il lança aussitôt son pouvoir de legilimens sur celle qui voulait tranplaner avec Marianne. Elle résista quelques secondes avant de perdre tout contrôle, il avait massacré ses défenses !
Des souvenirs... Des millions de souvenirs... L'esprit humain était un sacré labyrinthe pour qui ne connaissait pas mais le mage en connaissait chaque détour. Sans s'attarder sur les images qui lui déferlait dessus, il s'attaqua à ce qui l'intéressait vraiment : la volonté !
Un dernier effort et il y était. Passive et immobile, l'auror était à sa merci. Les yeux fous, elle se détourna de celle qu'elle était sensé sauver et leva sa baguette vers ses collègues.... Jusqu'où irait elle ?

Immobile et concentré, le mage grimaçait quelque peu entre son effort pour garder son bouclier et celui qu'il déployait pour contrôler la jeune auror. D'autant que celle-ci résistait avec acharnement !

L'image de la lutte infernale qui se livrait dans son esprit se lisait sur le visage de l'auror. Elle aussi grimaçait mais de souffrance ! La baguette se baissa pour se relever aussitôt, lançant un sort de petrifixion sur Tonks avant de s'écrouler, ne pouvant supporter plus longtemps la pression sur son esprit.

Libérant le corps devenu inutile, le mage profita aussitôt de la diversion qui lui était alors offerte pour peser de toute sa puissance sur le bouclier qui lui faisait face. Une flambée de sorts vint s'acharner dessus afin de le détruire...

" Vous n'avez aucune chance ! Rendez vous et peut-être ferais-je preuve de clémence !"

Sa voix était cinglante, il était sur de sa force.

Invité

Marianne sentie comme une étrange douleur, elle entrouvrit les yeux, et vit qu’elle n’était pas toute seule, elle entendait du bruit. Tonks, et deux autres membres de l’ordre étaient présents, mince, elle lui avait dit de ne pas la rejoindre ! Quand l’écouterait-on enfin, elle n’avait rien à perdre, eux ils avaient une famille, pas elle. Mince, elle avait mal, elle était épuisait, mais elle ne pouvait pas les laisser. C’est donc avec peine et courage que le releva, en se tenant au mur. Elle prit en main sa baguette. Et avança vers Tonk avec énergie.

Elle se mit devant sa cadette, lui montrant qu’étant plus ancienne, c’était à elle de se débrouiller, à elle de se sortir de là ou elle s’était mise.

« Quand m’écouteras –tu Tonks ? » dit-elle avec colère. « Pars, et laisse moi régler ca ! »

Marianne montra toute sa force dans l’expression qu’elle mit dans ses mots, se tournant vers Annie, celle qui était censée l’emporter et qui brandissait maintenant sa baguette sur eux, elle lui lança un experliarmus.

« On dirait que les nouvelles recrue ont moins de caractère ! » lança-t-elle.

Elle se tourna vers le seigneur des ténèbres, il semblait ravi de la situation. Comment avait-il put en venir là, pourquoi fait-il tout ça ? Impossible pour elle de le haïr, ou de le craindre, elle veut comprendre, le comprendre.
Elle souffrait, le dolorisse l’avait affaiblie, mais il y a une chose qui maintien cette femme debout, une chose qui fera qu’elle ne tombera pas de si tôt, pas tant que son devoir ne sera pas accomplit, pas tant que Severus vivra. Il lança un sortilège de petrifixion sur Tonks, à présent seule elle pouvait encore faire quelque chose.
C’est pourquoi elle poussa Tonks en arrière avec une force insoupçonnée pour une femme dans son état. C’était son problème, le danger qu’elle affrontait ne devait incomber qu’elle ; la protection ne tiendrait pas longtemps, elle le sentait, par chance elle avait d’excellents reflexes, et une très bonne agilité.
Elle se tint droite devant le bouclier regardant le Lord, voyant qu’il allait appeler des renforts. Humm, Marianne réfléchit, non, elle ne réfléchissait pas, en cet instant son esprit était vide, complètement vide. Seule une étrange lueur éclaira ses yeux vides. D’un geste de sa baguette elle leva le bouclier qui la séparer de du lord, et en plaça un autre sur ses collègue pour les préserver.

Ca se voyait qu’elle tenait debout par on ne sait quel miracle. On voyait que chaque mouvement lui était douloureux, mais elle était là, debout. Jamais elle n’abandonnerait, jamais.
C’était une volonté qui était omniprésente chez elle, tout comme le fait qu’elle est prête à tout pour sauver des vies. Elle était comme ça… mais qu’elle bande de cornichons quand même, elle avait dit à Tonks de ne pas venir ! Ce n’est pas possible de ne jamais la laisser en paix ! Elle avait envie d’être seule, à 32 ans elle sait ce qu’elle veut ! Mais non il faut comme toujours que les cadets se mêle de ce qui ne les regarde pas. C’a l’exaspérais, zut, se mettrait-elle à penser comme Severus ? Non, si ? Ma fois elle s’en moquait, pour l’instant il s’agissait de savoir comment sauver la vie de ses imbéciles.

« Bien cher Voldemort, êtes-vous satisfait de vos agissement ? Hum question stupide, bien sûr que vous l’êtes… revenons-en là ou nous entions… »

Elle se mit juste devant, lui, seuls quelques petits centimètres les séparaient, peut de personne s’approcherait autant du danger, c’est ce qui fait d’ailleurs de Marianne une femme pas comme les autres. Certes, elle est déjà d’une beauté rare, mais il n’y avait pas que son physique, tout en elle était à part, elle avait une façon de penser différente des autre, elle avait des agissements surprenant, elle est tout simplement un personne hors norme, une personne extraordinaire.

« Est-ce si étrange que vous n’éveillez en moi aucune crainte ? Je ne le sais, ce que je puis affirmer par contre c’est que vous ne toucherez pas à mes amis, et encore moins à Severus. Il est le seul qu’il me reste, vous m’avez tout prit : Lily, James, mon cher Sirius… et Alastor, alors soyez-en sûr, je ne vous laisserez pas tuer impunément Severus, je suis prête à tout pour cela. »

Elle avait parlé avec aplond, et un aura, pleine de force, de conviction, de volonté émanée d’elle, une aura qui en surprendrait plus d’un, quand on sait que Marianne a toujours montré qu’elle était une jeune femme douce, diplomatique, courageuse, et certes suicidaire. Mais le fait qu’une telle force émane d’elle n’était pas habituel… surtout quand elle constitue comme une étrange barrière la préservant...

Quelle pagaille! Tout ce passa très vite sans que Tonks n'eut le temps de dire ouf! Annie n'eut même pas le temps d'embarquer Marianne qu'Il avait déjà prit le contrôle de son esprit. Tonks, qui était sur le point de transplanner à sa suite, stoppa immédiatement sa tentative pour s'approcher de ses deux collègues tandis que Ernest s'occupait de maintenir le bouclier qui les protégeait. La manipulation du corps de Marianne la réveilla et, une fois qu'elle eut reprit ses esprit, elle se releva contre les protestations de ses cohéquipiers.

Qu'elle tête de mûle! Mais au moment où Tonks s'apprêtait à la saisir par le bras pour l'emener de force avec elle si necessaire, elle reçut un stupefix dans le dos et s'écroula; Elle regarda impuissante Marianne se redresser et s'avancer vers le Lord, après avoir ejecter sans ménagement la jeune femme dans un coin de la pièce. Mais qu'est-ce qui pouvait bien lui passer par la tête bon sang? Ce n'était même plus du courage, c'était du suicide! Au lieu de libérer Tonks pour qu'elle vienne lui prêter main forte, elle la laissait pétrifié , à la merci du premier venu! Et si Marianne y resté? Elle n'aurait pas longtemps la force de Lui resister, après autant de Doloris, elle avait beau avoir toute la force mentale qu'elle voulait, Lui n'avait pas un pli sur sa chemise!

Heuresement, Ernest eut la présence d'esprit de laisser Marianne quelques secondes pour revenir l'aider et lever le sort qui la maintenait cloué au sol, comme une vulgaire planche de bois!
Dés qu'elle put remuer à nouveau, ils levèrent le bouclier de Marianne assez facilement, ce qui renforca l'inquiétude de Tonks quand aux forces qui restaient à son ame, et elle s'élança à la suite d'Ernest aux côtés de cette dernière et s'écria, verte de rage contre son amie, ignorant presque Voldemort:
"Mais à quoi tu joues bon-sang?? Tu ne fais pas le poids! On s'en va, Maintenant!" dit-elle d'un ton cassant, sans appel, presque un ordre.

Les cheveux rouges et le visage deformé par la colère, Tonks tendait une main vers Marianne pour qu'elle la prenne et qu'ils transplannent pour aller chercher des renforts, et l'autre main tenant sa baguette dirigée droit vers Voldemort, à qui ce petit jeu semblait bien lui plaire... Pas étonnant, depuis quand une auror, membre de l'Ordre qui plus ait, laissait tomber ses camarades dans un coin paralysé pour venir se jeter un par un dans la guele du loup, à moitié mort? Rares devaient être les occasions... Mais Tonks n'en connaissait pas les raisons, d'ailleurs elle ne comprenait plus rien aux agissements de son amie ses derniers temps, comme si elle était possédée... Elle n'était pas sous impérium, ça c'était sûr , elle avait déjà verifier à plusieurs reprises devant ses brusques changements d'attitudes.

Ce qui était sûr, c'est qu'il fallait agir avant que Voldemort ne le fasse en profitant de la situation, et elle comptait bien sur Ernest pour l'aider à attraper Marianne de force si necessaire. Elle ne semblait pas avoir conscience qu'elle ne pourrait pas l'affronter seule, et encore moins dans cet état! Tonks savait déjà, par experience, qu'elle n'était pas de taille face à lui, avec Ernest à ses côtés elle aurait peut-être un peu plus de chance, mais si Marianne se ranger contre eux... Car, même si elle choisissait cette délicate position entre deux chaises, elle ne gagnerait ni contre eux, ni contre lui non, le veritable probléme était: comment ramener Marianne sans la blesser plus qu'elle ne l'était et ce, sans que Voldemort ne les tue avant!
Mais pourquoi ça tombait toujours sur elle?...^^

Invité

Ridicule… On atteignait le summum du ridicule.
Son calme supérieur contrastait étrangement avec l’agitation de ses adversaires du jour. Suprêmement méprisant, il observait ce fourmillement étrange de pauvres créatures acharnées à survivre. Ridicule, vraiment
Fatigué de toutes ces bêtises, il décida d’en finir. Il avait autre chose à faire que d’écouter les élucubrations d’une timbrée dans ce genre là. Quand aux autres et bien, il s’en débarrasserait vite. Sauf tonks peut être qu’il réserverait pour son amusement personnel.

Il ne fit même pas l’effort de brandir sa baguette, un ordre bref et horrible suffisait :

« TUE ! »

Le sens de ce qu’il venait de dire était d’autant plus difficile à saisir que le seul son qui sorti de sa gorge fut un sifflement inquiétant. Mais Nagini elle, le comprit très bien. Pour tout dire, elle n’attendait que ça.
Rendu furieuse par la proximité de Marianne envers son maître, son excitation n’avait fait qu’augmenter en même temps que la pression. Ses sifflements rageurs s’étaient pourtant tût à l’arrivée des renforts aurors et elle s’était tranquillement fondue dans les hautes herbes dans l’espoir de se faire oublier.
Un espoir qui avait été tout a fait récompensé, silencieuse et mortelle, elle avait observé toute la scène sans quitter le mage du regard. L’ordre impérieux fit se déplier son long corps et, en une fraction de seconde ses crochets venimeux s’enfonçaient dans la cuisse la plus proche. Celle de Marianne.

« AVADA KEDAVRA ! »

Son bouclier tomba aussitôt alors qu’il mettait toute sa force dans le sort d’attaque. L’auror qui accompagnait Tonks tomba raide mort et il se retourna vers celle-ci. Elle était toute proche de Marianne et sans doute sur le point de tranplaner, son sort n’aurait pas le temps de l’atteindre :

« Attrape la ! »

Décidément, le fourchelang était à la fête ce soir. Redressant sa tête, Nagini ouvrit une gueule béante dans l’espoir d’attraper la jambe de l’auror. Un sortilège d’immobilisation fusa de la baguette du lord, la situation était précaire pour la metamorphomage mais pas désespérée, elle n’était plus qu’a quelques centimètres de son amie.

« NON ! »

HJ : vous pouvez vous évader là je pense ^^ transplanez en catastrophe, je dirais que je veux vous poursuivre mais qu’un appel urgent de mes mangemorts m’en empêche. J’en serais quitte pour une crise de rage lol.
Ah et pour la dernière aurors, celle dont j’ai pris un instant le contrôle. On dit que je la capture ? Ca nous fera un sujet de rp futur Rencontre inquiètante [pv avec Voldemort] Icon_razz

Invité

Non, elle ne savait plus ce qu’elle faisait, sa collègue et néanmoins amie avait raison. Ces dernier temps elle avait l’impression non pas de perdre la tête, mais elle ne se sentait plus totalement maître de ses actes. Elle n’était pas possédée, et encore moins soumise à l’imperium, mais c’est comme si une force étrange la guidait. Tonks fut délivré par l’autre membre de l’ordre, cela était sans doute des plus logique vu qu’il était plus près d’elle et qu’elle l’avait poussé vers lui. Là, seule face au Lord elle se sentait comme somnolente, dans doute à cause du doloris qui avait pour ainsi dire déchiqueté ses muscles. Mais comme toujours, elle partait du principe qu’elle n’avait rien à perdre.

Tonks lui tendait la main, mais Marianne n’avait plus l’air de réellement prendre conscience de ce qu’il l’entourait, elle regarda la jeune femme et le mage noir sans réellement entendre tout ce qui se passait. Elle comprenait ce qui lui arrivait, elle était tout simplement presque atteint sa limite physique, encore un coup et pour sûr elle y restait, elle a toujours était de faible constitution, mais jusque là sa ténacité l’avait porté toujours au-delà de ce que son corps pouvait subir. Sauf que là… avec le doloris, et les menace proférait par le Lord à l’encontre de son plus grand point faible, tout cela s’était ajouté à la pression constante sous laquelle elle vivait depuis les visites de Bellatrix et Anstice, deux mangemorts. C’est comme si petit à petit elle sortait de sa torpeur comme si dans le fond elle prenait conscience qu’il y avait du mauvais dans l’homme.

Cette prise de conscience au milieu de ce tumulte était des plus surprenant, tout simplement parce qu’à cet instant précis les personnes saines d’esprits pensent d’avantage à sauver leur peau… Mais pas Marianne, elle n’a jamais réagis comme les autres, une sorte de Luna Lovegood, mêlé à du Sirius Black qui aimait le risque, plus il y en avait et plus il était heureux. Elle comprenait qu’en cet instant, plus d’une vie était en jeu, elle n’en était pas encore au stade de comprendre que la sienne aussi était menacé, mais elle comprenait que la situation était dangereuse pour les autre. Elle s’apprêtait donc à saisir la main de Nymphadora, quand elle entendit un son ressemblant au sifflement d’un serpent. Elle ne comprit pas ce qu’il disait, mais elle sentait que ca ne présageait rien de bon.

Marianne perçut Nagini, mais elle ne fut pas assez rapide à cause des blessures qu’elle avait déjà. En temps normale elle aurait été plus vive, et aurait peut être réussi à y échapper. Mais tout ce qu’elle ressenti fut une morsure vive, sourde, sans pitié, douloureuse. Elle ne cria pas, mais la douleur causée par la mortelle blessure était des plus affreuses, la plait était profonde, et du sang jaillissait et ne réussissait à coaguler.. Elle sentait le venin circulait en elle, sentant des fourmillements aux extrémités, sa vision se rétrécie, elle a du mal à bouger,, comme immobilisé par le flux du venin, elle transpire elle suffoque. Elle se rendait compte qu’elle allait sans doute mourir. NON ! Qu’est ce que ce fatalisme ? Jamais elle ne s’était avouée vaincue, et bien que ses jambes ployèrent sous le coup de la morsure elle se releva à nouveau, même si se fut avec difficulté et emprise à une douleur qui plongerait n’importe qui dans la folie, lançant un regard rempli de défit à Tom Jedusort, lui montrant qu’elle ne périrait pas aussi facilement. Elle vit un avada kedavra surgir et percuter en plein fouet Ernest.

« NON »

Hurla-t-elle comme une désespéré, cela n’aurait pas eu lieu si Tonks l’avait écoutée et l’avait laissé seule sans se préoccuper de quoi que se soit !

Elle n’en voulait pas à son amie, elle n’arrivait jamais à en vouloir à qui que se soit, mais elle connaissait Erneste depuis un bout de temps maintenant, et là elle ne le reverrait plus, elle n’entendrait plus jamais le son de sa voix, et il ne viendrait plus lui apportait une bière aux beurre quand ils restaient tard au bureau.
Encore un mort, combien devrait encore tomber dans cette folle guerre ? Combien ?

Elle vit Nagini se ruer sur Tonks, Marianne régit au car de tour.

« PETRIFICUS TOTALUS ! »

Lança-t-elle sur le serpent. Il valait mieux que Tonks ne subisse pas ca. Elle se sentait de plus en plus faible, mais lutter de toutes ses forces contre le venin, même si dans le fond, elle se demandait encore combien de temps elle durerait, elle a de la fièvre, c’est évident, et sa vue commence à se troubler. Non c’est sûr, elle ne tiendra pas longtemps, si encore elle avait eu sur elle son nécessaire aux potions de premier secours qu’elle a normalement toujours sur elle… Mais bien entendu pourquoi l’aurait-elle prit, vu qu’elle était seulement venue observer ses lieux, s’imprégner de leur histoire pour mieux comprendre l’homme qui était la cause de tout ce qui se passait. Comprendre… sa soif de connaissance la tuerait un jour, si ce n’est pas son côté suicidaire qui ne se rend jamais compte du danger qui ai raison d’elle avant…
Elle commençait à trembler, ne maitrisant plus vraiment ses muscles, sa température augmentait d’une manière fulgurante, elle ne voyait plus très bien, son rythmes cardiaque étais de plus en plus lent, non, elle ne pouvait pas rester ainsi et le laisser gagner, elle ne pouvait abandonner, mais là ce n’était plus une question de volonté, c’était son corps qui était à bout… Elle devait agir et vite, avant de ne rejoindre Lily, James, Sirius et Alastor. Ca ne la déranger pas de les retrouver, mais son rôle n’est pas encore fini, et jusque là elle tiendrait, quoi qu’il advienne.
Elle avança à son tour vers la jeune femme, priant à chaque pas pour qu’elle ne tombe pas, fierté mal placé, certes… mais surtout le non-désir d’handicaper qui que se soit, et de ne pas donner plus de préoccupation à son amie, faire comme si la blessure n’était, comme ci elle n’était meurtrière. Toujours faire « comme si » pour préserver les autres, comme pour leur enlever un poids. C’est alors qu’elle lui saisie la main. Sentant que de toute façon, dans l’état ou elle était, elle ne pouvait transplaner seule, sauf si elle souhaitait laisser une partie d’elle ici !

Tout s'enchaina trés vite, trop vite même. La jeune Auror n'avait même pas eut le temps de voir Nagini se faufiler entre les pates de son maître. Elle ne comprit pas la signification des sifflements perfides qui sortaient des lèvres de Voldemort, mais ça ne voulait sûrement pas dire "va chercher le café, et n'oublie pas les petits gâteaux...". Elle chercha partout autour d'elle en balayant la scéne du regard, cherchant l'origine du siflement qui répondait, en vain. En un eclair, le reptil s'était faufilé et avait planté ses crochets venimeux dans la cuisse de Marianne.

Tonks n'avait jamais eut l'occasion de verifier si le venin de la chére bestiole était mortellement venimeux, mais d'après ce que leur avait raconté Severus, il ne vallait mieux pas traîner de trop dans les parages! Mais pas le temps de réagir, Voldemort levait à nouveau sa baguette. Elle était prête à répliquer ou à se proteger, mais son sort visait Ernest. Le pauvre homme ne vit rien venir, focalisé sur la morsure de Marianne et l'horible ver de terre.

Tonks cria, comme si le sort pouvait s'annuler au fur et à mesure que les decibels montaient. Vains espoirs, bien sûr, mais elle n'eut pas le temps de pleurer son camarade que déjà, de nouveaux sifflements se firent entendre. Cette fois, le calcul était vite fait, c'était son tour, mais contrairement à Marianne, Nagini ne beneficierait pas de l'effet de surprise. Elle en ferait une brochette sans aucun scrupules, et si elle le pourrait, elle la planterait entre les deux yeux de cette tête de serpent de Voldemort qui continuait à afficher un sourire maléfique.

Mais elle n'était pas la seule à être prête: Voldemort leva sa baguette pour lui lancer un sort d'immobilité, qu'elle devia en se lançant un sortilège de bouclier, tandis qu'un autre sortilège d'immobilité se fit entendre à côté d'elle, venant de Marianne sur le serpent.
Si elle avait eut le temps, elle aurait sauté sur le serpent jusqu'à en faire une crêpe et être sûre qu'il ne bougerait plus jamais, mais Lui n'était pas immobilisé.

Il ne leur restait pas trente-six possibilités, il fallait partir, et rapidement avant qu'un autre malheur ne les frappent. Elle se décida en une seconde à peine, tandis que Marianne lui tendait la main. Elle lança un sortilége et propulsa Nagini droit sur son maître, espérant que ce dernier ne lancerait pas de sortilége trop destructeur sur son precieux animal de compagnie. Le temps de la maigre distraction, elle attira à elle les corps inertes de ces deux compagnons, attrapa enfin la main de Marianne et transplanna dans un immense effort avec toute sa petite troupe, lançant un dernier regard assassin vers Lui...
*La prochaine fois, je ne te raterais pas!*

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