De retour au bercail [PV Lord Voldemort]

HJ : CE RP EST LA SUITE DE CELUI-CI : Manoir Malefoy
Il se passe en mars 1998, attention donc à ne pas s'emmeler les pinceaux avec les époques !



Helena avait pourtant bien pesé ses mots avant de les prononcer, ils n’étaient pourtant pas moqueurs. Et pourtant, ils firent réagir pas dans le sens espéré ce lord noir. Comment avait-elle pu en arrivée là, son impertinence faisait encore des siennes, mais en fin de compte ça l’amusait. C’était un moyen d’être encore dans le coup, la preuve s’était qu’elle était encore de ce monde et quel monde. Elle aurait mieux fait de rester à Azkaban. Et voilà, qu’il recommence à la torturer. Mais avant l’acte, elle avait remarqué le changement de ton de son interlocuteur, en effet, il était devenu encore plus froid et plus fort, que lors des précédentes altercations, son apparence commençait à changer, comme si il était en pleine transformation. La vieille dame se demanda à quel point, il ressentait le méprit qu’il éprouvait pour elle ?

Il prononça seulement quelques mots « Ainsi soit-il » et lâcha la baguette d’Helena pour prendre la sienne. Ce qui étonna la sorcière se ne fut le sortilège qui allait être lancé mais la baguette en elle-même. Oui, elle était en bois d’if, très puissante d’après ce qu’elle savait des consoeurs de ce bois. De plus, il était d’un blanc extrêmement clair tout comme son maître. Mais ne disons pas que la baguette choisie son utilisateur, elle devait être vraiment exceptionnelle pour l’avoir désignée, la sorcière ignorait de quoi, elle était constituée mais cela devait également lui servir de leçon à l’avenir. La question n’était pas là, pour le moment le mage pour calmer sa colère envoyait des sorts de tortures mais cette fois-ci physique pour punir son interlocutrice.

Citation :

"ENDOLORIS !"

Alors qu’elle était détendue la sorcière se recroquevilla sur elle-même, elle tomba du fauteuil dans lequel elle était si bien installée. La douleur se répartie dans l’ensemble de son corps, mais aucun cri de douleur seulement des mimiques de souffrance, c’était comme dans une cloche reposée sur le sol…c’était comme si, on avait lâché un cognard dedans et qu’il voulait à tout prix sortir, la douleur s’était donc matérialisée dans le corps de la vieille dame. A plusieurs reprises elle avait relevé la tête pour regarder le lanceur, à chaque fois qu’elle le pu elle remarquait l’horreur sur son visage. Il n’était plus au stade d’une transformation il ressemblait davantage à son serpent. Ses traits de visages se marquèrent et la colère qui s’en dégageait devenait presque insupportable pour l’héritière Jones. C’est pour cela qu’elle préféra fermer les yeux et tenter de canaliser la douleur, du moins l’extraire de son corps. Rien à faire la puissance de cette magie n’était pas si facile à s’en débarrasser, quand soudain elle s’arrêta nette laissant la sorcière à bout de souffle. Juste le temps de le voir, elle croyait qu’il était épuisé, mais non, il lui lança un second sort tout aussi violent car il la propulsa contre le mur. Propulser n’était pas le bon verbe, s’incruster l’était. La force fut tellement forte que le corps de la sorcière était comme ancré sur le mur, comme si elle était tombée d’une tour et qu’elle avait atterrit sur le sol sans aucun moyen de la ralentir. Comme une crêpe qui retombe dans sa poêle elle s’écroula sur le sol, essoufflée. Tout craqua mais qu’importe elle ne sentait plus rien pour le moment sauf peut être les tapis sur lesquels étaient. Il recommença à plusieurs reprises le cheminement jusqu’à s’arrêter de nouveau, Helena n’avait jamais ressentie une telle douleur physique, elle aurait tellement aimée mourir autrement. Un miroir la reflétait mais surtout reflétait le mur sur lequel s’amusait le mage, il était couvert de sang. La difficulté pour avaler sa salive était grande, alors apporter de l’air à ses poumons était encore plus dur pour la sorcière, en plus elle était ventre au sol. Les endoloris qui suivirent n’eurent pratiquement aucun effet sur la sorcière déjà bien amochée, par simple effet son corps bougea frénétiquement mais aucunes douleurs n’étaient ressenties.

Un craquement autre que les siens se fit alors entendre, elle se redressa puis s’écroula contre le mur derrière elle. Le sang coulait dans son dos elle le sentait au travers ses vêtements. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle vit l’un des mangemorts se faire attaquer alors qu’il n’avait pas bougé durant toute la scène qui s’était écoulée entre les deux sorciers. Simple spectateur, il passa à son tour un sale quart d’heure en effet, un sortilège qu’elle ne connaît coupa en deux le malheureux jetant du sang partout dans la pièce, Helena ne bougeait pas pour autant incapable d’ailleurs. En revanche, la formule suivante Helena l’a connaissait, il était en train de préparer une malédiction grâce à sa victime. Comme une flèche, la malédiction trouva le cœur d’Helena et la transperça, embrochée au mur, la malédiction s’empara d’elle, le souffle court, elle releva les yeux vers un mage calmé. Il arriva rapidement vers elle et lui donna les dernières paroles « gentilles » de sa part.

Citation :

"Dernier cadeau de Lord Voldemort. Souvient toi de moi lorsque ma malédiction viendra ronger ton corps et pourrir chaque organe, chaque nerf dans une douleur immense. J'y penserais moi de temps en temps, pour le plaisir."

Quelle délicate attention pensa alors Helena, pensée oui, car toujours incapable de parler. Il fit alors un geste vers le mangemort restant avant de lui indiquer la prochaine destination de la sorcière.

Citation :

"Qu'on l'enferme à Azkaban, j'irais la rechercher quand le désir me viendra de m'amuser encore un peu."

Retour à la case départ comme on dit, le « pop » qu’avait entraîné le mangemort et la sorcière qu’il l’avait de nouveau amener à la célèbre prison. La rassura au moins le mage noir ne l’avait pas enterrée vivante on ne sait où, à demie soulagée elle était aidée par le mangemort. Il était dans le hall de la prison, des gardiens et des détraqueurs étaient présents le regard vif. L’un deux s’avança prit la sorcière et l’emmena dans son ancienne cellule, le mangemort disparu une nouvelle fois.

Une première porte s’ouvrit pour déboucher à un long couloir, un couleur que la sorcière avait traversé, il y a cinquante ans, il semblait plus long cette fois-ci comme s’il avait grandi durant son absence. La fatigue mais surtout la malédiction l’épuisait, de plus en plus difficile à marcher, elle fini par s’écrouler. Le gardien en appela alors un autre l’aider à la transporter jusqu’à sa cellule. Les deux gardiens reconnurent la sorcière…

-Tu crois que c’est LUI qui l’a mit dans cet état ?
-Elle est pas mal amochée, on doit l’admettre !
-Oui, ça fait bizarre de voir Helena Jones dans cet état, elle qui nous a toujours mis à l’épreuve de la faire tombée.
-On dirait qu’elle a trouvé quelqu’un de plus fort !
-Ouvre-moi !

Le premier gardien ouvrit la porte de la cellule, ils étaient arrivés à destination, pour la première fois de leur carrière, ils déposèrent un prisonnier avec énormément de délicatesse avant de refermer la porte. Le premier soir, se passa bien puisque Helena était morte de fatigue, le corps meurtri par la douleur l’avait fait dormir jusqu’au milieu de la journée. Le second et les suivants furent beaucoup moins chaleureux. En effet, la malédiction commençait à être ressentie par la vieille dame. Incapable de se réchauffer quoiqu’elle fasse, l’héritière Jones se tordait de douleur à chaque minute, le passage des détraqueurs ne l’aidait pas non plus, la difficulté de fermer son esprit s’intensifiait de jours en jours. Des crampes surgirent dès la troisième semaine, elle en cracha quelques caillots de sang, un sang devenu presque noir d’ailleurs. Jamais elle n’avait ressentie une telle souffrance, elle était loin la torture que lui avait infligé ce Voldemort…bien loin. Les cicatrices qu’avait laissé le mur dans son dos s’effaçaient de jour en jour, laissant seulement un dos éraflé par le temps, elle dormait sur une sorte de paillasse avec un matelas. Doucement mais sûrement, elle s’enfermait dans le mutisme comme il y a deux ans encore. Les gardiens surveillaient les couloirs pour calmer les prisonniers encore désireux de faire les fiers et faire leur leader en ce lieu où ils ne sont plus rien. Des cris et hurlements s’étaient propagés depuis son départ, la nuit il était difficile de fermer l’œil heureusement, qu’elle devait récupérer. Avec ou sans baguette Helena possédait une grande concentration et pouvait s’enfermer dans une bulle de silence. Le plus dur dans tout ça restait la malédiction qui empirait de jour en jour, sans pour autant la détruire totalement.

Un mois après s’être fait emprisonnée de nouveau, elle se déplaçait dans sa cellule se demandant combien de temps serait-elle enfermée. Mais surtout comment garder la baguette en sécurité encore un peu. Le sujet qui revenait aussi était cette fameuse marque, elle avait demandé à l’un des gardiens de venir la voir. Une requête peut être ?

-Que voulez-vous ? Si vous faîtes quoi que ce soit d’idiot, ce détraqueur vous corrigera.
-N’ayez crainte, j’aimerai vous demander un service. Elle se remit à parler d’une voix calme et posé, cela faisait un mois qu’elle n’avait pas parlé.
-Alors ?
-Dites moi si vous l’a voyez encore ?

Elle enleva avec beaucoup de difficulté le haut de sa robe, de dos au gardien et au détraqueur. Le vêtement enlevé de la marque de Grindelwald, elle resta un moment pour finalement se rhabillée et se retourner vers son interlocuteur.

-Alors ?
-Votre marque…elle n’est plus entière, avec le temps et sûrement à cause de vos blessures elle disparaîtra.
-Bien.

Le gardien et son acolyte disparurent derrière la porte. Les coups contre le mur lui avaient fait disparaître quasiment sa première marque. Maintenant, elle n’avait plus d’excuse pour refuser la marque du Lord. Elle se posa sur son « lit » pour se reposer encore un moment.
Un jour, la porte se réouvrit, les habitudes de la sorcière étaient revenus, mais là s’était différent, il semblait ne plus y avoir assez de place dans la prison. Elle du alors supporter deux sorciers bavards comme pas possible. La première semaine fut relativement difficile, mais Helena ne restait pas s’en rien faire pas totalement, elle les considéra comme un test de patience. Un jour, bien sûr, elle monta l’un contre l’autre, les sorciers…pour finalement en étouffer un dans son sommeil…tenter en réalité. L’idée était qu’ils s’entretuent s’en pour autant être accusée. Les détraqueurs passèrent souvent dans la cellule mais Helena n’était plus leur cible. Le sourire revint alors sur le visage de la sorcière, après une série d’exécutions avec les baisers de détraqueurs la prison retrouva un nombre correct de prisonniers. Et par la même occasion, la sorcière retrouva le silence d’une cellule personnelle. La malédiction semblait s’atténuer mais elle était présente toujours aussi forte par moment.

Un silence qui dura deux longues semaines, cela faisait maintenant un mois et demi qu’elle était enfermée. Helena avait reprit toutes ses facultés, telle une cure de jeunesse dans un endroit spécialisé. Elle reprit également des couleurs, le goût à la vie contrairement aux autres prisonniers qui sentaient leur avenir caduc dans cette prison. Elle a toujours été un esprit bien compliqué et contradictoire, pourquoi changer aujourd’hui ? La seule chose qu’elle attendait à présent c’était la venue de visiteurs, elle n’était pas impatiente, mais prête. De nouvelles protections bien plus fortes s’étaient construites durant son enfermement, elle comptait bien se protéger autant physiquement que mentalement la prochaine fois qu’elle verrait ce Lord si puissant. D’ailleurs, l’avait-il oublié ?



En espérant que cela te plaise, bonne

Échappé... Il s'était échappé...
Saint Potter, l'espoir de tout un peuple, le héros des imbéciles. Il avait été suffisamment bête pour tomber dans son piège et prononcer le nom craint par des milliers de personnes. Le tabou ainsi enclenché avait fait bondir les mangemorts qui s'était alors précipités sur les lieux dans l'espoir de capturer des indésirables afin de toucher la prime qui allait avec, afin aussi de la satisfaire.

Fenrir Greyback... Une sale engeance même pas humain qui avait tout de même suffisamment servit pour pouvoir avoir l'insigne honneur de recevoir la marque. S'apercevant du coup de maitre qu'il venait de réaliser en capturant Potter, il s'était précipité au manoir Malefoy pour recevoir sa récompense.
Que c'était-il passé ensuite ? Difficile de le savoir... Bellatrix était présente. Bellatrix, sa fidèle des fidèles qui avait été assez intelligente pour ne pas lui mentir et suffisamment bête pour avoir osé échoué et laisser s'échapper Potter, ses deux amis, le fabricant de baguette et deux trois autres personnes insignifiantes. Les mangemorts responsables du fiasco ont payés très cher leur incompétence mais le mal est fait.


Colère, fureur et compagnie. C'est ce qui a traverser le Lord en constatant qu'une fois de plus, il arrivait trop tard. Une fois encore, la chance favorisait le gamin et lui sauvait la vie. Les semaines passèrent et il ne décolérait pas.
Fort heureusement pour ses mangemorts, il n'était que peu présent. Il passait ses journées et ses nuits à voyager d'un bout à l'autre de l'Angleterre afin de recueillir toutes les informations possibles et imaginable sur la baguette de l'ainée. Le résultat lui vint bien vite, qui d'autre que Dumbledore pouvait bien la détenir ? Après tout, il avait vaincu Grindelwald.

C'était un sacré gâchis d'ailleurs... Un telle puissance entre les mains d'un sorcier comme Dumbledore ? Certes il était puissant mais il était bien incapable de comprendre et d'utiliser toutes les formidables facultés de la baguette. Mais le mage allait rattraper le temps perdu, très vite.

Nombre de sorciers auraient payé cher pour connaitre l'état d'esprit du Seigneur Des Ténèbres lorsqu'il remit les pieds à Poudlard pour fouler la tombe de son grand ennemi. Mais nul ne pourrait jamais se vanter d'avoir ne serait-ce qu'effleuré cet esprit si puissant.
Personne donc ne saurait jamais rien de cette inquiétude lancinante et agaçante qui l'avait transpercé à l'idée de croiser à nouveau ce regard bleuté qui ne l'avait jamais craint. Malaise étrange qu'il avait repoussé avec colère, depuis quand se mettait-il à craindre les morts ?

Résolument donc, il était parti pour Poudlard en cette froide journée de mars. Son regard brulant brillait d'une étrange lueur alors que d'un sort nonchalant, il profanait la tombe.
Le corps apparait, parfaitement conservé. Et ce regard... Derrière les lunettes en demi lune qu'on ne lui a pas retiré... Même les paupières sont resté ouverte et le regard le fixe avec cette même intensité que de son vivant, le mage a un geste de recul à cette vision, le vieux fou semble vivant !
Maudissant sa propre sottise, le lord s'avance pour se pencher sur le cadavre. Sa main blanche ne tremble pas alors qu'il saisit la baguette ultime, accompagnant son geste d'un rire mauvais à l'adresse de don adversaire vaincu :

"Croyais-tu que le marbre la protégerais Albus ? Espérais-tu que je n'oserais pas venir la chercher entre tes mains ? Tu as toujours été sot."

Une gerbe d'étincelle vole du bout de la baguette, elle est prête à servir son nouveau maitre. La baguette la plus puissante au service du plus puissant des mages, n'était-ce pas justice ?





Et le temps passait, à une vitesse folle d'ailleurs. Le mage a obtenu ce qu'il voulait, il tient l'arme qui détruira Potter, à présent il lui faut mettre la main sur ce jeune imbécile. Il y travaille.

Mais un autre élément lui revient à l'esprit. Il l'avait presque oubliée, cette femme qui avait cru pouvoir le défier et qui avait refusé de lui révéler ou se trouvait la baguette. Pourquoi ne l'avait-il pas tuée au fait ? Ah oui, le simple plaisir de la faire souffrir et le prévoyance aussi, il l'avait gardée au cas ou il ne parviendrait pas à trouver la baguette, il se serait alors tourné à nouveau vers elle mais il n'aurait plus à le faire.
Alors ? Que faire d'elle à présent ? Elle n'était plus d'aucune utilité.

Le mieux serait sans doute de la laisser là ou elle était, il n'avait pas le temps de s'occuper de son cas et après tout, elle était très bien à Azkaban. Une condamnation à vie, voilà qui la calmerait sans doute et au moins, il aurait la paix.
Inutile oui, vraiment... Alors, pourquoi ce départ ? Quelle était la raison qui le faisait transplanner en cette soirée de mi-mars ? Nul ne le sais mais il est là.

Les portes s'ouvrent devant lui, les détraqueurs jubilent à la vue de cette noirceur et les quelques gardiens humains tremblent et s'inclinent sur le passage de sa haute silhouette. Ses pas sont silencieux, couverts par le bruissement de sa cape sur le sol. Il s'arrête de lui même devant la cellule qui l'intéresse et on s'empresse de lui ouvrir. Un seul geste impérieux de sa part et tout les hommes présents s'égaillent comme une volée de moineau, trop heureux de s'éloigner de lui. Il pénètre dans la cellule, posant ses yeux rougeâtre sur la vieille femme :

"Attendais-tu ma visite Helena ? J'imagine que tu ne dois pas en recevoir si souvent..."

Plein d'une calme assurance; il referme la porte d'un sort avant de déambuler dans la pièce de son pas tranquille. Le souvenir du traitement infâme qu'il lui avait réservé si peu de temps auparavant reste entre eux comme un parfum nauséabond. Lui le respire avec délicatesse, prenant plaisir à ce doux souvenir. Son regard curieux glisse sur le corps de la vieille femme, appréciant les marque laissé par sa malédiction.


"Intéressant... Je testais cette malédiction pour la première fois, tu m'auras au moins servi à quelque chose..."

Il joue nonchalamment avec sa baguette, s'amusant de voir le regard de la femme posé dessus.

"Tu la reconnais n'est ce pas ? Croyais tu vraiment que ton silence m'empêcherait de m'en emparer ? Pensais tu que je n'oserais pas profaner la tombe de Dumbledore ? Il a été assez bête pour se laisser tuer par l'un de mes mangemorts, espérait-il la protéger par delà la mort ?"

Il s'amuse, jouant avec cruauté sur les nerfs de la prisonnière. Sa voix se fait plus suave tandis qu'il ironise :

"La question à présent est de savoir ce que je vais faire de toi... Tu ne me sers plus à rien, et tu ne veux pas de ma marque. Pourquoi te laisserais-je vivre ?"

Son regard s'est fait curieux encore une fois, de cette politesse subtile suintant d'ironie qui le caractérise. Patiemment il attend, trouvera-t-elle les arguments pour le décider à la laisser vivre ? Sa vie est entre deux chemins, la tuer ou la laisser vivre, il ne penche ni pour l'un ni pour l'autre pour le moment. Il est neutre, et il attend la suite des événements pour prendre sa décision. Aurait-elle la folie de le défier encore alors qu'il n'a pas aucune raison de la laisse vivre ? Si elle s'y met, nul doute qu'elle y perdra la vie. Douloureusement ? Peut être pas... Il n'est pas énervé pour le moment et pourrait bien l'adavakedavriser rapidement, comme on se débarrasse d'une poussière qui nous gene. Patient et amusé, il attend...

Helena était toujours aussi patiente, quoi de mieux pour développer cette capacité que la prison, l’enfermement en solitaire dans cette immense cellule. Toujours ce raffut à l’extérieur de cette cellule, jour et nuit jamais ils ne se taisaient. Quand la sorcière pensait à « ils » s’étaient les prisonniers bien sûr. Loin était le silence qui régnait dans ce haut lieu « sécurisé », hésitation, comment une prison pourrait être sécurisée alors que tous les criminels recherchés y étaient enfermés !?!

Certains avaient tué, d’autres avaient commit de simple délit et pourtant tous regroupé dans un même panier. Un panier à trou d’ailleurs, car il y a peu, la tour s’était brisée laissant la voix libre à des mangemorts justement. La sorcière se souvenait de ce jour-là, les détraqueurs et les gardiens avaient bataillé dur pour se faire respecter, en vain.

Aujourd’hui, ce n’était pas le problème, car en effet, le silence était retombé. Tous morts ? Non il y avait autre chose mais quoi ? Le verrou de sa porte se tourna, laissant apparaître dans l’encadrement celui qu’elle attendait depuis plus de six longues semaines. Il remarqua qu’elle l’attendait soigneusement installée sur sa paillasse, le regard fixe en direction de la porte.

Citation :

"Attendais-tu ma visite Helena ? J'imagine que tu ne dois pas en recevoir si souvent..."

Elle le vit marcher dans la pièce, il avait de nouveau fermé la porte derrière lui, comme lors de la première discussion. Il voulait être le seul à voir l’étendue des dégâts causés par l’enfermement de la sorcière mais également ceux laissés par la malédiction qui était plus ou moins contrôlée par la prisonnière. D’ailleurs, il ne se priva pas d’en parler à plusieurs reprises, mais surtout il se ventait de son exploit. Le premier dans ce domaine là et sûrement pas le dernier.

Citation :

"Intéressant... Je testais cette malédiction pour la première fois, tu m'auras au moins servi à quelque chose..."

Le regard toujours aussi tranquille, la sorcière ne pu soudain s’empêcher de reconnaître une chose chez le mage. En effet, il jouait à faire tourner entre ses doigts squelettiques une baguette mais pas n’importe laquelle. Il avait trouvé la baguette de l’aînée, alors comme ça Dumbledore avait réussi à la récupérer ? Les recherches de la sorcière avait donc été claires, un traître parmi les alliés de Grindelwald avait bien rendu la baguette au directeur de l’école. Enfin directeur, c’était correct encore il y a quelques mois car le vieil homme avait été assassiné par un mangemort d’ailleurs et non par le Lord. Les recherches de la sorcière l’avait également menées à…Dumbledore s’était fait enterré avec sous une dalle de marbre, évidemment un sortilège avait été lancé pour protéger le mal de la baguette.

Citation :

"Tu la reconnais n'est ce pas ? Croyais tu vraiment que ton silence m'empêcherait de m'en emparer ? Pensais tu que je n'oserais pas profaner la tombe de Dumbledore ? Il a été assez bête pour se laisser tuer par l'un de mes mangemorts, espérait-il la protéger par delà la mort ?"

-Il semblerait qu’elle est retrouvée son propriétaire avant de changer de main une nouvelle fois.

Citation :

"La question à présent est de savoir ce que je vais faire de toi... Tu ne me sers plus à rien, et tu ne veux pas de ma marque. Pourquoi te laisserais-je vivre ?"

Elle se doutait que de l’enfermer, lui laisserait du temps pour trouver cette baguette. Elle savait également bien avant qu’il arrive et lui dévoile qu’il était en possession de la baguette de l’aînée, qu’elle allait être au pied du mur : vivre ou mourir ? Helena avait fait plus de la moitié de sa vie dans la tourmente qu’est ce qui la retenait de vivre ? Et bien, elle aimait la magie, plus particulièrement manipulée la magie noire, connaître les effets de cette dernière, mais est ce suffisant pour espérer la clémence du mage noir ? Elle se doutait que non, mais ne laissant pas pour autant cette idée de côté, elle chercha d’autres arguments, elle avait le temps, en effet, il ne semblait pas pressé contrairement à d’habitude.

Après de longues minutes, elle se décida à lui répondre d’une voix claire et posée.

-J’ai toujours eu un penchant pour la connaissance des effets liés à la magie noire, je dois l’avouer que la manipuler m’amuse. Les effets qu’elle produit sur un corps ou bien un objet m’a toujours intrigué, maintenant si tu désires me tuer qu’il en soit ainsi, après tout tu as ce que tu voulais même s’il est évident qu’elle ne te sera pas utile vu la puissance que tu dégages. Mais sache que je n’ai pas besoin de malédiction pour noircir une âme qu’elle soit blanche ou noire. Je peux t’être utile, pas vu pas pris telle est ma façon d’agir, mais je comprendrais ton choix final.

Elle marqua une pause et reprit.

-L’acharnement du mur lors de notre dernière discussion m’a fait perdre mon appartenance à un « groupe ». Je dois avouer que je ne pensais pas la perdre aussi facilement, il m’a fallu un temps pour peser le pour et le contre, ce temps tu me l’as donnée en me ramenant ici, maintenant la balle est dans votre cher Lord. Quelque soit votre réponse plus rien ne me gênes, et puis…ne dit-on pas que la mort ouvre les portes vers un autre chemin ?

Elle termina amusée par ses propres paroles, la vie ou la mort, le choix n’était plus le sien, ne croyant pas au destin, elle attendit patiemment la réponse. D'ailleurs, après réflexion elle se rendit compte qu'elle avait fini par le vouvoyer, un sourire se dessina alors sur son visage vieilli par le temps.




[hj : j’adore ta phrase dans le dernier paragraphe « une politesse polie » en même je ne l’aurai pas mieux dit moi-même ]

Un penchant pour la magie noire donc ? Oui en effet... Il avait eut un bon aperçu de ses connaissances lorsqu'il avait pénétré son esprit. Nul ne pouvait se vanter d'en connaitre autant que lui en ce domaine mais il devait avouer qu'elle était une des rares personnes dont il avait pu apprécier une connaissance assez précise et juste de cet art. Elle en connaissait les risques, les limites, la puissance et elle savait l'utiliser. De plus et surtout, elle avait cette passion qui ne pourrait que la pousser à aller au bout des choses quelqu'en sois les risques.

Longuement, il garda sur elle un regard pensif. Elle était têtue, bornée même mais elle était loin d'être idiote, elle ne serait pas si inutile que cela pour peu qu'elle cesse un peu de le provoquer. Allait-elle enfin comprendre qu'elle tenait là la chance de sa vie de pouvoir travailler autant qu'elle le voulait sur la magie noire, et sans risque de se faire arrêter ? Il lui suffisait d'accepter de plier devant lui et il lui offrirait cette chance incroyable, était-ce un si grand sacrifice ?

A voir sa résistance passée, il semblait que lui. Peu de chance donc qu'elle cède aujourd'hui, dommage. Elle passerait à coté d'une sacrée chance. Mais après tout, c'était son problème.
Il continuait de jouer avec la baguette, déjà prêt à lancer l'avada qui mettrais fin à cette histoire ridicule. Il n'avait pas tenté d'entrer dans son esprit, n'ayant rien à y faire. Son esprit se contenait de l'effleurer, par habitude. Il était legilimens depuis sa plus tendre enfance et ne se rendait même plus compte de cette habitude étrange qu'il avait prise. Elle lui permettait d'avoir un aperçu brouillé des sentiments et impressions de ses interlocuteurs mais sans pour autant lire ses pensées. Il fut donc surpris de la suite et les méditas un peu avant de parler à son tour.

"Tu m'étonne Helena... Les gens qui y parviennent sont rares, je dois l'avouer."

Il eut un sourire mauvais. Il était vrai qu'il était très difficile de le surprendre, et d'une parce qu'il était legilimens et de deux parce qu'il s'arrangeait toujours pour avoir au moins un temps d'avance, voir plus. Il continua :

"Ton acharnement à refusé mon offre m'avait fait croire que j'aurais du mal à te faire changer d'opinion. Oh j'y serais parvenu bien sur, j'y parvient toujours mais à quoi bon ? Tu ne m'est pas essentielle et surtout, un mangemort marqué de force est souvent bien moins zélé, et loyal qu'un mangemort qui rejoint librement mes rangs. Je m'étais donc résigné à te tuer, ou à te laisser ici. Je suis venu tout de même, par curiosité mais il est vrai que je me faisais pas d'illusion sur ton sort."

Il parlait d'une voix posée et indifférente. Après tout, qu'avait-il a faire de la vie d'une vieille femme ? Il n'était pas difficile de comprendre à ce ton tranquille qu'il n'aurait pas le moindre scrupule à s'en débarrasser si elle faisait le moindre faux pas. Mais il avait aussi d'autres plans, plans qui pouvaient se mettre en place a présent qu'elle semblait avoir retrouvé miraculeusement un peu de prudence. Il allait en parler lorsqu'elle continua :


L’acharnement du mur lors de notre dernière discussion m’a fait perdre mon appartenance à un « groupe ». Je dois avouer que je ne pensais pas la perdre aussi facilement, il m’a fallu un temps pour peser le pour et le contre, ce temps tu me l’as donnée en me ramenant ici, maintenant la balle est dans votre cher Lord. Quelque soit votre réponse plus rien ne me gênes, et puis…ne dit-on pas que la mort ouvre les portes vers un autre chemin ?

Le mur ? Il lui fallu un petit moment pour comprendre de quoi elle parlait. Ah oui tiens, il était vrai qu'il l'avait envoyé plusieurs fois contre le mur, sans douceur d'ailleurs mais ne l'avait-il pas prévenu ?

Donc, la marque de Grindelwald en avait été effacée ? Il laissa passer un long silence. Il croyait trop au destin pour ne pas y voir un signe, cette femme était née pour le servir. Et elle serait utile pour peu qu'elle veuille s'en donner la peine. Il ironisa :

"Ainsi donc ce destin auquel tu ne crois pas s'est manifesté. Comme quoi...."

Il apprécia le changement de ton, notant le vouvoiement qui enfin, instaurait le rapport de force. Sans doute prenait-elle sur elle afin de rester en vie, saurait-elle se montrer loyale ?
Son esprit jusque là en surface pénétra profondément celui de la femme, curieux mais non agressif pour une fois. Il trouva rapidement ce qu'il cherchait : oui; elle le serait. Elle était décidé et semblait tout de même ressentir un certain respect pour sa puissance, malgré les apparences.

Satisfait, il relâcha sa pression. Cette soudaine capitulation l'étonnait quelque peu mais il n'en était pas mécontent. Nul doute qu'il saurait se servir efficacement de cette mangemorte précieuse.
Il leva les yeux au ciel toutefois à la dernière phrase et répliqua sèchement :

"La mort est là pour prendre les faibles. Elle est le dernier adversaire."

Sa réponse était clair et dénotait bien les efforts importants qu'il avait déployé depuis bien des années afin de la vaincre cette ennemie. La dernière ennemie comme il le disait si bien, une ennemie à sa mesure mais qu'encore une fois, il avait vaincue.
Quelque peu agacé par cette remarque qu'il considérait comme idiote, il garda tout de même un ton calme pour énoncer :

"Avant de te faire une offre, je tenais à parler de la marque. Elle ne te plait peut être pas, mais sache qu'elle n'est pas anodine. Elle est le lien entre moi et mes mangemorts et elle symbolise le lien qui les lient à moi. Elle est le symbole de leur serment et elle sait se rappeler à eux quand par hasards ils... Oublient leurs obligations. Les gens amenés à la porter son rares, et la plupart en tire fierté. C'est un honneur et j'ose espérer que tu le prendras comme tel. Le contraire m'insulterait."

Sa voix s'était faite impérieuse, sans agressivité encore une fois mais avec cette autorité naturelle qu'il savait mettre dans chacun de ses gestes et dans chacune de ses intonations. Il continua sur le même ton :

"Sache aussi que je ne tolère pas le moindre écart. L'échec est une faiblesse et je puni durement la faiblesse. L'insolence envers moi est passible de mort, et surtout cela tendance à me faire perdre patience. Tu as eu un aperçu de ce que cela pouvait donner. Je pense ne pas me tromper en disant que tu ne seras pas assez bête pour reprendre le risque."

Menace claire et précise mais il reconnaissait en même temps l'intelligence de la femme. Il était rare qu'il fasse ce genre de remarque, toutefois il fallait croire qu'il avait décidé de faire une exception ce jour.

"Les choses étant dites, voici mon offre : la marque, la reconnaissance de tous et ma protection concernant tes activités sur la magie noire. Nul ne pourra t'inquiéter la dessus puisque tu travailleras pour moi. Car c'est en ceci que consistera ton travail. Je veux que tu effectue des recherches pour moi sur ce large domaine, que tu les mènent de A à Z et que tu m'en donne les résultats. Il va sans dire que tout les moyens techniques et financiers seront mis à ta disposition "

Alléchant non ? Il lui offrait ni plus ni moins qu'une couverture pour exercer sa passion. Elle serait presque totalement libre et ne pourrait être gêné par personne. Toutefois il y avait bien une contrepartie :

"En échange, j'exige ta loyauté totale. J'exige de tout connaitre de tes recherches et j'exige que tu te dévoue totalement à moi et à ma cause. Tu n'auras pas d'autre maitre, aucun mangemort ne pourra te donner d'ordre mais à moi, tu devras tout. J'exige ton corps, ton sang et ton âme. Je ne tolérerais rien de moins et tu ne devrais jamais oublier que ta vie et ton esprit l'appartiennent."

Voilà encore une chose qui était claire. Son acceptation la lierais à lui de façon définitive et sans appel. Et il n'y aurait pas de retour. Plus sans doute qu'aucun autre mangemorts, elle serait l'esprit damné qui le servirait aveuglément et sans poser de questions. Il ne le demandait pas, il l'exigeait. Et nul doute qu'il ne se laisserait pas facilement berner. Il tint tout de même à le souligner :

"Et n'espère pas tirer les bénéfices sans payer le prix que je demande. Je sais toujours lorsqu'on me ment et je saurais parfaitement si tu m'as offert ton âme ou pas. Dans le cas contraire, je serais très déçu. Et lorsque je suis déçu, je me met en colère. Très en colère."

Un long silence suivit son discours. L'heure était à la décision, il n'attendait plus que sa réponse. Et son bras éventuellement, pour y bruler la marque... L'atmosphère semblait s'être assombrie.

Le temps s’écoula doucement entre le moment où la sorcière avait parlé pour la dernière fois et celui où le mage en avait fait de même. Un simple acte était présenté entre les deux interlocuteurs, ils se fixaient et souriaient chacun à leur manière, les finalités devaient être pensées différemment, mais jusqu’à quel point ? Helena se demanda alors qu’allait-il faire d’elle mais surtout à quel prix, elle avait déjà admit en le vouvoyant qu’il était bien plus fort et solide qu’elle. Alors…elle patienta encore un moment avec que le sorcier lui adressa la parole.

Citation :

"Ainsi donc ce destin auquel tu ne crois pas s'est manifesté. Comme quoi...."

Pourquoi continuait-il à lui dire qu’elle devait croire au destin. La sorcière n’y avait jamais cru, c’est pas maintenant que ça allait changer, si ? Non, contradiction permanente même avec elle-même, Helena avait le dont de se perdre dans ses pensées que c’est dans ses pensées me diriez-vous tout va bien ! Pour l’heure elle le vit changer de ton avec elle, toujours aussi froid mais il semblait moins colérique et ça c’était un plus pour la sorcière, car elle ne savait pas combien de temps, il lui faudrait pour retrouver sa force s’il changeait de nouveau de comportement. Après tout, tout dépendait de ce qu’il proposait et de ce que la sorcière en pensait. Elle prit donc le temps d’assimiler le moindre son provenant du Lord.

Les yeux levés au ciel, fit sourire la sorcière pourquoi car elle savait pertinemment que sa dernière phrase avait pour but de détendre un temps soit peu l’atmosphère de la cellule, il sembla alors que l’effet inverse se produisit. Le mage noir répliqua alors sèchement.

Citation :

"La mort est là pour prendre les faibles. Elle est le dernier adversaire… Avant de te faire une offre, je tenais à parler de la marque. Elle ne te plait peut être pas, mais sache qu'elle n'est pas anodine. Elle est le lien entre moi… Elle est le symbole de leur serment et elle sait se rappeler à eux quand par hasard ils... oublient leurs obligations. Les gens amenés à la porter sont rares et la plupart en tire fierté. C'est un honneur et j'ose espérer que tu le prendras comme tel. Le contraire m'insulterait."

Un long discours enchaîna la remarque sur la mort, elle l’écouta toujours assise contre le mur de sa cellule. Cette position lui permettait de le regarder dans les yeux s’en pour autant avoir besoin de les lever, comme inférieur à lui. Il est vrai qu’elle avait beaucoup moins de force et de puissance que lui aujourd’hui, car étant libre depuis peu, elle n’avait retrouvé toute sa vitalité d’antan, mais ça reviendrait en temps voulu. En conclusion, elle capitulait certes mais pas totalement après tout elle était aussi, bien plus puissante à un moment de sa vie, la fierté des serpents ne s’écrase pas totalement devant un plus fort.

Elle l’écouta donc parlementer sur cette fameuse marque, qu’elle rejetait tant lors de la première rencontre. Avant qu’Helena ne puisse lui répondre, il reprenait déjà de plus belle, légèrement plus menaçant. Mais la sorcière savait pertinemment qu’il voulait toujours se mettre en scène, dévoila doucement mais sûrement sa puissance en cas de non respect de ses dires. Elle s’arrêta alors et patienta encore pour le laisser finir.

Citation :

"Sache aussi que je ne tolère pas le moindre écart. L'échec est une faiblesse et je puni durement la faiblesse. L'insolence envers moi est passible de mort, et surtout cela tendance à me faire perdre patience. Tu as eu un aperçu de ce que cela pouvait donner. Je pense ne pas me tromper en disant que tu ne seras pas assez bête pour reprendre le risque. Les choses étant dites, voici mon offre : la marque, la reconnaissance de tous et ma protection concernant tes activités sur la magie noire. Nul ne pourra t'inquiéter là dessus puisque tu travailleras pour moi. Car c'est en ceci que consistera ton travail, je veux que tu effectues des recherches pour moi sur ce large domaine, que tu les mènes de A à Z et que tu m'en donnes les résultats. Il va sans dire que tout les moyens techniques et financiers seront mis à ta disposition "

Il avait quelques lacunes pour parler aux autres surtout aux femmes. Mais elle devait l’avouer, il avait une certaine facilité d’exposer un marché correct. Elle n’était pas bête, plus facile amadouée plus facile à disposer de tout un savoir, or le savoir se transmet et non se donne gratuitement. Elle n’avait pas le choix sur ce principe à son grand désespoir toutefois, elle pouvait retarder quelques travaux afin d’avoir ne serait-ce qu’une seconde d’avance sur le Lord Noir. Il lui assurait la protection, les moyens techniques et financiers et les cobayes ? Non ça serait trop demander et puis il faudrait sans doute rendre des comptes sur les effets secondaires des « cobayes » choisis et ça pourrait la retarder sur son avance. Elle était méthodique mais lui était légimens, comment cumuler les deux s’en se faire prendre la main dans le sac ? Pour l’heure, elle ne s’éternisa pas sur cette pensée de peur d’être dévoilée un peu trop tôt. Elle fit simplement un sourire approbateur, attendant tout de même la fin de la longue explication du mage noir.

Citation :

"En échange, j'exige ta loyauté totale. J'exige de tout connaître de tes recherches et j'exige que tu te dévoues totalement à moi et à ma cause. Tu n'auras pas d'autre maître, aucun mangemort ne pourra te donner d'ordre mais à moi, tu devras tout. J'exige ton corps, ton sang et ton âme. Je ne tolérerais rien de moins et tu ne devrais jamais oublier que ta vie et ton esprit l'appartiennent.

Nous y voilà, elle avait pensé un peu trop tôt à son idée. Pouvait-il survoler son esprit sans pour autant y rentrer ? Voilà qui pouvait être plus gênant pour la sorcière, à méditer comme qui dirait. Péniblement elle soupira, dommage. Mais elle ne perdait pas espoir, elle était brillante quand elle le voulait vraiment.

Citation :

"Et n'espère pas tirer les bénéfices sans payer le prix que je demande. Je sais toujours lorsqu'on me ment et je saurais parfaitement si tu m'as offert ton âme ou pas. Dans le cas contraire, je serais très déçu. Et lorsque je suis déçu, je me mets en colère. Très en colère."

Alors elle serait un pion libre…hum pourquoi est ce que ce raisonnement sent faux ? Elle se résolut, la sorcière n’avait pas pour le moment une avance sur le sorcier, elle apprendrait à ses dépends qu’il est bien plus habile de son esprit qu’elle ne l’ait…enfin seul le temps lui dira si elle serait comme les autres mangemorts, un véritable pion sur un échiquier. L’idée même attrista la sorcière, non elle l’avait décidée elle ne se plierait pas…totalement, la fierté de la famille devait rester à son esprit quoiqu’elle subisse en restant aux côtés de Voldemort.

Ce fut le tour de la prisonnière de parler, le temps qu’elle se lève pour le rejoindre, l’atmosphère changea.

-J’aurai simplement une question. Si je suis libre de tester des formules ou potions pour en récolter des informations, aurai-je la certitude que mes découvertes ne se retournent pas contre moi ? C’est idiot mais, disons que le meilleur moyen d’éliminer un danger potentiel c’est de l’abattre par ses propres armes, n’est ce pas ? Vous m’assurez une protection, très bien, me de quoi dois-je me protéger réellement ?

Elle le regarda d’un air noir, personne ne se souciait de la sorcière, sauf peut être son interlocuteur !?! Alors pour une protection ? Elle aimerait avoir une réponse avant de lui tendre son bras. Silencieuse elle attendit.



[hj : je t’ai beaucoup cité cette fois-ci. Bonne quand même ]

HJ : pas très long mais c'est pour conclure ^^

L'amusement filtrait de ses prunelles ocres tandis qu'il l'observait venant vers lui. Ainsi elle s'inquiétait de voir ses créations en matière de magie noire se retourner contre elle ? Voyons voyons... Etait-il si peu digne de confiance ?
Il répondit sans détour :

"Je peux te protéger des ignorants qui craignent les effets de la magie noire et qui tente d'arrêter, voir d'incarcérer ceux qui la pratique. Quand à tes insinuations..."

Sa main occupée à jouer avec la baguette ultime se referma sur elle lorsqu'il continua :

"Il n'est pas dans mes habitudes de me débarrasser de mes serviteurs lorsqu'ils sont loyaux et utiles. Je ne vois donc pas pourquoi tu aurais besoin de te protéger de moi."

Son ton était nasillard, presque ironique. Drôle de façon de rassurer son interlocutrice que de lui annoncer de cette façon qu'il se débarrassait des poids morts sans plus de sentiments ! Mais ça avait le mérite d'être clair, à elle de faire en sorte de ne pas se retrouver dans l'un des deux cas qu'il venait de citer. Mais il était prêt à parier qu'elle saurait se mettre en valeur et se rendre utile, restait à savoir si elle ne commettrait pas la bêtise de tenter de le doubler à un moment ou à un autre mais cela, c'était une autre histoire.


Les choses étant dites, il était temps de passer aux actes. L'attribution de la marque donnait en général lieu à une cérémonie assez macabre et était précédée de la première épreuve du mangemort : à savoir faire en sorte d'obtenir les ossements humains qui lui permettrait de fabriquer son masque. Autant dire qu'il s'agissait d'effectuer son premier meurtre, afin de faire ses preuves.
Toutefois, il était clair que les longues années de prison de la femme et ses activités passée auprès de Grindelwald la dispensait de ce genre de chose. Elle s'était vouée à la magie noire et il pouvait lire dans son esprit qu'elle savait et avait déjà tué. Inutile donc de perdre de temps.

Sa main glacée se referma comme une serre sur le bras adverse tandis que sa main gauche appuyait l'extrémité de la baguette sur la peau. La chair grésilla atrocement tandis que le sort faisait son office, brulant à vif sans pour autant répandre le moindre sang. Le mage savait parfaitement la douleur que le marquage pouvait infliger, il l'avait voulu ainsi afin de marquer aussi bien la chair que l'esprit. Afin qu'ils se souviennent éternellement de ce moment et qu'ils comprennent bien le pacte qu'ils venaient de signer.

Il raffermit sa prise pour terminer son œuvre, ignorant la douleur qui lui faisait face. Lorsqu'il retira sa baguette, la marque était écarlate. Elle s'assombrit rapidement pour devenir de plus en plus sombre et finalement noire. De ce noire irréel qui ne peut être que magique et qui pourtant ne saurait rivaliser avec la première marque, celle que lui même portait sur son avant bras gauche.

Un silence suivit l'acte, assombrissant encore l'atmosphère. Ce qui venait de se passer était quelque chose de sérieux, de douloureusement sérieux. Il venait ni plus ni moins de s'approprier une âme de plus. Le lien qui venait de s'instaurer entre les deux êtres était de ceux que l'on ne brise pas, et de ceux qui laissait une trace indélébile comme ce sort sur l'avant bras qui ne s'éffacerais jamais.

Dernier acte de magie noire, la levée de la malediction. Etant donné qu'il l'avait lui même lancée, il n'eut aucun mal à en lever les effets d'un seul geste de la baguette accompagné par un murmure inaudible. Les effets s'estompèrent aussitôt, libérant le corps maudit.

La porte s'ouvrit pour lui, et pour elle aussi. Les détraqueurs s'avancèrent afin de la repousser dans la cellule mais il ne les laissa pas faire. D'ailleurs la vue de la marque toujours visible sous la manche relevé suffisait. Elle n'aurait plus jamais de problème avec ce genre de créature !
Ensembles, ils traversèrent les longs couloirs afin de quitter les lieux pour transplanner. Pour Helena Jones, une nouvelle vie commençait...

HJ : topic terminé pour ma part ! Merci à toi, si tu souhaite répondre en conclusion n'hésite pas ^^
Note : n'oublie pas que tu ne deviens mangemorte qu'en mars 1998. Le forum est encore en aout 1997

Citation :

"Quand à tes insinuations...Il n'est pas dans mes habitudes de me débarrasser de mes serviteurs lorsqu'ils sont loyaux et utiles. Je ne vois donc pas pourquoi tu aurais besoin de te protéger de moi. "

Helena ne tarda à entendre ce qu’elle avait demandé à savoir. Alors comme ça tant qu’elle lui était loyale, elle n’avait rien à craindre, très bien. Maintenant que tout était clair, elle lui tendit son bras gauche. Doucement tout une procédure se mit en route, l’atmosphère s’assombrissait de plus en plus autour des deux sorciers. La main du Lord empoigna le bras, une sensation horriblement froide parcourue la sorcière, puis l’effet de la baguette la réchauffa voire la brûla, la douleur était inimaginable, quelle horreur.

La vieille dame serra les dents en silence, ce n’était pas le moment de craquer de douleurs elle avait déjà connu pire dans sa vie. Petit à petit, la marque se formait sur son avant bras, une marque d’un noir puissant. La sorcière ne pu réellement comprendre comment un simple contact de baguette pouvait faire un tel motif, c’était à la fois impressionnant et effrayant. Ce fut dans un silence de mort que l’acte se déroula, cela avait duré peut être une dizaine de minutes pas plus, mais la vieille dame les sentit passer quand même. Une fois terminée, la sorcière voulue remettre ses manches correctement mais le motif encore à vif lui faisait mal, elle mettrait plus tard, un bandage pour soulager son appartenance à un nouveau « groupe ».

Peu de temps après, la porte s’ouvrit dangereusement, des détraqueurs étaient là prêts à attaquer. Mais ils s’arrêtèrent laissant perplexe Helena, le mage quant à lui était serein voire amusé. En effet, les deux détraqueurs remarquèrent la marque que portait maintenant Helena, ils reculèrent comme pour leur laisser la voie libre. Toujours perplexe la sorcière suivit le mage en direction de la sortie. Aucun bruit se fit lors de leur passage dans le long couloir, les prisonniers étaient presques cachés pour ne pas attirer l’attention de Vous-Savez-Qui…Dans un « pop », les deux sorciers disparurent.



[hj : Au fait, la malédiction, elle est partie ?]