Poudlard La Renaissance
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où acheter le coffret dresseur ...
Voir le deal

 

 Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeSam 28 Nov - 18:23

    Ils étaient arrivés au Manoir Kaulitz la veille au soir.

    Bill avait fait ses bagages, et Kya en avait fait autant, dans sa salle commune. Et Bill avait envoyé un courrier à Scarlett, qu’il évitait soigneusement de croiser dans les couloirs après le fameux soir où il était devenu le professeur de la jeune femme. Bill avait fait parvenir ce courrier par Deiner, son elfe de maison. Dans cette lettre, Bill lui annonçait de le retrouver dans le hall le dernier vendredi soir vers 20 heures, avec ses bagages. Son mot était sans détour, sans sarcasmes. Il ne faisait que ce qu’il avait à faire, sans détour aucun. Sans raillerie aucune.

    Ainsi, il l’avait soigneusement évitée pendant tout ce temps. Il partait vite fait à la fin des cours et ne trainait que peu dans les couloirs. Pourquoi l’éviter ? Il lui semblait préférable de ne pas ce voir. La simple perspective d’avoir à passer ses vacances de Noël avec elle lui suffisait amplement. De plus, Tom était censé passé les vacances au Manoir Kaulitz, en cachette. Mais la présence de Scarlett au Manoir risquait de rendre les choses impossibles. Et il n’avait toujours pas trouvé comment il allait bien pouvoir faire…

    Néanmoins, à 20 heures, il était dans le hall avec sa petite sœur Kya à qui il était en train d’enfiler une cape de sortie pour ne pas qu’elle prenne froid. Leurs bagages étaient là. Lorsqu’il vit la rouquine arriver, il appela Deiner, son elfe qui fit léviter les valises des trois personnes et Carrow apparut. L’homme était relativement grincheux. Qu’importe. Bill le suivit sans mot, sans un regard, tenant sa petite sœur par la taille. Deiner fit disparaitre les valises dans un « pop » et Bill savait que les affaires avaient atterries au manoir. Ils passèrent le portail de Poudlard que Carrow leur ouvrait. Dehors, Bill tenait toujours la taille de sa sœur doucement et pris le bras de Scarlett avec moins d’amour. Deiner, l’elfe de maison, serra la robe de sorcier de son Maître et tout quatre transplantèrent, non pas grâce à Bill, mais grâce à Deiner.

    La nui était bien tombée et Deiner ouvrait le chemin. Il avait atterrit en haut d’une petite colline à l’écart de la ville de Great Hangleton d’où brillaient les lumières de la nuit. A une petite centaine de mètres en contre bas se dressait le manoir des Kaulitz, celui d’Angleterre du moins. Bill avait lâché le bras de Scarlett et suivait Deiner dans la nuit, tenant toujours sa sœur d’une main, et, de son autre main, sa baguette était levée dans un Lumos qui éclairait leur passage. Ils marchaient de nuit. Il fallait dire que leurs vêtements de sorcier auraient choqué plus d’un moldu dans le cas contraire. Ils arrivèrent devant les grilles noires de la propriété. Bill pointa sa baguette sur celles-ci et elles s’ouvrir. Seule une personne qui avait du sang des Kaulitz dans les veines pouvait ouvrir les grilles du lieu. Ils passèrent, les grilles se refermèrent, comme ensorcelées.

    Ils avancèrent encore, s’approchant du Manoir, dont les tours élevées pointaient vers le ciel d’un air menaçant. Ils passèrent la porte, non sans devoir briser l’enchantement qui protégeait le domaine une nouvelle fois puis ils parvinrent dans le hall de la demeure. Kya claquait des dents. Bien que le chemin n’ait pas été très long, il faisait froid dehors, c’était l’hiver. Tout au long du chemin, Bill n’avait pas adressé un seul regard à Scarlett, ni une seule parole, comme s’il était devenu aveugle et muet. Le hall était grand. Kya retira sa cape de sorcière et se rendit dans une pièce adjacente.

    « Bienvenue dans la noble demeure des Kaulitz, sang purs de générations en générations. »

    Fit-il à l’adresse de Ford, presque dans un murmure. Il pointa du doigt, dans un mouvement circulaire, la totalité de la pièce, où plutôt ses murs. En effet, l’immense pièce était recouverte d’un arbre généalogique dont les branches traçaient des lignes et des arabesques noires sur le mur de marbre beige. L’immense arbre des Kaulitz. Quelques années plus tôt, cet arbre voyait plusieurs non effacés. Mais depuis la mort de son père, l’arbre avait retrouvé les noms manquants bannis de la famille et que Bill avait remis. Il y avait notamment, son frère jumeau Tom, ainsi que Severus Rogue, son demi-cousin. Bill passa une main sur ces deux noms, l’air troublé. Que devenait Tom ? Bill n’avait pas de nouvelles… Quant à Rogue… Et bien, il ne savait plus trop quoi penser de lui…

    Bill ferma les yeux pour chasser ses pensées et les rouvrit pour se diriger dans la même pièce où Kya s’était dirigées un peu plus tôt. C’était le salon. La cheminée était allumée. Il faisait bon dans cette pièce. Des fauteuils en cuir sombre étaient disposés dans la pièce autour d’une table basse, vide pour une fois. Et puis, il y avait Kate Kaulitz, sa mère aveugle, qui s’était levée et qui serrait à présent sa fille dans ses bras. Kya comme Kate avaient de long cheveux blonds bouclés. Et, cela était peut-être troublant, mais tous les enfants Kaulitz (dont Tom que Scarlett avait du connaitre deux ans à Poudlard) avaient exactement le même visage que leur mère, mais les yeux sombres et noirs de leur père défunt. Kate, elle avait des yeux bleus, presque blancs.

    Kya monta dans sa chambre, visiblement fatiguées. Bill alla dans les bras de sa mère et lui proposa d’aller se coucher elle aussi, dans sa langue allemande. Kate lui répondit qu’elle voulait rester en bas encore quelques instants. La femme aveugle avait cependant remarqué la présence d’une autre personne dont elle attendait l’arrivée : Scarlett Ford.

    « Kate Kaulitz, ma mère, Scarlett Ford. »

    Fit-il pour humble présentation tandis qu’il quittait les bras bienveillant de sa mère (qui était d’ailleurs plus petite que lui).

    « Suis-moi. »

    Fit-il à l’adresse de Scarlett alors qu’ils montaient un escalier somptueux. A l’étage, ils prirent un autre escalier, plus petit et menait à un couloir assez large. Bill ouvrit la première porte à droite. Les valises de Scarlett étaient là. Il entra dans la pièce et ce retourna, et ce fut la première fois de la soirée qu’il adressa un regard à la Gryffondor.

    « Ta chambre pendant ton séjour ici. Si tu as besoin de quelque chose, Deiner est là. Il ne parle pas l’anglais, mais il le comprend. »

    Deiner servait une famille allemande. Il parlait par conséquent la langue de sa famille, mais comprenait l’anglais depuis que leur famille avait déménagé, sept ans plus tôt.

    « Bonne nuit. »

    Il sortit en fermant la porte. Il ne voulait rien ajouter. Il n’avait rien de plus à dire à Scarlett.

    Ainsi, ils étaient arrivés la veille. Le matin, Bill se réveilla avec l’idée de commencer immédiatement l’entrainement. Il avait une mission. Il se leva et s’habilla après avoir pris une bonne douche. Lorsqu’il descendit dans la salle à manger adjacente au salon, Kya et Kate étaient là. Elles mangeaient. Bill se joignit à elles après avoir déposé un baiser sur le front de sa mère et sur celui de sa sœur. Il s’installa à table. Scarlett allait bien se lever et les rejoindre. Le petit déjeuné des allemands était très copieux. Bill avait l’habitude : une petite déjeuné copieux, un déjeuné important et un souper de pauvre. C’était une habitude alimentaire à laquelle Scarlett devrait s’habituer ces vacances ci.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeSam 28 Nov - 22:46

Les vacances les plus tristes de son existence commençaient.

Marianna n’avait pas émit la moindre la moindre objection à ce qu’elle passe noël chez « son petit-ami ». Il faut dire que pendant plusieurs semaines elle avait dut faire un effort dans sa correspondance avec sa tutrice pour le prouver, jouer dans les niaiseries du « je l’aime tellement » et autres « Je ne pensais pas que ça arriverait mais je ne conçois plus la vie sans lui ». Nombre de fois elle avait eut des nausées en écrivant ses mots, tant de fois tentée de déchirer le papier et de fuir ses jours qui se rapprochaient dangereusements. Alors bien sûr, ses efforts avaient été récompensés : sa tutrice l’avait crut à cent pour cent, lui souhaitant même de passer de bons moments avec lui et de ne pas faire de bêtises. Pour les bons moments elle repassera, et pour les bêtises, elle n’avait vraiment pas à s’en faire… Car elle n’aimait pas Kaulitz… rien que son nom lui donnait envie de s’éclater la tête contre le mur, alors aucune possibilité de se laisser à aller aux déviantes de l’amour. Par chance sa marraine ne lui demanda de plus amples détailles sur le cours de leur relation : inventer des qualités à Kaulitz c’était dans l’extrême limite possible, raconter des séances de bisou-bisou et autres épisodes dégoutants non, si elle aurait dût en venir à ce type d’écrit elle serait allée se jeter de la tour d’astronomie sans aucun problème.

Le jour J, elle reçut un message de Bill par l’intermédiaire de son elfe de maison. Elle devait le retrouver le soir même à 20h… Elle fut prise d’un profond vertige. Cela était sans doute du au fait qu’elle se sous-alimentait depuis près d’une semaine, mais surtout parce qu’aujourd’hui, c’était en plus d’être son anniversaire, celui de la mort de son père… Nul ne le savait, seulement Albus, le ministre et deux ou trois professeur. C’était pour cela aussi qu’elle n’arrivait plus à manger, comme toujours à l’arriver de cette date, ce qui ne faisait qu’accentuer sa minceur vers un corps légèrement maigre… mais bon elle cachait tout ça sous des épaisseurs de vêtements… et puis personnes s’en inquiétait.

Elle avait préparé ses valises, et mit son éclaire de feu et tout les objets encombrants et personnels dans un petit sac à main qui réduisait tout ce qui y entrait… la veille elle était allée à Près-au-Lard pour acheter quelque présents pour les membres de la famille qui l’accueillaient, elle ne les aimait pas mais elle avait toujours eut un certains sens de l’honneur et de l’équité, certainement qu’eux non plus n’étaient pas ravies de l’avoir… D’ailleurs cela lui rappelait qu’elle n’avait pas beaucoup vu son « cher » Bill. Il l’évitait soigneusement, ce qu’elle trouva bien étrange, normalement il l’a cherchait toujours, ils se tapaient tout le temps dessus… alors pourquoi un tel changement d’attitude ? Si en postulant au rang de mangemort elle perdait son ancienne relation avec Bill elle était prête à démissionner, même si cette délivrance ne se faisait qu’à travers la mort… Non, mais ça va pas la tête ? Qu’est ce qui lui prenait de vouloir crever pour que Kaulitz l’embête à nouveau ?

Elle secoua doucement sa tête rousse et retourna à sa valise, elle prit sa cape bleue nuit d’hiver, elle était belle, bien coupé et dans une étoffe de la meilleure qualité. Elle arriva dans le hall, le regard lointain… cette soirée était la sienne, une nuit des plus funestes. Cependant son regard s’adoucit un peu quand elle vit le jeune homme vêtir sa petite sœur de sa cape. Peut être que finalement il y avait du vrai dans l’éloge qu’elle avait fait de lui à Marianne… Mais la douleur sourde dans son cœur se remit à la harceler. Elle ne prêta pas attention à quoi que se soit, trop occuper à retenir au maximum ses larmes. Ses bagages disparurent… elle se rapprocha comme un automate du grand brun, ne mirant pas le Carrow… sûr qu’il devait être triste de perdre sa victime préféré… en tout cas elle, elle allait bien se passer des doloris et autre mauvais sorts qu’il lui faisait subir.

Bill lui prit le bras, et un frisson glacé parcourra son corps, en temps normale elle lui aurait mit une claque, ou l’aurait insulté de la tête au pied pour ce toucher, bien qu’il fût nécessaire au transplanage… elle ne serait majeur qu’à minuit, Mais bien sûr elle n’était pas dans son état normale, nul ne pouvait savoir les tourments qui la pourchassaient à nouveau… comme chaque années depuis deux ans.

En une fraction de seconde ils se retrouvèrent sur une petite colline qui surplombait la ville. Elle observa un instant cette vision. Pas de bruit, seulement le froid qui s’insinuait dans ses vêtements et la gelait, mais elle aimait ça, avoir froid, de toute manière son cœur n’était guère plus chaud que la nature cette nuit. Il avait lâché son bras, elle demeura en arrière… se demandant vraiment si c’était vraiment une si bonne idée que ça de le suivre. Il allait lui étaler sous ses yeux le bonheur de la vie en famille, un bonheur qu’elle ne connaissait plus. Elle l’observa suivre son elfe de maison, brandissant sa baguette illuminé par un lumos. Elle fit de même, l’observant ainsi de dos. Le manoir était un peu plus bas. Elle resta à cinq mètre derrière à la tête de file… fredonnant doucement la berceuse que lui chantait son père : Good night my angel. Elle avait une voix presque éteinte mais très douce, cristalline, angélique, ce qui tranchait vraiment avec sa personnalité habituelle tellement enflammé, tellement vindicative, trompant ainsi le silence que la nuit venait d'installer.


Ils entrèrent dans le manoir, seul la voix de Kaulitz la tira des méandres de son esprit. Elle ne répondit rien à la phrase de bienvenue, sachant pertinemment que s’il pouvait la mettre dehors il le ferait, elle ne lui en voulait pas, elle aurait la même attitude à sa place, ou pas… elle n’était à sa place de toute façon. Cela lui rappela qu’il avait encore sa cravate, elle allait profiter de cette « proximité » pour la récupérer et lui prendre la sienne. Pourquoi celle de Kaulitz en particulier ? Elle n’avait pas envie de savoir, sachant que dans le fond que si elle creusait la question elle y trouverait des réponses qui ne l’enchanteraient pas.

Elle s’approcha de l’arbre généalogique se mettant près de son ennemi. Elle le regarda d’avantage lui que l’arbre, bien qu’elle l’étudia un minimum, y voyant le jumeau du jeune homme et leur directeur actuel. Elle se doutait des questions qui devaient le hanter… elle n’avait vu Tom Kaulitz que durant deux années, lui ayant peu parlé, mais il était plutôt courtois dans ses souvenirs, si différent de Bill, elle les avait toujours vu comme deux personnalités bien distinctes. Mais dans l’ensemble elle ne l’avait pas côtoyé, se contentant très souvent de l’observer. Elle leva sa main pour la poser amicalement sur l’épaule de Bill, mais la garda en suspend, ayant une lutte intérieur pour savoir si elle devait la poser ou non… finalement elle la rabaissa… Elle ne voulait pas se laisser aller à des niaiseries. Il se dirigea vers la pièce adjacente.

Le salon était aussi chaleureux que celui de sa tutrice. Une très belle femme serait la petite Kya dans ses bras… la mère de Kaulitz. Elle eut un mouvement de retrait face à la scène. Surtout quand Bill la prit dans ses bras. Elle plus personne n’avait eu de tels geste envers elle depuis… ce jour fatidique. Elle avait envie de fuir… c’est ce qu’elle s’apprêtait à faire presque au bord des larmes, quand Bill la présentât. Ils avaient tous le même visage, c’était amusant et troublant. Elle fit preuve de son plus grand courage et ravala les larmes qui perlaient, et s’avança vers elle. Scarlett la dépassait du haut de son 1m80.


“Guten Abend, Frau Kaulitz… euh… ich… heisse Scarlett…”
(Bonsoir, madame Kaulitz… euh… Je… m’appelle Scarlett)

Elle avait prononcé ses premiers mots de la journée avec une certaine hésitation, mais avec un bon accent allemand, et d’une voix très douce et aimable qui n’est pas du tout la même voix que celle qu’elle utilise à Poudlard. Et puis ca ne faisait que trois semaines qu’elle s’était mise à cette nouvelle langue… il ne fallait pas trop lui en demander... mais elle avait voulut faire un effort envers cette famille… qui allait la supporter de force.

Bill la conduisit dans sa chambre. Elle l’observa, puis il quitta la pièce… elle ne lui avait pas adressait un seul mot à son intention, car elle savait que si elle le faisait en elle lâcherait les larmes qu’elle laissa s’exprimait une fois qu’il fut partit. Elle se mit contre la fenêtre et pleura abondamment la mort de son père… revivant l’instant tragique ou elle le trouva.

C’était il y a deux ans jour pour jour… Il n’y avait personne à la gare pour l’accueillir, mais comme c’était son anniversaire aussi elle se dit qu’il devait lui préparer une de ses surprises dont il avait le secret. C’est donc ainsi qu’elle rentra chez elle à pied. Arrivé devant la porte de leur cottage, elle remarqua qu’elle était déjà ouverte. Étrange. Elle poussa doucement la porte. L’air y était saturé, mais elle continua d’avancer doucement dans le couloir qui menait au salon boisé… C’est là qu’elle vit l’horreur, son père… affreusement mutilé, étendu par terre. Mort. Elle s’était précipité sur lui, le frappant, espérant que ce n’était qu’un cauchemar et qu’elle allait vite se réveillait… mais la vie dépasse la fiction… l’enfer était sur terre. Elle avait hurler, elle croyait devenir folle, on avait prit sa mère, une sang pure durant le mois d’aout, et maintenant son père… ce n’était pas possible. Le ministre bien sûr étouffa l’affaire, que des mangemort ai tué une sang pur et un moldus, cela était invraisemblable, et Albus à la demande de Scarlett n’avait mit que deux ou trois professeur au courant, sans plus, aucun élève. Quand à elle, dès la rentré elle avait reprit du service en tant que star de Poudlard et rivale de Bill.

Le matin elle se réveilla contre la fenêtre… les yeux rouge et les traits tiraient… elle se souhaita intérieurement un joyeux anniversaire… depuis minuit elle avait 17 ans. Elle se lava rapidement et se mit un costume pour femme noir… en deuil. Cela la changeait des couleurs vives qu’elle portait habituellement… mais il en était ainsi à chaque vacance de noël. Elle descendit et trouva Kya, Kate et Bill attablé… elle baissa les yeux pour cacher leur rougeur et murmura un faible bonjour… intimidée dans le fond d’être ici. Elle s’assit mais ne toucha pas à la nourriture, elle n’arrivait plus à avaler quoi que se soit depuis une semaine… même si c’était son anniversaire, c’était un jour comme les autres de toute manière.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeLun 30 Nov - 14:51

    Bill avait presque fini son petit déjeuner. Il était à noter que le petit déjeuner allemand était composé de charcuterie, de fromage et d’autres choses qui calent bien le ventre dès le matin. En Angleterre, Bill avait surpris un bon nombre de personne à manger autant, à commencer par son demi-cousin Severus Rogue, chez qui il avait passé des vacances d’été, une fois qu’il était en fugue. Il avait même sa chambre chez Rogue. Il se souvenait bien de cet épisode de sa vie. Rogue lui avait toujours était quelqu’un sur qui il pouvait compter. C’était grâce à lui si Bill et Tom avaient pu se retrouver deux ans plus tôt. Mais étrangement, c’était à cause de lui, parce qu’il avait tué Dumbledore, que Bill et Tom étaient à nouveau séparé. Tom était obligé de se cacher. Sans la protection de Dumbledore ou de l’Ordre, Poudlard n’était plus un terrain sûr pour lui.

    Bill jeta un coup d’œil à Kya qui avait presque fini elle aussi. Elle était assez fragile sa petite sœur, Bill le savait. Lloyd n’avait pas compris pourquoi il surprotégeait sa sœur. Bill, lui, avait ses raisons, d’excellentes raisons. Tout d’abord, Kya était fragile. Philippe Mae Kaulitz qui avait fréquenté Poudlard de sa première à sa troisième année, était le frère adoptif de Bill. Où était-il en ce moment ? A Ste Mangouste, entre la vie et la mort à cause d’une anorexie. Bill ne supporterait pas de voir sa petite sœur finir dans le même cercueil. Et puis, il y avait une autre raison qui poussait Bill à s’occuper tant de sa sœur à présent. Lorsque Tom a disparu lors de leur septième anniversaire, Bill ne s’est pas rendu compte que Kya existait. Il s’était renfermé dans la douleur d’avoir perdu son jumeau, il avait même jugé Kya responsable de vouloir prendre sa place. Depuis, il avait du temps à rattraper, et comme quelque chose à se faire pardonner.

    Une jeune femme aux cheveux roux entra alors dans la salle à manger, Bill lui adressa un bref regard avant de terminer son assiette. Il entendit sa sœur et sa mère saluer Scarlett. Il ne fallait pas qu’ils comptent sur Bill pour en faire autant. Sa mine se refrogna. Bill était en bout de table, sa sœur à sa droite et sa mère à la droite de sa sœur. Scarlett vint s’assoir à la gauche de Bill, dernière place qu’il restait et étrangement, Bill se rendit compte que c’était la place que Tom avait occupé à table les deux dernières années où ils avaient pu vivre en famille complète. Bill se mordit la lèvre inférieure pour ne pas hurler sa peine, il la ravala, simplement. Scarlett ne le savait pas… Elle ne le savait pas…C’était ce que Bill se répétait plusieurs fois, pour se convaincre. Et puis, il n’y avait pas d’autre place à table. Elle n’avait fait que prendre la dernière, ce n’était pas une provocation. Bill respira profondément, pour se calmer. Il jeta un nouveau regard à Scarlett, qui ne mangeait pas. Bill se leva et commença à servir l’assiette de Scarlett avant de la reposer devant elle.

    « On ne pratique pas la magie noire le ventre vide. Mange. »

    Sa voix était atone, sans expression aucune. C’était vrai ce qu’il disait. La magie noire était une magie éprouvante. Et ce n’était pas le ventre vide qu’elle allait pouvoir s’entrainer correctement. Et puis, comme une paranoïa, Bill suivait de près ceux et celles qui montraient des symptômes d’anorexie. Et l’absence d’appétit était l’un de ces symptômes.

    « Nous te souhaitons un excellent anniversaire Scarlett. J’espère que ta majorité t’apportera de bonnes choses, ma fille. »

    Ce n’était pas Bill qui venait de parler. Il ne fallait pas rêver. C’était Kate Kaulitz, la femme aveugle qui mangeait avec une lenteur incroyable. En fait, sa cécité y était pour quelque chose. Même si Kate était aveugle, elle avait apprit à se débrouiller sans sa vue, elle était même très habile. La femme blonde aux yeux d’un bleu presque blanc avait posé ses couverts dans son assiette, et adressait un sourire assez chaleureux à Ford.

    « Oh… Bill, bitte, kannst du… ? »
    [Oh Bill, s’il te pait, peux-tu…]

    Elle pointa du doigt une boite d’un vert émeraude posé sur le meuble sans terminer sa phrase. Bill avait compris et se dirigea vers la fameuse boîte, le visage assez renfrogné :

    « Mutter, sie gehört nicht auf die Useren »
    [Mère, elle n’est pas des Nôtres]

    « Sie gehört auf die Useren, sie ist eine mangemort »
    [Elle est des Nôtres, c’est un mangemort]

    « Sie ist nicht merh es. Und, ich sägt auf unsere Familie. Es ist ein Brauch von unsere Familie und sie gehört nicht ! »
    [Elle ne l’est pas encore. Et je parlais de notre famille. C’est une tradition de notre famille et elle n’y appartient pas !]

    « Sie gehört nicht auf unsere Familie, ich weiß es. Aber, weißt du wo ist seine Familie ? »
    [Elle n’appartient pas à notre famille, je le sais. Mais, sais-tu où est sa famille ?]

    « Nein. »
    [Non]

    « Seine Familie ist nicht hier. Und heute, sie ist 17. Kannst du dich an deine 17 erinnernst ? Bist du nicht mit deine Familie ? Bist du nicht mit Tom ? Sie ist alleine. Erinne dich ! »
    [Sa famille n’est pas là. Et aujourd’hui, elle a 17 ans. Peux-tu te souvenir de tes propres 17 ans ? N’étais-tu pas avec ta famille ? N’étais-tu pas avec Tom ? Elle est seule. Souviens-toi !]

    Bill se souvenait très bien du premier Septembre dernier. Le Poudlard express devait partir pour 11 heures. Bill avait préparé ces bagages la veille. Et à l’aube il était levé. Ils n’avaient pas beaucoup de temps, Tom était en fugue. Et puis, il avait été là, dans le salon. Combien de temps les jumeaux étaient-ils resté dans les bras l’un de l’autre à pleurer la joie de se retrouver ? Bill n’oublierait pas cette matinée. Et le jour précieux de sa majorité, il ne l’aurait jamais imaginé sans sa mère, ni sa sœur, et encore moins sans Tom. Et Scarlett n’avait pas sa famille auprès d’elle pour ce jour si spécial.

    « Sehr gut. »
    [Très bien.]

    Kate avait raison. Elle n’avait pas de famille aujourd’hui pour lui souhaiter un bon anniversaire. Bill s’approcha de Scarlett avec la boite vert émeraude dans les mains et l’ouvrit. Il y avait dedans une chaîne en argent qui portait une médaille. Sur la face, était gravé le portrait de Morganne, l’une des premières célèbres sorcières. Au dos de la médaille, il y avait juste la date d’aujourd’hui. Bill savait qu’il manquait quelque chose à ce collier au dos, et savait pertinemment pourquoi ce n’était pas présent. Ce fut la voix de Kya qui parla cette fois.

    « Dans notre famille, toutes les filles qui passent à majorité reçoivent ce médaillon. C’est un symbole. Morganne était l’une des première sorcières. J’en aurai une aussi plus tard. Pour le moment, j’ai ma gourmette, comme Bill et… »

    Tom ? Kya avait arrêté sa phrase au regard noir de Bill. Elle montra la gourmette d’or qui était à son poignet. Bill ne montra pas la sienne. Pour la simple et bonne raison qu’il ne la portait pas. Il portait celle de Tom et Tom portait la sienne.

    « Au dos, ces médailles sont frappées de ta date de naissance, et des armoiries des Kaulitz. »

    Voilà ce qui manquait au dos de la médaille de Scarlett et Bill le savait. Scarlett n’était pas une Kaulitz, il aurait été donc dérisoire de lui léguer un objet aux armoiries des Kaulitz. Bill alla se rassoir, mais Kya se leva pour s’approcher de lui avant de continuer :

    « Et Bill porte aussi autre chose qui a traversé notre famille de génération en génération. Chaque l’ainé masculin de la famille le donne à son fils ainé et ainsi de suite. C’est pour ça que Bill l’a eu. »

    Kya tira sur une chaîne autour du cou de son frère et en sortit le médaillon frappé aux armoiries des Kaulitz. Bill reprit l’objet et le remit à l’intérieure de sa chemise. Il savait parfaitement qu’il n’était pas l’ainé. Tom était né dix minutes avant lui, mais Tom avait été renié de sa famille par son père défunt alors qu’il n’avait que sept ans. A penser encore à Tom, il se sentait mal. Il aurait voulu ne pas y songer, mais sa mère avait fait remonter des souvenirs douloureux. Bill respira profondément, son visage ne marquait rien. Il se leva cependant et quitta la table.

    Il revint une demi-heure plus tard. Il se rendit seulement compte que son brusque départ de la table avait jeté un froid, sans qu’il ne l’ait souhaité. Cependant, Kate et Kya riaient un peu en lançant des petites plaisanteries amusantes sur les 17 ans de Scarlett. Les deux femmes essayaient de faire en sorte que Scarlett se sente bien, ça ne faisait aucun doute. Lorsque Bill revint, les rires s’atténuèrent :

    « Il est temps de commencer l’entrainement, Ford. »

    Bill s’attendait à ce qu’elle le suive à ces mots lorsqu’il tourna les talons. Ils montèrent au premier étage et tournèrent à gauche. Là, il y avait une porte et un escalier qui montait en colimaçon. La tour était haute, mais Bill ne monta pas tant de marche. Ils entrèrent dans une pièce circulaire. Les murs étaient tapissés de toiles sombres. Il y avait trois tableaux au fond de la salle. Il s’agissait de membres défunts de la famille Kaulitz, peint là pour que leur mémoire soit honorée dans les années et les siècles à venir. Si ces trois là était dans cette pièces qui de toutes évidence était une salle d duel, c’est parce qu’ils furent les plus grands duellistes de la famille. Deux des tableaux semblaient en grande conversation et le troisième, ou plutôt, la troisième était en train de se remaquiller dans un miroir. Les trois cessèrent leur activité pour voir ce qui se passait là.

    Le sol était du marbre blanc, on entendait parfaitement chaque pas sur le sol, aussi feutré soit-il. Il y avait un cercle sombre au centre de la pièce circulaire et deux lignes vêtues d’arabesques partaient de ce cercle dans des directions radicalement opposées. Bill regarda le sol un instant, se dirigeant vers le centre sombre. Il leva sa baguette et la pointa vers la fenêtre, dont les lourds rideaux sombres s’ouvrirent pour laisser entrer la lumière. Il pointa sa baguette sur la deuxième grande fenêtre et les rideaux s’ouvrirent de même. Il se retourna alors et d’un autre coup de baguette, la porte se referma derrière Scarlett. Le regard de Bill était vide. Durant son absence à table, il avait pris soin de vider son esprit, repousser la peine qui venait à chaque fois qu’il pensait à Tom, afin d’envisager cette séance d’entrainement du mieux qu’il soit possible.

    Bill rabaissa sa baguette, ferma un instant les yeux. Tout ce passerait bien. Il ne devait pas y avoir de raison de s’en faire. Cette salle de duel au Manoir Kaulitz était le meilleur endroit pour l’entrainement. La pièce était associée à de grands sortilèges. Les murs, les toiles, les tableaux ne pouvaient par exemple pas brûler si un sort malheureux venait à leur tomber dessus. Le plafond absorbait les sortilèges au lieu de les faire rebondir comme de simples murs. Bill rouvrit les yeux :

    « Je sais parfaitement que tu n’es pas spécialement heureuse de m’avoir pour instructeur, et je ne suis pas spécialement heureux de cela non plus. Mais il s’agit d’une décision du Seigneur des Ténèbres. Toi, comme moi, avons toutes les raisons du monde à faire en sorte que cet enseignement soit une réussite. Alors, je te propose une trêve. Une trêve pendant les cours. Une trêve pour empêcher que nos querelles ne ralentissent pas l’entrainement. Le temps nous est compté, tu le sais bien. Deux semaines de vacances, c’est court. Je n’aurai pas le temps de tout t’apprendre, aucun sorcier ne peut apprendre autant de choses en si peu de temps… Mais je veux, j’exige des progrès. J’ignore ce qui pousse le Seigneur des Ténèbres à t’accepter dans ses rangs. Prouve-moi qu’il y a quelque chose en toi qui vaille vraiment la peine. Tu n’appartiens à aucune bonne famille. Tu n’es pas dans la maison de Serpentard. Et hormis le don considérable que tu as à faire de ma vie un parcours du combattant, je ne vois rien, en toi, qui ait de l’intérêt. Prouve-moi. Prouve-moi qu’il y a quelque chose. »

    Le ton du défi ? Oui, il n’y avait que ça qui pouvait marcher sur elle, la rabaisser n’y ferait rien, mais lui lancer un défi agirait sur elle, il le savait, il la connaissait bien maintenant.

    « En dehors ce cette salle, c’est en dehors de cette salle. Ici, c’est ici. Et il doit y avoir une différence. Ici, je suis ton professeur, et nous chamailler ne fera que rendre l’enseignement plus long. Devons nous marcher l’un contre l’autre, Scarlett, ou dans le même sens ? »

    La proposition était simple. Dans cette salle, dans cette pièce, il n’y aurait rien d’autre que l’entrainement. Aucun sarcasme, aucune haine, juste du travail. C’était la proposition qu’il lui faisait. Il lui tendit une main pour l’inviter à la prendre et à se joindre à lui au milieu du cercle.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeMar 1 Déc - 15:32

Elle se demandait comment il faisait pour autant manger et rester aussi mince… Vraiment, alors qu’elle avait du mal à engloutir quelconque nourriture depuis près d’une semaine. Elle mirait les différent mets qui se trouvaient sur la table. C’était pire que le british breakfast. Leur odeur parvenait aux narines de la jeune rouquine, cela lui provoqua une certaine nausée bien que l’arôme soit des plus agréables. Elle n’avait pas faim… c’est comme ça. De toute façon qui allait se préoccupé d’elle ? Personne, tout simplement parce qu’elle n’a plus de famille pour s’occuper d’elle, et puis même à Poudlard, personne ne s’était rendu compte qu’elle n’allait plus dans la grande salle pour manger. Elle passait son temps du coté du lac… elle aimait y aller surtout depuis que le temps était plus froid. Elle s’y reposait, tentant de fuir pour un instant son rôle à Poudlard. Elle aimait à sentir l’air froid s’insinuer en elle comme un élixir qui lui faisait oublier ses nombreuse blessure de son âme.

Face au lac, elle n’avait pas besoin de faire semblant, pas besoin d’avoir l’air en forme, ni même de jouer les femmes forte. Elle n’était pas faible, c’est sûr, même si elle n’est pas Superman elle sait se défendre. Cependant elle pouvait détendre les traits de son visage, baisser pour un cours instant sa garde. C’est ça qu’elle aimait dans le fait d’être seul face à l’eau alors que les autres se nourrissaient sans songer à elle dans la grande salle. Et ça lui allait très bien comme ça. De toute manière elle avait perdu l’habitude d’être l’objet d’affection.

Ses joue était un peu plus creuse… et par chance son costume noir était assez ample pour cacher sa nouvelle maigreur. De toute manière qu’est ce que ça pouvait leur faire… Elle n’était rien pour eux. Elle osa un regard vers le jeune homme à côté d’elle… visiblement il était mécontent du choix de sa place… Pourquoi ? Qu’est-ce qu’elle avait encore fait ? L’attitude de Bill rajouta une dose supplémentaire d’angoisse, la faisant s’enfoncer un peu dans sa chaise. Elle réfléchit un instant… repensant à son arriver hier soir… au moment où il lui avait montré son arbre généalogique… il s’était attardé sur son jumeau… Elle comprenait, la chaise où elle était, était la place de Tom. Son regard se perdit. Elle aurait voulut se lever, s’excuser et partir. Elle était si confuse, et son regard si perdu… il devait croire qu’elle voulait se monter provoquant où irrévérencieuse. Elle était d’ailleurs entrain de se lever quand elle vit Kaulitz prendre son assiette et la remplir.

Elle l’observa faire, la figeant dans son action. Le voir agir ainsi envers elle la laissa pantoise alors que toutes les brimades qu’il faisait ou autre la laissé indifférentes. Mais de le voir là, comme ça, l’obligea à rester assise. Son regard se fit incrédule, interrogateur, comme si elle découvrait une facette de son ennemi qu’elle ne connaissait pas. Elle aurait put rester des heures à le regarder pour tenter de percer se mystère. Il reposa l’assiette replie de victuailles, elle l’observa, la toisa avec un retroussement du nez montrant qu’elle n’y toucherait pas. Les paroles qu’il proféra avec un ton amorphe la laissèrent indifférente. Il ne pouvait vraiment pas la laisser en paix ? Ca vie n’était pas assez pourrie comme ça il devait en plus en rajouter à la forçant à faire une activité qu’elle avait abandonné depuis une semaine ! Elle lui lança un regard noir. Si elle avait faim elle mangerait, hors ce n’est pas la cas, alors qu’il cesse de faire semblant de se préoccuper de son alimentation alors qu’il en avait certainement rein à faire. L’épisode du vertige de la veille sonna comme une conscience intérieure lui disant de faire attention sinon aujourd’hui, à coup sûr, elle allait vraiment défaillir… Mais comme un signe de rébellion elle balaya vite fait cette pensée, restant sur sa position.

Ce fut la voix de Frau Kualitz qui la tira de son étude sur le comportement du mammifère Bill Kaulitz. Elle cligna des yeux une fois, deux fois, trois fois. Rêvait-elle où cette femme magnifique venait de lui souhaiter son anniversaire, avec un sourire des plus avenant ? Non ce n’était pas un rêve, et elle se surprit à lui rendre son sourire. Comment avait-elle fait pour savoir ? Elle ne le savait pas, mais les parole de la mère de son cher ennemi lui allèrent droit au cœur. C’est pourquoi elle lui répondit d’une voix plutôt enjouée :

« Danke schön (merci)… c’est vraiment aimable à vous d’y avoir pensée… »


Pour la suite… tout était dit en allemand, et Elle ne comprit que quelque mot par-ci par-là… En tout cas elle vit Kate pointer du doigt une boîte dans un très beau vert. Elle avait toujours aimé cette couleur, tout comme elle avait toujours apprécié les serpents… bien de Griffondor se demandaient pourquoi elle n’était pas à Serpentard… Elle devait avouer que le choixpeau avait hésité entre ses deux maisons, mais elle était dotée d’une réelle hardiesse.

« Pas nôtre » Voilà les deux mots qu’elle comprit… pas des leur… qu’elle lien entre la boîte, les Kaulitz et elle ? Elle se promit intérieurement de travailler dur son allemand, elle le devait si elle voulait comprendre pleinement tous ce qu’ils pouvaient se dire. D’ailleurs ça la frustraient de ne pas tout savoir de la conversation… c’est pourquoi elle tendit d’avantage l’oreille pour saisir quelque mots au moins. Il était question de mangemorts et de tradition de famille… Ok, tout cela était plutôt obscur pour la jeune femme… Juré-cracher elle bosserait dur cette langue, il devait d’ailleurs bien y avoir une bibliothèque dans ce manoir avec des livres dans la langue de Goethe ! Bon en résumé la boîte était en rapport avec une tradition familiale… mais elle ne faisait pas partie des Kaulitz, alors pourquoi avoir parlé d’elle ? Ah ben voilà ! On parlait de sa famille maintenait, et Bill répondait non… Non à Quoi ? Arg, elle n’avait pas bien entendue… En suite on disait que ça famille n’était pas là, quel sens de l’observation ! Bon en même temps ils n’étaient pas au courant de la tragédie dont elle fut victime…

Seule, oui elle était seule… mais qu’elle rapport avec tous ça ? Enfin bref, elle put seulement constater que Bill avait une super famille avec une mère vraiment adorable et une petite sœur toute mignonne. Elle se tourna d’ailleurs vers Kya et l’observa un instant. Elle était très mince… voir même maigre… Le cœur de Scarlett se serra, elle retroussa les manches de sa chemise et croisa les bras. Son regard fut attiré par les avant bras, elle se rendit compte qu’ils n’étaient pas loin de ressembler à ceux de Kya… mais bon elle se fichait d’elle-même, ce qui la préoccupait était la petite. Elle est si jeune et à déjà l’air si faible, mais elle a aussi un grand-frère génial, elle l’avait de nombreuse fois observé s’occuper d’elle, et à chaque fois sa carapace s’effritait légèrement quand elle le voyait si prévenant.

Elle revint à ses moutons quand Kaulitz vint à elle avec la boîte et l’ouvrit sous ses yeux. A l’intérieur elle vit une médaille avec une chaine en argent. Elle l’observa ne sachant comment l’interpréter, ni même comment elle devait agir. Elle prit la médaille et l’observa, elle vit le portrait d’une femme gravé, elle reconnue Morgane, une des sorcières les plus célèbre pour ne pas dire la plus célèbre, même son père connaissait son mythe avec le roi Arthur et Merlin. Cela lui rappela les soirées ou il lui racontait les aventures des chevaliers de la table ronde. Elle lui demandait toujours les mêmes histoires, il faut dire que durant un long moment elle voulait elle aussi devenir une chevalière, se battre aux côtés de Lancelot et Perceval. Mais le temps de l’innocence était fini… et définitivement depuis deux ans, depuis deux ans elle n’avait pas entendu les histoires de son père. Son regard s’assombrit un instant, et se reporta sur le médaillon. Scarlett le retourna et y vit gravé la date d’aujourd’hui. Elle avait décidément bien du mal à comprendre tout ce qui se passait.

Pendant un cours instant la tête le tourna mais elle cligna des yeux, et se concentra à nouveau. Kya venait de prendre la parole et elle regarda la jeune fille avec un regard des plus bienveillants, parvenant même à esquisser un sourire. Face au début de l’explication qu’elle lui avait donné, elle écarquilla les yeux, incrédule. C’était un cadeau. Un présent pour son anniversaire. Elle aurait eut envie de pleurer de joie mais se retint, elle ne s’autorisait pas ces faiblesses et encore moins en présence de Bill. Elle constata aussi le regard noir de ce dernier quand Kya allait certainement énoncer le nom de son jumeau. Scarlett comprenait… son jumeau n’était pas mort, mais la séparation devait être rude, elle-même quand ses parents sont morts elle ne voulait pas en entendre parler, il lui fallut près d’un an pour vouloir enfin aborder en légèreté le sujet avec Marianne. Mais pour ce qui était de la profondeur elle ne se sentait pas encore prête, et elle ne voulait pas en parler avec Marianne, hélas nul autre ne lui avait prêté une oreille attentive. Elle se dit aussi que pour Bill la douleur devait être immense, être séparé de son jumeau s’était un peu comme être amputé d’une partie de son être, se sentir incomplet.
Elle écouta tout le reste d’une oreille attentive, et avec un vif intérêt, Kya ne lui avait quasiment jamais parlé directement, et la moindre des choses était de se montrer à l’écoute face à cette première, et puis c’était toujours valorisant pour les jeune que les ainé montre leur intérêt envers leur dire. Elle fit plusieurs hochements de têtes et sourire pour montrer qu’elle suivait bien tout ce qu’elle disait et qu’elle l’avait parfaitement enregistré. Elle tenta même de prononcer quelques mots avec une gentillesse et une douceur certes maladroite, mais sincère.

« C’est vraiment super tout ça Kya, c’est bien de perpétuer les traditions dans une… famille »


Les derniers mots fut prononcer avec une difficulté évidente, mais sans tristesse, elle la contenait au mieux.


« Dans ma famille… du côté de mon père… pour leur naissance tout les nouveau né doivent porter le même vêtement, et lors de leur 10 ans on leur offre une montre à gousset qui s’ouvre…. »


Elle tirât l’objet de sa veste avec une grande précaution et le montra à la jeune fille. Il s’agissait d’une très belle montre à gousset ancienne et pour homme, bien plus large que s’elle pour la gente féminine. Elle était en or et finement ouvragé avec au dos graver son prénom et son nom. Elle appuya sur un petit bouton qui se trouvait sur le côté laissant ainsi s’ouvrir la partie arrière de la montre. Sur le côté droit y était inscrit « Pour Scarlett, de la part de papa et maman qui t’aiment très fort. » et sur le coté gauche une photo d’elle avec ses parent qui datait du jour de ses 10 ans. Elle en profita pour mettre la médaille offerte par madame Kaulitz, elle était vraiment belle et fut même véritablement heureuse de la porter. Qu’une inconnue ai pensé à elle avait commencé à ranimer son cœur gelé. Et puis c’était agréable même de parler avec Kya.

C’était une sorte d’échange d’information, comme ça la jeune Kya savait aussi une chose sur elle, comme pour tenter de créer un lien. C’était toujours avec maladresse, il faut dire qu’elle n’avait pas eut de tels rapport depuis un long moment. Se réhabituer n’était pas chose aisé, mais on pouvait constater qu’elle faisait de réels efforts.

Scarlett sentie le souffle de Bill, son visage était impassible, mais il quitta la pièce. Instinctivement elle aurait voulu le suivre, tenter de savoir ce qui n’allait pas, depuis la rentré il n’était pas vraiment dans son assiette, Ford l’avait parfaitement remarqué, et puis il mentait si mal quand il prétendait que tout allait bien… Mais sans doute voulait-il être seul, et puis elle ne lui serait sans doute pas d’une grande aide, à part l’écouter elle ne voyait pas trop ce qu’elle pouvait faire. C’est pourquoi elle resta assise et prit le temps de remercier très chaleureusement la mère de Bill, lui témoignant sa profonde reconnaissance pour le présent, elle avait les larmes au bord des yeux.

Elles commencèrent même à énoncer plusieurs anecdotes amusantes sur la majorité, et Scarly laissa exploser sa bonne humeur habituelle, se montrant en véritable boute-en-train débordante d’humour, tout en prenant soin de ne pas toucher à l’assiette préparer par Bill, rien que la vue de la nourriture lui donnait le tournis, et puis il était sorti donc il n’allait pas non plus surveiller si elle mangeait ou pas, il manquerait plus que ça ! Elle aimait bien amuser les personnes. Elle se mit même à vraiment apprécier la compagnie des deux femmes de la famille Kaulitz, elle espérait simplement que cela soit réciproque et que les cadeaux qu’elle avait prévu de leur offrir pour Noël leur plairait… ainsi que celui qu’elle avait prit pour Bill. Oui elle en avait même prit un pour lui, à près tout il n’était pas aussi pourrit qu’on pouvait le penser, et ça ne le faisait pas d’offrir des cadeaux aux autres et pas lui. Non, ce ne sont que des excuses, car en faite, elle avait vraiment envie lui en faire un… et pas parce qu’il allait la supporter durant ses vacances, c’était comme pour compenser toute les fois où elle s’était montrer des plus… redoutable dirons-nous…

Une bonne demi-heure plus tard, son professeur réapparu, les rires cessèrent, en tout cas Scarlett se sentait un peu mieux. Lorsqu’il lui demanda de le suivre elle le fit sans se faire prier en saluant aimablement Kate et Kya. Elle demeura derrière lui, marchant en pensant si un jour elle pourrait percer les secrets de l’homme devant elle. Pourquoi voulait-elle les connaitre ? Pas pour s’en servir contre lui, cela était évident, alors pourquoi ? Comment se faisait-il que depuis le début de l’année elle se pose tant de question à son sujet ? Pourquoi pensait-elle si souvent à lui, jusqu’à parfois à en perdre le sommeil tant elle était préoccupé à son sujet ? NON, elle ne veut rien savoir, elle ne le veut pas, tout cela doit rester cacher au fin fond d’elle-même et elle ne doit jamais ouvrir cette porte. Si elle le faisait elle sentait bien que leur relation ne serait plus la même, ils couperaient définitivement les ponts sans doute vu le caractère de Bill, et ça elle ne le voulait pour rien au monde. Perdre Bill serait comme perdre… une partie d’elle-même ? Non, n’allons pas jusque là ! A cette pensée elle secoua doucement la jolie tête de rouquine soucieuse. Elle ne voulait rien savoir de ce qui se passait en elle, rien, elle ne voulait pas savoir pourquoi elle était inquiète à son sujet, ni même quoi que se soit ayant un rapport avec lui. Elle est Scarlett Ford, une sang-mêlé, elle se fiche pas mal de l’étiquette, et elle était même fière de son sang, mais en tant que Ford elle ne devait pas se laisser allait, son père le lui disait, dans la vie on doit être fort, et les sentiments détruisent notre force. La preuve en était qu’il avait épousé sa mère, une sang-pur, et que cela l’avait conduit à la mort…

Elle sursauta Lorsqu’il comment ça sa tirade, la ramenant ainsi à la réalité. Ah, ça il avait raison, elle n’était pas vraiment des plus ravie d’être là avec lui, et surtout de l’avoir comme professeur. Mais bon elle allait devoir faire avec. Elle écouta à moitié son discours, préférant détailler la pièce et adresser un signe de la main aux tableaux. Décidément ils avaient du sacré matos ici ! Des murs qui absorbe les sorts, que du bonheur ! Elle chancela légèrement, sentant sa vision que se brouillait un peu, mais elle se ressaisie rapidement espérant que le jeune homme n’avait rien remarqué, de toute manière il se fichait pertinemment d’elle, limite si elle pouvait crever rapidement il en serait heureux. Tant mieux, elle avait du mal avec les démonstrations d’affection, elle en avait perdu l’habitude, même si Marianne avait prit soin d’elle, ce n’était pas aussi démonstratif que ce à quoi elle fut habituée.

Elle titla au défit ouvert qu’il lui lançait, baillant sur le champ sa faiblesse momentanée. Son regard était illuminait de la lueur qui la caractérisait si bien, une leur pleine de vie de revendications, d’envie de faire ses preuve. Oui, elle allait lui montrer ouvertement de quoi elle était capable. Elle enleva sa veste de costume noir elle la posa dans un coin de la pièce. Bill lui tendait la main… une nouveauté, elle était encore capable de se déplacer seul non de Dieu ! Mais bon… elle acceptait de signer la trêve uniquement pour ses leçons.

« Je penses que si tu fais des efforts, j’en ferais aussi. Ne me ménage pas, fait selon ta méthode. »


Le ton était donner sur le même ton que Bill, elle allait lui montrer de quoi elle était capable.


« Et oui je me doute parfaitement que tu ne sois pas enchanté de ma présence mais tu ne peux t’en prendre qu’à toi, car c’est toi qui lui a soumit cette idée de ‘vacances’. Enfin bref je ne vais pas te blâmer… tu as … une famille vraiment chouette. »


Famille… elle avait tellement de mal à prononcer ce mot, mais tenta de ne rien en montrer, il ne devait pas connaitre ses faiblesse, il ne le devait pas. Il s’en servirait contre elle à coup sur, Paranoïaque ? Non, elle veut juste assurer ses arrières. Elle aurait par contre très envie de le mordre pour avoir dit qu’elle ne venait pas d’une bonne famille… Son père était le meilleur du monde, et sa mère était très douce, elle n’aimait qu’on insulte ainsi leur mémoire, mais bon, en même temps il n’était pas au courant de l’affaire, et il y a de forte chance pour qu’il ne la connaisse jamais. Toutes ses pensées qui s’agitaient lui donnèrent à nouveau le tournis, elle tenta de le cacher à Kaulitz, sinon là aussi il en profiterait pour l’embêter, elle le savait…


« Je suis ravie de savoir que tu reconnais mon talent pour t’ennuyer, il faut dire que je me donne beaucoup de peine pour toutes les activités qui m’enchantent, et si tu ne connais pas mes autres talents c’est que tu es aveugle mon cher ! »


Bon, là aussi elle était animagus non-déclaré, il en pouvait donc pas savoir, mais elle avait toujours eut d’excellente note en métamorphose, le professeur Mcgonagall avait toujours montré un vif intérêt pour son travail, et l'encouragé à poursuivre dans cette voie... mais elle ne savait plus trop où elle ne était, et par conséquent son avenir lui paraissait flou bien qu'elle ai deux petite idées sur son avenir professionnel.

« Mais pour toi, et seulement pour toi, je vais te montrer de quoi Scarlett Ford est capable »


Ça voix était des plus forte, profondément déterminer à lui montrer ce qu’elle avait dans le ventre… bien qu’aujourd’hui sa force était de plus chancelante mais elle s’interdisait de montrer cette faiblesse passagère. Elle avança doucement vers lui, le port altier, prenant doucement et faiblement, la main qu’il lui tendait, et ressentie à nouveau le frisson la parcourir, le même que celui de la veille, quand il avait saisi un peu durement son bras, elle ne comprenait pas pourquoi ça lui faisait cette effet, le contacte avec Kaulitz…


« Dans le même sens me parait parfait… Kaulitz »


Elle ne l’avait pas appelé par son prénom comme lui l’avait fait… elle espérait se donner ainsi une contenance qu’elle avait peur de perdre, respirant doucement.


« Bien on commence, professeur ? »


Elle le regarda droit dans les yeux avec détermination.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeLun 7 Déc - 0:00

    Il gardait la main tendue. Lui qui avait soumis cette idée de vacances ? Oui, mieux valait cela que de le voir trainer avec une Gryffondor à Poudlard. Au fond, c’était la meilleure idée. Et puis, un petit entrainement entre deux cours n’aurait pas eu autant d’effet. S’il voulait mener à bien la mission du seigneur des Ténèbres… Il fallait y mettre tous les moyens. Bill sentait comme une étrange gravité dans la voix de Scarlett à chaque fois qu’elle parlait de famille. Bill ne savait rien de la famille de Ford, hormis le fait qu’elle ne soit pas de sang pur. Il n’en savait rien. Elle disait qu’ils avanceraient dans le même sens. Tant mieux.

    Il sentit la main de Scarlett serrer la sienne. Et le cœur du Serpentard se figea en sentant cette maigreur entre ses mains. Il pensa à Philippe, il pensa à Kya… Et tout devenait horible. Il ne devait pas y penser… Pas y penser…Bill lui adressa un regard vide de sentiments, un regard qu’un professeur poserait sur une élève. Ni plus, ni moins.

    « Nous commençons maintenant. La Magie Noire. Voilà ce que le Seigneur des Ténèbres veut que je t’enseigne. La magie Noire est une branche de la magie, l’une des plus instable, des plus insaisissables. Elle change de forme à chaque instant, elle est difficile à manier, parfois, elle est incontrôlable. La Magie Noire est puissante, très puissante. Elle est capable de faire de grandes choses, de terribles choses. Elle est capable de faire du mal, de détruire, d’anéantir, de plonger dans la folie, elle est… Même capable de tuer… Elle peut aussi dévorer celui qui l’utilise. Elle peut être dévastatrice… Mais Ô combien puissante. Tu ne peux pas réaliser. Tu ne peux pas comprendre toute l’étendue de son pouvoir, le Seigneur des Ténèbres est très certainement la personne qui en a découvert le plus vaste savoir. Mais certaines choses… Il doit y avoir certaines choses que même Lui ne connait pas. »

    Sa voix s’effaçait presque en un murmure. Il se sentait presque perdu dans ses paroles. Mais tout ce qu’il disait était vrai. La Magie Noire est instable, ce n’est pas le sorcier de bas rang qui est capable de la produire…

    « A Poudlard, tu m’as vu combattre contre toi, mais toujours avec de la magie blanche. Quel fou irait utiliser la Magie Noire à Poudlard ? Pas moi en tout cas. Tu vas voir aujourd’hui les miracles de la Magie Noire mais avant… Je veux savoir ce que tu connais d’elle. »

    Il laissa sa parole en suspens, il avait plongé ses yeux noirs dans les siens. Un bon professeur n’enseignerait pas à l’aveuglette. Il avait besoin de savoir quel était le potentiel de Scarlett. Il avait besoin de connaitre ce dont elle était capable.

    « Nous sommes ici dans ce qui sera ta salle d’entrainement. Mais à la base, c’est une salle de duel. Toi et moi, nous allons combattre dans un duel à sorts comptés. Je ne doute pas que tu connaisses ce type de duel, mais je vais t’en rappeler les règles pour qu’aucun point obscur ne subsiste. »

    Il pointa sa baguette vers le sol, vers le centre du cercle obscure. Le cercle se colora. Le demi-cercle sur lequel était Scarlett devint d’un vert brillant, celui sur lequel était Bill devint argenté. Une ligne noire de cinq centimètres de large commença à se tracer entre les deux demi-cercles, marquant la frontière. La ligne noire se propagea, droite et rigide, du centre du cercle jusqu’au mur. Sur le mur, la ligne noire se traça perpendiculaire au sol, puis sur le plafond. Au final, la pièce circulaire donnait l’impression d’être coupée en deux parts égales par une ligne noire. Les trois tableaux des membres de la famille Kaulitz quittèrent le mur et se positionnèrent en lévitation près d’eux.

    « Ah ! Ya de l’action ! »

    Fit l’un des tableaux en se frottant les mains d’un air ravi.

    « Sonja, Köln et Fiedrich Kaulitz sont les trois arbitres. Köln est le juge impartial. Fiedrich est un juge en ma faveur, qui nourrira des arguments en ma faveur. Quant à Sonja, c’est un juge en ta faveur, qui te défendra pour l’arbitrage du duel. Leur parole est irrévocable est c’est Köln qui aura le dernier mot. "

    Le tableau qui s’était frotté les mains ravi qu’il y ait de l’action était Köln. Sonja était la seule femme du trio et son tableau se déplaça à côté de Scarlett :

    « Courage ma fille. Ce n’est pas parce que Bill est mon arrière-arrière-arrière petit fils qu’il a plus de valeur que toi ! »

    L’encouragea Sonja. Bill lui répondit d’un air maussade :

    « Sonja, je suis juste ton arrière petit fils. Tu n’es pas passée dans l’autre monde depuis autant de temps que cela. »

    De toutes évidences, il avait une génération de moins. Bill était son arrière petit fils. Gordon, père de Bill, était son petit fils. Traudel, la grand-mère de Bill et de Severus Rogue, était sa fille.

    « Laisse Bill, tu sais bien que ma femme au toujours eu un sale caractère. »

    Ajouta le tableau qui représentait Friedrich (l’arrière grand père de Bill donc). Bill n’osa pas répondre que Sonja, révoltée le faisait déjà :

    « Mauvais caractère ! MAUVAIS CARACTERE ! C’est moi qui aie supporté tes brimades pendant des années ! »

    « Et moi, tes hérésies ! »

    Répondit Friedrich en colère alors que Sonja, dans son tableau avait sortit un couteau de sous sa robe et le brandissait d’un air menaçant :

    « Répète ça Fiedrich !!! »

    « Tu comptes me tuer une seconde fois vielle chouette ? »

    Répondit Fiedrich alors que Bill avait frappé son propre front de sa main en poussant un grognement désespéré face à la situation… Et à cas désespéré, solution radicale :

    « SILENCEEEEEEEE !!!!!!! »

    Hurla Bill pour mettre fin à cette scène de ménage.

    « On peut commencer ? »


    Demanda-t-il d’un ton plus sage et plus calme, presque ironique. Les deux tableaux se turent tandis que Köln, l’arbitre impartial, se frottait les tempes après le vacarme. Bill reprit alors son cours.

    « Un duel à sorts comptés se joue en trente sorts lancés. Quinze pour toi, et quinze pour moi. Le but ? Terrasser son adversaire avant l’échéance des trente sorts. Si ce n’est pas le cas, les arbitres nous départagent, qu’importe l’état des duellistes. Bien sûr, lorsque je dis terrassé, ça veut dire dans l’incapacité de jeter un sort : assommé, trop gravement blessé, perte de connaissances, abandon… Le duel se compose en tours. A chaque tour, les sorts sont également comptés. Voici l’ordre pour notre duel. »

    Bill leva sa baguette qui était pointé au sol et un mélange de lumière verte et argenté se leva du cercle et forma l’ordre des trente sorts.

    Scarlett Ford
    Scarlett Ford

    Bill Kaulitz
    Scarlett Ford
    Bill Kaulitz
    Bill Kaulitz
    Bill Kaulitz

    Scarlett Ford
    Scarlett Ford

    Bill Kaulitz
    Scarlett Ford
    Scarlett Ford
    Scarlett Ford

    Bill Kaulitz
    Scarlett Ford
    Scarlett Ford

    Bill Kaulitz
    Bill Kaulitz
    Bill Kaulitz

    Scarlett Ford
    Bill Kaulitz
    Scarlett Ford
    Bill Kaulitz
    Bill Kaulitz

    Scarlett Ford
    Scarlett Ford
    Scarlett Ford

    Bill Kaulitz
    Bill Kaulitz


    « Comme tu le vois, c’est toi qui commence, et tu lanceras deux sorts. Puis ce sera à moi de lancer un seul sort… Et ainsi de suite. Evidement, les sorts de désarmement, de stupéfixtion, et autres sont prohibés, pour la simple et bonne raison que c’est un duel et non pas un combat. Si je n’ai plus de baguette, le duel n’a plus de raison d’être…Oh… Tu auras peut-être besoin de ta baguette… Inutile de te préciser que je t'attaquerai avec la magie noire pour voir jusqu'à quel point tu peux me suivre...»

    Il leva sa propre baguette devant son visage et l’abaissa sur le côté, s’inclina pour la saluer et lui tourna les talons. Scarlett avait du déjà faire quelques duels dans sa vie. Elle en faisait autant. Bill marcha pour s’éloigner d’elle puis se retourna, baguette parée. Prêt à combattre.

    « Les dames d’abbord. »

    Fit-il avec une galanterie mesquine. Le duel commençait.



    [HJ : pour que le RP marche bien, on n’indique pas ce que le sort fait à son adversaire, c’est l’adversaire qui décrit comment il subit le sort. Par exemple, si je te lance un Avada Kedavra (ce que je ne ferais pas) je ne dis pas dans mon RP que tu meures, c’est toi, dans ta réponse qui dit si tu meures ou si tu esquive, ou si tu pare… Bref. ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeLun 7 Déc - 17:26

Elle écouta avec attention ce qu’avait à dire son professeur, dans le fond elle trouvait cette situation risible… personne n’avait jamais eu à lui apprendre quoi que ce soit, elle faisait tout pour toujours être la meilleur, et quand ça ratait elle était dans une réelle fureur. Il fallait croire qu’elle voulait prouver quelque chose à elle-même, mais aussi aux autres. Leur montrer que même si son sang n’était pas pur elle était aussi redoutable que si elle l’avait… et parfois même plus que certains crétin comme Drago Malfoy qu’elle se faisait une joie de rabaisser, de remettre à sa place, autrement dit dans un placard à balai ou suspendue à dix mètres du sol avec un jet de flamme juste au dessous. Cela lui avait valut bien des retenue, mais que cela était gratifiant pour elle. Même les professeurs dans le fond admiraient l’énergie qu’elle déployait dans la maitrise des sorts, bien qu’ils se devaient de condamner son comportement.

Oh que oui, Kaulitz et elle avaient combattus un nombre incalculable de fois… Un coup c’était l’un qui l’emportait, un autre fois c’était l’autre, impossible presque de déterminer qui était le plus fort des deux. Il faut dire qu’elle avait toujours travaillé dur pour avoir un niveau élevé… rien ne lui était venue avec aisance, sauf le vol sur balai et son don inné pour le combat. Elle a toujours eu de grande capacité au combat, une intelligence vive qui lui permettait de réagir au quart de tour. Ford et Kaulitz… un duo de choc il fallait en convenir, Rusard s’arrachait les maigres cheveux qu’il possédait chaque fois qu’avait lui une rixe entre eux. Elle devait même avouer qu’elle recherchait cela, tout comme elle se doutait parfois que c’était aussi le cas de son « cher » ennemi, comme si la vie sans cela était impossible… comme si l’accalmie était insupportable pour elle…

Il voulait savoir ses connaissances sur les forces obscures ? Elle poussa un soupir de soulagement, finalement elle avait bien fait de faire des recherche approfondit sur le sujet avant de venir ici. Avant de lui dire quoi que se soit elle regarda la médaille de Morgane autour de son cou, se demandant quel parcours elle avait vraiment eu… Si elle aussi avait dû faire ses preuves… sans doute pas, mais qui sait ? Qui peut d’ailleurs prétendre connaitre tous les méandres de l’histoire ?


« Je sais que cette magie remonte à des temps immémoriaux, comme tu l’as dit elle est puissante est instable. Elle peut prendre diverse formes, pas seulement celle que l’on connait. A la base, il fut dit que comme la magie blanche elle n’était qu’une énergie se baladant un peut partout comme une énorme toile d’araignée que l’on appelait ‘courant tellurique’, lors que l’ère celtique et du moyen-âge, cette énergie fut canalisé de diverse façon : l’alchimie, les objets magique, mais aussi par notre corps… c’est pour cela qu’il y a les sorcier et les moldus, bien qu’il fut un temps ou le savoir magique fut partager par tous sans distinctions. Aujourd’hui la magie noir est surtout connus par ses sorts notamment les impardonnable, et les divers objets qui aide à sa maitrise, on peut en trouver tout tas chez Barjow et Beurk, ils ont un vaste choix. Mais il y a aussi des rituel et tout un tas de truc que ça me soulerait d’énoncer vu que tu es censé les connaitre mais je conçois qu’en tant que prof tu dois jauger mes connaissance, mais évitons de perdre un temps précieux car j’ai un cadeau de Noël à terminer ! »


Mince ! Elle porta sa main à sa bouche, elle venait de trop en dire… Bon ok elle avait acheter des cadeau pour tout le monde et même pour Kaulitz… mais elle aimait tellement bidouiller les balais et leur créer des accessoire optimisant leur performance qu’elle n’avait put s’en pêcher de fabriquer un petit supplément, surtout pour lui montrer sa supériorité dans se domaine… mais pas seulement, oh tant pis elle n’avait pas à avoir honte… enfin elle l’espérait, de toute façon c’est des plus logique d’offrir quelque chose pour Noël à une famille qui vous accepte chez elle pour cette duré. Et puis elle faisait ce qu’elle voulait, il n’est pas son père et encore moins son frangin grâce au ciel ! Et puis de sa chambre elle avait lorgnait sur le jardin… il était relativement grand, elle pourrait faire donc quelque essais… elle se replongea dans le moment présent, gardant une attitude digne et tentant de récupéré au mieux la bourde qu’elle avait fait, et au mieux il ne l’avait même pas capté…

« Encore heureux qu’il ne connaisse pas tout ! Il ne manquerait plus que ça, bien que je pense que les être comme lui ne peuvent être détruit par leur propre armes… sauf si elles lui sont inconnues… mai là c’est une autre histoire. »


Depuis le début elle lui parlait calmement, sans animosité, d’une voix claire et énergique. Elle se déplaça légèrement, s’éloigna un peu de kaulitz, car décidément, plus ça allait, et plus elle se sentait bizarre quand elle était trop près de lui… et cela allait en s’accentuant d’avantage depuis le début de l’année… elle ne voulait pas se demander pourquoi… sinon les réponses risquaient d’affluer rapidement, et elles risquaient de ne pas être plaisante à entendre.

Et voilà que maintenant elle allait devoir combattre contre lui… en avait elle seulement envie ? Honnêtement elle n’était pas vraiment d’humeur, mais un sourire un peu sadique illumina son visage de porcelaine. Oui se battre contre lui… elle ne gagnerait pas sans doute… il en connait plus qu’elle question magie noir… mais elle allait lui en faire baver comme elle savait si bien le faire depuis 7 ans… 7 ans… que le temps passe vite, et en y réfléchissant, combien ils ont changé même dans leur rapport… elle tenta de se rappeler de sa première année… oui leur haine était des plus visible… leur combat hargneux… et pourtant maintenant ce n’était plus vraiment ainsi… elle s’en était rendue compte quand elle l’avait vu trainer avec Sarah Larose… ce coup là elle ne savait pas pourquoi mais elle avait eu du mal le digérer… Elle aurait presque voulut tout détruire... D’ailleurs le dortoir des filles était dans un état lamentable… Elle n’avait pas compris cette haine viscérale envers la jeune fille, et elle n’avait pas eut envie d’approfondir le sujet, et ne l’avait jamais fait. De toute manière elle n’était plus avec Bill, et sur le champ sa haine s’était envolée comme si elle n’avait jamais existé.

Elle observa les dessins se faire sur le sol, et fut surprise de voir les tableaux flotter près d’eux… Scarlett trouvait toujours ça amusant et s’émerveillait toujours de la magie, elle qui avait évolué dans un milieu à demi-moldu. C’est pour ça qu’elle posait toujours un regard lumineux sur tout ce qui était « surnaturel ». Elle sourie à la remarque de Sonja.


« Ne vous en faite pas… je connais ma valeur… même si je sais que niveau magie noir il me dépasse. »


Elle reconnaissait toujours ses faiblesse, et elle sentait aussi que son énergie baisait de seconde en seconde, elle ne tiendrait pas jusqu’au bout du duel… mais elle s’en fichait, elle se dépasserait, elle ne tomberait pas, elle ne le peut pas se montrer faible face à Kaulitz, jamais elle ne le ferait, il la mépriserait elle le savait. Fierté mal placé quand tu nous tien…

Elle regarda avec amusement et tristesse la scène de ménage, ça faisait longtemps qu’elle n’en avait pas vu… trop longtemps… Elle décida comme toujours de mettre son grain de sel, de toute manière même Bill savait qu’elle le fermait jamais sa bouche.


« Eh ben… c’est du jolie de vouloir se buter… je compatis, je sais que ce n’est pas facile d’avoir un mec qui vous critique, enfin je ne peux pas savoir j’ai jamais eu de mec, mas bon, Kaulitz me balance de ses trucs des fois que ça me tente vraiment pas d’en avoir, mais ce n’est pas une raison de vouloir se trucider ! Après vous allez tirez une sacré tronche… quand l’autre n’est plus on s’ennuis comme des malade. Mais bon je parle à des portrait qui de leur vivant ont toujours usé de la magie noir… vous ne pouvez pas comprendre les regrets… »


Elle avait parlé sans animosité mais avec sincérité. Elle s’était disputé avec son père, avait même souhaité sa mort… et maintenant elle s’en mordait les doigts… Elle regarda l’ordre de passage… elle allait attaquer en premier. Elle remarqua qu’elle n’avait pas sa baguette.


« Je vais la chercher »


Elle se dirigea vers la porte et s’arrêta deux seconde au niveau de Kaulitz et murmura :


« Je savait depuis le début que tu étais un mangemort. »


Elle continua son chemin et sortie de la salle. Oui elle savait depuis le début, depuis le départ de Tom qu’il l’était devenue, et pourtant elle n’avait pas changé son comportement à son égard, de toute manière pour elle qu’il soit mangemort ou non ça ne change rien… il est toujours bill Kaulitz… l’homme qu’elle ne peut pas encadrer et dont elle ne peut pas se passer aussi… étrange dualité. Elle couru jusqu'à sa chambre et prit sa baguette. Sa vision se brouilla un instant, elle commença à avoir le vertige Elle se donna un bonne claque et retourna au pas de cours dans la sale d’entrainement. Elle entra, toujours sur le point de défaillir, mais rien ne l’empêcherait de faire se duel !

Elle se tint droite, salua Bill comme le voulait la tradition des duel, recula, et se mit en position, la même posture que prenait Sirius Black… son idole, le maraudeur au quel elle ressemblait le plus, bien qu’elle était d’avantage un mélange de l’audace et de la prétention de James, avec La nonchalance, et l’attitude princière et désinvolte de Sirius. Mais elle avait ce plus qui faisait qu’elle était Scarlett, une fille complètement à part et qui ne ressemble à personne, inimitable dans son genre, et qui marque à jamais les esprits (ou les traumatise ça dépend de où on se place).

Son cerveau fonctionna à vie allure. Etant une combattante née elle analysa avec aisance la situation. Premièrement elle allait faire diversion avec un premier sort, puis réellement l’attaquer avec un autre… pour cela elle allait devoir transplanter… bon elle était doué de toute manière et elle le pouvait depuis minuit. Ce qui lui faisait peur était qu’elle sentait qu’elle avait peu d’énergie… mais qu’importe elle ne se laisserait pas écraser face à Kaulitz.

Elle transplana donc, parcourant toute la salle ne laissant d’elle qu’un filet de fumé comme un léger brouillard, cela l’épuisa mais elle tenait étonnamment bien le coup. Elle se figea finalement derrière Kaulitz, si près que cela pouvait paraitre comme étant le résulta d’une grande maitrise.


« Reflagrare »


Une partie de son énergie s’envola… elle était visiblement plus pâle, mais gardait une certaine contenance, elle ne voulait pas arrêter le duel. Elle ne voulait pas se montrer fragile, faible.


[HJ : j'ai considéré le transplanage comme un sort, je ne savais pas si tu le considérais comme ça aussi ou pas...]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeLun 14 Déc - 0:02

    Bill resta de marbre lorsqu’elle se mit à réciter comme un livre l’histoire de la magie noire. Lequel des deux était le professeur de l’autre ? Le doute persistait… Mais Bill ne perdit pas la face, il écoutait ce qu’elle lui disait. A l’en croire, elle en savait long sur la théorie de la Magie Noire. Mais la pratique était bien loin. Et pour le Seigneur des Ténèbres, ce serait la pratique qui compterait. C’était là que Bill intervenait Il se souvenait de son propre entrainement au cours de l’été dernier. Lord Voldemort était venu le chercher. Bill savait que ce jour viendrait, mais il avait comme espérait qu’il serait épargné. Mais il fallait bien un Kaulitz pour gonfler les rangs de Lord Voldemort après la mort de son cher père.

    Un cadeau de Noel à terminer. Etrangement, l’idée que ce cadeau fut pour lui ne lui effleura pas l’esprit. Pour Bill, ce cadeau serait certainement envoyé à Marianne Dashwood via un coli hibou. Bill ne tint pas compte de sa dernière remarque, faisant la sourde oreille. Il ferma les yeux et lorsqu’il les rouvrit, elle s’était écartée de lui. Pourquoi son recul le troublait ? Il n’en savait rien. En fait, il ne voulait même pas savoir. Le duel commencerait. La scène de ménage eu lieu. Et Bill fut surpris qu’elle compare le couple de ses grands parents à eux deux, Scarlett et Bill :

    « Ne te plaint pas chérie, nous ne sommes pas encore mariés, le pire reste à venir… »

    Il esquissa un petit sourire amusé, léger, cependant, il ne fallait pas en demander trop à Bill Kaulitz. Il pouvait oublier sa querelle, mais de là, s’amuser et rire avec elle, il ne fallait pas pousser… Il fit de gros yeux lorsqu’elle alla chercher sa baguette. Nan… Mais il rêvait ! C’était une sorcière oui ou non ? Elle ne se promenait pas avec sa baguette !! Et puis, pour un cours de magie noire, il fallait forcément sa baguette !! Bill profita de son absence pour pousser un grognement désespéré.

    Depuis le début, elle savait qu’il était un mangemort. Bill serra étroitement sa mâchoire, dent contre dent. C’était un reflexe qu’avaient tous les membres de la famille Kaulitz sous le fruit de la colère ou de la peine. Et là, en l’occurrence, c’était de la peine.

    Elle revint, ils se saluèrent et le duel commença. Elle disparut. Elle transplanait. Une étrange brume suivait sa trace, Bill restait immobile, comme imperturbable. Il savait que c’était une diversion, qu’elle allait attaquer. Restait à savoir quand et où. Bill restait baguette parée, silencieux, attendant le moment fatidique. De sa main libre, il défit sa cape de sorcier à son cou, mais ne la laissa pas tomber. Il attendait l’attaque et il se défendrait. Il était un sorcier, il en connaissait un rayon niveau magie noire. Il s’était longuement entrainé. Etre mangemort obligeait à avoir une certaine puissance magie, une importance aux yeux du Seigneur des Ténèbres. Il portait la marque.

    Elle attaqua, Bill entendit le son de sa voix de femme derrière lui. Avant qu’elle ait fini de prononcer la formule, Bill s’était retourné, détachant sa cape. Le sort flamboyant avait touché sa cape, il s’en séparait avant qu’elle ne le brûle. Le tissu prenait feu et terminait de se consumer sur le sol. Comment avait-il su qu’elle l’attaquerait pas derrière alors qu’elle ne l’avait jamais fait ? Parce que la magie noire apprenait à être sournois et rusé. Il le savait. Le visage de Scarlett était pâle, Bill n’avait pu s’empêcher de le remarquer. Mais qu’importe, il avait un duel à mener. C’était son tour, il n’avait droit qu’à un sort et il en ferait bon usage. Il était temps de lui montrer un peu la grandeur de la magie noire. Bill ne l’attaqua pas. Il avança vers elle mais passa à côté d’elle. Il savait qu’elle n’avait pas le droit de lui lancer un sort tant qu’il n’aurait pas lancé le sien. C’était un duel à sorts comptés.

    Sans sa cape, Bill portait un jean slim noir et un sous-pull à col roulé de la même couleur. Ces vêtements moulants reflétait sa carrure, certes, pas aussi impressionnament musclée que celle de Tom. Bill n’avait pas eu à vivre à la dure. Tom était un bien meilleur duelliste que Bill. Kaulitz évita de faire balader ses pensées vers son frère jumeau de peur de défaillir. Bill arriva face au mur et pointa sa baguette sur celui-ci.

    « Il est temps pour toi de voir la puissance de la magie noire Ford. Fini la marelle si tu veux jouer dans la cour des grands. Murae Corpus. »

    Il murmura la formule et entra dans le mur. Il était entièrement à l’intérieur, il devenait pierre. Sept heures. On pouvait rester sept heures dans un mur sans subir trop de dommage. Passé cette échéance, on devient statut. Mais Bill n’aurait pas besoin de sept heures pour terrasser Scarlett avec de la magie noire. Bill avait mit longtemps avant de réussir ce sort, au cours de son entrainement. Ce sort était complexe, difficilement abordable par un élève de septième année. Et pourtant, à force de travail, Bill y était parvenu.

    Et le silence s’installa. Pesant. Ce silence était pesant. Scarlett était sur ses gardes, ça s’atténuerait avec le temps. L’effet de surprise se conquiert avec le temps… Il restait immobile, imperceptible. Grâce à ce sort, tant qu’il serait pierre, il aurait les caractéristiques du mur, et comme les murs de cette salle de duel faisaient rebondir les sorts, Bill était intouchable. Aucun sort ne pouvait l’atteindre dans qu’il ne serait pas sortit complètement du mur de pierre. Voilà qui était intéressant. Il pouvait attaquer Scarlett mais elle ne pourrait rien lui faire.

    Deux longues minutes passèrent, Bill était immobile, à l’intérieur du mur, il avança alors sa tête en avant, faisant ressortir ses yeux pour voir ce qui se passait là. Deux yeux noirs apparurent dans le mur de pierre, Bill était dans le dos de la Gryffondor aux aguets. Un sourire sadique était apparut sur son visage. Elle pouvait lancer son sort, il n’en serait pas affecté tant qu’il y aurait un morceau de lui dans le mur.

    Alors il attaqua. Deux bras de pierre, sa tête et son buste sortirent or du mur. Ses bras étaient de la texture de la pierre, il était statut. Il avait saisi Scarlett par la taille et la collait contre le mur. Il sortit complètement du mur, sauf une main, restée à l’intérieur pour lui assurer d’être intouchable. Bill se colla contre elle, face à elle, elle se retrouvait serrée entre le mur et un Bill de pierre. Le Serpentard avait un regard vide et un visage sans expression. Bill avait la force et la solidité du mur de pierre. Son torse était collé contre elle, son visage si près du sien. L’étouffer, lui briser les os. C’est ce qui allait arriver si elle ne se dégageait pas de là. Le repoussait était peine perdue. A moins de s’appeler Hercule, elle ne pourrait pas repousser Bill, c’était comme pousser le mur d’une maison pour le mètre cinquante centimètres plus loin. C’était tout bonnement impossible. Une lueur de démence brilla dans ces yeux noirs. Il y avait une part de Bill incroyablement sombre, auquel cas, il n’aurait jamais été capable de magie noire.

    Le corps de Bill contre celui de Scarlett devenait étouffant et presque assassin. Il attendait. Il attendait son forfait. Il la fixait de son regard provoquant et incroyablement cruel à cet instant. Pour pratiquer la magie noire, il fallait une âme noire et un sentiment de haine ou de colère. Et Bill avait tout ça en lui. Il écraser Scarlett. Aucun sort ne pouvait l’atteindre. Elle ne pouvait pas le repousser, il regardait son visage, comme s’il cherchait à se délecter de sa souffrance. Il l’étouffait, il le savait, ses os risquaient de se briser d’un instant à l’autre à mesure qu’il resserrait son étreinte. Il avait une main à la droite de la tête de Scarlett. Cette main s’enfonçait dans le mur. L’une de ses jambes de pierre s’était glissée entre les jambes de Scarlett pour aller également s’enfoncer dans le mur. Il l’empêchait alors de fuir par là également. Son visage de pierre fixait toujours celui de la Gryffondor, impassible, sans sentiment visible, juste cette lueur de démence dans son regard si sombre. Son autre main libre alla caresser tendrement la joue de sa victime prisonnière de son étreinte. Certes, sa baguette était libre, elle n’était pas dans l’incapacité de combattre. Il caressait toujours sa joue :

    « Supplie moi Scarlett. Supplie moi de cesser de te faire du mal. »

    Le supplier. Voilà ce qu’il attendait. Il attendait qu’elle le supplie de la libérer. L’étouffement devait devenir insupportable. Lorsque Bill pratiquait la magie noire, c’était comme s’il devenait quelqu’un d’autre : un fou sadique.

    « Je t’ai déjà dit que je te trouvais particulièrement attirante… »

    Fit-il alors que sa main de pierre qui caressait asa joue alla se poser tendrement sur sa taille :

    « Quel dommage que son sang soit Sali par un parent moldus… »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeLun 14 Déc - 17:18

Pas encore mariés ? Pas encore marié ! Et puis quoi encore ? Elle écarquilla les yeux sous la remarque de Kaulitz, décidément il l’énervait à un point inimaginable, et pourtant… cet énervement était plus du domaine du reflexe, de l’habitude, comme si elle s’était entrainée à haïr chaque paroles qu’il prononçait. Alors pourquoi son cœur sursauta ? Elle ferma les yeux, consciente dans le fond de se qui se tramait en elle, mais elle ne pouvait s’y résoudre, elle recherchait la puissance, et on en peut l’obtenir qu’en étant détaché de tout sentiment qui entraine la faiblesse, et puis elle avait vu où ça avait conduit son père… d’épouser une sang pur… Elle ne voulait pas mourir. Elle ne voulait pas mourir alors qu’elle ne savait même pas pourquoi vivre. Elle lui fit donc son sourire en coin, contente de voir qu’il se relâchait un peu… et puis de le voir ainsi répondre à sa remarque montrait que finalement ils étaient capable de d’autre chose que de se haïr.

« Oui c’est vrai on n’est pas encore marié… mein gott j’ai hâte de voir le pire ça risque d’être amusant ! »


Elle lui adressa un sourire amusée et ambigüe comme elle seule sait les faire, elle aimait pouvoir plaisanter ainsi, relâcher la pression, mettre de la bonne humeur.
Les évènements s’enchainèrent, comme finement orchestré, elle était allait chercher sa baguette et avait saluée son adversaire pour faire usage de ses deux sorts. Elle aimait se battre, elle aimait tellement ça qu’elle fut renvoyé un nombre incalculable de fois des écoles moldus, et même de la crèche quand elle était dans l’âge « tendre », depuis toujours elle martyrisé les autres, comme si elle ne connaissait pas une autre façon d’exprimer ses sentiments, alors qu’elle avait eut des parents très affectueux.

Elle ne fut pas étonnée du fait qu’il ai prévu son sort… Il n’était pas un vulgaire cornichon débile comme les autres… Il enleva sa cape qui avait prit feu. Scarlett observait la danse des flemmes, son talent au combat moldu était emplit de la danse, il faut dire que sa mère lui en avait fait faire, mais cela lui avait donné un technique que nul autre ne pouvait copier, elle n’avait qu’à avoir en plus une musique dans la tête et elle était imbattable. Elle pouvait même prévoir les coups de son adversaire… mais c’était chose presque impossible en magie…

Son regard se reporta sur son adversaire… il portait des vêtements plutôt moulant… ce fut comme un choc électrique dans la tête de la jolie rouquine. C’était un homme. Il n’avait plus 11 ans. C’est comme si de nouveau paramètres entrés en ligne de compte, comme si elle se rendait compte de l’évolution de Kaulitz sans pour autant laisser transparaitre la réflexion sur son visage. Elle eu un petit sourire sadique, en cet instant elle aurait voulu le mordre, le ruer de coups, surtout quand il passa près d’elle. Elle aurait voulu l’attraper par le col, le projeter en arrière et le battre jusqu'à ce que mort s’en suive, éliminer de cette façon le problème qui la perturbait depuis 7 ans. Car elle savait que les symptômes ne faisaient que s’aggraver depuis à peu près deux ans… mais ils étaient présents depuis le début. Dans un tel cas était-il nécessaire de dire qu’elle le trouvait sexy ?

Alor qu’il prononça son sort il disparu. La jeune femme était aux aguets, observant attentivement chaque recoin de la pièce, il était nulle part… elle allait devoir se préparer à une attaque fulgurante, elle allait avoir mal, elle le sentait… mais son endurance serait là pour la préserver un peu et tenter de trouver une échappatoire… elle le devait, elle ne voulait pas perdre face à lui, elle n’avait jamais était une prise facile, que se soit dans le combat ou même dans la vie sentimentale, la preuve en était qu’elle n’avait jamais voulu de petit ami. Elle sentie deux bars la happer et la projeter contre le mur, elle ne comprenait pas vraiment ce qui se passait, mais en prit pleinement conscience quand elle vit le Kaulitz de pierre… Il semblait faire parti du mur… C’était là un sort qu’elle ne connaissait pas, mais elle devait en deviner les effets. S’il fait parti du mur, c’est qu’il en a aussi les propriétés… donc elle aurait beau l’attaquer, il serait intouchable.

Son corps se colla contre celui de Scarlett, elle sursauta, frissonna. Elle ne voulait pas qu’il soit si près, un corps froid dur, contre le sien chaud et fragile. Elle savait ce qui allait se passer, il allait l’écraser… pour ceux qui voulaient une pizza Scarlett c’était parfait ! Cette pensée la fit sourire, acceptant le regard direct de Kaulitz, lui en adressant un qui n’était pas celui de la victime… Il était si près d’elle, jamais ils n’avaient était aussi proche, mais plus ça allait et plus elle était serrait contre le mur, le buste du jeune homme pressant sa poitrine qui était tout sauf plate, rendant difficile sa respiration. Mais elle voulait en profiter pour lui dire une chose… elle savait qu’elle ne pourrait pas le faire plus tard, alors elle reprit le peu de contenance qui lui restait.


« Je ne te déteste pas Bill, et quand je t’ai avoué que je savais pour la marque… c’était pour te faire comprendre que je m’en moquais. Je sais que t’es un petit sadique, que tu méprise mon sang et ma personne, mais c’est comme ça que j’ai évolué avec toi. Tu n’es pas aussi noir qu’on pourrait le penser… même si tu es un crétin, ce n’est pas de ta faute à près tout… tout le monde ne peux pas être aussi génial que moi. Tout ça pour dire que même si t’es mangemort, schizo, alcoolo ou je ne sais pas quoi d’autre, ben je m’en fiche car t’es Bill Kaulitz, mon adversaire, mon… je ne sais pas trop quoi on va dire. »


Elle se tue, la main froide caressait le visage de porcelaine Scarlett, il faut dire qu’elle avait en cet instant l’air si… fragile, comme si elle pouvait se briser à tout instant. Son cœur s’affolait, il battait si rapidement qu’elle sentait qu’il pourrait exploser, son souffle se fit haletant contre le visage de Bill, elle s’évanouir…

Mais lorsqu’il lui demanda de le supplier elle se ressaisi, elle ne pouvait pas… elle releva sa tête qui s’était incliné légèrement sur le coté, elle lui afficha même un sourire étincelant qui illumina son visage.


« Voyons Bill… si… j’étais de celle…. Qui te suppliait… ça ferait longtemps… que tu te serrais lassé de moi… du mal tu m’en fais depuis 7 ans, et plus particulièrement depuis la 5ème année… je suis immunisée maintenant… »


Sa voix était haletante, son souffle chaud. Elle le savait, ce qui faisait qu’elle avait toujours un rapport étrange avec lui, c’était parce qu’elle ne s’était jamais laissé faire par lui, parfois elle l’emportait sur lui, et quand c’est lui qui gagnait jamais elle ne s’abaissait jamais à le supplier. Scarlett se rappelait de la souffrance surtout qui l’avait accablé sans qu’elle sache pourquoi, quand Bill est sorti avec Sarah.

Il la trouvait « particulièrement attirante » ? Son cœur sur sauta, on corps devenait douloureux par la pression exercé. Cette phrase la déstabilisa, et elle plongea son regard clair, pur, dans les orbes sombre de son adversaire, ce fut un regard un peu perdu, empli d’incompréhension, il devait délirer… Elle était rousse, avec des cheveux bouclés, elle faisait près d’un mètre quatre-vingt, elle avait un buste dans le style de pin-up, elle était mince, voir même maigre ses dernier temps… Et il lui sortait cette phrase de but en blanc.

« Non… tu ne me l’as jamais dit… mais… j’ai pris pour habitude… de ne pas écouter les paroles d’un dément qui ne pense pas ce qu’il dit… qui espère juste me déstabiliser en vain… car de toute manière je ne suis pas… attirée pas toi. »


Ses mots étaient froid, tranchant, elle n’en revenait pas d’arriver à proférer un tel mensonge, un mensonge qui semblait si vraie qu’elle était à la limite de le croire, c’est pourquoi elle avait ajouté la deuxième partie de la phrase… celle-là était bien vrai, elle se moquait qu’il soit mangemort ou quoi que se soit d’autre, il était Kaulitz, c’était tout ce qui lui importait. La main de Kaulitz descendit jusqu’à sa taille fine de poupée, et elle fut surprise de voir la tendresse avec laquelle il la saisie. Cela n’avait rien à voir avec le touché rude qu’il avait eu avec elle hier soir… ni même avec le peu de contacte physique qu’ils avaient eut… mais surtout cela était surprenant quand on constater qu’il était de pierre, et qu’il arrivait à avoir un touché aussi doux… Mais la phrase suivante qu’il prononça la sortie complètement de sa torpeur.

Il ne fallait pas insulter la mémoire de son père, elle lui lança le regard le plus noir qu’elle lui ai jamais adressait, un regard à en geler le sang. Elle savait maintenant comment se défaire de son étreinte, ça allait lui coûter le peu d’énergie qu’il lui restait, mais elle n’avait l’intension de lui laisser le dernier mot aussi facilement, et comme de toute manière elle n’était pas disposer à la supplier de quoi que se soit… Surtout quand elle voyait cette lueur démente dans ses yeux sombres.

Elle ferma les yeux et se concentra, elle réveilla doucement le grand duc qui dormait en elle, elle lui demandait son aide. Elle le laissa l’envahir pleinement, et pour la première foi avec une réelle rapidité dut sans doute à la pression qu’elle se mettait elle se métamorphosa en un magnifique hibou grand duc, et réussi de ce fait à s’échapper de l’étreinte meurtrière du jeune homme, étant de taille réduite, elle ne pouvait que réussir, mais surtout elle avait battu rapidement des ailes pour pouvoir s’échapper avant que le corps de Kaulitz ne se referme sur elle. Elle vola un peu jusqu’à l’autre bout de la pièce, de façon bancale à cause de son épuisement physique, et s’écrasa sur le sol sous sa forme humaine. Elle se releva légèrement, s’appuyant sur son avant bras et se tourna vers Kaulitz.

« JE T’INTERDIS D’INSULTER LA MEMOIRE DE MON PERE ! »


Elle avait hurlé ces paroles qui étaient restées que trop longtemps coincées dans sa gorge, sans se préoccuper du fait qu’elle dévoilé par là que son père n’était plus de se monde, elle était épuisée, incapable de se relever, elle n’avait réfléchit les mots qu’elle avait sortie. Son souffle était dur, elle suffoqué littéralement, tout en tentant de se relever vainement en s’appuyant contre le mur, pour retomber une énième fois.


« Je sais… que ça ne doit pas être facile pour toi d’être séparé de Tom… tu dois te sentir comme aliéné d’une parti de toi… ça doit t’être dur… et crois moi que ça m’ennuis de te savoir peiné… ça me rend malade…. »


Elle avait saccadé sa phrase, mais elle en avait marre de voir les choses, de les sentir, et de se la fermer car elle était une Griff et lui un Serpy… la dernière partie de la phrase fut murmurée, pas sûr qu’il l’ait entendu.

Son visage était translucide, des goutes des sueurs perlaient, elle était à bout. Elle se remémora les phrases qu’il avait prononcé quand elle était comprimée entre le mur et le corps de Kaulitz. Elle rougie, elle savait qu’il avait menti, elle savait qu’il avait dit ça uniquement pour la déstabiliser, et le pire c’est qu’il y était presque arrivé. Elle n’en revenait de pouvoir qu’il pouvait prendre sur elle.

Tout se connecta dans sa tête, la première fois qu’elle l’avait vu, toutes leurs rixes, sa jalousie envers Sarah, toute les fois où elle observait le jeune homme, toute les fois où elle le provoquait, où elle lui tenait tête, son inquiétude pour lui depuis le début de l’année. Elle comprenait ce qu’elle refusait de comprendre, depuis le début. Elle ferma les yeux et eut un sourire étrange. Elle se trouvait pitoyable, que des petites péronnelles succombent à ÇA, oui, mais elle… et pourtant c’était là la vérité, sa réalité. Elle prit son courage à deux mains, le souffle toujours aussi suffocant. Elle s’appuya contre le mur, et avec la seule force de ses bras et de sa volonté se releva en tenant sa baguette, prête à encaisser encore et toujours.


« Vas-y trésor, tu as trois coups pour toi… de quoi t’éclater sur la méprisable sang mêlé que je suis ! Vas-y ne te gène pas, je sais encaisser»


Son ton était calme, sans doute parce qu’elle n’en pouvait plus. Mais elle allait tenir « le corps n’est rien, l’esprit est tout », elle devait tenir, même si son corps ne le pouvait pas. Hélas, elle ne pouvait pas créer l’énergie qui lui manquait, lui avoir montré son talent d’animagie l’avait bouffé. La tête lui tournait, elle avait du mal à se déplacer, elle était tremblante, chancelante, mais toujours debout.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeSam 19 Déc - 22:37

    Il l’étouffait, il savait qu’il l’étouffait, n’était-ce pas ce qu’il attendait. Il voulait qu’elle le supplie, qu’elle lui demande de ne pas lui faire de mal, qu’elle se soumette à lui, elle, l’une des seules à avoir su résister à la terreur qui émanait du Bill Kaulitz à Poudlard. Elle n’avait jamais cédé, il avait presque besoin de cette victoire sur elle, elle était comme le dernier résistant, elle serait un véritable triomphe si elle courbait la tête devant lui. Mais elle ne le faisait pas. Et encore aujourd’hui, elle ne le faisait pas. Elle avait mal, Bill le savait, mais elle ne courbait pas l’échine, entêtée qu’elle était.

    « A force d’être aussi têtue Ford, à n’en faire qu’à ta tête, elle finira par tomber… Mais au fond, si tu ne me résistais pas, j'aurai vu moins d'interêt à notre bataille...»

    Et puis, ce qu’il vit le surprit. Des plumes lui poussaient. Elle était un animagus. Ford… Un animagus… Il n’en croyait pas ses yeux. Voilà une facette de Scarlett qu’il ne connaissait pas. Tom Kaulitz était animagus. Bill avait souvent vu son frère se couvrir d’un pelage noir et devenir un renard. C’était étrange comme il mettait soudain Scarlett au niveau de son frère jumeau. Mais Tom était un excellent duelliste. Et à la vue d’une Scarlett qui ne tenait qu’à peine debout après seulement quelques minutes du duel, il chassa bien vite cette idée stupide de sa tête. Scarlett n’était pas l’excellent duelliste qu’était son jumeau. Elle se débrouillait bien, mais il était difficile d’être à la hauteur de Tom en matière du duel. Tom avait passé sa vie en fugue, il avait appris à se battre, il était même un talentueux chasseur de loup-garou. Il était cependant un cas pathétique en potions et en soins. Mais, un excellent duelliste, ça ne faisait pas défaut.

    Bill entra dans le mur, entraîné par le mouvement. Mais il en ressorti rapidement, et complètement cette fois, il retrouvait son corps de chair et d’os. Il mettait fin au sort des Murs ont des Oreilles. Son visage quitta la teinte grise de la pierre. Il la regardait. Un animagus. Elle était animagus. Bill commençait à comprendre la valeur que pouvait bien y avoir vu le Seigneur des Ténèbres. Elle était têtue. Une fois qu’elle était du côté du Lord, il pouvait compter sur sa ténacité, sans nul doute. Elle était animagus, c’était une capacité rare. La chouette était revenue une femme. Chevelure rousse, assez grande taille, fine, trop peut-être. Anorexique ? Elle n’avait rien mangé au déjeuner, alors, tout était imaginable. Elle peinait à tenir debout, Bill la toisait de toute sa hauteur, la regardant comme si elle n’était rien, rien de plus qu’une personne abjecte dont il avait à instruire. Pourquoi méritait-il cela ? N’était-il pas d’un noble sang ? Pourquoi lui infligeait-on ceci ? Bill serra les dents. Elle tenait à peine debout, mais elle était debout. Elle semblait bien décidée à l’affronter jusqu’au bout. Le regard de Bill était sombre, pratiquer la magie noire rendait l’âme sombre, l’âme de Bill s’était obscurcie depuis ces vacances d’été, depuis qu’il était devenu mangemort. Elle le savait. Elle disait qu’elle le savait. Avait-elle senti cette noirceur d’âme qui s’était introduit en lui ? L’avait-elle craint cette noirceur ? Et elle avait demandé à devenir mangemort alors qu’elle savait que Bill l’était. Avait-elle cherché à le suivre ? Avait-elle cherché à montrer qu’elle était avec lui ? Ou le faisait-elle pour elle uniquement ? Ou le faisait-elle parce qu’elle approuvait les idées de Lord Voldemort ? Non. Elle ne les approuvait pas, Bill en était certain. Elle ne les approuvait pas. Dès que Bill insultait son moldu de père, elle démarrait au quart de tour. Elle n’aimait pas que Bill insulte son père, son moldu de père, celui qui avait Sali le sang de la belle Scarlett. Car oui, il l’avait trouvé belle, il ne lui avait pas menti, il le pensait vraiment. Il avait toujours trouvé que c’était une belle femme. Mais ça s’arrêtait là, le sang avait une valeur pour Bill. Pouvait-il prétendre être au service du Seigneur des Ténèbres s’il n’avait pas dans le cœur cet amour propre à son sang ? Il avait été éduqué ainsi. La haine des moldus, c’était dans ses pensées depuis son plus jeune âge. Même s’il avait remis cette notion en question plusieurs fois, notamment depuis qu’il savait que son demi cousin, Severus Rogue, qu’il considérait comme son père spirituel, était un sang mêlé, de père moldu… Comme… Comme Scarlett. Le cœur de Bill fit un bond dans sa poitrine, mais il ne le fit pas remarqué, il restait impassible.

    Severus Rogue était de sang mêlé, et Bill avait appris à l’accepter ainsi. Il oubliait même parfois que Tobias Rogue était un moldu, il considérait Rogue parfois comme son père. Il se souvenait même, dans un cas de danger puissant, l’avoir appelé papa. Une erreur, un lapsus. Une simple erreur, mais il n’en demeurait pas moins vrai que depuis la mort de Gordon Kaulitz, son père officiel, Rogue était devenu son refuge, la seule personne à qui il pouvait vraiment parler. Cette chose n’était pas vraie ces derniers temps. Depuis la mort de Dumbledore, Rogue était distant, Bill ne se souvenait pas lui avoir encore adressé la parole. Une erreur encore, certainement. Rogue avait tant fait pour lui, il avait risqué sa vie pour lui. Il avait dans le cœur une dette pour son père spirituelle plus importante qu’il ne saurait l’imaginer.

    Scarlett se relevait, encore, toujours, elle ne courbait pas l’échine. Qu’il y aille. Oui, au fond, il avait trois sorts contre elle. Trois sorts où il pourrait la réduire en pièce, elle était déjà bien affaiblie. Mais elle avait raison sur un point : Bill n’était pas aussi noir que n’importe quel mangemort. Il y avait quelque chose de bon en lui, il y avait toujours eu quelque chose de bon en lui. En fait, il y avait deux choses : sa vocation de médicomage mettait son cœur en alarme dès qu’il voyait quelqu’un souffrir. C’était plus fort que lui. Il pouvait faire du mal, il pouvait martyriser, mais pas trop longtemps. Il ne pouvait pas supporter. Et puis, la seconde chose qu’il le maintenait du côté du bien, c’était son frère jumeau Tom, un être qui faisait parti de lui. Comment Scarlett avait-elle pu soulever ce point. Bien sûr qu’il souffrait de ne plus voir Tom. Il avait perdu une partie de lui-même. Il l’avait tant de fois perdu. C’était douloureux. Tellement douloureux. Il avait passé sept années loin de lui dans sa jeunesse, et une huitième était en train de s’ajouter. Il avait passé la moitié de sa vie séparée de son jumeau. La déchirure était profonde, elle lui faisait mal, plus qu’il ne voulait bien le montrer.

    « Tom n’a pas suivi la bonne voie, nos chemins se séparent. Ne me fais pas croire que ça t'affecte... »

    Fit-il, mais sa voix sonnait faux. Tellement faux. Jamais il ne pourrait se séparer de Tom. Il faisait partie intégrante de lui, son lien avait lui était bien trop puissant pour être brisé, qu’importent les événements, qu’importent les épreuves. Ils braverait vents et marées mais jamais, que non jamais, il ne se sépareraient. Bill leva sa baguette. Scarlett tenait à peine debout, un sort informulé et d’un geste sec de son arme, il envoya la jeune Gryffondor s’écraser contre le mur, pure vengeance, pour lui faire oublier ce son qui sonne faux dans sa voix. Tom, Tom n’était pas dans le passé. Il était dans le passé, dans le présent et dans l’avenir, mais jamais il n’appartiendrait qu’au passé pour lui. C’était son frère, il l’aimait. La famille avait un sens sacré chez les Kaulitz. Il y eu un crac. Etait-ce l’épaule de Scarlett qui s’était brisée sous le choc, une jambe ? Ou n’était-ce que le mur ? Il n’en savait rien, mais le choc n’avait pas été tendre. Son instinct de médicomage lui hurlait d’aller lui venir en aider, vérifier qu’elle n’était pas blessée, mais il résistait. Il le devait.

    Il s’avança lentement vers elle, chacun de ses pas résonnait sur le sol. Il prit Scarlett parle col, au niveau du cou et la souleva pour la relever et la coller contre les mur, pour la maintenir debout. Son visage impassible la sondait. Il voulait vérifier si elle n’avait rien à l’épaule qui faisait un drôle d’angle, mais il ne le devait pas. Non, pas de faiblesse devant elle. Il avait encore deux sorts, non, il ne se priverait pas de la briser. Ses yeux étaient noirs, implacables. Il pointa sa baguette sur la taille de Scarlett et lança entre ses dents :

    « Endoloris »

    Sort ultime de la magie noire. Un impardonnable. Au temps où Voldemort n’était pas au pouvoir, ça lui aurait coûté un aller simple à Azkaban, mais aujourd’hui… Il la regardait, il la tenait toujours par le sol, il la regardait souffrir, sous ses yeux, si près. Il regardait son corps se convulsé sous la douleur. Elle était pâle, elle était maigre. Elle souffrait, ce sort, par définir était là pour faire ça. Puis il mit fin au sol. Il restait silencieux.

    Avait-il aimé la voir souffrir ? Non. Bien sûr que non. C’était douloureux pour lui aussi, il n’aimait pas ça, il avait horreur de ça. Pas pour suivre les traces de son père, il avait du être mangemort. Il ne devait pas avoir de sentiments face à la douleur des autres et pourtant… Pourtant, il ne le pouvait pas. Sa main tremblait. Il retenait Scarlett de s’écrouler sur le sol. Il avait lui-même déjà subi ce sort par le Lord. Il savait ce que cela faisait. Il savait comme ça faisait mal. Une deuxième fois. Il allait reformuler son sort une seconde fois. En aurait-il seulement le courage ? Le visage insondable de Bill perdit de son assurance. Y avait-il des sentiments dans ses yeux ? Oui. Il y avait de la peine dans les yeux de Bill. Il n’aimait pas ça, la faire souffrir ainsi, il n’aimait pas la douleur sur son visage, il n’aimait pas la peine dans ses yeux. Il abaissa sa baguette. Non, il fallait s’arrêter là. Fin du duel.

    Bill s’abaissa légèrement pour la prendre dans ses bras et la porter. Il avait un bras dans le dos de la Gryffondor, et l’autre dans le creux à l’arrière du genou. Il sentait le souffle chaud de Ford dans son cou. Bill se mordit la lèvre inférieure pour ne pas montrer d’avantage de signe de faiblesse. Pouvait-elle encore tenir debout ? Bill se souvenait que lui-même, après le sort de Torture n’avait pas pu se relever aussitôt. Il lui avait fallu quelques minutes. Il marchait vers la porte, il la portait. Fin de l’entraînement pour ce matin.

    « Je déclare forfait. »

    Fit-il alors, car ni l’un ni l’autre ne pouvait quitté la salle tant que le duel était en cours. Il entendit l’arbitre lancer un « Vainqueur : Scarlett Ford ». Ses grands parents, le petit couple, se chamaillait sur la victoire. « Mon petit fils l’avait réduit en pièce ! Je proteste ! » S’exclamait l’homme. Bill n’écouta pas la suite, il poussa la porte du pied et quitta la salle de duel. Il se rendit dans la chambre de Scarlett. Il sentait le souffle de Scarlett dans son cou. Il serrait les dents. Elle avait raison. Elle avait parfaitement raison. Il n’était pas que mauvais, il y avait du bon en lui. Et Tom était l’une de ses plus grandes faiblesses. Elle avait dit tant de parole qui sonnaient vrai. Il entra dans la chambre, lança un coup de baguette pour ouvrir le lit et allonger le corps de la demoiselle. Elle était maigre. Bill avait l’impression de voir ressurgir son cauchemar : Philippe Maé Kaulitz, son frère adoptif, à l’hôpital pour cause d’anorexie. Il serra encore les dents, par réflexe lorsqu’il souffrait. Il avait eu tord de sous estimer Scarlett. Pour une sang mêlé, elle avait plus de valeur qu’il ne le dirait jamais, fierté oblige. Son cœur se serrait. Il remit la couverture sur elle. Puis il sortit de la pièce.

    Il revient cinq minutes plus tard vêtu d’une blouse blanche par-dessus son jean et son sous pull à col roulé noirs. Il portait une sorte de mallette blanche dans sa main gauche et sa baguette de la main droite. Son regard était assez brumeux. Il posa la mallette sur le lit.

    « Je vais regarder ton épaule si tu veux bien. »

    Fit-il alors d’une voix atone, comme s’il n’y avait plus rien d’autre de sentiments en lui. Il redevenait Bill Kaulitz, il ne montrait pas ses faiblesses. Il la soignerait si besoin, il pourrait même la conduire à Ste Mangouste s’il le fallait. Il n’attendit pas sa réponse, si elle désapprouvait, elle le lui ferait certainement savoir. Il ouvrit la mallette et en sortit un étrange tube doré. Il s’approcha d’elle et la redressa en position assise avec des gestes experts qui montrait qu’il suivait des cours de médicomagie depuis quelques temps. Sans vraiment d’autorisation, il commença à lui retirer sa robe de sorcière, mettant son épaule droite à nue. Sa main tremblante passa dessus, il était perplexe. Elle était si maigre, si fragile. Et pourtant… Il la maintenait en position assise en s’asseyant près d’elle, juste derrière elle. Il tapota le tube doré avec sa baguette et celui-ci se fendit en deux dans le sens de la longueur. Le deux morceaux s’écartèrent pour laisser apparaître un écran bleu, une sorte de radio instantanée. Bill positionna l’écran flottant devant l’épaule de Scarlett. Epaule brisée ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeDim 20 Déc - 17:35

Une vraie tête de mule, sa mère le lui en avait fait mainte fois la remarque, elle lui disait que c’était une grand force chez elle, mais que cela pourrait aussi être une faiblesse. Possible, n’était-ce pas avec ténacité qu’elle renier corps et âme tout ce qui se passait en elle dès qu’il était question de Kaulitz ? Pas seulement, elle était aussi fière, orgueilleuse même sur les bords. Mais si elle agissait ainsi envers lui, c’est parce qu’elle savait pertinemment qu’il ne l’aurait jamais regardé si elle avait succombé à son aura comme n’importe qu’elle mollusque incapable que quelconque volonté. Car de la volonté, la jeune Scarlett en avait à revendre, quand elle voulait quelque chose elle obtenait, qu’importe les sacrifices, c’est pour cela qu’elle avait toujours travaillé dure pour être parmi les meilleurs élèves de Poudlard, elle n’avait jamais était vraiment une cérébrale bien qu’elle soit d’une vive intelligence, elle était plutôt artistique, manuelle. Mais pour être au niveau de bill, pour le dépasser, elle était prête à tout, même à ne pas dormir la nuit pour travailler encore et encore.

Il était surprit de sa transformation, elle savait que ça serait un coup d’éclat, quand la jeune femme voulait une chose, elle tendait le bras et la saisissait. Elle était devenue animagus en trois mois, un délai très court, rapide, mais elle y était arrivée, elle voulait être à la hauteur des maraudeurs. Mais en cet instant, s’était Bill qu’elle voulait impressionner. Chose réussie. Scarlett vit son adversaire sortir complètement du mur, mettant fin à son sort, il était redevenue en homme en chair et en os, et honnêtement elle préférait cette forme là à celle de pierre. Comme si l’homme en face d’elle pouvait avoir un cœur de pierre. Longtemps, dans les premières années de leur duo elle l’avait cru, elle avait pensé qu’il était profondément mauvais, qu’il était incapable de sentiment. Mais le temps avait eu raison de ses préjugés… elle avait vu le feu sous la glace, elle a toujours était doué pour voir les personnes comme elles étaient réellement, et non pas pour ce qu’elles voulaient bien montrer. Si étant plus jeune elle accordait une certaine importance aux apparences… ce n’était plus vraiment le cas, elle aimait découvrir ce qui se cachait dans l’âme des personnes, les aider à porter leur fardeau pour qu’il soit moins lourd. Même sous son allure de rebelle, on pouvait voir les rares moments où elle se relâchait en public en aidant les plus jeunes, donnait des cours particulier de vol aux premières années les plus craintifs. Mais bon, elle partait du principe que : quand on est doué pour une chose, le minimum est de transmettre le savoir ; et pour une fille qui manque de patience, elle sait se montrer des plus calme face aux débuts non fructueux des jeunes recrues.

Elle observait Bill, il la regardait comme un chasseur regarde un braconnier, comme si elle était une… bactérie, un virus qu’il fallait à tout prix éliminer… Cela la glaça, son regard froid et impérieux… elle ne savait comment l’exprimer, comme si elle trouvait du beau dans l’horreur. C’était comme ça qu’elle avait appréhendé le fait qu’il soit mangemort. Elle était intelligente et perspicace, son père était inspecteur à Scotland Yard, elle avait héritée de sa faculté d’analyse fulgurante, mais surtout, il lui avait enseigné l’art de mener une enquête, et creuser les choses toujours plus en profondeur, jusqu’à obtenir pleine satisfaction… mais c’est surtout son intuition qui avait amorcé la chose. La mort du patriarche Kaulitz n’était pas passée inaperçu, elle savait que ce décès prémédité, car il l’était elle le sentait comme le piment dans un restaurant pakistanais, avait un lien avec l’apparition soudaine du jumeau de Bill… Lorsqu’Harry Potter annonça le retour de Voldemort, elle fit partie des rares personnes qui le crurent immédiatement, elle savait que le père de Bill était mangemort… assez rapidement il aurait besoin d’un autre membre de la famille pour le remplacer. L’image de Bill s’était immédiatement imposée à elle… elle le voyait plus lui que Tom tenir se rôle, non pas parce qu’il était le plus fort, mais parce qu’elle sentait que l’amour qu’il avait pour son jumeau l’inviterait obligatoirement à la protéger comme il le pourrait. La jeune femme ferma les yeux, se remémorant le soir, où dans une ruelle sombres de Leicester elle avait rencontré le Lord… il avait exalté son importance à ses yeux, et lorsqu’il lui avait parlé de familles au sein de ses partisans elle fut des plus heureuse… mais cela n’aurait dans le fond pas suffit à la convaincre, là encore elle se mentait à elle-même, elle qui n’aimait pas le mensonge. Elle savait que dans le fond si elle l’avait fait ce n’était pas pour elle, elle n’était pas assez égoïste pour ça… Elle l’avait fait pour un autre… pour qu’IL ne se sente pas seul dans ce monde d’une obscurité abyssale, elle n’avait pas la prétention de remplacer son frère, jamais elle ne l’aurait car elle savait les liens fort et puissant qui les unissait, et elle savait que de toute manière il la détestait et la méprisait. Non, si elle l’avait fait, c’était parce qu’elle ne voulait qu’il se sente seul, elle le sentait si triste de puis le début de l’année, elle le sentait perdu sans sa moitié… c’était plus que son cœur ne pouvait en supporter. Elle n’avait pas craint l’obscurité qui avait grandit dans le cœur de son si cher ennemi, car elle savait pertinemment que rien n’arriverait à le rendre profondément mauvais, et si cela arrivait… et bien elle aurait défoncé à coups de pied er de poing la porte de son âme et avec la lueur d’une chandelle elle aurait éloigné l’obscurité, ce n’est pas qu’elle est possessive… mais on a pas le droit de pourrir complètement son punching-ball sans son autorisation, mais même par principe, elle irait chercher au fin fond des limbes son âme si le fallait. Elle écarquilla les yeux d’horreur. Se pourrait-il qu’elle… qu’elle… qu’elle aime Kaulitz ?! Son cœur s’affola… non, elle ne voulait, elle ne pouvait pas… en faite si… elle le pouvait parfaitement, le vouloir était autre chose. Scarlett ne voulait pas creuser d’avantage, trop épuisée pour cela et pour s’énerver contre la cause de ses tourments.

Les paroles que prononça Bill sur son jumeau la libérèrent de l’étreinte de ses pensées, elle le regarda d’un air ahuri. Qui espérait-il tromper ? Si c’était elle ça ne marcherait pas, elle devinait la douleur qu’il devait ressenti, Tom fera toujours partie de sa vie quoi qu’il en dise, il était son passé, son présent et son futur, toute sa vie il serait lié à lui. Mais elle ne poussa pas ses pensées plus avant, un sort la plaqua violement au mur, lui arrachant un cri sourd… Une douleur lui lança à l’épaule, une douleur qu’elle connaissait pour l’avoir déjà ressenti lors d’un combat d’arts martiaux… son épaule était déboitée. Elle aurait pu s’évanouir sous la douleur, n’importe qui aurais réagi ainsi, mais elle l’avait mainte fois prouvée, elle n’était tout le monde, elle redressa la tête. Elle l’entendait avancer, venir lentement à elle.


« Tu peux mentir aux autre Kaulitz en faisant diversion ainsi, mais pas à moi… Il est ton jumeau, ta moitié, tu l’aime plus que tout, je le sens. Cela m’affecte vraiment… tu devrais le savoir : je ne mens jamais ! Tu fais parti de ma vie depuis 7 ans… ce qui te blesses… me blesse. »


Le « me blesse » fut murmuré d’une voix à peine audible, mais elle le regardait droit dans les yeux, elle assumait pleinement ce qu’elle disait… ce n’était qu’amicale de toute façon… ou du moins elle essayait de s’en convaincre. Elle n’eut aucune réaction quand il la saisi au niveau du cou… elle était à bout, elle était incapable de ressentir quoi que se soit, sa douleur à l’épaule était telle que c’était à peine si elle sentait le contacte de la baguette de son adversaire sur sa taille.

Le sort fut lancé. C’était la première fois qu’elle subissait le Doloris. Son corps se contracta, envahit par des spasmes musculaires violents, elle tremblait se tordait dans tout les sens. La douleur était insupportable, comme si un fou, une horrible bestiole infiniment minuscule se baladait dans son corps, la dévorant, la déchiquetant de l’intérieur pour remonter lentement jusqu'à son cerveau, lui dérobant sa raison. Impossible dans son état de cacher la douleur, elle laissa échapper des cris faibles, cristallins, fermant les yeux pour empêcher les larmes de poindre. Elle n’en pouvait plus, si Bill ne la tenait pas elle serait comme une loque sur le sol… plusieurs fois sa tête heurta violement le mur. Lorsqu’il mit fin au sort, elle chercha désespérément son regard, les yeux à demi clos, et elle fut surprise de lire de la peine dans les yeux sombres de Bill. Elle écarquilla ses prunelles aussi claires qu’un ciel d’été, ne comprenant pas pourquoi il était attristé de la douleur qu’il lui avait infligée. Elle savait… il voulait être médicomage, un homme qui sauve des vies, et avec l’impardonnable il l’avait torturée de façon inhumaine… si cela aurait été affligée à une autre qu’elle, elle aurait comprit son regard peiné, mais là… elle était son ennemie… il la haïssait alors pourquoi ?! Elle savait qu’elle allait subir le sort encore une foi, mais qu’importe elle allait tenir… c’est alors que ses yeux furent happées par la main tremblante de Bill, elle leva er lui ses yeux plus que troublés… il n’y arriverait pas. Elle avait raison depuis le début, il n’était aussi sombre que ça…

Elle fut d’avantage troublée quand elle le vit s’abaisser légèrement pour la prendre dans ses bras. Cela eu le don de provoquer une décharge électrique dans tout son corps, ravivant des tremblements qu’elle ne métrisa pas, épuisait comme elle l’était, demeurant éveillée par son incroyable volonté, elle ne pouvait lutter contre lui. À la vu de son corps faible et tremblant dans les bras de Kaulitz, elle aurait été incapable de marcher. Scarlett cru en revanche vraiment tourner de l’œil quand il déclara forfait, lui qui était si fière, refuser une victoire à porté de main… c’était inattendu, mais surtout, cela la rendu amer, elle pouvait se relever d’une défaite… mais pas d’une victoire qui n’en n’était pas une. Elle se mordit la langue pour ne pas hurler… constatant que l’homme qui la tenait dans ses bras se mordait la lèvre inférieur. Ce pourrait-il qu’il… souffre de la voir ainsi ? Non, c’est surement autre chose… la pensée de Tom sans nul doute. Le visage de la jeune fille reposait sur l‘épaule de Bill, près de sa nuque. Les tremblements persistaient mais elle tenta de les contrôler pour ne pas fatiguer le jeune homme, sa respiration était faible, mais chaude, elle se sentait même étrangement bien, alors qu’elle était censée le haïr.

« Pourquoi avoir renoncé à la victoire ? Elle était à porté de main… suis-je bête… je le sais pourquoi… finalement j’ai peut-être raison… de… de… croire en toi… »


Elle avait susurré ses paroles dans le creux de son oreille, puis elle reposa sa tête délicatement sur son épaule, profitant de la chaleur de son bras contre son dos, de l’autre qui la soutenait par le creux arrière de ses genoux, et de son torse du quel elle était proche. Elle se sentait si fragile, délicate, cela ironiquement la fit repenser au conte que lui narrait son père, ou le prince portait sa princesse dans ses bras. C’était idiot… lui était un prince sans nul doute vu son sang pur… mais elle, elle n’avait rien d’une princesse. Ils arrivèrent dans sa chambre, sa tête reposait toujours sur l’épaule de Bill, prenant d’avantage conscience que son corps s’était bel et bien développé en 7 ans. D’un geste de la baguette il ouvrit son lit, et la déposa à l’intérieur, rabattant les couvertures sur elle, les tremblements de son corps avaient cessé dès qu’il l’eut déposée. Elle le vit serrer à nouveau les dents… elle baissa ses yeux comme elle le faisait pour pas qu’on y les la peine qu’elle ressentait… elle n’aimait pas le voir triste. Il sorti de la pièce sans un mot, aucun. Elle remarqua qu’elle avait laissé à la vu de tous le cadeau de Noël qu’elle préparé pour le jeune homme. Un balai qu’elle fabriquait elle-même. C’était le deuxième qu’elle faisait… et une fois qu’on avait comprit le système cela en était amusant. Elle y travaillait depuis un moment dessus à présent il était presque fini. Il serait largement plus performant que l’éclaire de feu, beaucoup plus stable, elle avait prit soin d’installer des sorts de protections pour qu’aucun sort n’atteigne le joueur, et elle avait prit soi d’imbiber le manche d’une potion anti dérapage pour qu’il puisse même se tenir debout sur lui. Elle avait choisi avec soi des bois léger, et souple, pour lui garantir une rapidité optimale et anti-casse. Il restait bien sur des choses à peaufiner, le stabilisateur par exemple, et le propulseur pour les percées héroïque… mais elle aurait largement fini dans les temps, surtout qu’elle avait gravé avec que l’argent pur « Bill Kaulitz » sur l’avant du manche.

Lorsqu’il revint, se fut avec une blouse blanche. Son souffle se coupa… sa lui donnait une certaine prestance… et puis… c’était comme avoir un médecin personnel… elle ferma les yeux pour chasser ses pensées qui n’avait rien à faire chez une jeune fille censée être : inaccessible. Elle profita du fin qu’il pausait sa mallette sur le lit pour d’un geste de sa baguette cacher de faon pas très discrète sous son lit le balais pour Bill, lui adressa comme diversion un sourire, celui de la fille qui veut à tout prit cacher quelque chose…

S’il pouvait examiner son épaule ? Elle ne réagit pas à la phrase trop occuper à se rendre compte qu’en faite… elle devait l’avouer, avec l’âge il était devenue un très bel homme, relativement sexy, et qu’elle allait très certainement bouffer la jeune fille qui allait mettre le grappin sur lui. Il la mit en position assise, d’une façon si millimétrée qu’elle constata qu’il ferait un très bon médicomage. Il se tenait juste derrière elle, décidément elle appréciait cette nouvelle proximité… même si elle savait pertinemment qu’il était d’avantage ébahit pas son déboitement d’épaule que par elle. Sa peau frissonna à nouveau, laissant échapper un tremblement lorsque la main mal assuré de Bill toucha son épaule. Quand elle le vit se servir d’une chose qu’il semblait lui montrer ses os elle crut mourir de rire, il n’y avait pas besoin de ça pour qu’elle sache de quoi il en retournée exactement, mais elle le trouvait étrangement… adorable de la voir agir ainsi… la confortant dans sa reconversion cannibaliste envers les jeunes filles qui allaient très certainement l’approcher. Elle serra la couverture avec ses deux mains pour tenter de dompter sa férocité…


« Elle est simplement déboitée… je vais la remettre en place... »


Elle leva la main gauche, et tenta d’exercer une pression sur son épaule droite, mais elle était tellement faible qu’elle parvint seulement à s’arracher un petit cri de douleur.


« Ou pas… »


Ok elle devait le reconnaitre, elle n’avait plus la moindre force pour cela, elle tourna sa tête qui se trouvait à quelque centimètre de celle de Bill. Observa son regard… elle aimait cette lueur dans ses yeux, et elle se prit même à lui offrir un vraie sourire qui illuminait son visage de poupée de porcelaine. Elle observa attentivement la face du jeune homme… assurément il n’était pas moche, loin de là.


« Je sais que tu feras un très bon médicomage… tu es efficace, tu as une âme compatissante… tu ne laisseras jamais une personne souffrir… tu es quelqu’un de bien Kaulitz et ne me le fait pas redire sinon je te frappe ! "


Le ton de sa voix était sincère, de toute manière elle disait toujours ce qu’elle pensait… ou presque lorsqu’il était question de ne pas griller sa réputation car comme elle le dit : « Il faut toute une vie pour la bâtir, et une seconde pour la détruire », mais là elle n’était pas à Poudlard, elle pouvait se relâcher un peu. Il savait ce qu’il voulait faire… elle, elle hésitait toujours, devenir batteuse de quidditch professionnel la tentait bien, elle était talentueuse, il n’y a pas à dire, mais elle ne pourrait pas faire ça toute sa vie… elle voulait trouvait quelque chose qui lui correspondrait pleinement, elle est si têtue, confiante, vaillante, toujours à vouloir aider les autres. Mais rien ne la menait vers quelque chose qui la face vraiment vibrer. Surtout depuis que son père est mort, c’était comme si quelque chose en elle s’était brisée, surtout que sa mère l’avait précédé de seulement 5 mois.


« Pour le jour de Noël je voudrais rentrée chez mes parents en écosse… tu sais c’est une fête qu’on passe en famille… et je suis sure que tu voudrais avoir Tom à tes côtés… je ne suis pas occlument… Le Lord le saurait s’il fouille dans mon esprit… considère cela comme ton deuxième cadeau de Noël. »


Elle était sincère… elle voulait vraiment lui faire plaisir, il ne restait qu’a faire en sorte qu’il ne découvre pas qu’elle n’a plus de famille… chose dure… son regard si lumineux s’étant obscurci… Elle avait l’habitude d’être seule de toute manière, mais retourner dans le cottage Ford… seul… sans personnes c’était trop dur.


« Je vous donnerez bien sure les présents le 24… ça sera en avance mais vous n’aurez qu’à les ouvrir le 25… j’ai prévu un truc pour Tom… je ne connais pas trop ses goût… mais j’espère que ça lui conviendra... »


Oui, elle n’avait oublié personne… Elle eut un soupir douloureux, mais cette fois-ci ça ne venait pas de son épaule. De sa main gauche elle entre ouvrit sa chemise, et constata avec un certains effroi que sa poitrine charnue était criblée d’hématomes magnifique. Elle sera le tissu dans sa main, pestant intérieurement contre mère nature. Elle s’appuyait pleinement contre Bill, affaiblie, si fragile contre son corps d’homme. Elle était si mauvaise actrice quand elle était dans cet état, ses yeux était perdu, cela était si rare chez une fille qui montrait toujours la plus grande des confiances en elle. De toute manière qu’est-ce qu’un sang pur pouvait avoir à faire d’une sang mêlé comme elle ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeLun 21 Déc - 23:22

    Scarlett avait parfaitement compris que Bill ne se détacherait pas de son jumeau aussi facilement. Elle avait raison, Tom faisait parti de sa vie, du début jusqu’à la fin, il ni avait pas de chemins divergents, pas de route sinueuse perdu dans la solitude. Ils étaient deux. Depuis le début, il était deux. Et même si a distance les séparaient, ils avaient ce lien qui faisait d’eux les êtres les plus unis qu’on pourrait imaginer. Si le Seigneur des Ténèbres se rendait compte de cette liaison, il serait fini. Poussières il redeviendrait. Comment faisait-elle pour le connaître de la sorte. Et comment le Seigneur des Ténèbres pouvait faire pour ne pas se rendre compte que Bill et Tom était toujours et pour toujours liés ? Il sous estimait le pouvoir de l’amour. Il ne voyait que la haine. Il pensait que Bill avait rompu les liens avec son jumeau. Mais jamais. Jamais, il ne le pourrait jamais. Il se fourvoyait de façon impressionnante. Mais s’il découvrait le pot aux roses, ça serait la mort de Bill qui serait impressionnante par sa rapidité fulgurante… Il n’y avait aucun doute que Scarlett le connait mieux que n’importe qu’elle bouffondor de Poudlard. Elle avait grandi avec lui, contre lui, elle connaissait ses faiblesses et se forces. Elle savait ce qu’il craignait. En soi, c’était une chose difficile à avaler. Savoir que Scarlett savait autant d lui le terrorisait presque. Que savait-elle encore de lui ? Savait-elle qu’il avait commandité le meurtre de son propre père ? Savait-elle que son frère jumeau était un loup garou ? Savait-elle les raisons pour lesquelles Bill et Tom avaient été séparés durant leur enfance ? Savait-elle aussi que sa vocation de magicomage l’arrêterait dans bon nombre de tortures ?

    Il ne préférait pas y penser. Ce qui avait percuté Bill de plein fouet était ses dernières paroles. Ce qui le blesse, la blesse. Qu’est ce qu’elle racontait ? De l’amitié ? De la pitié ? C’était ça ? Elle éprouvait de la pitié pour lui ? Lui, son cher ennemi ? Bill n’en croyait pas trop ses oreilles, et même s’il ne riposta pas à nouveau sur cette déclaration qu’il jugeait fausse, il restait dans l’optique que c’était un mensonge. En fait, il préférait penser ça, plutôt que de commencer à se poser mille et unes questions… Il lui lança ce sort de Torture qu’il ne pouvait supporter. Il détestait ça. Mais il défailli en renonçant à la victoire. Il la portait dans sa chambre, et il l’entendit murmurer à son oreille. Bill serra les dents et répondit machinalement :

    « Ne sois pas stupide. Je n’allais pas te laisser crever. Le Seigneur des Ténèbres ne me l’aurait pas pardonné. »

    Encore une fois, il donnait des explications qui sonnaient tellement faux. Il savait que Scarlett trouverait vite qu’il mentait. Ce n’était pas naturelle, ce n’était pas la raison première. Il n’avait pas supporté qu’elle souffre. Ca, c’était la vraie raison. Elle ne devait pas croire en lui. Bill ne pouvait s’attacher à personne, le Lord s’en servirait contre lui. Le Lord avait la sale manie de pousser les gens à montrer en loyauté en fonction d’un acte qui les faisait souffrir.

    Bill la mena dans son lit (celui de Scarlett hein Wink ). Il l’y déposa et revint en médicomage, tout du moins, apprenti qu’il était. Il commença à faire une radiographie de son épaule. Elle était déboitée. Scarlett chercha à la replacer. Bill secoua la tête de gauche à droite en signe de désespoir. Bien sûr qu’elle n’en avait pas la force… Il pointa sa baguette sur la mallette et un gant en latex vint à lui. Il l’enfila sur sa main droite et plongea sa main dans l’écran bleu. Etrange non ? En fait le, le plus étrange était de voir, en dessous de l’écran bleu, les doigts de Bill bouger sous la peau de l’épaule de Ford. Il replacer doucement son épaule, veillant à ne pas lui faire du mal. Il lui en avait assez fait pour aujourd’hui, n’est ce pas ? L’épaule était remise en place. Bill retira sa main de l’écran bleu et ne bout de ses doigts étaient rouges du sang de la Gryffondor. Et oui quoi, il avait mis sa main à l’intérieur de son épaule. Il retira le gant en veillant à laisser le sang à l’intérieur et de ne pas en mettre sur les draps. D’un « evanesco », il fit disparaitre le morceau de latex ensanglanté. Il resserra le tube doré pour faire disparaître l’écran bleu qui ne lui était plus utile. Il envoya l’objet voleter jusqu’à la mallette et se ranger de lui-même.

    Il regarda l’épaule pour voir si elle n’avait pas encore un angle frauduleux, mais rien, c’était réparé. Bill pointa sa baguette sur les hématomes qu’il y avait dans le cou de la jeune femme, en les faisant disparaitre lentement. Ceux-ci passaient du bleu au violet, puis au vert, puis au jaune terni avant de s’éclipser. Elle avait tourné sa tête vers lui. Bill la regarda. Il devait l’avouer, elle avait un très joli visage. Peut-être celui qui pourrait remplacer celui de Sarah dans son esprit ? Bill serra les dents. Il préférait oublier ce qu’il venait de penser. Il la fixait, et elle lui dit ces paroles, très touchantes. Bill remua la tête de gauche à droite pour éviter ces choses là. Non, s’il partait dans les sentiments, il n’en sortirait pas indemne.

    « Ne sois pas stupide… »

    Répéta-t-il pour divaguer. Quelqu’un de bien ? Il était quelqu’un de bien ? Il aurait voulu la croire. Ce qu’elle disait était vraiment beau. Il aurait voulu suivre ce qu’elle disait et approuver. Mais au fond de lui, il savait parfaitement qu’il n’était pas totalement quelqu’un de bien. Il y avait une partie sombre en lui, comme en chaque homme, et particulièrement développer chez Kaulitz…. Ou pas. C’était beau. Il voulait y croire. Mais il n’y parvenait pas. Il ne voulait pas se bercer d’illusion à avoir foi en un pareil portrait.

    Elle lui parla alors du jour de Noël, comme si elle avait déjà deviné que Tom passerait les fêtes ici. Il ouvrit la bouche, mais aucune riposte ne pouvait sortir. Elle avait évidement vu juste. Elle l’avait deviné. Et Bill était encore frappé de la façon dont elle s’y prenait pour tout savoir ou presque sur lui. Il était derrière elle, elle appuyait son dos contre son torse. Etrange comme il la trouvait magnifique. Mais de sang mêlé.

    « Si tu le veux… Et je t’accompagnerai en Ecosse, je veux m’assurer que tout ce passe bien. Mais… »

    S’assurer que tout se passe bien. Oui, il voulait voir si elle passerait vraiment un joyeux Noël. Au fond, il y avait comme quelque chose qui clochait… Bill serra les dents et annonça :

    « Je croyais que tu vivais chez ta tutrice Dashwood… »

    Elle n’était pas la seule à savoir beaucoup de choses sur lui. Bill aussi avait ses sources. Et il la connaissait aussi. Il fallait dire que sa façon de lui résisté avait poussé Bill à en savoir un peu plus sur elle. Elle parla de cadeaux. Bill fut surpris de savoir qu’elle leur avait préparé des cadeaux. Il ne savait plus trop quoi répondre à vrai dire, il était un peu perdu sur le coup.

    La porte de la chambre s’ouvrit et il entra l’elfe de maison nommé Deiner. Bill prit un coussin et le glissa derrière le dos de Scarlett à mesure qu’il se retirait de contre elle pour se lever. Il frotta doucement la tête de Scarlett, cherchant les bosses pour leur lancer un sort de rapetissement. De même, il fit disparaître les derniers hématomes visibles. Il l’aurait bien soignée complètement, mais la pudeur et le respect l’empêcher de déshabiller Ford. Il se baissa légèrement et prit ce que tenait Deiner. C’était une assiette, une assiette qui avait été placée devant Scarlett au petit déjeuner et dont elle n’avait pas touché une miette. Il s’assit près d’elle, face à elle cette fois, et posa l’assiette sur ses jambe.

    « Les êtres humains ne peuvent rester vivant plus de huit jours sans boire. Cependant le délai est plus long, il est de quarante jours sans manger. A en juger ton état, ça doit faire une bonne semaine que tu évites les repas et si tu continue à jouer à ça pendant les vacances, ça fera deux semaines de plus. Soit un total de vingt et un jours. Magnifique non ? Tu seras à mi-chemin sur la route de la mort. Pas mal non ? »

    Ton ironique. Il basait les choses sur un fait réel. Tellement vrai.

    « Et puis une fois que tu seras morte, le Seigneur des Ténèbres me tuera pour m’être mal occupé de toi, Tom se suicidera, ma mère et ma sœur finiront en dépression, mon frère crèvera à l’hôpital, sans compter Sarah qui ne supportera pas de vivre sans Tom. Bref, jolie hécatombe, magnifique projet… Tu es en bonne voie. »

    Bill dramatisait un peu la chose, mais c’était purement légitime. Il avait déjà souffert de s’occuper d’un frère anorexique, et, aussi étrange que cela puise paraitre, il ne voulait pas perdre Scarlett.

    Il piqua un morceau de viande et en coupa un bout qu’il déposa contre les lèvres closes de Ford. Il plongea son regard dans le sien, regard moins vide qu’à l’ordinaire, en fait, il ya vait de la peine.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeMar 22 Déc - 19:08

Quand arrêterait-il de la prendre pour une idiote ? Le mensonge ne marchait pas avec elle, surtout quand il s’agissait de Bill, il mentait si mal. Si le Seigneur des ténèbres et la crainte du châtiment qui l’a fait agir de la sort, qu’est-ce ? Elle était bien trop faible pour réfléchir convenablement, se pourrait-il qu’il ne la déteste pas autant qu’elle pouvait le penser ? Impossible, il était grotesque de penser cela. Lui sang pur, elle sang mêlé, un mur invisible était dressé entre eux. Un mur qu’elle tentait malgré tout de détruire comme le mur de Berlin symbole de la Guerre Froide. Elle avait tout fais pour mieux le connaitre, elle l’avait observait tellement de fois… pour le reste elle faisait marcher son bon sens, sa logique, elle en venait à le deviner. Scarlett sous ses airs de loubarde est très sensible, cela l’aide avoir un grande empathie envers les autres, mais surtout envers Bill. Il avait prit une telle importance pour elle…

Il la prit dans ses bars et la porta dans sa chambre (toujours celle de Scarlett, n’est ce pas mdr), la traitant de stupide au passage. Elle savait pertinemment qu’elle ne l’était pas, en temps normale elle aurait répliqué, elle l’aurait mordu… mais bon, il avait sans doute envie de faire diversion, elle le laissa faire, espérant que ça ne deviendrait pas une habitude. Dans le cas contraire elle devra le remettre à sa place : il ne faut pas pousser grand-mère dans les orties. L’image du couple de tableau qui se disputait lui revint à l’esprit, lui arrachant un sourire… il n’y avait pas dire, elle et Bill s’était à peu près la même chose.

Il soigna son épaule, la rouquine s’amusait de voir son ennemi plonger, dans le fond, ses doigts dans son épaule, elle le sentait en elle. Décidément la magie l’émerveillerait toujours. Elle l’observait avec un regard lumineux, voyant le soin qu’il y mettait, elle était aussi concentrée que lui quand elle était sur un balai et une batte à la main. Elle espérait seulement se trouver un bon entraineur et passer des sélections, ensuite elle n’aurait qu’à croiser les doigts. Bill sorti ses mains de l’écran, et elle vit les gants imbibé de son sang, elle avait toujours aimé le voir, il était d’un belle couleur, d’un rouge profond comme une rose.

Son épaule était comme neuf et les hématomes visible n’étaient plus, elle lui fit un immense sourire, elle allait même le remercier et le féliciter… mais il eut une remarque qui fit que son sang se mit à bouillonner. Sa mâchoire se crispa, ses main se crispèrent sur la couverture, ses muscle se tendirent. Se retenir, elle devait se retenir de lui sauter dessus et de le mordre à sang, elle le devait. Elle savait que si elle laissait aller ses pulsions elle le regretterait. Son meilleur ami, un moldus, la comparait toujours à un vampire ou une louve, pourtant elle n’était ni l’une ni l’autre. Elle planta ses yeux dans ceux de Bill et y mit toute sa fureur, on ne l’insultait pas sans conséquence, à Poudlard quiconque le faisait été châtié si la réflexion n’était pas justifiée.


« Je ne suis pas stupide Kaulitz ! J’ai laissé passé la première fois pour te faire croire que je croyais ton mensonge, dont j’aimerais que tu ais un jour le cran de me dire la vérité, mais là s’en ai trop, j’ai dis la vérité, et je peux continuer sur tes défaut si tu le veux aussi : tu es un petit sadique mais tu es incapable de vraiment torturer à fond quelqu’un, tu es hautain et vaniteux. Mais tu es aussi là pour tes amis. Je sais aussi que tu as la trouille de mourir, et dans le fond c’est pour ça que tu obéis à l’Autre… ne crois pas que je t’idéalise, je ne fais que démontrer que dans ton âme sombre il y a du bon. »

Voilà qui était dit, sa tension redescendit, sa mâchoire se délia, ses doits se relâchèrent. Plus elle le regardait, et plus elle le trouvait beau, plus son cœur battait fort. Comment ne s’en était-elle pas rendu compte plus tôt ? En faite c’était le cas, depuis la première fois qu’elle le vit en première année, mais le sale caractère du jeune homme l’avait convainque de le haïr de toute ses forces. Mais c’est surtout qu’elle savait qu’elle n’aurait jamais de place dans son cœur. Dans une telle situation on prend ce qui reste : la place de la pire ennemie, pour ne pas rester sur le quai quand le train part, c’était la seule voie qui lui permettait de le suivre, de loin peut-être, mais il était toujours dans son champ de vision. Au départ ce fut simple, elle s’en contentait pleinement, elle adorait ça même. Cependant en 5ème années il s’était passé tellement de chose : la perte de ses parents, mais aussi Kaulitz qui sortait avec Larose, elle se rappelle de la haine qu’elle eut pour elle durant cette période, ça crainte qu’il n’ait plus besoin d’elle, qu’il n’ait plus envi de se battre contre elle. Et maintenant : 7ème année, elle trouvait ça amusant et douloureux ce mélange de haine et d’autre chose, chez elle ça agissait comme un venin et un baume ne même temps.

Il acceptait son départ pour Noël… une bonne chose, mais elle manqua de s’étouffer quand il parla de l’accompagner… Il ne fallait surtout pas. Inconsciemment elle se frappa le front avec la paume de sa main droite. S’il venait avec elle, il verrait le magnifique cottage qui se trouvait au bord d’une falaise au nord de l’Ecosse, sur la côte nord-est qui donne sur la mer du Nord. En face la mer, et derrière la montagne qui faisait partie de leur terrain, elle serait enneigée, elle y ferait du skie et du surf comme toujours… mais il verrait aussi une maison vide, et sur le devant, face à la mer grise et déchainée, affrontant le vent dur et froid qu’elle chérie temps, deux tombe côte à côte… son père et sa mère. Pourtant elle aurait aimé y aller avec lui, la lande lui plairait, le paysage y est verdoyant, le soleil jamais violent, toujours cacher par des nuages gris qui lui interdise l’accès à cette terre d’émeraude. Elle aurait aimait y marcher avec lui, le vent qui emmêlerait leur cheveux, le conduisant jusqu’à la mer. Un paysage qui transporte l’âme du livre « Les hauts de Hurlevent » un roman romantique et sombre… comme le paysage de son cottage, comme son âme. Un lieu où on peut être en paix avec soi même, sans se cacher, sans jouer de rôle. Elle songeait même y inviter son meilleur ami dont le père est dans le whisky, elle le dit à tout le monde, il fait le meilleur du monde. Ils picolerait jusqu’à pas d’heure, se raconterait les blague les plus pourris du monde, il l’empêcherait de faire le streap-tease qu’elle est toujours à la limite de faire quand elle boit… elle lui montrerait des sorts, il la réconforterait quand elle pleurerait l’absence de ses parents… une soirée super… qui allait être compromise parce que tout à coup Môôôôsieur veut se préoccuper de son « joyeux Noël », plus ça allait et plus elle le trouvait bizarre, lui que c’est jamais préoccupé d’elle. Là il soulevait un point non négligeable : elle vivait chez ça tutrice… l’excuse et toute trouver, elle lui fut donner par le Lord en personne.


« Je peux y aller seul, je n’ai pas besoin de toi… et puis qu’est-ce que t’as à te préoccuper de ça ? Contente toi de me haïr et de m’ignorer comme tu sais si bien le faire. »

Le ton de sa voix était tranchant, presque violent… elle se mordit la lèvre inferieur, en agissant ainsi elle ne ferait que conforter ses soupçons.

« Et puis je ne veux pas que tu vois mes… parents. Surtout mon père, c’est un être normale, sans don… un moldus, vu là haine viscérale que tu as pour lui je ne veux pas que tu me fasses un scandale. »

Ça c’était pas mal comme argument… elle décida même d’en ajouter un qui lui couperait l’envie de l’accompagner définitivement.

« J’ai en plus dit à ma mère et mon père que tu est mon… mon… enfin qu’on sort ensemble quoi… et je doute que tu parvienne à jouer le rôle de l’amoureux transit avec moi…»

Instinctivement elle rougie… il faut dire que l’idée du Lord su ce point lui avait ôté le problème de Marianne… et puis c’était un peu dégoutant encore pour elle de s’imaginer être la copine de Kaulitz…

« Et pour Marianne l’Autre à dit que je devais éviter le manoir… et puis je ne vis pas vraiment chez elle… elle me garde quand mes parents sont pas là ce qui arrive souvent car ma mère travaille au département des mystères et elle est toujours en déplacement, et mon père est inspecteur de police à Scotland Yard, donc il reste à Londres… On y vivait mais on a dut démanger dans notre maison de campagne car… »

Elle ne savait pas ce qui lui prenait à lui donner autant d’information… ça ne lui ressemblait pas… ou si peu, surtout ce qu’elle allait ajouter.

« Car je me suis faite viré de toutes les écoles ou presque de Londres pour mon comportement « un peu violent »… et les autres ne voulaient pas de moi à cause de ma réputation dans mes précédentes… donc on est partis en Ecosse est c’est bien mieux ! Je n’aimais pas Londres, là-bas c’est tellement beau, on est face à la mer, sur une falaise, le vent frai te fouette le visage dès le matin et on a on un très vaste terrain avec une montagne… le paradis sur Terre. »

Son comportement n’était pas qu’un peu violent. Déjà la crèche elle tirait les cheveux des filles et volait le goûter des garçons, par la suite elle fut toujours prompte à la bagarre, et s’il n’y en a avait pas, elle n’hésitait pas les commencer… et généralement elle cassait toujours quelque chose : un nez, des bras… Et puis c’était vrai, elle adorait l’Ecosse surtout le lieu où elle vivait, et ça faisait tellement longtemps qu’elle n’y était pas retournée… elle en avait besoin, c’était vitale pour elle, et puis elle voulait aussi récupérer des trucs à elle dans sa chambre…

L’elfe de maison entra… le corps de Bill commença à se remplacer par un coussin… elle le trouvait moins confortable que le torse du jeune homme, mais elle tenta de ne pas montrer son mécontentement qui pourtant fut visible lorsqu’elle vit l’assiette que Bill lui avait faite lors du petit déjeuné qu’elle n’avait pas touché. Il lui avait enlevé ses derniers signes visibles de guerre… mais elle n’avait toujours pas faim… ça fait deux ans depuis hier soir que son père est mort et qu’elle a trouvé le cadavre… elle ne peut pas avoir faim dans ses conditions. Il s’assit en face d’elle, l’assiette sur les jambes de Bill. Elle le regarda droit dans les yeux, un regard qui lui disait clairement qu’elle ne mangerait pas. Elle l’écouta bien sûr sa tirade… elle trouvait ça presque mignon… surtout quand il parla des morts qu’engendrerait sa « grève de la faim »… mais une chose est sure… elle ne supporterait pas la mort de Bill… quoi que… elle serait déjà morte de toute façon.


« Qui te dit que j’ai envie de vivre crétin ? Ai-je seulement une raison de vivre ? Non. »

Oui elle l’insultait ! Elle en avait bien le droit non ? Il l’avait bien traité de stupide par deux fois, ça valait bien un crétin. La mort de Sarah… elle l’avait si ardemment souhaitait qu’elle était au bras de Kaulitz… mais là maintenant ça ne la tentait plus… Et celle de Tom encore moins, elle aimait bien les déjanté, et il y en avait pas assez sur Terre, alors en éliminer un... quand à Kate et Kya, elles étaient si adorables… elle ne voudrait pas leur causer du malheur. Un autre frère ? Ah oui Phil…. Mince elle vient de percuter… Bill la voyait ne pas manger… ça devait lui rappeler son demi frère qui est anorexique. Elle aurait voulu s’excuser, le perdre dans ses bras, mais fierté oblige… elle ne bougerait pas d’un poil. Elle ne trouvait aucune raison de vivre, car sa vie n’était que souffrance depuis sa cinquième année et sur tous les plans… elle en avait marre d’avoir mal. Elle n’en pouvait plus de la douleur ignoble qui lui fut causer d’abord par la mort de sa mère en aout, puis par celle de son père en décembre.

Le morceau de viande était collé à ses lèvres, si elle entrouvrait la bouche il la lui enfournerait… Elle le regarda dans les yeux, et y vit sa peine… cela adouci le regard de Scarlett qui lui répondit par un regard tendre. C’était la première fois qu’elle le regardait ainsi avec une tendresse, une douceur qui n’était connue de personne et qui s’offrait à présent au jeune homme. Un regard qui lui montrait à quel point elle n’aimait pas le voir triste, ce qui confortait les paroles qu’elle lui avait adressait. C’était un regard dont on ne pouvait rester indifférent, ses orbes claire, si claire qu’on aurait pu y voir le paradis. Oh que oui elle ne supportait pas de le voir triste, et surtout de ne pas avoir pourquoi, ou si de la savoir, elle le savait et c’est de le voir lui mentir qui la rendait malade, au point que ses yeux en était presque larmoyant. Elle recula un peu sa tête, mais maintint la tendresse dans ses yeux.


« On va faire un marcher : j’accepte de manger un peu. Et tu arrête de me mentir en me disant pour commencer pourquoi ton regard et si peiné, tourmenté depuis tout à l’heure ? je te l’ai dit… ce qui t’affecte m’affecte ça m’angoisse de te voir me mentir. Et puis je ne mange en effet rien depuis une semaine, et là ta nourriture me donne plus envi de vomir qu’autre chose, donc soi tu me parles et j’accepte de me forcer un peu, soi tu ne dis rien, et tu auras le plaisir de voir mon charmant cadavre… le Lord n’en à rien à faire de moi donc ne t’inquiète pas il ne te tueras pas pour si peu… je ne suis rien pour lui… ni pour personne d’ailleurs… enfin sauf mes parents… »

Elle le regardait droit dans les yeux, toujours avec la même expression, plus compatissante et affectée. D’un « accio » elle fit venir à elle un pack de bière, et en tendit une à Bill.

« Il est peut être temps de causer à tata Scarly. Tu m’as dit que tu le ferais si tu étais désespéré, et à la peine dans tes yeux et ton comportement depuis tout à l’heure… enfin ça ne te feras pas de mal je parie… de toute façon je ne toucherais pas à ta saucisse temps que tu n’auras pas répondu à ma question. »

Elle le tenait enfin. Elle en avait plus qu’assez de le voir dans cet état et de ne pouvoir rien faire, c’était intenable pour, elle, encore à Poudlard elle n’est pas tout le tems avec lui, et le cours son là pour lui vidée la tête ainsi que le quidditch. Mais là elle était sous le même toi que lui, et depuis le début de la mâtiné elle a était collé à lui plus qu’elle ne l’eut était durant ces 7 années. Elle prit son courage à deux mains et avança timidement sa main gauche, sa pausant doucement sur la jambe gauche de Bill. Pourquoi ? Elle ne le savait pas. Sa main tremblait. Eut être pour l’inviter à parler, pour le soulager un peu de son fardeau en lui montrant qu’il n’était pas seul.

« Souris ! On est dans le même bateau maintenant que je suis postulante mangemorte. »

Elle porta son autre main à sa bouche, décidément aujourd’hui elle en disait trop… elle espérait qu’il ne comprendrait pas qu’elle était devenue mangemorte en grande partie pour lui… non, elle avait vraiment choisie cette voie pour lui.

« Désolé mon vieux… mais où tu vas, ta pire ennemie va… tu ne peux pas te débarrasser de moi comme ça. Ou si, tu le peux, en me laissant ne pas manger…»

Elle le regardait toujours avec ses yeux de braise, elle devait le reconnaitre, elle n’était pas aussi indifférente qu’elle voulait bien le montrer. Il faut dire que tellement de choses ont changeaient. Enfin pas les choses, c’est surtout elle qui a évolué. Punaise elle aurait du le sentir venir ce guet-apens, elle ne pourrait pas sortir indemne de ces vacances, c’était impossible… Elle n’aura qu’à essayer de limiter la casse, elle devait être plus froide envers lui, mais là en cet instant c’était impossible, c’est une fille, pas un robot… même si elle aurait bien voulu être une machine dénuée de tout sentiment… c’était une chose impossible. Elle voulait plus de force, plus de puissance, on ne l’obtenait quand étant dépossédé de tout ce qui entraine la faiblesse, alors pourquoi fallait-il que son cœur s’affole ? Pourquoi fallait-il qu’elle rougisse ainsi face à lui ? Pourquoi voulait-elle le suivre ou qu’il aille ? C’était tellement intenable qu’elle serrait capable de s’arracher l’organe qui est la cause de tout ses tourments. Elle ne pouvait l’aimer même si elle le voulait. Le Lord s’en servirait, il détruirait tout… il le détruirait… elle ne pouvait pas. De tout manière ce n’était pas d’actualité, lui il la hait, il ne peut pas la supporter… tant que ça serait ça elle n’aurait pas de soucis à se faire. Elle secoua de gauche à droite sa jolie tête de rousse, faisant bouger ses boucles cuivrées. Elle regarda à nouveau Bill et remarqua une chose coincé dans ses cheveux. Ça lui arracha un petit rire moqueur, elle posa la bière qu’elle lui tendait devant lui et la leva pour saisir…. Une de ses plumes qui était resté coincé dans les cheveux noirs du jeune homme lors de sa fuite in extremis. Elle la regarda, elle provenait de ses ailes, elle était longue d’une teinte cuivré au reflet de feu. Scarlett s’y perdit, elle repensa à sa mère, elle était si belle, si gentille, si douce, elle voudrait tellement lui ressembler. Mais elle avait hérité du caractère fort de son père, comme lui elle était tenace, têtue, forte, rien ne pouvait l’arrêtait quand elle voulait quelque chose. En revanche, comme sa mère, elle savait par moment se montrer calme, posée, amusante, boute-en-train, tendre et douce… mais c’était plus rare car son caractère dominant reprenait rapidement le dessus. Pourtant là, face à Kaulitz, c’était le côté tendre qui ressortait… Elle le trouvait presque adorable avec la fourchette à la main, lui donna à manger… elle trouvait ça risible mais sans savoir pourquoi elle appréciait. Elle avait appréciait quand le Bill de pierre était collé contre elle, elle avait appréciait quand il l’avait porté dans ses bras, quand il la maintenait en position assise en s’asseyant derrière elle, et là elle aimait le voir… prévenant ? Oui c’était comme avoir un médecin personnel… elle aimerait en avoir un si elle arrivait à devenir joueuse de quidditch professionnel.

« Jai aussi du whisky si t veux, c’est le père de mon Mamour… euh de benjamin qui le fait, je te garanti que c’est le meilleur des whiskies écossais. »

Elle adorait benjamin, c’était son meilleur ami, il savait tout d’elle, il avait accepté de passer le Noël avec elle si elle retournait au cottage, ils passeraient la journée à picoler, à chanter, il l’empecherait bien sûr de faire le strip-tease qu’elle est toujours à deux doigt de faire quand elle boit. Puis ils iraient certainement faire du snowboard dans la montagne et se recueillir dans la soirée sur la tombe de ses parents. Bizarrement ça ne lui semblait pas si idyllique que ça… il lui manquerait quelque chose… ou plutôt quelqu’un… Kaulitz. Elle releva son dos, elle avait un peu mal mais ça pouvait aller, elle retira sa main gauche de la jambe de Bill, projetant ainsi sa lourde chevelure ondoyante rousse, et rajustant sa chemise blanche. Elle posa la plume sur le lit, ne sachant pas quoi en faire, puis elle regarda à nouveau Bill avec le même regard intense.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeJeu 24 Déc - 13:24

    Bill continua à fixer les yeux azurés de Scarlett. Il aurait presque voulu s’y perdre. Il avait tellement envie d’oublier un peu tout, de se plonger dans un bain d’ignorance et retrouver un peu la paix dans son esprit tourmenté. Tout chavirait, son bateau prenait l’eau, par la proue par la poupe, et lui qui essayait vainement de retirer l’eau avec un seau. Il sombrait. Il aurait voulu que le temps s’arrête, pour se reposer un peu. Ses bras devenaient lourds, ses épaules épuisées, ses jambes ne voulaient plus marcher. Lloyd lui avait dit qu’il vivait dans le passé. C’était vrai. Il avait cessé d’avancer. Il reculait même. Il voulait retourner dans le passé, lorsqu’il n’avait que sept ans, dans les Manoir Kaulitz à Hamburg en Allemagne, avec son jumeau Tom. Il se souvenait de l’herbe, elle ne lui avait jamais semblée aussi verte. Tout était devenu terne avec le temps, plus aucune saveur de rien. Il n’avait plus la saveur des bonnes choses, plus la saveur du feu qui réchauffe sa peau, plus la saveur de la neige qui le glace, plus la saveur de la lumière, plus la saveur des femmes. Ca aussi, il avait l’impression de l’avoir perdu. Sa séparation avec Sarah lui laissait un goût amère, un peu comme s’il n’arrivait pas à l’oublier. Mais c’était normale, non ? En fait, deux ans étaient passés depuis que Sarah s’était réfugiée dans les bras de Tom. Deux ans, ça aurait du suffire pour balayer quatre ans de vie commune avec la louve, non ? Son lien télépathique avec son jumeau avait fait qu’il n’y était pas parvenu. Lorsque Tom pensait à Sarah, Bill y pensait aussi. Tom était heureux, mais Bill sentait comme un couteau remuer dans sa plaie. Il n’oublierait pas Sarah si facilement. Il avait tourné la page, mais il n’était pas prêt à autre chose. Alors il avait perdu le goût des femmes. Il les trouvait ternes, sans intérêt. Il ne voyait pas d’avenir, et pour aimer, il faut voir un avenir. Et il avait l’impression que le sien ne résumait à un long tunnel noir au bout duquel, un jour, il pourrait enfin voir la lumière de sa mort.

    Il entendait Scarlett lui fait un bien étrange portrait. Bill serrait les dents. Elle avait raison. Mais il aurait préféré qu’elle ait tord :

    « Oh non Scarlett… Tout le monde a peur de mourir, ne me dis pas le contraire, je ne te croirais pas. Tu n’as aucune idée de l’éducation que j’ai eue. »

    Bill parlait là de son père officiel qui l’avait éduqué dans la haine des moldus. Bien que Bill commençait à passer outre pour certaines personnes comme Sarah, Lloyd et Severus par exemple, car aucun n’était vraiment de sang pur, il restait en lui cette trace ancrée et ineffaçable. Ca ne partirait pas comme ça, du jour au lendemain. Si Bill était au service de Lord Voldemort, c’était en partie parce qu’il approuvait ses idéaux. On lui avait tant bassiné la tête avec ce genre d’idioties qui ne s’oublient pas…

    Mais lorsque Bill parlait d’éducation, il parlait aussi de l’amour qu’il portait à sa famille. Ce lien était extrêmement fort chez les Kaulitz, c’était une sorte de puissance qui les unissait tous, une puissance indétrônable. C’était une puissance qui pouvait lui faire faire des choses horribles pour e bien de sa famille, comme devenir mangemort dans le but de sauver les siens, mais jamais, jamais ces choses horribles ne feraient partie de ses regrets, parce qu’il le faisait pour sa famille. Pouvait-elle seulement comprendre l’esprit des Kaulitz ? Cette famille lui était étrangère. Les Kaulitz était une famille parmi les plus vielles de sang pur allemande. Les traditions s’étaient ancrées en lui comme en chaque membre de la famille, des traditions et des mœurs. L’emblème des Kaulitz n’étaient pas un renard pour rien. En Europe, le renard est associé à la flatterie, au mensonge, à la malice et à la ruse. Chez les peuples du nord de l’Europe, comme l’Allemagne, le renard est l’un des animaux emblématiques de Loki, dieu scandinave du feu et de la malveillance. Par ailleurs, Renarde semblerait recouvrir une Dise Matrone du Rhin. Il y avait quelque chose de noir dans l’histoire de la famille Kaulitz, quelque chose qui l’avait poussé très naturellement vers Lord Voldemort. Néanmoins, le comportement humain n’est pas uniquement déterminé par l’éducation, mais également par les actions de la vie qui modifie les paramètres. Bill avait un caractère appart, comme chacun des Kaulitz. Mais Bill, devenu le patriarche de la famille Kaulitz depuis la mort de son père officiel, par une certaine tolérance qu’il obtenait progressivement était en train de donner un autre tournant à sa famille.

    Puis Scarlett argumenta fiévreusement contre le fait que Bill l’accompagne en Ecosse. Bill haussa les épaules. Il sentait comme une anguille sous la roche. Qu’importe. Si elle voulait y aller seule, il ne la retiendrait pas. Deiner entra puis ressortit. Bill tentait de faire manger Scarlett. Il soupira sombrement. Et voilà qu’il devenait un crétin. Il préférait ne pas répondre, par peur de s’enflammer. Il continua simplement de la fixer. Mais le regard de Scarlett devint tendre. Bill fronça légèrement les sourcils. Il aurait voulu s’y noyer dans ses yeux. Ca aurait été de bon augure, non ? Il aurait voulu tout oublier, le mal, comme le bien. Mais elle lui proposa alors un marché. Qu’est ce que ça pouvait bien lui faire bon sang qu’il aille mal ? Il aurait voulu lui foutre une ou deux claques pour lui remettre les esprits en place, mais il n’en avait pas le courage. Il se contenta de poser la fourchette dans l’assiette et l’assiette sur la table de chevet, alors que celle-ci n’aille faire un vol plané contre le mur. Puis elle fit venir un pack de bière. Il regarda la chose avec des yeux ébahi. Elle avait combien de litre d’alcool sur elle cette Gryffondor ? Entre ceux qu’elle lui avait proposé en cours d’Histoire de la Magie, et ceux qu’elle venait de planquer au Manoir Kaulitz ??? Il aurait voulu lui répliquer un « t’es une alcolo en perdition toi. » mais ses mots restèrent dans la gorge. Quoi lui dire ? Quoi lui parler pour qu’elle mange ? Bill secoua la tête de gauche à droite puis sentit la main de la demoiselle sur sa jambe gauche. Il aurait voulu lui mettre une claque mais une fois encore, il demeura statique, incapable du moindre fait ou geste. Il soupira. Au fond, e contact avec Scarlett lui devenait de moins en moins méprisable. En fait, il n’en revenait pas à quel point il arrivait à retenir sa main qui voulait lui foutre une baffe…

    Et puis, la dernière phrase de Scarlett lui paru étrange. Maintenant qu’ils étaient dans le même bateau ? Bill se demandait ce qu’avait bien pu lui dire Lord Voldemort pour qu’elle le rejoigne. L’avait-il menacé ? Avait-il eu d’autres arguments ? Avait-elle été difficile à convaincre ? Ou son choix était-il déjà tout tracé ? Bill prit la canette et l’ouvrit, sans la boire. Il avait le visage droit et fier, il ne laissait plus rien transparaitre, il ne le voulait pas. Il n’était pas prêt à parler de sa vie à qui que ce soit. Pourquoi ne lui avait-elle pas demandé autre chose comme marché ? Ils étaient ennemis non ? Pourquoi ne pas lui avoir demandé par exemple de ne plus dire quoi que ce soit lorsqu’elle l’attaquerait à Poudlard ? Pourquoi ? Pourquoi voulait-elle savoir ce qui n’allait pas ? Au fond, Bill n’aurait même pas su par où commencer. Son frère, Sarah, sa sœur, la marque… Tout. Il y avait tant de choses. Et il ne voulait rien lui dire. Bill se leva et posa la canette ouverte sur la table de chevet également. Il retira sa blouse blanche et rangea le tube dans la mallette qu’il referma. Il posa sa blouse sur la mallette, silencieux, toujours silencieux. Bill n’avait pas réussi à faire manger Philippe, ça avait été un douloureux échec pour lui, obligé de le conduire à Ste Mangouste, il y a de ça quatre ans. Et Philippe était toujours à Ste Mangouste, inguérissable. Philippe n’avait pas perdu son envie de mourir. Il était têtu.

    Et Scarlett ? Scarlett n’était pas de sa famille. Qu’importe sa mort ? Qu’en avait-il à faire ? Alors pourquoi restait-il là ? Il retourna à la fenêtre et fixa l’extérieur, en tirant le fin voilage blanc qui brouillait sa vue. Le jardin était enneigé. Noël approchait. Bill serra les dents. Il avait tellement envie de voir Tom. Non, Scarlett ne devait rien savoir de lui. Il ne le voulait pas. Il se retourna l’entement et un mot traversa ses lèvres entrouvertes :

    « Crèves »

    Son visage avait changé. Il était énervé. Il en avait mare d’être attaqué de toutes parts. Il n’en pouvait plus de voir sa carapace d’insensibilité et de cruauté s’effriter de jour en jour. Lord Voldemort tentait de percer son esprit. Tom voulait que Bill cesse d’être mangemort et retourne en Allemagne le temps que la guerre se termine. Sarah qui avait perdu Tom, revenait vers lui alors qu’il essayait de passer à autre chose. Et maintenant, Scarlett !

    « J’en ai mare ! J’en ai mare tu entends ! »

    En même temps, vu le ton élevé de sa voix lorsqu’il criait, elle aurait eu du mal à ne pas l’entendre. Lorsque Bill était énervé, son accent allemand qu’il corrigeait d’ordinaire à merveille, revenait. Son accent était tonique et guttural, ses R étaient profondément prononcés, ses A graves et ses T frappés comme un coup de fouet.

    « Tu crois quoi ? Que c’est facile d’en parler ? Non attend ! Tu crois que je vais t’en parler ? Rêve ! Je n’ai rien à te dire ! Mes problèmes ne regardent que moi ! Si tu ne veux pas manger, crève ! Au fond, j’en ai rien à foutre ! Tu te prends pour qui ! Tu crois connaître tout de moi, mais tu en ignore la plus grande partie ! JE suis un sang pur ! MA famille est plus noble de sang que tu ne peux l’imaginer ! Tu n’es qu’une sang mêlée, tu ne fais que souiller ma maison ! Tu n’es pas capable de comprendre NOS valeurs, NOS traditions, NOS vies ! Tu ne sais pas ce que c’est ! Crève ! Si tu veux crever, crève ! Ne compte pas sur moi pour me retenir ! »

    Bill s’était rapproché d’elle pour la saisir par les épaules, et il se penchait pour avoir son visage face au sien. Bill était énervé, comme piqué au vif. Elle avait percé trop loin dans sa carapace, il était normal qu’il se sente agressé et qu’il réponde de la sorte.

    « Je ne pensais pas… Je ne croyais pas que tu te servirais de ça… Pourquoi tu veux savoir ce qui ne va pas ? Pour te nourrir encore de mes faiblesses comme tu le fais en ce moment ? Tu sais très bien que mon frère adoptif est à Ste Mangouste pour anorexie depuis quatre ans. Quatre ans ! Quatre ans entre la vie et la mort ! Bon sang ! Pourquoi tu joues avec ça ? Tu sais très bien que je ne veux pas revivre mes cauchemars, alors pourquoi tu oses me faire ça ? Je trouve ça… Répugnant… »

    Il avait cru peut-être qu’elle ne se servirait pas de ça pour lui faire avouer d’autres choses. C’était du chantage, Bill préférait prendre la chose ainsi, c’était plus facile de se protéger de la sorte plutôt que de se dire que Scarlett voulait simplement l’aider.

    Il lâcha ses épaules, peut-être un peu brusquement, prit sa mallette et sa blouse. Il quitta la chambre en claquant la porte, hors de ses gongs.




    [HJ : voilou, soit fin de ce rp et on en commence un autre, le lendemain par exemple, soit on continue dans le couloir, comme tu veux.]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeVen 25 Déc - 22:23

Si Elle ne savait rien de sa vie… Elle n’était pas aussi ignorante qu’il pouvait le croire. Les chose qu’elle ne savait pas elle les devinait, sa mère était une sang pur, et sa marraine l’est… tout les sang pur presque se connaisse, et les Kaulitz sont l’une des plus illustre comme les Dashwood… Et puis elle aimait bien revendiquer les fait que son sang soit « dilué », comme un sirop à la mente ou au citron. Mais il n’avait pas totalement tord… elle n’était pas au courant de tout, ce n’était pourtant pas faute de le vouloir. Elle avait tellement de chose en tête comme se sortir de sont trou… on ne surmonte pas la mort de ses parents et d’amis moldus comme ça… mais elle arrivait contre toute attente à y arriver. Elle avançait toujours, jamais elle n’abandonnerait, la vie est un combat et elle s’en montre à la hauteur. Elle n’avait pas renoncé à avancer. Au départ elle s’était sentie comme sur au bord d’une falaise, la même que celle où se trouve son cottage. Sauf que là il n’y avait pas la mère en face, mais l’obscurité abyssale, combien de mettre avant l’impacte avec le sol ? Que trouverait-elle en bas ? Comment serait sa vie après ? Allait-elle mourir ou bien s’en sortir ? Longtemps elle était restait paralysée… ne sachant si elle devait se réfugier dans ses souvenir, rester sur le haut de la falaise sans bouger. Devait-elle rester là, sur la falaise à végéter ou bien prendre le risque de sauter et de vivre ? A-t-elle eut peur ? Bien sur… mais le courage n’est pas l’absence de peur, mais la d’avantage la capacité que l’on a à les surmonter. Au moment de faire son choix elle avait lancé un regard en arrière, elle avait vu sa famille heureuse sous le ciel orageux de l’Ecosse, son père et sa mère lui souriait avec affection… Non… elle ne pouvait pas vivre dans les souvenir, elle devait avancer, elle avait ensuite regardé l’obscurité, elle ne ferma pas les yeux, les gardant bien ouvert, et elle sauta dans le précipice. La chute est interminable. Elle y est encore… mais elle sait qu’au bout il y aura de la lumière, c’est cette conviction que la fait avancer. Ce n’est pas facile tout les jours, mais chaque jours de passé est une victoire. Du jour au lendemain elle s’était retrouvé seule… mais de suite elle avait commencé le combat contre elle-même, contre son relâchement qui allait tout droit vers une dépression. Dès la rentré elle avait reprit son rôle à Poudlard… s’étant même battu avec Larose… un combat qui leur avait laissé des cicatrices à toute les deux… mais ce fut un véritable exutoire.

« La mort nous sourit à tous… la seule chose qu’on peut faire c’est lui sourire à notre tour… et là je lui fais mon sourire le plus ravageur. »

Elle ne disait pas qu’elle n’avait pas peur de la mort… Elle l’avait plutôt apprivoisé, étrange pour une jeune fille de 17 ans. Elle pouvait venir la prendre quand elle voulait elle n’avait que faire. Mais c’était quoi ce fatalisme là ? Elle écarquilla ses yeux… ça lui ressemblait si peu, elle qui était une battante, pourquoi rendre les armes ? Elle soupira, elle était épuisée… Elle ne réfléchit même pas à l’éducation qu’il avait pu avoir. Dans le fond elle pouvait la deviner… haine des moldus, amour de leur sang, amour de la famille, car elle le voyait s’occuper de sa petite sœur…Combien de fois son regard fut attendrit par la prévenance qu’il avait pour elle ?

Elle le voyait tenter de se contrôler… elle savait qu’elle risquait à tout moment de recevoir un coup… mais qu’importe, elle déblatéra ce qu’elle avait à dire, elle n’avait jamais eu peur de lui, elle fut l’une des rares filles à provoquer volontairement un bataille à main nue avec Sarah… Non en faite elle fut la seule fille à le faire, et surtout à en rechaper vivante. Après l’incident elle fut encore plus admirée, et considéré comme une véritable héroïne. Cela conforté son égo d’être mise sur un pied d’estale, mais ce n’était pas vraiment la vanité qi la poussé à faire ça… elle avait besoin de reconnaissance, celle de ses parents qu’elle avait perdu. Chaque combat qu’elle menait elle le leur dédié… elle voulait que même de l’autre monde ils soit fière d’elle. En cette instant elle aurait voulu tout fuir, y compris le lord, renier le choix qu’elle avait fait. Mais son cœur ne pouvait s’y résoudre et encore moins sa raison. Ciel que c’est horrible quand même votre cerveau se fait l’avocat de votre âme. Elle était là pour ce débile de Kaulitz, elle ne pouvait pas le laisser se noyer comme ça sans rien faire ! Elle se mit à penser que sa bonté allait vraiment un jour la tuer, mais qu’importe de se damner quand la cause est louable.

Il avait l’air choqué par tout l’alcool qu’elle avait avec elle. Punaise ce n’était vraiment pas une flèche cet homme ! Il devait s’en douter qu’elle se trimbalerait toujours avec une canette ou une bonne bouteille d’absinthe depuis le jour où il lui avait dit qu’il lui faudrait un fort taux d’alcoolémie. Décidément elle allait vraiment désespérer de pouvait faire quelque chose de lui… Il ouvrit la canette et sembla perdu dans ses pensés pour finalement la poser, se lever et aller vers la fenêtre. Scarlett bougea un peu ses jambes, mais cela fut des plus douloureux, elle sera les dans pour ne rien laisser paraitre. Elle retira la couverture, elle avait chaud, c’était insupportable. Elle tenta de s’éventer avec son livre de chevet : Autant en emporte le vent. Elle ne pouvait pas supporter le personnage de Scarlett… mais en plus de leur prénom, elles avaient la même ténacité… Elle espérait cependant ne pas se rendre compte trop tard qu’elle aime son Rhett Butler… non… elle espérait surtout le rencontrer son Rhett. Un homme qui ne se défilerait pas, qui lui tiendrait tête mêlant le culot et l’audace. Car le personnage de Rhett était audacieux et vigoureux, un vrai mec quoi… pas une fiote. Elle lâcha le livre quand il lui dit de but en blanc de crever. Le visage de son cher ennemi était peint par la haine, mais elle maintint son regard alors que d’autre auraient baissé les yeux. Elle arriva même à lui sourire, les mots traversaient son esprit, l’effleurait, il avait reprit son accent allemand, elle ne l’avait jamais entendu et s’en délecta pleinement. Elle aimait cette sonorité. Pourquoi contrôlait-il son accent alors qu’il était des plus beaux ? Décidément les hommes… ce n’est même pas la peine de faire l’effort de les comprendre, on dirait que chaque essai est voué à l’échec. Non… même si là elle n’y était pas arrivée elle n’abandonnerait pas. Et pourtant. S’il y avait bien un jour où elle ne voulait pas entendre les choses horrible qu’il proférait c’était aujourd’hui. L’image du cadavre de son père lui revint devant les yeux, cette image qui la hantait depuis deux ans, elle frissonna, emprise à une fièvre soudaine. L’aire putride lui revenait aux narines, cette même odeur saturé qu’elle avait sentie en entrant chez elle. Son père… à terre… le corps noir… mutilé… du sang… partout… du noir… Un cri… Sa peine… Ses yeux qui ne pouvaient pleurer… Le corps qu’elle frappait de toutes ses forces en espérant qu’il se réveillerait… Rien… le silence… seul le bruit de son désespoir trompait le bruit du mort.

Kaulitz l’avait saisi par l’épaule. Elle ne pouvait réagir, son âme n’était plus. L’image était bien trop présente. Il était temps de reprendre les armes, armé de son glaive et de son bouclier elle lutta, Son père est mort, c’est Bill qui a besoin d’elle, elle ne pouvait rester dans son trou. Et avec sa férocité elle réussi à éloigner l’image pou un instant ; mais quand il claqua la prote elle lui revint de plein fouet. Sa santé mentale allait y passer si elle restait une seconde de plus au manoir. En dépit de la douleur ignoble qui animé ses jambes elle se leva, regarda avec mépris le costume noir qu’elle portait. D’un coup de baguette elle retrouva son uniforme habituel : t-shirt noir, mini jupe à motif écossais rouge, collant résille déchiré, et ses docs Martins. Elle avait tenté de s’habiller de façon neutre pour eux… mais elle en avait marre, un cri désespéré se mua dans sa gorge. Elle n’avait pas défait sa valise et son sac qui rétrécit tout. Elle les prit, et franchit la porte, avec douleur et l’énergie qu’un condamner à mort qui tente d’échapper à la ligne verte. Elle vit Kaulitz dans le fond du couloir. Elle se précipita vers lui.

« KAULITZ ! »


Elle arriva à son niveau et le plaquer contre le mur avec violence, serrant des dents qui se dévoilé légèrement… elle voulait le mordre à sang, le déchiqueter mais elle tentait de se contrôler en grognant. Tout le monde, lui le premier savait qu’elle bête elle pouvait devenir… e quel monstre elle pouvait se changer avec toute la violence, toute la colère et la haine qu’il y a en elle, surtout depuis la mort de ses parents. Elle avait même faillit tuer un serpentard qui dût être porté à Ste mangouste alors qu’il l’avait insulté son père qui venait de mourir. Albus fut magnanime, elle s’en sortie avec une retenue tout les soirs avec Rogue jusqu’à la fin de l’année.

Elle tenait Bill par le col de main gauche, la droite tenant sa valise qu’elle avait passé pardessus son dos. Elle allait le mordre ce n’était pas possible autrement. Elle approcha sa dents de la nuque de Bill, prête à les lui rentrer dans sa peau, lui arracher sa chaire… Goûter la saveur que devait avoir sa viande… Elle ferma les yeux faisant plisser son front. Sa bouche entre ouverte sur des dents tranchante et blanche s’approchaient dangereusement et à une grande rapidité du cou de Kaulitz. Mais dans un dernier effort de volonté, comme un acte désespéré, elle tourna au dernier moment la tête et planta ses dents dans la chair de son poigné, l’entamant, refermant avec vigueur sa mâchoire tranchante, avant de se propulser avec force en arrière pour ne pas le massacrer. Elle était dégouter d’elle-même, voilà à quoi elle s’était réduite pour ne pas lui faire sa peau, pourquoi ne pas l’avoir mordu ? Pour quoi ne pas l’avoir dévoré ? Pourquoi s’être mordu elle-même comme un damné ? Du sang fluide et obscure ruisselait sur la main… elle ne s’était pas loupé et s’était mordue sans ménagement… si c’était le cou de Bill qu’elle aurait prit ainsi il aurait était bon pour Ste Mangouste étant donné qu’elle convoité son aorte… Du sang se trouvait aussi à la commissure de ses lèvres, elle l’essuya du revers de sa manche, gênée. Une fois à la distance raisonnable de 7 mètre elle lui lança.


« Je veux te tuer Kaulitz. J’en ai marre que tu m’insulte tout le temps. BON DIEU QU’EST-CE QUE JE T’AI FAIT POUR MERITER CA ! J’en ai MARRE à la fin ! Je suis une fille pas UN ROBOT ! Es-tu stupide à ce point pour ne pas le remarquer ou quoi ?! »


Elle était dangereuse en cet instant, elle sentait la douleur dans ses jambes qui tremblait, mais surtout l’image du cadavre paternel la hantait. Elle les tuerait les mangemort qui avaient fait ça. Elle les éliminerait même si cela la conduit vers la mort, qu’importe, elle vengerait son père. Elle s’apprêtait à s’éloigner, mais elle se tourna une dernière fois vers Kaulitz. Son aura vorace et féroce emplissait tout le couloir… comme une toile d’araignée, au moindre mouvement elle en pourrait se contrôler comme elle venait de le faire in extremis… elle lui sauterait dessus sans ménagement, aucun.


« J’ai l’impression que tu es comme moi il y a deux de cela. Tu es sur une falaise, tu as le choix entre vivre dans le passé ou prendre le risque de vivre en plongeant vers l’inconnu, vers l’obscurité de la chute dans un tunnel noir ou tu ne voix rien, ou tu vie dans la seul espérance de la lumière qu’il y aura au bout. Ou alors tu es sur un navire, autre fois glorieux qui maintenant après avoir était saccagé par les blessures de la vie prend l’eau. »


Elle ferma les yeux, elle laissa échapper ses larmes, elle pleurait devant Kaulitz, mais elle s’en moquait. Elle avait mal, pas à cause de ses jambes, mais par la vraie douleur qui la dévore : celle laissé par la perte de sa famille et de sentir Bill au bord du gouffre. Elle devait canaliser tout ça. Elle donna un puissant coup de point dans le mur. Elle le regarda… elle aurait un joli bleu, mais qu’importe.


« JE ne voulais pas te blesser… que tu le veuille ou non tu compte pour moi, et pas seulement comme ennemi. Mince ! Deux ennemis peuvent se respecter que je sache ! J’en ai plus que marre de te voir trimer ! Tu crois que je ne te vois pas peux être ? Tu me prends pour un robot dénué de sentiment, pour une personne incapable de ressentir autre chose que de la haine ? Crois moi j’aimerais ça, mais même techniquement c’est impossible ; Arrête de croire que je veux user de tes faiblesse. C’est plutôt toi qui agirais comme ça… j’ai plus d’honneur pour les combats, je n’appuis pas ou ça fait mal, je combats à armes égale. »


Elle soupira et s’adossa contre le mur, plaquant son pied droit dessus, elle regardait le mur opposé. De ses mains elle triturait sa minijupe. Qu’avait-elle à perdre à lui parler. Elle essuya ses larmes qui affluaient en masse.


« Je ne veux pas te faire revivre tes cauchemars, car je sais ce que sais… de vivre au quotidien un cauchemar et de tenter d’avancer. Tout ce que je veux te dire, le seul conseil que je peux te donner c’est : saute. Prend le risque de vivre, ou plutôt fait le pari de vivre. Ne végète pas, sinon tu vas vraiment tous perdre, à quoi bon sauver un bateau trouer ? Laisse toi héberger un instant par un autre navire, plus petit peut être, mais qui te mènera à quai pour prendre un nouveau navire. Même si la chute te semble sans fin… même si tu as l’impression d’avancer seul dans le noir, même si tu as peurs de ne pas voir la lumière finale. Sache que tu n’es pas seul. Je suis là moi, même si tu me hais, si ta haine pour moi peut t’aider, alors conserve là, fais la grandir, mais n’abandonne pas, garde l’espoir qu’il y ait un jour un mieux. Je voulais seulement te proposer mon aide, mais je comprends ton manque de confiance. C’est dure d’abandonner à nouveau son cœur après avoir été trahit… mais si tu perds maintenant confiance… que puis je faire ? Tu veux que je meure ? Tu veux que je coupe les ponts avec toi ? Soit. Si ca peut t’aider, si ca peut te faire avancer dans l’avenir, si ça peut te donner un perceptive d’avenir je le ferais. »

Elle avait parlé une voix tremblante à cause des larmes. Elle était presque désespéré… elle avait se cri de désespoir coincé dans sa gorge, elle avait si mal. Si seulement son père était là pour lui offrir une lueur. Elle était encore dans l’obscurité qui l’avait envahit après avoir parié sur l’avenir en sautant de la falaise. Elle était dans le noir mais elle voulait malgré tout aider Kaulitz. Elle se tourna dans le sens opposer à Bill, se préparant à transplaner. Elle se rappela qu’elle avait oublié le balai qu’elle avait fait pour lui dans sa chambre, tant pis… elle ne l’avait pas complètement fini… tant pis. Il était trop tard maintenant.


« Je dirais au lord que c’est de ma faute… tu ne seras pas châtié je t’en fais le serment… je le serais à ta place sans nul doute… sauf bien sur si tu veux que je renonce aussi aux mangemorts… j’aurais un allé simple pour les limbes. Au passage… pourquoi d’ordinaire tu contiens ton accent allemand ? Je le trouve de plus… appréciable… plus en harmonie avec toi… et puis à pourquoi se conformer aux autres ? Ça ne les fera pas t’aimer plus ou moins… soi toi-même sans chichi. »


Elle s’appuya contre le mur. Elle avait de la fièvre, elle tremblait, elle avait chaud même en étant aussi légèrement vêtue… elle suffoquait. Ces mots étaient courtois, d’un vocabulaire qu’elle n’utilisait pour ainsi dire jamais, préférant jurer comme une tervnière, être grossière faisait partis de la carapace qu’elle avait prise avec la mort de ses parents, pourtant elle aimait les beaux mots… vu la tournure de la journée il était peut-être temps de montrer un autre aspect d’elle.


« Je… J’ai tout perdu… je n’ai plus rien sauf mes yeux pour pleurer, alors crois moi quand je dis comprendre ce que tu ressens… Mon père est mort le 20 décembre il y a deux ans, tu dois en être sacrément heureux : un moldus de moins…»



Elle laissa exploser un torrent de larmes. Elle les réprimé depuis si longtemps… Son père… Il était le meilleur du monde, c’est lui qui lui avait apprit à toujours se dépasser, à avancer même si parfois c’est dur, même si on est sur un chemin remplis de ronce et d’épine et que chaque pas se fait dans la souffrance. Son père qu’elle avait trouvé mort en guise de cadeau d’anniversaire. Elle en avait marre de souffrir, mais elle encaisserait, tout comme elle encaissait la douleur résiduel du doloris dans ses jambes interminables… interminable et parfaite, à l’image de sa douleur qui s’épanche dans son cœur. Lui avouer ce qu’elle cachait à tous était comme un pas vers lui. Il pourrait s’en servir contre elle… qu’importe elle prenait le risque. Elle le lui avait dit non… elle croyait en lui… elle parait sur lui.


« C’était… le jour de mon anniversaire… je … il était étendu dans le salon…. Tout noir… oublie ce que je viens de dire… martyrise moi si tu le souhaite, si ça peut te faire avancer, si ça peut t’aider à aller de l’avant vas-y… je suis la dernière à te resister, et je le ferait jusqu’au bout… jusqu’au jour ou je perdrais définitivement contre toi… ne penses-tu pas que cette futur victoire puisse faire partie de ton avenir ? »


Elle s’était courbée sur le poids de la peine qui la prenait au plus profond d’elle-même. Elle ne lui avait pas dit pour sa mère… mais c’était comme un pas vers lui… il la mépriserait d’avantage, elle le savait, il allait enfoncer et remuer le couteau dans la plaie avec une délectation purement sadique. C’est pourquoi elle transplana sur le champ et atterrit dans le jardin du manoir. Il faisait froid, il neigeait… les larmes se gelaient sur sa joue. Elle s’assit dans la neige, posant son sac. Laissant exploser son cri… comme celui d’un lion aux aboie. Ses forces n’étaient plus qu’un souvenir. Elle se laissa plongeait dans l’écrin blanc. Froide, elle voulait être froide. L’Ecosse lui manquait, son foyer lui manquait. Elle ferma les yeux. Elle ne sentait pas le manteau blanc l’ensevelir, à vrai dire elle était insensible à tout depuis ce jour. Son cœur était froid… alors pourquoi avait-elle l’impression qu’il bâtait quand elle était prés de Kaulitz ? Sans doute parce que dans sa famille… chez les Dashwood on ne laisse personne ne noyer, on ne peut rester indifférent à la souffrance des autre, à la sienne oui, mais pas à celle des autres. Ses cheveux, ses vêtements étaient trempés par la neige, son corps brûlant l’avait fait fondre… cela avait un peu apaisé la cuisante douleur dans ses longue jambe fuselé, ses jolies jambes de Bambi qui auraient ravie bien des photographes… et on fait bien des jalouse. Elle se mit à tremblée, prise par la fièvre… elle plongea dans les méandres de son esprit, perdant connaissance avec la réalité. Elle revivait la scène comme si c’était hier. Personne à la gare… elle ne s’était pas inquiété outre mesure… elle prit un taxi, supposant que son père allait sans doute lui préparer une surprise. Elle-même en avait une grosse pour lui : elle était enfin animagus. On la déposa devant le cottage. La tombe de sa mère était encore fraiche, elle la salua, s’attardant un instant sur le paysage de la mer qui exceptionnellement était calme. Puis elle dirigea vers la porte… étrange elle était ouverte.

Comme prise dans un délire sa tête tournait de gauche à droite, comme dans un déni du passé elle ne voulait pas le revivre, elle le criait se non… Mais le cauchemar poursuivait. Elle poussa doucement la porte, immédiatement ses narines furent prises par une odeur poisseuse, putride. Elle se pinça le nez avec deux doigts et avança. Elle appelait son père, dans son délire comme dans la réalité. Aucun bruit, rien, seulement celui des ses richelieu à talon sur le parquet. Elle arriva progressivement dans le salon. C’est qu’elle le vit. L’horreur.

Ses yeux se rouvrir, prise de tétanie… criant… non, elle ne voulait plus de ça… elle redoutait ses rêves, elle voulait les oublier… ça la hantait, non… à ce niveau c’était de la persécution. Elle avait si peur… si peur d’être vraiment seule. Marianne avait était là, elle l’avait soutenue… mais sa marraine était elle même occupé à vouloir défendre Severus au sein de l’Ordre. Marianne aimait Severus depuis toujours, depuis ses 8 ans…Punaise… était-ce le destin de toutes les rousses d’être malheureuse ? Rose dans Titanic avait perdue son Jack… Satine dans le Moulin Rouge était morte… Les rousses étaient d’ailleurs, au moyen âge, les premières à aller directement sur le bucher… sous prétexte que leurs cheveux avaient été brulés par les flemmes de l’enfer. Mais surtout le malheur semblait poursuivre les Scarlett… Scarlett O’hara finalement s’était rendue compte trop tard de son amour pour Rhett… Rhett qui finalement s’était détourné d’elle complètement, elle avait fini seule, ne tentant même pas de le récupérer.

Elle était toujours allongée dans la neige, son corps souffraient, elle n’avait plus rien. Elle tenta de se relever... mais se fut vint… elle crut entendre pourtant non loin de là un bruit sourd, mais elle ne put réagir… elle sombrait dans l’inconscient.

[HJ : désolé, mais Scarlett ne se laisse pas faire comme ça face à un Bill énervée mdr, sinon ça serait trop simple ! *l’auteur s’arrache les cheveux : non mais je rêve! Quel cannibale !*]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeDim 27 Déc - 23:52

    Il était dans un étrange état, en fait, il ne savait plus quel sentiment il devait ou ne devait pas avoir. Claquer la porte lui avait fait du bien. Dans le couloir, il aurait voulu tout claquer tout détruire. Il se sentait comme pris de court. Scarlett avait percé si loin dans sa carapace qu’il s’était senti en danger. Il avait réagi brusquement, plus qu’il ne le fallait. Mais, il s’agissait du seul moyen qu’il avait pour se défendre d’elle. Mentir, démentir, encore et encore, pour se protéger, pour protéger sa famille, protéger ceux qu’il aimait. Il était borné le Kaulitz, il avait ce côté têtu mais pas dans le bon sens du terme. Autant la ténacité de Scarlett n’était pas totalement blâmable, mais celle de Bill avait quelque chose de borné et butté. Il avait une opinion et qu’importe celui des autres. Il voulait garder tous pour lui-même. Il pouvait endurer la souffrance des autres, mais il ne parvenait pas à déverser sa peine sur les autres, car les voir souffrir à cause de lui, lui ferait encore plus mal que s’il n’avait rien dit. Et pourtant, combien de fois avait-il espéré trouver une épaule sur laquelle s’appuyer ? Il en avait tellement envie parfois, fermer les yeux et se laisser conduire, avoir confiance, aveuglement. Mais il ne le pouvait pas. Il ne pouvait faire confiance en personne. Tout s’était évanoui. Il avait connu la trahison. Ca faisait mal, il n’oubliait pas. Il ne voulait pas revivre ses cauchemar et pourtant, il fonçait droit dedans, il ne parvenait plus à conduire son chemin, il prenait des petites routes, il se perdait, il s’égarait. Tout n’était plus aussi clair qu’autrefois, tout avait changé, tout était plus sombre, tout était plus dangereux. Tout était devenu horrible…

    Alors il avait claqué la porte et marchait dans le couloir. Mais contre toute attente, Scarlett était là, et folle de rage en plus. Bill ne chercha pas à réagir, trop tourmenté par ses propres pensées qui ralentissaient ses gestes. Il l’entendit l’appeler et lorsqu’il se retourna, elle était déjà à sa hauteur. Il n’eut pas le temps de dire quoique ce soit qu’il se retrouva plaqué contre le mur. Il constata qu’elle avait ses valises. Elle partait. Non, il ne le fallait pas. Bill sentit comme une sorte d’affolement. Soit c’était lui, soit c’était elle qui paierait cette fugue. Lord Voldemort ne pardonnerait pas un échec de mission. Peut-être même le paieraient-ils tous les deux, en fait, ça avait de forte chance. La famille Kaulitz n’avait pas vraiment le droit à l’erreur face au Seigneur des Ténèbres. Après la mort de Gordon Kaulitz, le Lord avait perdu un fidèle serviteur. Bill s’était imposé comme l’idéal, mais le Seigneur ne lui faisait pas confiance, Bill le savait, la question posée à Hydromel Wally concernant son apprenti n’avait pas été posée pour rien. Le Lord se méfiait. Il testait Bill par cette mission. Un échec serait intolérable, la famille Kaulitz en pâtirait. Bill savait bien combien la famille Malfoy était descendue bas malgré son sang pur. Il ne pourrait supporter que sa famille soit autant menacée. Kya était trop fragile, sa mère aveugle ne pouvait plus servir le Lord comme elle le faisait autrefois. C’était à Bill que revenait cette tâche. Sans compter Tom… Si le Lord se méfiait de Bill, c’était aussi en raison de Tom, fiévreux opposant à ce régime raciste basé sur le sang pur.

    Bill s’était retrouvé plaqué contre le mur et il sentit les dents de Scarlett sur sa nuque. Mon Dieu ! Comme ça lui rappelait Sarah d’un seul coup. Il avait connu la louve. Il l’avait aimée, tant aimée. Il l’avait gardée près de lui, il l’avait protégée, il avait cherché à la rendre humaine, moins louve, moins dangereuse, moins farouche. Mais c’était luter contre une nature rebelle. Impossible. Tom, chasseur de loup garou savait mieux s’y prendre avec elle. Il était moins tendre, moins prévenant, il n’hésitait pas à lui faire du mal si ça pouvait la calmer et la ramener à un meilleur esprit. La louve était résistante, mais Bill avait toujours eu cette fâcheuse habitude de détester faire du mal aux personnes qu’il aimait. Tom s’en sortait mieux. Il arrivait à canaliser l’énergie de la louve. Là où Bill avait échoué, Tom s’était montré comme étant un vrai prodige. Détestait-il son jumeau pour ça ? Non. Il avait confiance en Tom, il aimait son frère.

    « Sarah, ne fait pas de bêtises… »

    Souffla-t-il alors, abasourdit jusqu’à ce qu’il se rendre compte qu’il venait d’appeler Scarlett Sarah. Il serra des dents, elle venait de se mordre le poignet à sang pour éviter de lui faire du mal à lui Bill. Etrange comme la colère de Bill était retombée d’un seul coup, alors que celle de Ford montait en flèche. Elle s’éloigna de lui. Bill resta contre le mur, comme figé, incapable de dire ou de penser quoi que ce soit. Ses poings se serraient, il venait de laisser tomber la mallette de soins. Il ne croyait pas ce qu’il venait de voir. Elle s’éloignait de lui, comme si elle craignait de lui faire du mal. Bill avait l’impression de voir Sarah parfois, dans le caractère farouche de Scarlett lorsqu’elle était énervée. Ses cheveux lui tombaient de chaque côté du visage comme une crinière animale. Bill ferma les yeux. Scarlett n’était pas Sarah. Sarah avait hanté ses nuits bien longtemps. Aujourd’hui encore, même s’il avait tourné la page, il restait encore quelques reliques de son amour pour elle. Et pourquoi voyait-il Scarlett à la place de Sarah maintenant ? Ou Sarah à la place de Scarlett ? En fait, il ne savait plus exactement ce qu’il voyait. Son esprit embrouillait lui faisait défaut à cet instant précis.

    De toutes évidences, ce qui agaçait Scarlett, c’était le soin particulier que Bill prenait à la descendre plus bas que terre. Depuis le début, depuis son entrée à Poudlard et parce qu’elle était une Gryffondor et une sang mêlé de surcroît, Bill lui avait donné le statut d’ennemi. Mais là où tous les autres courbaient la tête, Scarlett restait debout, fière. Là où les autres lui obéissaient, Scarlett se rebellait. Là où les autres le craignaient, elle, riait au nez du roi Serpentard. Elle s’était toujours démarquée des autres. Mais là où les autres avaient droit à un simple regard noir, Scarlett, elle récoltait les insultes les plus blasphémantes. Elle en avait bavait elle lui. Plus elle résistait, plus il devenait monstrueux avec elle, il le savait, il avait toujours voulu la pousser, encore et encore, plus loin. Il voulait repousser ses limites. Aujourd’hui, de toutes évidences, il venait de toucher les limites.

    Les jambes de Scarlett tremblaient. Bill ne lui répondait rien. Elle avait raison, il avait touché la corde sensible cette fois. Elle arrivait au bout, elle n’en pouvait plus. Victoire ? Non, en fait, défaite. Il n’avait jamais été déçu de ce qu’il se passait. Lui qui aurait été ravi d’un début de capitulation de la part de Scarlett, tout prenait une tournure amère et désagréable. Il n’aimait pas non plus. Il aurait voulu s’approcher d’elle pour lui soigner son poignet, mais il n’avança pas, toujours comme figé. Elle disait qu’il était comme quelques, quelques années plus tôt. Il se sentait comme elle le décrivait, ce navire percé, il avait depuis quelques temps cette image dans sa tête, celle qui résumait le mieux sa situation. Comme faisait pour savoir ça de lui. Bill la trouvait étonnante. Mais ça le troublait beaucoup également, être ainsi un livre ouvert aux yeux de celles qu’il considérait, cinq minutes plus tôt comme son ennemie. Car oui, cette vision avait changé. Elle avait pris un autre statut, bien qu’il ne soit pas clairement identifié pour le moment. Pour tout dire, son statut changeait de seconde en seconde. Rien n’était comparable à l’instant passé, tout changeait, tout se mouvait. Bill était troublé, son esprit était flou. Il l’écoutait.

    Il la regardait aussi, et il vit ces larmes sur le visage de Scarlett. Souffrance, oui, surement, Bill l’avait bien poussée à bout. En sept ans, il avait réussi à accumuler en elle tant de colère qu’elle pourrait être lâchée en pleine foule et dévorerait tout ce qui oserait lui dire le moindre mot abject. Elle frappa le mur. Bill ne se trompait pas elle était à bout. Il se sentait soudain comme coupable. De la culpabilité, c’était ce qu’il ressentait. La voir ainsi lui plantait un bon coup dans le cœur, il ne saurait dire comment, il ne saurait dire pourquoi, mais il le ressentait. Il serra étroitement les dents, comme dernier reflexe purement Kaulitzien. Les mots de Scarlett restaient parfois imprimés dans son esprit, et se répétaient comme un écho. Parmi ces phrases, il y avait « tu comptes pour moi » et « à quoi bon sauver un bateau troué ? ». La voix de Scarlett était tremblante par les sanglots. Il aurait voulu pleurer lui aussi. Il serrait toujours ses mâchoires, de peur d’hurler. Ses poings tremblaient cependant. Et puis Bill appris une étrange chose : le père de Scarlett était mort deux ans plus tôt. Etrangement, tout concordait soudain dans sa tête. Il se souvenait de sa propre cinquième année. Au cours des vacances, Severus Rogue avait mis fin aux jours de Gordon Kaulitz, son propre père. L’événement avait fait fureur à l’époque. Bill avait retrouvé sa propre photo dans la gazette du Sorcier en train de pleurer et hurler sa rage contre le journaliste qui le prenait là, comme une bête de fois. Il fallait dire que l’héritier des Kaulitz avait un étrange poids sur le dos. D’autant plus que la mort de Gordon Kaulitz avaient eu lieu exactement au même instant qu’une bonne douzaine d’autres Kaulitz en Allemagne : des suicides. Bill savait le pourquoi du comment de ces suicides. Mais le Ministère de la Magie n’avait rien trouvé. Severus Rogue, Kaulitz lui aussi, empoisonné n’avait pas été soupçonné. Un peu comme tous les suicides Kaulitz, il avait été mis dans la masse du mystère, sans soupçons. Il y avait dans la famille Kaulitz des siècles et des siècles de tradition, et de la magie derrière tout ça. Il y avait notamment son lien de télépathie avec son frère jumeau. Il y avait eu ce pouvoir de contrôle sur sa famille, une sorte de patriarche à la décision magique, que Gordon Kaulitz possédait et que Bill avait hérité. Folie passèrent qui avait poussé les Kaulitz au suicide. Et c’était là que Severus avait enseigné à Bill l’occulumencie, pour pouvoir métriser ce pouvoir. Bill ne s’en servait pas, il avait rangé cette choses affreuse qui avait failli coûter la vie de sa petite sœur, il l’avait cachée au fond de son esprit, jusqu’à ce qu’il trouve un jour le moyen de le détruire… Bref, ces morts avaient fait couler beaucoup d’encre et Bill n’était revenu à Poudlard qu’à mi novembre, accompagné, à la grande surprise de tous, de son jumeau disparu Tom Kaulitz. Bill était heureux, il avait retrouvé le sourire, avec son jumeau à ses côtés. Et en janvier, Scarlett était revenue de vacances comme abattue. L’année suivante, elle avait entamé une grève de la fin à la même période. Et cette année, elle remettait ça. Tout se tenait à présent. Il se rendait compte à quel point il avait été aveugle. Comment avait-il fait pour ce rien voir ?

    Et puis elle transplanna. Bill avait tellement été touché au vif, qu’il en avait oublié que Scarlett avait ses valises et s’apprêtait à faire faux bon. Bill serra les dents :

    « Scarlett ! »

    C’était stupide, elle n’était plus là, et il l’appelait encore. Bill frappa un cadre contre le mur, le verre se brisa sous son poing ensanglanté qu’il mit dans sa bouche pour couvrir son hurlement de peine. Bon sang ! Où en était-il ? Que devait-il fait ? Il se trouvait pris au dépourvu, complètement perdu, égaré. Il ne savait plus rien, il s’adossa contre le mur et se laissa glisser jusqu’au sol. Comme allait-il la retrouver maintenant. Elle pouvait être n’importe où. Elle pouvait avoir pris le chemin de Poudlard, celui de Leicester, celui de l’écosse. Peut-être errait-elle. Il n’en savait rien. Il n’en savait plus rien. Il songea à appeler Tom. Il était plus futé que lui lorsqu’il s’agissait de chercher quelqu’un, Tom était un chasseur, c’était son job de chercher des loups-garous.

    *Que tu le veuille ou non, tu compte pour moi !*

    La voix de la jolie rousse résonnait dans son esprit, il serra encore ses dents. Qu’est ce qu’il allait faire à présent ?

    « Bill ? »

    La voix de sa mère. Bill tâcha de paraitre bien, mais sa voix tremblait un peu :

    « Ja Mutter ? »
    [Oui mère ?]

    « Ist es normal, dass deine Freund heraus im Schnee ist? »
    [Est-ce normal que ton amie soit dehors dans la neige ?]

    Bill qui avait les yeux clos ouvrit gros les yeux, lançant un « nein » à l’adresse de sa mère, il transplana à l’extérieur. De toutes évidences, Kate Kaulitz ne pouvait pas avoir vu Scarlett dehors, aveugle qu’elle était. Mais Kya devait être avec elle et devait le lui avoir signalé. Dehors, la neige tombait encore. Le jardin était vaste et l’étendue blanche était magnifique. Bill ne mit par longtemps à trouver la chevelure rousse de Scarlett.

    « Mein Gott… Scheisse… »
    [Mon dieu… Mer**]

    Fit-il pour lui-même. En fait, il était assez soulagé qu’elle ne soit pas allée bien loin. En fait, elle n’aurait pas pu aller bien loin maintenant qu’il y pensait. Le Manoir Kaulitz était entouré de sort assez puissant contre les intrusions, un simple transplanage n’aurait pas réussi à passer. Il se sentait stupide tout d’un coup d’avoir désespéré qu’elle serait partie à l’autre bout de l’Angleterre… Néanmoins, elle était drôlement bizarre. Bill avançait vers elle, marcher dans la neige n’était pas aisé. Elle hurlait, elle appelait son père, elle secouait sa tête de gauche à droite comme signe de dénégation. Elle était allongée dans la neige, elle sombrait dans l’inconscience. Bill arriva à sa hauteuur et la prit dans ses bras, pour cesser ses spasmes :

    « Scarlett, Wachen Sie auf! Alles das ist! Es ist das Ende! Sorgen Sie sich nicht! Es ist ganz recht! Es ist fertig! Erhalten Sie recht! »
    [Scarlett, réveille-toi ! C’est tout ! C’est fini ! Ne t’inquiète pas ! Tout ira bien ! C’est fini ! Allez ! ]

    La voix de Bill tremblait, il se sentait tellement coupable.

    « Deiner ! Kehrt seine Koffer zurück. »
    [Deiner ! Rentre ses valises. ]

    Il y eut un pop puis un second, l’elfe de maison obéissait à ses ordres. Bill transplana également avec elle dans ses bras. Décidément, il la portait beaucoup dans ses bras. Bill était épuisé, il atterrit direct sur le lit de Scarlett, dans lequel il s’écroula, elle contre lui. Bill ferma ses yeux, tremblant de tout son être. Décidément, il lui avait toujours fait du mal. Elle ne le méritait pas. Elle ne l’avait jamais mérité. Bill se leva, allongeant la petite rousse sur le lit défait, puis, il commença à soigner le poignet sanglant de la miss avec sa baguette. Il commença à tourner en rond dans la chambre, Deiner revint avec la mallette de Bill laissée dans le couloir. Bill prit une potion de sommeil sans rêve qu’il versa entre les lèvres de la Gryffondor. Il était temps pour elle de trouver un peu de repos. Il n’en avait pas mis beaucoup, il devrait être dix huit heures lorsqu’elle se réveillerait. Bill commençait à faire les cents pas dans la chambre, troublé, frustré même.

    « Scheisse… »
    [Mer**]

    Répétait-il sans cesse parfois. Jusqu’à ce que l’épuisement le guète à son tour. Mais il ne voulait pas aller se coucher, il voulait rester avec Scarlett, il voulait veiller sur son sommeil. Il ne voulait pas la laisser seule. Il l’avait déjà tant de fois abandonnée. Pas une fois de plus, il ne se le pardonnerait pas. Ford avait dit tant de choses en peu de temps, ses paroles résonnaient encore dans son esprit flou. Il comprenait certaines choses, d’autres venaient progressivement compléter le puzzle du mystère Ford. Bill passait parfois sa main dans ses cheveux, il aurait voulu parfois se les arracher. Il était épuisé. Faire les cents pas de la sorte, avec une sorte d’angoisse dans le ventre. C’était de sa faute. Il s’en voulait, étrangement, il s’en voulait. Il finit par s’arrêter de marcher inutilement. Il regardait le visage de poupée de la petite rousse.

    Bill la trouvait belle, il ne lui avait pas menti sur cette chose, et, un instant, il oublia complètement le fait qu’elle soit de sang mêlé. Il était fatigué, il finit donc par s’assoir sur le lit près d’elle. Il veillait sur son sommeil, il guettait son réveil. Pour sûr, il lui présenterait des excuses à son réveil. Elle méritait au moins ça. Tant pis pour sa fierté. Les remords le rongeaient, comme une bête, de l’intérieur. Il passait une main dans les longs cheveux roux de Scarlett, ses doigts s’emmêlaient dans ses douces boucles. Les yeux de Bill devenaient humides, il avait presque envie de pleurer. Il s’allongea à côté d’elle, tournant son visage fin et son corps de femme vers lui, il la prenait dans ses bras. Les yeux de Kaulitz se fermaient, il était fatigué. Il prenait Scarlett dans ses bras, il serrait ses vêtements, dans son dos, comme s’il avait peut qu’elle s’enfuit à nouveau. Il la serrait dans ses bras, il sentait son souffle dans son cou. Il la serrait contre lui. L’une de ses main était dans le dos de Scarlett, serrant ses vêtement, l’autre était posée sur la tête de la miss, caressant doucement ses cheveux roux. Il la serrait dans ses bras, comme il câlinerait une sœur, parce que mine de rien, à cet instant, Scarlett venait de devenir la seconde sang mêlé après Severus Rogue à entrer dans l’estime de Bill Kaulitz.


Dernière édition par Bill Kaulitz le Dim 27 Déc - 23:54, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeLun 28 Déc - 18:00

Sarah… Il l’avait appelé Sarah… un prénom qu’elle abhorrait. Elle la haïssait non pas parce qu’elle savait que c’était une louve, la différence ne l’avait jamais effrayé ou quoi que se soit. Hybride ou non… le sang dans les veines est rouge. Non… elle la haïssait pour ce qu’elle avait fait à Kaulitz… depuis le début elle la sentait mal leur histoire. Elle savait que ça ne se finirait pas en « happy ending ». Elle en était venue aux mains avec elle lors de sa 5ème année, elle avait eu deux côte brisées et autres… mais elle avait tenue bon. Et puis elle l’avait mise en garde, lui disant que si elle blessait de quelconque manière Bill elle la massacrerait, même si elle devait en mourir. Il l’avait appelé Sarah… lui montrant encore d’avantage à quel point elle était animale en cet instant, la dégoutant encore d’avantage de sa personne. Car oui, elle se haïssait en cet instant. Elle se maudissait d’être aussi sauvage. Une lionne enragée, voilà ce qu’elle était. Mais il avait raison dans le fond, elle ne devait pas faire de bêtise. Cependant même sans le son de la voix grave de Kaulitz elle aurait réussi à se contrôler de justesse.

Elle s’était mordu, son sang fluide et d’un magnifique rouge sombre se rependait sur sa main, gouttant sur le sol. Elle avait fuit sa présence, elle avait si peur de lui faire du mal. Elle ne l’aurait pas supporté. Fort heureusement il eut l’intelligence de ne pas la provoquer d’avantage, il ne prononça pas un mot et tant mieux. Elle n’aurait pas toléré le son de sa voix dans l’état dans lequel elle était… Elle avait du mal à se contrôler, et pourtant elle tentait de lui parler calmement, sans animosité. Elle tentait de deviner ses tourments puisqu’il ne voulait pas les lui confier, elle tentait de le conseiller au mieux. Mais cette douleur en elle l’étouffait. Elle devait fuir, et c’est ce qu’elle fit. Elle était dans la neige, la froide neige qui l’entourait, la serrant de ses bras blanc, la réconfortant, gelant son cœur meurtrie. Mais les souvenirs ne peuvent être rejetés impunément. Ils sont toujours présents, attendant patiemment le moment pour attaquer. C’est ce qui se passa. Le jour maudit lui revint aussi sec qu’un élastique qu’on aurait trop tendu et lâché. Elle ne cessait de bouger, tentant de fuir l’étreinte meurtrière du songe, ce dernier qui la tenait fermement… ne voulant la laisser fuir, voulant la prendre, l’enfermer en elle-même. Mais elle luttait la belle rouquine, elle voulait avancer, elle le devait si elle voulait aider le cornichon qui lui servait d’adversaire.

Hélas, la lutte lui prit ce qui lui restait d’énergie… la plus grande partie ayant était dévoré par le duel qu’elle avait eut avec Bill. Est-ce pour autant qu’elle ne sentie rien ? Non… Elle entendit le bruit sourd des pas qui se muaient dans la neige, étouffant tout les sons, les absorbant comme pour rendre l’instant secret, comme pour le conforter dans le domaine des chimères. Elle sentie des bras l’entourer pour la clamer… les bras qu’elle connaissant, une odeur qu’elle aurait reconnue même dans un restaurant de Bombay. Mais elle ne pouvait réagir… elle était comme prisonnière d’elle-même, sans énergie aucune elle ne pouvait bouger, parler ou quoi que se soit d’autre. Elle entendit aussi la voix du jeune homme… il lui parlait en allemand… elle en comprenait pas tout… en vérité elle ne travaillait cette langue que depuis peu, et puis elle ne pouvait pleinement réfléchir à leur signification dans l’état dans lequel elle se trouvait. Pourtant la voix de Bill était chancelante… et ses mots se voulaient réconfortant, elle le sentait… se pourrait-il qu’il se fasse du souci pour elle. Elle Scarlett Ford, sa pire ennemie, celle qu’il martyrisait comme un Néron envers une chrétienne, la soumettant à tout les supplices de l’époque les plus ignobles… Et pourtant il était là, la tenant dans ses bras. Heureusement qu’elle était inconsciente, sinon elle n’aurait pas sut comment réagir : le frapper ? L’insulter ? Le remercier ? Ne rien faire ? Un vaste éventail pour une situation aussi surréaliste qu’agréable. Il voulait la réconforter. Et le plus étrange c’est que ça marchait. Le cauchemar s’éloigna, se diluant dans les limbes de l’oublie jusqu'à sa prochaine réapparition. Ses tremblements cessèrent… ce fut l’accalmie.

Ils transplanèrent… elle le sentie… aussi bien qu’elle se sentie serré contre le corps de Kaulitz. Ils étaient allongés sur le lit de la jeune fille. Elle le sentait tremblant. Elle ne pouvait réagir, vidée comme elle l’était. Elle avait dut l’épuisé aujourd’hui… Mais il fallait avouer que c’était la première fois qu’ils étaient tout les deux… seul… sans aucun autre élève de Poudlard… la première fois où ils pouvaient être eux même, la première fois où ils pouvaient se redécouvrir. Comment agiraient-ils lorsque viendra l’heure de la rentrée ? Qui pourrait le prévoir ? Ils leurs reste bien du temps avant l’échéance… Mais une chose est certaine… ni l’un ni l’autre ne pourra vraiment sortir indemne de cette expérience imposée un soir d’automne par le Lord.

Il soigna son poigné ensanglanté… la douleur s’apaisait. Elle se promit intérieurement de lui demander d’être son médicomage si elle arrivait à devenir batteuse pro. Quoi que il ne valait mieux pas… comment pourrait-il seulement accepté, lui qui la haïssait, mais si c’était vraiment le cas, pourquoi était il aussi… aussi… aussi étrange depuis le début de la journée ? Tellement différent de ce à quoi il l’avait habitué… lui qui était dégouté par le moindre contacte avec elle, ils étaient presque tout le temps collé. Si elle était pleinement consciente elle aurait sans doute rougie à ses pensée… mais ce ne fut pas le cas, rien n’était visible sur son visage de porcelaine.

Il lui fit boire une substance… et immédiatement tout devint noir. Plus rien. Observait de l’extérieur le corps de la belle lionne se détendit. Tout son corps se relâcha. Son visage était apaisé, encadré par sa magnifique chevelure rousse, bouclée. De temps à autre elle remuait un peu. Son souffle était calme, régulier. Aucun souci ne retenait son esprit… aucun cauchemar ne pointait le bout de son nez. Rien, le calme totale. Pour la première fois depuis deux ans elle goûtait à un sommeil réparateur. Durant 7 heures la poitrine se souleva à un rythme régulier, le visage apaisé, se mouvant légèrement. Puis elle fut ramenée à la réalité lentement. Elle commençait à reprendre possession de ses sens. Elle sentait un corps contre elle. Un corps d’homme… une main serrait ses vêtements dans son dos, et l’autre soutenait sa tête, les doigts s’enfonçant dans son épaisse et magnifique chevelure rousse bouclé. Elle entre ouvrit les yeux, et vit des dread blanche avec des cheveux d’ébène… Bill. Combien de temps l’avait-il prise dans ses bras ? Pourquoi la prenait-il dans ses bras en faite ? Elle ne pouvait s’empêcher de se délecter de cette proximité, de la chaleur du corps de Kaulitz. Les battements de son cœur s’accélérèrent. Il était allongeait près d’elle, elle était contre lui… Pourquoi ? Son cerveau peinait à se réveillait, mais elle se sentait bien, quelques force lui étaient revenue, à vrai dire elle avait même étrangement envie de… de… bretzel. Comme la fois où son père l’avait emmenait en Bavière, ils s’étaient gavés de bière, bretzel, de pâtisseries à la cannelle sans parler des beignets de pomme avec le sucre parfumé à la cannelle. Ils en avaient tellement mangé qu’ils en avaient été malade, sa mère avait du préparer une potion pour tout remettre en ordre dans leur estomac, afin que le reste du séjour ne soit pas gâché… en même temps ils n’avaient qu’à ne pas avoir d’aussi bon truc à manger. Ce n’était dans le fond pas de leur faute… ils n’avaient pas put résister à l’enthousiasme des habitant à vouloir leur faire goûter leur cuisine. Il fallait avouer aussi qu’ils n’avaient pas vraiment résisté. Et sa mère qui les regardait avec des yeux gros comme des boules de billard face à la quantité de mets qu’ils étaient capables d’engloutir en un temps record tout en restant aussi mince. Mais comme ils s’excusaient : « Il ne faut pas vexer les villageois et faire honneur aux cuisinières. ». L’enthousiasme allemand était décidément contagieux, aidé bien entendue par la bière… D’ailleurs l’équipe de quidditch préféré de Scarlett était celle allemande… pour leur violence dans leur jeu… pour leur talent… une des meilleurs équipes selon elle… dommage que la majeur parti des joueurs se fassent virer à cause des cartons rouges. Elle se décida à manifester son réveille…. Se mouvant légèrement, rendant son souffle plus présent. Elle tourna son visage, et leva ses yeux vers ceux de Bill. Il était épuisait… alors pourquoi n’allait-il pas se reposer ? Ciel… il était venue la chercher dans la neige… il l’avait prise dans ses bras pour la calmer, il lui avait parlé en allemand, de cette voix, de cette accent dont elle ne pouvait plus se passer, qui était devenue comme une drogue, comme si dès qui lui parlait dans sa langue maternelle elle était comme shootée à l’hélium. Elle n’avait pas tout comprit, en faite elle n’avait rien comprit à ce qu’il avait dit… mais le ton de sa voix lui disait qu’il tentait de la rassurer. Elle lui avait dit pour son père alors qu’elle cachait sa tragédie à tous… par chance il ne savait encore rien pour sa mère… sa journée en Ecosse, dans son cottage n’était peut-être pas complètement annulée…

Elle remua doucement sa tête, sortant ainsi de sa torpeur. Elle le trouvait de plus en plus beau… la peau de Bill couleur miel contrastait avec la sienne… blanche comme la porcelaine… elle trouvait cette dualité belle, amusante. Elle était encore dans ses bras… elle ne savait que dire, ni même comment réagir avec lui après ce qui venait de ce passer. Cette journée a été épuisante pour tout les deux, comme si le temps voulait leur faire rattraper quelque chose. Tellement de choses changeait de seconde en seconde. Et son cœur qui s’affolait, rendant sa respiration plus sportive. En réponse… et se contenta de le serra doucement dans ses bras fin… comme pour ne pas l’effrayer… lui-même l’avait prise dans ses bras non ? Donc elle ne risquait pas de se prendre encore une remarque désagréable à en faire de même… Elle raffermi doucement son étreinte, puis se libéra doucement de ses bras. Elle se mit d’abord en position assise… tirant sur son mini kilt qui s’était remonté durant son sommeille, et commença à se lever en prenant soit de ne pas s’écraser sur Bill. Elle mit ses deux pieds à terre… et épousseta doucement sa tenue gothico-punk. Elle regarda Bill dans les yeux, avec intensité et tendresse… que se passait-il tout à coup ? Elle s’approcha de lui et posa sa main sur les pectoraux de Bill comme pour lui dire de ne pas se lever.

« Reste allongé… je vais m’occuper de toi maintenant. »


Elle lui avait parlé d’une voix chaude, la voix qu’elle a toujours à son réveille. Elle regarda le poigné qu’elle s’était mordu à sang… il n’y avait plus, rien, aucune cicatrices… il faut dire qu’elle en avait déjà assez sur ses avant bras qui peinaient à disparaitre. Car oui elle se scarifiait dans le passé… comme toujours quand elle souffrait… maintenant elle était batteuse dans l’équipe de quidditch… c’était bien mieux comme exutoire. Elle accroupie, laissant ses mains aller fouiller sous le lit pour en tirer le balai qu’elle n’allait pas tarder à terminer pour son tendre ennemi… qui n’en était plus vraiment un.

C’était un objet magnifique, fait dans des bois d’excellentes qualités. 0 l’avant du manche était gravé « Bill Kaulitz » avec de l’argent pur. Il était bien plus rapide que l’éclaire de feu, plus résistant, il avait une reconnaissance vocale qui faisait que seul son propriétaire pouvait l’utiliser. Il avait aussi une intelligence qui faisait que si le joueur tombait, son balai allait le repêcher… ça aide… et puis il avait des sort de protections, empêchant le joueur d’être toucher par des sorts, il était aussi antidérapant, lui permettant s’il le voulait de se tenir debout sur le balai. Bon il restait des trucs à peaufiner comme le propulseur pour les percées héroïque, mais dans l’ensemble c’était un bel objet qui lui avait demandé bien des heures de travaille. Elle le pausa sur le lit… laissant le jeune homme le regarder, le toucher s’il le voulait.

« Tien fait connaissance avec lui pendant que je vais te chercher de quoi te remettre sur pied… dis moi si tu veux des option en particulier, je sais presque tout faire, c’est le deuxième que je fais… par contre interdit de l’utiliser aujourd’hui, tu es bien trop épuisée… sinon tu auras droit à une fessée de la part de tata Sacrly ! »


Elle lui fit son mythique sourire en coin… celui qui en dit long… et qui ne dit rien en même temps… son regard était illuminée par la fierté… le premier balais qu’elle avait fait c’était le sien… et ça lu avait prit deux ans pour connaitre tout les secrets de la fabrication… et pour celui de Bill, ça faisait 3 mois qu’elle travaillait nuit et jour dessus… dès qu’elle avait une pause, et tard dans la nuit. Elle commença à se diriger lentement vers la porte… puis elle s’arrêta, passant sa main dans sa lourde et magnifique chevelure de feu. Elle se retourna, regardant toujours Bill avec intensité.


« Je suis désolée Bill… je n’en fait qu’à ma tête… je… »


C’était rare qu’elle l’appelle Bill, elle se contentait de le nommé Kaulitz… comme pour marquer un distance avec lui… mais depuis tout à l’heure c’était comme si elle n’existait plus… tant de choses changeait de seconde en seconde… Comment seraient-ils à la rentrée ? Nul ne pouvait le savoir… c’est impossible vu tout ce qui se passait.


« Pourquoi… pourquoi tu es venue me cherchait ? J’ai… tout entendue… sentie… pourquoi ? »


C’était maladroit… mais elle ne savait pas comment formuler sa demande, elle n’arrivait pas à trouver des mots assez puissant pour exprimer pleinement sa pensée… Elle ne savait plus où elle en était… où ils en étaient… Elle voulait comprendre, elle, elle lui avait parlé dans le couloir, mais lui il ne disait rien, à quoi devait elle s’en tenir avec lui ? Elle voulait le savoir… mais elle préféra franchir la porte en lui lançant un « je reviens vite, ne bouge pas… »… allant lui chercher de quoi le réconforté de la dure journée. Elle espérait trouver les cuisine pour lui faire ses pasta a la carbonnara… elle avait apprit la recette d’une sicilienne lors d’un voyage avec sa famille… et elle la réussissait plutôt bien.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeMar 29 Déc - 23:56

    Bill était allongé sur le lit. Il avait fini par être trop épuisé pour faire quoi que ce soit de plus. Il ferma ses yeux maquillés de noir. L’épuisement était palpable, mais, peut-être par peur de la perdre, il l’avait prise dans ses bras, serrait ses vêtements. Il s’endormit rapidement, trop rapidement. Son menton était posé sur la tête de Scarlett. Allongé, il reprenait des forces. Scarlett ne devrait pas se réveiller si rapidement. Bill soupira et sombra dans l’inconscient du rêve. Il y avait là Tom. Bill se souvenait d’un soir particulier. Il avait cinq ans, un mètre vingt les bras levés, un mauvais caractère, et une alliance bien complice avec son jumeau. Tom était allongé à plat ventre sur le lit, en train de lire d’une façon très passionnée. Et Bill lui, qui regardait son frère, grommelant des « on joue » toutes les deux minutes et trente cinq secondes. Tom avait fini par donner un coup de bouquin son la tête de Bill épuisé de l’entendre poser la même question. Le coup n’était pas fort. Bill lui avait tiré la langue, assis en tailleur, les bras croisé, boudant. Il était mignon à cet âge là, avec ses cheveux lises et noirs sur la tête. Son jumeau lui, avait des minis dreadlocks de trois ou quatre centimètres sur la tête. Bill arrêta de bouder, et commença à jouer avec les dreads de son jumeau. Bill et Tom se ressemblaient davantage lorsqu’ils étaient plus jeunes. C’était épatant. Tom se mit à rire, Bill monta à califourchon sur le dos de son frère et commençait à faire du trampoline, rendant la lecture de Tom impossible. Celui-ci ferma alors son livre en riant de plus bel, il se retourna légèrement et commença à chatouiller son frère. Bill se tordait dans tous les sens en riant.

    Ces rêves restaient dans la mémoire encore troublée de Bill. Il avait vécu tant de choses avec son frère. Il y avait eu des rivalités, certes, comme chez n’importe quels enfants. Bill et Tom, bien que jumeaux, s’amusaient, mais avaient connu les tourments des disputes. Mais leur complicité naturelle fit qu’ils revinrent toujours l’un vers l’autre, attirés comme des aimants.

    Bill sentit bouger entre ses bras, il ouvrit alors doucement ses yeux. La lumière du jour n’était pas aveuglante, en fait, elle était inexistante. Vers dix huit heures en hiver, la nuit était déjà tombée. Il sentait le souffle chaud de Scarlett dans son cou. Etait-elle réveillée ? Oui, certainement. Etrangement, le contact avec elle ne le dérangeait pas. Un peu comme le contact avec Rogue ne l’avait plus dérangé une fois qu’il s’était lié d’une pure amitié avec lui. Rogue était même devenu son père spirituel. Il sentait sa respiration, le rythme régulier qu’elle avait pris en dormant s’évanouissait. Il baissa alors ses yeux vers elle. Il avait une tête d’endormi, ça ne devait pas être beau à voir. Elle avait un visage fin, une peau blanche, pure. Il aurait du présenter ses excuses, là, maintenant, mais étrangement, il n’y avait aucun mot qui voulait franchir ses lèvres. Elle était belle, il le pensait vraiment. Il relâcha un peu son étreinte. Pourquoi avait-il été la cherchée ? Il n’en savait rien. En fait, il l’avait fait comme ça, parce que son esprit le lui avait dit de le faire. Et, sans chercher à comprendre, il l’avait fait. Et puis, il fut pris de court lorsqu’elle le serra à son tour dans ses bras fins. Il n’aurait su dire ce qu’il ressentait. Il était bien et en même temps, il aurait voulu s’enterrer six pieds sous terre, parce qu’il savait qu’elle ne faisait que lui rendre son câlin. Il se laissa donc faire, immuable et pourtant, tout devenait étrange entre eux, qui s’étaient toujours considérés comme des ennemis naturels, parce que l’un était sang pur et fier d’y être, et parce qu’elle était de sang mêlé, tout ce qu’il aurait pu détester. Et pourtant, ils étaient dans les bras l’un de l’autre. C’était étrange, troublant. Bill ne savait plus où il en était. Il savait qu’il en avait été de même avec Rogue. Bill était même parti en courant lorsque Rogue lui avait ouvert son cœur pour lui parler de certaines choses, comme des meurtres qu’il avait commis. Parti en courant, c’était ainsi qu’il avait déçu Rogue. Bill avait simplement pris peur, peur de ses sentiments, peur de lui-même au fond. Car c’était incroyable la façon dont ceux qui l’aimait avait le don de pousser Bill à une introspection douloureuse. Il s’en serrait bien passé, et pourtant, Rogue avait su être là, lorsque Bill était revenu vers lui. Lorsque Bill aime quelqu’un, il s’y attache longuement. Il fallait du temps à Bill a accorder son amitié, son amour et sa confiance à une personne, mais une fois que cette personne l’avait, c’était irréfutable. Tom avait cette confiance naturelle. Sarah avait cette confiance naturelle. Bill l’avait aimé, et bien qu’elle l’ait trompé, il restait attaché à elle, d’une façon particulière certes, mais toujours attachées à elle. Rogue avait aussi cette confiance. Et il y avait aussi Lloyd. Etonnant comme Bill s’était lié avec le loup, comme s’il devait en être ainsi, comme si c’était déjà écrit. Il y avait eu Philippe Maé, que Bill considéra rapidement comme son frère et qui devint d’ailleurs son frère adoptif. Et maintenant, il y avait Scarlett qui entrait tout doucement dans ce cercle assez restreint. Et pourtant, Bill avait fermé son cœur, deux ans plus tôt, après la perte de Sarah. Il s’était promis de ne faire confiance à plus personne, et pourtant, Scarlett pénétrait cette espace, passait la ligne, la limite. Bill savait que son cœur était clos, qu’il serait difficile pour elle de le pénétrer, mais il tacherait de lui montrer un peu de respect, celui qu’elle méritait un tant soit peu. Après tout ce temps.

    Elle se défit de son étreinte qu’il relâchait, puis elle se levait. Il voulait en faire de même, mais une main posée sur lui l’en empêcha. Bill plongea son regard sombre dans celui de Ford puis le dévia rapidement. Ne pas se lever ? Il se sentait comme obligé. Il se frotta le visage, pour se réveiller lorsqu’il vit atterrit sur le lit un balai bien étrange. Bill leva un sourcil. Sur l’avant du manche était gravé son nom en lettre d’argent. Il n’avait jamais vu ça de sa vie. Ce balai ne devait être dans aucun magazine de Quidditch. Bill le regarda, intrigué. De toutes évidences, c’était un balai fabriqué. Non de non, elle avait fait ça toute seule ?

    « C’est… Incroyable… »

    Fit-il alors ébahi. Il ne savait pas que Scarlett avait un tel talent en matière de balai et de Quidditch. Bill cligna des yeux, assez surpris. Il quitta cependant le balai des yeux lorsqu’elle commença des excuses. Bill ouvrit la bouche pour essayer de répondre quelque chose, mais encore une fois, rien ne voulu sortir. Il fut assez troublé par la nouvelle question de Scarlett, cette fois, il retrouva l’usage de la parole :

    « Il y a des choses qui ne s’expliquent pas… Ca, je ne peux pas l’expliquer… »

    Répondit-il alors. Ce n’était pas par désir de lui mentir. Il n’en avait réellement aucune idée. La peur, la peine, l’attachement ? Les trois ? Il ne savait plus où il en était avec exactitude. Mais, il ne cherchait pas à se localiser, un peu comme s’il était déjà monté sur le bateau de Scarlett, hébergé pour le moment, jusqu’au prochain port. Il ne cherchait plus à se guider. Il se laissait faire. Il avait obéit à son esprit, sans chercher à comprendre.

    Elle disparut après un « je reviens vite, ne bouge pas », et évidement, Bill bougea. Il se leva en laissant le balai sur le lit. Ses jambes engourdies par la fatigue ne voulurent pas le lever au début, mais durent bien se plier à la volonté de leur possesseur. Il se leva, marcha dans le couloir, réparant les divers tableaux qu’il avait brisé dans le couloir. Il arriva dans le salon, il avait perdu Scarlett de vue. Il demanda à sa mère et Kya qui étaient là où était la petite rousse et toutes deux montèrent la pièce adjacente. Kate, aveugle, avait du l’entendre passer. Bill suivit la direction désignée par les deux femmes.

    Il s’agissait de la salle de bal, assez vaste, à côté du salon. Le parquet sur le sol faisait résonner les pas d’une Scarlett visiblement égarée. Bill, à la porte, posa sa main sur l’ouverture. Il posa sa joue contre sa main, observant la demoiselle de haut en bas. Elle avait une magnifique chevelure rousse, un visage de porcelaine, une taille fine, des jambes élégantes. Il se rendit soudain compte que Scarlett s’était retournée vers lui, alors qu’il était littéralement en train de la mater de haut en bas. Troublé d’être de la sorte démasqué, il secoua sa tête de gauche à droite.

    « Tu danses ? »

    Lança-t-il avec un sourire. Oui, Bill lui souriait. Aussi incroyable que cela puisse paraître. Bon, d’accord, ce n’était pas le super sourire complice et enjoué qu’il offrait à son jumeau, mais c’était un sourire. Timide certes, mais un sourire.

    « Personnellement, j’ai faim, pas toi ? »

    Il dévia la danse. Il savait que Scarlett n’avait pas voulu manger ce matin, ça sonnait étrangement avec l’épisode. Il haussa les épaules et traversa la pièce, passa une porte et arriva dans les cuisines. Il entendait le spas de la rousse derrière lui, sur le paquet ciré, qui sentait encore légèrement la cire. Deiner avait dû s’y atteler dans la journée. Le brave elfe.

    Il arriva dans la cuisine, ouvrit un placard et déroula d’une serviette, deux bretzels enroulés dans un torchon. Il en mit un dans sa propre bouche, de sa mains libre, il ouvrit légèrement la bouche de Scarlett en lui tenant le menton, puis il y inséra le bretzel de dix centimètres de diamètre. Il prit son propre bretzel qu’il tenait dans bouche et en cassa un bout qu’il commença à mâchonner. Bill alla s’assoir sur un rebord de meuble, à côté de l’évier. Il avala sa bouchée, silencieux, puis, finit par dire d’une voix assez sombre :

    « C’est à moi de te demander pardon, tu ne méritais pas tout ce que je t’ai fait. Je ne savais pas pour ton père. Je suis désolé… »

    Le regard de Bill s’était perdu dans le vide, il fixait sans s’en rendre compte le fouet qui battait la mayonnaise dans un bol, comme par magie.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeMer 30 Déc - 18:31

Elle se réveilla alors que la nuit venait tout juste de s’installer, étendant ses bras obscur sur la Grande-Bretagne. Elle leva doucement ses yeux alors qu’elle était encore contre Bill. Un contacte qui ne lui déplaisait pas, bien au contraire. Il venait lui aussi de s’éveillait, son visage était encore brumeux, engourdi par le sommeille… elle le trouvait adorable. 2trange comme situation... hier encore, non, ce matin à peine, ils étaient tous deux ennemis, ne pouvant se supporter… et là ils étaient dans les bras l’un de l’autre. A vrai dire… le changement chez Scarlett avait débuté dès le début de l’année, avec des signes précurseurs en 5ème année, quand elle avait attaqué Sarah. Mais cette 7 ème année… elle l’avait entamé dans le souci permanant de voir Bill abattu, incomplet sans son jumeau… sans savoir quoi faire pour qu’il retrouve son énergie. Après l’avoir à son tour serré dans ses bras, elle se décida à se lever… Tout se chamboulait dans son cerveau encore dans les vapes. Elle et Bill… c’était comme mettre du piment dans un pot de Nutella, du Ketchup dans un gâteau, en sommes la plus grosse oxymore du siècle. Elle avait posée une main sur son torse pour l’empêcher de se lever… Elle lui donna en avance le balais qu’elle était entrain de confection pour lui… visiblement il était ravie, et le « C’est incroyable » conforta royalement l’égo de la rouquine sur son pied d’estale… car dans le fond il n’a encore rien vu le Kaulitz… faire des balais n’est pas le seul talent de Scarlett. Elle fut même amusée de le voir réagir ainsi, cela récompensait largement le mal qu’elle s’était donnée. Et puis… elle le trouvait vraiment mignon dans ses couvertures, le visage un peu endormi... avec ses yeux cerné de noir… comme une sorte de panda avec une branche de bambou dans les mains. Elle se mit à imaginer une variété transgénique de Panda-Kaulitz… non elle devait rester sérieuse… Elle commença à se diriger vers la porte, avec l’idée fixe de faire de la cuisine… elle en avait besoin… comme d’un exutoire. Elle s’excusa… et rendue audible son interrogation sur les évènements qu’elle avait vécut avec lui… il y a quelques heures de ça… quand il est venu la chercher dehors dans le froid… la réconfortant, lui soignant son poigné, éloignant pour un temps ses cauchemars. Lui non plus n’arrivait pas à l’expliquer… ma foi… le mystère sera résolut en temps et en heure. Elle franchit sans un mot la porte… et déambula dans le couloir… il y avait du verre brisé… était-ce Bill qui les avait détruit ? Cela était des plus probables… Elle observa les dégâts… et tenta de reconstituer le schéma du crime : Bill énervait par son départ et ses agissement frappe les cadre dans le but de déverser sa haine…. Mouis… passablement plausible… où alors il avait déversé sa peine et son incompréhension… cela était bien plus probable, d’avantage ne adéquation avec la personnalité du jeune homme.

Elle poursuivit son chemin, légèrement paumé… regardant ses Doc Matins. Elle arriva à un escalier… elle le descendit... c’était immense… un peu come chez sa tutrice… mais dans un style différent. Elle trouvait ça agréable… les manoirs… mais son cottage sur la côte lui manquait, sa falaise, sa plage, sa montagne. La nostalgie des jours passés lui revint… mais ce n’était plus aussi douloureux qu’avant, montrant ainsi le chemin qu’elle avait parcouru. Elle n’avait pas abandonné… elle naviguait toujours… il est vrai que le vaisseau mère avait sombré… mais elle avait réussit à s’en fuir avec une barque… pour finalement prendre un autre bâtiment… le sien. Sans parler de Kaulitz qui venait de monter à bord. Il avait intérêt à na pas le trouer sinon elle le donnerait à manger au Kraken… ou alors elle se laisserait aller ses pulsion cannibales. Quoi que non… avant elle aurait réagis comme ça et pire encore elle le laissant se noyer… mais maintenant elle ne le pouvait plus… Elle avait l’impression de devenir plus faible… et plus forte en même temps… comme si le fait d’aider Bill lui donner une raison de plus de se sortir de son trou et d’avancer. Même si elle était encore dans l’obscurité… son espoir était bien plus fort. Elle déboucha sur une salle… le salon visiblement. Il y avait là Kya et la mère de Bill. Elle les salua bien poliment… leur souriant, se souciant de savoir si elles n’avaient besoin de rien. Puis elle prit le chemin d’une autre pièce… au hasard. Décidément elle était complètement perdue. Bill avait vraiment une famille adorable… des sang purs… mais dans le sens vraiment noble du terme, ou du moins elle l’espérait… quoi que non peut être… rare était les sangs purs à pensée comme Marianne Dashwood… à se moquer du sang… ils étaient agréable avec elle uniquement parce que s’était un ordre du mage noir… sans plus.

La salle ou elle arriva avait un magnifique parquet… il devait s’agir d’une salle de bal. Elle aimait danser d’ailleurs… même si elle n’y connaissait rien en valse ou autre… sa mère l’avait mise à la dance moderne, elle connaissait le tango, la salsa… des danses rapides… soutenues… dont il émanait une certaine chaleur… mais aussi les danses irlandaises, celtiques pratiquées en Ecosse. Elle fit quelques pas de plus… et étrangement elle senti que quelque chose, ou plutôt quelqu’un la détaillait. Elle se retourna, relevant un sourcille d’un air dubitatif… Impossible que se soit un rêve… Bill était bel et bien entrain de la mater pépère… Lui le sang pur… en gros un prince qui était entrain de reluquer une… roturière ? Oui en quelque sorte. Et bien, durant son sommeille le monde avait bien tourné. Il l’invita à danser… elle fit un sourire qui laissa apparaitre ses dents blanche aux canine plutôt saillante pour une non-hybride…

« Je doute que tu connaisses le tango, et autre danses plutôt… rythmées on va dire… ton registre doit être celle des valses viennoises ou un truc du genre. »


Il lui souriait… il avait un très joli sourire… c’était la première fois qu’il lui en adressait un. Alors elle lui répondit à son tour par un sourire un peu gêné… se frottant le bras gauche avec sa main droite… décidément elle ne savait plus comment agir avec lui. Il avait faim ? Visiblement il devenait le guide qui la menait à la cuisine qu’elle recherchait désespérément depuis tout à l’heure. Si elle avait faim ? Pas vraiment, sauf bien sûr cette furieuse envie de bretzel bavarois qu’elle avait depuis son réveille. Elle n’eut pas le temps de dire ouf qu’une fois entré dans la cuisine il lui enfourna dans la bouche un énorme bretzel. Elle se retrouva donc… sa petite bouche en forme de coure, élargie au maximum avec le bretzel coincé dedans… elle se tourna vers Bill qui s’était installé sur un meuble… le bretzel toujours dans la bouche… une image plutôt hilarante qui n’avait pas intérêt à filtré à Poudlard sous peine de voir sa réputation détruite. Elle prit le bretzel dans sa main, et mordit dedans tranquillement, le mâchant lentement, comme pour réhabitue son palais à la présence de la nourriture. Il lui présenta des excuses… cela la figea dans son mouvement. Elle le regarda… et en profita elle aussi pour le détailler un court instant… grand, mince, élancé… sans pour autant être dénué de masse musculaire… Elle ne parla pas… fini tranquillement ce que lui avait donné Bill. Comment… enfin… c’était comme si il avait lue dans ses pensée quand elle s’était remémoré son séjour en Allemagne avec ses parents. Elle était un peu stressée… angoissée même. Une seule envie lui trotait dans la tête : cuisiner. Le faire ou non ? Bonne question… mais par le passée elle s’était toujours moquée de ce que pouvait penser Kaulitz… alors elle se décida à préparer quelque chose… ça lui occuperait l’esprit. Elle ouvrit quelque placard… farfouillant un peu… jusqu'à ce qu’elle trouva ce qu’elle cherchait : des pennés, des tomates, et du steak haché… sans un mot elle commença à éplucher les tomates… les découpa en morceau… les mettant dans une casserole, puis elle s’occupa de la viande… quand se fut fini elle les mélangea au début de sauce tomate qu’elle sala tout en mettant de l’huile d’olive. Elle fit ensuite bouille de l’eau dans une autre casserole tout en nettoyant d’un geste sec de sa baguette le plan de travaille. Il s’était excusé… il était désolé pour son père. Elle s’approcha de lui en attendant que l’eau se mette à bouillir. Elle s’appuya sur le rebord du meuble… et regarda au loin… elle énonça dans un murmure la pensée qui l’avait hantée durant la préparation de la sauce bolognaise : « Où est passé le môme de 11 ans… ».

Car oui… il avait bel et bien évolué depuis tout ce temps… ses cheveux avaient poussé, son visage était plus fin… il n’avait cessait de devenir de plu en plus beau. Elle se détacha du meuble et de mit en fasse de Bill… le regardant avec des yeux plus que troublés. Elle aurait voulut pleurer… mais elle se retint. Elle voulait tout lui dire… pourquoi mentir d’ailleurs… il finirait de toute manière par la découvrir… Et comment pouvait-elle l’inviter à la confidence si elle ne lui montrait pas l’exemple. Elle soupira faiblement… l’eau entrait en ébullition. Elle retourna donc au fourneau, ajoutant du seul à l’eau bouillant et y plongea les pattes. Elle mit un couvercle… et commença à faire les cent pas… fuyant le regard de Bill… sinon elle perdrait définitivement ses moyen… elle n’aimait pas en parler, ça la faisait souffrir, même avec Marianne elle fuyait le sujet… l’évitait. Et là elle allait tout dire à Bill… alors qu’elle le cachait à tout le monde depuis deux ans. Elle tira nerveusement sur son t-shirt noir… puis sur son mini kilt rouge.

« Ne t’excuse pas… je… tu n’en as pas besoin… je t’avais déjà pardonné… moi aussi je te provoquait des fois… »


En effet ... malgré tout ce qu’elle encaissait… elle ne pouvait vraiment lui en vouloir… elle-même l’avait cherché des fois… parfois c’est lui qui provoquait, parfois elle. Elle tritura nerveusement l’une de ses mèches bouclées… c’était dur… mais elle devait le faire.


« Tu le sais… à la fin de la 4ème année Cédric est mort… et Harry à dit que Vol… enfin… l’Autre était revenu. Je l’ai crut tout de suite bien sûr. »


Elle a faillit dire Voldemort… mais s’était retenue de justesse… elle avait prit l’habitude de le nommer sans peur et complexe… mais elle n’avait pas très envie de le voir débarquer ici… ça casserait tout.


« Au mois d’août… deux semaine avant la rentré en 5ème années en faite… Ma mère… une sang pur qui travaillait au département des mystères disparut mystérieusement… Elle avait était tué, et par le Lord en personne en plus… »


Elle retourna en face de fourneau… rajoutant des ingrédients à la sauce… la touillant. Elle devait occuper son esprit à cela sinon elle pourrait en pleurer…


« La bave de cerbère qu’était l’ancien ministre à bien sur étouffé l’affaire…dans le déni totale du retour du Lord. On a dut se serrer les coude moi et mon père… je devais aussi surmonter ma peine vite… j’avais un rôle à joué à Poudlard… celui de ton adversaire… et pas seulement… je faisais partie de l’AD… et tu as dût le remarqué… pourrir la vie à ceux qui le mériter et protéger les plus jeune des tortionnaires… La 5ème année fut très chargée avec Ombrage aussi… ce fut dur pour les personnes comme moi… qui luttaient… ça m’a permit d’avancer. »


Elle souleva le couvercle des pates… en prit une avec une cuillère en bois, soufflant dessus pour ne pas s’ébouillanter les lèvres et la goûta… La cuisson était parfaite, les pattes ne sont vraiment bonne qu’al dente… Elle les passa dans la grande passoire… les rinça… puis les remit dans la casserole et ajouta sa sauce bolognaise, et continua à touiller pour rendre le tout bien homogène pour que la sauce se répande sur toutes les pattes.


« C’est cette année aussi où je suis devenue animagus… en trois moi… je voulais en faire la surprise à mon père. Je rentrais donc chez moi… toute fière et insouciante… mais il n’y avait personne à la gare. C’était le jour de mon anniversaire… je me disais qu’il devait me préparer sans doute une surprise ou autre… je suis donc rentrée en taxi… sur le devant du cottage, face à la falaise et à la mer se trouvait la tombe de ma mère. Je l’ai saluée… et là j’ai remarqué que la porte était déjà ouverte. Quand je suis entrée… une odeur putride envahit mes narines… c’était saturé… et là dans le salon… il était blessé… vidé… tout noir… C’est moi qui l’ai trouvait… »


Elle réprima ses larmes. Elle devait se montrer forte. Continuer encore et toujours le combat. Elle était, en dépit de sa peine, calme, pausée.


« Il fut puni pour avoir aimé une sang pur… comme si on pouvait contrôler les sentiments… je n’était pas dupe, là encore on a étouffé l’affaire et Dumbledore à ma demande ne l’avait qu’à très peu de professeurs… Mcgonagall et Rogue il me semble. Mais la vie devait continuer… Je ne pouvais pas sombrer alors j’ai avancé… Alors bien sûr que tu ne pouvais pas avoir... je ne voulais pas qu’on me prenne en pitié car j’ai horreur de ce sentiment… Je suis une sang mêlé mais ça ne m’empêche pas de souffrir… ils m’ont tout prit… Je suis seule maintenant. Je n’ai personne. »


Le plat était prêt. Elle le retira du feu et fit apparaître des assiettes avec sa baguette. Elle en remplit une, et la mit dans les mains de Kaulitz avec une fourchette dedans. Elle espérait qu’il aimait la nourriture italienne. Elle, elle n’y toucha pas, le bretzel l’avait callée. Elle avait un visage nostalgique… elle revivait la scène mais avec moins de douleurs… peut être perce que Bill était là… le cauchemar la prenait avec plus de virulence quand elle était seule et dans le noir. Combien de fois se réveilla-t-elle en sueur à Poudlard ? Et Ginny qui tentait de la soutenir au mieux… c’était une fille vraiment bien… Scarlett l’appréciait beaucoup, c’était sa meilleure amie, la seule à qui elle avait dit pour ses parents. Elle marcha un peu et s’arrêta, et appuya son dos contre la porte qui donnait sur la salle de bal… Elle regardait Kaulitz. Pourquoi son cœur bâtait si fort ? Elle ne pouvait détacher son regard du jeune homme, le regardant toujours avec intensité, comme si elle cherchait à se noyer. Il était vraiment devenue beau… quoi que… elle l’a toujours trouvé agréable à regardait, mais maintenant ça avait une autre dimension… Elle regarda ses avant bras dénudés…. Ils étaient blancs, délicats, comme de la porcelaine… combien de temps avant qu’un immonde marque noir ne s’empare de leur blancheur ? Ça la terrorisait dans le fond… elle avait peur de ce qui allait arriver. Cette pensée la fit frissonner, elle allait devenir mangemort… c’était inéluctable. Mais malgré ses airs de chef de gang elle avait une âme lumineuse, typique de la lignée des Dashwood… et là elle fonçait dans l’obscurité. Elle secoua doucement sa tête, faisant miroiter sa crinière rousse au reflet de feu… Qu’importe… il y a avait Bill et même si elle ne savait plus vraiment ou elle en était dans ses sentiment… elle savait que c’était ça qui comptait. Quel soit avec lui, quoi qu’il advienne. Elle avança à nouveau vers lui… se mettant juste ne face du jeune homme, à quelques centimètre seulement de lui. Elle leva ses yeux plus que troublés vers lui.

« Je pourrais quand même retournée en Ecosse ? Je m’en fiche d’être seule… ça fait deux ans que je n’y vais pas… j’en ai besoin… c’est presque vitale pour moi… »


Oui c’était vitale… elle avait besoin de retrouver sa maison, son espace, sa falaise… le temps apocalyptique avec le vent qui résonne avec son âme romanesque… le temps gris qui éclaire son physique de conte de fée. Mais elle se doutait que maintenant qu’elle lui avait tout dit il ne voudrait plus la laisser partir… ou si peux être… Il sera avec Tom… c’était l’une des raisons pour lesquels elle voulait partir pour se jour. Elle voulait le laisser avec son frère…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeLun 4 Jan - 17:20

    Il l’avait suivie, aidé par sa mère et sa sœur pour savoir où elle était allée. Et ils arrivèrent dans la salle de bal, silencieusement, Billé tait en train de la regarder. C’était stupide de faire ça, lui-même, ne comprit pas pourquoi il l’avait fait. Il restait à la regarder jusqu’à ce qu’elle s’en rende compte. Il était un tant soit peu déconcerté sur ce coup là. Il secoua sa tête pour chasser ces drôles d’idées, et, après l’avoir invité à danser, Bill renonça à cela, se disant qu’il avait faim. Elle lui avait rétorqué qu’il ne devait connaître que des valses, Bill secoua à nouveau sa tête.

    « Tu serais surprise. »

    Il ne fallait pas se méfier des apparences, Bill avait compris cette règle dans le passé. Depuis qu’il s’était pris un point par une première année de Gryffondor alors que lui-même était en sixième année. Evidement, ça avait déclenché l’hilarité de son jumeau Tom, encore à Poudlard à ce moment là. Mais il n’en demeurait pas moins vrai que Bill en avait pris pour son grade et avait retenu la leçon. Il ne ferait pas deux fois les mêmes idioties. Bill se contenta d’hausser les épaules et de tracer le chemin vers la cuisine où il alla mettre un bretzel dans la bouche de la jolie rousse, lui ordonnant presque de manger sur le champ. Si les mots n’y étaient pas, le simple fait de lui avoir mis de quoi caler son estomac entre les mâchoires, révélait bien que l’envie qu’il avait à la faire manger.

    Elle souriait, elle avait un joli sourire. Il le contemplait d’avantage mieux ainsi que lorsque c’était un regard provocateur qui le faisait bouillir sur place. Cette fois, c’était autre chose qu’il avait de la part de Scarlett. Il mangeait son propre bretzel, fixant le bol batteur en action autonome, elle mangeait le sien, c’était déjà un bon. Si elle remplissait sa part de marché, c’était à son tour de remplir la sienne et d’avouer ce qu’il avait sur le cœur. Mais, il ne le pouvait pas. Il se contenta de présenter ses excuses, il fut d’ailleurs surpris de l’entendre lui en faire aussi. Les deux s’étaient toujours titillés, mais Bill n’avait jamais joué à la loyale avec elle, que des coups dans le dos. L’emblème de sa famille était le renard, rien d’étonnant que Bill joue de ruse dans la vie. Même avec elle, et c’était d’ailleurs même pire avec elle. Et puis, Scarlett commença à faire à manger. Bill la regardait parfois, faire des aller et retour dans la cuisine, à la recherche d’un ustensile ou d’un ingrédient. La cuisine était grande, un peu comme tout ici, la cuisine était démesurée. La famille Kaulitz était très orgueilleuse et fière de son sang, ça se voyait également par le lieu où ils vivaient. Il la regardait parfois, et d’autres fois, il baissait simplement le regard sur ses mains ou sur ses pieds, sans savoir où regarder ailleurs. Il régnait un étrange climat dans la cuisine. Entre les adolescents, il y avait toujours eu comme de la rivalité. Ca ne changerait pas, il y aurait toujours de la rivalité entre eux, mais elle s’était atténué. Il y avait différents types de rivalités, et aujourd’hui, le vent avait tourné et avait changé les choses. Il ne sous estimait plus Scarlett. Elle s’était mise face à lui et il avait levé ses yeux vers elle, mais ce ne fut que pour la voir soupirer et retourner à la cuisine. Il la laissait faire d’ailleurs, un peu comme si elle était chez elle. Il ne voyait pas de raison apparente à l’empêcher de cuisiner. La voir cuisiner aurait surement était une chose qui aurait plu à son macho de jumeau : les femmes au fourneau ! Bill se mit à sourire à cette pensée. Jamais Tom ne verrait Sarah aux fourneaux comme il voyait Scarlett à l’instant même. Ces deux femmes étaient différentes, bien que chacune ait un tempérament de feu.

    Et puis, elle commença à parler. En quatrième année sonna le glas du retour de Lord Voldemort. Bill le savait, son propre père était mangemort à l’époque et les mangemorts étaient les personnes les plus certaines du retour de leur Maître. Bill l’avait su, il l’avait toujours su. Mais il ne s’occupait à ce moment là que de retrouver son frère. Bill fit de gros yeux lorsqu’elle allait prononcer le nom de Voldemort. C’était d’ailleurs qu’une postulante de la marque ait cette animosité à appeler le Maître par ce nom. C’était ceux de l’Ordre qui avait ce genre de comportement. Et Bill commençait à comprendre certaines choses. Le Seigneur des Ténèbres voulait éloigner Scarlett de sa tutrice Marianne, tout simplement parce que celle-ci était de l’Ordre. N’était-ce pas logique en ce point ? Scarlett avait grandi dans des idéaux contraires à ceux du Maître. Bill se posait alors une question : que faisait-elle ici ? Pourquoi postulait-elle à la Marque, si de toutes évidences, et Bill en était certains, elle n’approuvait pas les idées du Seigneur des Ténèbres ?

    Il resta silencieux, cette question resta en suspens, tandis qu’il l’écoutait. Bill apprit alors que la mère de Scarlett était morte également, assassinée par le Seigneur des Ténèbres. Cette fois-ci, il ne comprenait plus rien. Scarlett rejoignait les rangs de celui qui avait tué sa mère ! C’était incohérent, incompréhensible ! Impossible ! Mais encore une fois, il ne dit rien, perturbé par ses propres soupçons. Scarlett était orpheline, un peu comme l’était Philippe Maé avant de devenir son frère adoptif et d’être recueilli par la famille Kaulitz. Philippe n’avait d’ailleurs jamais réussi à s’intégrer. Autant, il se sentait comme frère avec Bill et Tom, autant le reste de la famille, il ne parvenait pas à s’y attacher. Il y avait ce rejet en lui qu’il n’arrivait pas à effacer. C’était d’ailleurs l’une des causes qui avait poussé Philippe à vouloir mettre fin à ses jours via une grève de la faim. Bill restait d’ailleurs perplexe face à cette similitude grandissante.

    En cinquième année, Bill ne fit pas partie de la Brigade Inquisitoriale. Il avait toujours détestée Ombrage pour la simple et bonne raison qu’elle niait le retour évident de Lord Voldemort. Bill n’avait pas pris part à son clan, il avait tout juste retrouvé Tom, et c’était déjà bien trop important : ils avaient huit années à rattraper. Et puis, en milieu de cinquième année, Bill connut son second chagrin de cœur lorsque Sarah tomba dans les bras de Tom. Un coup dur qui restait encore aujourd’hui graver dans son cœur. Et bien qu’il ait tourné la page en se disant que cette histoire était finie, il n’arrivait pas à écrire sur la nouvelle page vierge.

    Elle lui raconta comment elle avait retrouvé son Bill. Bill savait ce qu’était de retrouver le corps de son paternel, bien que lui, s’y attendait, il avait lui-même demandé à Rogue de le tuer. Mais, voir le corps étendu sur le sol, était bien trop horrible. La douleur était inoubliable et les larmes cuisantes. Et Scarlett, elle, n’avait pas demandé la mort d’un père. Bill se doutait bien que la douleur devait être au moins dix fois plus grande. Bill savait que la rousse retenait ses larmes, elle se retenait de pleurer, elle s’occuper les mains pour ne pas se retrouver seule avec son désarroi. Elle était seule à présent, Bill le voyait bien. Elle avait de quoi être plus malheureuse que lui. Bill détourna son regard, silencieusement. Il ne savait plus quoi dire. Pourquoi lui racontait-elle tout ça ? Kaulitz se sentait percé de toutes parts, il ne savait plus quoi faire, il ne savait plus comment réagir, ni quoi dire. Tout était flou, son esprit était plein de questions et de remords. Il n’avait cessé de l’attaquer alors qu’elle n’avait rien demandé de tout ça. Mais les moqueries d’un Kaulitz l’avait fait avancé. Elle avait tracé son chemin, bravant un peu tout.

    Bill se retrouva avec une assiette entre les mains. Ca avait l’air bon, mais après ce qu’il venait d’entendre, il se demandait comment il allait réussir à avaler quelque chose. Bill resta les yeux plongés dans l’assiette jusqu’à ce qu’il l’entende se poster devant elle. Il releva alors les yeux, troublé et posa l’assiette à côté de lui. Elle lui demandait d’aller en Ecosse.

    « Non. »

    Répondit-il alors. C’était assez catégorique. Pourquoi la laisserait-il seule maintenant qu’il savait tout ça ?

    « Tu crois que je passerai un bon Noël en sachant que tu revis tes cauchemars, là bas, et que je t’ai laissé partir ? Non. Je ne veux pas que tu y ailles. »

    Il ne comprenait pas ce qu’elle pourrait bien retourner voir là bas. Il n’y avait personne pour elle, peut-être une maison en ruine pleine de souvenirs douloureux. Pourquoi la laisserait-elle partir ainsi ?

    « Seule du moins. »

    Ajouta-t-il alors avant qu’elle ne prenne la résolution de l’étriper. Elle ne serait peut-être pas là bas pour Noel, mais si c’était vraiment vital pour elle d’y retourner, il irait avec elle, sans aucun doute. Bill regardait les yeux de Scarlett, elle était troublées, sans aucun doute. Bill serra les dents, perplexe.

    « Pourquoi ? Pourquoi postules tu à la Marque ? »

    Il avait comme besoin de savoir, c’était important pour lui. Il tournait la discussion dans un autre point. Bill ferma ses yeux maquillés de noir et respira profondément :

    « Sang mêlé, membre de l’AD, orpheline de la main de celui que tu veux servir… Scarlett, mais où vas-tu ? Qu’est ce que tu fais là ? Qu’est ce que t’a dit le Seigneur des Ténèbres pour que tu te joignes à lui plutôt que le venger le meurtre de tes parents ? Scarlett, bon sang, qu’est ce que tu fabriques ? Pourquoi ? »

    Si on avait dit à Bill que quelqu’un postulait à la Marque, Scarlett aurait plus été en fin qu’en début de liste, et pourtant, c’était elle. Bill se mordit la lèvre inférieure et se leva, face à elle.

    « Tu n’es pas obligée de choisir cette voie si ce n’est pas la tienne. C’est la mienne Scarlett. Pas la tienne… Et je t'interdis de me suivre...»

    Son ton n'était pa sméchant, bien au contraire, il cherchait à comprendre... Il exposait alors ses doutes, ceux qu’il avait depuis le début de la journée. Il pensait elle faisait ça pour le suivre. Il n’était pas sot. Il avait beau être fier, il n’en demeurait pas pour autant insensible. Il avait des doutes, il attendait qu’elle les lui confirme en toute franchise.



    [Désolé, c’est petit TT]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeMar 5 Jan - 13:35

Être surprise ? Possible… Elle aimerait l’être… Elle trouverait ça troublant d’ailleurs de danser avec lui… elle en sait pas comment elle appréhenderait cet évènement. Mais par chance… ou non, ce n’était pas à l’ordre du jour. Elle le suivit dans la cuisine, et mangea tranquillement son bretzel avant de faire de la cuisine tout en lui racontant tous ce qu’elle cachait depuis deux ans à tous. Elle avait vidée son sac, tout en préparant des pâtes pour ne pas pleurer… pour être forte et ne pas montrer ses faiblesses. Elle ne voulait pas qu’il se moque d’elle, elle ne voulait pas qu’il remue le couteau dans la plait… mais peut-être qu’il n’agirait pas ainsi… Mais dans le doute : mieux vaut prévenir que guérir.

Elle lui avait donc tout dit, et se tenait prés de lui, juste en face de lui, elle lui avait dit qu’elle voulait aller en Ecosse… que c’était important pour elle. Et là il lui dit clairement non. Elle ouvrit de grands yeux, entre ouvrant sa petite bouche en forme de cœur sur des dents saillantes… Elle allait vraiment le manger un de ses quatre. Mais ce qu’il dit la radoucit. Il en voulait pas l’y envoyait car elle ne voulait pas qu’elle soit seule face aux ombres du passés… Pourquoi se souciait-il de ça ? Pourquoi était-il si… étrange depuis ce matin… Pourquoi ? Cela devenait intenable pour elle, et elle commençait à redouter le changement de ses sentiments en elle. Elle avait si peur, ça la tétanisait… Et là… il lui dit que si elle avait à retourner chez… ça ne serait pas seule. Rêvait-elle oui il venait en gros de lui dire… qu’il l’accompagnerait ? Elle était plus que troublée par cela… c’était tellement… gentil ? Non plus que ça même. Elle se sentie presque débordé de joie à l’idée que Bill veuille l’accompagné, cela rendit son regard lumineux, vivant, lui rendant une lumière qu’ils avaient perdus il y a deux ans. Bizarrement cette lueur revienne quand elle était avec Kaulitz. Et heureusement pour lui qu’il n’annulait pas la journée qu’elle voulait passer chez elle… sinon elle l’aurait mordu… violenté, massacré, et autre plaisante torture finissant par « é ».

Mais Il commença à l’interroger sur ses intentions par rapport à son postulat à la marque des ténèbres. Elle recula de quelques centimètres… dans le fond elle devait s’y attendre. Ils n’avaient pas une seule fois abordé le sujet, elle devait bien se douter qu’un jour viendrait où il allait la questionner, et où elle devrait donner des réponses. Pourquoi vouloir suivre se chemin noir ? Oui elle était une sang mêlé, et certes ses antécédent montrait sa ferme opposition au régime que voulait instaurer l’Autre. Elle s’était battue contre toutes les formes d’oppression, défiant Bill et sa clique de fier paons de Serpentard, leur riant au nez, et défendant leurs victime. Se mobilisant face à Severus, ne se gênant pas pour appuyer là ou ça fait mal en sortant une réplique bien cinglante avec le bon dosage d’ironie. Elle avait toujours prie position de manière virulente, pleine et entière, on ne pouvait pas dire de Scarlett qu’elle était une tiède… son caractère enflammé et passionné faisait d’elle une bonne alliée prête à tous les sacrifices pour la cause à laquelle elle se lie. Elle était même prête à renoncer à sa vie s’il le fallait, vraiment, elle n’était pas négligeable. Et maintenant sa cause s’appelait Kaulitz. Elle l’écouta jusqu’au bout. Il s’était levé et mit face à elle. Il la dépassé de quelques centimètre seulement, mais assez pour lui faire levé la tête, regarder dans ses yeux et voir tout son questionnement.

Il lui demandait d’expliquer une chose qu’elle-même ne réussissait pas à qualifier. Tout ce qu’elle savait, les seul indice qu’elle avait était son trouble face à Bill, son cœur qui cessait de battre ou au contraire s’affolait quand il était près d’elle et qu’il al touchait, provoquant des décharge électrique dans tout son corps. Il y avait aussi la crainte qu’elle avait pour lui, de le voir seul, malheureux sans son frère, abattu depuis sa rupture avec Sarah… un Sarah qu’elle allait bouffer pour ce qu’elle avait fait, qu’importe les conséquences, elle el lui avait promis il y a deux ans de ça, si elle faisait le moindre mal à Bill. Mais en deux ans elle en avait fait du chemin… elle ne voulait plus répondre à ses agissements, elle commençait à acquérir la noblesse de cœur qui réside dans le cœur de toute lionne. Elle voulait se montrer plus forte que ses instincts animaux.

Elle regardait Bill, lui lançant un regard des plus ambiguës dans le sens ou elle lui montrait qu’elle ne voulait pas répondre à ses questions, qu’elle ne le pouvait pas… Mais elle voyait bien que c’était peine perdu que de vouloir fuir. Dans la vie il fau affronter les épreuves et non pas se défiler, on sait qu’on ne sortira pas indemne de certaines révélation… le tout était de limiter au maximum la casse. Elle le regardait avec intensité et une certaine tendresse… Elle ne pouvait pas se détacher de ses yeux sombres.

Oui le Lord avait tué sa mère, il avait détruit sa famille. Et oui lorsqu’il l’avait attendu dans l’une des ruelles sombres de Leicester il lui avait promis une famille. Elle venait de se disputer avec sa tutrice qui ne voulait pas qu’elle rentre dans l’ordre… les paroles du Lord furent accueillit… Mais s’il avait crut qu’elle espérait vraiment trouver une famille chez les mangemort il s’était enfoncer le doigt et le coude dans l’œil… Sa famille était entrée dans le passé… La seule qu’elle pourrait avoir un jour serait celle qu’elle fonderait si elle se mariait un jour. Mais elle avait vu là une aubaine, une fissure dans la forteresse pour rejoindre Bill. C’était ça son objectif depuis la rentré. Elle ne voulait pas le laisser seul, si elle le faisait elle ne pourrait pas être heureuse, elle ne pourrait plus se regardait dans un miroir, elle ne pourrait plus vraiment vivre. Elle serait comme un fantôme, un simulacre de vie.

«Tu le sais pourquoi je l’ai fait. »


Elle avait murmuré sa réponse. Oui il n’était pas bête, il n’était comme elle à ne pas se rendre compte des choses quand ça le concerne. Il la connaissait… il la côtoyait depuis 7 ans… sept longues années où il s’est passé tellement de choses entre eux. De la haine, des confrontations, des rivalités… toujours sans parler des joute oratoire. Mais ils avaient grandit… le dispute était devenue depuis le début de l’année comme une sorte de rituel, Bien sur qu’ils étaient toujours en compétitions, bien sur que chacun voulait sa revanche face à son échec… mais plus on avançait et plus ça devenait étrange.

Avec un véritable effort de volonté elle baissa la tête, regarda son mini kilt, les collantes résilles et ses docs Martins, sa lourde chevelure retomba sur son visage dans des couleurs flamboyante. Elle ne savait plus où elle en était dans ses sentiments, et plus ça allait et plus elle avait peur. Elle était terrorisée à la simple supposition qu’elle puisse avoir des sentiments pour lui. Elle se sentait tremblante, le cœur battant trop vite, la respiration coupée. Elle était comme suspendu dans le vide… sans personne pour la rattraper. Oui, Scarlett Ford avait peur, alors que ni la mort, ni le Lord ne l’effrayait.

« La Vengeance… ainsi je m’abaisserais à son niveau, je ne vaudrais pas mieux que lui… merci de me rappeler mon sang qui t’horrifie, c’est toujours plaisant. Quand à ce que je fais… ça se voit non ? Je te suis. Mes parents préfèreraient cent fois me voir te soutenir comme je peux plutôt que de les venger, surtout que à part pour Vol… l’Autre je ne sais pas qui sont les mangemort qui ont torturé et tué mon père… »


Oui elle ne savait pas, et ce n’était pas faute d’avoir cherché. Cette haine l’avait dévoré, lui donnant une étrange envie d’avancer, tout comme les brimades de Kaulitz lui avaient permis de ne pas sombrer. Mais la haine lentement s’était apaisé… les maraudeurs n’auraient pas agit ainsi à vouloir tuer tous le monde… non, ils auraient attendu leur heure pour remettre tout le monde à leur place. Elle releva la tête, quelque mèches lui barraient son visage de poupée aux yeux quelques peu égarés. Elle avait mal, elle avait le sentiment de que plus ça allait et plus elle suffoquait. Décidément il l’avait mené sur un sujet qu’elle n’avait, qu’ils n’avaient jamais abordé. Et bizarrement elle en voulait pas l’aborder. S’il n’était pas capable de mener sa propre enquête ce n’était pas de sa faute. Elle, son père était l’un des meilleurs, non, le meilleur inspecteur de Scotland Yard. Il lui avait apprit l’art de mener des investigations, et de poser les bonnes questions. Et la grande question qui lui trottait dans la tête était : Où en étaient-ils ? Elle secoua doucement ses boucles rousses qui rebondissaient, sa voie elle l’avait choisie de but en blanc. Elle était le maitre de son destin, et le capitaine de son âme… « Invictus » de Lord Henley exprimait si bien sa vie, ses choix.

Elle planta ses orbes d’azures dans le regard de Bill avec une certaine audace, voir même un certains culot. Mais ce regard là elle n’arrivait pas à parfaitement le faire en ce moment précis, ses traits se relâchèrent, ses yeux se firent de plus en plus profond. Il n’abandonnerait pas avant qu’elle lui ait donné une réponse. Elle se risqua donc à parler… mais comme toujours en faisant le moins de casse possible… son cœur ne supporterait pas un nouveau coup bas… pas tant qu’elle aurait soigné quelques unes de ses douloureuses blessures.

« Je ne me suis jamais sentie obligée. Être mangemorte n’est peut être pas ma voie bien que tu ne puisses vraiment le savoir. Mais mon chemin, ma ligne de vie c’est moi qui la choisie, et elle est à tes côté. Je ne te laisserais pas seul. Et je suis au regret de te dire que tu ne peux rien m’interdire trésor, tu permets que je t’appelle trésor bien sûr… Car tu n’es ni mon père et je suis encore moins ta nana pour que tu puisses me donner des ordres ! »


Elle se détourna de lui… se mordant la lèvre jusqu'à ce qu’une goute de son sang d’un rouge obscure presque noir apparaisse. Il ne pouvait pas comprendre, jamais il ne comprendrait. Mais il valait mieux qu’il en soit ainsi qu’il continu à se moquer d’elle et de sa misérable vie… sinon il en souffrirait, le Lord ne permettrait pas… elle, elle se moquait de souffrir, son cœur avait déjà tant enduré, il sera encore bien capable de supporter un coup de poignard supplémentaire. Elle avança vers la porte qui menait à la salle de bal. Elle s’arrêta. Elle croyait bien que sa poitrine allait exploser. Pourquoi les questions qu’il lui avait posé réveillait en elle quelque chose qu’elle contenait depuis si longtemps… leur donnant plus de force, car elle les sentait entrain de fracasser la porte. Non elle ne pouvait pas se laisser aller, mais elle ne voulait pas fuir non plus. Elle se retourna, rassemblant une contenance qui lui faisait un peu défaut, elle regardait Bill.

« La vérité c’est… que je veux être avec toi, te montrer que tu n’es pas seul, alors oui, si tu veux tout savoir c’est pour toi que je suis cette voie, et je me moque de ce qui peut m’arriver. Qu’importe si je coule… du moment que toi tu survis… n’est ce pas ? »


Elle lui lançait un regard interrogateur… Elle regarda ensuite à nouveau la porte… Elle avait le choix entre fuir à toute jambe vers sa chambre et se barricader jusqu’à nouvel ordre… ou alors rester et assumer. Comme toujours chez les Dashwood dont une partie du sang coulait dans ses veines de feu, elle choisi la voie la plus difficile et retourna près de Bill... seul quelque millimètres les séparaient. Elle leva ses yeux d’un bleu pur et plus que troublé vers lui. Elle ne voulait pas le l’abandonner, et si pour ça elle devait le suivre en enfer… et bien elle irait chercher un cadeau pour le diable… Elle était une lionne. Et puis si par malheur elle voyait une fille essayer de lui mettre le grappin dessus, elle s’y opposerait, et y mettrait son droit de veto tel le pays qui a un siège permanant au conseil de sécurité de l’ONU. Et voilà qu’elle pensait comme une spécialiste des relations international. Oh non ça ‘allait pas, mais alors vraiment pas du tout, elle qui aimait avoir le contrôle surtout, là elle avait l’impression de le perdre.

« Tu n’as pas le droit de m’interdire quoi que ce soit, je ne peux pas me rétracter, il me tuera… à moins que tu ne veuilles voir mon charmant cadavre… »


Répétât-elle comme pour se rattacher à la réalité et ne pas sombrer dans les méandres de son esprit. Elle ne les avait pas senti ses vacances dès le départ… ah ben tien… il se permettait de poser des questions gênante… pourquoi ne pas faire de même ? Qu’importe si les réponses sont dures à entendre… elle les connaît déjà… mais il sera bien obligé de jouer le jeu.


« Et toi Bill ? Tu peux me dire pourquoi tu es si différent depuis ce matin ? Pourquoi tu te comportes ainsi avec moi ? Et ne me dis pas que tu ne peux pas l’expliquer. C’est ce que disent les coupables pour se déresponsabiliser de leurs crimes. Même moi qui ne sais plus ou j’en suis avec toi j’arrive à trouver des éléments de réponse, alors montre moi ton intelligence et ta perspicacité mon cher ! »


Le ton était donné : il avait eut des éléments de réponse… c’était son tour maintenant. Elle sondait son regard en quête du moindre indice, hélas il n’y avait quand lui disant franchement les choses qu’elle percutait… sinon quand ça la concernait, c’était tout sauf une flèche. Cela avait commencé ce matin, quand il lui avait servit son assiette au petit déjeuner, ok le fait que Phil soit anorexique peut expliquer certaine chose… et sa vocation de médicomage aussi. Certes mais il la haïssait, donc on pouvait mettre se premier évènement dans la corbeille des pièces à conviction. Ensuite, lors du duel, quand il l’avait plaqué contre le mur il lui avait dit : « Je t’ai déjà dit que je te trouvais particulièrement attirante… » Pour le coup elle ne l’avait pas crut, mais sait-on jamais. Ensuite il a défaillit en renonçant à la victoire après le doloris qu’il lui avait infligé. Là aussi, futur médicomage oblige, mais n’y-a-t-il pas autre chose ? Puis il voulut la forcer à manger, mais bon là ça avait loupé. Et après une dispute plutôt carnassière il était allé la chercher dans la neige, pour la réconforté. Et enfin le comble du comble, la cerise sur le gâteau, la chantilly sur le baba au rhum, la scène du baisé dans Titanic… Elle secoua la tête à cette pensée, encore une rousse qui ne fut pas heureuse en amour, enfin si elle le fut, mais en attendant Jack moisi au fond de l’eau. Enfin bref, l’apothéose dirons-nous, il l’avait prit dans ses bras, ils avaient dormit cote à cote… elle contre lui. Pour finalement la reluqué dans la salle de bal. C’était inobservable, il y avait trop de dossier… pire que les liste Hoover… ça ne pouvait pas être que des coïncidences, que des évènements qui s’enchaine inlassablement de manière contingente. Il y avait une cause et elle voulait la connaitre. Même s’il n’arrivait pas le formuler, il pouvait trouver des images. Enfin bref qu’il se débrouille un peu parce qu’a se rythme elle ne tiendra pas jusqu’à la fin des vacances.

Ses yeux se portèrent sur le torse du jeune homme qui avait ma foi un sous pull bien moulant… Non, non, non, elle devait le regarder dans les yeux. Mais elle n’y arrivait pas. Si elle le prenait dans ses bras la bafferait-il ? Punaise c’était quoi cette idée là tout à coup ? Bon en même temps ce n’est pas elle qui l’avait attiré dans ses bras pour dormir contre lui. Et puis zut, il y en assez de tout calculer pour savoir ce qui est équivalent ou non, ce qui est possible ou non. Sans un mot, en se mettant sur la pointe des pieds pour que son visage soit bien en face du sien, elle le prit doucement dans se bras, comme pour tester sa réaction et vérifier qu’aucune main ne se lèverait pour la violenter. Et elle resserra son étreinte.


«Je te l’avais dit durant notre dispute… ‘Que tu le veuilles ou non tu comptes pour moi’ même si je ne sais pas encore à quel niveau c’est… »


Elle avait susurré ses mots aux creux de son oreille… reposant finalement sa tête sur son épaule. Elle s’en moquait de s’en prendre une, elle était un peu suicidaire sur les bords de toute façon, et puis s’il essayer seulement de porter la main sur elle, elle se défendrait, et il valait mieux pour lui qu’il n’essait pas… sinon il allait avoir mal, voir même très mal, ce n’est pas jolie à voir une Scarlett qui se bat. Autant elle est un vrai plaisir quand elle laisse exploser son coté amicale, tendre, féminin tout simplement, autant elle peut se transformer en véritable félin meurtrier si on lui cherchait de noises, ou si on s’en prenait à ceux qu’elle tenait.



[Je te pardonne... si tu te déchir au prochain sinon... Polikéléké coupe coupe What a Face ]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeSam 9 Jan - 22:09

    Il lui avait refusé son séjour en Ecosse. Il avait presque senti qu’elle allait le mordre s’il ne changeait pas d’avis sur le champ. En fait, il ne voulait pas qu’elle y aille seule. Un petit voyage en Ecosse était donc programmé dans les jours prochains. Qu’en adviendrait-il de cette expérience ? Il n’en savait rien, en fait, il évitait de se poser des questions, sans quoi, il partirait directement s’enfermer dans sa chambre, attendre des jours meilleurs que tout ce calme dans sa vie. Car il avait l’impression que tout s’affolait soudain, depuis ce matin. Avoir Scarlett avec lui, sous son toit, constituait un événement étrange, en fait, comme était son ennemie, il n’aurait jamais cru la voir au Manoir Kaulitz. Leur rivalité s’était toujours arrêté à Poudlard, débordant à Pré Au Lard ou dans le Poudlard Express, mais le reste du temps, il tâchait de l’oublier du mieux qu’il le pouvait. Et en général, il faisait ça très bien. Mais là voici entre les murs de son Manoir, celui que les Kaulitz acquirent il y a un peu plus de huit ans. Ce n’était certes pas le Manoir où il passa son enfance, celui où il y avait tous ses vieux souvenirs. Celui-ci se trouvait en Allemagne. Mais, ici, à Great Hangleton, c’était son chez lui. Ajouter Scarlett dans ce décor n’avait jamais été à l’ordre du jour dans le passé.

    Et pourtant. C’était ce qu’il se passait, rien d’étonnant que tout ceci le bouleversait et perturbait son équilibre naturel. Lorsqu’il quittait Poudlard pendant les vacances, c’était pour retrouver sa famille et les gens qu’il aimait en ce lieu. Il y avait sa mère, sa sœur, son jumeau autrefois, il y avait même eu Sarah une fois. Il y avait même eu Severus Rogue. Bref, il n’y avait eu que des gens en qui Bill portait beaucoup d’affection, y faire débarqué Scarlett avait eu un drôle d’effet sur lui, un peu comme s’il n’avait plus eu ce refuge qu’il avait chez lui. De plus, à Poudlard, il ne la croisait que le temps de cinq minutes, dans un couloir, ou la supportait pendant une heure en cours. Aujourd’hui, il dépassait son quota horaire supportable pour la détester. Il avait combattu contre elle, ce matin, dans la salle de duel et depuis, il ne l’avait pas quittée, il avait même dormi avec elle, pour veiller sur elle. Il avait l’impression d’en avoir appris plus sur Ford qu’en sept ans de haine. C’était ce qui trottait dans l’esprit de Bill, un flou total. Il en oubliait beaucoup de choses.

    Il lui posa alors la question inévitable, celle qu’il devait lui poser : pourquoi vouloir devenir mangemort ? Il ne comprenait pas. Il n’avait pas compris. Il avait un soupçon, mais il ne pouvait pas se l’avouer, ça le troublait de trop pour qu’il puisse valider cette hypothèse, celle pour laquelle, elle faisait tout ça pour lui. Elle restait dans le domaine de l’invraisemblable, de l’impossible même. Il ne parvenait pas à la définir comme réelle. Elle portait sur lui un bien étrange regard. C’était comme si elle ne pouvait rien lui dire, comme si c’était interdit, une voie sans issue qu’il essayait de pénétrer. Une route à contre sens qu’il voulait traverser comme un chauffard aveugle. Et puis, elle lui répondit qu’il savait pourquoi elle le faisait. Le cœur de Bill fit un bon horrible dans sa poitrine. Avait-elle compris qu’il avait compris ? Tout ceci était si ambigu qu’il ne savait plus quel sens donné à quoi.

    « Je… »

    Commença-t-il à répondre, mais il s’arrêta là, ne trouvant rien d’autre à répondre, décidément, tout tournait étrangement depuis ce matin. Il voyait Scarlett autrement, il la voyait différente et pourtant, elle n’avait pas changée. Elle était restée la même, c’était lui qui n’avait jamais ouvert les yeux. Comme s’il portait des œillères, il avait tracé son chemin droit, devant lui, sans se soucier d’elle, sans savoir si elle souffrait, sans savoir qu’elle était devenue orpheline. Il n’avait jamais pris de détour pour elle, il avait avancé droit, et si elle se trouvait sur son chemin, il ne cherchait pas à passer à côté, il l’écrassait, sans pitié aucune. Et pourtant, elle était un être de chair et d’os, dotée de pensées et de sentiments. Il avait bafoué cette nature d’elle. Il avait eu tord. Terriblement tord. Il s’en rendait compte. Il s’en voulait. Mais tout ça, c’était trop tard. Lloyd lui avait dit qu’il vivait trop dans le passé. Il était temps pour Bill d’aller de l’avant un peu et de penser à l’avenir, même s’il n’y voyait rien, il était temps d’avancer et de rallumer les étoiles. Même si ça lui faisait peur, il le devait.

    Elle avait baissé sa tête rousse, Bill aurait voulu perdre encore son regard dans le sien, il se sentait même frustré de ne plus voir les yeux azurés de Ford. Il sentait sa gorge de serrer, il aurait voulu lui hurler de le regarder, comme si c’était vital, il l’aurait même forcé de le faire. Mais il ne le faisait pas, il restait immobile, ses mains tremblaient, mais il ne faisait rien. Mais il n’était pas seul à trembler, Scarlett aussi, sa respiration était même coupée. C’était peut-être ce qui avait retenu Bill de lui relever le visage vers, pour voir à nouveau ses yeux, ne pas la perdre, pas ce contact. Elle le suivait, elle disait le suivre, Bill en était troublé. Comme si ses doutes se confirmait alors qu’il aurait voulu apprendre autre chose, mais non. C’était bel et bien cela. Elle postulait à la Marque pour suivre Kaulitz, pour ne pas le laisser seul. Si Bill se sentait touché par ce geste, il n’en demeurait pas moins vrai qu’il en était terrorisé. Complètement terrorisé. Elle prenait des risques, d’affreux risques, pour lui. Un instant, il ne put respirer d’avantage, comme frappé par la foudre. Il se prenait un drôle de coup qu’il n’avait jamais envisagé de recevoir.

    Ce fut là qu’elle releva légèrement la tête, bien que son visage soit entrecoupé par quelques mèches, il voyait à nouveau ses yeux, et c’était le plus important pour lui. Le regard de Ford était emprunt d’un certain culot qu’il reconnaissait bien d’elle. Elle avait toujours été provocatrice en son genre. Ce qui l’avait toujours exaspéré prenait une autre dimension aujourd’hui. Elle faisait tout cela pour lui. Il n’avait pas le droit de le lui interdire, elle avait raison, mais il avait envie de la frapper, de la réveiller, de l’empêcher de prendre de tels risques. Il se sentait déjà coupable de sa possible déchéance. Il se sentait mal qu’elle prenne cette voie pour lui, pour le suivre. Bien qu’elle l’ait choisi de son plein gré, il se sentait affreusement coupable. Elle se dévouait pour lui, elle disait même qu’elle pouvait y laisser la vie. C’était douloureux à entendre, autant que c’était chaleureux. Il ne savait plus quoi dire, il ne savait plus quoi répondre à tout cela. Il la regardait tourner à nouveau son regard vers la porte. Il se demandait s’il elle n’avait pas envie de fuir, là, à cet instant précis. Bill serrait ses mâchoires l’une contre l’autre, cherchant à se contrôler lui-même et ne pas défaillir. Puis, elle remonta son regard vers lui. Bill n’avait cessé de la regarder depuis tout à l’heure, cherchant ses yeux à n’importe quel moment, il voulait son regard, et même lorsqu’elle tournait la tête, il regardait l’endroit où ses yeux étaient un peu plus tôt. Cependant, lorsqu’elle lui posa alors une question gênante, ce fut à lui de baisser les yeux, détourner son regard. Oui, il agissait drôlement depuis ce matin. Il la troublait, c’était indéniable. Quant à savoir pourquoi elle le troublait, c’était ne autre paire de manche. Et il ne se sentait pas prêt à répondre à cette question.

    Il ne savait pas quoi répondre. Il ne répondait pas. Puis, elle revenait vers lui, Bill la regardait à nouveau, elle le prit alors dans ses bras. Bill réprima un sursaut, il ne savait pas où se mettre si comment réagir. Au fond, lui-même l’avait prise dans ses bras dans la chambre, un peu plus tôt. C’était comme différent. La dernière fois, ça ne l’avait pas trop choqué, il avait même trouvé cela agréable. Mais cette fois, ce n’était pas lui qui en prenait l’initiative. La repousserait-elle pour autant ? Non, comment pourrait-il en avoir le cœur ? Si au début, il resta les bras en suspens, figé, comme la glace, il finit par resserrer ses bras sur elle, posant une main dans son dos, l’autre se posa sur la tête de Scarlett qui s’était glissée sur son épaule. Mon dieu, qui l’aurait cru ? Il sentait la situation étrange, comme incroyable : Scarlett Ford et Bill Kaulitz dans les bras l’un de l’autre. C’était une situation différente que dans la chambre. Il était resté avec elle, il l’avait prise dans ses bras pour ne pas qu’elle parte à nouveau. Cette fois, c’était différent. Elle n’avait pas à craindre qu’il parte, il était chez lui, il ne bougerait pas. Il était perturbé en cet instant, et frustré par la même occasion. Il avait toujours fait d’elle son ennemie, et ce soir, il la prenait dans ses bras, plus le simple plaisir de la prendre dans ses bras. Il aurait voulu la remercier d’être là, la remercier de ne pas l’abandonner, lui demander pardon de la mettre dans une telle situation, obligée de le suivre sous la Marque des Ténèbres. Mais il ne trouvait pas les mots, il espérait que l’étreinte de ses bras saurait lui dire ces paroles qui ne sortaient pas.

    En fait, il trouvait sa présence contre lui des plus agréables. Comme il l’avait fait remarqué à Dashwood, Scarlett était une femme et une belle femme. Bill n’avait jamais été indifférent. Elle était élancée, une peau pâle même blanche, comme la porcelaine. Il ne lui avait pas menti lors de leur duel. Il la trouvait attirante, c’était vrai. Certes, il avait cherché à la déstabiliser à cet instant, mais ses paroles n’en étaient pas pour autant fausses. Il sentait contre lui ses formes de femmes, et sa gorge se serrait. Etrange comme soudain dans son esprit, il se voyait en train de l’embrasser. Il chassa vite fait bien fait cette image de sa tête. Il avait fermé sa porte deux ans plus tôt, elle était fermée à double tour, aussi bien pour une amie que pour ne petite amie. Il ne faisait plus confiance à personne, seuls ceux qui avaient déjà sa confiance la conservaient, mais il se méfiait de tous les autres. Il ne voulait pas la laisser entrer, il ne voulait pas qu’elle pénètre chez lui et pourtant, c’était ce qu’il désirait. Il se trouvait déchiré entre deux mondes contradictoires. Il s’était résolu à laisser sa porte close, son visage impassible et pourtant, une charmante femme venait y toquer. Il voulait lui ouvrir, mais sa porte restait fermée, encore et toujours, il lui semblait même avoir égaré la clé.

    Il ferma les yeux un instant, perturbé par le fait de la tenir entre ses bras. Il se sentait bien, et effrayé en même temps. Il posa sa tête dans le cou de Scarlett, son nez s’infiltrait dans ses cheveux roux. Il aurait voulu pleurer, la serrer si fort, elle qui fut pourtant son ennemie. Mais rien, encore une fois, il ne faisait rien. Sa main dans le dos de Ford descendit jusqu’à la frontière entre son haut et sa jupe. Deux doigts se glissèrent sur sa peau blanche, passant dessous les vêtements. Il rouvrait les yeux.

    Et il vit là, dans l’ouverture de la porte : Kya. Il sursauta et desserra son étreinte pour se retirer de contre elle, comme s’il venait d’être pris en flagrant délit. Il ne regardait pas Scarlett mais sa sœur qui était arrivée là. Il avait l’impression que ses pieds retombaient lourdement sur terre. Ca lui faisait mal et en même temps, si une partie de lui était déçue de perdre ce contact, une autre partie de lui était ravie qu’elle ne soit pas rentrée par effraction de sa porte close. Il en avait donc un sentiment très mitigé. Il s’en sentait mal. Elle lui avait demandé de parler, la petite Scarlett, et pourtant, que pouvait-il lu dire ? Il ne pouvait pas lui dire ce qu’il ne voulait pas prendre pour acquit dans ses pensées. Cherchant à faire quelque chose pour que Kya arrête de le regarder bouche bée. Il prit l’assiette pleine et la donna à Kya, puis en servit une seconde :

    « Hem… Je…Tiens Kya, on va manger. »

    Kya qui n’était pas habituée à voir une telle assiette pour un repas du soir fit de gros yeux mais prit les assiettes et sortit, tandis que Bill en servait deux autres. Se retrouvant seul à nouveau avec elle, il n’osait la regarder et s’occupait les mains.

    « Tu viens on va manger. »

    Il porta les deux assiettes et s’en fut vers la salle à manger où se trouvaient sa mère et Kya. Il cherchait à fuir la situation, fuir les explications. Il ne voulait pas chercher à comprendre ce qu’il s’était passé, il niait dans son esprit, comme s’il n’y avait rien eu. Il avait une étrange boule dans le ventre qui lui faisait mal. Il se sentait dans un état second, déchiré aussi. Il ne savait plus où il en était. Il naviguait dans le flou le plus complet. Il s’assit à table, les yeux rivés sur son assiettes, car il ne voulait ni regarder Kya, ni Scarlett, et encore moins sa mère qui devait sentir une drôle d’ambiance dans la salle. Sa respiration n’était pas normale, elle était comme saccadée, il fixait son assiette avec une attention particulière et absente. Il sentait comme le petit sourire en coin sur le visage de sa sœur. Kya était une fille intelligente, elle n’était pas à Serdaigle pour rien. Bill aurait voulu lui jeter un regard noir pour qu’elle cesse, mais la simple idée de regarder quelqu’un le terrorisait. Il se sentait presque mal à l’aise, la situation devenait étouffante. Il aurait mieux fait de monter directement dans sa chambre, sans passer par la case « repas ».

    « Je… Je reviens… »

    Bredouilla-t-il finalement en se levant de table. Il avait besoin de changer d’air, c’état devenu trop étouffant. Il monta l’escalier et de dirigeait vers sa chambre à grand pas, comme s’il cherchait à mettre la plus grande distance possible entre le monde et lui. Il ferma d’un geste machinale la porte de la chambre derrière lui, se prit la tête entre les mains. Il avait l’impression qu’elle allait exploser. C’était dans ce genre de situation qu’il aurait voulu parler à quelqu’un, Tom par exemple, afin de savoir ce qu’il devait faire, avoir un avis extérieur. Mais Tom devait être bien loin à cette heure. Malheureusement. Bill tourna le dos à la porte et alla s’asseoir sur le rebord de son lit, droit, comme le voulait son éducation, mais perturbé, ça ne faisait aucun doute. Ses yeux regardaient dans le vide.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeDim 10 Jan - 22:03

Il avait voulut des réponses. Elle ne voulait pas les lui dire, c’était bien trop lui demander, car elle ne voulait pas approuver tout ce qui se passait en elle, tous ce qui, dans le fond s’était toujours passé en elle. Et pourtant elle avait prit son courage à deux main, elle avait commencé à lui parler. Elle avait peur de ses sentiments. Elle ne voulait pas les avoir, depuis le premier jour, un matin du premier jour de septembre ils s’étaient promit une haine éternelle. Se battre encore et toujours, ne pouvant connaitre autre chose que la guerre ouverte qu’ils avaient entamée il a 7 ans. Mais le temps changent les donnes, il fait entrer de nouveau paramètre, et il ne faisait qu’attiser plus grandement ceux qui avaient chamboulé le cœur de Scarlett. Elle avait trouvé son style plaisant quand elle l’avait connue en mini hérisson, puis en véritable porc-épic, et maintenant… en poulpe ? Non ça s’était tom du temps de ses dreadlocks… plutôt en liane d’Amazonie. Mais avec ses yeux cerné de noir, et son visage qu’elle trouvait vraiment agréable à regardait, elle aurait d’avantage pensé à l’image qu’elle avait eu en se réveillant dans ses bras, celui d’un panda. Un panda Kaulitz des plus adorables, et dont jamais elle ne voudrait se passer. C’était pour ça qu’elle avait attaqué Sarah en 5ème année, elle avait peur de le perdre définitivement, elle venait de perdre ses parents, elle avait le sentiment que tout ce qu’elle avait prenait la fuite. Mais il avait continué son rôle, il l’avait malmenait avec une grande insistance, ne lui laissant pas une minute de répit. Elle fut rassurée, et continua à avancer, avec l’aide de sa meilleure amie Lilou Taylor. Une louve qui avait un an de moins qu’elle. Elle l’avait aidé à s’intégrer car elle avait un look que beaucoup décriait alors qu’elle, elle l’admirait. Elles eurent rapidement une amitié fusionnelle, se confiant tout leur secret. Avant de devenir animagus, Scarlett lui faisait tous ses devoirs les nuits de pleine lune pour qu’elle n’ait à se soucier de rien, et l’accompagnait toujours dans un coin reculé de la forêt interdite. Elle voulait rester, mais la louve lui demandait de partir avec insistance. Mais lorsqu’elle fut animagus, elle l’accompagna à chaque fois et demeura avec elle. Ce qui lui avait valut quelques cicatrices dans le dos et sur la poitrine, mais elle ne les regrettait pas. Elle se serait dégoûtée de ne pas l’accompagner et la soutenir dans une telle épreuve alors qu’elle fut là quand ses parents entrèrent dans le passé.

Elle avait exposé quelques données à Bill se dérobant à son regard pour mieux le dévoiler à nouveau. Pourquoi avait-elle le sentiment qu’il se perdait dans ses yeux ? Il avait bien tenté de répliquer, mais rien, il ne pouvait rien dire. Normale que sont comportement le surprenne, elle l’avait toujours combattu avec fougue et virulence, une bataille continuelle, sans fin. Même Lilou s’étonnait de l’ampleur que prenaient leurs rixes, passant de la simple insulte verbale, vers une mini guerre dévastatrice. Et même lorsqu’elle perdait, elle lui riait au nez, sachant pertinemment qu’un jour prochain elle aurait sa revanche. C’était un roulement éternel. Elle avait eut le souffle coupé et avait baisé les yeux pour lui dire pourquoi elle postulait à la marque. Cette marque qui allait salir son avant bras nu, blanc comme de la porcelaine, une peau des plus délicates, fines et douces qui allait être massacré par la douloureuse marque. Elle sentait le regard de Bill sur elle, et quand elle releva les yeux se fut pour e voir à nouveau s’y plonger dedans.

Elle lui posa sa question. Elle estimait avoir le droit de savoir. Elle était concernait. Mais il baissa la tête. Etait-il gêné ? Non… plutôt troublé elle dirait, comme si elle l’obligeait à se posait des questions qu’il refusait. Il fallait avouer qu’en tant que fille d’un excellant inspecteur de renom… elle savait poser les bonnes questions. Mais il ne répondit toujours pas. Et elle se rendit compte qu’elle n’était qu’une idiote, elle faisait tout pour le faire avouer, comme son père avait dut le faire avec les criminels, mais Bill n’en était pas un. Elle le forçait, alors qu’elle devait le laisser venir, c’est pourquoi elle se promit intérieurement de ne plus l’obliger à quoi que se soit, c’était cruelle de sa part, elle en avait le droit, elle était sa pire ennemie, c’était son rôle de le plonger dans le malheur, elle refusait d’ailleurs qu’il puisse couler, sauf si s’était elle qui était à l’origine de sa noyade. Et pourtant, elle ne voulait plus de ça. Ça ne voulait pas dire qu’elle allait arrêter ses provocations, ça jamais, elle était comme elle était, et jamais elle ne courberait l’échine devant Kaulitz, mais elle cesserait de vouloir le tourmenter ainsi… 7 ans étaient passés, il était temps qu’elle évolue de ce côté-là !

C’est à se moment qu’elle avança vers lui, et le prit dans ses bras, serrant son corps de femme contre le sien d’homme. Elle n’espérait pas qu’il en fasse de même... et pourtant, elle senti une main se poser sur son dos, et l’autre sur sa tête. Elle frissonna à ce nouveau contacte, ayant déposé son vissage sur l’épaule de Bill, elle respirait son odeur, il avait un parfum rassurant. Elle se sentait si bien dans ses bras. Tellement bien, que sa respiration se fit plus chaude, et ses muscles un peu crispés par le contacte avec le jeune homme se relâchèrent. Il ne disait rien, et pourtant son étreinte parlait pour lui, comme si finalement il la remerciait de ne pas le laisser. Elle réprima un sourire de joie, et resserra d’avantage son étreinte comme pour lui confirmer qu’elle ne le laisserait jamais tombé. Elle se mit à penser à Lilou… elle qui disait toujours que la haine n’était qu’une forme de passion, elle qui esquissait un sourire amusé dès qu’elle démentait avec trop de virulence pour paraitre naturelle l’inclination potentielle qu’elle pourrait avoir à l’égard de Bill Kaulitz. Et pourtant… la louve avait raison… Elle se rendait compte qu’elle l’aimait de plus en plus. Elle fut prise d’un vertige. L’aimer… oh non… elle ne voulait pas, elle avait si peur, si peur d’avoir encore plus mal que la douleur ignoble causée par un sentiment non partager qu’elle rependait sur Poudlard par ses rixes. Elle avait déjà mal en sachant se sentiment renfermé au fin fond de l’obscurité lumineuse de son cœur, mais elle souffrirait d’avantage en sachant qu’il n’en était rien de son côté. Car malgré son assurance, et son audace virant au culot, malgré son courage, elle avait dans son inclination une réserve, une pudeur pouvant paraitre des plus prudes. Il fallait avouer qu’en 7 ans on ne lui avait connu aucune aventure, elle se revendiquait indifférente aux charmes masculins, prétextant être bien trop occuper par son rôle de fauteur de trouble de Poudlard, et de rivale de toutes les personnes les plus obscures de son environnement et surtout de Bill Kaulitz. Mais dans le fond… s’était parce que la place dans son cœur était déjà prise. Jamais elle ne l’avouerait, pas avant d’avoir la certitude qu’elle n’en aurait pas à en souffrir d’avantage. Elle avait peur, c’était normale non ?

Contre toute attente, elle senti le visage de Bill se porter sur sa nuque, enfonçant son nez dans son épaisse et magnifique chevelure rousse. Elle écarquilla les yeux, surprise de la tournure prise par son étreinte. Elle sentait qu’il avait besoin de se lâcher… mais il ne le fit pas. Elle sentait que s’il continuait ainsi, à réprimer tout ses sentiments, il finirait par exploser, et cela elle ne le permettrait pas. Et là, elle senti la main de Bill qui se trouvait dans on dos, descendre lentement. Son cœur sursauta. Qu’était-il entrain de faire ? Elle le senti s’arrêter à la frontière des deux tissus constituant d’une part son t-shirt, et d’autre par son mini-kilt. Elle senti deux des doigts du jeune homme passer sous le tissus. Son cœur sur sauta, s’affolant, il frapper si fort qu’il en serait étonnant que Bill en l’ai pas senti. Il cognait si fort qu’il aurait pu lui détruire tout. Son souffle se coupa et elle eut un nouveau frisson bien plus violent qui lui traversa tout le corps. Elle avait peur. Elle se sentait bien, une partie d’elle se sentait terriblement bien, mais la plus grande parti était des plus terrorisée. Pourtant elle ne se déroba pas à lui, le serrant d’avantage dans ses bras, repositionnant ses mains sur son dos avec douceur.

Mais il se sépara d’elle brusquement. Scarlett se retourna, et vit la cause de cet agissement… une jolie petite blonde se tenait dans l’embouchure de la porte. Kya, la petite sœur de Bill. Ce dernier qui lui donna l’énorme assiette de pate qu’elle lui avait préparé, déclarant qu’ils allaient manger. Visiblement il était gêné… troublé de ce qui s’était passé, comme si il laissait surgir une partie de lui qu’il ne voulait pas montrer, qu’il refoulait. Elle se contenta de le suivre dans la salle à manger, le voyant porter des assiettes pleines de pates. Elle s’assit à sa place, à côté de lui, la place qui fut celle de Tom. Elle osa un regard vers, lui, il observait l’assiette à laquelle il ne toucha pas, puis son regard se porta sur Kya qui regardait avec un sourire en coin son grand frère, décidément elle avait loupé un épisode. Serait-il seulement possible que lui, le sang pur soit attiré par elle ? Elle, une vulgaire sang mêlé par un père moldus. L’ambiance était étrange à table, il y planait un silence plein de non dits et de sous entendus. Amusant, mais visiblement pas au goût de Kaulitz qui avait une respiration tout sauf naturel et qui se leva de table pour aller certainement dans sa chambre, bafouillant quelque peut. Elle attendit un cours instant. Elle regardait son assiette pleine des pates qu’elle avait faite, elle n’avait pas faim avec l’énorme bretzel qu’elle avait englouti. Elle entendit, voyant les minutes défiler, avec Bill qui ne revenait pas. Elle soupira et se lava à son tour de table.

« Veuillez bien m’excuser de me retirer. »


Et disant cela sur un ton pausé elle prit l’assiette de Bill avec une fourchette. Elle commença à monter de marches, elle ne savait pas où elle allait, c’était immense ici. Trop grand d’ailleurs, elle se demandait bien ce que pouvait abriter les différentes salles devant lesquels elle passait. Elle se laissa guider par son instinct, et elle arriva devant une porte. Elle ouvrit la porte avec son coude et donna un coup de pied dedans pour l’ouvrir pleinement… un coup de pied un peu fort vu que la pauvre porte claque contre le mur. Et elle découvrit un Bill, assit droit comme un i sur le rebord de son lit.


« Oups… désolée ! »


Fit-elle simplement en esquissant un délicieux sourire sur ses lèvres vermeilles. Elle posa l’assiette près de lui, puis observa la pièce. Elle était grande, et agréables… quand son regard fut captiver par quelque chose de rouge et or. Tiens, tiens, un doux souvenir qui lui revenait à la mémoire… elle avança vers le tissus. C’était bel et bien sa cravate. Elle tendit sa main pour la récupérer, mais se ravisa, se décidant à prendre finalement un autre verte et argent et elle la passa sans chichi aucun autour de son cou. Et elle retourna près de Bill en sautillant gaiement sous les yeux de Bill, faisant se soulever légèrement son mini-kilt au rythme de ses sauts.


« Aller arrête de mater le vide, je suis bien plus géniale que le vide non ? Surtout que maintenant j’ai TA cravate ! »


Elle fit un éclatant sourire, celui qu’elle réservait pour ses victoires et qui ferait fondre même un bloc de glace de l’antarctique, et prit place juste à côté de lui sur son lit. Il n’était pas attiré par elle de toute manière… Elle continua de lui sourire, il ne devait plus penser à ce qu’il pensait, elle ne savait qu’elles étaient ses tourments, et elle ne le forcerait pas à en parler sauf si s’était lui qui en prenait l’initiative, ça ne se faisait pas dans le fond de forcer quelqu’un à se confier.


« Ça fait mal un piercing à la langue ? Ce n’est pas embêtant où gênant ? »


Elle continua de sourire tout en faisant se balancer ses longues jambes interminables et musclées. Elle tentait de le divertir, de le faire sourie, ou du moins de le rendre moins…vide. Elle ne savait pas ce qu’il le préoccupait mais il savait que si il le voulait il pouvait lui parer, et elle s’était promit de ne plus le mettre mal à l’aise en l’interrogeant, et pourtant… elle aurait vraiment voulu le soutenir pleinement. Elle le regardait avec tendresse et amusement, comme pour lui faire oublier l’instant de la cuisine… quand la peau de Bill avait touché sa peau, animant en elle un violent frisson… lui ravivant sa peur incommensurable qu’elle ressentait quand elle était contre lui. Un peur qui était pourtant mêlé à un étonnant bien être.

Elle avait toujours trouvait ça amusant le piercing à la langue de Bill. Elle ne l’avait vu que rarement, et cela lui rappela que l’autre hyène mal léché de Sarah en avait dut faire… l’expérience direct. Punaise elle avait tout à coup envie de grogner, mais se retint se contrôlant parfaitement pour ne rien laisser filtré de sa colère, sa haine intérieure sur son apparence joyeuse et tendre. Punaise cette Sarah qui avait bien faillit lui sucré Bill… Elle avait d’ailleurs faillit faire tuer par la louve… mais elle ne s’abaisserait plus à lui rendre la pareil, elle était mieux qu’elle, elle valait mieux qu’elle. Jamais elle n’aurait fait ce qu’elle a fait : lâcher Bill pour son jumeau.

Elle donna un coup d’épaule amicale au jeune homme, et continua de lui faire son adorable sourire. Elle-même voulait se faire un piercing, un deuxième trou à une oreille et elle avait prévu d’avoir deux tatouages, un , un peu romanesque qu’elle ferait plus tard quand elle aurait rencontré l’homme de sa vie, et un autre qu’elle voulait maintenant mais elle ne savait pas quoi, quand à où… soit dans a nuque, soit dans le bas du dos entre les reins… elle ne savait pas vraiment. Elle s’amusa à tripoter le tissus de la cravate… elle aimait le vert… et il le lui rendait bien car il lui allait parfaitement à son délicat teint. Elle s’amusait de voir le tissu miroiter sous ses yeux brillants
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeSam 16 Jan - 14:38

    Il se sentait mieux ici, dans sa chambre. Il respirait mieux. Il avait cru être sur le point d’étouffer, en bas, dans la salle à manger. Il était certain que dès que Scarlett et lui auraient le dos tourné, Kya s’empressera de raconter ce qu’elle avait vu à Kate. Bill prit son visage entre ses mains, perdu, cherchant à oublier, et il s’assit droit, sur le rebord de son lit. Il était préoccupé, il voyait flou et pourtant, rien n’était plus clair. Scarlett avait sans aucun doute un drôle d’effet sur lui. Sur le rebord de son lit, il était face à une grande fenêtre, la lumière pure de l’extérieur éclairait la pièce et son visage. La neige dehors devait avoir un effet réfléchissant, de toutes évidences. Bill ferma ses yeux cernés de noir.

    La chambre de Billé tait assez grande, comme un peu toutes les pièces du Manoir, elle était démesurés. Les murs sombres portaient les insignes de la famille Kaulitz, un étrange K avec un renard au regard assez fourbe. Les lourds rideaux, ouverts de chaque côté de la fenêtre étaient d’un vert émeraude, un peu comme le dessus de lit. Il y avait aussi, une draperie aux couleurs de Serpentard. Sur la table de chevet, il y avait cette cravate rouge et or qu’il avait un jour dérobé à Scarlett. L’armoire, près de la porte et dans le dos de Bill était assez imposante, un avec un haut miroir sur la porte centrale, qui reflétait la lumière du jour. Le sol était un parquet de bois ténébreux.

    Derrière lui, la porte s’ouvrit soudain à la volée. Bill ne bougea pas d’un poil, fixant la fenêtre sans vraiment la regarder, le regard vide et le visage impassible. C’était Scarlett, elle avait dû quitter le repas pour le rejoindre. Kya et Kate devaient avoir une discussion enfiévré Bill n’osait même pas l’imaginer. Bill entendait les pas de Ford sur le parquet sombre, mais il ne disait rien, il ne bougeait pas non plus. Elle sembla aller quelque part, s’arrêter pour venir vers lui. Bill l’entendit parler. C’était vrai qu’il regardait le vide, et c’était vrai qu’il serait plus agréable de la regarder d’autant plus qu’elle… QUOI ? Bill détourna ses yeux vers elle. Elle portait sa cravate vert et argent. Il détourna à nouveau son regard d’elle. Décidément, elle lui avait pris sa cravate comme il lui avait pris la sienne. Elle était épatante. Il la sentit s’asseoir à côté d’elle. Il aimait bien sa présence pour tout dire, elle avait quelque chose de rassurant, il ne savait trop pourquoi. Elle lui demanda alors si ce n’était pas gênant de porter un piercing à la langue. Bill haussa légèrement les épaules.

    « Je… Non… Question d’habitude… »

    Fit-il alors, les yeux toujours dans le vide, la voix morne. Ca faisait longtemps que Bill avait son piercing à la langue. Lorsqu’il est entré à Poudlard, il l’avait déjà. Ca faisait plus de sept ans, question d’habitude, il oubliait même parfois qu’il le partait, comme il oubliait qu’il avait deux bras, ou un nez, comme si ça faisait partie de son corps. Elle faisait balancer ses jambes à côté de lui, et s’amusait avec le tissu de sa mini jupe. Bill réalisa qu’elle portait une mini jupe, mettant à jour ses jolies jambes. Elle lui donna un coup épaule amical, et les yeux de Bill cessèrent de regarder bêtement la fenêtre. Il baissa les yeux vers ses mains, posées machinalement sur ses jambes. Bill avait les ongles vernis de noir. Ca faisait longtemps aussi qu’il était comme ça. Ses deux piercings, l’un à la langue, l’autre à l’arcade sourcilière, il les avait depuis ses dix ans. Son tatouage en forme d’étoile sur le bas du ventre également. Seul celui qu’il portait sur le torse et sur l’avant bras droit étaient plus récents. Quant à la marque des Ténèbres sur son avant bras gauche, il ne l’avait que depuis quelques mois…

    « J’ai passé ma petite enfance en Allemagne. J’avais sept ans quand… Tom a disparu… Comme ça. Mes parents m’ont dit de poursuivre ma vie, comme s’il n’avait jamais été là mais… Je ne pouvais pas… J’avais toujours cet espoir qu’il soit encore vivant, j’avais… L’impression qu’on me cachait quelque chose. C’était le cas, je ne le savais pas, je n’en étais pas certain mais… C’était le cas. Je vivais mal le fait qu’il… Ne soit plus là… On avait tellement de choses en commun… Tu comprends ? »

    Bill se mordit la lèvre inférieure, c’était sorti tout seul. Il aurait peut-être préféré ne rien lui dire de lui, de sa vie, mais c’était venu sans qu’il n’y réfléchisse. Il se leva, laissant son lit à Scarlett. Il ne la regardait pas. Comment aurait-il pu ? Il contourna le lit et marcha jusqu’à son armoire. Il ouvrit la porte centrale, faisant pivoter le miroir qui reflétait son visage si épuisé. Il n’était pas épuisé physiquement, c’était bien autre chose, le fait d’accumuler tant de mal dans sa vie.

    « Quand je suis entré seul à Poudlard, j’aurais préféré qu’il soit là. Mais… Ce n’était pas le cas… J’avais comme cet espoir sot que je le retrouverai là bas. C’est stupide, hein ? Je m’en rends compte. C’était peut-être parce que c’était sot que j’avais envie d’y croire. Le désespoir nous fait parfois faire de drôles de choses, tu ne trouves pas ? »

    Il prit une chemise blanche dans l’armoire, accrochée sur un cintre et referma la porte centrale. Sa face apparaissait à nouveau dans le reflet. Il avait l’air pâle, lui qu avait pourtant un teint couleur de miel.

    « J’ai rencontré Philippe… Tu as du le connaître… Lui, il avait besoin d’une famille, moi, j’avais besoin d’un frère. Nous l’avons adopté. Mais… On est toujours rattrapé par son passé et Phil’ a… Sombré. Il est toujours à l’hôpital, ça fait… Ca fait cinq ans…. Cinq ans… Et je ne sais pas… S’il en sortira un jour en bonne santé. »

    Il se mordit la lèvre inférieure, pour ne pas céder. Il avait envie de pleurer. Il ne le ferait pas, jamais. C’était fini le temps des larmes, il avait appris que ça ne servait à rien, que ça n’arrangeait rien.

    « Je veux que tu manges, Scarlett. C’était si douloureux… D’être là pour lui, et pourtant si faible, si… Impuissant. Le regarder s’affaiblir… Le regarder mourir, à petit feu… Pas deux fois… Pas deux fois… Tu comprends, je ne peux pas, je ne pourrais pas… »

    Il accrocha le cintre sur la poignée de l’armoire et fixa son visage dans le miroir. Sa ressemblance avec Tom était plus que flagrante, Bill avait souvent sursauter en se regardant dans un miroir et en croyant y voir son jumeau. Il posa sa main sur le miroir, perdu.

    « J’ai appris que Tom était toujours vivant, c’était complexe comme situation, je ne pourrais pas te l’expliquer… Dans une famille de sang pur, il y a des traditions, et lorsque la tradition et mélangée avec de la magie, ça donne des situations étranges parfois, comme des jumeaux obligés de vivre séparés l’un de l’autre. Je savais à présent qu’il y avait un moyen retrouver Tom. Je savais que c’était possible… Mais ce n’était pas facile… »

    Choisir entre son père et Tom ne fit pas une chose aisée, Bill en avait beaucoup souffert. Mais pouvait-il seulement dire à Scarlett qu’il avait du commanditer le meurtre de son père pour retrouver Tom ? Non. L’affaire avait été étouffée, et mieux valait qu’il en soit ainsi. Tout irait mal pour Rogue sinon.

    « En début de cinquième année, j’ai perdu mon père, et j’ai retrouvé Tom. Je sais ce que tu ressens lorsqu’on perd un parent, c’est douloureux… Mais je ne pourrais jamais prétendre à la douleur que tu as du ressentir. La situation était différente pour moi, ce n’est pas comme si je ne m’attendais pas à son décès… »

    Il ne laissait que transparaître la vérité. Il ne pouvait pas l’avouer, mais Scarlett était une fille intelligente. Si elle soupçonnait déjà qu’il y ait un lien entre la mort de Gordon Kaulitz et le retour de Tom Kaulitz, le fait qu’il dise qu’il s’attendait à son décès résonnait presque comme un aveux.

    « Mais Tom revenait… Il avait grandi de son côté. On avait tant de chose en commun autrefois… Ca avait changé… Notre complicité n’avait pas changée, elle, mais il a vécu des choses que je n’ai pas vécues, et vice versa… Et puis… Il y avait Sarah. Je savais, je le sentais qu’elle se détachait de moi, je savais qu’elle aimait Tom et que Tom l’aimait. Je l’ai… Laissée partir. Je me suis senti tellement… Trahi amis en même temps… Ce n’était pas pareil… Elle était avec Tom. Mais je n’ai plus envie… De revivre… Ca. »

    Son poing se serra contre le miroir. Non, il ne voulait plus revivre ça. S’il sortait à nouveau avec une fille, il ne pourrait pas l’empêcher de partir ailleurs si elle ne l’aimait plus. Il ne pourrait pas empêcher qu’une telle situation se reproduise. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était supprimer cette probabilité en fermant son cœur. Qu’on le comprenne ou non, il s’en fichait, c’était son choix personnel. Il en était ainsi… Qu’importe ce qu’on pouvait en penser.

    « Le Seigneur des Ténèbres est revenu. Avec mon père décédé et ma mère aveugle, le seul capable de le servir…. C’était moi. Tom est un chasseur, son camp s’est opposé au Lord lorsque celui-ci a délivré Sarah d’un charme. Le Seigneur des Ténèbres s’est introduit dans une guerre, où il a fait de Tom et de tous les chasseurs de loup garou ses ennemis. Un erreur peut-être… Qu’importe… Le Seigneur des Ténèbres est venu ici cet été. »

    Bill retira son sous pull noir. Il y avait sur son côté gauche un long tatouage de haut en bas. Il y avait aussi son étoile dont trois branches dépassaient de son pantalon. Il tournait le dos à Scarlett, puis lui fit face. Il mit en ostentation son bras gauche où se trouvait la marque des Ténèbres, sombre.

    « Tom est descendu, il était au Manoir ce soir-là… Tu aurais vu son regard… »

    La voix de Bill se brisa. Il se retourna à nouveau et enfila lentement sa chemise blanche. Bill n’aimait pas les chemises trop larges, il n’arrangeait toujours pour qu’elle soit impeccablement à sa taille.

    « Lorsqu’il a vu la Marque sur mon bras… Ses yeux… Remplis de… Dégoût… De peine… Et peur… »

    Bill se mordit la lèvre inférieure, tentant d’évacuer la douleur qui lui tenaillait le cœur. Il fermait sa chemise blanche, tira ses dreadlocks vers l’arrière, dans son dos et retourna s’asseoir sur le lit, près de Ford.

    « Il a transplané… Le Seigneur des Ténèbres veut sa peau, s’inviter à la fête ne serait pas une bonne idée… Il a fui… Il se cache… Je ne sais où… Mais il se cache… Je ne sais même pas s’il est encore vraiment en vie… »

    Si Bill avait quelques nouvelles de Tom, elles restaient rares et peu explicites. En outre, Tom pouvait bien être mort, là, à l’instant, sans qu’il ne le sache. Bill avait beau avoir un lien avec son jumeau, ça ne marchait pas sur demande, et Tom lui refusait souvent l’accès à ses pensées, sûrement parce qu’il ne voulait pas que Bill s’inquiète de trop. Tom le connaissait bien, il savait que Bill s’inquiétait facilement pour les gens qu’il aimait, trop peut-être, c’était même maladif parfois… Bill regardait à nouveau ses mains, silencieux. Il n’en revenait pas qu’il avait parlé ainsi. Lui qui s’était promis de n’avoir confiance en plus personne, voilà qu’il racontait son histoire à Scarlett, comme ça.

    Il leva son regard vers elle, les yeux assombris et tristes, mais qu’importe au fond. Elle était de sang mêlé, mais il l’aimait bien. C’était ainsi. On ne peut pas toujours tenir toutes ses promesses, même si elles sont faites à soi-même.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeDim 17 Jan - 14:50

Elle était montée… elle ne voulait pas le laisser seul. Même après ce qui s’était passé dans la cuisine. C’était étrange le comportement qu’il avait eut envers elle, et en même temps elle sentait que même pour lui, c’était des plus étranges. Elle était donc montée dans sa chambre, guidée par son instinct. Elle avait déposé l’assiette de bill sur le lit, et avait voulut récupérer sa cravate… mais elle préféra dérober celle de Bill et lui laisser la sienne en souvenir. De toute manière elle lui avait bien dit qu’elle voulait sa cravate, et qu’elle l’aurait quoi qu’il advienne. Par chance la prise se fit sans douleur, elle se contenta de passer le tissu autour de son cou et de retourner s’assoir près de Bill, en lui donnant un coup d’épaule amicale, et balançant un sujet de conversation futile et superficielle pour le détendre.

Elle écarquilla cependant ses yeux bleus… Il l’avait porté sur un autre terrain, il se mettait lui parler de son enfance. Punaise, c’est bon, il allait se confier à elle, et sans l’aide de la vénérable bière ou du whisky. Il avait passé son enfance en Allemagne, avec son frère jumeau, à sept ans seulement il fut arracher de lui. La douleur se dessina sur les lèvres de la belle rouquine… bien sur qu’elle pouvait comprendre. Elle hocha la tête pour le lui confirmer. Perdre sa moitié, se voir amputer d’une partie de soi si jeune. Punaise, elle avait l’air fine elle. Elle qui avant ses sept ans s’amuser à tirer les cheveux des filles à la crèche et à voler le goûter de garçon qui devait la payer pour récupérer leur victuaille, et quand elle rentra en maternelle… se fut elle la chef, elle qui contrôlait tout le monde, elle dont les autres avait peur et se soumettait pas conséquent à sa dictature. Elle avait rapidement comprit que le monde se diviser entrer les dominant et les dominer… et jamais elle n’aurait été de ceux qui se laissaient faire. Bill avait bien plus souffert qu’elle, elle qui dirigeait son petit monde, avec des parents aimant qui ont était jusqu’à déménager en Ecosse pour elle. Il se mordit la lèvre et se leva. Visiblement il n’avait pas prévu d’en dire tant. Mais si ça pouvait le soulager elle savait écouter. Elle en garantissait pas de pouvoir arranger la situation, mais elle pouvait écouter. Une oreille attentive c’est toujours ça de prit non ?

Il se leva, et alla jusqu’à l’armoire. Elle ne le montrait pas, mais elle se sentait mal pour Bill. Son histoire commençait si mal, elle s’en voulait d’avoir malgré tout eu une enfance heureuse alors que lui ne l’avait connue que peut de temps. Elle regardait le reflet de Bill dans le miroir. Il était si… épuisait. Une sorte de fatigue psychique, cumulé par les douleurs et les souffrances de la vie. Elle n’avait rien fait. Elle l’avait toujours provoqué. Elle l’avait toujours combattu alors qu’il n’avait pas besoin de ça. Elle avait mal au cœur en y pensant… mais elle ne regrettait rien. Elle avait agit en son âme et conscience, ces nouveau paramètres ne rentrait en ligne de compte que maintenant, de toute manière le passé et el passé, elle avait toujours avancé. Elle avait certes marqué une courte pause en cinquième année, mais ne s’y était pas attardé, elle était une battante.

Il parla de la première année. Et Scarlett repensa à sa première rencontre avec lui dans le train. Elle ne savait rien de lui en ce temps là, sauf ce qu’elle avait vu sous ses yeux pur : un ado hautain, suffisant, une variété paon qu’on devait absolument abattre. Ils étaient devenus des ennemi se jour là. Elle ne s’était pas douté une seule seconde qu’il avait un jumeau, elle se doutait pas de la douleur de la séparation, ni de ses espoirs brisés. Oh que non il avait eut raison d’espéré. C’est pourquoi elle secoua doucement la tête avec un sourire triste quand il lui posa la question. Comment aurait elle put trouver que c’était une drôle de chose que d’espéré alors qu’on est dans l’obscurité du désespoir. Aucun mot ne voulut franchir ses lèvres… elle ne pouvait pas parler, elle devait classer les informations et assembler les pièces du puzzle. Il avait eut raison d’espéré car dans le fond l’espoir est tout ce qui nous reste quand on a plus rien. La vie et rude, dur et froide. L’espoir et le fait de penser qu’il puisse y avoir une fin, de se dire qu’un jour on aura droit à sa part de bonheur. On en a besoin pour tenir, pour avancer, si on n’a pas d’espoir… on ne peut pas avoir d’avenir, no d’objectif… rien. Elle continua de lui sourire, espérant lui faire ainsi passer le message, car si elle prononcé un mot, il pourrait cesser de parler, et se rétracter…

Elle le vit pâle… lui dont normalement le teint de miel contrastait avec sa peau translucide… maintenant ils étaient de la même couleur. Elle en savait pas comment réagir face à son ennemi, un ennemi qui n’en était plus vraiment un… un ennemi qui avait une étrange place dans son cœur. En cet instant elle nia sa potentielle inclination pour lui. Elle était plus forte que ça. Elle le devait. L’amour était pour les faibles, et elle était une forte.

Il parla de Philippe. Bien sure qu’elle le connaissait. Elle comprenait que Bill se soit rapproché de lui. A tous les deux il leur manquait quelque chose… ils tentaient de combler se vide ensemble. Mais un vide ne se comble pas aussi facilement, il y a des glissements de terrain… et Philippe était devenu anorexique. Il devait tellement souffrir. Bill avait à endurer tellement de souffrance. Elle baissa la tête. Elle devait contrôler ses émotions, ne pas se montrer attendrie, ne pas se montrer affecter par ces révélations.

Mais elle releva la tête quand il dit qu’il ne supporterait pas de la voir elle aussi dépérir. Ses yeux d’un bleu paradisiaque étaient troublés, ce pourrait-il qu’il tienne un peu à elle ? Non ce n’est pas possible… pourtant on ne se préoccupe pas comme ça pour son ennemie juré ! Si ? Oh lala il en fait que semer le trouble et le désordre dans son cœur, tout comme quand il est venu la chercher dans le froid, comme quand il la serrait dans ses bras dans la cuisine… était à la limite de… Elle ne préférait pas y penser.

Tradition et magie… un mélange dévastateur. Elle comprenait certaine tradition comme celle d’offrir une montre à gousset pour ses dix ans, ou des trucs du genre… mais séparer des jumeau, elle devait l’avouer, elle ne comprenait pas. En même temps elle n’était pas une sang pur, il y avait sans doute une limite à son entendement. Mais Bill avait trouvé un moyen de revoir son jumeau… elle allait enfin savoir si sa théorie sur l’assassina de Gordon était bien lié à la réapparition de Tom. Mais comme son père, elle avait du flaire… elle savait qu’elle ne se trompait pas, mais elle attendait d’en avoir la vérification. Et elle arriva. Quand il dit que ce n’était pas comme si il ne s’y attendait pas. Ainsi… c’était lui qui avait commandité le meurtre de son père. Punaise… elle en apprenait des infos… son cerveau allait devenir pire que la liste Hoover… En même temps elle ne le blâmait pas complètement… il devait faire un choix, et s’il ne l’avait fait il n’aurait pas revu son frère. Elle se mordit la lèvre inferieur et baissa sa tête, la prenant avec ses deux mains. Elle l’écoutait avec la plus grande des attentions, regardant dans l’embouchure de son t-shirt, où les cicatrices laissées par Lilou lors de ses transformations étaient visible sur sa peau de porcelaine délicate. Elle savait qu’il était possible de les faire disparaitre, mais elle ne pouvait s’y résoudre. Elle n’en avait pas honte, bien au contraire. Tenir compagnie à une louve les nuit de pleine lune était un acte courageux, et peut être suicidaire sur les bords, mais qu’importe.

Oui ils avaient grandi séparément, normal qu’ils n’aient pas vécut les même choses… et Sarah qui s’amouracha de Tom. Elle avait envie de la bouffer cette fille. Bill était si compréhensif, il était trop gentil. Elle, à sa place, elle lui aurait fait sa peau… elle l’aurait égorgé… ou pas. Non. Si elle avait était à la place de Bill, elle l’aurait laissé partir aussi. L’amour ce n’est pas son bonheur égoïste, c’est vouloir le bonheur de l’autre avant tout. Et Scarlett n’était pas assez égoïste pour cela. Pourtant, bizarrement, elle avait envie de frapper… Bill. Il prenait la voie de la facilité. Ne pas retenter l’expérience, fermer de cette façon son cœur. Non d’un sabre laser… elle le comprenait, mais elle ne pouvait pas l’approuver. Allait-il toujours faire comme ça ? Eliminer la source du problème pour ne pas le voir ressurgir ? Mais la vie c’est ça justement : prendre des risques, abandonner son cœur à nouveau… sinon comment connaitre le Bonheur ? Ce n’était pas possible autrement.

Elle gardait toujours sa tête entre ses mains. Elle savait, elle avait raison… elle n’était rien pour lui… elle ne savait pas si c’était la révélation du jeune homme qui lui donnait soudainement envie de pleurer. Elle qui n’avait jamais voulut donner son cœur à qui que se soit. Elle enfonça ses doits dans sa magnifique chevelure, serrant plusieurs mèches, crispant ses doigts dessus, elle serait capable de se les arracher, mais elle se calma, et desserra ses mains.

Elle savait que le Lord était venu le chercher, elle savait que lui seul pouvait le servir. Tom était devenu un indésirable, et l’Autre s’était déplacé jusqu’au manoir Kaulitz pour faire un gentil cadeau à son hôte : la marque. Scarlett releva la tête, elle voulait répliquer une chose, mais fut coupé dans son élan par une vision étrange. Bill était torse nu, dos à Scarlett. Oulla ! Elle détourna son visage vers le mur, admirant le blason de Kaulitz… mais Bill s’était aussi tourné vers elle… elle lui lança un regard en coin avant de retourner complètement ses yeux vers lui… ou plutôt sur lui. Elle était carrément écarlate. Et pourtant elle ne pouvait, ou d’avantage, ne voulait pas détourner ses yeux du torse du jeune homme. Il avait des tatouages : un sur le côté, et celui en forme d’étoile dont trois branche dépassé de son pantalon… Non elle devait détourner les yeux, le regarder dans les yeux… mais en même temps elle avait une occasion unique d’étudier le torse du sexe opposé… c’était pour elle une expérience nouvelle qui lui coupa le souffle, et qui était néanmoins des plus appréciables. Punaise si un homme comme lui n’était plus sur le marché…

Non mais oh ! Elle ne pouvait le comparé à un légume ! Mais elle devait avouer que si d’un côté elle était soulagée en se disant qu’il repousserait les avances des péronnelles sans intérêts… elle était moins joviale à l’idée que ELLE ne puisse pas prétendre aussi poste vacant. Ce n’est pas comme si elle était amoureuse bien sur mais… elle le trouvait très beau, il avait un torse des plus appréciables, et cette étoile dont elle en voyait « que » trois branche l’énervait… elle voulait la voir en entier.. Elle était comme çà : quand une chose n’est pas clair ça la travaille nuit et jour, au pont de ne pas dormir. Et là cette étoile allait lui causer une sacré insomnie.

Il mit en avant son bras portant la marque des ténèbres… cette marque qui allait orner le sien dans pas longtemps. Elle se reconcentra rapidement, bien qu’elle soit toujours aussi écarlate, ses joue coloré dans un ton rosé, comme si un pétale de rose s’était déposé sur ses joues, et ses yeux étaient brillant. Bien sur que le regard de tom dût être choqué. Il n’aurait jamais put penser que son frère puisse être un mangemort, et en même temps ce n’était pas comme si Bill avait eut le choix. Il devait le faire pour préserver sa famille, en cas de refus le Lord les aurait tués. La vache c’est un mec bien Kaulitz… de toute manière un homme qui ne pense pas à sa famille n’es pas un homme, mais une déjection de dragon ! Elle le regardait avec une certaine admiration. Oui… Bill était bien plus que ce qu’il lui avait montré. Et elle serait là pour l’encourager, et le réveiller aussi.

Il avait mit sa chemise blanche. Elle comprenait bill, et elle comprenait la réaction de Tom. On pouvait voir su son visage qu’elle comprenait toute l’ampleur de l’histoire de Bill. Son cœur bâtait fort, elle avait le souffle coupé par cette histoire. Elle lâcha un soupir. Et leva ses yeux vers ceux de Bill.


« S’il était mort tu le sentirais. Fais confiance à ton lien envers lui. »

Elle lui esquissa un sourire tendre, et posa sa main sur l’avant bras du jeune homme qui portait la marque. Elle ne lui laissa pas le temps d’intervenir, elle déboutonna la manche et la retroussa pour laisser apparente la marque. Elle regarda son propre avant bras dénudé, blanc come de la porcelaine. Bientôt ils auraient un tatouage en commun. Elle caressait du bout des doigts la marque, dessinant ses contours avec une étrange tendresse. Elle regardait la marque puis elle leva ses yeux vers Bill.

« Bientôt je porterais le fardeau avec toi… tu sais… la marque n’est qu’un symbole, elle ne t’enlève rien, tu es toujours toi. Il est normale que ton frère ait réagit ainsi, il ne s’y attendait pas dans le fond il pensait que tu serais retourné avec ta famille en Allemagne… mais il n’empêche qu’il t’aime, et ce quoi qu’il advienne, ce n’est pas un tatouage débile qui va se mettre entre toi et lui. Il ne faut pas que tu te laisse bouffer par ça parce que sinon tu n’as pas fini ! »
Elle avait une voix dynamique et joviale, certes son visage était un peu grave, elle n’avait pas put refouler tout les effets de l’histoire de Bill sur son psychisme… mais elle se devait d’être forte, s’il était sur son bateau elle allait devoir le booster, et ça ne serait pas avec une tete de déterré et des niaiseries qu’elle y arriverait !

« Ensuite, c’est clair… je ne peux pas dire que je sais ce que tu ressens car j’ai pas vécut ça, mais je peux comprendre que se soit horrible d’être séparé de sa moitié... mais regarde que tu as parcourut tout ce chemin, tu avancer quoi que tu puisses en dire, j’ai été témoins. Et je comprends qu’il faille faire des… sacrifices pour retrouver celui qui est tout pour toi. »

Elle lui disait ainsi, de façon fine et délicate qu’elle avait comprit le message. Elle avait toujours sa main sur l’avant bras de Bill, et le serra légèrement pour lui dire qu’il pouvait malgré tout être fière de ce qu’il à fait, qu’il n’avait rien à se reprocher.

« Je ne savais pas tous ça… si j’avais su… je n’aurais peut être pas agit de la même manière avec toi lorsqu’on s’est rencontré… »

Peut être que oui, peut-être que non. A 11 ans Scarlett ne se serait jamais laissé faire, elle était une enfant de caractère, têtue… Personne ne peut savoir ce qui se serait passé. Mais elle ne regrettait rien. Elle lâcha le bras de Kaulitz et se leva à son tour. Faisant les cent pas. Elle voulait l’aider, elle le voulait plus que tout. Elle le regarda. Elle avait un regard profond et troublé. Elle se mit juste en face de lui.


« Pour Philippe… je sais que c’est dure de se sentir impuissant fac à la détresse des personnes que l’on aime… mais peut être, sans vouloir te vexer, tu ne t’y es pas prit de la bonne manière. Tu n’arrives pas à réveiller les personnes, tu es trop gentil… je pense que… enfin je ne sais pas mais… il faudrait que tu le réveille e que ce que tu m’as dit tu le lui dises. Tu as peur de le blesser, mais ça ne sera sans doute pas le cas, ça lui montrera que tu tien à lui, ça sera comme une sorte de déclic, et au pire je peux le faire si tu veux… j’ai jamais eut pour habitude de prendre des gants de toute manière. »

Elle le savait par expérience… il vaut mieux dire les choses de but en blanc que de tourner autour du pot. Elle faisait partis de ses personnes qui ne percutait pas quand les choses les concerné. Si on ne lui disait pas qu’on l’aimait, elle était incapable de la comprendre par elle même, s’était même chose impossible. D’ailleurs il n’y aura pas que les trois branches de l’étoile de Bill qui allait la travailler cette nuit… mais aussi son comportement vis-à-vis d’elle. Elle prit l’assiette de pâte qui était posée sur le lit… et en piqua plusieurs avec la fourchette et... se força à manger cette boucher pour finalement reposer l’assiette. Elle mâcha lentement. On voyait que ça lui coûtait de faire ça alors que le bretzel avait achevé son estomac. Mais elle avala le tout et regarda avec audace Bill.

« Voilà ! D’ailleurs je ne vois pas pourquoi tu t’inquiètes pour moi…je suis ta pire ennemie, non ? Tu t’en fou de moi, tu me détestes, tu… »

Elle n’arrêta, elle ne devait pas partir sur ce terrain, sinon il pourrait vraiment voir que ce questionnement la travaillait ardemment depuis le début de la journée.

« Mange maintenant sinon c’est moi qu’on va tuer. »

Elle tenta de change de conversation pour ne pas qu’il remarque son trouble. Etrangement, le Bill torse nu réapparut dans son esprit. Il était si beau… c’était un bel homme. Un homme que bizarrement elle voudrait avoir, sans vouloir pour autant le reconnaitre. Scarlett est une femme de caractère, et entière, quand elle donne son cœur, elle le donne complètement et pour toujours. Mais se dire que le propriétaire puisse être Bill, c’était gros comme un ballon de rugby à avaler.

« Pour ton histoire avec Sarah… tu ne pourras pas dire que je ne t’avais pas prévenu, et tu me dois du fric d’ailleurs… mais sache que tu vas faire la plus grosse connerie de ta vie si tu ne garde pas ton cœur ouvert. Tu as eu une déception, et alors ? Qui n’en a pas eu ? Bon ok j’en ai pas eut mais c’est parce que j’ai pas rencontrer le bon, ce n’est pas de ma faute s’il n’y a pas un seul mec capable de me tenir tête, de rivaliser avec moi, qui ai de l’audace et du culot… et qui soit aussi… plus grand que moi ! »

Oups… une minute. Un homme qui lui tienne tête… un homme audacieux… plus grand qu’elle… Bill ? AH NON !!! Elle se mordit la lèvre inferieur jusqu’au sang en remarquant son énorme bourde inconsciente. Enfin peut être qu’il ne l’aura pas noté. Punaise ce qu’elle n’était pas douée.

« Tu sais… on en peut pas donner d’ordre au cœur, t pense l’avoir fermé à double tour, mais le jour ou tu rencontreras une fille vraiment faite pour toi, ce que je te souhaite vraiment car j’aimerait te voir… heureux… Tu es beau, tu as une personnalité intéressante, franchement les mecs comme toi ça ne court pas les rues... dommage d’ailleurs ! »

Oui le voir heureux… mais elle aurait quand même mal que se soit dans les bras d’une autre fille qu’elle. Punaise, elle a peur de ses sentiments, peur de l’aimer et pourtant elle trouve l’audace de mettre encore son droit de véto !

« Et si un jour tu rencontrera un fille aussi géniale que toi… Tu ne pourras pas le contrôler, tu feras des choses sans savoir pourquoi tu les fais, tu auras l’impression d’être dans le brouillard et de marcher à tâtons, tu ne sauras pas trop où tu en es… mais si tu as besoin, je serais là ! Ne laisse pas une déception te gâcher la vie, je t’assure que t’es vraiment un homme extraordinaire, et je peux te dire que la fille que tu aimeras aura une chance incroyable. Mai je t’en prie, ne ferme pas ton cœur, prend le pari, tu peux perdre ou gagner, mais dit toi surtout que tu vas gagner, la victoire appartient à celui qui y croit le plus et le plus longtemps. »

Elle lui sourit timidement, elle pensait toux ce qu’elle avait dit. Maintenant elle devait le réveiller. Elle se mit à son niveau le regarda droit dans les yeux avec une intensité nouvelle, son visage était proche, si proche de celui de Bill qu’elle pouvait sentir son souffle sur sa peau de porcelaine. Et là… Elle lui mit une gifle. Pas très forte, mais assez pour le surprendre. Elle se leva et s’éloigna de lui, se dirigeant vers la porte, portant toujours sa cravate autour de son cou. Elle lui fit un sourire rayonnant, et ses yeux pétillaient.

« Ça devrait redonner de la couleur à tes joues, mon père me disait que sa faisait circuler le sang. Mais surtout. Arrête de te morfondre, réveille-toi ! Tu es sur mon bateau, et maintenant on avance, on avancera « ensemble » ! Bon, ce n’est pas contre toi mais je vais aller dans ma chambre… j’ai eu assez d’émotion pour la journée sans parler que j’ai eu droit à un demi strip-tease de ta part, heureusement que c’était gratuit, ça ma pourrit les yeux ! Et tu ne pourrais pas me redonner de ta potion ? Parce que je n’ai plus envie de faire des cauchemars…»
Elle lui fit un sourire étincelant, elle appréciait de plus en plus Bill. Elle lui avait dit que ça lui avait pourri les yeux pour détendre l’atmosphère maussade de la chambre du jeune homme, de toute manière il avait pu voir qu’elle n’avait pas vraiment détesté de le voir torse nu. Tout était bien trop grand ici. Elle se rapprocha de lui, tripotant l’une de ses boucles. Une chose la dérangé… maintenant qu’ils savaient les casseroles qu’ils trainaient… Où en étaient-ils ? Ennemis ? Amis ?

« Bill… avant que j’y aille… je... enfin… on doit encore se considérer comme des ennemi ? Ou pouvons nous être des alliés ? »

Elle restait tout de même à une distance raisonnable. Le regardant, ne pouvant détacher son regard de lui.

« Tu sais que je ne suis pas une flèche, si tu ne me dit pas clairement les trucs je ne les verrais jamais et ça va me tourmenter pour rien. »

Elle avait ses yeux bleus plongé dans ceux de Bill, elle ne l’avait jamais autant regardé de sa vie… et pourtant elle ne détestait pas ça, bien au contraire.

[HJ : désolé que se soit si long... t'inquiète t'as pas à faire de même ^^ je crois que j'étais dans un état second en le faisant mdr]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitimeLun 18 Jan - 17:10

    Bill était revenu s’assoir près de Scarlett, pourquoi lui avait-il parlé ? Pourquoi ? Il s’en voulait intérieurement et se sentait comme sur le point d’exploser. Il respirait lentement, l’oxygène qui rentrait dans ses poumons semblait les lui bruler. Ses yeux fixaient ses mains aux ongles vernis de noir, sa mine ténébreuse n’était pas plaisante à voir. Son teint devenait gris avec le temps, peut-être un effet secondaire à l’usage de la magie noire. Il sombrait il ne savait, il l’avait toujours. Devenir mangemort n’était pas la meilleure chose à faire pour garder un équilibre psychologique. Bill n’en pouvait plus, il avait l’impression de toucher le fond, c’était insoutenable.

    Si Tom était mort, il le saurait… Il n’en savait trop rien au fond, il ne savait plus rien. Tout était si plein de doutes que même ce qui devrait être normal ne l’était plus. Le doute planait d’un bout à l’autre de son esprit et ravageait toutes ses certitudes, ses espoirs et ses envies. Il ne restait plus qu’une terre brûlée, que pouvait-on y reconstruire. Plus rien en pousse sur des cendres. Il en avait mare. Cette discussion aussi lui tapait l’esprit. Il était temps qu’elle s’arrête. Il en avait eu assez pour aujourd’hui, il ne supporterait pas d’en entendre ou d’en dire d’avantage.

    Scarlett posa sa main sur son avant bras gauche. Il aurait voulu retirer son bras, mais une fois encore, il restait passif, absent, perdu. Elle porterait bientôt son fardeau avec lui, il sentait en lui une telle responsabilité pour la défaillance de Scarlett, c’était horrible. Il ne supportait plus cette culpabilité qui le rongeait déjà pour tout, et pour cela aussi à présent. Bill resta assez absent pour le reste des paroles de Scarlett, il se demandait même s’il entendait les mots qu’elle prononçait. Tout tournait avidement au cauchemar, il n’en pouvait plus. Il comprenait cependant ses paroles, il voyait son visage et ils parlaient plus que les mots qu’elle pouvait débiter. C’était étrange d’avoir un tel soutien de la part de Scarlett, comme son propre comportement pouvait semblait étrange aux yeux de Scarlett, mais c’était parce qu’elle ne connaissait pas parfaitement Bill, elle n’avait jamais passé autant de temps avec lui. A la fin des paroles de Ford, Bill ferma les yeux et se leva. Elle voulait partir, mais elle avait une question qui restait en suspens. Pouvait-on considéré qu’ils étaient toujours ennemis ? Il n’en savait trop rien. Il y avait de fortes chances pour que non, mais pour Bill, il était hors de question de répondre. Il s’approcha d’elle, lui pris les épaules :

    « Je crois qu’il est tard, et qu’il vaut mieux pour tout le monde d’aller ce coucher. »

    Sa phrase avait été prononcée de manière atone. Il fit pivoter les épaules de Ford pour qu’elle lui face dos et la poussa doucement vers la porte qu’il referma derrière elle après lui avoir souhaité une bonne nuit. Il la chassait peut-être de sa chambre, mais il espérait qu’elle comprendrait que c’était trop pour lui, qu’il n’en pouvait plus. D’un geste de baguette magique, il verrouilla la serrure de la porte et s’adossa contre celle-ci. Son dos glissa tout du long pour qu’il se retrouve assis, à terre. Son regard était vide, son visage vierge, sans sentiments aucun, il était perdu. Il s’était égaré, il n’avait plus qu’à retrouver son chemin. S’il avait fermé la porte, c’était surtout pour ne pas être dérangé, il avait besoin de remettre ses pensées en ordre. A partir de quand avait-il perdu le fil aujourd’hui ? A partir de quand avait-il sombré dans une autre direction que celle qu’il avait prévue de suite ? Comment en était-il venu à parler à Scarlett de sa vie, sans boire une seule goutte d’alcool ?

    C’était dans la salle de duel. Il s’en souvenait tout était parti de là. La faiblesse de Scarlett dans la sale de duel, il aurait pu la briser, la détruire, l’anéantir, mais il ne l’avait pas fait. Médicomage ? Pouvait-il expliquer cela par le fait qu’il veuille devenir médicomage ? Il ne pouvait pas supporter bien longtemps la douleur des autres, mais surtout de ceux qui comptaient pour lui… Mais est-ce que Scarlett comptait pour lui ? Dès sa première année à Poudlard, dans le train, il avait fait d’elle son ennemie jurée. Il s’était battu avec elle, il l’avait ridiculisée, il l’avait blessée, il lui avait fait du mal, plus que n’importe qui aurait pu en encaisser. Il avait était odieux et méchant avec elle et ne s’en était jamais repenti. Alors pourquoi sentait-il comme du remord lui percer le torse ?

    Au fond, pourquoi tout avait basculé aujourd’hui ? Pourquoi était-elle ainsi avec lui ? Et pourquoi était-il ainsi avec elle ? Il comptait pour elle, elle le lui avait dit. La description qu’elle avait faite un peu plus tord de l’homme idéal ressemblait en tout point à Bill. Si Kaulitz n’avait pas réagit à ce moment là, il n’en pensait pas moins. Et puis ses rougeurs sur le visage de Scarlett lorsqu’il était torse nu, jamais deux ennemis n’auraient été ainsi mateur et maté. Non, Bill en était certain, ils n’étaient plus les ennemis qu’ils furent autrefois… Mais alors qu’est ce qu’ils étaient ?

    *Tom…*

    Unique confident en cette heure, il s’en remettait à lui. Mais il avait beaucoup de mal à prendre contact avec son frère. Ces derniers temps, c’était difficile. La famille Kaulitz connaissait une douloureuse période. Bill ferma les yeux. Pourquoi Tom ne lui répondait pas ? Pourquoi Tom ne lui répondait plus ? Bill se leva soudain, laissa sa baguette posée sur la table de chevet, saisi un coussin de son lit et en mit une partie entre ses mâchoires. Il serra forte, quitte à se la déboiter.

    Et il hurla. Il hurla de toutes ses forces, il hurla à pleins poumons, il hurlait pour se libérer des chaines qui le tenaillaient au sol depuis trop longtemps. Il hurlait à s’en étouffer. Il expirait tout son air, et son hurlement était étouffé par le coussin. Rien ne s’entendait. Il le savait. Et il hurlait encore, comme si s’était la dernière chose qu’il devait faire de sa vie. Il hurlait sa peine qu’il avait retenue en cage dans le fond d sa gorge. Il hurlait sa haine de tous ceux qui l’avaient emprisonné. Il hurlait sa rage d’être descendu aussi bas. Il hurlait contre la perdre de son espoir, celui qui le faisait encore tenir debout. Il hurlait contre ce vent glacial qui avait éteint la flamme dans son cœur et dans ses yeux. Il hurlait contre cet avenir qui avait disparu de son champ de vision, loin, bien loin derrière son horizon… Mais l’avenir commence bien quelque part, alors il hurlait pour cela aussi, il hurlait pour que son avenir revienne à lui, il hurlait, il l’appelait, il scandait son nom. Il hurlait pour que tous ses rêves redeviennent à nouveau palpable, et non pas l’écran de fumée qui lui faisait office de brouillard dans son esprit. Il hurlait parce qu’il le fallait, parce qu’il n’en pouvait plus, parce qu’il en avait marre d’être aussi vide, d’être à genoux à terre. Il hurlait parce qu’il ne supportait plus d’être ainsi ballote d’un extrême à l’autre, d’un point à un autre, il hurlait pour redevenir maître de son destin, maître de sa vie. Si tu ne hurles pas, personne ne croira que tu as mal. Et il avait mal, il souffrait. Il voulait se libérer, là maintenant. Il savait qu’il ne le pourrait pas, mais il hurlait quand même, parce que ça lui faisait du bien.

    Lorsque Bill sortit son visage du coussin, ce fut pour une inspiration bruyante, à bout de souffle, comme sur le point de mourir. Il faisait entrer l’air à nouveau dans ses poumons. Il avait hurlé sa rage, et sa peine, il l’avait évacuée dans un souffle, maintenant, il inspirait un nouvel oxygène. Ses mains tremblaient et Bill, de ses ongles vernis de noir, arracha le tissu par désespoir, rependant une pluie de plumes blanches. Un excès de rage. Une haine incontrôlable. Les plumes tombaient comme de la neige, Bill, perdu dans ce spectacle extraordinaire, tendit une main, paume orientée vers le ciel, espérant qu’une plume s’y poserait. Et une plume s’y posa. Bill avait des plumes dans ses cheveux noirs. Son visage d’ange donnait l’impression qu’il était tombé du ciel. Drôle de folie, et drôle de journée. Il restait là, bras tendu en avant, à fixer la plume qui, délicatement, s’était posée dans le creux de sa main. Il referma ses doigts sur celle-ci et se laissa tomber en arrière, sur le lit. Il avait les yeux grand ouvert et regardait à présent le plafond, sa main qui renfermait la plume étaient serrée contre son torse.

    *TOM !*

    Il hurlait encore, intérieurement cette fois. Il avait besoin de Tom. Sa solitude ne lui suffisait plus. Tom était le seul à le comprendre, le seul, l’unique. Il avait vécu les mêmes choses que lui, ou presque. Leurs esprits étaient liés. Tom savait ce que pensait Bill et vise versa… Sauf que ce contact était rompu.

    *TOM !!! RETTE MICH !!!*
    [Sauve-moi]

    Cette fois, il ne le savait pas retenues, ses larmes, des larmes brûlantes qui glissaient sur ses joues. Non, il ne les retenait plus, Scarlett était sortir, personne ne le verrait pleurer… Bill se roula en boule sur son lit, la tête enfouie dans un oreiller. Il appelait son frère, mais aucun signe de son frère ne venait à lui.

    Jusque là.

    Salle commune des Serpentard, il était confortablement installé dans un fauteuil en cuir noir et embrassait Sarah, la louve assise sur ses genoux. Bill plaqua ses mains à ses tempes, souffrant. Il ne voulait pas voir ses images, il ne le pouvait plus. Sarah était à Tom à présent, pourquoi son jumeau lui transmettait-il de telles pensées alors qu’il avait que sa détruirait son jumeau ?

    *Tom ! Arrête ! Je ne veux pas…Pas ça…*

    Tom n’était pas très connu pour être un homme délicat, il ne prenait pas des pincettes pour transmettre un message à quelqu’un. Bill, les yeux étroitement serrés souffrait, et le décor changea. Le lac, Poudlard, sous un arbre… Avec Sarah… Bill s’agitait sur son lit, comme quelqu’un pris par un mauvais cauchemar. Comme ces images étaient douloureuses !

    *Tom ! Je t’en pris ! Stop !*

    Mais Tom ne cessait pas, nouvelle scène d’amour avec la louve, puis une autre, puis une autre. Bill n’ne pouvait plus. Il avait mis ces souvenirs au placard depuis bien longtemps. Pourquoi Tom lui faisait-il revivre ça ? Et puis soudain tout s’arrêta. Et Bill s’avait pourquoi. Il avait repris le contrôle de ses propres pensées, pour cela, il avait du prendre une pensée plus forte et plus puissante que celle où il embrassait Sarah. Ce qu’il avait à présent à l’esprit était doux Ce n’était pas un souvenir, ça n’appartenait pas au passé, ni au présent. Peut-être que ça n’appartiendrait jamais au futur. Qu’importe. C’était… Poudlard. La tour nord. La nuit froide et pourtant. Il était, il tenait dans ses bras quelqu’un, une femme. Une rousse. Deux yeux bleus, un regard de braise, et des lèvres qu’il ne cessait d’embrasser. Scarlett Ford.

    Il comprenait pourquoi Tom lui avait montré ces images de Sarah. Il avait voulu pousser Bill à trouver quelque chose pour combattre sa peine, pousser la douleur à son paroxysme pour qu’enfin il trouve le moyen de se libérer. Tom avait voulu forcer les pensées de Bill à s’ordonner, s’accélérer, se concrétiser. C’était Scarlett la clé qui ouvrirait la cage de la liberté de Bill. C’était le message de Tom. Même s’il ne c’était pas vraiment attendu à voir cette solution pour son frère, Tom, caché dans une caverne dans le nord de l’écosse pour la semaine, esquissa un petit sourire ravi.

    Bill, dans son lit, n’en revenait pas de ce qu’il se passait dans ses pensées. Il en était certain. Scarlett l’aimait, c’était indéniable tout le prouvait. Pour Bill, Scarlett était sa clé vers le bonheur, un bonheur qu’il n’était pas prêt à saisir, pas pour le moment du moins. Mais il savait que c’était elle qui briserait ses chaînes, un jour ou l’autre…

    ***

    24 décembre. La neige était au rendez vous. Bill prit une douche vers quinze heures, et s’habilla d’un jean slim bleu sombre et d’une chemise blanche bien à sa taille. Ses cheveux étaient d’un noir de jais, lisses, tombant dans son dos et sur ses épaules. Ses yeux furent cernés de noir, ses ongles vernis, comme d’ordinaire. On ne changeait pas un Bill Kaulitz. Ses yeux sombres parcoururent sa chambre à la recherche de sa baguette qu’il saisit et qu’il rangea. Pas besoin de magie ce soir, c’était Noël.

    L’entrainement de Scarlett avait bien commencé. Il évitait de se perdre à nouveau dans les sujets tortueux. Il considérait comme une amie à présent, d’ailleurs, il le lui avait clairement dit, la veille. Et puis il s’était sauvé, avant que la situation ne dérape à nouveau. Au fond, il remerciait Scarlett de ne pas insister toutes ces fois où elle aurait pu. Il la remerciait de tous ça. Scarlett devenait assez douée en magie noire. Après trois jour d’entrainement, elle avait fait pas mal de progrès. Certes, la magie noire ne s’apprenait pas en trois jours, mais elle parvenait presque à maîtriser le sort des Murs ont des Oreilles, et maîtrisaient les quelques sorts de base en la matière. Mais cet après midi, fin de l’entrainement pour aujourd’hui. C’était Noël. Il n’avait pas oublié la promesse qu’il avait faite à Scarlett qui consistait à l’emmener en Ecosse. Ce serait au programme demain. Ce soir, elle resterait là. Même si Tom ne tarderait pas à débarqué. Il avait déjà songé à la question, il savait comment ça ne lui porterait pas préjudice. Il s’était arrangé avec Tom, leur plan était au point. Qu’importe ce que Scarlett verrait.

    D’ailleurs, lorsque Bill redescendit dans le salon, Tom venait d’arriver. Il serrait dans ses bras Kya et Kate. Tom, qui était un excellent duelliste lança de nombreux sorts destinés à protéger le manoir, ce soir, pour éviter toute intrusion. Il n’y aurait personne d’autre qu’eux six au Manoir : Kya, Kate, Tom, Bill, Scarlett, et Phil’ qui avait eu une permission de sortie de Ste Mangouste pour ce soir de Noël. La famille Kaulitz était au complet. Bill se jeta dans les bras de Tom, leur étreinte était sincère et fébrile. Bill serrait Tom contre lui, comme par peur qu’il reparte à nouveau, lui le relâcha doucement et fixa le visage de son jumeau. Tom avait une mine fatiguée, la vie de fugue ne devait pas être aisée. Tom alla faire une bise à Scarlett et lui adressa un clin d’œil complice d’un air de dire : « t’inquiète, tu vas l’avoir mon frère ! » Bill, qui remarqua ce regard, donna une tape légère sur l’arrière de la tête de Tom, d’un air de dire « mais n’importe quoi ! »

    La soirée s’annonçait plutôt bien !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» L'Amour avec un grand A ? [Tom] [Rating -13]
» Continuons (Scarlett)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Poudlard La Renaissance  :: Corbeilles :: Cimetière à rps :: Rps terminés-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser