L'Amour avec un grand A ? [Tom] [Rating -13]

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Enfin le week-end, enfin une inième fugue de Poudlard. Certes, il était quasi impossible d'entrer à Poudlard mais alors d'y sortir, pour la louve, s'en était presque risible. Elle sortait ainsi bien des fois dans la semaine. Pour sentir le vent jouer dans ses cheveux, hors des murailles de l'école, pour chasser, pour voir une nouvelle vie...Pour oublier ces murs qui renfermaient trop de mélancolie à présent. Après sept années écoulées à Poudlard, Sarah se sentait toujours aussi lasse que la première journée qu'elle y était entrée. Ces couloirs lui rappellaient sa présence, le dortoir des Serpentards aussi, tout comme les salles de classes. Tom Kaulitz, le dernier a avoir capturé le coeur de Sarah avant de finalement la quitter pour fuir. Chasseur de loup-garous, il avait été longuement son pire ennemi et de nombreuses fois ils s'étaient battus à la mort...Tout ça avant de finalement tomber en amour, aussi impossible que cela puisse parraître.

Hors, Larose qui détestait tant montrer ces sentiments, surtout à ceux qui ne lui était guerre proche, avait décidé de sortir de nouveau de Poudlard. Elle ne rentrerait sans doute qu'aux petites lueures de l'aube. Tous ceux qu'elle aimait avait quitté Poudlard. Meredith, Tom...Anystala. Ou se trouvaient-ils? Pourquoi n'étaient-ils pas avec Sarah? C'était des souvenirs durs à supporter, venimeux, qui se répendaient lentement dans son corps, dans sa tête. Peut-être aurrait-elle dû partir avec sa meilleure amie Wasly? Ou alors avec...Tom? Aurrait-elle dû le retenir? Le supplier, pleurer, crier, le frapper? Une vague de mélancolie assiéga la louve et celle si se dirigea d'un pas morne vers un petit parc plus loin. Le soleil était à son zénith, l'air était frais et une faible brise venait repousser mollement les feuilles mortes qui jonchaient le sol. La solitude s'imprégnait de son âme, une fois de plus.

*Arrête...C'est fini, reprends toi!*

La mine froide, sans sentiments, la louve finit par repérer un arbre massif plus loin et se dirigea vers ce dernier, son regard sombre et remplis de haine ne guettant pas la moindre présence dans son champ de vision. Une cape noir pour la couvrir, un capuchon sombre pour cacher son visage, elle portait un jean slim ainsi qu'une simple camisole. Aussi étonnant que cela puisse l'être, jamais elle n'avait froid. C'était dans son sang. Elle aurrait pû être en pleine tempête de neige, elle n'aurrait même pas un frisson. De l'intérieur elle bouillait littéralement. Les cheveux qui ne se retrouvaient pas sous la capuche claquaient violement le vent et Larose finit par atteindre l'arbre, d'une démarche fluide et rapide. Le parc était vide. Pas comme son esprit qui lui, débordait de colère, de chagrin et de rancune. C'était ainsi, même en tentant de ne pas y penser, elle pensait. C'était suicidaire, totalement masochiste. Grondant furieusement pour elle-même, Sarah finit par se poster près de l'arbre et, collant son dos au tronc rugueux, elle finit par descendre lentement pour tomber en position assie, sur le sol humide. La tête rabaissée, contemplant longuement le sol, même si elle ne le voyait pas vraiment, trop absorbée par ces pensées, elle finit par poser ses mains au sol et, comme elle le faisait toujours lorsqu'elle s'énervait, ces ongles vinrent s'enfonçer profondément dans la terre, râcler le sol.

*C'est un salop, un salop! Oublie-le! Il ne vaut rien! Il n'est plus rien pour toi...Que poussières éphèmères...*

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« Qui va là ? »

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Assise là, près de cet arbre, l'humeur aussi maussade que le temps, la louve n'avait point pensé à humer l'air avant de venir se poser. Roulée en boule, désespérée de ces pensées, de penser trop souvent à ce dernier, Larose en devenait presque aggressive au passage. Sa baguette dans sa poche, ces ongles devenus sales par la terre, elle fixait le sol sans rien dire, à tenter de trouver comment presser le bouton ¨delete¨, dans sa mémoire. Si seulement elle ne l'avait jamais rencontré...Elle aurrait dû le tuer pendant qu'elle en avait encore le temps, misère. Alors que c'était son ennemi, son pire ennemi, et qu'il avait faillit la mettre à mort lui-même.

Par miracle cependant, un bruissement tout léger vint perturber ces pensées. Craignant l'ennemi, elle releva doucement la tête, sans s'affoler et huma l'air, longuement, discrètement. Oh non. C'était un cauchemard...C'était pour rigoler hein? Une mauvaise blague...oui, oui, ce devait être cela. Pas LUI, ici?! Une flamme s'alluma dans le regard de la louve et ses yeux se dilatèrent légèrement plus. Intérieurement, un ouragan se préparait, prêt à se déclencher, prêt à tout ravager. Lorsqu'IL sauta au sol, le léger bruit de ces pattes mirent rapidement la louve au courant. Il était sous sa forme. Pourquoi ne pas l'avoir senti ou alors vu plutôt? Elle serrait partie. Après l'avoir tué peut-être? Étrange non de voir qu'elle l'aimait à ce point...Mais que sa mort ne ferrait que la soulager sans doute!? Les lèvres serrées, il osa alors lui demander qui était là. Il venait de reprendre forme humaine. Cette fois, l'ouragan commença. L'avait-il à ce point oublié?

D'un bond agile, elle se releva et eut le temps de se tourner, alors que la baguette du Kaulitz pointant sur elle. Railleuse, elle haussa un sourcil et un cruel sourire étira ses lèvres. Le reste de son visage était décharné par une douleur intérieur, par des remords...Par des souvenirs. Tous ses muscles étaient tendus, elle était prête à fuire ou alors à attaquer, il fallait simplement voir comment tournerait ces retrouvailles depuis ces années de bonheur. Larose aurrait tant désiré qu'il s'agisse d'un cauchemard.

Le passé...

Gronda elle. Alors, par simple réflexe, sans qu'elle y pense, ces lèvres se retirerent sur ces dents blanches et un faible grondement, du plus profond de sa gorge, du plus profond de son coeur sortit, pour le menaçer. D'un geste vif, elle accompagna sa menace en sortant sa baguette de sa poche. Et bientôt l'ancien couple se menaçait d'une baguette. Le visage de Tom semblait surpris...Pas étonnant. Sarah en était toute aussi choquée, simplement, elle ne laisserait rien parraître. Parce que lorsqu'il l'avait quitté, elle avait trop pleuré, elle avait trop ragé...Elle avait été inssuportable, réellement. Trop d'émotions étaient sortis de son âme et de son coeur. Aujourd'hui, elle ne voulait plus rien ressentir. Comme autrefois. Comme plus jeune. Parce que ça faisait mal...Parce que c'était bien trop douloureux. Donc elle restait placide, sans un mot de plus, à toiser impitoyablement Tom, sa baguette pointée vers ce dernier. Comme il la dégoûtait...mais comme elle l'aimait toujours...

*Il a été honnête au moins, il m'a quitté avant de me tromper sans doute...*
*On s'en fou! Il n'avait qu'à pas t'aimer du tout alors!*

Chaos, confusion et douleur. Les yeux dilatés de la louve s'incrustaient furieusement dans ceux marron du deuxième Kaulitz et Sarah ne bronchait toujours pas, comme partagée entre l'envie de le frapper ou alors de lui sauter dans les bras en chialent. Non. Finis les sentiments. Fini la pitié, elle avait eu sa surdose. Elle avait vu que ce n'était que de la merde qu'il ne fallait pas approcher. Il l'avait fait souffrir, alors qu'elle en avait déjà trop eu. Tous ces souvenirs qui flottaient dans sa tête, elle tenterait de les dissiper...De sortir de brume afin de n'accomplir qu'un seul but: Devenir mangemorte et tuer tout ce qui l'agaçait, librement.

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« Et le passé devrait continuer à appartenir au passé. »

*Je t'aime Srah. Pardone moi...*

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Immbile chaqune de leurs côtés, la louve se demandait vaguement la suite des évènements. Partiraient-ils chaqun de leurs côtés, sans se dire un mot de plus, sans revenir sur le passé? Riraient-ils, souriraient-ils enfin? Non, ça, c'était impossible à présent qu'il se toisait longuement, aucun sons ne sortant de leurs bouches. La louve, obstinée, s'en voulait presque de se sentir ainsi défaillir devant ce chasseur. Non parce qu'elle devait être forte non? Parce qu'elle devait le rester et tout faire pour ne plus retomber dans le piège de la pitié, c'était son but ultime. Rester loin de tous ces sentiments humains. Sa baguette pointée vers le torse de Tom, un frisson vint alors la parcourir. Elle se souvenait de sa peau chaude, de ses mains, de ses lèvres...Tout ça c'était si profondément gravé dans sa chair et dans son âme et pourtant, elle devait l'effacer. Vivre en souffrant ainsi ne ferrait que la ralentir...Tout était bel et bien terminé.

Lorsqu'il abaissa enfin sa baguette, et pas avant, Sarah finit par abaisser lentement la sienne. La pitié se lisait dans ses pupilles dilatées et pourtant, la louve restait de marbre, froide comme de la glace, bien que son corps et son coeur en entier bouillait tel un réel volcan en ébullition. Les lèvres serrées, impassible, elle l'écouta débiter sa simple et unique phrase. Un accent allemand qui lui avait tant manqué. Larose avait tant cherché à le retrouver en Bill mais jamais elle ne l'avait retrouvé comme chez son jumeau. Oui, bien que la louve ai passé le plus clair de son temps seule depuis la rupture, à un certain moment donné, celle-ci avait tenté d'aller chercher du réconfort chez Bill mais ce dernier en avait déjà beaucoup sur les épaules avec sa petite et adorable soeur Kya. C'était dans ces instants terrible de solitude que la louve se sentait si impuissante, si faible...Si seule. Plus de présence pour la prendre dans ses bras, plus de baisers dans le cou, de mains dans sa chevelure épaisse d'ébène. Plus de mots doux. Plus d'amour, de compassion...D'aide.

Son regard descendit au sol et, silencieuse, celle-ci se mit à le fixer longuement, perdue dans ses souvenirs, chose qu'elle n'arrivait toujours pas à effacer. Il était là, à l'école, à ses côtés. Elle était là, dans ses bras. Assis aux mêmes cours, ensemble. Se prommenant dans les mêmes couloirs. Sortant les nuits, pour profiter de leur ivresse amoureuse...Sauf les nuits de pleine-lune, évidemment. Ensemble à la blibliothèque, lui à tenter de l'aider. Dans les douches, alors qu'elle rentrait en secret pour venir le rejoindre...C'était si pénible de tout perdre du jour au lendemain. Toutefois, la rancune ne trouvait aucune place, puisque le Maître était le Maître...Elle lui devait obéissance et respect. Étrange venant d'une louve si impulsive comme elle. Pourtant, c'était son camp, le seul qu'elle servirait jusqu'à sa mort. Aujourd'hui, elle était seule. Et cette solitude lui pesait encore plus que ses longues années de solitude, au tout début de son entrée à Poudlard, alors qu'elle ne désirait s'attacher à personne, alors qu'elle devait se forcer pour rester assis des heures sur des chaises de classe au lieu de sortir et de profiter de la forêt interdite. Pourquoi avoir rompu d'un coup? Sans explication...Seulement sans raisons. Avait-il souffert de cette rupture, lui? Non, monsieur était très calme, il ne ressentait plus rien pour elle, nada! Il ne faisait comme si de rien n'était alors qu'elle...ELLE! Martyre et douleurs, larmes et souvenirs et pire que tout...Désespoir. Qui? Qui allez voir pour se faire arracher le coeur? Pour le remplacer, l'anésthésier...N'importe, pourvu que la douleur cesse!

Une vague de tristesse envahit son coeur et ces yeux se mirent à briller plus clairement, sans pour autant que de larmes n'en coulent. Mal à l'aise, épuisé, du moins il le semblait, Tom, finit par lui tourner le dos et rabattre sa capuche sur ces dreadlocks. Ah non...Pas encore fuir...Non, pas comme ceci. Sans même y réfléchir, la louve leva sa baguette et la pointa directement dans le dos de Tom.

-Levicorpus!

Raucune, colère, tristesse? Un mélange des trois disons. Son éclair vint frapper Tom directement en pleins dos et tout d'un coup, il se retrouva suspendu en l'air par la cheville. Ses cheveux restèrent plaquer par ses tresses sur sa tête mais son chandail trop grand vint se placer sur son visage. Sourcils froncés, la louve, la baguette toujours tendue, s'avanca d'un pas vif vers ce dernier, grognant déliberemment, les crocs bien en vu, une étincelle animale traversant son regard dilaté. Une fois à moins de quelques centimètres de lui, elle empoigna son chandail trop grand et le releva brusquement vers son ventre afin de pouvoir plonger son regard noir dans le sien.

Tu comptes fuir de nouveau, Kaulitz?!

Grogna elle furieusement, son regard brillant de milles feux, comme rempli de larmes qui ne couleraient jamais devant lui pourtant. Plus de traces de désespoir en cet instant. Seulement une haine détestable ainsi qu'une rancune trop douloureuse à supporter pour son petit coeur. De nouveau, poussée par une impulsivité bien animale qui lui appartenait, la main innocupée de la louve se leva et vint brusquemement s'abattre sur la joue froide du Kaulitz. Un claquement sec vint résonner dans le petit parc. Rapidement, la trace rouge de la main de Sarah apparaissait sur la joue de son ex petit ami. Rage...rage soudaine, incontrôlable qui naissant en elle. Ce n'était jamais bon signe. Un éclat sauvage traversa sa mine sombre.

Ça, c'est une fraction de ce que j'ai ressenti comme douleur alors que tu as fuis, comme un lâche, sans explications...

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« Oses-tu prétendre que je n’en ai pas souffert ? »

« Nous sommes dans des camps adverses. Nous ne pouvons pas nous aimer. Que proposes-tu ? Qu’aurais-tu fait ? »

« Relâche-moi. »

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Il croisait les bras, toujours suspendu, et il serrait les dents, agacé. Ah, vraiment? Croyait-il simplement que Larose n'avait aucune raison d'être agacée, elle? Rancunw flamboyante qui brûlait au fond du regard de la louve et pourtant, amour endoloris qui se cachait au fond, étouffé par les ressentiments. Il lui avait manqué. Sa voix, son allure, ces manières. Il avait changé aussi. Plus mince, plus effacé, il ne réagissait plus comme autrefois, il se taisait et il tournait les talons. Les Kaulitz commençait réellement à faire pitié. Cela ne faisait qu'enrager la lycanne qui se sentait défaillir d'instants en instants, la colère submergeant son âme à sa vue. Lorsque Sarah croisa son regard, elle y vu une certainne tristesse, rapidement effacé par un regard insensible, calme. Énervant bref. Pour Sarah, être calme et indifférent l'enrageait encore plus que se battre, l'insulter! Les poings serrés, tremblant, elle s'accroupit pour se mettre à la hauteur de son visage et le toisa longuement, sans un mot, sans une once de tendresse. Sa claque vint bientôt tuer le silence pesant qui tournait autour de leurs têtes et la tête de Tom suivit le mouvement de sa giffle, avant de revenir se fixer face au visage de Sarah, pour la toiser à son tour.

Je prétends ce que je vois.

Gronda elle en plissant les yeux, ses lèvres se relevant sur ces dents écarlates. Ses traits se durcissaient rapidement, pour se protéger, pour qu'il ne voit rien de ce qu'elle ressentait de trop doux en ce moment. C'était difficile de rester de marbre ainsi devant ce dernier, ces yeux dévoilant toujours tout d'elle, ainis que son attitude, ses gestes, son expression. Il était trop facile de lire en elle, de voir ses sentiments et ces réactions, puisque l'impulsivité la poussait toujours. Le voir, c'était encore trop difficile. S'il savait, tout ce qu'elle avait enduré lorsqu'il était partit, sans gêne, sans un mot...S'il savait!!

Tu fais parties du mauvais camp, c'est désolant. Ce que moi j'aurrais fait, Kaulitz? J'aurrais dû te tuer, rien de plus. Comme tous les autres misérables chasseurs. Si j'avais sû d'avance...Je t'aurrais égorger et je t'aurrais arracher le coeur. Tu as raisons, nous sommes ennemis. Je n'ai donc plus de limites.

Railla elle en se relevant aisément. Comme prévu, le plat de son pied vint percuter violement son ventre, lui coupant longtemps le souffle. Non, plus de limites. Désormais, elle pouvait le tuer! Oui...Le tuer...le tuer...tuer...La vengeance d'un coeur maltraité. N'étais-ce pas fantastique? Elle pouvait se venger, le tuer, le faire souffrir! Tout ce qu'elle avait toujours aimé. Mais...POURQUOI n'y arrivait-elle pas, en cet instant? Lui briser la machoîre, les jambes, tous les os...Le lacérer jusqu'au sang, lui déchirer les muscles...Le mordre. Oh oui, le mordre. Désir impossible. Pourtant, il ne mériterait que cela. Devenir une bête de nuit qu'il chassait lui-même. Qu'elle ironie. Ces gestes ne restaient pourtant que dans son esprit, puisque son corps était redevenu immobile, incapable de l'attaquer, de le blesser.

Crèves.

Le relâchez? Et puis quoi après? C'était bien trop amusant, de le voir ainsi. Si faible. Faible comme elle l'avait été durant cette année. Faible et misérable, pathétique. Une haine inquiétante montait rapidement en Larose et, tremblante de plus belle, elle serra à son tour les machoîres, en grogant furieusement. Tout son corps tremblait, afin de se retenir de ne pas lui sauter à la gorge. Il l'aurrait mérité.

Endoloris!

C'était sortit tout seul. C'était atroce et pourtant, qu'une fraction des sentiments de la louve. Sa baguette tendue vers ce dernier, son éclair vint le frapper de plein fouet et son cri résonna dans tout le petit parc. Sarah s'en abreuvait, comme elle s'abreuvait du sang les soirs de pleine-lune. C'était tel une mélodie dans son esprit ravagé, pour son coeur meurtri. Elle l'avait aimé. Oh si, tellement aimé, elle aurrait tout fait pour lui! Tout! C'était trop douloureux, trop intense pour qu'elle ne réagisse plus. Reculant de quelques pas, pour tenter de se contrôler un tant soit peu, face à cette victime si parfaite, immobile dans les airs. Une présence sinueuse s'incérait vicieusement dans son âme et si Larose voulait conserver le Kaulitz en vie pour plus tard, afin de le tuer lorsque ses sentiments se serraient éteints, elle était mieux de reculer. C'était toujours plus prudents. Fermant les paupières, elle respira longuement et le cri de Tom finit par s'éteindre dans la soirée...Pourquoi sa rancune ne s'éteignait-elle pas?

H.S: Je t'aimeuuh x'D

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« Mais tu ne vois rien Sarah. »

« C’est toi qui a choisi le mauvais camp Sarah. Tu as choisi le camp d’un homme qui méprise les hybrides et pourtant tu en es une. Il te méprise et ne fais que se servir de toi. Je te l’ai tellement déjà dit. Tu ne m’as pas laissé le choix. Si tu veux de brûler les ailes, alors tu le feras sans moi. »

« Ah ! Magnifique ! Je vois que ton cher Maître t’a appris de belles choses ! Des impardonnables ! Il aurait mieux fait de t’apprendre à t’en défendre avant ! Impero ! »

« Allez ! Vas-y ! Hais moi ! Tu en meures d’envie ! Fais moi mal ! DETESTE MOI ! »

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Ces cris de souffrance ne faisait que ravigorer la haine qu'elle lui portait. Quelques pas plus loin de son corps qui se tortillait, elle avait fermé les yeux, afin de ne pas souffrir, afin de se contrôler. Voir ainsi quelqun, que se soit Tom ou un autre, un ennemi ou un ami, la mettait dans un tel était d'excitement animal, s'en était dangereux. La machoîre crispée, elle tentait vainement de calmer sa respiration qui se précipitait d'avantage avec les instants. Enfin, les cris de Tom s'atténuèrent et la louve releva lourdement ces paupières, pour y laisser voir un regard totalement noirci par la haine et la rancune. Sa voix vint tambouriner les tympans de Larose, comme si il aurrait crié juste à ces côtés.

Je vois un adolescent qui est sur le point de se faire tuer. Je vois un garçon qui a fuis lâchement. Je vois un faible, un homme qui a peur, rien de plus.

Affaibli, il avait pâlit. Toujours tête en bas, ces joues reprennaient de la couleur, le sang lui montant à la tête. Il se remit à parler. Elle, le mauvais camp? Parce qu'elle désirait se joindre à un clan ou les espoirs ne s'effondraient pas jour après jour? Il était vrai que le Lord Noir méprisait les hybrides, comme elle, et qu'il se servait sans doute d'elle mais une chose restait. Il la récompensait. Point final. C'est pourquoi lorsqu'il se remit à lui parler de ça, elle se plaqua durement les paumes sur les oreilles et se mit à hurler ¨Bla bla bla¨ [xD] jusqu'à ce qu'elle voit finalement la bouche de Tom se refermer, piqué au vif. Marre de l'entendre. Tout ce temps, elle aurrait fait n'importe quoi pour le revoir. Aujourd'hui, elle aurrait sans doute préféré ne pas l'avoir à ces côtés. Ce qui lui fallait, c'était sans aucun doute un sortilège afin de lui faire oublier ces souvenirs, ces paroles, ces baisers. En repensant à tout cela, Larose sentit les larmes venir brûler ces yeux. Se tournant, dos à Tom, elle ferma brutalement ces paupières de nouveau et un long râlement vint briser le silence qu'elle avait imposer. Douleur. Animosité...Haine. Haine animale. Le regard qu'elle eut en ouvrant de nouveaux les paupières fut de plus en plus dilaté.

Oubliant la baguette de Tom, peu sécuritaire en lui tournant le dos, elle n'aurrait pourtant jamais au grand jamais immaginé que ce dernier lui lance un sortilège impardonnable. Imperium. À compté de l'instant ou le sortilège la toucha en pleins dos, un vide incroyable, adorable se fit dans sa tête. C'était magique. Enfin, elle ne pensait plus à rien. Enfin, ce bonheur fut bien éphemère car la voix, puissante, de Tom vint tout bousiller sa paix et il lui ordonna de le libérer. En temps normal, jamais elle n'aurrait aquiert à sa demande. Jamais. Fierté le veux. Mais dans cette situation, elle releva sa baguette et le libéra, tel un vulgaire pantin obéissant à celui qui la dirigeait de ces doigts. Et en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, le sortilège se rompit, rammenant tous les doutes, tous les souvenirs et toute la haine en elle, d'un seul coup. Submergé, elle poussa un hurlement rageur.

Faisant volte-face pour se concentrer de nouveau sur Tom, la respiration saccadée, elle lui hurla en pleine tête.

La ferme! Toi tes petits amis aurraient bien fait de t'apprendre à te taire lorsque tu risques la mort!

Déchaînée, une aurra glaciale, plus sombre qu'autrefois, vint entourer la louve et, aveuglée par la rancune et la souffrance, un sortilège jaillit de sa baguette pour fonçer directement vers ce dernier mais il le déjoua, habilement. Magiquement, Tom était meilleur en duel. Dommage que cette pleine-lune ne fasse pas son apparition se soir. Physiquement, sous sa forme humaine, Sarah pouvait toujours se montrer bien supérieur malgré tout.

Tu n'as pas besoin de me le demander! JE TE DÉTESTE DÉJÀ!

Hurla la louve. Milles émotions traversaient à une vitesse vertigineuse son âme, son coeur. Elle aurrait voulût fondre en larmes, pleurer, se poser dans ses bras, l'embrasser...Mais tout ça, c'était désormais impossible. Parce qu'il ne l'aimait plus. À ces mots, son coeur sembla s'assécher complètement. Suffoquant, il battait de plus en plus vite, avec de plus en plus de vigueur pourtant. Une une lourde carapace vint l'entourer. Finit la souffrance pour un être humain. Il était temps...temps de lui apprendre le mot respect. Temps de lui donner une leçon qui le maintiendrait sagement, qui lui ferrait craindre la louve, dans ces nouveaux excès de colère. Autrefois, Meredith calmait ces crises. Ensuite ce fût Bill. Ensuite Tom. Maintenant, il n'y avait plus personne. La plupart du temps, elle restait calme, lasse, comme anéantie par les évènements et le temps. Sauf que lorsque ses crises éclataient. C'était sans doute pire qu'auparavant. Et personne n'était là pour l'aider à se contrôler...

a baguette pointée sur Tom, rageuse, elle tenta un autre sortilège mais il le dévia, à son tour. Elle n'avait aucune chance avec sa baguette, c'était claire. Grognant, elle finit par redescendre lentement sa main vers sa poche et y fit glisser le bout de bois. Relevant ensuite son visage vers celui de Bill, un sourire mauvais vint étirer ses lèvres pulpeuses et son regard termina de se dilater au complet.

Ich hasse dich

Souffla elle, haineuse, avant de finalement s'élancer vers ce dernier. Il ne devait sans doute pas s'être attendu à ce que Sarah délaissa la baguette pour le combat à mains nues. Ou peut-être bien en fait, c'était totalement son genre. Rigolant, railleuse, elle tournait frénétiquement autour de Tom, comme une bête qui attends le bon moment pour sauter sur sa proie. Et elle le trouva. À un certain moment, n'en pouvant plus, elle finit simplement par se jeter sur ce dernier, sur son dos, et, sauvagement, vint enfonçer ses ongles dans sa chair, pour se tenir et pour le faire souffrir, l'assomant d'un poing furieux. Ah l'amour...que dire de plus....

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« Ich bin nicht ein Stück des Treffens. »

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Pas un morceau de viande? Non certes, mais un nouvel ennemi, qu'elle détestait autant par rancune que par amour, par souffrance que par souvenirs. Discernant le moindre de ses mouvements, tournant lentement autour de ce dernier, un sourire railleur sur les lèvres. À vrai dire, la voir sourire ainsi était presque plus dangeureux que de la voir en colère. Non car ce stade signifiait non seulement qu'elle était enragée, mais pire encore que l'hystérie venait de la prendre, ce qui annonçait généralement des crises incontrôlables ainsi que des meutres sanglants. Bref, aux traits de Larose, il était facile de discerner le loup qui avait de nouveau prit le contrôle de son âme. Son coeur endoloris par milles et un souvenirs voulait vengeance.

Sautant sur son dos, enfonçant ces ongles dans sa chair, au travers de son chandail, elle ne discerna cependant qu'au dernier instant la sensation extrêmement déplaisant du transplannage. Merde. Ou allaient-ils? Avec l'impression de passer dans un tuyau de caoutchouc trop serré, elle suffoqua quelques instants, plus aucunement sur Tom, seule, dans ce noir ténébreux, dans ce tuyan étouffant, lorsque finalement, la sensation déplaisante cessa. Aspirant une grande bouffée d'air, elle s'apprêtait à gueuler après Tom lorsque son corps tomba de quelques mètres. Elle ne voyait rien, tout était trop flou. D'ou tombait-elle? Dans quoi? Sur quoi?

Sa réponsa se forma plus vite que prévu. À quelques mètres sous l'eau, par sa chute, elle poussa un véritable hurlement de peur et de rage, expirant tout son air. Ouvrir les yeux ne pouvait l'aider, puisque les eaux étaient sales, brunes. Larose, qui détestait l'eau, nagea rapidement vers la surface et sa tête vint fendre le courrant déchaîné des vagues sales. Ses cheveux épais plaqués sur son visage, lui barrant la vue, elle tenta de respirer un tant soit peu mais d'autre eau entra dans sa bouche. L'eau était glacé. Pire encore. Elle claquait des dents, elle tremblait...Elle s'enquilosait. Lentement mais surement. Ses bras qui battaient vigoureusement l'eau glacé s'allourdissaient. Pourtant, elle ne cesserait de nager. Parce qu'elle était endurante. Elle savait endurer la douleur. Mais aussi, parce que l'eau, étant sa plus grande peur, elle ne pourrait se laisser aller dans ses profondeurs sans en mourrir de peur.

TOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOM!

Hurla la louve avant de se faire engloûtir de nouveaus sous l'eau. Les yeux crispés, seule l'eau froide lui serrant les membres comme dans un étau, elle se remit à la surface, apeurée de ne pouvoir toucher le sol et, ouvrant furieusement son regard de nouveau à la surface, elle crû appercevoir au loin les contours flous d'une île? C'était sa seule chance...Sinon elle mourrerait, ici, avec comme derniers souvenirs de Tom, une image remplie de haine.

TOOOOOOOOOOOOOOOM!

Hurla elle désespérement de nouveau, tentant tant bien que mal de conserver sa tête hors de l'eau. Elle ne voyait presque rien devant elle, tout était d'une couleur sombre et la peur commençait largement à la faire paniquer. Le loup semblait-il s'être caché au plus profond de son corps, loin de l'eau, loin de cette substance liquide et glacée. Il ne restait qu'une humaine, en proie à une grande panique.

Silence sourd, opaque. Une vague de plus venait de la renfonçer sous l'eau. Les yeux clos, ces membres trop lourds pour battre la surface de l'eau de nouveau, son coeur battant la chamade, résonnant dans ces tympans, la louve se demandait presque si la mort ne serrait pas moins dur à supporter...Une douleur lacinante vint brûler sa gorge et ses poumons et une migraine effroyable prit sa tête en otage. Douleurs, encore tant de douleurs. À qui donc penser alors que la mort l'emportait dans ses bras? Alors qu'elle se noyait doucement en gravant son nom dans sa mémoire? À personne. Pas le temps. Les vagues la repoussèrent d'eux mêmes sur les galets rocailleux de cette curieuse île. Roulant, s'entaillant un peu partout avec la force des vagues qui la repoussaient et les cailloux sous elle, la lycanne se sentait de plus en plus misérable. Grelottante, elle claquait puissament des dents et n'eut tout juste la force de se relever sur ces genoux pour s'éloigner enfin de cette mer. Ces cheveux dégoûlinaient. Elle était totalement trempée. Son regard vague chercha cette silhouette des yeux mais rien ne vint la rassurer. Ou était Tom?

tooooom...

Souffla-elle, à bout de souffle, avant de finalement s'écraser au sol, les yeux mi-clos, épuisés. Allait-il mourrir? Non...Parce que...Parce que quoi en fait? Une once de paniqua vint la réveiller de nouveau, lui soufflant une brise de force. Encore, elle se releva, sur ses genoux, puis sur ses jambes et, le souffle court, tremblant de tous ses membres, elle se redressa du mieux qu'elle le pu pour chercher à travers les ondes glacées. Rien. À moins que...Le point noir là-bas, ce soit lui...Donc elle devait? Arf...non...Si.

Les pieds pesant, elle les enfonça peu à peu dans l'eau, des frissons d'horreur parcourant tout son corps et, sortant sa baguette, sauvée dans sa poche, bien que trempe, elle la pointa sur Tom et un sortilège d'Attraction en sortit...Tom n'eut pas le temps de se rendre aux galets qu'épuisée, Sarah tomba de nouveau au sol, les yeux mi-clos, tremblante, le regard perdu. Qu'elle horreur.

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« Sarah… T’es stupide… »

« Pardon Sarah… Je suis désolé… Tellement désolé… »

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Stupide? Quel drôle d'expression venant de ce dernier. Décidement, il ressemblait de plus en plus à son frère. S'en étati choquant. S'en était blessant. Tirée de la marrée montante, se prommenant quelques instants, Sarah aurrait bien voulut enfonçer ces dents dans le bras de Tom, lui arracher un bon bout de peau pour le faire souffrir mais elle n'en fit rien, son esprit animal ayant été repoussé au fond de son âme, par peur, plutôt phobie, de l'eau. Collée contre son torse, presque roulée en boule, elle avait les yeux mi-clos. De nouveau, il sembla alors qu'ils tranaplannaient de nouveau. Nouvelle sensation désagréable. Poussant un faible gémissement, elle fut bien contente d'alors retrouver l'air, aussi étrangère soit-elle, de l"île. Ballotée, elle ne dit pas un mot jusqu'à ce qu'il la dépose. Épuisé, il finit à son tour par tomber sur elle et son front vint se poser contre celui brûlant de la louve. Son souffle brûlant vint caresser le visage livide de Sarah. Tom repoussa alors les cheveux du visage de son ancienne petite amie et Larose gémit imperceptiblement. Pourquoi ne l'embrassait-il pas? Son coeur endoloris semblait vouloir sortir de sa poitrine. Si longtemps qu'il n'avait pas été si près physiquement de la louve. Les yeux de la louve se mirent à briller, menaçant de nouveau de laisser couler des larmes mais rien ne paraut, avec l'eau qui ruisselait de ses cheveux, sur le sol, sur ses vêtements, dans son visage. Au contact de Tom, un grand frisson parcourut son échine et elle allait tout juste se bouger pour le serrer dans ses bras, qu'il prit son visage dans ses mains. Des larmes bouillantes, amères vinrent s'écraser sur les joues de Larose et, suite à un sanglot rempli de chagrin, il se releva, se remit à marcher, pour s'éloigner. Pourquoi créer toujours tant de distance? Ne voyait-il pas que son coeur était sur le point de se fendre? Que son âme ne tenait plus que par quelques morceaux? Qu'il était encore, malgré toute cette rancune, tout ce qu'elle avait.

...Tom...

Souffla doucement la louve mais il ne l'entendit point. Étais-ce un nouveau moyen de la calmer? Partir? Lui qui usait de moyens si différents de Bill alors qu'autrefois elle n'arrivait même plus à ce contrôler à un certain stade. En cet instant, Bill la prendrait dans ces bras, pleurerait toutes les larmes de son corps avec elle, l'embrasserait. Tom lui partait, en pleurant, en s'excusant. Pourquoi s'excuser? C'était-il rendu compte qu'il la poussait dans toutes les limtes de la douleur mentale? Peut-être...Oui, peut-être. Les sons ne voulaient plus sortis de sa gorge endolorie par toute cette eau avalée sans y être autorisée. Sa gorge brûlait, carrément. Les larmes aux coins des yeux, la louve se releva péniblement et durement sur ses fesses. Son corps était si lourd avec ce poids en plus d'eau dans ses vêtements! Secourant longuement ces longs cheveux ébourrifés, qui frisaient encore plus à l'eau, comme un chien, elle finit par se frotter les yeux et ne vit qu'une forêt abondante au loin. Seule les quelques feuilles bougeants soudainement lui indiquèrent la présence de Tom là-bas. Se relevant difficilement, elle se craqua brièvement les os et, avec l'énergie du désespoir, partie à la course, sur les pas du Kaulitz.

*Je dois le retrouver...Je dois...Le retrouver...le retrouver...*

Pensa désesperement la louve, le souffle court, sans s'arrêter. Désorientée, elle s'arrêta quelques instants avant de recommencer à courrir, sur une nouvelle piste. Enfin il réapparut dans son champ de vision. Incapable de hurler son nom, trop orgueilleuse, elle usa d'un autre chemin afin de se retrouver, tout d'un coup, directement devant lui, le forçant à s'arrêter. Dégoûlinante, n'ayant pourtant aucunement froid, elle prolongea son regard dans le sien, longuement, comme cherchant à accéder à son âme et murmura, la voix provocante, haussant un sourcil, reprennant son masque de fierté et de dureté.

Pourquoi tu pleures? Si tu ne m'aimes plus, tu ne devrais pas pleurer pour moi...Pourquoi t'excuser?

Invité

« Je t’ai présenté mes excuses parce que je sais que ça te fait du mal. Je sais que tu en souffres. Je ne te mentais pas lorsque je disais que je t’aimais. Je n’ai jamais cherché à te trompé, ni à te faire du mal. Mais regarde la situation en face Sarah ! »

« Tu es dans un camp qui veut ma peau. Je ne peux même pas te faire plaisir et changer de camp, tout ça est déjà fait, c’est trop tard. C’est du passé. Maintenant il faut aller de l’avant et dans la situation actuelle Sarah, que veux-tu qu’on fasse ? Il n’y a rien à faire. Nous sommes mené à se battre l’un contre l’autre. On ne peut pas continuer. »

« Tu es une femme… Incroyable et… Magnifique. Tu trouveras bien un homme qui sache te faire rêver… A nouveau. »

« Rentre à Poudlard Sarah. Transplane, tu es une sorcière. Et… »

« Refais ta vie. »

Invité

Tout ça....Toute ce qu'il racontait. C'était de la pure folie. Plantée devant lui, la louve plongeait douloureusement dans le regard de Tom, qui se voulait fuyant, et ne cessa de l'observer, sans rien dire, le laissant parler à son tour. Regarder la situation en face? Ce petit problème, qui les opposaient? Lui, le gentil et elle, la méchante? Enfin, cela dépendait du point de vue du camp en question...Mais que pouvait-elle y faire? Il savait ce qu'elle était en l'aimant, au tout début. Pourquoi ne pas avoir abandonné plus tôt dans ce cas? Dire qu'il l'avait laissé, pour une si petite bribe...Bon, il était vrai qu'en faite, cette bribe était plutôt problématique. Si le Maître lui demandait un jour de le tuer, pour une quelconque raison, jamais Sarah ne pourrait refuser cette mission. Alors, que ferrait-elle? Tuer Tom? ... Tant de souvenirs se mélangeant aux émotions.

Tu...tu savais que j'étais une mangemorte lorsque nous avons commencé à nous fréquenter. Tu n'as rien dit au début hein Tom! Non parce que quoi? Tu profitais de moi peut-être? D'un amour à ton égare que je n'avis pas pû contrôler!

Grogna Larose, les larmes lui montant instinctivement aux yeux, se sentant trahie. Non, Tom ne l'avait pas blessé physiquement, il ne l'avait même pas trompé. Rien de plus qu'une rupture un peu précipité. Mais c'était si difficile, de se détacher de quelqun, à qui on avait donné son coeur, aussi noir et meurtri soit-il! Tom l'avait conservé, quelques années, avant de finalement s'en détacher, et de le laisser à l'agonie. Trahison. Douleur. Envies de meurtres. Lorsqu'il détourna de nouveau, et enfin!, son regard vers elle, il se mordit la lèvre, ce qui ne fit que fronçer les sourcils fins de la louve courroucée. Créer pour s'aimer. Certes. Mais créer pour se battre l'un contre l'autre avant tout. Sarah contre Tom, peut importe l'amour qu'elle lui portait. Alors dans un sens, avait-il réellement eut tort de la planquer là, en une soirée? Pouvait-elle lui en vouloir, alors qu'il lui expliquait si clairement à présent ces motifs : Leurs camps opposés?

Je ne veux plus rêver. Je veux voir la réalité en pleine face désormais. J'ai vécu trop longtemps dans tes bras, dans de beaux songes...

Son ton était dur, accerbe, malgré ses traits de plus en plus défaits, emparés de larmes qui jailliraient sans doute d'un instant à l'autre, malgré tous ses efforts pour les cacher. Ses poings se serrèrent de nouveau et, tremblante, elle ne put le retenir de se transformer en renard avant de monter sur une branche plus haute et de reprendre sa forme humaine. Son regard perdu, posé au sol, la louve ne maitrisait même plus ses poings qui tremblaient de rage. Là, alors qu'elle aurrait généralement fuit pour les cacher, elle laissa couler ces perles grises, de ses yeux ténébreux. Parce que c'était la seule preuve de ce qu'elle pouvait véritablement ressentir en cet instant. Tant de douleur. Approchant du tronc, ou Tom était posé, la louve ne vint que poser un poing sur l'arbre, brusquement, laissant des petits morceaux d'écorces voler aux alentours. La machoîre crispée, elle respira longuement, les yeux emplis de larmes, avant de murmurer, si imperceptiblement que Tom devrait sans doute se pencher pour entendre un tant soit peu:

Si tu ne peux changer de camp...Alors est-ce vraiment moi, qui devrais le faire?

Le pensait-elle? Aucune idée. Tout était si flou dans son esprit, tout se chamboulait pour ne créer qu'un amas monstrueux. Le regard perdu, la louve finit par relever son visage vers la branche de Tom. Ses longs cheveux tombirent dans son dos et, laissant de nouveau les larmes, si brillantes et rares, couler, elle rennifla de nouveau et murmura, d'une voix rauque, approfondie par la brûlure qui montait de nouveau dans sa gorge, par la peine et la rancune:

Tues-moi.

Tous ses membres tremblaient à présent. Plongée dans un gouffre sans fin, elle ne savait même plus dans quelle direction allez pour retrouver la surface, prendre une grande respiration, mettre un terme à toutes ces folies. Une infîme lueur de folie traversa son regard et, suppliante, elle finit par enfonçer son deuxième poing dans l'arbre, mettant à vif ces jointures ensanglantées, faisant voler en éclat un second morceau d'éclats.

Tues-moi, Tom. Qu'on en finisse. Je ne veux plus être une sorcière, je ne veux plus être une louve-garou...Je ne veux plus être Sarah Larose. Je veux cesser d'exister. Je veux partir. Je veux mettre un terme à ces souvenirs et à ces paroles qui me rongent le coeur.

Son regard était brillant, suppliant. Finis toutes ces conneries. Il était temps de faire le dernier pas, et de tout oublier, de ne plus rien ressentir. En prime, elle aurrait comme dernière image, la vision de Tom. Marre de tous ses combats. Marre de ses sentiments...Marre.

Invité

« Sarah… Tu l’as dit toi-même, je suis un lâche. Si j’avais eu le courage de te tuer, je l’aurais déjà fait lorsque tu étais celle que je devais éliminer. »

« Viens avec moi, je t’emmène. Si tu veux mourir, meures avec moi. Je veillerai à ce que tu meures dans mes bras. »

Invité

Les larmes de la louve étaient brûlantes sur ses joues. La vue embrouillée, celle-ci avait quelques instants tenté de rejoindre le regard de Tom mais, peine perdue. Ce dernier évitait déliberrement son regard, surement rongé par une culpabilité grandissante. Après tout, il avait déjà eux des sentiments pour elle. En proie à une douleur grandissante, la louve abaissa son regard, vers le sol et hoqueta silencieusement, appuyant son front contre le tronc de l'arbre, pleurant de désespoir. Tout cela était si confus, si compliqué, pourquoi devaient-ils être séparés par un camp? Pourquoi? Le mal contre le bien, toujours et se serrait toujours ainsi. Tom avec l'Ordre du Phoénix, si ancrés dans des espoirs perdus d'avance, et Sarah, avec les mangemorts, le mal, la dictature. Que faire?

Alors qu'elle ne le surveillait plus, Tom sauta habilement de l'arbre, pour attérir juste derrière Sarah. Celle-ci ne bougea pas d'un poil. La respiration saccadée, toujours dégoûlinante, la louve laissait ces larmes couler, sans rien dire, ces poings crispés, collés au tronc du gigantesque arbre. Désemparée, elle ne savait plus ou donner de la tête que Tom la saisit brusquement pour la plaquer au mur. Son visage était anéanti par une douleur mélangée à une confusion atroce. Lorsqu'elle vit le poing de Tom, elle ne bougea pas d'un cran et ce dernier vint l'enfoncer à quelques centimètres du visage en larmes de la louve. Larose ne broncha pas. Tom n'oserait jamais la frapper, sans raison, simplement par colère. Non car il savait que Sarah répliquerait, sans doute encore plus violement, et comme elle n'était pas du tout difficile à enrager...Enfin bon. Il serra les dents, comme Bill le faisait si souvent en sa présence. Réflexe de Kaulitz il faut croire. Silencieuse, cette fois ce fût celle-ci qui tenta de ne pas le regarder, de regarder partout ailleurs. Parce que pleurer c'était un signe de faiblesse. Parce que Larose n'aimait, jamais au grand jamais!, montrer ces faiblesses. C'était bien trop dégradant.

C'est pas le courage qu'il te manquait...C'était les aptitudes.

C'était bel et bien du Larose tout craché. Narguage même en temps de peine. Même lorsque plus n'avait de sens, même lorsque son univers, ou plutôt son coeur, chavirait. Elle voyait bien qu'il était à bout de nerf. Alors que lui se sentait prêt à exploser, elle se sentait défaillir. Pour la première fois de sa vie...Ou presque, elle se sentait si...Faible. Incapable de réagir, incapable d'affronter ce qui se présentait à elle. Tout était bien trop difficile. C'était impossible de penser correctement. Tout s'effondrait lentement autour de la louve. Rien n'avait plus de sens! Plus de sens...Comme le geste que venait de poser Tom. Plus de sens et pourtant elle ne le repoussa pas. Jamais. Jamais...Ces mains posés brusquement sur les épaules de la louve vinrent descendre sur ces hanches, comme un mouvement si souvent répété autrefois, et, fougueusement, ce dernier vint embrasser la louve, montant même une main dans ses épais cheveux d'ébène. Soulagement? Rage? Surprise? Un peu de tout. Un peu d'amour, un peu de haine...

Son corps collée contre celui de Tom, sa respiration redevenant saccadée entre deux baisers langoureux, elle posa elle-même ces mains frêles sur le torse de Tom, enfonçant malancontreusement ces ongles dans son T-Shirt trempé, envahit d'une pulsion soudaine. Son coeur se remettait à battre plus vite. Dans toute cette effervescence, même les paroles de son adoré semblèrent moins terrible qu'elles ne l'étaient. Partir. Avec lui...Loin...loin...loin. Fuguer. Quel bel avenir...Peut importe l'endroit, simplement dans ses bras...Ses lèvres contre les siennes. Poussant un long râlement, la louve vint s'emparer de nouveau brusquement de ses lèvres, avant, d'un mouvement fluide, se dégager de ses bras et se retourner dans son dos, pour, elle-même, le plaquer durement contre l'arbre. Quelques feuilles tombèrent sous le choc. Cette fois, c'était lui qui avait le dos collé contre ce tronc rugueux, et elle qui l'embrassait avec fougue, perdue, totalement loin dans sa tête. Aucun sens mais elle s'en fichait. Parce que quand ses lèvres touchaient les siennes, rien n'avait plus besoin d'avoir de sens. Il était tout ce qu'elle avait.

Qu'es-ce qui me garantis...Que tu ne me laisseras pas de nouveau, une fois que je fuguerai avec toi?

Ses doigts vinrent s'enrouler autour des poignets du Kaulitz pour les saisirent et, brusquement, comme ils avaient toujours été, elle les plaqua au tronc, afin qu'il ne bouge plus. Il lui fallait une réponse. Elle était si fragile, survivres à un autre abandon serrait trop douloureux, elle en mourrerait sans doute...Ou alors tout ceux qui l'entoureraient mourreraient. Parce que sans lui...Elle sans lui...Rien n'avait plus de sens. Rien. Rien... Cessant abruptement les baisers, la louve attendit, collant son front contre celui de son beau, attendant une réponse imminente, son souffle chaud brûlant le visage de ce dernier. Son regard sombre se dilatait de nouveau. Elle aussi, elle était sous la pression à présent. Il avait besoin d'être clair, net et précis. Sinon elle perdrait tout contrôle...Sinon elle finirait par s'impatienter...Son coeur ne supporterait pas...

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« Je t’aime. Je ne voulais pas t’abandonner. »

« Je voudrais plutôt mourir que de t’abandonner à nouveau… Si tu viens avec moi, je te protégerai, je te garderai près de moi, je préférerais mourir que de te perdre encore… »

« Je t’en fais le serment sur mon honneur, Sarah… »

Invité

Elle sur lui. Rapport de dominance éternel entre Kaulitz et elle. Alors que Bill avait toujours été du genre à se laisser faire, Tom lui n'était pas du tout de ce genre. Il combattait avec lui, en grand macho qu'il était, et elle, trop orgueilleuse, ne lui laissait pas une miette de repis. Pas question de parraître plus faible, c'était inconcevable pour la louve, élevée dans la puissance et la haine. Surtout pas surpassé par un sorcier. Enfin, il fallait dire que tout ça était pour jouer évidemment, sinon, Sarah aurrait déjà gagner haut la main! [ Hehe ] Son corps collée contre celui du chasseur, les deux respiraient bruyamment, comme si ils venaient de parcourir des dizaines de kilomètres. Et pourtant, cette attitude, ce n'était que du désir refoulé depuis trop longtemps. Elle ne pouvait rester loin de lui, c'était comme lui arracher le coeur. Il y avait entre lui et elle une complicité que jamais elle n'avait eu avec Bill. Peut-être étais-ce parce qu'il savait comment se débrouiller avec les lycans. Il conaissait leurs points faibles et savait parfaitement les exploités. Sans oublier qu'il était fort physiquement et tout aussi entêté qu'elle, avec une once d'agressivité que jamais elle n'avait trouvé chez Bill. En fait, ils étaient sans doute parfaitement opposés pour leur camp et tout le reste mais dans certains points, ils se ressemblaient. Un chasseur et une louve. Quoi de plus incongrue?

Ses mains dans les siennes, relevées, son front collé au sien, le souffle brûlant contre le visage de Tom, son regard se perdait dans le sien, alors qu'elle retrouvait des contacts avec ce dernier qu'elle avait manqué depuis trop de temps. Et alors que l'amour, aussi détestable soit-il, ressurgisseait, la rancune restait gravé dans sa tête, ce qui ajoutait à ces manières brusques et dures du piquant. Se dégageant habilement une main, il vint caresser la louve qui ne cilla pas mais son coeur sembla reprendre un rythme anormal. Montrant légèrement les crocs, elle le laissa glisser ses doigts sur sa douce peau mais ne bougea pas. Un faible grondement parcourait ces lèvres. Le pire, c'était qu'en fait, elle ne savait point pourquoi elle grondait. Peut-être par manque. Un sevrage d'amour, c'était intolérable. Il était sa drogue, elle en avait besoin. Il était sa propre marque spéciale et elle en avait besoin à chaques secondes, chaques instants de sa vie. Lorsqu'il se mordit la lèvre, elle fronça les sourcils. Une réponse devait bientôt sortir et pourtant, elle pouvait presque sentir ces méninges fonctionner à toutes allures. S'apprêtait-il è lui sortir un autre mensonge ou alors à lui dire la vérité? À s'excuser ou à renier son tort? Certes, cela avait été de son gré de partir, et il en avait tous les droits mais...Mais que pensait-elle tout d'un coup? Non il n'avait pas le droit de la laisser! Non parce que...Parce qu'il était à lui et à personne d'autre! Comme elle lui appartenait, en chair et en os. Chair...L'image mentale du professeur Souray apparut inconsciemment dans son esprit, alors que, malgré tous les efforts pour se convaincre qu'elle avait été dans les droits, elle sentait un certain malaise la prendre. Pourtant, elle ne le dirrait pas à Tom. Non. Parce qu'elle avait couché avec le professeur quand il était partit non? Elle avait été dans les droits, ce n'était pas de la tromperie non?! Alors pourquoi cette hésitation dans son regard? Inspirant longuement, elle chassa cette image. Jamais elle ne lui dirrait. Jamais.

Enfin sa réponse vint. Ayant abaissée le regard, pensive, elle releva de nouveau ses yeux d'ébènes dans les siens et l'écouta. Mourrir. Pour elle? Non, c'était son rôle ça! La protéger. Mais elle n'avait pas besoin de protections, c'était lui qui en avait besoin! Lui! Parce qu'elle était avec le Maître et ces mangemorts, elle ne risquait rien. Rien et pourtant...Putain, elle venait de dire à Tom qu'elle changerait de camp. Était-elle prête à cela? Hésitante, elle ferma les yeux, comme pour simuler du soulagement et tous ses muscles se crispèrent d'un coup. Sa main tremblait sur sa joue. Et doucement, il s'avanca pour venir mordiller le lobe de son oreille, avant de lui promettre sur son honneur. Tout ça était vague. Quel rêve, partir avec lui pour toujours et pourtant. Le Maître s'y opposerait, sans aucun doute. Il la chercherait, pour la bonne et sadique arme qu'elle était, pour sa fidèle servante. Il la rappelerait, il la chercherait et si elle ne venait pas, comme un bon toutou, il la ferrait tuer. Sans pitié. Sans chercher à savoir. Que faire? Rester à Poudlard et rester dans les rangs de son Maître? C'était la solution la plus acceptable, elle le savait et pourtant elle ne cessait d'hésiter, gardant un silence lourd entre Tom et elle. Elle avait été élevée dans le but de servir le Lord. Il était tout ce qu'elle avait, avec Tom. Sinon, partir se soir pour Poudlard et prendre ces trucs en douce avant de filer, comme Tom l'avait fait quelques temps auparavant, et ne jamais revenir? Prendre la fuite? Quitter ces mangemorts? Un sentiment d'appartenance la reliait à ce groupe...

Sa voix menaca de se briser lorsqu'elle murmura, d'une voix faible et basse, dans un chuchottement à peine audible:

Le Lord est mon Maître et je dois rester à ces côtés...Sinon il me tuera.

C'était la pire des excuses et pourtant la plus véridique, la plus menacante. Sa voix se brisa et elle vint fourrer son petit minois défait dans le creux de l'épaule de Tom, en fermant les yeux, en lâchant ces mains, le resserrant d'avantage contre son corps, ne faisant presque plus qu'un avec ce dernier, manquant de l'étouffer, pour le sentir près, toujours plus près, et le désir de ne plus jamais le lâcher était présent. Elle en avait presque mal à le tenir si fort, tout contre elle. Sa respiration était bruyante dans le creux , tout près du coup de Tom. Pourquoi cette vérité devait-elle exister? Elle ne pouvait pas quitter les mangemorts. Elle faisait partie des leurs. Qui plus est, se rallier à un groupe qui combattait pour une cause perdue d'avance était incompréhensible. Sarah voulait pleurer mais elle ne le ferrait pas. Aussi aurrait-elle crier mais elle attendrait. Jamais ne se décoller de lui. Mieux valait mourrir. Ses membres tremblaient sous l'effort qu'elle mettait pour le fusionner à elle.

Ne me quittes pas...Ne me quittes jamais...Je ne sais plus quoi faire!

De nouveau, la panique l'envahit. Comment pouvait-il lui promettre cela alors qu'il devait partir pour se protéger? Impossible et pourtant la louve, si égoiste soit-elle, ne voulait plus jamais le quitter. Elle n'y survivrait pas...

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« Je suis là… »

« J’ai envie de toi Sarah… »

Invité

Évidemment, qu'il s'attendait à une réponse négative de ma part. Elle était née en ayant éduquée pour servir le Lord Noir, elle ne pouvait se détacher de ce destin. Du moins, pas tant qu'elle aurrait des choses à faire de ce côté, pas tant que le Seigneur des Ténèbres ne serrait mis en échec. Ce qui voulait clairement dire jamais. Jamais Larose ne pourrait se défaire de l'empris que de le Lord Noir avait sur son être. Sarah avait besoin de lui. Étrangement, c'était vrai. Celle-ci était en protection et elle avait toujours des victimes pour satisfaire ses envies. Et puis...Elle ne voulait pas rejoindre un clan qui espérait dans le vide. C'était trop lui demander. Que l'amour de sa vie soit dans ce camp, cela ne changeait rien. Elle se batterais contre lui, à tort, lorsqu'on me le demanderait et elle se ferrait sans doute battre par lui. Heureusement,ils étaient tout deux assez puissants. Liés par un amour impossible,il ne leur suffisait que d'un peu de passion charnelle pour oublier tous les dangers qui les guettaient jours après jours. La lycanne, de nature, son pire ennemi. Le seul hic concernant ses services concernaient sa mise à mort. Jamais cette dernière ne pourrait le tuer. Tout simplement parce que sans lui, elle n'était plus rien et tout autour d'elle perdait de sa valeur. Il était le seul à pouvoir l'aimer naturellement, le seul qu'elle voulait, qu'elle désirait plus que tout.

D'ailleurs, ce désir semblait partagé. Ces mains rudent vinrent se glisser doucement dans le dos de la louve, puissante, faisant cabrer sa colonne. Inspirant longuement, elle releva son visage du creux de son cou et, son regard se dilatant d'avantage, attendit. Il était là. Oui, bel et bien là après une si longue absence et elle n'attendait qu'un simple mot de sa part pour laisser tout son amour s'exprimer. Amour violent. Rudes, ces doigts glissèrent dans son dos, provoquant des centaines de frissons sur tout son corps et, sans un mot, elle vint poser ses lèvres sur son épaule.

Alors prends moi...

En une fraction de secondes, tout au plus, ses mains défirent sa cape et son chandail trempé fut arraché quelques secondes plus tard. En brassière, dans cette forêt inconnue dont personne ne savait si le moindre habitants vivant près y vivait, elle se fit brusquement repousser, tombant au sol et Tom vint l'y rejoindre. Le gazon humide dans son dos la fit d'avantage frisonner et, poussant un râlement de plaisir, elle le laissa prendre possession de ses lèvres. Leurs baisers se faisaient de plus en plus farouche et d'un coup, elle attrapa sa lèvre entre ses dents, l'attirant de nouveau vers elle alors qu'il avait reculé sa tête de quelques centimètres, le temps de reprendre son souffle. La langue de Sarah se glissa contre celle de Tom et langoureusement, ils s'embrassèrent longuement, leurs mouvements brutaux s'armoniant parfaitement. Son corps à califourchon sur le sien, elle finit par prendre son visage entre ses mains pour le retirer doucement de ses lèvres et, ses yeux brillants d'envie et de plaisir, elle railla de nouveau:

Non, laisse moi plutôt te prendre je veux dire...

Encore un rapport de domination. Un sourire provocant étirant ses lèvres, la louve replia alors ses jambes, très flexible, sur son corps et, posant ses pieds nus sur son torse, elle finit par exercer une puissante pression qui le fit revoler plus loin, manquant de l'enfoncer dans un arbre plus loin. D'un bond agile, elle se releva et, repoussant ses cheveux dans son dos, elle s'avanca vers ce dernier, d'une démarche sensuelle, uniquement prévu à l'effet de se faire désirer d'avantage. Immobile, elle le toisa longuement, moqueuse, avant de se jeter sur ce dernier, avant même qu'il n'est eut le temps de se relever. De ses doigts fins, elle attrapa la veste de Tom, à moitié détachée et l'arracha sauvagement de son corps. Ses muscles se crispaient de plus en plus, laissant comprendre l'Impatiente de passer à l'acte. Vint alors le tour de son chandail, qu'elle arracha de son corps. Ses ongles vinrent griffer profondément le torse du Kaulitz et, se redressant, elle-même à califourchon sur son homme, le souffle court, elle posa ses deux mains, une de chaque côté du visage de Tom, de sorte à l'encadrer. Sa respiration brûlante se faisait de plus en plus rapide. Le plaquant durement au sol, elle râla de plaisir avant de passer délicieusement sa langue sur la joue de Tom, de venir lui mordre l'oreille, venir le mordre dans le cou, sur son torse. Et se relevant de son corps battît, elle attrapa le pantalon de Tom et l'enleva d'un geste rapide. Lui en boxer, elle en brassière et en pantalon. Le désir se lisait dans leurs regards. Immobile, devant Tom, sa poitrine s'élevant et s'abaissant au rythme de sa respiration rapide, elle finit par reculer de quelques pas, son regard étincellant et, d'une voix basse, souffla:

Attrape-moi.

Domination, provocation, plaisir. Ne lui laissant point le temps de répliquer, elle tourna les talons et, à moitié nue, partie en courrant, rapide, fluide, silencieuse. Bien que cette forêt lui était inconnue, elle pouvait librement courrir, évitant tout obstacle, laissant ses pulsions s'exprimer. C'était ça la vie. S'arrêtant des mètres plus loin, elle tendit l'oreille et perçut son approche. Amusée, comme elle ne l'avait point été depuis des lustres, elle repartir dans une autre direction, riant, ne pouvant s'en empêcher, ce qui aidait d'ailleurs le chasseur. Mais il n'avait pas besoin d'aide, non? C'était un chasseur, il savait comment s'y prendre.

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« Prends de l’avance… »

« C’est à moi tout ça… »

« Je t’aime Sarah… »

[On va peut-être faire une ellipse temporelle hein ^^]

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Se besoin de rire, de se défouler un tant soit peu, Larose en avait besoin. Courrant parmis les arbres, possédant toujour son jean pour se couvrir un tant soit peu, la louve se déliait rapidement les jambes, courant tel une bête sauvage, comme si elle même chassait, alors qu'au fond, c'était elle la proie pour une fois. Humant l'air en courrant, ses longs cheveux d'ébènes laissant son odeur derrière elle, elle remarqua que Tom venait de prendre sa forme animale, le laissant courir plus vite. Une expression provoquante pour elle-même s'affichant sur son visage, la louve éclata de nouveau de rire avant de poser une main sur ses lèvres. Il avait l'odorat et la vu et la vitesse nécessaire pour la retrouver, plus besoin de l'aider. Évitant branches, ronces et roches, elle courrait, sautait et évitait tout ce qui se trouvait sur sa route, coupant court parfois à sa course pour tourner. Sa respiration saccadée, la lycanne eut à peine le temps de se retourner pour juger l'apparance de son amour que celui-ci sauta, reprenant sa forme humaine du même coup et attrapa Sarah en la faisant tomber dans sa chute. Durement, il la plaqua au sol, ce qui ne pû qu'arracher un grondement de plaisir de la louve, incapable de bouger. Elle sentit des mains défaire son jean et le lui retirer brusquement, avant de se faire retourner, tel une vulgaire poupée de chiffon, et de sentir les lèvres brûlantes de Tom sur les siennes.

...Il était temps...

Railla elle en l'embrassant à son tour. Il se glissa entre ses cuisses et vint lui défaire les derniers morceaux de vêtements qu'il lui restait sur le corps. Des spasmes de plaisir traversaient la louve et son corps trempé se tendit brusquement, sa colone se cambra, des frissons parcourant tout son corps. Fermant à moitié les paupières, elle embrassa Tom, encore et encore, sans jamais s'arrêter, jusqu'à en perdre haleine, glissant sa langue contre la sienne, passant sa main sur ces dreadlocks africains, les tirants vers elle pour approcher de plus en plus Tom. Son tour d'être dominée. Autant aimait-elle dominer qu'elle aimait parfois être dominée. Chacun son tour quoi! La voix rauque de Tom vint lui sussurre ces deux syllabes à l'oreille. Mot si puissant qui faisait fondre la louve, si durement éprouvée par la vie. Elle était forte, solitaire et sadique mais lorsqu'il s'agissait de Tom, elle se sentait défaillir...Incapable de faire du mal à quiconque, à moins que quelqun ne blesse l'être le plus cher à son coeur. Attrapant son visage entre ses deux mains, la louve souleva doucement le visage de Kaulitz de son visage et, les yeux brillants, dilatés, elle murmura, le souffle court:

M...Moi aussi...Je t'...aime!

Elle était fébrile, tremblante, comme si elle avait peur de le voir disparaître d'un instant à l'autre. C'était inssuportable ce sentiment d'amour et de bonheur puissant qui se révélerait bien éphemère. Pourquoi fallait-il qu'il se sépare bientôt? Non...Non, elle avait besoin de lui! Elle devait fuir avec lui! C'était ce que lui dictait son coeur...Son âme lui lui dictait de rester auprès du Lord Noir, du grand Maître de cette planète. Des larmes naquirent dans le regard ténébreux de la lycanne et, ne pouvant arrêter celles-ci, elle laissa Tom plonger son visage dans ces cheveux. Ses larmes glissaient le long de ses joues et elle tremblait de plus en plus. Jamais plus elle ne voulait le quitter, cela serrait trop douloureux. Ils fusionneraient, point barre. Elle voulait l'avoir en elle et ne plus jamais se séparer de ce dernier. Passant ses jambes autour de sa taille, ainsi elle le forca à fusionner, à ne faire plus qu'un avec elle. Il l'aimait, elle l'aimait, désormais, ils n'étaient qu'un. Un long râlement de plaisir, des ébats qui durèrent des heures, sauvages et passionnés et des hurlements, parfois humains, parfois animals...

***

Couchée à même le sol, Sarah dormait paisiblement, sa poitrine se relevant et s'abaissant au rythme de sa respiration silencieuse. Endormie, son petit minois plongé au creux du cou de Tom, elle le tenait fermement contre lui, épuisée. Parce qu'il n'y avait sans doute rien de mieux que les jeux de l'amour pour la calmer un tantinet, cette louve déchaînée...

H.S: Désolé, pressée!! X.x

Invité

« Attention… »

« Qu’est ce qu’on fait maintenant ? »

Invité

Plaisir. Jamais la louve n'avait autant eu besoin de Tom à ce point, de l'avoir dans ses bras, sur son corps, tout entier à elle. Tant de temps loin de lu, 4 mois...Quatres mois de supplice, d'absence, de désir et de larmes. Les retrouvailles étaient enflammées, l'un ne se laissant jamais dominer plus de quelques minutes. Elle avait tant besoin de lui, si près, en elle, pour la protéger, pour le protéger...Pour s'aimer. Dans ce qui semblait être une des plus torrides nuits que l'univers eut jamais vu, la louve s'endormit enfin dans les bras de son amoureux, plongée dans un monde sans rêve, trop épuisée pour même pouvoir bouger, s'habiller un tant soit peu. Dans les bras protecteur de Tom, collée contre ses muscles, son visage sur sa poitrine, elle fermit les yeux, espérant ne jamais avoir à se réveiller, pour connaître la dure réalité qui les affronteraient bientôt.

***

Plongée dans un monde absolument noir, sans rêves quelconques, la louve dormait profondément. Jamais elle n'avait aussi bien dormis! Quelques mois plutôt, Sarah avait préféré diminué ces heures de sommeil déjà très courtes, détestant se réveiller en sueur, en larmes, à chercher la présence de Tom à ses côtés. Oui parce que la rupture avait été difficile, démente. C'était avec des cernes énormes qu'elle s'était rendue en cours, combattant la fatigue, osant même parler à des étrangers. Certes car dormir signifiait rêver à Tom. Être seule la forçait à penser à lui. Quelques rudes mois détestable et souffrants. Mais il était là, en cet instant, et alors qu'il l'embrassait délicatement dans le cou, afin de la réveiller, elle remuait délicatement, en grognant. Sa main remonta dans sa colone et un frisson parcouru tout son échine alors qu'elle poussait une sorte de ronronnement sonore, protestant à se faire tirer de sa rêverie. Ces baisés se faisaient de plus en plus pressant, ces caresses de plus en plus rapides. Devait-il partir? Déjà? Battant mollement des paupières, la louve posa un délicat baiser sur son cou, avant de s'étirer doucement, se défaisant ainsi des bras du chasseur. Sa question la rammena assez brusquement à la réalité. Clignant des paupières, chassant les rayons du soleil, la louve se frotta vigoureusement les paupières avant de finalement être apte à parler.

Je crois que la réponse est évidente, non? Même si elle ne plaît pas du tout...

Sa voix menaçait de se briser de nouveau. Se relevant sur ces fesses, se détachant des bras de Tom, elle lâcha un long baillement et, se relevant lentement, épuisée, elle rammassa ses vêtements déchirés, les enfilant dans de lents mouvements. Il la regardait, sans dire un mot. Leur séparation était imminente, évidemment. Il ne pouvait pas rester, elle ne pouvait pas le suivre. Forcer à s'aimer dans toute cette haine qui les séparaient. S'aimer dans le même sens, se battre à l'opposé. Pourquoi? Parce que c'était ainsi, la vie n'était pas rose et Sarah le savait clairement. Pourquoi s'être fait envoûter par un chasseur? Elle n'avait pas choisit! Grognant pour elle-même, une fois habillée, la louve n'osa même pas reposer son regard sur Tom. Parce qu'elle ne voulait pas le voir disparaître, parce qu'elle ne voulait plus jamais le quitter mais c'était impossible. Impossible car elle se battait pour le camp dans lequel elle avait été formée! Impossible parce qu'elle était née avec le mal en elle et qu'elle mourrerait de la même manière! Maudit soit le destin...

On se reverra...Plus jamais?

Non. Ils se reverraient. Dans un futur combat, ou l'un devrait sans doute tuer l'autre. Parce que la vie les opposaient, tout comme leurs camps. Jamais elle ne changerait. C'était sa destinée. Il avait la sienne. Peut-être n'étaient-ils pas fait l'un pour l'autre? Peut-être devait-elle lui dire définitivement ces adieux, et mettre un point à cette relation qui n'empirait que l'état meurtri de son coeur? Peut-être, peut-être, peut-être. Jamais rien n'était certain.

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