Il n'y a pas de hasard [PV Voldemort]

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Scarlett était sortie de chez Marianne en étant des plus énervée. Elle n’aimait pas rester en dehors de l’action, et encore moins que l’on doutât ainsi d’elle ! Elle avait mainte fois fait ses preuve, notamment à Poudlard, où, malgré les nombreuses retenues obtenue, elle avait sut montrer qu’elle était une élève efficace, doué, en somme elle était en chemin pour terminer ses études comme elle les avait commencé : comme sa tutrice… à part peut être pour les colles, Marianne en avait eu moins qu’elle.

Parlons-en d’ailleurs de ses retenues ! La majeurs partie lui avait était attribué par Rogue, ce sale serpent visqueux à la chevelure tellement graisseuse qu’il pourrait produire la propre huile ! Une chose est sure : si un jour il y a une crise économique genre le jeudi noir, il pourra toujours faire commerce dans l’huile ! Elle se demandait en plus s’il ne faisait pas exprès de la coller à cause de sa ressemblance frappante avec Marianne… enfin bref, là n’est pas la question !

Elle déambulait dans les rue, comme une ombre, comme une brume que l’on croit apercevoir mais qui n’en est rien. Elle s’isola un instant dans le centre ville, désertée à cette heure avancée de la soirée. Elle s’assit sur un bac de pierre, et une fraction de seconde plus tard, à la place de son corps se trouvait un magnifique hibou. Elle aimait user de son talent d’animagus, surtout qu’elle avait suée sang et eaux pour y parvenir, certainement que James et Sirius auraient été fiers d’elle.

Elle déploya ses ailes, les faisant battre au départ dans le vide, tentant de sentir l’air et comment elle devait en user à son avantage. Après avoir jaugé les courants d’airs même les plus infime, elle les fit battre avec plus de force et de rapidité et s’élança dans les airs en prenant soi de serrer dans ses serres sa robe. Alors que d’autre ne faisait qu’en rêver ou utilisaient des balais, elle, elle vivait le phénomène au premier degré. Sentir l’air contre elle, se sentir planer et ceux sans l’aide d’aucune drogue, voilà ce qui la détendait vraiment. Elle réfléchissait aussi, à savoir ce qui pouvait bien être arrivé à sa si chère Marianne pour qu’elle change de comportement à son égard, certes, elles avaient déjà eu des accrochages, mais jamais d’aussi violent et sans une once d’explication.

Elle amorça un lent atterrissage dans une ruelle sombre… dans ce qu’elle appelait « le boyau », et comme toujours, ou presque, elle rata son atterrissage. C’est toujours cette rue, jamais fréquenté, qu’elle choisissait comme lieux pour atterrir. Elle s’enfouit dans sa robe et re transforma en humaine. Puis, elle regarda les caisses en bois qui se trouvait à sa droite, en poussa deux et saisi les chaussures qu’elle cachait en ce lieu lorsqu’elle devait rentrer des ses escapade. Des converse en cuir bronze, on en pouvait pas dire que ca aller avec sa robe en noir dans le style néo-moyen-âge…

« Acio Doc Martins »

C’était largement plus simple, et qu’importe si des personnes voyaient des chaussures se balader dans les rues, comme ils auront bu ils prendront cette manifestation pour une hallucination. Elles arrivèrent, et Scarlett les mit rapidement.

Tout à coups, un étrange brouillard s’installa… et aussi étrange que cela puisse paraitre, elle n’avait pas peur, au contraire, une flamme illuminait son regard, comme si dans le fond elle espérait cette venue au fin fond de son subconscient. Enfin faire se preuve.
Elle tira de sa poche sa baguette, et la pointa sur l’homme qui s’avançait.

« Qu’est ce que vous faites ici ? Qu’est ce que vous voulez ? »

Elle avait parlé avec force et détermination, si elle tenait tête au Lord, elle se montrerait à Marianne qu’elle est capable de faire partie de l’ordre, on ne douterait plus d’elle et elle aurait accès à une certaine reconnaissance. Le regard planté dans celui qu’elle supposait être celui du puissant mage noir, elle espérait qu’elle se tirerait vivante de cette affaire.

Invité

Scarlett Ford… La nièce de Marianne, cette femme qui avait osé lui résister et qui avait reçu pour sentence de perdre tout ceux qui lui était cher.
Le mage avait juré, et il tenait toujours ses promesses. Il avait donc pris un peu de son précieux temps afin de mieux se renseigner sur la gamine. Une jeune Griffondor, voilà qui l’avait fait grimacer.
Il aurait pu la tuer, sans doute que cela aurait fait souffrir son ennemie mais il y avait mieux. N’avait-il pas dit qu’il les rendrait mauvais, tout ces gens qui lui tenait à cœur ?
D’après ses renseignements, la fille passait pour particulièrement rebelle et impatiente, en pleine crise d’adolescence. Voilà qui pourrait lui servir.
Un autre détail avait attiré son attention, un détail caché et que ses espions mangemorts avaient peiné à obtenir mais cela valait le coup : une animagus ! C’était un don rare et bien difficile à apprendre. Peut être ne serait-elle pas si inutile que cela …

Cela faisait bien longtemps que ses mangemorts faisaient le pied de grue devant le manoir des Dashwood. Comme toujours, ils ne comprenaient pas grand choses aux ordres obscurs de leur maître mais ils n’étaient pas assez fou pour le défier et c’est avec un zèle parfait qu’ils accomplirent leur mission : à savoir, l’appeler lorsque la gamine sortirait seule.

La morsure caractéristique de la marque le prit alors qu’il était plongé dans un grimoire. Encore un qui l’appelait, il avait intérêt à avoir une bonne raison !
Il transplana rapidement, laissant le livre grand ouvert sur la table pour réapparaître auprès d’eux. Un seul geste leur suffit à faire comprendre à leur maître le pourquoi de leur appel.

« C’est bien, rentrez au manoir. »

Silencieusement, ils s’inclinèrent profondément avant de disparaître, le laissant seul dans la ruelle. C’était à lui de jouer.
Ses pas ne firent aucun bruit lorsqu’il s’approcha d’elle. Seule sa cape noire eut un bruissement en frottant le sol, mais il sut qu’elle l’avait entendu.
Il aurait pu la tuer sans le moindre effort et ce malgré la baguette qu’elle tenait pointé sur lui mais ce n’était pas son but. Il allait devoir jouer à nouveau de ses incroyables talents d’acteur, voilà un pari qui s’annonçait difficile mais si il y parvenait, il mettrait un coup terrible à Marianne Dashwood.

« Bonjour Scarlett… »

Sa voix était calme, onctueuse et parfaitement contrôlée. Il ne prit même pas la peine de prendre sa baguette ou d’effleurer l’esprit de la jeune fille, ce n’était pas le moment de l’effaroucher.
D’un geste du menton, il désigna la baguette qui le menaçait :

« Voilà qui n’est pas très poli... Mais ta réaction ne me surprend pas, on dit suffisamment de bêtises sur moi pour que tu te sentes en danger, et j’imagine que ta tante a dû te bourrer le crâne à mon sujet… »

Il baissa sa voix d’une octave, murmurant presque sur un ton de confidence :

« Je suis venu spécialement pour te voir Scarlett, je sais que tu es quelqu’un exceptionnel et je sais aussi qu’on t’empêche de vraiment montrer ton potentiel. La bonne société réagit toujours comme cela avec les gens doués, elle tente de leur faire perdre confiance et de brider leurs pouvoirs, elle les étouffes. »

Il laissa passer un silence, comme pour donner plus de force à ses paroles et reprit :

« Je connais cette façon de faire, pour la simple et bonne raison que j’en ai été victime moi-même. C’est pour cela que je me bats, pour instaurer une société qui donnerait ses chances à tout ceux qui le méritent. Mais évidemment, le ministère me fait une réputation horrible pour que les gens se détournent de moi. »

Il se rapprocha d’elle, ignorant royalement sa baguette :

« Je ne suis pas ce qu’ils disent, et j’ai confiance en ton potentiel. Fait moi confiance toi aussi et je t’aiderais à le développer, je te laisserais la chance que personne ne veux te laisser. »

Un tel accent de sincérité se dégageait de sa voix qu’il s’en serait presque convaincu lui-même. Etait-ce ses dons de legilimens qui lui permettait de toucher toujours les points sensibles des personnes ? Difficile à dire mais il avait ce don depuis l’enfance. Il posa sa dernière carte :

« Réfléchis donc deux secondes, pourquoi prendrais-je la peine de venir te voir si j’étais l’horrible mage noir dont tout le monde parle ? Et même si j’avais pris cette peine, pourquoi ne t’ai-je pas déjà tué ? Crois tu que tu pourrais me résister si j’avais cette résolution ? »

Silencieusement et sans paraître faire le moindre effort, il lança sa magie. Dégageant une telle aura de puissance qu’elle en était presque visible. Sa baguette était restée dans sa poche mais il y avait fort à parier qu’il n’en aurait pas besoin pour la tuer si la fantaisie le prenait.
Sa puissance redescendit d’un seul coup sans crier gare, et c’est d’une voix sympathique qu’il termina :

« C’est sans doute difficile à croire lorsqu’on a entendu tout ce que l’on raconte sur mon compte mais je suis vraiment venu pour toi. Tu es quelqu’un d’important à mes yeux, tu peux me poser toutes les questions que tu souhaites. »

Il s’était figé dans une posture attentive, à l’écoute. Il savait pertinemment que c’était ce qui avait manqué à cette gamine sans parents, Marianne avait sans doute été attentionné mais cela ne pouvait suffire à cette jeune fille. Pourrait-il l’amener à le considérer comme un protecteur ? Presque un père ? Si il y parvenait, elle serait à sa merci.

Invité

Scarlett fut des plus étonnée, rêvait-elle ou il essayait de converser avec elle au lieu de la menacer à son tour ? Non elle ne rêvait pas… Quelle situation surréaliste, lui le puissant mage noir discuter avec elle, une sang-mêlé, une Griffondor de surcroit ! Elle trouvait sa voix douce, soyeuse, envoutante, il n’avait rien d’un homme sans morale, peut être que Marianne avait raison dans le fond, peut-être qui ‘il y a du bon même en lui… mais ça reste à voir, et surtout à prouver. Par contre elle ne supporta pas quand il sous entendis que sa marraine qu’elle aimait plus que tout puisse s’abaisser à dire du mal sur Voldemort, c’est pourquoi elle répliqua avec une certaine colère :

« Marianne n’est pas du genre à déblatérer des méchancetés sur les autres, on peut dire qu’elle c’est même faite votre avocate quand je me permettre d’emmètre mon opinion sur vous. »

S’il y avait bien une chose à laquelle il fallait faire attention avec la jeune fille, c’est la façon dont on parle de Marianne. Car même si en cette instant elle ne le comprenait plus depuis qu’elle était revenue du cimetière, elle avait toujours était une marraine et une tutrice exceptionnelle. Elle y est très attachée, mais pour l’heure elle avait une forte colère en elle.

Ainsi il percevait qu’elle était douée ? Il percevait son potentiel ? Il sentait qu’elle était exceptionnelle ? CE pourrait-il qu’on reconnaisse enfin ses effort ? Cela sa réconforta, quelqu’un voyait enfin qu’elle avait du talent, cela la soulagé, elle se sentait comme ôter du poids qu’elle avait porté en tentant de faire ses preuve, en voulant montrer qu’elle était la meilleur, qu’elle était même plus doué que la plus part des autres élèves, la preuve en est qu’elle était devenue animagus en 3 mois, peut de personne serait capable d’une telle performance. Et que quelqu’un reconnaisse enfin ses talents, elle devait l’avouer, même si ca venait du mage noir, c’était des plus flatteurs. Il l’aiderait à progresser ? A devenir encore plus puissante, il a lui-même était brimé, il la comprend en quelque sorte…

C’est vrai, il aurait pu la tuer, et ceux sans baguette, l’incroyable puissance, qui pendant un bref instant, émana de lui le lui fit rapidement comprendre. Il était puissant, et elle voulait devenir aussi puissante, elle voulait écraser tout ceux qui n’on pas crue en elle par une puissance nouvelle qu’elle pourrait acquérir. Oui être puissante.

Il est venu pour elle, il lui accordait de l’importance, à part Marianne, personne ne lui en avait accordé depuis la mort de ses parents. Cette pensée la ramena à la réalité, la fit redescendre sur terre, en face d’elle se trouvait l’assassin de ses parents. Il lui proposer de répondre à ses question ? ca tombait bien, elle en avait une bonne.

« Pourquoi avoir tu é mes parents ? »

Sa voix était neutre, pausé, sans haine, ni colère. Oui, elle allait enfin savoir, elle allait enfin combler ce vide qu’il y avait en elle, encore faudrait-il qu’il accepte de répondre à sa question et à la suivante.

« Que c’est-il passé pour que Marianne soit dans un tel état ? »

Voilà une autre question qui la tracassait, depuis que Marianne était revenue sans vie du cimetière de Godric’s Hallow.

Invité

Il n'avait pas besoin d'être dans l'esprit de la jeune fille pour sentir sa colère, d'ailleurs elle ne la cachait pas !
Erreur, s'attaquer à sa marraine ne lui permettrait pas de prendre l'ascendant sur elle. Il battit aussitôt en retraite, trop malin pour insister sur ce point :

"Vraiment ? En ce cas je me trompe sur son compte... Mais toujours est-il qu'elle a assez de préjugés pour ne pas vouloir me suivre et m'aider dans mes projets, elle est persuadée que je suis l'incarnation du mal."

Il haussa les épaules avec une certaine hypocrisie. Voyons, avait-il l'air si terrible que cela ?

"Et quelle était-elle cette opinion ? Non, ne dis rien. Je m'en doute largement. Ce que j'aimerais savoir c'est si tu en es aussi persuadée après-en. Me pense tu si mauvais que cela ? J'ai de grandes ambitions certes et je suis un homme dur, je ne te le cacherais pas. Mais mes projets sont-ils si horribles ? Je ne veux que rendre ce monde plus juste. Est-ce une raison pour me haïr ?"

Il se risqua à effleurer son esprit. Ne faisant pour cette fois pas dans la force mais dans la délicatesse, avec d'infime précautions afin de ne pas révéler sa présence. Il était assez rare qu'il utilise son pouvoir de cette façon mais il n'en réussissait pas moins.
Ce qu'il y trouva lui plut. Une énorme ambition et le désir de faire ses preuves, il ne s'était pas trompé. La colère aussi, tiens tiens... Une dispute avec Marianne ? Intéressant.
Elle était doué et surtout elle en était tout à fait consciente, à la limite de l'orgueil. Voilà qui lui serait extrêmement utile. Il excellait dans l'art de retourner tout les petits travers des humains contre eux mêmes.
Il sentit aussi le plaisir qu'elle éprouvait à être enfin reconnu comme un être à part, cela lui plaisait d'être mise sur un piédestal. Il réprima un sourire mauvais, elle était perdue.

Et la question tomba, brisant l'intimité qui commençait à s'instaurer entre les deux êtres. Réinstallant cette distance froide qui sépare l'assassin de la victime, la proie du chasseur. Ses parents ? Parce qu'il avait tué ses parents ?
Mauvaise pioche. Il dû faire un effort monumentale pour se souvenir de ce fait. Parmi les centaines de victimes à son actif, il était difficile de se souvenir d'une seule !
Pourtant, cela fini par lui revenir. Ah oui tiens, il avait bien tué les Ford. Mais c'était il y avait longtemps, il y avait prescription non ?
Apparemment non à voir le regard qu'elle lui lançait. Il inventa donc rapidement une histoire :

"Ton père refusait de voir la vérité. Il ne croyait pas en nos doctrine et a épousé une sang mêlé, c'est un grand crime pour des raisons que je t'expliquerais bientôt si tu accepte mon enseignement. Je me suis déplacé afin de discuter avec lui et lui faire admettre son erreur mais il a réagit bêtement, mes mangemorts ont cru à une agression, d'ailleurs s'en était une. Ils l'ont tués pour me défendre, j'en suis le premier navré."

Il donnait réellement l'impression de l'être, jouant encore une fois avec facilité de son charisme et mentant avec un aplomb incroyable. Rien n'aurait pu démasquer son mensonge.
Restait la mère... Pas le temps d'inventer une histoire probante, il opta pour une esquive :

"Quand à ta mère... C'est assez compliqué. Je ne peux t'en parler avant d'être sur que tu me fais suffisamment confiance pour ne pas divulguer mes secrets. Cela me mettrais en danger et surtout cela mettrais mes hommes en danger."

Hypocrisie totale de la part de celui qui n'avait jamais rien eu à faire de ces mangemorts qui n'étaient que des pions ! Mais il savait que cela la toucherait et l'empêcherait d'insister.

"Voilà pour tes parents. Je n'ai jamais de plaisir à être la cause d'un décès tu sais. Mais comme je te l'ai dit je suis un homme dur et si la mort de quelque un peut rendre la vie de tout les autres meilleure, je crois que c'est un mal nécessaire, même si je préféré l'éviter. Suis-je un monstre pour autant ?"

Il laissa à nouveau un silence, se délectant de sa propre ironie. Décidément, il s'amusait beaucoup ! Il se décida à continuer :

"Marianne... A mon grand regret, nous ne sommes pas en très bon termes. Tu as du le remarquer.
Ta marraine est une femme exceptionnelle mais elle est assez têtue et ne veux admettre ses erreurs. C'est le cas avec toi d'ailleurs, elle sais que tu as un grand potentiel et ne te laisse pas l'exploiter, elle ne veut pas admettre qu'elle a tort ! C'est exactement pareil avec mes idées, elle les a réfuter une bonne fois pour toute et à présent elle me défie sans cesse. Je crois qu'elle veut me mettre des battons dans les roues, elle veut m'empêcher d'évoluer tout comme toi elle t'empêche d'évoluer..."

Il prit un air pensif et baissa la voix, semblant se parler en lui même :

"Parfois je me demande si... Si elle n'est pas un peu jalouse de voir des gens plus fort qu'elle... "

Il sembla s'apercevoir qu'elle l'écoutait et corrigea :

"Enfin, je me trompe sans doute. Pourquoi serait-elle jalouse de sa propre filleule ?"

Il l'observa un instant, espérant voir sa ruse réussir. Si il parvenait à insinuer des doutes dans l'esprit de Scarlett, ce serait une très bonne chose.

"Donc pour te répondre, nous nous sommes rencontrés deux fois. Et par deux fois, elle m'a défié. Elle a été jusqu'à m'insulter et insulter mes valeurs, pour tout te dire elle a levé sa baguette sur moi. Je me suis défendu. Tu n'es pas sans ignorer mon potentiel, elle m'a mis en colère et j'ai bien faillit mettre fin à sa vie. J'ai même manqué tuer un de mes mangemorts dans ma fureur... Je suis tout de même parvenu à reprendre mon calme et à partir mais je dois dire que ça a été juste. Je peux comprendre qu'elle en ai été secoué mais à qui la faute ?"
Sur ce tissus de mensonge, il s'arrêta. Il mentait bien mais ne voulait pas aller trop loin pour ne pas se trahir. Et puis ses explications étaient suffisantes. Il termina sur ces mots :

"Je sais que les apparences sont contre moi, mais je sais aussi que tu es assez intelligente pour ne pas te laisser berner par des apparences. Je t'offre mon soutien Scarlett, ma protection, et une place parmi les miens. Une place ou tu seras respectée et apprécié pour ce que tu es. En fait si l'on y réfléchit je t'offre ce qui s'apparenterait le plus à une famille, n'est-ce pas ce qui te manque le plus ?"

Invité

Bon, il reconnaissait que Marianne n’était pas femme à colporter des ragots sur les autres. Tant mieux car s’il y a bien une personne à laquelle il ne faut pas toucher c’est bien Marianne, cette femme qui avait tant fais pour elle, tant sacrifié quelque part, elle l’avait prise sous son aile, elle lui avait offert son affection, l’avait éduqué et épauler dans ses moments de déprimes intense. Marianne… qu’elle étrange personne dans le fond, comme si elle venait d’une autre planète.

« Elle n’a jamais dit que vous étiez l’incarnation du mal, elle a simplement énoncé que vous suiviez votre voie et elle la sienne, que chacun suivait le chemin qui lui semblait bon… »

Elle parlait calmement, le moment de colère s’étant apaisé suite au retrait du puissant mage noir sur le sujet de Marianne. C’est vrai en tout cas qu’en cet instant il ne semblait pas aussi horrible que pouvait l’affirmer les autres membres de l’ordre, à vrai dire il n’y avait que ca marraine pour défendre les indéfendable. Elle comprenait pourquoi, car il avait l’air de la comprendre, il se montrait si aimable envers elle.

«Je ne vous pense pas mauvais, vous agissez pour ce qui une cause qui vous est louable, et je dois avouer que vous êtes plus que courtois avec moi. Quand à Marianne, elle ne vous haït pas, c’est très mal la connaitre que de penser qu’elle puisse haïr quelqu’un, elle qui vit dans le monde des bisous nounours. Mais je pense après tout qu’on ne peut pas plaire à tout le monde. Pourquoi, vous pensiez qu’elle vous percevait comment ? »

Elle se sentait étrangement bien, Marianne avait fait office de mère, mais de pouvoir discuter maintenant avec un homme, qui semblait en plus lui accorder de l’attention, cela lui procura une grande joie. Depuis la mort de ses parents, l’image paternel s’était effacé, et jamais remplacé car elle n’a jamais connue d’homme.

Enfin si, elle savait que depuis son enfance elle nourrissait un amour unilatéral pour Severus, et qu’elle n’avait jamais connue d’homme par respect pour l’affection qu’elle lui portait. Severus, en voilà un qu’elle se ferait une joie d’embêter, il l’avait déjà collé plus d’une fois, parce qu’elle ressemblait à Marianne ? Elle n’en savait rein, mais en tout cas pour toute les nuit ou sa tutrice avait pleurait pour lui, elle le ferait souffrir, grandement souffrir, d’ailleurs ca serait la première chose qu’elle ferait si elle rejoignait le Lord, elle lui pourrirait la vie et ce par tout les moyen plus ou moins légale qu’elle connaissait. Autant dire beaucoup.

La suite de la discussion l’intéressa au plus haut point… Elle comprenait la situation, son père avait toujours eu du caractère et avait était un peu borner, le fait qu’il ai put se montrer violent envers des mangemorts lui paraissait des plus probable. En sommes se fut un cas de légitime défense, et puis Voldemort avait vraiment l’air des plus désolé, comment ne pas le croire?

Le cas de sa mère, membre de la noble lignée au sang pur des Dashwood ne fut pas résolut, Voldemort éluda la question. Elle se dit que ce n’était sans doute pas le moment d’aborder le sujet. Elle le comprenait car elle aussi, il y avait des sujets qu’elle n’aimait pas aborder.

« Je ne pense pas que vous êtes un monstre, bien que la perte de mes parents me fut des plus douloureuse… Et puis, il est vrai que dans chaque bataille il y a des pertes, il faut savoir faire des sacrifices pour une cause noble… »

Ainsi Marianne avait défiait défiée le Seigneur des ténèbres ? Cela ne l’étonna pas, elle agissait comme Lily et James, qui eux aussi l’avaient défié à trois reprise, lus qu’une et elle serait à égalité avec les Potter. Mais elle savait aussi que Marianne n’était du genre à insulter les personne, trouvant cela bien trop bas et lâche, mais la question du mangemorts l’interpella, si c’était bien celui au quel elle pensait cela expliquerait le comportement provocateur de la jeune femme à l’égard de Jedusort… son identité et ce qui saurait expliquer son regard vide quand elle rentra de cette sortie.

« Je comprends… mais qui était le mangemort ? »

Il valait mieux que Voldemort ne mente pas, car dans le fond, elle connaissait déjà la réponse…
Sa marraine jalouse ? Non, cela était impossible… improbable même… elle se dit qu’il valait mieux le confier au Lord à fin qu’il ne fasse pas de faux jugement…

« Non elle ne risque pas d’être jalouse, car elle-même à un don des plus formidables et utile, il est aussi cool que le mien ! »

Oups, venait-elle d’en dire trop ? Marianne avait toujours caché son don à tout les monde, sauf à Lily, Sirius et sa filleule… une crainte sourde envahit son, cerveau, elle ne devait pas révéler le talent de sa marraine au mage.

Une famille ? Il lui proposait de faire partie d’une famille ? Une joie instance se rependit en elle, il la protègerait, il lui enseignerait des savoir quel ne saurait imaginer, elle serait reconnue, elle aurait de l’importance à leur yeux… mais elle avait Marianne, non ? Oui mais, mais elle avait besoin d’une image paternel, et maintenant plus que jamais.

« Votre soutien ? Votre protection ? Mais vous n’êtes pas mon père, et vous ne pouvez m’accordez un aussi grand intérêt, si ?… Nul ne peux comprendre le fait d’être orpheline, sauf vous peut être… car vous l’étiez… Et Marianne s’est toujours bien occupée de moi… elle s’est même sacrifiée pour moi et m’a épauler même quand elle était dans la douleur, d’ailleurs ca me fait penser qu’il y a un de vos homme que, je dois avouer, m’énerve au plus haut point et dont je désire la souffrance et le désarroi. Par ailleurs vous rejoindre ne se fera pas aussi simplement, il faudrait des mise à l’épreuve n’est-ca pas ? »

Elle savait que ca dernière phrase montrait qu’elle était intéressée pas la proposition de Voldemort… Pourquoi de toute façon cacher son intérêt, elle n’était pas femme à receler quoi que se soit, tout comme Marianne d’ailleurs.

Invité

Il sentit sa colère s'apaiser. Voilà qui était mieux.
Néanmoins l'avertissement avait été plus que clair, elle était très attachée à sa marraine, ça allait être très difficile de briser ce lien même si il ne doutait pas d'y parvenir.
Il n'écouta que d'une oreille discrète ce qu'elle lui confiait vis à vis de Marianne. Pour tout dire, il savait parfaitement ce qu'elle pensait de lui étant donné qu'il l'avait lu dans ses pensées ! D'ailleurs, cela ne l'intéressait pas.
Il ne répondit que brièvement à sa question :

"Comme tout le monde..."

Encore un coup tortueux que cette soudaine lassitude qui semblait s'être emparé de lui. Le lord las ? Ses plus proches mangemorts se seraient écroulés de rire à cette idée, il était infatigable. Encore une fois, il jouait parfaitement la comédie et s'en amusait grandement.

Des sacrifices pour une cause noble... Il ne pu réprimer un sourire malin à cette évocation. Oh oui il y en aurait des sacrifices, que sa cause sois noble ou non d'ailleurs...
Il allait répondre mais elle le questionna aussitôt : qui était le mangemort ? Pourquoi voulait-elle savoir cela ? Méfiant, il sonda son esprit. Il n'aimait pas cette soudaine curiosité, voulait-elle se renseigner sur son camp pour mieux courir dans les jupons de sa marraine ? Mais non, un autre sentiment prédominait dans sa tête. La haine et le mépris, tiens... Elle n'appréciait pas Severus ? Intéressant et logique si l'on partait du principe qu'elle était l'une de ses élèves. Rogue ne passait pas pour un professeur très sympathique ! Toutefois, cela semblait dépasser la simple répugnance des élèves vis à vis de leur professeur de potion.

*Elle le hait pour ce qu'il fait à Marianne...*

Il nota soigneusement ce fait dans un coin de son esprit, qui sait peut être pourrait-il s'en servir ?; avant de répondre :

"Severus Rogue, j'imagine que tu le connais... Mais pourquoi veut tu savoir cela ?"

Inutile de mentir pour cette fois, il n'avais aucune raison de cacher ce fait. La question qui suivait était de pure forme, il savait qu'il devait faire semblant de s'intéresser à sa petite vie pour gagner sa confiance et en jouait habilement.

La suite l'intéressa grandement mais il nota aussitôt l'air gêné de la gamine. Elle ne voulait pas en dire trop. A lui d'être plus malin qu'elle :

"Je n'ignore pas ton don Scarlett. Je m'intéresse à toi depuis bien longtemps tu sais ? J'ignore celui de ta marraine par contre mais tu ne sembles pas me faire assez confiance pour m'en parler..."

Il jouait fin, insistant encore une fois sur l'intérêt complètement faux qu'il lui témoignait et n'insistant pas sur sa marraine. Il avait toutefois pris un air déçu bien que compréhensif, il n'y avait plus qu'a espérer qu'elle tombe dans le panneau et qu'elle lui dise tout au sujet de Marianne.

Sa joie ne lui échappa pas. Il avait touché juste en utilisant le mot "famille". Une jubilation intense s'empara de lui, il avait réussi. Tout n'était pas encore réglé bien sur et il devrait déployer pas mal d'efforts pour réussir à couper son lien avec Marianne. De plus il devrait faire très attention à ne pas briser l'image qu'il venait de lui donner, mais tout ses efforts payeraient à un moment ou à un autre, il en était persuadé.

« Votre soutien ? Votre protection ? Mais vous n’êtes pas mon père, et vous ne pouvez m’accordez un aussi grand intérêt, si ?… Nul ne peux comprendre le fait d’être orpheline, sauf vous peut être… car vous l’étiez… Et Marianne s’est toujours bien occupée de moi… elle s’est même sacrifiée pour moi et m’a épauler même quand elle était dans la douleur, d’ailleurs ça me fait penser qu’il y a un de vos homme que, je dois avouer, m’énerve au plus haut point et dont je désire la souffrance et le désarroi. Par ailleurs vous rejoindre ne se fera pas aussi simplement, il faudrait des mise à l’épreuve n’est-ça pas ? »

Son hésitation l'amusa. Bien sur qu'il n'était pas son père, était elle assez bête pour croire que Lord Voldemort voudrait d'une fille même adoptive ? Apparemment oui.. Voilà qui l'arrangeait grandement !

"Je ne doute pas que Marianne se soit bien occupé de toi. Mais comme tu l'as souligné, je suis orphelin donc bien placé pour savoir que rien ne remplace des parents. Je n'ai pas la prétention de vouloir faire ce genre de chose mais je t'offre une place à mes cotés, la balle est dans ton camp."

Il demeura pensif à la vue de cette haine palpable qu'elle vouait à Severus Rogue. Voilà qui allait peut être compliquer les choses, une petite mise au point s'imposait :

"Sache toutefois que les gens qui me suivent se soumettent à mes lois. Tu n'y fera pas exception, je ne tolérerait pas que tu gênes mes mangemorts dans leurs missions. Tu n'auras pas de traitement de faveur et tu subiras les mêmes châtiments que les autres si châtiments il doit y avoir, tu es prévenue."

Voilà qui méritait d'être clair. Il ne tenait pas spécialement à avoir constamment une gamine indisciplinée dans les pattes, mieux valait donc la cadrer tout de suite.
Il haussa les épaules à sa dernière question :

"Bien sur, la marque se mérite. Ceux qui la porte en sont très fier et seraient plutôt mécontents si je commençait à la donner aux premiers venus. Ta nouvelle famille t'entoureras et te protégera, mais en échange tu devras lui rendre certains services. C'est une façon de la remercier et de faire avancer notre cause."

Pensant avoir tout dit, il se décida à terminer :

"Je n'ai rien d'autre à ajouter. C'est à toi de faire ton choix mais n'oublies pas qu'il sera définitif, on devient mangemort pour la vie. Si tu souhaite postuler à ce post, je t'en offre la possibilité mais ce sera sans retour. Les autres t'attendent, me suivras-tu ?"

Sa voix résonna lugubrement dans la nuit, lourde comme celle du destin. La blancheur quasi cadavérique de sa main dépourvu de lignes de vie brilla lorsqu'il la tendit vers elle, prêt à transplaner pour l'emmener loin de son ancienne vie, très loin...

HJ ; voilà ! Ce rp n'est pas spécialement long mais on peut le continuer au manoir Malefoy avec d'autres mangemorts. Qu'en penses tu ? Si ça te va, je crée cette suite dès que tu auras terminé ici.

Invité

Severus… Elle avait raison, sérieusement pourquoi Marianne aimait-elle un tel boulet ? C’est vrai, il faut l’avouer il est intelligent, et elle ne serait pas contre quelque cours particuliers en potion vu les notes qu’elle a pour le moment… Et peut être qu’elle le juge un peu durement, mais en même temps il n’avait pas a se comporter comme il le faisait avec sa marraine… Bah peut être qu’avec le temps son avis sur lui changera…

« Simplement parce que je ne sais quoi penser de lui, d’un côté j’ai des raisons de le haïr, mais en même temps je ne sais pas, je pense que j’aimerai mieux le connaitre, ne pas me fier qu’aux apparences »

Oui c’est vrai, elle ne l’aime pas, c’est un fait, mais bon, elle attendait de voir ce qu’il en retournait. Elle ne put que constater le soudain intérêt du Lord concernant le don de Marianne.. Elle ne savait si elle devait en parler, mais en même temps elle devait faire un pas vers lui, lui montrer une certaine transparence, une sorte de « preuve de bonne volonté ». Mais n’était-ce pas trahir sa Marianne ? Peut être, mais sans doute que si le Lord l’apprend il s’intéressera d’avantage à sa tutrice et voudra la prendre avec lui… ainsi elles seraient toute deux dans le même camp…

« Si, si je vous fais confiance ! Elle est métamorphomage… »

Oui lui aussi était orphelin, il la comprendrait mieux que personne, sans doute qu’il l’épaulerait vraiment comme un père l’aurait fait. Elle avait envie de le rejoindre… De se sentir apprécié et reconnue pour ce qu’elle est, de progresser rapidement, de devenir toujours plus puissante, elle serait aidé et épauler… quel joie dans le fond.

« Chacun doit avoir le même traitement, je ne demande pas être privilégié, et sachez que je n’entraverais personne, bien au contraire… Même envers Severus, je pense que je vais balayer mes préjugés à son sujet, et repartir sur de nouvelles bases avec lui. »

Elle le pensait sincèrement, après tout Marianne c’est ce qu’elle faisait, elle ne regardait que rarement en arrière, préférant aviser les personnes telles qu’elles sont, au jour, le jour. Scarlett leva les yeux, la nuit était belle, et l’envie de se retransformer la démangeait, mais ce n’était pas le moment. Une nouvelle famille… si c’était les Malfoy elle dirait gentiment non-merci, elle n’avait rien contre eux, mais Drago l’agaçait, et puis elle l’avait tant de fois malmenait à l’école qu’elle préférer ne pas vivre sous le même toit que lui ? Par ailleurs se sont des sangs purs qui mépriseraient la sang-mêlé qu’elle est… Non, sincèrement tout mais pas eux… Rendre des services ne la dérangerait pas, elle l’avait déjà fais avec Marianne et il est normale d’avoir une mise à l’épreuve.

« Il n’y a pas de problème, je ne suis pas du genre ingrate ! »

Et cela était bien vrai, elle faisait même les choses sans qu’on les lui demande, car être Rebel ne signifie pas être mal éduqué.
Un choix définitif qui engagerait toute sa vie, et ou il n’y aurait aucun retour possible. Ce n’est pas une voie que prendrait Marianne, elle le savait, elle se demandait d’ailleurs pourquoi car elle aurait put se rapprocher de Servilus, ah mais oui c’est vrai, elle n’aime pas la facilité… En attendant, Scarlett allait accepter, elle montrerait à Marianne qu’elle peut être fière d’elle, qu’elle aussi sait faire des choix, et puis le Lord n’avait pas dit qu’on l’attendait ? Et pour Marianne, elle l’avait toujours laissé aller et venir comme bon lui semblait, elle ne se doutera de rien. Elle avança vers lui, rangeant sa baguette dans la poche de sa robe en dentelle noir. Elle leva sa main blanche et fine pour saisir celle cadavérique que lui tendait Voldemort.

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