Poudlard La Renaissance
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 Il était une fois...[Bill] [RATING -16]

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MessageSujet: Il était une fois...[Bill] [RATING -16]   Il était une fois...[Bill] [RATING -16] Icon_minitimeLun 24 Mai - 22:31

Rancune. Debout face au vide, ces cheveux claquant placidement l'air, la louve observait la nuit s'installer sur le château. Son regard d'ébène, brillant d'un reflet jaune acide, flamboyait dans la nuit, tel des lucioles en vol s'étant aventurées dans une des grandes tours de l'école de magie. Une main sur le rebord de la fenêtre, son autre main serrait cruellement une lettre désormais froissée. Quelques simples mots y étaient écrits rapidement, formant presque une tâche incompréhensible. ¨Je vais bien, je t'aime.¨ Tom lui avait écrit ces quelques mots qui, au lieu de la faire fondre de soulagement, la rendait de plus en plus impétueuse. Ainsi donc il allait bien? Sarah avait toute les raisons d'en être contente, puisque son petit ami vagabondait jour après jour, fuyant les mangemorts et les autorités. Ne lui avait-il pas offert, demandé de le suivre? Si et pourtant, Larose avait refusé, interminablement loyale au Lord Noir, qui prenait de plus en plus le pouvoir qui lui revenait sur cette terre maudite. Elle avait laissé le deuxième Kaulitz seul, repartant après une nuit torride, avec comme seul souvenir aujourd'hui, la réminiscence de ces mains rudes, violentes sur sa délicate peau. Comme elle manquait ces lèvres brûlantes dans son cou et puis, tout son corps, sous ces frêles doigts de feu. Plus elle repensait à leur dernière rencontre, plus elle se sentait dans l'envie de quitter Poudlard et le rejoindre. Ici, elle était seule. Comme autrefois, dans le bon vieux temps. Pourtant, même la seule présence d'Anystala creusait un vide dans son coeur noircit. Lloyd n'avait jamais été à proprement dit un ¨ami¨, la louve le considérant d'avantage comme un protégé de force et même Bill, qui avait autrefois possédé son coeur, elle faisait son possible pour l'éviter. Lorsque leur route se croisait, Larose détournait tout simplement le regard ou tournait les talons. C'était cruel et pourtant, c'était le seul moyen de se protéger. Rhaa, si seulement Tom ne faisait pas toujours l'imbécile et qu'il la rejoingnait dans le clan des victorieux, il pourrait retourner à ces études et elle ne subirait plus ce poids immense sur ces épaules que de l'avoir abandonné à lui même. Vive l'amour...

Une fois son regard perdu, elle inspira longuement l'air frais de la nuit qui se glissait sur sa peau bazanée et ardente et, en moins de deux, sauta du haut de la fenêtre sur laquelle elle se tenait et tomba avec la souplesse d'un chat sur le sol de pierre de la volière. Outrée de ce comportement peu doux, la chouette qui lui avait apporté la lettre, si l'on pouvait appelé ça une lettre!, repartit en hululant furieusement. Sans un regard de plus dans sa direction, la lycanne jeta la lettre du haut de la tour et laissa celle-ci voleter dans les airs en descendant, se balançant d'un bord et de l'autre. L'envie de répondre un charmant ¨Va au diable¨ lui était venu en tête mais Sarah n'avait point apporté de plume et encore moins d'encre, ce qui l'avait convaincu de ne rien répondre. En ce moment, elle était simplement mélancolique. Oui. Des mots, c'était trop peu comparé à sa présence. Pourquoi ne lui donnait-il pas un point de rendez-vous, un dernier espoir ? Il n'était donc jamais en sécurité. Pire encore, si le Maître venait à apprendre que Larose était la petite amie du chasseur Kaulitz, il lui donnerait sans doute comme mission de le tuer. Pourrait-elle accomplir cette tâche qui visait l'élu de son coeur? Même la louve ne pouvait y trouver réponses, seulement des hypothèses. Vie merdique!
Chamboulée, la verte et argent finit par partir. Ces pieds nus étouffant le bruit de ces pas à cette heure tardive, du moins, trop pour se prommener dans les couloirs, la louve partit au pas de course, descendit les escaliers en moins de deux et se dirigea vers la prochaine tour, au 7e étage. Là ou, jadis, elle se posait sur le toit, pour y admirer les ténèbres et les étoiles et pour y passer du temps avec ces amis. Jadis. Aujourd'hui, elle n'y courrait que pour y trouver la paix et laisser l'air sain raffraîchir sa haine et sa douleur. La forêt lui était inaxessible pour ce soir, la bête ayant sentie la présence de Rusard près de la porte principale. Le toit de la tour nord était à prendre ou à laisser et comme elle n'avait pas sommeil, c'était comme si elle y était déjà.
Miss Teigne. Aussi laide soit cette chatte, elle avait un sacré flair. Assise bien droite au milieu du couloir, elle regardait la louve approcher en courant. Celle-ci ralentit le pas, jusqu'à s'arrêter à quelques mètres du félin. Ces yeux jaunes brillaient autant que ceux de la louve désormais. La chatte poussa un persifflement aïgu, comme la menacant ou se sentant elle-même menacée et, du profond de sa gorge, au coeur de son esprit animal, un grondement rauque s'éclipsa sur les lèvres de l'humaine. Il n'en fallait pas plus, Miss Teigne repartait à la course, sans doute pour aviser Rusard de sa sortie dans les couloirs. Après toutes ces années à vagabonder la nuit dans les couloirs, jamais Rusard ne l'avait attrapé. Rogue peut-être mais pas Rusard, qui s'acharnait à l'avoir entre ces mains crasseuses afin de la prolonger en retenues pour le reste de ces jours. C'était ridicule, on ne devancait pas des sens animals, moins encore de la part d'un Cracmol! Quel imbécile.

Son regard lumineux s'étendit jusqu'au bout du couloir et puis, sans un doute de plus, elle repartit à la course, longeant les murs sombres, traversant les couloirs de Poudlard et remontant quelques mètres plus loin, dans la tour opposée, la Tour Nord. Ce parcours lui était aussi familier que jamais. Montant quatres à quatres les escaliers, la lycanne parvint à son sommet en quelques minutes et, sans même s'assurer que le champ était libre, elle se précipita vers une fenêtre et, habilement, se jeta contre la surface glaciale de l'extérieur. Ces ongles acérés s'accrochant aux pierres, elle remonta la surface avec habileté et expérience, aussi souple que puissante. Le toit était quelques mètres plus haut. Elle montait ainsi, à plusieurs mètres du sol, sans aucune peur, le mine sombre, le regard animal. Enfin. Enfin! La lune brillait de plein feu, sans pourtant l'éclairer de ses rayons argentés et, debout sur le toit, Larose se tenait droite, la respiration saccadée. De vieux souvenirs jaillisaient, tel des cauchemards dans son esprit. Pire encore, la voix de Tom semblait lui vriller les tympans. Ou était-il donc?! Loin, trop loin. Il le paierait...
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MessageSujet: Re: Il était une fois...[Bill] [RATING -16]   Il était une fois...[Bill] [RATING -16] Icon_minitimeLun 24 Mai - 23:28

    Bill ferma sombrement les yeux. Il avait mal à la tête et venait de prendre une potion contre la migraine, il n’y avait plus qu’à attendre que cela fasse effet. Allongé sur le dos sur son lit, il avait longuement regardé le plafond avant de fermer les yeux, tâchant de trouver un sommeil qui ne faisait que le fuir. Ce soir ne ferait pas l’exception. En effet, Bill, dont le mal de tête avait disparut grâce à la potion, rouvrit ses yeux. Il portait simplement un bas de pyjama, ses cheveux noirs n’étaient pas hérissés mais attaché dans son dos. Il sentait la pointe des mèches dans sa nuque d’ailleurs. Ces yeux n’était pas maquillés, car il allait se coucher à la base, ainsi, il ressemblait d’avantage à son jumeau, et, si l’on mettait leurs visages l’un à côté de l’autre, il aurait été difficile de distinguer Tom de Bill.

    Bill rouvrait donc les yeux et se redressait. Il jeta un coup d’œil à Lloyd allongé lui aussi dans son lit. Dormait-il ? Bill n’en savait rien. Sa respiration était assez calme, mais lors de leur dernière discussion entre homme au lac, Lloyd lui avait signalé qu’il l’entendait ne pas dormir la nuit. Et c’était vrai. Comme souvent, comme ce soir, Bill ne parvenait pas à dormir et finissait par se lever et faire un tour. Alors, Bill pensa que Lloyd ne dormait pas, mais il ne ferait, comme d’habitude, aucune remarque au fait que Bill se lève encore. Lloyd n’était pas non plus l’exemple des nuits tranquilles, quand ce n’était pas la pleine lune, c’était ces nuits pendant lesquelles le sommeil était agité. Il ne savait ça que trop bien.

    Il se redressa alors dans son lit et tira le drap. Il prit sa baguette, comme à son habitude et ses pieds nus touchèrent le sol frais de la pièce. Maugréant contre lui-même, Bill enfila un chandail rapidement et une cape. Où allait-il ? A la Tour Nord évidement. Ca avait toujours été son Refuge, l’endroit où il passait autrefois du temps entre amis… Autrefois. Oui. Autrefois. Car tout ceci avait changé. Bill avait d’abord mis de la distance entre Rogue et lui après que Rogue eut tué Dumbledore. Pire encore fut le jour où le Seigneur des Ténèbres vint au Manoir Kaulitz pour lui apposer cette Marque sombre sur son avant bras gauche. Et Tom… Tom qui était parti en fuyant ce jour là, sans mot dire à personne. Bill savait entre autre que Sarah avait mal pris ce départ, elle s’était d‘ailleurs rapproché de lui, espérant peut-être relier avec le passé. Bill n’en savait rien. Il finissait par ne plus rien comprendre aux femmes… Trop compliquées…

    Bill soupira tandis qu’il quittait la salle commune des Serpentard. Il ne mit pas longtemps à monter à la tour Nord, tant ce chemin était connu. Il dut cependant esquiver Rusard, bien qu’il fut certain d’avoir croisé sa chatte. Qu’importe. Il n’en avait rien à faire de ce cracmol ! Il avait d’autres chats à fouetter. Et puis, il était mangemort et assez souvent, il parvenait à obtenir quelques privilèges de la part de Rusard rien qu’en lui montrant son avant bras gauche. Oui, il s’en fichait que Rusard en soit terrifié, tant qu’il pouvait faire un peu ce qu’il voulait.

    Ainsi, il parvint à la tour Nord. L’air frais le saisit tout d’abord avant qu’il n’apprécie pleinement ce vent. Il referma la porte derrière lui, question d’entendre la porte grincer si quelqu’un d’autre entrait. Mais il ne mit pas longtemps pour ressentir la présence d’une autre personne. Il sentait qu’il n’était pas seul. Il serra les mâchoires et entreprit de virer cet opportun de là. Il monta alors sur le rebord de la fenêtre et commença à escalader tant bien que mal la paroisse jusqu’à ce hisser jusqu’au toit :

    « Bon, maintenant oust ! C’est ma… »

    Place ? Arrivé en haut, il ne termina pas sa phrase lorsqu’il reconnu le visage de Sarah, son ex-petite amie. Il marqua de tomber d’ailleurs en la voyant, pensant avoir affaire à un de première année qui faisait son caïd… Mais il était en fait en face d’une habituée récidiviste du toit de la tour Nord.

    « Oh… Sarah… »

    Fit-il tout bas, légèrement troublé. Il finit par se placer près d’elle et s’assit, silencieusement. L’envie de lui poser la question qui ne sert à rien du « tu ne dors pas ? » lui avait effleuré l’esprit, mais il la laissa tomber. Une seconde question du « qu’est ce que tu fais là ? » fut sa seconde pensée, mais lorsqu’il la trouva aussi inutile que la première, il abandonna également. Il savait parfaitement pourquoi elle était là. Cette tour Nord… Il s’était passé tellement de choses ici. Pour elle comme pour lui, c’était devenu une sorte de Refuge.

    Son regard ténébreux fixa le loin. Lorsque son visage n’était pas maquillé et que ses cheveux étaient attachés en arrière, la ressemblance avec Tom était tellement frappante. Le cœur de Bill se serra. Tom avait laissé Sarah quelques temps plus tôt. Bien sûr, Bill savait que son jumeau et Sarah s’étaient retrouvés, Tom le lui avait dit via télépathie. Quant à cette présence dans la bibliothèque quelques temps plus tôt, le message provocateur de Tom laissé au Lord avait fait le tour de l’école. Nul ne pouvait ignorer la présence du fugitif Tom Kaulitz dans les murs du château.

    « Tu… Tu vas bien ? »

    Troisième question inutile, mais celle-ci avait eu le malheur de franchir ses lèvres. Il soupira à nouveau.
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MessageSujet: Re: Il était une fois...[Bill] [RATING -16]   Il était une fois...[Bill] [RATING -16] Icon_minitimeMar 25 Mai - 0:04

Postée sur le toit de la Tour Nord, Larose regardait, debout, sans un mot, les étoiles, espérant presque pouvoir les lirent afin d'en savoir son avenir. Dommage qu'elle n'est fait que coucher avec ce professeur d'Astronomie au lieu de lui demander son avenir. Oui. Professeur Souray. A ce qu'on racontait, il reposait entre les mains du Lord. Elle pourait donc bientît aller le rencontrer, quitte à lui avouer qu'elle était enceinte. De qui ? Lui ou Tom? La question était difficile, sans oublier qu'elle venait tout récemment de l'apprendre. Test de paternité? Non, elle préférait garder cette grossesse, qui ne se voyait pas encore, pour elle. Tom ne devait pas savoir qu'elle avait couché avec Sheldon. Peut importe l'état de leur relation en ces temps de passion, elle préférait tout garder pour elle, comme toujours. Posant une main sur son ventre, mine de rien, elle pencha son visage vers le peu de ventre qu'elle avait et eut un soupir de découragement. Elle devait se faire avorter et cela, avant même que son petit ami Kaulitz ne le remarque. Être maman, ce n'était point pour elle. Sarah avait déjà suffisament de problèmes, mieux ne valait pas rajouter le bébé, cela ferrait déborder le vase! Et puis, qu'arriverait-il lorsqu'elle serait grosse ? Incapable de se battre, de trop courrir, de se défendre? Jamais. Ce bébé ne verrait sans doute jamais le jour. Il n'ouvrirait pas les yeux sur le soleil qui se couchait, laissant apparaître un monstre comme mère, il ne sentirait pas le parfum envoûtant de son père qui lui sourirait, entre deux fugues. Non, il ne verrait rien. Garçon ou fille, de Tom ou de Souray, il ne sortirait pas de se ventre, il ne grandirait jamais.

¨Faut pas m'en vouloir, je sais à peine être humaine, tu ne peux pas me demander non plus d'être mère...¨

Murmura-t-elle, à voix basse, comme de crainte que des oreilles indiscrètes ne l'entendent. Enfin, elle n'avait pas eut tort d'agir ainsi. À peine eut-elle le temps de relever son visage déconfit qu'une voix familière vint l'avertir d'une présence imminente. Kaulitz. Non, pas le sien, présent. Son ancien petit ami, Bill. Celui qu'elle évitait comme la peste, de peur de revoir en lui Tom, de s'emporter, de pleurer. Par honte aussi. Honte de l'avoir abandonné, sans un mot, pour son frère. Comme il avait dû souffrir. Ces cheveux sombres, presque impossible à discerner dans la nuit, lui apprarurent enfin. Larose aurait voulut se jeter dans ses bras, chialer et pourtant, ce n'était plus sa place, tout contre lui. Non, c'était celle d'une autre bourrique! La mine stoïque, sans un mot, elle plongea quelques instants de trop son regard témébreux dans le sien, tout juste avant de détourner le regard, de tourner les talons, pour regarder ailleurs, pour l'ignorer. Sa présence l'incomodait? Et elle donc! Il prononça son nom, abasourdi mais elle ne lui prêta aucune attention, préférant regarder les étoiles au loin, délaissant son ventre de sa main. Lui non plus ne devait rien savoir. C'était un secret.

Ils étaient identiques. La ressemblance était frappante et Larose devait se retenir du mieux qu'elle le pouvait de lui sauter à la gorge, de le tuer ou alors de l'embrasser. Il n'était pas Tom. Il n'était que Bill. Que Bill. Enfin, quelques années en arrière, il avait été tout pour elle mais aujourd'hui, c'était finit, il appartenait au passé, tout comme elle à ces yeux. Même sans le regarder, elle pouvait le sentir prendre place à ces côtés. Toujours debout, elle ne prit pas la peine de lui jeter un regard et croisa les bras sur sa poitrine. Ces yeux brillaient et son coeur s'accélérait dans sa cage thoracique. Évidemment, elle aurait dû se douter que Bill serait ici! C'était un refuge pour lui aussi. Tout comme cela l'avait été pour Anystala et Lloyd et Phil. Décidement, seule la forêt restait une propriété privée pour elle. Enfin, presque puisque ces temps-ci, tout le monde y entrait et y sortait, indemne. Qu'ils attendent un peu que la pleine-lune arrive! Les seuls qui en sortiraient seraient les plus chanceux, ceux qui savaient courir le plus vite sous-peine d'être mangé tout cru! Dommage que Tom ne soit pas là pour l'amadouer, pire encore, pour la calmer! Non, si tous étaient au courant de la présence de Tom Kaulitz dans ces murs, Larose elle n'en savait pas un mot. Simplement parce qu'elle ne parlait pas avec les autres, parce qu'elle n'écoutait plus ce qu'on lui racontait, mensonge ou vérité. Si solitaire, à ce traîner en classe de force, à vagabonder la nuit, à coucher d'un bord et de l'autre, son coeur chaviré, sa conscience de plus en plus poussée vers l'hystérie.

Tu...Tu vas bien?

Pourquoi lui adressait-il la parole? Pourquoi à elle? Pourquoi était-il venu ici se soir? Ne méritait-elle pas un peu de repos, en amour comme en sentiments? Son soupir l'irrita et, fronçant les sourcils, mal à l'aise en sa présence, ce qui ne faisait que la contrarier d'avantage, la lycanne émit un simple grondement sourd, sans se retourner vers lui. Flanchant les genoux, elle s'assit sur le toit rugueux de la tour, dos à Bill et, après de longues minutes d'inconfort dans le silence pesant qui les entouraient, elle gromella, rammenant ces jambes contre elle, appuyant son menton sur son genoux:

¨Cela fait des mois que nous ne nous parlons plus. Tu n'as pas besoin d'engager la conversation. Tu n'es même pas obligé de faire comme si j'existais. On est du passé, je n'aime pas revenir en arrière et ressasser les souvenirs.¨

Maugréa-elle, arrogante comme toujours, incapable de trouver les mots justes. Sa simple présence l'incomodait, elle avait envie de fuire et pourtant, elle était arrivée en premier. Si quelqun devait partir, c'était lui et Merlin seul pouvait savoir comme les Kaulitz étaient têtus, à conserver leurs places et leurs possessions. Non d'un dragon ces Kaulitz, mieux valait les exterminer jusqu'au dernier!
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MessageSujet: Re: Il était une fois...[Bill] [RATING -16]   Il était une fois...[Bill] [RATING -16] Icon_minitimeMar 25 Mai - 16:10

    Faut pas m'en vouloir, je sais à peine être humaine, tu ne peux pas me demander non plus d'être mère...

    Bill serra les dents et tentait de contenir son frère. Si la phrase qu’il avait entendu ne le touchait pas vraiment, dans l’esprit de Tom, cette phrase semblait étrange. Bill savait que Tom avait besoin d’en savoir plus. Mais lui-même n’avait pas envie de s’aventurer sur ce terrain dangereux. Il savait comment était la louve, pour avoir été son petit ami durant quatre ans. Il savait que celle-ci pouvait s’énerver facilement. Tom lui n’aurait pas hésité une seule seconde, fonçant tête baissée sans se soucier des sentiments qu’il pouvait y avoir derrière. Mais Bill était plus sensible à ça que son jumeau et il sentait déjà que la louve n’était pas spécialement calme. Il valait mieux ne pas aller sur ce terrain. Il le savait. Mais Tom l’y poussait dans son esprit.

    Il était venu s’assoir près d’elle, cependant, il voyait parfaitement qu’elle tâchait de l’éviter comme la peste. Pourquoi ? Il n’en savait trop rien. Peur du passé peut-être. Qui n’en avait pas peur ? Il serra doucement les dents, perplexe. Elle finit par s’assoir dos à lui, marquant sa potion plus encore. Bill se mordit la lèvre inférieure, il avait tourné sa tête vers elle, tâchant de capter ce regard qui le fuyait, en vain, il finit par regarder à nouveau devant lui, la nuit, le vide. Il n’eut droit qu’à un grognement sourd face à sa question inutile. Lui-même aurait voulu grogner contre sa propre question tellement elle ne servait à rien. Mais au fond, grogner ne servirait à rien non plus. Après un instant de silence, il eut enfin une réponse. Certes ce n’était ni la réponse qu’il attendait, ni une réponse amicale. Elle lui coupait l’herbe sous le pied, t de manière relativement sèche de surcroît.

    « Il n’y a que toi qui parle de passé, Sarah. Je te parlais de présent, ça fait quelques temps qu’on ne s’est pas vraiment parlé, en fait depuis que… »

    Tom est parti ? Oui c’était ça. Mais il tâcha de ne pas terminer sa phrase. La louve comprendrait bien. Et si Bill l’aurait dit tout haut, les mots auraient été crus, et ce n’était pas dans son tempérament de dire des choses qui blessent envers les personnes en qui il tenait. Il pouvait se montrer exécrable envers les sangs de bourbe, et autre dérivés moldus, mais envers ceux qu’il aimait, c’était différent, il faisait preuve d’un peu plus de tact.

    « Le fait est que tu existes et je ne peux pas faire comme si ce n’était pas le cas… Tu n’es peut-être plus ma petite amie, mais que tu le veuilles ou non, tu continues à être quelqu’un qui m’est chère… »

    Bill se mordit la lèvre inférieure avant de se taire un instant. Si Bill avait laissé Sarah partir dans les bras de Tom, il avait cependant veillé à la garder comme amie. Bill n’avait connu personne d’autres vraiment après elle, juste quelques filles… De passage. Rien de vraiment concret. Il avait toujours voulu garder un œil sur elle quoiqu’il arrive. Mais ce lien s’était brisé lorsque Tom était brutalement parti. Si Tom et Sarah ne s’étaient pas revus, Bill aurait très certainement fait demi-tour ce soir, mais ce n’était pas le cas, et Bill avait espoir que ces retrouvailles avaient fini par apaiser la peine de Sarah… Ou pas.

    « Il parait que Tom est à Poudlard… As-tu essayé de le voir ? »

    Il savait parfaitement que Sarah et Tom ne s’étaient pas revus au château… Mais avait-elle seulement essayé de le trouver ? Etait-elle seulement au courant ? Si elle était distante avec qui, que dire de ces rapports avec les autres ? Ce devait être bien pire encore.
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MessageSujet: Re: Il était une fois...[Bill] [RATING -16]   Il était une fois...[Bill] [RATING -16] Icon_minitimeJeu 27 Mai - 6:08

Un parfum...Si envoûtant...Différent de celui de Tom et pourtant seul Merlin savait à quel point Sarah avait pu le humer en quatres ans, dans ces bras, collée contre son torse, ses lèvres contre les siennes, interminablement. Assise, dos à lui, évidemment, la louve ne désirait même pas poser son regard sur lui. Peur de revoir le passé, de culpabilisé ou alors...Peur de voir Tom à travers ces yeux, dans ses traits et cette fichue habitude de se mordre la lèvre? Tom, Tom, il était partit, sans un mot, sans un baiser et après une brève reprise de temps passionnée, il était repartit, sans elle, la louve trop loyale au Maître pour partir et tenter de s'arracher au contrôle du Lord sur elle. C'était la meilleure solution. Pour Tom tout comme pour elle! Même le frère de Tom était un mangemort! Bill...Avec ces longs cheveux sombres, ces beaux yeux et son style...Excentrique, voir d'androgyne. Combien de fois ne s'était-elle pas glissée dans les mêmes draps que lui, pour savourer son amour inconditionnel et la chaleur de leurs peaux collées? Trop de fois, Sarah ne pouvait même pas en faire le décompte. Pourtant, malgré tout cet amour commun, malgré toutes leurs promesses et leurs larmes, elle était partie pour aller dans les bras de Tom, l'abandonnant, égoïste, sans jamais regarder en arrière. Quel genre de monstre était-elle?! Bill qui avait été si gentil, Bill qui aurait donné sa vie pour elle...Qui avait tout fait pour la protéger des autres et d'elle-même. Se devait-elle de lui parler? N'étais-ce pas sordide que de tenter de refaire les liens avec son ancien petit ami, qu'elle avait délaissé lâchement pour son frère jumeau?! Si...Enfin, à ces yeux si.

¨Le passé est bien plus beau. Le présent est horrible.¨

Murmura-t-elle, sans une once de tristesse dans la voix, simplement nostalgique de tous ces souvenirs qui souillaient sa mémoire, sans pitié, la rammenant sans fin vers ces dernières années, ces éphèmères instants de bonheurs qu'elle avait eu. Tout cela avait été trop beau pour durer, évidemment. Le destin de Sarah était déjà construit pour elle : Naître, tuer, torturer, servire le Maître, mourir. Sombre et réaliste à la fois. Jour après jour, la louve vivait avec cet éternel poids sur les épaules. Ce poids de douleurs et de rancune, ce poids de haine consumatrice! Elle en avait marre de tous ces sentiments néfastes qui la détruisaient de l'intérieur et, mis-à-part les mauvais côtés, ils étaient ces simples chances de survivre, de continuer à avancer, sans regarder en arrière trop souvent.

Parler? Eux? Depuis que...Tom était partit sans doute? De tout coeur elle aurait désiré rester neutre au mot Tom et au mot parti dans la même phrase mais ce ne fut point le cas. En moins de deux, la louve se précipita
à genoux vers le rebord de la Tour et sans un regard vers Bill, elle pencha son visage vers l'avant, ouvrit la bouche et régurgita le peu de nourriture qu'elle avait déjà avalée. Suite à quelques hauts le coeur, elle finit par souffler à grands coups, les larmes aux yeux mais aucun mot ne sortit de sa bouche. La respiration sifflante, le coin des yeux embué de larmes, Sarah eut un vertige et revint tranquillement vers le milieu du toit, s'essuyant du rebord de la main, écoeurée, la bouche. Pourquoi se serrement dans le coeur et dans le ventre? Tom était partit, Sarah avait terminé par l'accepter non?! Oui et, aujourd'hui, en cette belle nuit, Bill lui annonçait ce qui aurait dû être à ses yeux la plus belle des nouvelles : Tom était dans le château. Ah vraiment?! ALORS QUE FAISAIT-IL ICI?! CHERCHAIT-IL LA MORT, ÉTERNELLEMENT SUICIDAIRE ET IMBÉCILE?! Sans aucun doute. Bien qu'elle n'en avait aucune idée, la louve, qui avait reprit place, son visage un tant soit peu tourné vers Bill, blêmit. Un autre haut le coeur? Non, simplement une nouvelle rage qui éclatait dans son coeur. Ces poings serrés tremblaient mais elle n'en fit rien. Suffit de frapper Bill, elle ne l'avait pas approché depuis des lustres, pas la peine de le toucher en plus! Ouvrant et fermant ces doigts, un flux de ressentiment lui montant à la tête, elle passa longuement ces ongles acérés sur les pierres du toit, créant un râclement irrégulier et irritant pour les oreilles.


Son regard sembla s'illuminer d'un seul trait dans la nuit opaque. Inspirant et expirant a grande bouffée, Larose se composa une mine quasi similaire a de l'indiférence et, dans un grondement presque inaudible, elle grogna a l'adresse de Bill:

Je m'en fou de Tom. Ici ou ailleurs, je ne compte pas le revoir de sitôt.

Non...Non pas avant qu'elle n'ait eu le temps de se faire avorter. Tom ne devait pas savoir! Accepter ce bébé, en parler ouvertement, c'était foutre sa vie et celle de son amour en l'air, c'était le condamner dans la torture de crainde sans cesse pour la vie de sa femme enceinte, pour la vie de ce poupon qui ne verrait jamais le jour. Non, elle devrait chasser les larmes de son coeur, relever les armes et se montrer implacable afin de ne pas le revoir, de ne pas chercher a le retrouver dans ce château. Le temps n'était rien comparé a cette douleur qui existerait entre eux, sans compter le mal aise qu'apporterait cet enfant!

Et enfin, déchirée, tel une enfant qui courrait rejoindre les jupons de sa mère pour s'y cacher, timide de la vie et des autres, elle se retourna brusquement et, dans un élan de tristesse, elle se jeta dans les bras de Bill, en larmes, paniquée. Étais-ce trop demander au ciel de lui accorder un peu de répit?! Nécessitait-elle tous ces problèmes ? Non...Même le pire des ennemis ne méritait pas cela...
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MessageSujet: Re: Il était une fois...[Bill] [RATING -16]   Il était une fois...[Bill] [RATING -16] Icon_minitimeSam 29 Mai - 15:30

    Le passé était bien plus beau ? Oui, c’était vrai. Le passé était bien plus beau, bien plus calme et tellement moins déchirant. Il ne demandait pas à retourner jusqu’à sa petite enfance, juste deux ou trois ans plus tôt, période où il avait retrouvé son jumeau et où Sarah n’était pas encore allé se réfugier dans les bras de Tom, période encore, où il n’y avait pas cette distance entre Rogue et lui, où le Seigneur des Ténèbres n’avait pas encore renversé le gouvernement et où Bill ne portait pas cette Marque, Marque des Ténèbres. Et lui qui avait pourtant dit à Sarah, des années plus tôt, qu’à choisir entre le camp de Voldemort ou celui de Dumbledore, ce serait celui de Dumbledore qu’il suivrait. Qu’en était-il à présent de cette si bonne résolution qu’il avait entrepris de choisir ? Rien. Anéantie, comme si elle ne pouvait plus jamais être. Il portait cette Marque, il avait choisi la faiblesse, il avait choisi de se plier devant un Maître, comme un lâche plutôt que de suivre Tom et d’être un fugitif et résistant. S’il avait fait ce choix aussi, c’était pour sa famille… S’il avait décidé de fuir, que serait devenu Kya, que serait devenu Kate, qui aurait pris soin de Philippe ? Et Sarah ? Qui aurait été là ce soir pour réceptionner Sarah dans ses bras ? Car c’était vraiment le cas. Elle venait tout bonnement de se jeter dans ses bras. Bill resta un instant figé, ne sachant que faire exactement, puis il finit par poser ses mains dans le dos de Larose un peu comme s’il cherchait à la consoler.

    « Tu ne penses pas ce que tu dis… »

    Fit-il d’une voix assez sombre. Elle venait de lui dire qu’elle n’allait pas revoir Tom, qu’il ne comptait pas pour elle. Mais il savait combien c’était faux. Il y a des choses qu’on peut nier autant qu’on veut, il n’empêcha pas qu’elles existent et qu’elles sont là, peut-être malgré nous, mais elles sont là. Et il y avait entre Tom et Sarah quelque chose que l’un et l’autre pourront toujours nier, cela existera encore. Il la serra dans ses bras, il avait l’impression de revenir quelques années plus tôt, lorsqu’il était encore son petit ami, et qu’il était là pour la prendre dans ses bras pour la réconforter. Il savait maintenant que ça ne suffisait pas pour calmer la louve. Il fallait à Sarah des choses plus dures. Bill n’avait réussi qu’à calmer l’humaine, Tom lui parvenait à calmer la louve, et ça, ça faisait toute la différence. Car une fois la louve calmée, l’humaine se montrait plus docile. Et ça, Bill n’avait jamais réussi à le faire, peut-être par lâcheté encore une fois. Par faiblesse aussi. Il n’était pas Tom.

    Il caressait doucement son dos, pour tâcher de la calmer. Elle s’était retournée si brusquement qu’il en avait presque sursauté, se demandant ce qu’il avait dit de mal, se disant qu’elle allait l’égorger. Mais ce n’était pas le cas. Elle cherchait du réconfort, un peu de répit mais que pouvait-il faire ? Que pouvait-il lui dire ? Il passa ses doigts dans ses longs cheveux d’ébène et la serra contre lui, allant loger son nez dans son cou, puis d’un terrible pincement au cœur de la voir dans cet état. Le pire de tout était surement de sentir ses larmes. Sarah en larmes, elle qui était si dure, si solide… Comment pouvait-elle être abattue de la sorte ? Etait-ce Tom alors qu’elle disait ne rien avoir à faire de lui ? Etait-ce autre chose qu’il ignorait ?

    « Calme-toi Sarah… La vie n’est facile pour personne ces derniers temps. Je comprends que tu aies… L’impression qu’il n’existe aucune solution pour toi, que tout s’acharne sur toi… Que ça te détruise. Sois patiente, cela viendra, je te le promets. »

    Des promesses. Combien Bill en avait-il faites ? Combien en avait-il tenue ? Peu. Les autres étaient en attente. Certes, elles se réaliseraient un jour, il le savait, il n’aimait pas faire des promesses dans le vent… Mais cette solution viendrait à un moment ou à un autre. Et ça arrive souvent lorsque l’on s’y attend le moins… Bien trop souvent.

    « Dans ton cœur, je sais que tu attendais autre chose de la part de Tom. Il te donnera ce que tu attends. Donne-lui juste… Du temps. »

    Il se mordit la lèvre inférieure. Du temps, il en faudrait surement beaucoup, et il ne savait pas si la louve serait capable d’en accorder autant. C’était une situation difficile et Bill le sentait bien, il avait cette sensibilité que Tom n’avait pas, ou peu.
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MessageSujet: Re: Il était une fois...[Bill] [RATING -16]   Il était une fois...[Bill] [RATING -16] Icon_minitimeSam 29 Mai - 18:51

Son visage cachée dans son chandail, les cheveux ébourriffés en pagaille, la louve pleurait doucement, tranquillement, cachant son visage au reste du monde. Ces larmes salées prenaient la route de sa joue pour finalement mourir sur le chandail de son ex petit ami. N'étais-ce pas ridicule, que de pleurer dans les bras de Bill, elle qui était si dure, si forte, si insenssible? Oui et pourtant, les larmes ne s'arrêtaient pas. C'était une source inépuisable, qui ne s'arrêterait qu'aux échos de son coeur meurtris. La main délicate de Tom, si douce comparée aux caresses rudes de Tom, vint se glisser dans son dos, pour la calmer, pour la réconforter. Ces petits gestes, ces soupirs, son nez dans son cou, tout ça, c'était du passé et aujourd'hui, elle ressentait toujours les mêmes frissons de plaisirs qui parcouraient sa peau, de haut en bas. Les yeux mi-clos, aveugle du visage de Bill, son regard entièrement plongé dans le chandail de ce dernier, Sarah respirait doucement, son esprit parcourant le grand marathon dans sa tête. Et si... Si Sarah n'avait jamais quittée Tom? Serrait-elle plus heureuse aujourd'hui? Si, jadis, la louve n'avait pas quitté le réconfort basique de ces bras, si elle n'avait pas donnée son coeur à Tom, pour se le faire démolir des années plus tard, souffrirait-elle comme en ce moment? Serrait-elle enceinte d'un professeur...Ou de Tom? C'était cette question la pire. Et si... Et si la nuit n'était pas apparut dans son coeur? Et si Tom n'était pas arrivé, si Sarah n'avait jamais délaissé Bill, si elle n'était jamais tombée enceinte? Et si elle n'avait jamais quittée la meute de son père? Nouveau haut le coeur mais elle inspira longuement, expirant dans une sorte de longue plainte, tel un animal blessé, sur le point de poser un dernier regard sur la vie et sur les choses qui l'entourait.

¨Je ne peux pas le revoir. Pas maintenant.¨

Murmura la louve, bien que ces propres mots la détruisent elle-même. Se redressamt péniblement, elle soupira de nouveau, ces cheveux en bataille et, sans avertissement, elle tendit tranquillement sa main vers le bras droit de Bill. Attrapant le bord de sa manche, elle le releva alors tranquillement, sans presse. Elle était là, la marque, sombre, menaçante, si évocatrice aux yeux de tous. Bill avait l'air mal à l'aise mais Sarah ne disait rien, absorbée par cette tête de mort et ce serpent en guise de langue. Le regard de la louve se dilata mais elle ne fit rien. Lui avait eut droit à cette marque de fidelité envers le Seigneur des Ténèbres. Elle n'avait rien eut, pas même un remerciement, parce que les hybrides, le Lord les méprisaient. Enfin, c'était ce qu'on disait, Sarah elle ne voyait pas de meilleur traitements du Maître envers les humains qu'envers les hybrides tel qu'elle. Depuis quand Bill était-il devenu mangemort? Ne l'avait-il pas averti qu'entre Dumbledore et Voldemort, il choisirait le camp de Dumbledore? C'était lui qui l'avait empêche de faire une partie de mal, lui qui avait récupéré les deux bébés de Tonks des années auparavant. C'était lui qui, malgré son attitude sombre, apportait le bien autour de lui. De son index délicat, la louve vint caresser les contours de la marque, sachant très bien qu'un appui formel dessus rammenerait tous les mangemorts et avertirait le Maître. Étrange non que lui, que Sarah se mettait de plus en plus à douter qu'il soit traître, ait la Marque mais pas elle. Elle qui idôlait le Lord depuis son enfance, qui le servait depuis sa première année ici à Poudlard comme espionne. Sarah qui avait tué ces ennemis, combattus farouchement les gens qui voulaient le voir tomber à sa perte. Bill n'avait pas fait le un cinquième de ce que Sarah avait fait pour le Seigneur. Étais-ce donc vrai que Sarah se faisait manipuler? Tom disait-il vrai? Non? Non. Elle ne pouvait se permettre de douter de son Maître, elle qui était si violente, si elle pouvait continuer à le rester, c'était grâce au Seigneur des Ténèbres. Changer c'était impossible pour elle. Si un jour Il venait réellement à mourrir, Sarah creverait sans doute à sa suite. Vivre dans un monde dominé par le bien, par les journées ensoleillés, enjouées, c'était un monde inconnu à ces yeux. Elle était née dans l'obscurité de ce monde, elle devrait y mourir de plein gré par la suite aussi.

¨Tu possèdes la Marque. Pourtant, tu serais prête à défendre le camp de Dumbledore, tu l'as déjà fait même. Serais-tu un traître ou un simple homme qui s'est laissé entraîné de force dans la cours des grands?¨

Sa voix n'était plus qu'un murmure platonique. La mine stoïque, ce qui n'était jamais bien bon chez la louve, elle se redressa sur ces genoux et, comme guidée par des désirs enfouis, par les souvenirs, elle se mit à avancer à quatre patte, repoussant dans une force animale Bill au sol, montant à califourchon sur ce dernier. Le visage penché vers le sien, à quelques centimètres tout au plus du sien, la lycanne sentait son souffle brûlant caresser les traits impassible de Bill. Son regard brillait d'une étincelle jaune. Ces cheveux encadrant son visage bazané, plongeant son visage dans une certaine ombre, atténuant les cernes énormes et violettes sous ces yeux, Sarah rapprocha encore de quelques minces centimètres son visage de celui de Bill. Désormais, il ne suffisait que d'une approche pour que leurs lèvres se touchent. Étais-ce le départ de Tom qui la rendait si téméraire? Si...En manque de passion? Peut importe, elle ne comptait pas revoir Tom de sitôt et elle-même ne savait pas ce qu'il tracassait, entouré de centaines de filles voir plus dans ce château. Il était si macho, si charmé par les filles, tel un prédateur incapable de laisser filer une seule de ces proies, même si il en croquait déjà une. Penchant son visage vers le visage de Bill, elle put humer son parfum déjà gravé dans sa mémoire et un nouveau frissons parcourut tout son corps, laissant ces sens en total exctase.

¨Je ne suis plus rattachée à Tom désormais, pour quelques mois du moins. Ne veux-tu pas rattraper le temps perdu ? ¨

Qu'elle chienne elle pouvait être parfois. Pourtant, en cet instant, seuls ces désirs animaient ces mouvements. Son esprit était en braise, sa peau en fusion. Bill serrait-il prêt à renouer pour une nuit avec le passé ou alors une autre fille avait-elle déjà reconquérit son coeur si sensible?
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MessageSujet: Re: Il était une fois...[Bill] [RATING -16]   Il était une fois...[Bill] [RATING -16] Icon_minitimeDim 30 Mai - 21:58

    Il la gardait dans ses bras, il sentait que c’était ce qu’il devait faire. Tom, dans son esprit, lui hurlait d’être plus rude avec elle, de ne pas faire preuve d’autant de sensibilité, que parfois, il fallait secouer les gens plutôt que de les aider à s’apitoyer sur leur sort. Bill finit par fermer progressivement son esprit à Tom pour qu’il ne perçoive plus rien de ce qu’il se passait sur le toit de la tour ord. Il était Bill. Il n’était pas Tom. Il n’y avait que lui-même qu’il devait écouter en cet instant, et nul autre. Il avait donc fermé son esprit, lui promettant de lui raconter plus tard ce qu’il aurait manqué. Et puis, il serrait Sarah dans ses bras, quasi-silencieux. Il essayer de trouver les mots pour l’apaiser, car lui, Bill, il n’avait que ça. Il ne pouvait rien faire pour réunir la louve et le chasseur. Il ne pouvait rien faire d’autre que parler, lui parler d’autre chose que de malheur. Il lui parlait d’espoir, il lui parlait d’avenir. Est-ce que cela suffirait ? Il n’en savait rien, Larose était si instable parfois.

    Elle lui disait qu’elle ne pouvait pas le revoir, tout du moins pas maintenant. Qu’est ce que cela voulait dire ? Elle ne se sentait peut-être pas prête, ou il y avait peut-être autre chose qu’il ignorait encore. Il lui demanda alors d’une voix embrumée et lointaine, comme perdue :

    « Pourquoi ? Pourquoi pas maintenant… ? »

    C’était une question assez pointue, mais il avait presque besoin de savoir. Elle avait déjà revu Tom, Bill le savait, alors pourquoi ne serait-elle pas disposée à le revoir une nouvelle fois ? N’était-ce pas ce qu’elle voulait ? N’aimait-elle donc pas Tom ? Ne voulait-elle pas être avec lui ? Le revoir ? Il y avait tant de questions dans l’esprit de Bill qu’il ne savait plus où donner de la tête. Il ne savait même plus quoi penser de ce que lui disait Sarah. Etait-ce un bien ? Etait-ce un mal ? Ou était seulement la limite ? Néanmoins, cette réponse que lui avait donnée Sarah avait eu le don de le perturber.

    Elle se redressa doucement et Bill relâcha lentement son étreinte. Il voyait enfin le visage de Sarah. Elle n’avait pas changé, elle était toujours une femme des plus magnifiques avec ce quelque chose de sauvage même présent sur son visage, l’expression qu’il y avait. Cette mine aurait pu rendre n’importe quel homme fou. Elle l’avait rendu fou, autrefois, lorsqu’ils étaient ensembles. Et maintenant… Et bien maintenant les choses avaient changées, il avait tâché de tirer un trait bien droit et net, la gardant comme amie fidèle qu’il n’abandonnerait pour rien au monde. Elle avait une beauté farouche qui ne la quitterait jamais, il le savait. Il sentit la main de Sarah sur son bras droit, relevant sa manche. Il aurait voulu retirer sa main, il ne savait trop pourquoi, par honte, par peine ou par colère. Mais il n’en fit rien, il se montra étonnamment docile, la laissant dévoiler la Marque des Ténèbres à la lumière de la lune de cette nuit. Ce n’était pas la pleine lune forte heureusement, mais le croissant ne tarderait pas à être plein… Bientôt. Bill était tout de même légèrement frustré de sentir ses doigts sur cette Marque qu’il détestait tant. Ou presque. Bill n’était pas un ange, mais il ressentait une sorte de honte de porter cela, comme s’il s’agissait de quelque chose d’ignoble et répugnant qui faisait de lui une sorte de monstre.

    Bill laissait perdre son esprit dans la peine, regardant ailleurs tendit que Sarah semblait absorbée par cette Marque. Il se demandait ce qu’elle pensait. Il y avait des fois où ça lui aurait bien plu d’être legillimens, pouvoir ressentir les pensées des autres, savoir qui lui ment et qui lui dit la vérité. Ca l’aiderait parfois à y voir plus clair. Mais c’était un don qui était difficile à maîtriser, peut-être l’apprendrait-il un jour mais pour le moment, il avait d’autres chats à fouetter. Et puis, il ne tarda pas à connaître le fond de la pensée de Sarah. C’était donc cela. Bill avait toujours cherché à être dans le camp du bien, il avait l’impression que Rogue l’avait toujours poussé vers cet horizon là. Néanmoins, il portait la Marque à présent, il avait sombré dans l’autre camp, le camp ennemi.

    « On n’a pas toujours autant de choix qu’on aurait voulu en avoir. »

    Bill était de sang pur, c’était pour cela qu’il portait la Marque des Ténèbres. Son père avait été mangemort jusqu’à sa mort un peu plus de deux ans plus tôt. C’était donc dans l’optique de suivre les traces de son père que le Seigneur des Ténèbres était venu au Manoir Kaulitz pour le faire entrer dans son Cercle. Il avait eu le choix, mais l’un des deux étaient grandement plus désavantageux que l’autre, et Bill accordait trop d’importance au mot « famille » pour pouvoir prendre le risque de perdre la sienne.

    Mais Bill n’eut pas e temps de songer d’avantage à cette question que Sarah avançait à quatre pattes vers lui, le forçant à se mettre au sol, et Bill eut bien vite l’ardoise du toit de la Tour Nord contre son dos. Il avait ouvert la bouche pour protester, mais aucun son ne voulu sortir. Elle lui monta dessus à califourchon et Bill ravala sa salive priant pour que ça s’arrête. Bon sang, perdait-elle la tête. Enfin, il sentait le souffle de la louve sur le sien, son visage était si proche, il ne fallait que si peu pour qu’ils ne s’embrassent, et Bill qui ne trouvait ni la force ne le courage, encore, de la repousser ou de dire quoique ce soit. Son visage était impassible, il était tendu. Mentalement, il se dit qu’il avait fort heureusement fermé son esprit à Tom un peu plus tôt. Le chasseur aurait été fou de rage et aurait débarqué ici dans les cinq minutes qui suivent. Sans nul doute, Bill oublierait de mentionner cet épisode à Tom. Il commençait à rassembler ses esprits pour la repousser mais elle ravagea tous ses beaux efforts en quelques mots seulement.

    Elle disait ne plus être rattachée à Tom pour le moment. Bill ne tarda pas à comprendre le sens profond de ses paroles. Sarah était une femme libre jusqu’à ce qu’il soit possible pour Sarah et Tom d’être à nouveau ensemble sans souffrir. Etait-ce bien ça ? Mais ce qui perturba d’avantage Bill fut la proposition qu’elle lui fit. Il avait l’impression qu’on lui retournait les tripes. Tout ce passé lui revenait à l’esprit et le ravageait. Il se souvenait de ces quatre ans passés avec elle, cette femme sulfureuse au caractère si farouche. Rattraper le temps perdu, c’était ce qu’elle lui proposait. Il serra les dents. Il ne savait plus où il en était, il avait l’impression qu’un tsunami était passé dans sa tête et avait tout démoli, tout était en pagaille et ce n’était pas en quelques secondes qu’il parviendrait à classer tout cela.

    Son regard sombre et flou se perdit dans les yeux flamboyant de Sarah. L’une de ses mains alla se loger dans la nuque de la louve et exerça une légère pression pour que ses lèvres se joignent aux siennes. Il les attrapa doucement, il l’embrassait tendrement. Il brûlait en lui d’envie de la dévorer mais quelque chose sembla lui étreindre le cœur si fort que sa main glissa et se mit à la repousser pour décoller ses lèvres des siennes. Bill en avait le cœur qui battait si fort, sa respiration était saccadée :

    « Sa... Sarah… Je… Je ne peux pas faire ça… Je ne peux pas renouer avec le passé… Je ne peux pas trahir mon frère… Je… Je suis désolé… »

    Il avait l’air fin à bégailler de la sorte. Elle lui faisait toujours de l’effet, et d’ailleurs, l’usage du verbe pouvoir à la place de vouloir trahissait ce désir, car au fond, il ne lui avait pas dit « Je ne veux pas faire ça » mais une toute autre chose.
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MessageSujet: Re: Il était une fois...[Bill] [RATING -16]   Il était une fois...[Bill] [RATING -16] Icon_minitimeMar 1 Juin - 4:22

Pauvre Bill. Toujours à se poser la question entre le mal et le bien, à se torturer l'esprit pour de si petits détails. Il était tel un enfant : on lui délimitait sa limite et pour s'amuser, une fois de temps en temps, il venait poser une orteille dessus. Étais-ce ainsi pour chaque humain, pour chaque esprit... "sensé" ? Les gens se battaient pour le bien ou pour le mal, défendant leurs valeurs ou alors simplement suivant leurs confrère. Ils ne conaissaient pas la folie. Du moins, pas au sens propre, pas comme Sarah la conaissait, la mélangeant parfois avec une touche d'hystérie. On donnait des règle dans chaque clan, on obéissait, on mourrait. Qui conaissait réellement le sens du mot liberté ? Bill ? Merlin que non ! Le Maître ? Non plus, toujours enfermé dans ses idéologies, incapable de sortir accomplir ces propres crimes. Sarah ? Un tant soit peu, car tout comme le Maître, elle restait indéniablement prise dans sa haine de tous, dans sa rancune et dans sa sauvageté. Elle n'était pas à proporement dit libre mais Merlin seul sait combien elle défiait les règles, traversant sans arrêt ces limites.

La voix de Bill lui parvint alors, lointaine, embrumée. Pourquoi? Parce que. Bill ne pouvait rien comprendre, certes, pourtant, il devrait assumer son choix. Oui car, si Bill était sentimental, doux, Tom lui était le contraire. Il ne se basait plus sur les sentiments, il fonçait, tête baissé, ravageant tout sur son chemin, un peu comme Sarah quoi. Le pire restait toutefois les gènes de l'enfant. Il était de Sarah, sans aucun doute possible mais alors, qui était le père? Souray, avec qui elle avait couchée pour un simple plaisir d'une nuit, par simple envie ou alors Tom, qu'elle aimait d'un amour profond quoique incompréhensible. Si c'était Tom le père, sa haine serait moins grand et pourtant, il ne serait sans doute pas tout heureux. Si c'était son ancien professeur d'astronimie, il entrerait dans une rage noire. Ça, elle ne le désirait pour rien au monde. Elle ne devait rien à personne, elle était une créature aussi libre que possible.


¨Parce que le temps n'est pas venu.¨

Sourit-elle en guise de réponse, un sourire mystique étirant ces lèvres, ces yeux s'embraisant sans attendre. À califourchon sur Bill, ces lèvres à moins de quelques centimètres des siennes, elle savait qu'elle était toujours désirée de son coeur et pourtant, grande prêteresse de la géhenne, elle venait raviver son passé. Lui aussi car, infiniment incertain, il posa une main dans son cou et força une pression, afin que leurs lèvres s'unissent finalement, pour qu'un délicat baiser se donne. Un baiser. Une flamme. Une nouvelle passion que Bill repoussa tant bien que mal, en même temps que son corps, d'une même si fragile et instable. Il ne pouvait pas? Non non, pas qu'il ne voulait pas, il ne pouvait pas. Sarah prit rapidement le sens de ces mots à la lettre et, reculant à peine son visage du sien, elle plongea de nouveau son regard dans le sien, écoutant ces bégaiements quasi incompréhensible.

¨Arrêtes de penser. Ne me veux-tu pas pour toi? Bill...Tu peux. Tu m'entends ? Tu peux. Je n'ai pas de limites et Tom et moi ne sommes pas ensembles.¨

Pas tant qu'ils ne seraient pas éternellement ensemble, pas tant que Tom ne renoncerait pas à ces idéologies pour la retrouver car jamais elle ne pourrait elle-même renier son Maître...Lorsqu'elle lui avait proposé cetet option, il n'avait pas voulut écouter, tout comme Sarah se bouchait prestement les oreilles lorsqu'il venait à tenter de la rassembler aux ¨forces du bien¨. Clignant des paupières, doucement, la louve eut un rictus lorsqu'elle repensa aux bégaiements de Bill. Ainsi donc, il avait peur de la réaction de Tom ? Ce dernier n'était pas là et Sarah venait tout juste de lui faire clairement comprendre que Tom et elle ne serraient pas ensemble avec longtemps. Il ne pouvait pas, pas il ne voulait pas. Passant sa langue sur ces lèvres, la louve attrapa avec le plus de douceur qu'elle put le poignet de Bill et, tranquillement, quoique mettant de la force animale dans son geste, elle retira fermement sa main. Son autre main vint se glisser sous le chandail de Bill, afin de laisser ces ongles râcler sa peau remplie de frissons, et elle remonta avant de redescendre. Puis, furtivement, laissant planer le désir, la lycanne vint poser ces lèvres dans le cou de Bill, infiniment longtemps, avant de remonter, baisers après baisers, suivit d'un souffle chaud, vers son oreille, qu'elle mordilla avec affection, chose qu'il adorait jadis. Sa longue chevelure d'ébène chatouillait doucement la peau de son ex petit ami, qui, cette nuit, elle reconquérissait avec aisance pour une seule nuit. Le passé était plus magique, plus féerique, ne l'avait-elle pas dit elle-même ? Oui, milles fois oui, cette nuit, elle replongerait dans ces passions d'il y a quelques années.

¨Reprends moi pour une seule nuit encore...¨

La louve pouvait affirmer que naguère elle n'avait aucun sentiments, aujourd'hui, c'était un but précis qu'elle voulait remplir. Cette soif de passion qu'elle avait, ce goût de l'amour et des complaisances qui suivaient. Non, elle ne voulait renier tout cela pour des mois encore, le temps de retrouver Tom. Sarah était tombée amoureuse de l'amour physique et des bonheurs qu'ils procuraient, pourquoi ne pas se faire plaisir une fois de plus, sur une tour qu'elle avait trop longtemps visitée, avec un être à qui elle avait promis dans les années passées un amour inconditionnel. Bientôt, elle sentie de nouveau les baisers du Kaulitz dans son cou ce qui ne fit, qu'une fois de plus, rallumer sa passion, la rendant un peu plus...Brusque, voir violente, sans pourtant blesser Bill, qui ne prenait pas les coups comme Tom. Non parce que Tom et elle, s'en était un état constant de domination et un tantinet de sadomasochisme. C'était inquiétant et pourtant, c'était de l'amour dur...Ces lèvres reconquérant en moins de deux celles de Bill, la louve l'embrassa cette fois à pleine bouche, dans un élan impulsif, fougueux, son corps contre le sien, sa respiration de plus en plus saccadée. La repousserait-il une nouvelle fois ou viendrait-il trouver le bonheur avec elle jusqu'au septième ciel ? Si Tom l'apprenait...? Non. Tom n'en serait jamais rien, tout comme pour Souray. Après tout, la véritée était peut-être de mise dans un couple mais le mensonge n'était pas abdiquer de tous les couples !
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MessageSujet: Re: Il était une fois...[Bill] [RATING -16]   Il était une fois...[Bill] [RATING -16] Icon_minitimeSam 5 Juin - 14:22

    Le temps n’est pas venu disait-elle. Bill détournait sombrement le regard. Qu’attendait-elle exactement ? Quand est-ce que le temps serait venu ? Attendait-elle encore que Tom et elle soient réunis sans douleur, sans déchirement, rien qui puisse nuire à leur bonheur ? Bill n’avait pas d’autres réponses à donner à cette question qu’il se posait à lui-même. Peut-être y en avait-il une autre de solution qui expliquerait tout. Mais à la connaissance de Bill, il n’y avait rien d’autre. Il ne répondit donc pas d’avantage et plus presque scandalisé de la manière dont elle lui montrait qu’elle était véritablement libérée de Tom. Pouvait-on dire que son jumeau et la louve n’étaient plus un couple ? Si, peut-être en étaient-ils encore un, un couple libéré sûrement. L’un avait droit de faire ce qu’il veut de son côté. Mais, avec un pincement au cœur, Bill se dit que ce n’était sûrement pas de cette façon que Tom voyait ça. Car, de tout ce qu’il savait de son frère, il savait que Tom resterait fidèle à Larose. Avait-il tord ? Peut-être. Est-ce que Bill devait en parler à son jumeau ? Non. Surement pas, ce n’était pas à lui de faire ça, mais à Sarah. Seulement, Bill garderait au fond de lui, l’impression de ne pas avoir tout dit à son frère, lui avoir caché, non pas quelque chose de bénin, mais quelque chose d’important. Au fond, il trahissait son frère en se mettant dans le silence. Il le trahirait doublement en passant une nuit mouvementée avec Sarah.

    Il ne savait pas pourquoi il avait cédé. Il l’avait embrassée, il avait ressenti cette flamme comme autrefois, une flamme de passion et d’envie, l’envie d’elle, de l’avoir comme il l’avait eu avant. Posséder son âme… Mais aurait-il l’âme de Sarah ? Elle était si farouche, si instable ? Son âme ne lui avait peut-être jamais appartenue, elle lui avait toujours coulée entre les doigts. Aujourd’hui, dans quelles mains était l’âme de la louve ? La laissait-elle entre les mains de Tom, ou l’avait-elle jalousement reprise pour se sentir… Libre. Encore et toujours libre. Et Bill ? Voulait-il seulement de cette âme quand bien même elle décidait de la lui offrir ? Non. Il n’en voulait pas, il avait l’impression de la voler à Tom, et ça, c’était au dessus de ses forces. Il n’aimait plus Sarah, comme il savait que Sarah ne l’aimait plus. Ca faisait deux ans bientôt qu’il essayait de tirer un trait plus ou moins net là-dessus. La blessure n’était pas totalement refermée, la cicatrice lui faisait encore mal. Bill ne trouvait plus l’âme dans laquelle se projeter. Il avait beau le vouloir, essayer, il ne parvenait à avoir ni plus ni moins que des bribes d’espoir qui s’envolaient en fumée au petit matin. Et Sarah… La méchante Sarah qui lui remuait encore le couteau dans la plaie. Comme il avait mal de sentir ses lèvres contre les siennes, ses mains aussi sur son corps, comme il avait mal aussi d’entendre ces mots, ceux qu’elle prononçait comme si c’était un cadeau qu’elle lui offrait. Il pouvait ?

    Non, il ne le pouvait pas. Elle rouvrait des blessures en lui qu’il avait mis si longtemps à refermé. Tout son beau travail pendant deux ans, elle ne donnait qu’un bon coup de couteau là-dessus, coupant les fils, coupant la chair, découvrant une plaie béante, la même qu’il y a deux ans. Elle était là, elle n’avait pas changé. Et il avait si mal en lui. Elle retira le poignet qui tentait de la maintenir loin de lui. Il sentit l’une des mains de la louve sur son torse, remonter plus redescendre sensuellement. La respiration de Bill s’accélérait. Il avait des frissons tremblants. Pourquoi lui infligeait-elle cela ? Pourquoi ? Il sentait les lèvres de la louve dans son cou, Bill rouvrit ses yeux sombres et regarda le ciel noir. Que devait-il faire ? Que devait-il penser ? Son âme lui réclamait de la repousser et son corps voulait la garder. Il se sentait déchirer en deux, comme il le fut deux ans plus tôt. Il sentit ses dents mordiller son oreille, mais des larmes déjà coulaient de ses yeux. Ca lui faisait mal et pourtant, pour rien au monde il aurait voulu la repousser.

    Elle revint soudain l’embrasser à pleine bouche, baiser que Bill lui rendit fougueusement, mais il avait de plus en plus mal, ça devenait insupportable. Sa respiration était saccadée à la fois par la passion et par la douleur, mais bientôt, la douleur était plus forte et rendait la situation insoutenable. Il défit ses lèvres d’elle, ses mâchoires se serraient, ses mains tremblaient, sa peau frissonnait :

    « Sarah… Arrête… Je t’en supplie. »

    Il n’avait plus la force de la repousser, il n’en avait plus le courage. C’était la faiblesse qui l’en empêchait. Et pourtant, il y avait des larmes dans ses yeux, et ça lui faisait mal si mal. Sa main gifla soudain la louve, brusquement, et sans douceur, il la repoussa, s’écarta d’elle, frustré. Il se dégagea de son emprise, sans vraiment savoir d’où lui venait cette force. Il s’était relevé, debout sur le toit. Il s’écarta et bascula la capuche de sa cape noire sur sa tête, comme pour se cacher de son visage. Il passa rapidement une manche pour essuyer ses larmes. Pourquoi pleurait-il ? Parce que ça lui faisait mal à lui ou parce que ça faisait mal à Tom ?

    « Ce n’est pas correct ce que tu fais. »

    Fit-il entre ses dents, sur un ton qui prenait une sorte de colère qui tâchait de contrôler :

    « Au fond, Tom devait savoir à quoi s’attendre avec toi. Tu m’as brisé en partant avec quelqu’un autre. Tu le briseras bien lui aussi. Tu veux être libre, et les chaînes d’un couple t’empêchent de vivre. Et bien soit. Batifole donc ! Profite de ta fougue tant que tu en as ! Profites de tout ça, mais lorsque tu auras brisé tous ceux qui sont tes amis, tous ceux qui portent de l’estime pour toi, moi par exemple et bientôt Tom. Et tu seras seule Sarah… Parce que plus personne n’aura confiance en toi… Alors, qu’est-ce qui te serais le plus insupportable, dis moi ! Porter les chaînes d’un couple, ou celles de la solitude ? »

    Il tourna enfin son visage vers elle et lui adressa un regard terriblement noir :

    « J’ai mis deux ans, à refermer la plaie petit à petit, effort par effort. Au fond, tu ne dois pas être une amie pour moi pour le la rouvrir ainsi sans aucune pitié. Je comprends vraiment pourquoi tu as tant de mal à te défaire du Seigneur des Ténèbres, pourquoi tu le suis : tu es comme Lui ! Tu es complètement insensible ! »

    Il était fou de rage, en lui-même, même si ça ne se voyait pas d’extérieur, il bouillonnait tel un volcan.
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MessageSujet: Re: Il était une fois...[Bill] [RATING -16]   Il était une fois...[Bill] [RATING -16] Icon_minitimeSam 5 Juin - 20:11

Ces lèvres avaient beau s'unir aux siennes, son coeur se laisser gagner par la passion, Larose pouvait clairement sentir un malaise dans les gestes de Bill, dans sa voix. Ces yeux sombres exprimaient...Quoi? Un semblant de désir, mélangé à une grande partie de dégoût, de tristesse voir. Étais-ce de sa faute? Ce sentiment de rancune qu'elle trouvait dans les yeux de Bill, étais-ce elle qui avait animé sa rancoeur ainsi ? Il était amusant, troublant en fait, de voir que même sous forme humaine, elle apportait toujours ce regard. Au fond, y avait-il réellement une différence entre elle et le monstre qui se terrait au fond de son corps ? De la pitié. Toujours de la pitié dans le regard des autres, comme si ils la voyait s'enfonçer dans le malheur, encore et encore, sans jamais agir pourtant. Non, de la pitié, elle n'en voulait guerre. Que celle-ci vienne de Bill, ou alors de Tom, de Lloyd ou de Severus...Elle ne voulait rien savoir de ce sentiment si faible. Et pourtant...Pourtant elle la voyait toujours. Sarah était-elle donc un desespoir pour tous ? Pourquoi ? Comment ? Ce qu'elle était devenue... Se rapprochait-il une fois de plus, du monstre que, malgré tous ces espoirs anéantis, malgré tout ces songes impossible, elle n'avait jamais réussit à dompter en elle ? Lorsque la pleine-lune se pointait, fidèle à son calendrier, par les nuits les plus sombres, les plus obscures, et qu'elle prennait cette forme que tous craignaient, abhorraient, la louve, avant que son âme ne soit totalement engloutie par le loup, pouvait voir le même regard que Bill posait aujourd'hui sur elle. Un regard sombre. Un regard de dépit malgré tout. Et ce regard, elle n'avait que l'envi de le détruire, de l'arracher de son visage, afin que jamais plus, non, jamais plus on ne le pose sur lui venant de la part d'un être cher à ces yeux.

Ces lèvres, collées à ceux de Bill...Avait-elle le droit d'agir ainsi ? Mais oui. Depuis quand des règles s'imposaient à elle ? Depuis quand respectait-elle des lois ?! D'amour ou d'école, de justice ou d'humanité, elle n'avait jamais respecté les lois...Non ? Qu'est-ce qui la ferrait changer aujourd'hui ? L'amour ? Et c'était quoi, l'amour en ce moment ? Un homme qui l'aimait et qui pourtant, ne prenait pas la peine de venir la visiter, de venir la serrer dans ses bras ? Un homme qui préférait combattre que de profiter des petits plaisirs de la vie à ces côtés ? C'était ça, l'amour ? Non. Pourtant, parfois, la louve se demandait si le problème dans cette relation...Ce n'était pas elle. Larose qui, malgré la douleur de son coeur, profitait des hommes, des corps et des plaisirs de la vie. Sarah qui, peut importe les conséquences, ne pouvait se séparer de sa liberté qu'elle disait posséder, alors qu'au fond, c'était la femme la plus emprisonnée dans la géhenne et dans ces convictions. Pouvait-elle aimer librement, au péril de trouver un nouveau poids sur ces épaules ? Non. Aujourd'hui, elle disait non, parce qu'elle souffrait, parce qu'elle ne pensait plus...Mais lorsque Tom reviendrait, elle dirait oui. Tout cela était incensé...Aussi instable qu'elle. Aussi incompréhensible.

Incompréhensible. Tel les larmes qui se mirent soudainement à couler des yeux insondables de Bill. Il se défit une nouvelle fois d'elle. Ces machoîres étaient serrées, il frisonnait et ses mains tremblaient. Sa voix, comme épuisée, suppliante, vint caresser les oreilles de la louve, qui se redressa un tant soit peu, éloignant son visage de celui de Bill, afin de plonger son regard dans ces yeux emplis d'eau. C'était déchirant, de le voir ainsi pleurer... Néanmoins...Sarah n'en comprenait pas la raison. L'avait-elle blessée ? Comment ... ? La respiration saccadée de Bill l'inquiétait et , bien que des larmes auraient pu naîtres dans ces yeux par l'inquiétude, rien n'apparut au fond de son regard animal. Il bougea. La main qui fendit l'air pour claquer brusquement la joue de la louve vint trop rapidement. C'était un coup, sans douceur, sans pitié... Une main qui frappait la chair par un mal incontestable. En moins de deux, il se dégagea de son emprison, se releva, debout face à elle, qui était désormais à genoux sur le toit, comme un moldu priant devant son Dieu éternel. Le Dieu devant elle, toutefois, n'avait plus de visage, seulement l'ombre d'une capuche en guise de masque. Pas correcte. Une nouvelle notion du bien et du mal, du possible et de l'impossible. Un nouveau concept que la louve ne comprendrerait jamais. À genoux, le visage regardant le sol, sa tignasse onyx celant entièrement son visage défait, elle ne dit pas un mot. Non. Seul son corps c'était remis à trembler, incontrôlablement, violement. Une respiration rauque s'évadait de sa bouche, parcourut de grognements sourds. Alors, dans un ultime effort, elle releva son visage vers celui de Bill, le regard entièrement dilaté, brillant d'une aura flavescente et, écartant ces lèvres pulpeuses, elle poussa un hurlement déchirant, qui se confondait entre le cri d'un humain, et celui d'un animal possédé. Ces poings serrés, sur ces jambes, laissaient coulés des perles cramoisis, en provenance de ces ongles tranchants qui lacéraient la chair de ces paumes. Dans la nuit silencieuse, ou les étoiles étaient les seules témoins de ce drame, une bête, blessée par le sort de la vie, poussait ces incessants hurlements, agitée et déchaînée contre cette main humaine qui venait d'ammener d'un seul côté, le rouge à sa joue, comme si elle saignait de l'intérieur.

¨Personne ne peut m'aimer, tu m'entends ?! Personne !! Je ne suis pas...Humaine ! Je ne suis pas... Comme vous ! Je ne veux plus être enchaînée, à quoique ce soit ! TU M'ENTENDS ?! À RIEN !¨

Dans un bond, elle se releva, le visage déformé par une animosité colossale. Repoussant, sans douceur, ces cheveux vers l'arrière, elle fit un pas, tuant l'espace qui la séparait de Bill et, sans qu'il ne s'en y attende d'avantage, elle l'agrippa par sa chevelure sombre, le tirant vers elle, le forçant à plonger son regard dans le sien, abaissant sa capuche qui lui révéla un visage détruit par la colère et les larmes, elle grogna, d'une voix rauque:

¨Je ne suis pas comme Lui ! Je ne suis pas comme Lui !! NON, JE NE SUIS PAS COMME LUI !¨

Hurla-t-elle, le repoussant soudainement vers le bord du toit, sortant sa baguette d'un geste habile, la dirigeant contre Bill. Plus personne ici ne pouvait rien pour elle. Non, plus personne. Hystérique, habitée par cette haine indestructible qui la pourchassait de jour en jour, de secondes en secondes. Elle était seule...Infiniment seule, dans les débauches de sa vie, dans la douleur de ses instincs meurtriers.

¨La seule chose que je ne fais pas de correcte dans cette vie, c'est de porter la vie qui grandit en moi, et dont je ne connais même pas le géniteur réel !¨

Hurla la louve, hors de contrôle. Désormais, sur son visage, on ne semblait même plus pouvoir y retrouver l'existence d'une forme humaine. Ces traits étaient déformés par la rage, ces canines semblaient plus longues, son regard était phosphorescent dans la nuit. Non, on ne pouvait plus rien, pour une bête orgueilleuse tel qu'elle, qui n'accepterait jamais aucun secours, même sur le seuil de sa mort...

¨Tom ne m'aime pas ! Non, il ne m'aime pas, il ne peut pas m'aimer, parce que c'est un chasseur ! ON NE PEUT PAS AIMER, QUELQUN QUI N'A PAS DE COEUR !¨
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MessageSujet: Re: Il était une fois...[Bill] [RATING -16]   Il était une fois...[Bill] [RATING -16] Icon_minitimeDim 6 Juin - 22:14

    Il venait de la gifler. Sa main était partie si rapidement qu’il n’avait pas eu lui-même le temps de la contrôler un tant soit peu. Il aurait voulu pourtant, juste frapper un peu moins fort, mais lorsqu’elle s’était redressée légèrement, Bill avait ressenti comme un manque de fierté à savoir qu’elle le voyait pleurer. Alors il l’avait frappée, espérant d’avantage que ça détourne son regard et il s’était défait d’elle. Il s’était levé un peu plus loin, avait essuyé ses larmes d’un revers de manche et il serrait ses mâchoires l’une contre l’autre, dans une colère qu’il ne semblait pas être capable de contrôler.

    Sarah était à genoux sur le toit de la tour Nord. Bill ne lui adressait pas un regard, trop en colère pour ça. Il rageait intérieurement de ce qu’il venait de se passer, la faiblesse qu’il avait eu en appuyant sur sa nuque un peu plus tôt, réclamant un baiser qu’il n’aurait jamais du recevoir. Il s’en voulait, en lui, il s’en mordait des doigts, il se détestait de toute son âme d’avoir fait ça, et il comptait bien ne pas céder d’avantage. Il avait eu tant de mal à se guérir de l’absence de Sarah, il avait eu tant de mal à refermer cette plaie. Et tout ça pour quoi ? Pour se la voir rouvrir ainsi, si facilement ? Il tâcherait de sauver ce qui pouvait l’être. Il n’avait plus que ça. C’était si douloureux pourtant. Sa respiration était sifflante, on voyait bien que le jeune Kaulitz n’était pas au meilleur de sa forme, qu’il se sentait bien bas et affaibli de ce coup porté. Mais maintenant, c’était lui qui l’avait giflée. Et elle était là, à genoux, telle une fidèle priant un Dieu qu’il n’était pas. Lorsqu’il porta à nouveau son regard sur elle pour lui parler, lui dire ce qu’il avait sur le cœur, le corps de Sarah tremblait comme une feuille au vent.

    Mais Bill ne tarda pas à voir le visage de la louve, réapparaissant au travers de ses longs cheveux d’ébène. Bill la regardait. Il voyait ces yeux aux pupilles dilatées qui n’annonçaient rien de bon, cette lumière flamboyante. La gorge de Bill se serra en l’entendant pousser ce hurlement déchirant. Il fronça des sourcils, presque de douleur de la voir ainsi. Il aurait voulu détourner le regard et partir, mais il n’y arrivait pas. Il n’en avait pas la force. Faiblesse de plus peut-être. Il s’en voulait à lui-même de rester ainsi immobile. Il aurait mieux valu fuir. Et puis elle se mit enfin à parler, parole qui le retourna en lui-même. Elle refusait tout, elle réfutait tout, même l’amour.

    « Mais quel genre d’être es-tu pour refuser d’être aimée ? »

    Fit-il d’une voix brisée par l’incompréhension et le désarroi. Elle ne voulait plus d’amour que qui que ce soit. Mais il ne fallait pas être humain pour être aimé. Pourquoi donc réagissait-elle de la sorte ? Bill ne comprenait plus, il ne savait même plus s’il avait envie de chercher à comprendre. Il avait l’impression qu’un fossé s’était creusé ce soir entre eux. Un fossé qu’il n’avait jamais voulu voir. Etait-ce la colère qui entrainait les paroles incontrôlées de la louve ? Bill serra ses mâchoires l’une contre l’autre. Il était hors de lui et avoir face à lui quelqu’un qui l’était tout autant le perturbait au plus haut point et avait eu le don d’apaiser sa rage, un peu comme si on lui avait coupé l’herbe sous le pied.

    « Vivre, c’est s’enchaîner, que tu le veuilles ou non, c’est comme ça. Tu ne peux pas y échapper ! Dans ce cas, meure sur le champ ! Et même dans la mort tu trouveras des chaînes ! Personne n’est libre ! Ce n’est pas un manque de volonté ! Tout le monde veut être libre ! Mais personne ne le peut ! Tu ne seras pas épargnée par la vie ! Tu devrais les accepter ! Et quitte à être enchaînée, choisi bien tes chaînes ! »

    Elle s’approcha dangereusement de lui et le prit par ses cheveux d’ébène. En lui-même, il rageait. Il planta son regard dans le sien, comme relevant le défi qu’elle lui lançait. Il ne céderait pas ce soir. S’il devait perdre une amie, autant qu’il la perde en la plaçant sur le droit chemin, en lui sonnant les cloches pour la remuer un peu. Il avait beau la détester pour ce qu’elle avait fait ce soir, il n’en demeurait pas moins vrai qu’il ne voulait pas la laisser s’enfoncer. Elle lui hurla au visage qu’elle n’était pas comme le Seigneur des Ténèbres et Bill hurla d’autant plus fort contre elle :

    « PROUVE-LE ! »

    Lorsque Bill était en colère, son accent allemand lui revenait, et c’était le cas ce soir. Le R de prouve avait été rude et frappant. Elle le repoussa soudain vers le bord du toit, Bill manqua de tomber. Il se retrouvait au bord du vide et Sarah avait sa baguette pointée contre lui de surcroît. Voilà qui le mettait dans une mauvaise situation. Bill respira profondément, question d’évacuer le stress et la peur qui l’avait soudain submergé. Non, Sarah ne le tuerait pas. Il le savait, elle n’était pas comme ça. Du moins, il l’espérait.

    Mais la phrase suivante le cloua sur place. Sarah était enceinte, bon sang elle était enceinte. Et elle ne connaissait pas le géniteur ? A sa connaissance, elle avait connu une partie de jambe en l’air récente avec Tom, et elle n’avait pas eu de rapport avec Bill… Mais si elle ignorait qui était le père, cela signifiait qu’il y avait… Quelqu’un autre ? Ainsi, Bill n’était pas le premier homme autre que Tom à qui Sarah faisait des avances. La rage de Bill s’intensifia. Bon sang ! Elle avait voulu tromper Tom au moins une seconde fois ! Car tant qu’à faire, il y avait peut-être d’autres hommes avec qui Sarah avait passé des nuits torrides ! Bill était hors de lui ! Sarah l’avait trompé, lui, en allant dans les bras de Tom, et elle recommençait en cocufiant son jumeau cette fois !

    « Comment… OSES-TU ? »

    Le regard de Bill était sombre et assassin. Il semblait oublié qu’il était sur le bord du toit et à la merci de la baguette de Sarah. Il s’avança vers elle, donna un coup brusque dans la baguette de la louve et la saisi par ses vêtements du poigne sévère, juste au dessus de sa poitrine :

    « COMMENT OSES-TU ? »

    Répéta-t-il fou de rage.

    « Sarah ! Es-tu donc aussi MISERABLE que ça ??!! »
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MessageSujet: Re: Il était une fois...[Bill] [RATING -16]   Il était une fois...[Bill] [RATING -16] Icon_minitimeVen 11 Juin - 1:12

Se croyait-il le seul à rager ? Sans doute, puisque peut importe sa haine, sa colère, sa rancune en cet instant, il ne pouvait pas voir dans la tête de la louve, il ne pouvait rien ressentir de tout ce qui s’agitait en elle en cet instant. Rage, culpabilité, tristesse, haine. Son cri, surpuissant, emplis de ressentiments se répercutait violement dans la nuit silencieuse. Un hurlement, d’une bête, d’une humaine, un gémissement, puis, une respiration longue, essoufflée. Toujours à genoux, son regard, ou s’allumait des étincelles de panique, accroché au visage de Bill, Larose ne retrouvait plus le souffle de la vie, elle ne retrouvait plus rien du tout. Sa conscience chavirait de nouveau et, devant elle, alors qu’elle se relevait lentement, comme une mort qui renaît parmi les vivants, tuant Bill de son simple regard, elle se redressa, sa poitrine montant et descendant au rythme de sa respiration rauque. Quel genre d’être était-elle pour réfuter l’amour ? Sa voix brisée ne fit que déclencher une nouvelle montée de rage en elle et, les mains tremblantes, tout comme le reste de son corps, elle poussa un grognement menaçant :

¨ Je ne suis même pas née d'un véritable amour, j'ai été éduquée dans la fourberie et la haine...Et aujourd'hui, tu voudrais que moi, j'aime ?! Que je me laisse aimer ?! Je ne sais même pas la réelle signification de ce mot ! ¨

Née pour détruire, dans le violent apprentissage de Greyback, éloignée de sa mère afin qu'elle ne soit pas touchée par l'amour paternelle. Qu'espérait-il donc d'elle ?! Qu'elle saute de joie, aime tout le monde et déclare haut et fort sa flamme ? Non...La seule flamme qui brûlait en elle, c'était celle de la rancune et de l'antipathie qu'elle éprouvait pour tous, pire encore pour elle ! Non, Larose n'aimait pas beaucoup de gens mais pire encore, la personne qu'elle détestait c'était elle. Dans des instants de colère comme celui-ci, elle hurlait bien tout ce qui lui passait par la tête, hurlant son animosité pour tous et, néanmoins, lorsqu'elle y pensait réellement, la personne qu'elle détestait le plus, ce n'était personne d'autre qu'elle. Cette bête incontrôlable qu'elle était, les crimes qu'elle commetaient, les mots qui sortaient de sa bouche...Et puis, sa faiblesse. Ressentir quelque chose pour quelqu'un, elle qui s'était toujours promis de rester solitaire, de ne jamais s'affaiblir en ... ¨aimant¨. Si l'amour, c'était ce qu'elle ressentait pour Tom, Merlin que c'était bon mais pourtant, elle ne pouvait pas en profiter, elle ne pouvait plus y goûter, elle ne pouvait qu'effleurer ces souvenirs mélancoliques...Tom rôdait dans Poudlard, sans jamais venir la voir...L'aimait-il ? Sarah rôdait dans Poudlard, sans jamais chercher à le chercher...L'aimait-elle ? Oui. Oui, profondément, du moins, ces sentiments qu'elle éprouvait ressemblaient grandement à ce qu'on appelait l'amour, dans toute sa difficule, dans toute sa complexité. Tom. Pourquoi ne pas le revoir maintenat, à l'instant ? Parce que... Elle savait clairement, du moins elle l'espérait, que Bill ne dirait rien de son état de femme enceinte à Tom et ce ne serrait sans doute pas elle qui irait lui avouer. Mieux valait subir la solitude d'un coeur déchaîné. Non, d'un coeur enchaîné...Avait-elle couché avec Souray parce qu'elle ne ressentait plus rien pour Tom ? Non, c'était bien pire, c'était un geste bien plus vicieux...C'était par caprice, par colère. Oui, le chasseur était partit un matin sans laisser de mots ni d'adresse et la louve, par simple vengeance, bien qu'il ne soit nullement au courant, avait été chercher le plaisir ailleurs, dans les bras d'un autre. Par ressentiments intéririeurs elle avait donné son corps à un autre homme, cherchant soit le plaisir, soit à simplement oublier ce vide déchirant qui lui lacérait le coeur.

Alors que ces doigts frêles mais puissants étaient agrippés à la chevelure abondante de Bill, retirant sa tête vers l'arrière, afin qu'il pose son regard meurtrier dans le sien, la louve entendit sortir de sa bouche la plus grande des provocations. Le prouvez ?! Mais pourquoi ? Pour qui ?! Voulait-il ainsi se rassurer de voir qu'elle n'était pas aussi insenssible que le Maître ? L'était-elle ? Peut-être. Pour ces pensées, ces actes, ces meutres, sans doute, mais pas pour l'amour qu'elle éprouvait pour Tom, malgré ce feu ravageur qui lui conssumait l'âme en cet instant, que Bill avait allumé, jouant avec ces nerfs, avec ces émotions. En elle il venait de déclencher un incendie dévastateur, qui menaçait de tout anéantir en la louve. En un instant, il venait de ranimer l'image de Tom en elle, avec son accent allemand accentué dans l'effet de sa colère, avec son R des plus rudes et frappants. Ouvrant de grands yeux, elle le repoussa violemment, se retournant pour lui tourner vivement le dos et se mordit la lèvre, lèvre tremblante et incontrôlable. Il ressemblait tant à Tom, la louve en avait mal, elle sentait son coeur se serrer sans pouvoir y faire grand chose. Fermant ces paupières aux longs cils noirs, elle poussa un faible gémissement mais se ressaisit en quelques instants. Ce n'était pas le temps de les confondrent, elle affrontait Bill, non Tom ! Elle pouvait lui parler ouvertement...Pourquoi l'accuser si fortement ?! Elle avait couché avec Souray alors que Tom l'avait quittée, n'avait-elle pas été libre de tout actes après ?! Si !!

¨JE NE SORTAIS PLUS AVEC TOM ! IL M'AVAIT QUITTÉ, TOUT JUSTE QUAND IL A QUITTÉ POUDLARD ! NOUS N'ÉTIONS PLUS ENSEMBLE, J'AVAIS TOUS LES DROITS !¨

Hurla-t-elle en faisant soudainement volte-face, baguette dirigée vers le Kaulitz, le visage empreint d'une sauvageté bien particulière qui ressortait toujours lorsqu'elle s'emportait. Le regard de Bill était devenu sombre, voir assassin. Se relevant du bord du toit, il approcha rapidement de la louve qui, le dévisageant avec tout autant de fureur, ne bougea pas d'un poil, le laissant frapper sa baguette qui manqua de tomber du toit. Il était fou de rage, il hurlait littéralement après la louve mais celle-ci ne se laisserrait pas si facilement démonter. Comment osait-elle ?! Comment lui osait-il la quitter sans un mot, sans un avertissement, sans même une lettre d'adieu ?! C'était ça, de l'amour ?! Quitter celle qu'on aimait pour la ¨protéger¨? Non ! Ces excuses là ne fonctionnaient pas avec elle, pas avec une louve qui vivait aussi durement que la vie pouvait lui en donner sur les épaules. Elle était née d'un agresseur, d'un meurtrier, elle servait le Maître, elle avait déjà tué, torturé, elle avait trompé, se transformait chaque pleine-lune en un monstre sanguinaire, elle était été une arme, une poupée, une lycanne, elle n'avait connu sa mère que trop récemment, elle était tombée en amour avec un chasseur d'hybrides...Elle avait surmonté tout cela et Tom la quittait, la prenant sans doute pour une créature trop faible, trop peu digne d'estime ?! C'était intolérable, cela rongeait la louve de l'intérieur et Bill n'avait pas intérêt à lui demander comment elle osait ! Non, c'était plutôt, comment TOM osait !! Enfin, jamais deux bêtises sans trois...Il l'avait provoqué, il l'avait gifflé et désormais, il la traitait presque de misérable. Ce mot, nombres de fois elle l'avait entendue, nombres de fois elle avait brisé la machoîre d'ou ce mot fatidique était sortit. Non, elle n'était pas misérable ! Du moins, elle ne voulait pas l'être ! Cette fois, ce fut la main de la louve qui partit, claquant rudement la joue de Bill, lui faisant monter le rouge aux joues. Toutefois, contrairement à Bill, ces doigts étaient armés d'ongles acérés et ces cinq lacérations saignantes qui s'ouvrirent sur la peau de Bill. Elle ne savait pas se contrôler, elle savait encore moins être douce...

¨VA CH*ER ! TOM N'EST PAS MIEUX ! PAS MIEUX TU VOIS ?! TOI NON PLUS D'AILLEURS !¨

Hurla la louve, relevant promptement son bras, prêt à frapper de nouveau. Sa respiration haletante ne laissait rien présager de bon. La lune avait beau ne pas être pleine, si Bill abusait, il risquait d'y perdre un membre ou deux !

¨Tu me hais parce que tu es cocu par ma faute ! PRÉFÉRAIS-TU QUE JE GÉMISSES SON NOM LORS DE NOS MOMENTS DE PASSIONS OU QUE JE ROMPES DÉFINITIVEMENT TOUT !? PARDONNE MOI, BILL, SI JE T'AI FAIT DU MAL ! MALGRÉ TOUT, JE T'AVAIS BIEN DIT QU'UN JOUR, JE T'EN FERAIS !¨
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MessageSujet: Re: Il était une fois...[Bill] [RATING -16]   Il était une fois...[Bill] [RATING -16] Icon_minitimeVen 11 Juin - 14:53

    Bill n’en pouvait plus. Il était pleinement fou de rage. Tout ce qu’il entendait le détruisait. Et lui qui avait cru la connaitre bien. Il avait tout de même était 4 ans son petit ami, et d’autres années son ami. Il découvrait une facette d’elle qu’il n’avait jamais vue, ou tout du moins qu’il n’avait jamais voulu voir. Lorsque Sarah était tombée dans ses propres bras en premières années, n’était-elle pas à l’époque avec un certain Méredith Glenn ? Quand elle était avec Bill, elle avait été voir Tom et quand elle est avec Tom, elle s’envoie encore en l’air avec quelqu’un d’autre dont Bill ignorait encore le nom, mais une chose était certaine, ce soir, elle avait voulu le faire avec Bill. Elle n’avait jamais cessé de tromper ses hommes et Bill ne le remarquait que seulement maintenant, le cœur serré, il en était dégoûté. Il soupira, tremblait des mains tant l’énervement le prenait. Bill n’avait jamais été comme ça. Ce qu’il voyait et entendait le révoltait totalement.

    « Il y a tant de mot que je ne connais pas ! Ca ne m’empêche pas de vouloir essayer de les connaître ! Je ne connais que trop le mot famille, il n’a pas la même valeur pour toi que pour mais néanmoins… Sacrifice. Ca c’est un mot que je ne connais que trop peu depuis des années, et pourtant je me bats aujourd’hui, j’apprends à connaître ce que c’est ! Sarah ! Bon sang ! Tu pourras me sortir toutes tes circonstances atténuantes que tu veux. Lorsqu’on ne connait pas quelque chose, il faut essayer de le connaitre ! Quelle sottise tu me dis cette nuit ! Tu ne sais pas ce que c’est qu’aimer ! Serais-tu donc aveugle ? Je n’ai cessé de t’en donner, que ce soit comme petit ami ou comme ami, Sarah ! Réveille-toi ! Tu ne peux pas ignorer ce que c’est ! Tu ne peux pas faire ta petite malheureuse toute ta vie ! Tu sais bien que j’ai raison ! Tom t’a donné de l’amour aussi ! Tu sais ce que c’est Sarah que l’amour ! C’est que tu ne veux pas l’admettre ! Tu préfère fermer ta porte, et choisir la facilité qu’est de nier ! Mais tu as tord ! Tu te trompes ! Tu te mens à toi-même ! Ne cherches pas à me convaincre que tu ne connais pas l’amour ! C’est toi et toi seule que tu essaie de convaincre d’abord ! C'est la vonlonté qui te manque Sarah, pas l'amour ! Réagis bon sang !»

    Ils avaient l’air fin à se gueuler dessus sur le toit de la tour nord, mais l’un comme l’autre savait que c’était nécessaire. Ca faisait du bien à Bill de mettre les choses au clair. Son cœur se serra encore plus lorsqu’elle lui dit alors que Tom et elle n’étaient plus ensemble à ce moment là. Bill ne savait plus quoi penser. Il ne comprenait plus Sarah ! Il ne la cernait plus. Il avait envie de mettre ses mains autour de sa gorge et de l’étrangler !

    « TOUS LES DROITS ! TOUS LES DROITS ?! TU AVAIS AUSSI LE DROIT LE L AIMER ENCORE ET DE CHERCHER A RELIER AVEC LUI ! MAIS NON ! ENCORE UNE FOIS TU AS CHERCHE LA FACILITE ! C EST TELLEMENT MIEUX ! J ESPERE QUE TU ES FIERE DE TOI ! J ESPERE QUE TU PEUX ENCORE TE REGARDER DANS LE MIROIR ! C EST PATHETIQUE ! TU ES LAMENTABLE D AGIR ET DE REAGIR COMME CA ! C EST HONTEUX ! ET TU OSES ESSAYER DE DEFENDRE TA POSITION ! SI TU L AIMAIS VRAIMENT TU LAURAIS GARDE DANS TON CŒUR ! TU N AURAIS PAS CHERCHE AILLEURS ! TU AURAIS ESSAYE DE LE RETROUVE ! TU AURAIS CHERCHE A COMPRENDRE ! »

    Bill vidait son sac et ça lui faisait du bien comme ça lui faisait du mal à dire toutes ces choses sur Sarah. Il s’en voulait d’être aussi cruel par ses mots, mais par franchise envers elle et par sincérité, il se devait de lui dire ce qu’il pensait. Comme ami, il se devait de la faire réagir et de la faire prendre conscience des conséquences de ses actes. On ne pouvait pas rester ainsi silencieux lorsqu’on était attaché à des personnes, on ne pouvait pas les laisser s’enfoncer sans ne rien faire.

    Mais cette fois ce fut à Bill de se prendre une baffe légendaire, lui arrachant un cri de douleur, car contrairement à lui, Sarah se servait de ses ongles et il se retrouva avec cinq griffes sur la joue gauche profondes à sang. Bill, touché à la fois dans sa fierté et sonné sur le coup, porta une main sur sa joue blessée et vit alors les perles rouges sur ses doigts qui annonçaient que la louve ne l’avait pas raté. Il était profondément choqué. Bien sûr, ce n’était pas la première fois qu’il ne prenait un coup de la sorte de la part de Sarah, mais il n’en demeurait pas moins vrai qu’à chaque fois, cela avait le don de le retourner. Pire encore fut ce qu’il entendit. Qui donc n’en voudrait pas à celle qui l’a fait cocu ? Bill n’était pas différent. Il serra les dents, comme tous les Kaulitz le faisaient.

    « Ok. Si tu ne parles pas à Tom de ce que je sais, c’est moi qui le lui dirais. »

    Fit-il d’un ton froid et cassant. Puis il tourna les talons et descendit du toit de la tour nord. Trop c’était trop, il était temps de même fin à cette conversation qui s’envenimait alors que ça ne tourne au drame. Il savait qu’en partant, il rompait tous lien avec Sarah. Mais qu’importe.
    Par « ce que je sais », Bill parlait du fait que Sarah était enceinte, qu’elle ignorait qui était le père et qu’elle avait voulu trompé Tom avec Bill. Il savait qu’elle ne le laisserait pas partir comme ça. Dans la tour nord, il posa sa main sur la poignée de la porte.
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MessageSujet: Re: Il était une fois...[Bill] [RATING -16]   Il était une fois...[Bill] [RATING -16] Icon_minitimeDim 13 Juin - 9:41

Aussi incroyable que cela pouvait le parraître, tous les hurlements de Bill, toutes les provocations de ce dernier lui passèrent dix milles pieds au-dessus de la tête. Les paupières s'abaissant, dans une sorte d'exctase, jusqu'à ce que ces yeux ne soient plus qu'à moitié ouvert, elle roula les yeux, inspirant longuement la senteur exquise de ce nectar qui venait de trouver le chemin de son odorat surdéveloppé. Uniquement quelques goûtes parvinrent à lui faire perdre la tête. Immobile, tendue tel la flèche d'un arc, elle n'écoutait même pas ce que Bill lui hurlait à la tête, ne saisissant que quelques bribes de mots au passage. Dans un mouvement vif, elle glissa brusquement les doigts dans ses cheveux, aggripant son crâne dans le même instant, comme tentant de maintenir le désir grandissant qui lui montait à la tête. Elle devait paraître bien folle en cet instant...Comme toujours en fait, lorsque l'odeur du sang entrer en contact avec son nez. Fermant enfin totalement les yeux, elle inspira une nouvelle fois, longuement, puissament, et sa langue vint se glisser contre ces incisives. Qu'elle envie instoppable elle sentait grandir en elle. Un pas dans sa direction, la rapprochant de sa chair lacérée par sa propre faute. N'empêche, bien qu'il est prit une pause, il reprit cette fois avec d'avantages d'octaves dans la voix et la louve fut bien forcée de se concentrer pour entreprendre de saisir les mots qu'il lui crachaient au visage. L'aimer et le chercher encore ? Mais que croyait-il ? Qu'elle l'avait abandonnée dans son coeur, en une soirée ? En une nuit de passion ?! Se rendait-il réellement compte de quoi il l'accusait ?! Ouvrant abruptement ces paupires qui, quelques secondes plutôt c'étaient closes, afin de se contrôler un tant soit peu, elle sembla entièrement le faucher d'un seul regard dans le sien. Si seulement il savait ce qu'il racontait, si seulement il savait à quel point il avait tort ! Évidemment que l'hybride avait recherché son chasseur ! Assurément ! Jours et nuits, sans parvenir à passer par-dessus cet abandon, elle avait hurlé son nom dans la Forêt Interdite, dans les forêts avoisinantes. Des mois durant elle avait vécu avec la culpabilité opressante d'avoir fait quelque chose de mal. Des secondes éternelles elle s'était tourmentée intérieurement, allant même jusqu'à halluciner sa présence par instant. Pas une seule fois elle ne l'avait chassé de ses pensées, pire encore de son coeur ! Pas un seul mois elle n'avait pas cherché à le trouver ! Toutefois, après trois mois et des poussières, après que le désespoir complet d'avoir réellement été abandonnée ait submergé son esprit, il fut vrai qu'une faille était venue déchirer sa fidelité. Après tout, elle avait bien crût ne jamais le revoir. Elle avait réellement crût, bêtement, à ces inventions de rupture. Et, naïve fut-elle, elle avait vengé son coeur dans les bras musclés d'un autre. Rancunière elle avait été cherchée ailleurs.

Les mots du Kaulitz heurtaient encore et encore la lycanne qui, contrairement à ses habitudes, ne vint pas l'interrompre pour se défendre. Si Bill était si bête, alors soit. Ces relations passées n'aidaient pas la cause de l'hybride et pourtant, seule elle pouvait réellement savoir à quel point elle avait aimé Tom, à qu'elle point elle aurait tout fait pour lui si il n'était pas partit. Uniquement elle pouvait se consoler en se remémorant intérieurement combien oui, jours après jours, elle avait prié pour revoir Tom. Ces lèvres, son coeur, son âme...Toutes ces choses chez Tom appartenaient à Larose et rien qu'à Larose. Le premier qui viendrait flirter sur son territoire ne verrait pas le soleil se lever la journée suivante...

¨ Ne parle pas sans savoir, imbécile. Même dans les bras de l'autre j'avais son image en tête. Je n'ai voulu que lui. ¨

Contradictoirement à ses habitudes, Sarah venait de persiffler ces quelques phrases, dans un murmure atrocement dur, au lieu de les hurler en pleine tête de Bill. Son regard n'était plus qu'une fente d'ou se réflétait une lueur animalement inquiétante. C'était un vrai duel de regards meurtriers. Bill et Sarah ne se lâchaient pas un instant du regard, chacun profondément ancrée dans ces convictions. Quoiqu'il en soit, ce fut Bill qui porta le coup de traître. Il venait de la menacer de tout révéler à Tom. Putain, alors même qu'elle refusait de chercher et de trouver celui-ci, afin de tuer cet être qui grandissait jour après jours en elle, et dont elle ignorait le géniteur, préférant d'avantage cela dans un sens. Non, il ne pouvait pas être descendu aussi bas. Ne savait-il pas ce qu'était le mot confiance ? Secert ? Apparament non. La louve allait lui cracher une menace cinglante mais, après un nouveau regard noir, il descendit du toit de la tour Nord, disparaissant de la vue de l'hybride. Alors là... Ce n'était pas un fossé qui venait de se creuser entre les deux, c'était littéralement un océan. Incapable de tenir en place, elle n'eut pas à choisir longtemps ce qu'elle devait faire, elle se précipita sur le rebord de la tour Nord. Non, il ne détruirait pas tout ce qu'elle venait d'endurer, c'est-à-dire, les jours de supplices forcés loin de Tom, pour une querelle stupide. Le jumeau Kaulitz ne devait rien savoir. Le problème en fait, ce n'était pas tant soit qu'elle était enceinte. C'était d'avanta qu'elle ignore l'identité du père, ce qui laissait automatiquement deviner qu'elle avait rendu Tom cocu. Si jamais il venait à apprendre, la louve prendrait sans doute la fuite, sans un mot, sans un adieu, tout comme Tom l'avait fait avec elle, sauf que, contrairement à ce dernier, elle ne reviendrait pas.

Tournant le dos au vide qui l'entourait, elle fit soudainement un pas arrière dans le vide et se laissa tomber. Un mètre après sa chute, elle s'aggripa violement au bord de l'unique fenêtre de la tour, se retrouvant dès lors suspendue dans le vide. Usant de sa force animale, elle parvint sans difficulté à se soulever et entra à son tour dans la Tour Nord. Bill venait de poser sa main sur la poignée, ouvrant d'un geste furibond la porte qui les sépareraient définitivement si jamais il la traversait. Pas une seconde à perdre, la louve traversa les deux mètres qui les séparaient et, d'un coup de pieds violenet, elle fit claquer la porte, manquant de peu d'assomer Bill au passage. S'approchant de lui, elle le saisit ardemment par le collet et le plaqua impétueusement contre le mur glacé de pierre, lui faisant face, serrant peu à peu son collet, promettant de l'étouffer si jamais il persistait à l'emmerder.

¨ Tu n'as rien à voir là-dedans tu m'entends ?! Tu la ferme sinon, je te promets Bill, que ce sera moi qui porterai les prochains coups de traître... Si la famille est ce qu'il y a de plus sacré dans ta vie, je me vengerai en frappant dans cela. Compris ? Je sais que ta soeur est à Poudlard. Je me fais chier à chaque jour de ma vie afin de ne pas recontacter Tom, je ne laisserai pas quelqu'un venir piétiner mes souffrances d'avantage... ¨
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