Poudlard La Renaissance
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 Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16

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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeMar 19 Jan - 11:12

Il lui avait parlé, raconté son histoire. Elle fut étonnée de découvrir ainsi la vie de celui qui fut pendant sept ans son ennemi juré. Des « si » envahirent son esprit, si seulement elle avait su. Si lors de sa première année dans le Poudlard Express elle avait su tout cela… elle n’aurait pas agit bêtement comme elle l’avait fait. Mais en même temps, si elle avait agit d’une autre façon, elle ne serait sans doute pas là, avec lui, chez lui. Elle n’avait jamais eu de regret dans sa vie, elle n’avait pas regretté ses agissements envers Kaulitz, elle ne regrettait pas ses disputes avec ses parents. Jamais elle ne voudrait effacer ses erreurs passées, sinon comment aurait-elle pu savoir qu’elle faisait une bêtise ?

Elle avait essayé de le réconfortait par des mots… elle ne savait pas quoi dire, mais tentait de l’aider. Elle avait encaissé tout ce qu’avait dit Bill. Mais c’était tellement triste, tellement dure, que son visage était emplit d’une expression des plus compatissante, avec un léger trouble et une tristesse à peine visible. Et visiblement c’était l’expression de son visage qui aidait le plus Bill. Elle allait partir… mais une question lui trottait dans la tête. Où en étaient-ils ? Elle personnellement ne le savait plus. Elle sentait pourtant cette horrible douleur dans son cœur quand elle était près de lui, et qui s’accentuait d’avantage quand il s’éloignait. Bill était devenu son poison et son antidote.

Il s’était approché d’elle, elle n’osait faire un mouvement, elle était paralysé, elle ne contrôlait plus son corps. Son cœur bâtait si fort… Bill. Il posa ses mains sur ses épaules frêles et pourtant carrées. Et là il éluda la question, l’envoyant directement se coucher. Il fallait dire qu’elle n’arrivait à bouger, s’il ne l’avait pas poussé dehors elle aurait put rester debout toute la nuit. Il lui souhaita une bonne nuit. Et même après qu’il eut verrouillé sa porte, Scarlett resta environs quinze minutes sans bouger. Elle était plantée face au mur, le regardant sans le regarder, sa tête était vide. Elle avait la respiration coupée, et pourtant jamais son cœur n’avait battu si vite. Bill… pourquoi lui ? Elle n’avait pas tué, enfin pas encore, elle n’avait pas volé, alors pourquoi Dieu lui infligeait ça ! Il ne pouvait pas lui mettre une autre personne ? Hugh Grant par exemple… où alors Johnny Depp, le magnifique Ben Barnes où même le joli blondinet de Bradley James. Mais non… c’était tombé sur Bill. Elle n’avait pas de chance.

Elle n’arrivait pas à marcher, c’était comme si ses membres moteurs étaient en panne, et quand on sait que le moteur d’une Renault velsatis coût plus 11 000 £… on se dit que heureusement il n'y a pas de crise économique. Et la voilà qui pensait encore à des trucs débiles, tout en admirant le mur qui n’avait rien de vraiment admirable. Elle se donna une gifle et se boosta pour finalement transplaner dans sa chambre. Le balai pour Bill qu’elle n’avait pas encore fini était encore sur le lit. C’est dans se lit qu’elle avait dormit contre Bill. Un frisson glacé l’envie. Elle s’était sentie si bien entre ses bras, quand elle était contre lui elle sentait ses cauchemars s’éloigner, quand elle était contre lui c’était comme si elle était hors du temps, hors de tout... hors de l’horreur de sa vie. Elle n’en n’avait pas l’air comme ça... mais Scarlett était depuis deux ans plus fragile qu’on pouvait le penser, bien qu’elle ait toujours le masque de la force, la mort de ses parents avait brisé quelque chose en elle. Depuis cette perte inimaginable, elle avait peur de tout perdre, elle avait peur que rien ne dure… elle savait que tout ici bas était éphémère, mais là elle était sous l’emprise d’un étrange vertige. Elle avait besoin d’être rassuré. Elle avait besoin d’être réconforté… comme quand Bill l’avait prit dans ses bars dans la neige. Lui disant que tout était fini. Elle s’était d’ailleurs calmée après cela. Elle était une femme forte, elle savait garder son équilibre mentale, elle n'était du genre à perdre le contrôle sur elle, mais comme dans chaque rempart, il y a des failles... et Bill s'y infiltrait de façon bien étrange.

Elle ouvrit sa valise et la défit, rangeant lentement ses affaires dans l’armoire. Elle garda seulement sa nuisette en satin verte émeraude. Elle se déshabilla, et l’enfila. Elle se regarda dans la miroir, elle se voyait en entier. Et cela la conforta dans l’idée que jamais il ne lui accorderait de l’importance. Elle était bien trop grande, des cheveux trop roux et trop bouclés. Elle avait une peau trop blanche, des yeux trop bleus. Elle était trop mince, même maigre, et pourtant elle arrivait avoir aussi trop de forme : une poitrine, une taille et des hanches bien marqué, et trop marqué à son gout. Elle avait aussi trop de cicatrices : des scarifications sur ses avant bras qui avaient du mal à partir, et des cicatrices plus profondes au niveau de sa poitrine et dans son dos, souvenir des nuits de pleine lune passées avec sa meilleure amies. Elle ne se trouvait pas vraiment jolie, surtout comparé à Sarah… Sarah qu’elle trouvait mieux proportionnée qu’elle, Sarah qui était une femme pulpeuse jusqu’au bout contrairement à elle qui alliait les charmes féminins et la fragilité d’une poupée de porcelaine. Jamais il ne la trouverait belle. Jamais. Elle soupira et projeta en arrière sa lourde chevelure et prit le balai et s’installa sur le bureau avec tout son matériel.

Elle travailla avec soin et termina le propulseur pour ce qu’elle appelait « les percées héroïque », elle lui ajouta aussi quelques gadgets comme une protection d’invisibilité qui lui permettrait de voler sans se faire voir des moldus ou des indésirables, ainsi que des déclencheurs de poudre d’obscurité… au cas où il aurait besoin de disparaitre s’il était poursuivi autant que pour aveugler l'assaillant… il fallait tous prévoir on en sait jamais ce que réserve l’avenir, et Scarlett avait remarqué qu’il faisait souvent de très mauvaises surprise. Il était près de deux heures du matin quand elle le termina. C’était vraiment un objet magnifique qu’elle avait fait. Son dur labeur fut récompensé. Elle grave en lettre d’or de taille assez petite pour ne pas être remarqué facilement : Scarlett Ford. Ben oui, un artiste signe bien sa toile non ? C’était le dernier cadeau qu’elle avait à faire. Elle était heureuse de l’avoir fini. Elle l’emballa et le mit sous son lit. Puis elle se mit dans ses couvertures tout en éteignant la lumière. Et là... ce fut le drame.

Ce n’était pas l’image du cadavre de son père qui la hanta cette fois, c’était bien la première fois que ça ne lui arrivait pas depuis deux… non, c’était se fichu tatouage de Bill, cette maudite étoile dont elle n’avait vu que trois branches. Comment étaient les deux autres ? de quelle façon se dessinait-elle sur la peux couleur miel de Bill ? Elle prit sa baguette, et l’alluma d’un lumos, et prit son cahier à croquis qui se trouvait sur sa table de chevet. Et elle commença à griffonner d’une façon très réaliste et poétique le torse de Bill, et la satanée étoile dont elle ne dessina que les trois branches, et ébaucha les deux dernières. Elle secoua la tête, l’aire d’être profondément choquée, et balança son cahier à l’autre bout de la salle. Pourquoi dessinait-elle Bill ? Elle n’avait jamais été tordue, elle n’allait pas commencer maintenant ! Elle ne s’appelait pas Bill, et encore moins Tom Kaulitz ! Car c’était bien Bill qui étaient à la limite de la peloter dans la cuisine ! Pas elle ! Elle, elle avait peur de ça. Peur de l’ampleur que prenait ses sentiments pour Bill, peur que jamais il ne l’aime, et peur, elle devait l’avouer, du passage à l’acte. Les méandres de l’amour, ses souffrances et ses exaltations, était une expérience nouvelle pour Ford, et cela la terrorisait au plus haut point.

Elle s’allongea. Ferma les yeux, plongeait dans l’obscurité terrifiante de la nuit, de ses sombres promesse et de ses secret. Et pour la première fois de toute sa vie, l’image de Bill la hanta. Le revoyant évoluer tout au long de la journée, jusqu’au moment ou il se dévoila à elle torse nu. Et où cette étoile commença à l’agaçer. Elle voulait la voir en entier. Elle avait presque envie de se lever, d’aller défoncer la porte de Bill et de le forcer à la lui montrer dans son intégralité, de grès… ou de force. Cette agitation accéléra son rythme cardiaque, elle avait chaud, ça l’énervait l’agaçait. Mais il n’y avait pas que cette étoile aux promesses déchues… « Promesses déchues », elle aimait cette image. Enfin bref, il n’y avait pas que ça… c’était le Bill dans son intégralité qui lui causait cette insomnie. Son cœur battait si fort… Elle l’aimait si fort… Bill. Arg non ! Elle voulait la force et la puissance, elle ne l’aurait pas en allant sur ce terrain, si elle écoutait ce feu en elle… elle en serait malheureuse, elle avait connue assez de souffrances, elle ne voulait pas se poignarder une ultime fois, ou du moins pas tout de suite.

Elle avait toujours aimé Shakespeare, et notamment « Roméo et Juliette », mais elle n’avait jamais pensé qu’un jour ça tomberait sur ELLE ! En cette instant elle sentait qu’elle l’aimait… aussi fort qu’elle l’avait détesté. Elle n’avait jamais connu d’homme, elle les trouvait inintéressants, superficiel, sans intérêt aucun. Et pourtant, elle se voyait bien être avec Bill, elle se voyait passer ses jours à coté de lui, le soutenir jusqu’à la fin. Elle se voyait aussi… très étrangement d’ailleurs, presser doucement et avec force en même temps se lèvres contre les siennes.

Elle secoua la tête en signe de dénie. Saletée d’étoile !!!!!! Tout ça c’était sa faute ! Si elle avait vu ses cinq branches, si elle l’avait vu en entier… Elle ne serait pas dans cet état misérable et dégradant ! Et pourtant cette sensation au cœur était aussi douloureuse qu’elle en était agréable. Et c’est ainsi qu’elle passe la nuit, dans un état de semi-conscience. Elle ne savait pas ce que l’avenir lui réservait, qui sait… peut être qu’après le pire elle allait avoir droit enfin au meilleure.



***


Le 24 décembre… le temps était passé si vite. Il fallait dire qu’elle n’avait pas vraiment eu le temps de dire ouf. Elle avait du s’entrainer dur, et comme toujours avec Scarlett, le travaille avait payé ! Elle maîtrisait quelques sorts de base, et presque parfaitement celui du mur ont des oreilles. Elle en était ravie, et se rendit vite compte que travailler avec bill comme professeur était des plus plaisants. Elle évitait de lui poser des questions sur leur relation, sentant qu’il n’était pas encore prêt à l’avoir. Et la jolie rouquine n’était pas une femme à imposer des choses déplaisantes aux autres… enfin si… mais pas là dans l’immédiat, il y avait une limite au sadisme, ou du moins elle l’essayait de s’en imposer une. Mais lui s'imposer un peu trop dans son esprit... cela faisait quelque soiré que l'image de son étoile revenait à son esprit, et elle n'avait rêvé que deux fois de la mort de son père. Dans ses cauchemars elle hurlait, mais depuis qu'elle était un peu plus proche de Bill, cela s'éloigner légèrement. Trop légèrement peut-être... mais c'était déjà ça, on enlève pas des images aussi choquantes comme cela.

Mais elle eut malgré tout une petite victoire hier. Une récompense pour le silence qu’elle avait observé. Il lui avait dit qu’il la considéré comme une amie. Bon ok ce n’était pas la déclaration une déclaration fougueuse à la Rhett Butler… mais c’était déjà un bon début… Elle n’avait pas non plus revu sa chère amie : l’étoile de Bill. C’est pourquoi la question de l’intégralité de ce tatouage lui posait encore des soucis de sommeille. Mais elle était comme ça, elle était préoccupée tant que les choses n’étaient pas claires, et ce tatouage ne l’était pas. Enfin bref… on était en début d’après midi, et l’entrainement était terminé pour aujourd’hui !

Elle alla fouiller dans l’armoire, afin de se trouver une tenue pour la nuit de Noël. Elle n’allait quand même pas se mettre en mini jupe ou en short… tien… Maraudeur arriva avec un paquet. Elle se demanda ce que ça pouvait être. Elle le regarda d’un air dubitatif. Le grand duc posa le colis sur le lit de Scarlett et alla se poser sur l’épaule de sa maitresse qui lui donna un miamhibou. Elle alla donc vers le lit et d’un geste de sa baguette déchira le paquet. Une lettre s’y trouvait, elle savait qu’elle émanait de Marianne. Elle l’ouvrit et la lu :

« Ma si Chère Scarlett,

J’espère que tes vacances avec ton petit ami se passent pour le mieux, et que tu es enfin heureuse. J’ai ardemment souhaité ce bonheur pour toi, tout comme ta mère. J’ai rencontré le jeune Bill, il me soigna avec l’aide de son mentor mon visage. Il te décrivait comme une femme exceptionnelle, mais passons veux-tu ?
Je voulais seulement te souhaiter un très joyeux Noël, et te dire de vivre ta vie à fond, l’amour est un sentiment tellement beau et fort, laisse le t’enivrer, te rendre pleinement vivante, prend ses moments de joie à bras ouvert, plonge toit dans la félicité, même si elle ne dure pas, qu’importe. Enivre-toi de ses moments de félicité à en couper le souffle.
Scarly, vivre ce n’est pas seulement respirer… c’est aussi avoir le souffle coupé.

Je t’embrasse fort chérie, tu me manques.

Marianne Dashwood.

PS : tu l’avais dessiné, je l’ai réalisé pour toi. »

Elle avait osé nommer l’amour, alors qu’elle savait que Scarlett abhorrait ce mot bien trop niais, vide de sens, surtout venant de sa marraine qui vivait dans le monde des bisous nounours avec son imbécile d’amour pour Severus… mais elle avait raison sur un point : « vivre ce n’est pas seulement respirer… c’est aussi avoir le souffle coupé », pour l’instant son rythme était saccadait, et elle suffoquait, un jour peut être, goûtera-t-elle à la joie du silence cardiaque…

Elle déballa tous les papiers et trouva son cadeau. Une robe. Une robe qu’elle avait dessiné à ses heures perdues et qu’elle aurait voulut porter. Un sourire illumina son visage. Elle était vraiment heureuse. Elle prit donc la robe et se rua dans la sale de bain et s’y enferma. C’est qu’elle y resta un long moment. Pour la première fois de sa vie, elle avait envie de se sentir belle, elle qui en temps normale prenait à peine le temps de se coiffer. La voilà qui après s’être laver, s’activa à dessiner parfaitement les boucles de sa magnifique chevelue rousse. Puis elle se mit un fin voile d’ombre à paupière noir, très léger pour juste donner plus de profondeur à son regard, et elle enfila sa robe.

Elle n’était pas une robe de soirée, mais elle était certes plus élégante que ce qu’elle portait d’habitude. Après tout c’est Noël, elle pouvait bien faire un effort pour ce jour là. La robe en elle-même était tout simple, sans prétention, mais admirablement bien coupé. Et sur Scarlett elle prenait toute son ampleur. La particularité de cette robe était qu’elle la mettait parfaitement en valeur, mais ne dévoilait pas pour autant ses formes, c’était d’avantage un jeu de suggestion, de sous entendu et de transparence à peine dévoilée. Elle sortie enfin de la salle de bain, et alla se regarder dans le miroir. Elle avait eu tord de se dénigrer par rapport à Sarah… Car à cet instant et pour le première fois, elle se trouvait vraiment parfaite, une poupée de porcelaine aux formes plus qu’existantes mais simplement insinuées, pas vraiment dévoilées, elle prit la médaille de Morgane et l'accrocha à son cou. Bien sûr elle espérait plaire à Bill aussi, elle savait qu’il ne dirait rien… mais elle savait aussi que cette robe aurait un petit effet sur lui… et elle espérait que ça l’obsèderait, autant que les trois branches de l’étoile la travaillait.

Elle était encore maigre... la nourriture la répugnait toujours autant. Il n'est pas aisé de perdre ses rituels, aussi sinistres soient-ils. Mais elle faisait quelques efforts quand elle voyait les regards que lui adressaient Kaulitz. Il avait déjà assez souffert comme ça, alors elle se forçait un peu, même si l'envie de vomir lui venait. Elle voulait l'aider, et ce n'était pas s'affamant qu'elle allait y arriver, bien au contraire. Et puis de toute manière... elle ne pouvait pas refuser les bretzels, cela serait revenu à insulter la mémoire de son père.

Elle descendit dans le salon. Et la elle vit Tom Kaulitz. Elle sourit, elle était heureuse que Bill ai put retrouver son frère pour aujourd’hui, et puis elle aimait bien Tom et son côté cinglé. Elle les voyait du haut des marches se serrer dans les bras. Elle baissa la tête, regardant ses derbys. Elle n’avait plus de famille elle, et elle ne se sentait pas à sa place ici, ils étaient tous sangs purs et unis, elle avait l’impression d’être le vilain petit canard dans ce tableau. Elle ne pouvait empêcher la tristesse se décimer sur son visage. Bien sûr qu’elle était heureuse pour eux. Mais la nostalgie la prenait. Elle n’aurait plus de Noël avec ses parents. C’était le troisième qu’elle passait sans eux. NON ! Elle devait être forte. Et c’est avec cette volonté qu’elle afficha un visage radieux, lumineux, bien qu’une légère tristesse soit encore visible dans ses yeux du paradis. Tom arriva vers elle pour lui faire la bise, et lui adressait un clin d’œil qu’elle interpréta parfaitement et ne put s’empêcher de légèrement rougir. Bill arriva et posa une claque à l’arrière de la tête de Tom… la même que s’elle qu’elle avait donné à Bill le jour de leur rencontre. Elle éclata d’un rire cristallin devant le ridicule de la scène. Puis elle descendit les marches, en faisant bien attention à ne pas se casser la figure comme hier, elle s’en était foulait la cheville, mais heureusement Bill était là. Elle allait vraiment devoir penser à l’engager à plein temps.

Sur cette pensée elle arriva au niveau de Bill. Il était magnifique, comme toujours, et en le voyant son cœur fit un grand 8. Il avait les cheveux lisses, plus aucune dread, et vraiment elle le préférait ainsi, elle devait dire à dieu à sa liane d'Amazonie... tant pis elle lui trouverait un autre comparatif. Elle se tourna à nouveau vers Tom. Il ressemblait à Bill car c’était son jumeau, mais elle les trouvait très différents, même coiffé et habillé de la même façon elle serait capable de les différencier.

« Je suis vraiment contente de te revoir Tom ! Tu vas bien ? Je suis désolée de ‘souiller la maison’, j’espère que tu supporteras mieux ma présence que ton frère. »


Elle avait plagié l’expression que lui avait lançait Bill quand il s’était énervé lorsqu’elle l’avait limite obligé à parler, mais bien sût elle l’employait ici sur un ton léger et humoristique. Elle regarda bien entendu avec un petit regard en coin Bill, guettant sa réaction sur sa robe qui suggérait ses formes sans les dévoiler. Elle sentait qu’elle allait bien s’amuser. En tout cas… elle avait eut raison de ne pas répliquer au clin d’œil de Tom. Nier qu’elle puisse être amoureuse serait des plus idiot, mais surtout le meilleur moyen de se faire cafarder.
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeSam 23 Jan - 22:28

    Elle avait une fine ombre autour de ses yeux. Son regard en ressortait d’avantage. Elle avait de magnifiques yeux bileux. En fait, elle était plus que magnifique ce soir, et Bill n’aurait pas été un homme s’il y avait été indifférent. Ses longs cheveux roux étaient parfaitement bouclés, parfaitement dessinées. Son visage blanc de porcelaine n’avait pas changé et pourtant, aux yeux de Kaulitz, il lui semblait différent. Elle portait une robe qui savait la mettre en valeur, elle suggérait beaucoup cette robe. Trop peut-être, au vu de l’imagination divagante de Bill à cet instant. Bon sang ! Il se rendit compte qu’il était en train de la regarder d’un air hébété, heureusement caché par son frère, mais tout de même visible. Tom se retourna d’ailleurs, sentant les pensées de Bill après s’être pris une claque à l’arrière de la tête. Son jumeau avait un de ces sourires qui voulait dire beaucoup. Bill se contenta de lever ses yeux au ciel en signe de dénégation.

    Il entendit la réplique de Scarlett lançait à Tom. Il leva à nouveau les yeux au ciel, en soupirant légèrement. Il avait dit ça, certes, au début. Le pensait-il toujours ? Oui, en un certain point. Quoiqu’il en soit, elle restait toujours une sang mêlée qui mettait les pieds dans une maison de sangs purs. D’une certaine manière, elle souillait encore sa maison. La différence était que Bill ne le lui reprochait plus, même si c’était vrai, il ne le lui reprochait plus. Tom se mit à rire avant de répondre :

    « Je crois que Bill la supporte plutôt bien ta présence… »

    Pour toute réponse, Bill émit un grognement en fuyant prendre une bouteille de champagne. Il commença à remplir les flûtes et fit la distribution à ses deux frères, sa sœur, sa mère, et enfin Scarlett, préférant de loin ne pas la regarder plutôt de s’évader encore vers une imagination trop folle. Il fallait dire que la tenue de Scarlett avait tout pour le faire divaguer… Il alla s’écrouler dans un canapé vide avec une flûte de champagne. Tandis que Tom laissait Scarlett avec les fille et Philippe, Bill fut rejoint par son jumeau. Bill et Tom se calèrent l’un contre l’autre, avachi dans le canapé. La discussion était longue et sérieuse. Ca fait quelques mois que Bill n’avait pas revu son frère, il avait besoin de cette intimité avec son frère. Tom était parti en voyant le marque des Ténèbres sur l’avant bras de Bill, et ne s’étaient pas revu. Bill en avait le cœur serré. Il avait ressenti le besoin de parler à Tom sans pouvoir le faire. Ce soir, il le pouvait enfin.

    Il y avait beaucoup de sujet à traiter. Tout d’abord des nouvelles, beaucoup de nouvelles, de la résistance. Bill expliqua aussi que les vacances de Scarlett au Manoir n’avaient rien à la base d’une partie de plaisir. Tout avait soudain viré. Bien entendu, Tom savait tout ça, mais l’un comme l’autre avait besoin de mettre des mots sur ce qu’ils ressentaient, sur ce qu’ils avaient vécu. Ce qui n’était pas toujours aisé. Bill lui parla ensuite de Scarlett, toujours en Allemand, car c’était une langue naturelle pour les deux jumeaux. Il lui parla d’elle, de son ressenti face à elle. Tom jugea que Bill était amoureux. Celui-ci rétorqua qu’il ne voulait pas d’une sang mêlé, que ce serait une chose difficile à assumer, même s’il savait que Scarlett comptait beaucoup pour lui à présent. Il n’était pas prêt à l’assumer. Tom lui répondit en allemand :

    « Tu sais, je suis bien un chasseur de loup garous… Et pourtant, j’aime Sarah… Parfois, il faut savoir passer outre ce que l’on pense, et vivre la vie comme ton cœur te dit de le faire… »

    « Je… Ne suis pas prêt pour ça… Tom… »

    Tom ne répondit pas et acquiesça d’un signe de tête. Il savait qu’il faudrait laisser à Bill le temps qu’il fallait, même si ça devait prendre quelques mois, quelques années, il faudrait attendre. Tom dévia de sujet. Il lui parla qu’il avait revu Sarah, et qu’il verrait bien comment il agirait avec elle après. Bill soupira et s’enfonça d’avantage dans le canapé. Son regard se porta sur Scarlett, en discussion avec le reste de la famille Kaulitz. Le sujet dériva ensuite sur la résistance qui s’organisait, petit à petit. Harry Potter n’était pas mort, il est vrai que si le Lord l’avait tué, ça aurait été un succès pour lui et la nouvelle aurait fait le tour du pays en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire. Et quelque part, tant qu’il y avait Harry, il y avait de l’espoir pour qu’il puisse y avoir un meilleur monde, un meilleur avenir pour eux… Pour tout le monde, ou presque. Sarah et Bill retrouveraient Tom. Bill pourrait sortir avec Scarlett sans se ramasser les sarcasmes du Lord et son absence de confiance. Déjà que le Lord n’avait pas confiance en Bill, trop proche de Rogue, trop proche de Tom, trop proche de Wally… Bref… Trop proche du bien. Non, Bill vivrait beaucoup mieux une fois que le Lord disparaîtrait, même affronter la justice lui paraissait beaucoup plus doux qu’une vie au service du Seigneur des Ténèbres. Il avait besoin de Tom auprès de lui. Devoir être séparé de lui sans savoir quand ils seraient enfin réunis était difficile pour lui. Il avait déjà perdu son jumeau dans le passé, il s’était juré de ne plus jamais le quitter, mais voilà que le destin l’y avait forcé. Bill regardait encore Scarlett. Sa robe lui faisait un drôle d’effet. Elle ne la dénudait pas, mais elle suggérait beaucoup, elle mettait ses formes en valeur, elle était magnifique. Il aurait voulu détacher ses yeux indécents d’elle, mais ça l’obnubilait. Ce ne fut que lorsque la main d’un Tom rieur passa devant son visage pour le sortir de son imagination vagabonde et perverse qu’il reporta son regard sur son jumeau. Bill, rouge, enfouit son visage dans le cou de Tom. Bon sang ! Mais pourquoi lui ? Pourquoi elle ? Il l’avait toujours détestée, elle avait toujours était son ennemie, sa pire ennemie à Poudlard. Pourquoi ?

    Bill soupira et retrouva son teint mielleux. Il sortit sa tête du cou de Tom pour lui expliquer ses craintes face à la possibilité de sortir avec Scarlett. Pour la deuxième fois de la soirée, le sujet dérapa sur la petite rousse. Tom savait que Bill avait besoin d’en parler, lui-même, ça lui fait du bien de parler de tout ça avec son jumeau, un peu comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Tom était son confident, depuis que Bill ne pouvait plus parler à Rogue parce qu’il ne savait plus où ils en étaient, il avait fini par être pris au dépourvu et par garder tout pour lui, sans rien dire à personne. C’était peut-être la cause de sa dépression actuelle. Il avait fini par se reposer sur une autre épaule : celle de Scarlett. C’était fou comme tous les sujets retombaient vers elle, car c’était la troisième fois.

    Bill avait fini sa coupe de champagne. Tom aussi d’ailleurs, il avait même attaqué les toasts de l’apéritif posés sur la table basse du salon. Pauvre Tom, il mourait de faim dans la nature, la vie de fugue lui imposait cela. Bill le regardait manger avec amusement, voire même avec de la peine. Tom souffrait. Bill le savait parfaitement. Aurait-il du fuir en Allemagne avec Tom et sa famille et attendre que la guerre se termine ? Et que seraient devenu Sarah ? Que serait devenus Lloyd ? Que serait devenue Scarlett ? Si Bill n’avait pas été mangemort, Scarlett n’aurait pas voulu le suivre. Et lorsque le Seigneur des Ténèbres s’était présenté à elle, aurait-elle accepté ? Peut-être pas. Alors elle se serait fait tuée. Au fond, même s’il s’en voulait que Scarlett le suive, ce n’était pas que sa famille qu’il sauvait en devenant mangemort, c’était elle aussi. Il en eut la gorge serrée rien que d’y penser. Sans le savoir, il avait sauvé sa pire ennemie. Ou plutôt son amie à présent, mais à l’époque, elle n’était pas aussi proche de lui qu’elle ne l’était à présent. Bill et Tom parlèrent ensuite de leur plan pour que ne pas que le Seigneur des Ténèbres découvre que Tom avait passé Noël ici. Car un moindre regard dans l’esprit de Scarlett, et s’était foutu à présent. Scarlett avait vu Tom, elle l’avait vu en train de rire avec Bill. Mais avant de partir Tom lui ferait tout oublier. Un sort d’amnésie pour lui faire oublier toute cette soirée, aussi belle puisse-t-elle être. Un sort d’amnésie et tout ceci quitterait son esprit, elle aurait juste un énorme blanc, et Bill lui ferait croire qu’elle s’était endormie. Il saurait bien aviser au moment venu. Il ne pouvait pas laisser de tels souvenirs dans l’esprit de Scarlett, et Tom était très doué avec une baguette, il réussirait cela parfaitement.

    Ils bavardèrent encore longtemps dans leur langue natale, puis, vers vingt heures, l’elfe de maison annonça que le dîner était servi. Bill et Tom furent tirés de leur longue conversation et se levèrent direction la table. Bill tira la chaise de sa mère, avec un brin d’amusement sur les lèvres. Il y avait deux chaises de plus à table. Une pour Tom et une pour Philippe. Bill savait bien que son frère adoptif ne mangerait pas grand-chose, voire rien, il avait d’ailleurs une mine assez grise. Bill soupira et lui donna ses médicaments. C’est avec un regard assombri qu’il retourna à table. Il s’en voulait pour Philippe, pour sa maigreur, il s’en voulait qu’il ne se soit pas intégré aussi bien qu’il l’aurait fallu. Au fond, ce n’était plus qu’une question de mois pour Philippe, Bill savait qu’un courrier annonçant son décès à Ste Mangouste était imminent. Et ça le tuait. Finalement, il tâcha de retrouver le sourire. L’elfe de maison apporta l’entrée. Bien entendue l’assiette de Philippe allait repartir aussi pleine qu’elle était venue. Les allemands n’avaient pas l’habitude de manger autant le soir, mais c’était Noël, il y avait des exceptions à tout. La discussion à table était à la plaisanterie, de toutes évidences, les Kaulitz voulaient chasser la peine qui les prenait ces derniers temps. Ils voulaient un moment d’insouciance, de rêves, un peu comme autre fois. Il y avait une impression de bonheur parfait, comme si chacun était en bonne santé, vivait l’un avec l’autre, comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des monde. Ils oubliaient le contexte dans lequel se produisait ce dîner, ils oubliaient le danger, ils oublient la peine. Ils buvaient pour accompagner leur repas, vivaient la fête comme une vraie fête. Ils savaient qu’il n’y aurait aucune mauvaise intrusion au Manoir, celui-ci était déjà bien protégé à l’ordinaire. A cela, étaient ajoutés les sorts de Tom, qui était tout de même un brillant duelliste. Bill avait le ventre plein, il n’en pouvait plus à la fin du plat principal. Il pouvait encore manger s’il le voulait, mais il ne préférait pas sous peine de ne pas pouvoir profiter de la soirée, car il serait pris d’un mal de ventre, cloîtré dans le canapé. Et il voulait profiter de ce soir, Tom n’était pas là tous les jours, et Scarlett non plus d’ailleurs.

    Deiner, l’elfe de maison, mit de la musique et Kya soudoya Philippe pour qu’il danse avec elle, lui promettant mille souffrance s’il ne venait pas sur le champ. Comme quoi, elle avait tout de même du caractère des Kaulitz la petite Kya, bien qu’elle soit à Serdaigle, elle avait la ruse naturelle des Kaulitz, et des Serpentard. Tom adressa un petit sourire à Bill qui voulait dire : « tu l’invites quand à danser ? » Bill fit mine de ne rien avoir vu. Lui ? Inviter Scarlett ? Non pas qu’il ne savait pas danser et non pas qu’il avait peur de l’inviter, mais il avait peur que la situation dégénère. Son esprit étant lié avec celui de Tom, son jumeau comprit directement les réticences de Bill et il alla souffler à l’oreille de Bill un « Ne t’inquiète pas, je t’empêcherait de faire n’importe quoi. » Mais Bill n’avait rien de rassuré avec cette remarque, car il savait parfaitement que Tom ne l’arrêterait pas le moins du monde. Il serait d’ailleurs le premier à regarder le spectacle en applaudissant comme un crétin. Dans un même temps, il avait bien envie de l’inviter pour lui montrer qu’il savait danser autre chose qu’une valse. Et puis finalement il se leva.

    « Tu danses ? »

    fit-il alors à Scarlett, l’invitant exactement comme la dernière fois, lorsqu’ils étaient passés dans la salle de bal. Au fond, qu’importe que la situation dégénère, Tom ferait oublier cette soirée à Scarlett. En fait, rien qu’à penser qu’elle ne s’en souviendrait plus ensuite, il avait presque envie de déraper. Il n’attendit pas vraiment sa réponse, il lui avait pris la main et l’entraînait avec lui dans la salle de bal où Kya dansait avec Philippe.

    Scarlett avait parlé de tango ? Il était tant de montrer ce qu’elle avait dans le ventre ! Le tango reste la danse de salon la plus fougueuse et la plus enflammée, même si ses mouvements sont devenus élégants et raffinés. Ils doivent être parfaitement marqués pour traduire les pulsions qui les engendrent. C’est une danse tendue, où s’affrontent les volontés : celle du guideur viril et presque dominateur, et celle du guidé qui tour à tour s’abandonne et se refuse. Les jambes se pénètrent et les pas se font pieds entre pieds. Il allait falloir assurer.

    Bill s’avançait, un pas après l’autre, en commençant du pied droit. Il se tenait droit, tête redressée. Au fond, il devait être viril et dominateur malgré son visage androgyne. Bill prit Scarlett par la taille comme un mâle aurait pris sa femelle. Le jeu lui plaisait bien. Il prit sa main et rapprocha son corps du sien sans le toucher, en position ouverte. Il commença un surplace, pour commencer à marquer le rythme et entrainer Ford dans ses pas. Ses pieds ne décollaient pas du sol au cours de ce surplace, ses genoux ne fléchissaient pas, seul son corps balançait avec elle, des balancements marqués, secs, mais peu amples. Bill avança le pied droit, puis le pied gauche. Il avança plus rapidement le pied droit pour le placer joint à son pied gauche qu’il décalait perpendiculairement. Il enchainait les pas. L’impulsion donnée était ferme et claire, et il guidait Scarlett dans sa danse.

    Il se mouvait au rythme de la musique, en suivant les quatre temps lent, lent, rapide, rapide puis lent (sachant que les deux rapides comptent pou un temps). Il se défendait plutôt bien. C’était Kate sa mère qui lui avait appris le tango. Et Tom, qui le regardait avec un sourire et en mangeant du pop corn. Tête à claque… Bill cessa de la regarder, se concentrant sur sa danse avec Scarlett, question de ne pas lui écraser les pieds non plus !

    Il était temps d’un renversé. Bill recula son pied droit et décala largement son pied gauche vers la gauche. Puis, progressivement, il fléchit le genou gauche et pencha son buste en avant vers sa gauche tout en retenant ferment Scarlett. Son visage était près du sienne, la chevelure rousse de la miss, tombait dans le vide. Scarlett était magnifique. Pour finir, il se redressa en ramenant le pied gauche contre le pied droit afin qu’ils soient joints. C'était une danse d'improvisation, au sens où les pas ne sont pas prévus à l'avance pour être répétés séquentiellement, mais où les deux partenaires marchaient ensembles vers une direction impromptue à chaque instant. Bill ne guidait pas Scarlett avec ses bras, ni avec ses mains, mais bel et bien avec son buste, car cette danse le voulait. Ce guidage qui semble imperceptible vu de l'extérieur, est en fait infiniment plus clair, surtout pour Scarlett, que s'il était effectué directement avec les bras. De fait, plus le guidage vient de l'intérieur du corps, plus il est naturel, clair et fonctionnel. Scarlett le suivait pour garder l’axe du couple sans chercher à deviner les pas à l’avance. C’était un jeu de géométrie complexe, un langage de communication corporelle.
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeDim 24 Jan - 13:28

« -Plus je le hais, plus il me poursuit.
-Plus je l’aime, plus il me hait. »


Songe d’une nuit d’été, acte 1 scène 1, Hermia er Héléna. William Shakespeare


Elle s’était préparé, elle avait décidé pour la première foi de sa vie daigné accorder de l’importance à son apparence dans le but de troubler Bill. Il fallait dire qu’en temps normale elle préférait faire usage des rituelles de préparation féminines dans le but de choquer les personnes. Mais là elle ne voulait pas de ça. Depuis qu’elle était ici elle ne se maquillait plus, et là tout était très léger, mais assez pour faire ressortir d’avantage sa beauté racée et fragile. Elle voulait le troubler, elle voulait lui plaire, elle voulait éveillait son esprit, le torturer comme il l’avait torturé avec son tors mit à nu, et son tatouage étoile.

C’est donc avec cette pensée sadique et vicieuse qu’elle descendit. Et là, elle vit Tom Kaulitz, elle était tellement heureuse pour Bill, elle savait combien il souffrait de l’absence de son jumeau. Scarlett ne pouvait supporter de le voir ainsi, aussi perdu, aussi désemparé. Elle savait que Bill suivait la voie du Lord pour sa famille, pour la préservait. Mais la belle rouquine savait aussi que Bill était trop lumineux pour être dans l’obscurité abyssale de la marque. Il était bien trop bon, trop attentionné. A ces pensées son cœur se serra. Elle ne supportait pas de le savoir malheureux. Elle avait vu Tom. Si le Lord fouillait dans son esprit il saurait. Mais Bill n’était pas idiot… il allait surement lui faire subir un oubliette. Elle comprenait. Ça ne la dérangeait pas. Elle regarda Tom qui était venue vers elle pour lui faire la bise. C’était bon de le revoir. Elle ne supportait pas Sarah, mais ce n’ai pas pour autant qu’elle vouait les mêmes sentiments à Tom. Elle le trouvait sympas, le genre de mec avec qui on ne peut qu’aimer déconner.

Elle lui avait dit qu’elle espérait qu’il supporterait mieux sa société que Bill. En parlant de Bill… elle étudia sa réaction. Ce regard qu’il l’étudia n’échappa pas à Scarlett. Elle voyait que sa tenue faisait de l’effet à Kaulitz, cela fit sursauter son cœur. Comme si elle était entrain de vivre une nouvelle expérience, ce qui n’était pas totalement faux. Et comme toute nouvelle expérience, on sentait une certaine excitation, un enthousiasme certain. Elle connaissait Bill, depuis 7 ans elle avait eut le temps d’en découvrir des choses sur lui. Et sur elle-même. Elle savait que se robe qui était très suggestive, invitait à la rêverie. Son cœur s’accéléra. Elle avait peur. Elle savait que Bill avait eut une éducation aristocratique, mais c’était un homme, en dépit de son allure androgyne, c’était un homme. Oh elle savait qu’il n’y avait aucune chance pour qu’il la désire… mais vu comment il la regardait… Elle préférait ne pas y penser.

Elle sourit à la remarque de Tom. Décidément il ne se gênait pas pour dire les choses, et elle aimait ça. Elle avait toujours appréciait son côté « je ne prends pas de gant ». A cette remarque Bill poussa un grognement et partit chercher des flûtes de champagne. Scarlett profita de l’absence d’ancien pire ennemi et nouvel ami pour chuchoter discrètement à l’oreille de Tom :


« Je sais que tu sais, mais si tu cafardes… je te pourrirais la vie et crois moi mon grand… j’en suis capable, on en peut rien contre moi ! »

Le ton de sa voie était ferme. Il était hors de question que la découvre ainsi, peut être que Bill avait des doute, elle s’en moquait. Mais si Tom lui disait… Oh que oui elle ferait de sa vie un enfer, Scarlett le pouvait, elle en était parfaitement capable. C’est dans ses moments là qu’on ne pouvait que constater sa nature sauvage, farouche, enflammer. Les yeux de la rouquine brillait d’ailleurs de cette lueur caractéristique de ceux qui on le combat dans le sang. Bill revint, il ne la regardait pas, et Scarlett sourie, elle savait le pourquoi, elle savait, ou plutôt supposait ce qu’il devait imaginer. Elle laissa les garçons allaient parler sur le canapé, après bien sur avoir lancé un regard à tom. Un regard où planait la menace, la sauvagerie, certes, elle savait que Tom était plus doué qu’elle, mais elle s’en moquait, quand elle voulait une chose elle l’avait, c’était cette détermination effrayant qu’on voyait dans ses yeux. Oui, si Tom parlait il allait le regretter, et tempi si cela ruinait ses chances avec Bill. Ça réputation passait avant tout… ou pas… Bill comptais de plus en plus pour elle, elle l’aimait. Ce sentiment était si fort qu’il pourrait lui faire oublier sa stupide fierté et son orgueil.

Elle se dirigea donc vers Kya, Kate et Phil. Elles parlèrent de tout et de rien, se souhaitant un joyeux Noël. Scarlett détaillait la salle, son regard devint triste. Son père. Sa mère. Plus jamais elle ne passerait un Noël avec eux. Elle voulait pleurer, elle sentait les ses larmes aux bords des yeux. Mais elle devait se retenir. Elle les essuya et continua de sourire, Harry lui avait dit d’avancer, et c’est ce qu’elle faisait. Elle avait Bill sur son navire, elle ne devait plus regardait en arrière, afin que lui aussi puisse avancer. Mais les souvenirs étaient là. Elle aurait voulut qu’ils soient là, qu’ils la prennent dans leurs bras.

Elle regarda Phil, lui aussi la regardait. Il était si maigre, plus qu’elle. Mais comme elle, la nourriture le dégoûtait. Il faut croire qu’il l’avait reconnut comme étant comme lui. Elle aurait voulut soupirer, le prendre à part, et lui dire ces quatre vérité, lui dire combien Bill était mal de le voir ainsi, combien il était triste. Mail elle devait se retenir, et seulement le regardait. Scarlett avait du mal à vraiment être ici, à vraiment profiter de l’instant. Elle dont les ailes la démangeait. Elle aurait voulut se transformer, se mettre sur le toit du manoir et partir. Voler jusqu'à ce que la fatigue la guète. Voler jusqu’à en mourir.

Elle fit tout de même un effort, et porta sur son visage le masque de la gaieté. Elle plaisanta, et sourit aux de femmes. Elle trempa ensuite ses lèvres dans le champagne. Goûtant au liquide pétillant. Elle se dit qu’en dépit de l’élégance de cette boisson et de son prix… elle préférait largement la bière. Elle fit donc dos à Kate, Kya et Philippe et sortit discrètement sa baguette pour changer le champagne en bière. Une fois chose faite elle refit face aux autre avec un sourire niais sur les lèvres, celui qu’elle faisait à chaque fois qu’elle faisait une bêtise ou autre. Elle descendit cul sec sa bière. Certes ce n’était une chose qu’une femme devait faire, surtout devant Kya qui la regardait d’un air ahuri, l’air de se demander comment elle faisait. Scarlett répondit par un haussement d’épaule. Il faut dire qu’elle avait de l’expérience. Non pas qu’elle était femme à boire… mais quand elle avait vu le cadavre de son père elle avait descendu à une vitesse presque inhumaine toute les bières du frigidaire. On ne peut que ressortier experte de cette situation. Elles se mirent à parler du ministère. Scarlett aurait eut envie de lever les yeux au ciel, mais elle évita. Kate était aveugle, mais comme toute personne dans sa situation, elle ressentait avec plus de finesse les choses. Scarlett tacha donc de conserver son rôle de pro-Voldemort. Mais elle ne pouvait empêcher son esprit de divaguer, se disant qu’Harry, son si cher ami vaincrait. Elle n’était pas voyante, mais elle le savait, elle le sentait, elle avait confiance.

Tout à coup, elle se senti observée. Elle ne tourna pas la tête, mais ses yeux se portèrent vers le canapé. Kaulitz, il la regardait encore. Et bizarrement, elle se sentait comme dénudée sous son regard, c’était gênait, et en même temps terriblement amusant. Elle n’avait jamais joué à ça par le passé. Elle n’avait jamais était porté sur la question des garçons. Là elle découvrait tout d’un coup. Le magnifique douloureux sentiment de l’amour, et le jeu de la séduction. Elle appréciait le regard de Bill. Elle aimait être ainsi observé… mais cela la fit réfléchir… ce pourrait-il qu’il la désire ? Se pourrait-il qu’en plus de la désirer il l’aime ? Elle se dit que cette soirée serait comme un rêve. Elle savait qu’elle allait tout oublier… et à son réveille elle oublierait même qu’elle savait qu’elle allait oublier. Plus rien, sa tête serait vide. Alors autant pousser la rêverie jusqu’au bout. Profiter de ce songe de la nuit de Noël. C’est pourquoi elle se mit en tête qu’elle plaisait à Bill, que dans le fond il était amoureux d’elle. Son cœur sursauta et se mit à battre bien plus vite. Bizarre comme soudain elle avait chaud.

Elle ne toucha pas à la nourriture. Elle savait qu’elle allait devoir faire l’effort de manger à table pour ne pas causer plus de soucis à Bill… Les deux femmes se mirent à parler de Poudlard. Puis de quidditch, tien… voilà un sujet qu’aimait beaucoup Scarlett. Elle se mit à parler du jeu des différents joueurs, de son poste de batteuse. Visiblement Kya n’avait pas l’air d’accord sur les jouissances de ce poste. Et c’était là ou elle se trompait. Scarlett le lui démontra en lui racontant qu’un martin Bill l’avait profondément agaçait, et qu’elle n’avait pas réussi à avoir le dernier mot… cela l’avait longuement travaillait, et par chance, l’après midi, il y avait un match Griffondor vs Serpentard. La lionne avait profité de cette occasion inespérée pour envoyer un magnifique Cognard sur Bill. Et elle ne raconta que des anecdotes dans ce genre. Elle parla aussi de la fabrication des balais, puis porta l’attention sur Philippe qui avait tendance à rester en retrait. Scarlett tacha de l’intégrer au mieux et de le prendre en amitié, lui faisant de grands sourires avenants.

Leur du repas était venu. Scarlett suivit le groupe vers la table et s’assit à coté de Philippe. Elle vit Bill lui donner ses médicaments. Cela lui fendit le cœur, et la tristesse fut des plus visibles dans ses yeux. Elle aimait Bill, elle n’aimait pas le voir souffrir. Elle regarda Philippe, plongea ses yeux dans les sien. Elle lui lançait un regard neutre où se trouvait la lueur de la détermination. Etait-il assez bête pour en pas voir qu’il était aimé ? Une assiette lui fut apportée. Elle n’avait pas envie de manger. Son nez se retroussa en signe de désapprobation envers les mets. Mais elle regarda Phil’. Elle n’avait pas le droit de se laisser aller, c’est don avec défit qu’elle prit sa fourchette et se força à manger. Elle ne mangea qu’un quart de l’assiette, mais c’était énorme pour elle, surtout qu’elle n’avait jamais eut un gros appétit. Pour digérer le tout susurra un accio de façon très discrète, et une cannette de bière brune vint discrètement à elle. Scarlett n’allait pas dire ouvertement que, même si elle ne détestait pas le chamane, elle préférait la bière bavaroise. Et d’un coup de baguette elle transvasa le liquide brun dans sa flûte et la descendit à nouveau d’un coup.

Son regard se porta aussi sur Bill, les yeux de Scarlett était profond et tendre quand elle le regardait. En temps normale elle faisait tout pour se contrôler… mais elle avait décidé de vivre cette soirée comme un rêve. Elle se laissa donc un peu aller. Elle le trouvait magnifique, il avait un très beau visage fin… et des lèvres qu’elle avait envie d’embrasser. Elle sentait ce maudit cœur sur sauter dans sa poitrine. Mais elle s’en moquait. Elle l’aimait c’était comme ça.

Elle entendit le son de la musique, et immédiatement Kya proféra des menaces à l’intention de Philippe s’il ne la faisait pas danser. Elle ne put réprimer un sourire amusé. Combien de fois Bill l’avait menacé et inversement ? Elle déposa sa baguette sur la table et regarda dans le vide. Elle était songeuse. Ses parents lui manquaient. Elle les aimait tellement… Mais demain elle irait dans son cottage. Il était bien plus modeste que le manoir… Oh non elle sentait que le Kaulitz allait encre ce moquer… roh et puis zut ! C’était d’avantage à lui d’avoir honte, on n’a pas idée d’avoir des salles aussi vaste. Et puis son cottage était plaisant, agréable et chaleureux. Elle avait envoyé un hibou à Benjamin pour le mettre au courant de son arrivée… elle aurait peut être une chance de revoir son meilleur ami d’enfance. Un des seuls qui l’ait accepté telle qu’elle était : une sorcière. Mais elle fut sortie de sa rêverie par un Bill qui l’invitait à danser. Elle le regarda de haut en bas. Il était si beau… si irréel. Elle fit un simple hochement de tête, le regardant bouche bais… il lui avait prit sa main, elle put à nouveau admirait le contraste entre la peau couleur miel de Bill, et la sienne : pâle et délicate comme la porcelaine.

Elle sentait qu’il allait danser un tango, il était si fier… ça ne l’étonnait pas de le voir relever le défit. Il se tenait droit, la dépassant un peu, le menton haut. Le tango était une danse sensuelle, fougueuse et impulsive. Les pas n’était prédéfinit, ils s’improvisaient au grès des pulsions des danseurs, et vu les regards qu’il lui avait adressé… ça risquait d’être des plus intéressant. Il l’avait saisi avec une certaine force à la taille. Elle n’en revenait pas qu’une telle vigueur puisse émaner de Bill. Elle qui n’aimait pas être dominé, dans cette danse elle devrait l’être, et le touchait de Bill lui en donnait l’envie. Son, corps fut parcourut d’un délicieux frisson… C’était si plaisant le contacte avec Bill, et en même temps si tentant.

Scarlett suivait les pas de Bill, elle ne pouvait faire autrement, ele ne voulait faire autrement, elle même se déplaça, mouvant ses jambe avec légèreté et fermeté. Elle avait longuement pratiquait la danse, le tango entre autre, mais aussi les danses irlandaise avec les claquette, et cela donnait un pas très léger, presque aérien, on n’avait pas l’impression qu’elle se déplaçait sur le sol, mais plus tôt qu’elle volait. Elle remarqua la présence Tom qui avait l’air de s’amuse. Elle lui adressa un rapide regard l’air de dire « va te bouquiner du Sade au lieu de te marrer comme ça. »

Bill fit un renversé. Leur visage était si près, le dos de Scarlett s’était cambré. Elle regardait ses yeux avec un air troublé. Elle aurait voulut l’embrasser, poser ses lèvres sur celles de Bill. Mais au lieu de ça elle détourna d’un mouvement sec sa tête vers la droite. Il la maintenait fermant, elle aimait ça elle se sentait presque fragile face à la force de Bill, ça lui faisait bizarre de la ressentir ainsi. Il se redressa, la menant, la dirigeant. Vraiment il arrivait à la dominer. Mais elle ne se laissait pas faire comme ça. Elle planta ses yeux dans ceux de Bill, ses incroyables yeux bleu qu’il avait l’air de tellement apprécier ses jours si, et les déroba à son regard en tourna la tête d’un geste sec. Elle tenait la mais droite de Bill et s’en servit pour se propulser légèrement se libérant de l’étreinte de la main gauche sur sa taille tout fine, et tourna en s’éloignant autant que la bras de Bill le lui permettait puis d’un geste impétueux et aérien elle revint à lui en tendant la jambe gauche et fléchissant la droite pour ramener doucement la gauche au même niveau que l’autre, cambras son dos qui accente sa chute de reins. Elle était tout proche de Bill, son visage si près du sien. Elle aimait se dérober pour mieux s’abandonner à lui. En cet instant elle n’avait pas besoin de montrer sa toute puissance, elle pouvait vraiment être femme, sans devoir se montrer masculine pour se protéger, et qu’importe si sa muraille tombait sous le joug de Bill. Elle préférait souffrir par sa main que par une autre. Les yeux de Scarlett au départ plongeaient dans ceux de Bill dévièrent vers les lèvres du jeune homme qu’elle regardait avec gourmandise. Elle se mordit la lèvre inferieur. C’était horrible de ressentir ça : le désir. Et cette danse n’aidait pas à l’oublier, mais plutôt l’attiser. Le tango c’est l’expression des sentiments les plus fougueux… alors bien sûr elle ne pouvait rester de marbre. Au contraire, tout en elle se détendait étrangement. Elle n’avait qu’une envie. Une horrible envie. Embrasser Bill.
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeSam 30 Jan - 16:07

    Le tango était une danse remarquable. Bill le pensait vraiment. Il tenait Scarlett contre lui et la guidait dans ses pas, tel un meneur la guidant à son grès, et elle le suivait. Il jouait le rôle d’un homme dominateur, elle, s’abandonnait ou se refusait. La danse était fougueuse et troublante. Bill en était vraiment perturbé. Sa main droite se posait sur la taille de Ford et la maintenait fermement, sans que ce soit fort, il y avait jusque cet esprit de domination qui passait entre ses doigts. Ses mains étaient sûres d’elles, sans défaut aucun. Lors du renversé, il la maintenait fortement, la retenant, la tête dans le vide et, l’extrême envie de l’embrasser. Tom avait dit qu’il le retiendrait, il savait qu’il ne pouvait pas compter sur son jumeau sur ce coup. Mais il avait toujours dans l’esprit l’espoir qu’il vienne lui mettre une baffe si les choses dégénéraient. Scarlett oublierait tout ensuite, tout ceci ferait partie du passé. Il n’y aurait que lui qui aurait cela en mémoire. Et si ça lui manquait ? S’il vivait un pseudo rêve ce soir, et qu’il soit obligé de ne plus le vivre ensuite, même s’il en mourait d’envie ?

    Son regard se noyait dans ses yeux d’un bleu azuré. Il aurait voulu s’y perdre, s’y abandonner. Elle tournait sèchement la tête, suivant la danse, mais il arrivait à Bill de ne pas suivre immédiatement son geste et de rester à la regarder, avant de tourner finalement la tête. Le tango était une danse fiévreuse où se mêlaient les passions, et Bill se laissait enivrer par cela, ça lui faisait du bien… Son cœur battait fort en lui, il sentait son sang battre à ses tempes comme un roulement de tambours de plus en plus accéléré. Il lui semblait devenir sourd par ce bruit de plus en plus intense, il n’entendait plus la musique du tango, il ne pensait plus à rien. Il continuait à danser, gardant le même rythme bien qu’il n’entende plus grand-chose, un peu comme si le temps s’était arrêté. Il ne voyait plus son frère tordu en deux mangeant du pop corn en les regardant. Il ne voyait que Scarlett, son visage blanc, ses yeux bleus, ses longs cheveux roux… Et puis cette robe. Foutu robe qui lui donnait de drôles de visions impénétrables et inavouables. Il se laissait enivrer par la danse, par elle. Il avait l’impression que sa tête tournait. Il effectua un nouveau renversé, décala sa jambe en arrière et fléchissant l’autre. Il la maintenait fermement, son visage si près du sien, il aurait voulu l’embrasser, il ne savait trop pourquoi, mais le voulait. Il eut un instant d’absence, il regardait son visage, ses lèvres. Le renversé dura plus longtemps, il oubliait complètement de la redresser, perdu dans sa contemplation. Il s’en rendit compte, la redressa et reprit ses esprits.

    Non, il devait rester droit, il ne devait pas céder, c’était sûrement une bêtise que de l’embrasser. C’était une sang mêlée, il ne pouvait pas sortir avec une sang mêlée, il ne pouvait pas aimer une fille comme elle et pourtant… .. Il en avait tant envie. Au fond elle oublierait… Mais lui, lui n’oublierait pas. Ca risquerait de trop de le travailler. Lorsqu’il la redressa, son nez frôla lentement le sien. A croire que c’était le geste intermédiaire entre l’embrasser et ne pas l’embrasser. C’était une erreur de pas, au tango, les visages ne se touchent pas, il laissait pas conséquent Scarlett en connaissance du fait qu’il était tenté, tenté par elle, tenté de l’embrasser. Son cœur battait plus vite, son sang tapait à ses tempes, c’était horrible de vouloir résister à quelque chose dont on avait envie. Il continuait de danser, la dirigeant comme un maître sur le parquet. Ses pas s’allient aux siens, ses jambes s’entrecroisaient géométriquement. Ils allaient d’ici ou de là pour aller dans une autre direction, des gestes secs et fermes. Il n’y avait dans les yeux de Bill comme un trouble qu’il essayait en vain de masquer. Il était obnubilé par elle. Elle remplissait toutes ses pensées actuelles, un peu comme s’il n’y avait rien d’autre autour d’eux. Il n’entendait plus son jumeau rire, il n’entendait pas les pas de Philippe et Kya sur le parquet. C’était fou comme elle le troublait. Il dansait, il aimait danser avec elle, elle était une bonne cavalière, et elle était magnifique. La tête lui tournait, son esprit s’embrouillait, ses pensées divaguaient.

    Il ferma alors les yeux et s’arrêta net, arrêtant brusquement Scarlett avec lui. Ses deux mains s’étaient posées sur sa taille et la maintenait face à lui fermement. Son corps était droit dans son pantalon slim noir et sa chemise blanche parfaitement ajustée. Son front était contre le sien, son nez se collait contre celui de Scarlett, ses yeux cernés de noir étaient clos, sa respiration était saccadée de part la danse et ses sentiments. Les lèvres de Bill vinrent tenter de prendre celle de Ford, mais il se ravisa à temps et ne fit que les effleurer de les siennes. Il détourna son visage et vint enfouir son nez dans le cou de Ford, respirant son odeur. Ses mains sur la taille de Scarlett se resserrèrent. Il la maintenait contre lui et il ne voulait pas qu’elle se retire, il ne voulait pas qu’elle voie ses yeux. Il ne voulait pas qu’elle s’aperçoive à quel point il était troublé. Il avait chaud, son coeur battait, il avait encore la sensation de ses lèvres qui effleurent les siennes. Il la maintenait contre lui et se cachait dans son cou, comme un enfant qui avait fait une bêtise et qui ne voulait pas se faire disputer. Il tenait sa taille, il ne la lâchait pas, il ne voulait surtout pas qu’elle recule pour le regarder. Il attendait que le temps passe un peu, que son cœur cesse de battre aussi vite, que ses pensées ne soient plus autant chamboulées. Il attendait de reprendre ses esprits. Il avait l’impression d’être dans une impasse, d’être bloqué, de vouloir arrêter le temps et oublier.

    Tom qui avait vu la scène, avait un large sourire au visage et finit par se lever, prendre les bras de Kya et Philippe. Il les tira vers l’extérieur de la salle de bal et referma les portes sur les deux élèves de Poudlard après un dernier regard ravi de la scène. Les deux étaient seuls, l’un avec l’autre et seul. Tom avait fait en sorte qu’ils le soient, tranquillement, sans regards indiscrets. Bill ne bougeait pas, il ne parvenait pas à reprendre ses esprits, il aurait voulu se calmer et envisager la situation avec sérieux et réflexion, mais il n’y parvenait pas, son esprit refusait de céder à la raison, son esprit ne voulait rester que dans cette euphorie si éphémère, si fragile. Il avait l’impression de sombrer jour après jour, son esprit venait de connaître quelque chose de lumineux qu’il refusait d’abandonner. Il parla alors dans son oreille, incapable de pouvoir faire autre chose :

    « Excuse-moi. Je ne suis pas capable d’être raisonnable. Mais… Tu oublieras tout, je ne peux pas te laisser avec un souvenir où Tom et moi sommes en parfaite relation, tu comprends… Ca aussi tu oublieras... Je... N’arrive pas à te lâcher... J’ai tellement envie de rêver, tu sais… N’arrête pas le conte de fée, Scarlett… Je t’en prie. Laisse moi… Laisse moi juste…. Juste…»

    Non, il ne voulait pas qu’elle le retienne, elle ne voulait pas qu’elle l’empêche, c’était trop tard, il était décidé, il voulait l’embrasser. Le conte de fée devait être vécu, même si c’était un rêve, il voulait qu’elle le laisse rêver encore, il ne voulait pas se réveiller. Ses mains tremblaient légèrement sur la taille de Scarlett. Il recula doucement sa tête de son cou, son nez restait à frôler la peau, les yeux clos, il se laissait aller. Il vint joindre ses lèvres aux siennes, l’embrassant, simplement, sincèrement. Il en avait eu envie. Son cœur battait si fort qu’il avait l’impression qu’il allait sortir hors de lui, ses mains tremblaient tellement d’envie de parcourir le corps de Ford, sa taille, ses hanches, et tant encore, mais il les retenait, il ne savait trop pourquoi, peut-être par pudeur et respect pour elle. Il l’embrassait déjà, il lui avait demandé de ne pas briser ce rêve et de refuser. C’était stupide comme demande alors qu’il savait parfaitement qu’elle l’aimait, tout en elle le lui disait, il avait sentit qu’elle voulait l’embrasser. Mais il y avait eu ce doute que toutes ses suppositions soient fausses, qu’il ait mal senti les choses, qu’elle ne l’aime pas et qu’au fond, elle ne veuille pas l’embrasser, peut-être avait-ce été le fruit de son imagination, comme tant de choses.

    Sa langue passa entre ses lèvres et il l’embrassait pleinement, savourant la femme qu’elle était. L’une de ses mains quitta sa taille pour poser le bout de ses doigts sur la joue de Ford, s’emmêlant légèrement dans ses cheveux roux. Il aimait se contact avec elle, c’était encore plus fort que tout les rapprochements qu’il avait pu avoir avec elle au cours de son séjour au manoir Kaulitz. C’était encore mieux que de la serrer dans ses bras, que de dormir avec elle, que de danser avec elle. Un baiser avait une autre dimension que tout le reste. Il s’en sentait brûlant, fiévreux, comme envoûté et ensorcelé. Il semblait presque incapable de stopper ce baiser. Il l’embrassait, et il aimait l’avoir contre lui. Ses doigts caressaient sa joue, doucement, tendrement, il ne voulait pas la brusquer, il ne voulait pas lui manquer de respect, il n’avait pas la violence de Tom. Bill, lui, savait prendre des gants, et mâchait ses mots, il pesait chacun d’eux. Un peu comme il pesait chacun de ses gestes actuels. Il ne voulait pas penser, il ne voulait pas se rendre compte qu’il embrassait Ford, qu’il embrassait une sang mêlée, il ne savait plus trop comment il réagirait dans ce cas. Il se mentait alors à lui-même, faisant comme s’il ne savait pas, comme s’il avait oublié. Il ne faisait que savourer le bonheur du moment. Il savait qu’il ne durerait pas.



    [pitit désolé ma belle ^^]
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeSam 30 Jan - 22:50

« Roméo : Oh ! Alors chère sainte, que les lèvres fassent ce que font les mains. Elles te prient ; exauce-les de peur que leur fois ne se changent en désespoir.
Juliette : Les saintes restent immobiles, tout en exauçant les prières.
Roméo : Restez donc immobile, tandis que je recueillerai l’effet de ma prière. (Il l’embrasse sur la bouche.) Vos lèvres ont effacé le péché des miennes.
Juliette : Mes lèvres ont gardé pour elles le péché Qu’elles ont pris des vôtres.
Roméo : Vous avez pris le péché de mes lèvres ? Ô reproche charmant ! Alors rendez-moi mon péché. (Il l’embrasse encore.)
Juliette : Vous avez l’art des baisers. »

Roméo et Juliette, acte 1 scène 5, William Shakespeare.


Il l’avait invité à danser. Scarlett n’avait pu se dérober. Le voulait-elle seulement ? Tout se chamboulait dans sa tête. C’était indicible, elle l’aimait, elle ne pouvait que l’accepter, elle ne pouvait plus le renier inlassablement comme avant, comme si rien n’était. En peu de jour il s’était passé tant de choses. Elle redécouvrait Bill… elle vivait avec lui des choses qu’elle n’aurait jamais passé vivre avec son pire ennemi… qui ne l’était plus. Il avait enchainé sur un tango, fière qu’il était. Elle qui lui avait dit qu’il ne devait connaitre que des valses, le voici qui maintenait fermement sa taille, et la guidait dans cette fougueuse danse. Les corps bougeaient au rythme de la musique et de leurs pulsions. Bill parvenait à la dominer d’une manière des plus étranges, et elle, elle s’offrait à lui et se dérobait tour à tour. Elle aimait son indépendance, sa liberté. Et pourtant… que c’était étrange la vie, elle ne vous donne jamais ce à quoi vous vous attendiez.

Lors du premier renversé elle avait ressenti une chose des plus étranges… elle avait eut envie d’embrasser Bill, quand il se redressa, son visage était proche du sien sans pour autant le toucher, et là, elle avait voulut l’embrasser. Pour la première fois de sa vie elle prenait conscience de ce qu’était le désir. Une chose tellement forte, qui enivre les sens, et vous dépossède de votre raison, tout en emplissant d’une terrible douleur entêtante celui qui lui résiste. Scarlett voulait résister, elle le devait. Jamais elle ne s’était laissé aller, elle avait toujours combattu. Elle l’avait vu se plonger dans son regard, s’y noyer. Elle tourna la tête, ne voulant pas rentrer dans ce jeu là. Et continua la fougueuse danse. Elle voyait qu’il marquait des pauses, qu’il restait à la regarder. Elle trouvait son regard étrange. Elle ? Elle se concentrait sur la danse, elle aliénait ses sentiments en se concentrant sur ses pas, sur ses jambes qui pénétraient celles de Bill, sur ses jambes qui se dérobaient et tournaient. Quand elle avait voulut l’embrasser, elle avait eu un moment d’égarement. C’était fini maintenant. Elle avait trop souffert par le passé, elle avait tant perdu, et avait cette peur de perdre encore. Elle ne le supporterait pas, pas une fois de plus.

Il ne la quittait pas du regard. Scarlett le voyait, elle sentait ce poids sur elle. La belle rouquine le regardait aussi. Elle le trouvait si beau, si irréel… mais elle ne devait pas, c’était interdit. Pourtant elle ne pouvait, même avec toute la concentration du monde, empêcher son cœur de s’affoler. Elle avait du mal à respirer, ça en devenait douloureux, ça lui faisait autant de mal que de bien. Elle avait eut une enfance heureuse… des parents aimants, et une vie qu’elle aimait, où elle était toujours la chef, où elle menait son petit monde à la baguette. Et deux ans au par avant on lui avait tout prit. Elle avait fait du chemin, sans se retourner, mais la souffrance était là. Elle avait si peur de ses sentiments qui la dévoraient, elle se sentait heureuse, mais l’ombre de la douleur planait. Elle ne voulait plus être à nouveau heureuse, sinon le malheur reviendrait, elle ne voulait plus perdre à nouveau. Elle ne voulait plus de ses déchirures de la vie. Ça faisait trop mal.

Il y eut un second renversé. Scarlett se laissa faire. Elle regardait Bill dans les yeux. Elle ne voulait pas l’aimer. Elle ne voulait plus souffrir pour rien. Elle le vit la regarder, et elle vit ses yeux sombres descendre vers ses lèvres. Le cœur de Scarlett s’affola, elle ne voulait pas de ça, le reversé durait trop longtemps, il devait y mettre fin. Il devait y mettre fin avant qu’il fasse une erreur que tout les deux regretteraient. Mais elle oublierait. C’était sans doute ça qui dans le fond l’attristait tant. Elle ne voulait pas oublier, le bon comme le mauvais, elle voulait tout garder en mémoire. La douleur comme le bien-être, ne rien omettre, car pour elle, oublier était pareil à la mort. La mort elle n’en avait jamais eut peur, mais elle l’avait trop vu emporter en son sein des personnes qui lui étaient chères, des souvenirs qui s’effacer par les intempéries du temps qui passe.

Il se redressa enfin… leur nez se frôlant en un chaste touché. Mais Scarlett savait que Bill avait connaissance que dans le tango les visages ne pouvaient se toucher. Elle comprit alors… Il la désirait, il voulait l’embrasser… il recherchait le contacte avec elle. Cette prise de conscience accéléra le rythme cardiaque de Scarlett. Elle sentait son sang augmenter la température de son corps. La danse continuait, elle dérobait ses jambes à Bill, elle les laissait s’entre croiser. La danse était sensuelle, fougueuse. Scarlett en parvenait plus à se concentrer, s’était trop pour elle, trop pour cerveau, trop pour son cœur. Elle regardait Bill avec une étrange intensité. Elle étudiait son visage. Elle oubliait tout, elle se sentait transporté ailleurs. Elle ne voyait plus personne, seulement eux deux. Bill continuait de l’entrainer dans l’impétueux tango, c’était si vivifiant de danser avec un homme tel que lui, avec un tel cavalier. Elle peinait à admettre la virulence de ses sentiments pour lui. C’était trop fort, comme si son cœur, son âme lui échappaient, comme si ils n’étaient plus sien, mais à l’homme face à elle.

Soudain, il ferma les yeux et s’arrêta net. La chevelure de Scarlett retomba dans son dos. Le font de Bill était contre celui de Scarlett. Il était brulant, elle écarquilla les yeux, il devait avoir de la fièvre, ça ne pouvait être autrement. Les deux mains du jeune homme maintenaient ferment la taille de Scarlett. Elle sentait le souffle discontinu de Bill contre sa peau. Celui de Scarlett était dans le même état. Elle étudiait le visage de Bill, les yeux toujours ouverts. Elle le regardait. Elle regardait avec force, au point de s’en faire mal aux yeux, à la tête, elle voulait graver ses images au fer rouge en elle, elle ne voulait pas oublier cette danse, elle ne voulait pas oublier les regards de Bill, elle en voulait pas oublier ce souffle au rythme discontinue. Elle porta son regard sur la chemise de Bill, elle épousait parfaitement son torse. Puis elle releva la tête. Et ce qui se passa la surprit. Les lèvres de Bill frôlèrent les siennes. Puis le visage tant chéri alla s’enfouir contre la nuque de la jolie rouquine. Il respirait son odeur. Elle sentait se visage brûlant. Elle voulait se retirer, elle voulait fuir. Elle avait si peur. Mais les mains ferment de Bill la maintenait immobile, elle essaya encore et encore. Mais impossible.

Son regard perdu se porta sur Tom. Elle ne voulait pas de ça. Elle avait peur, elle n’avait jamais rien connu de tel. Elle chercha du secours mais ne trouva aucune aide. Bien au contraire, il fit sortir Kya et Philippe, refermant la porte. La laissant seule avec Bill. Elle avait les larmes au bord des yeux, et elle ne savait pas pourquoi. De la crainte ? Oui il y avait de ça… mais autre chose. Elle l’aimait si fort que ça en était douloureux. Tout ce mélangeait dans sa tête. Elle se sentait perdue, et avait si peur, et en même temps… elle l’aimait tant, c’était si ambiguë. Bill murmura alors à son oreille. Elle comprenait qu’on doive lui effacer la mémoire. Mais son cœur manqua un battement quand il lui qu’il lui était impossible de la lâcher… qu’il voulait poursuivre ce rêve, il voulait qu’elle le laisse… qu’elle le laisse faire quoi ? Elle ne put prononcer un mot. Le visage de bill se dégageait de sa chevelure. Son nez frôlait à nouveau sa peau. Scarlett avait les yeux ouverts, elle peinait à réaliser ce qui se passait. Il avait les yeux fermés. Ses lèvres se fondirent sur celles de Scarlett. Et la, pour la première fois de sa vie, elle ne respirait plus. Son cœur ne bâtait plus. Et ses yeux azures doucement se fermèrent. Son cœur bâtait si vite. Elle se sentait envahir par une délicieuse félicité. Elle sentait son corps flotter, comme si elle était hors de tout, hors du temps. Elle comprenait ce qui signifiait respirer.

Elle sentit doucement la langue de Bill prendre possession de sa bouche, elle sentait son piercing contre sa langue. Un agréable frisson, l’envahit inlassablement. Ses bras étaient ballants, le long de son corps, mais doucement ses mains se glissèrent sur le torse de Bill, pressant le tissus de sa chemise, et remontant jusqu’à ses épaules. Elle commença à presser doucement son corps de femme contre le sien. Elle voulait le sentir contre elle. Il l’embrassait, et c’était comme si le monde n’avait plus d’importance, comme si toute la vie était dans ce baisé, comme si rien d’autre ne contait, comme si la vie lui était insufflée. Les mains de Bill était tremblante, tout comme le corps de Scarlett en et instant. Elle se sentait fiévreuse, Bill lui avait donné sa maladie, il l’avait contaminé, le feu qui consumait le front du jeune homme embrasait maintenant Scarlett.

Elle sentie l’une des mains de Bill quitter sa taille, et se posa tendrement du bout des doigts sur sa joue, prenant avec lui quelques boucles de ses cheveux. Elle le sentait se consumer. Elle-même semblait emprise à ce sortilège envoutant. Etait-ce cela l’amour ? Aimer tellement quelqu’un qu’on ne pouvait l’exprimer par de mots ? Ses doigts caressaient à présent doucement sa joue, Scarlett tremblait. C’était incroyable ce qu’elle vivait. Elle se sentait flotter hors de son corps, comme si elle se voyait de l’extérieur se faire embrasser par cet homme. Elle sentait incapable d’arrêter son baisé.

C’est alors qu’elle y mit doucement fin. Ses mains sur les épaule de Bill allèrent s’enrouler autour de sa nuque, elle caressait avec tendresse ses cheveux. Elle plonger ses yeux dans ceux de Bill, il pouvait y voir tout son émoi, tout l’amour qu’elle avait pour lui, qui était comme un ras de marée capable de tout saccager. Non… Son amour pour lui était puissant, mais il n’avait pas cette violence, ce qu’on voyait dans ses yeux était cette intensité, mais aussi toute sa tendresse, cet amour que son cœur ne pouvait plus contenir car il ne cessait de grandir, alors elle le déversait dans les yeux de Bill. Elle ferma à nouveau les yeux, et elle frôla avec retenue la commissure des lèvres de Bill. Ses lèvre rosée par le baisé de Bill continuèrent de frôler sa peau jusqu’à l’oreille du jeune homme.


« Je comprend Bill… Je… enfin je… Je t’aime… Je t'aime tant Bill... plus que tout... plus que ma vie... »


Elle avait soufflé ses mots à l’oreille de Bill et posa sa tête sur son épaule. Elle rougissait. Elle savait qu’elle oublierait ses mots. Mais ils étaient si sincère… elle releva doucement sa tête. Elle regarda à nouveau Bill dans les yeux, puis commença à les fermer doucement, les gardant légèrement entre ouvert, et déposa ses lèvre sur celle de Bill. Elle l’embrasser tendrement, et resserra son étreinte autour du cou de Bill. Elle ne voulait pas le quitter. Et pourtant la peur de Scarlett était palpable. On pouvait le sentir même dans son, baisé. Normale dans le fond. C’était la première fois qu’elle embrasser un garçon. Et ses lèvre contre celle de Bill était si tendre… elle l’embrassait sans retenue. Elle ne voulait pas le quitter… elle ne voulait pas y mettre fin. Elle avait réussit à faire cesser celui de Bill… mais le sien… comment le pourrait elle ? Elle l’embrasser tendrement, avec douceur. Scarlett dans le fond était une femme, malgré ses air viril qu’elle voulait se donné, et elle avait cette fragilité tapit au fond d’elle qui ressortait en cette instant. Elle se sentait plus fragile… comme quand elle était enfant et qu’elle cherchait les câlins de ses parents, comme quand elle avait encore l’espoir qu’il y ait de la place en ce monde pour les âmes sensibles et romanesques… avant qu’elle ne se décide à devenir une dominante, avant qu’elle ne bâtisse cette muraille autour de son cœur que Bill en un baisé venait de détruire.

Elle mit fin doucement à son baisé, retirant sa langue de la bouche Bill, séparant à regret ses lèvre des siennes. Elle le désirait, c’était indéniable. Le tango enflammé, et le regard de Bill n’avait fait que l’attiser, et elle avait peur de ça… parce qu’elle ne savait pas ce que c’était, car elle n’avait jamais connu d’homme avant ce jour.

Elle le regardait avec un regard un peu perdu. Entre ses bras elle ressemblait plus que jamais à une poupée de porcelaine, délicate, fragile mais sans nulle doute très belle, avec ses boucle de feu qui retombait sur sa poitrine qui se soulevait sous le rythme saccadé de son cœur. Elle avait des yeux troublés. Elle avait peur… mais elle avait confiance en Bill. Elle aimait tant, c’était horrible pour elle en pas arriver à mettre des mots assez fort sur ses sentiments. Son corps était toujours pressé contre celui de Bill. Elle frissonna à nouveau. Elle aimait son contacte, se sentir contre lui, sentir sa chaleur. Elle le trouvait si beau, il était un vrai prince… comment pouvait-il s’intéresser à une roturière comme elle ? Il pouvait avoir toute les filles qu’il voulait alors pour quoi elle ? L’aimait-il vraiment ou et-ce que du désir charnel ? Qu’importe dans le fond, lui il savait qu’elles étaient ses sentiment. Scarlett lui avait avoué qu’elle l’aimait, c’était tout ce qui comptait non ? Elle le regardait encore, son corps contre le sien, ses yeux dans ses yeux, ses lèvres encore rose des baisés échangé. C’était si fort… rien ne pourrait retenir ça.

Elle se mordit la lèvre inférieure. Se maudissant pour sa stupide crainte qui était visible dans ses yeux et sur son visage. Elle avait toujours affronté ses peurs… sauf celle de l’eau. Alors elle pencha à nouveau son visage contre le sien… sa joue contre sa joue, caressant ses cheveux long et noir… elle dirigea ses lèvres vers les siennes… et les posa à nouveau sur celle de Bill, c'était tellement fort, son cœur battait à en crever. Elle aimait ses lèvres.

L’une de ses mains caressait encore les cheveux de Bill et l’autre descendit plus bas, parcourant avec douceur et tendresse le tissu qui couvrait le dos du jeune homme. Si seulement il l’aimait vraiment… elle doutait tant… Elle avait envie de s’ôter ce doute… mais elle ne voulait pas lui poser la question car elle s’était déjà promise de ne plus le faire… et puis elle redoutait la réponse.

Elle prit son courage à deux mains. Scarlett avait toujours eu un volonté des plus fortes. Elle aimait Bill, elle avait aimé son baisé, et appréciait de l'embrasser à son tour. mais si dans le fond ce n'était qu'un désir purement charnel? S'il n'y avait rien d'autre? Pas de sentiments. Scarlett en souffrirait. Certes elle aillait oublier, mais en attendant elle vivait le moment présent, elle n'était pas une poupée gonflable, elle n'était pas dénué de sentiment bien au contraire. Elle se détacha donc de lui, en posant ses mains sur le torse du jeune homme et se propulsant avec une certaine force. Elle devait l'empêcher de faire une terrible erreur. Elle était de sang mélé, elle savait ce qu'il pensait d'elle et de son sang. Il se maudirait de faire une chose pareille, de se souiller ainsi, et le pire... c'est qu'elle même parvenait à ce convaincre de cela... qu'elle souillait Bill. Elle se moquait du sang... mais pas lui...


"Arrête-toi Bill! Tu ne veux pas de ça... je le sais... tu ne m'aimes pas... je ne suis pour toi qu'une sang mêlée, et en dépit de l'amitié que tu me portes maintenant... ton idée ne change pas sur mon sang, et je le comprends... je peux tout comprendre, mais je ne puis tolérer le mensonge. Si tes mains sur moi, si les regards que tu me portes, si tes baisé ne sont que des mensonges… Arrête, parce, ok je vais oublier, mais en attendant je suis pleinement consciente. Je sais que tu ne ressens rien pour moi… que tu aimes encore cette…cette… hum ! Je sais que tu aimes encore Larose, alors ne me ment pas, mais surtout ne te ment pas à toi-même. Si tu n'as rien à ajouter je te propose qu'on aille retrouver les autres, sinon je suis toute ouïs, et comme tu l'as dit : je vais tout oublier, alors autant être sincère pour cette nuit."


Elle le regardait avec un regard franc. Ses yeux ne mentaient pas, elle l'aimait, elle l'aimait plus que tout... Elle avait peur. Peur de ses sentiments, peur du contacte avec Bill, peur de n’être que de passage… Elle qui était si fière de sa résistance, elle que personne n’avait jamais eut, elle avait que s’il l’avait maintenant il se désintéresse d’elle. De eux deux, elle savait qu’elle était celle qui avait le plus de volonté, elle était capable d’aller à l’encontre de ses envies, de ses sentiments, Bill en était incapable, elle l’avait bien vu là! Elle est en dépit de tout une femme, une femme qui a déjà beaucoup souffert, et qui a besoin de douceur, qu'on prenne des précautions, et surtout qu'on ne lui mente pas. Elle avait les lèvres légèrement enflées par les baisés avec Kaulitz, et elle se mordit doucement sa lèvre inférieure... elles avaient sur elle le souvenir du contacte avec celles de Bill.... Il valait mieux qu'il lui dise la vérité, qu'il parle... de toute manière c'était dans le fond que du bénéfice... Elle oublierait tout... Mais elle ressentait en elle le poids de ce futur oubli... un poids qui la quitterait mais qui était présent. Elle voudrait tant qu'il la rassure. Ils pouvaient mourir demain après tout... la vie était si fragile avec l'avènement de Voldemort... Elle voulait vivre pleinement, car elle savait que la vie était précieuse, et qu'on en avait qu'une.



[HJ : Je dois ressortir le POLIKELEKE COUPE COUPE??? mdr Bon je ne sais pas si mon rp est bon car... l'auteur n'a jamais connu ça donc... j'ai tout inventer... si c'est pas bon j'édite sans problème^^]
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Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeSam 6 Fév - 15:46

    Il ne savait plus où il était, il ne savait plus qui il était, tout semblait soudain avoir quitté son esprit, comme devenu amnésique. La seule chose qu’il savait, c’était que Scarlett était dans ses bras, qu’il l’embrassait et qu’il aurait tout donné pour que cela ne s’arrête jamais. Il aurait donné son âme s’il le fallait, pourvu qu’elle en prenne soin. Son âme n’était déjà pas en bon état, abîmée, déchirée, salie par la vie et surtout par la récente magie noire. Elle était dans un piteux état son âme, pourvu qu’elle le la brise pas d’avantage. Il l’embrassait, sa langue caressait la sienne, son front était brûlant, mais de toutes évidences, il avait contaminé Ford qui semblait être prise du même mal dévorant. Ses doigts caressaient doucement sa joue, s’arrêtaient à son menton et remontait dans son coup, suivant la ligne de sa jugulaire. Elle mit fin au baiser, et ses pieds semblaient retrouver enfin la terre ferme. Il le savait à présent, il s’appelait Bill Morgan Kaulitz, il était dans la salle de bal de son propre Manoir à Great Hangleton. Il retrouvait possession de son esprit, elle semblait lui avoir échappé un instant, un court instant de félicité. Il s’était senti si bien, pourquoi mettait-elle fin au rêve ? Pourquoi cela s’était-il arrêté ? Il finit par ouvrir doucement ses yeux maquillés de noir, un regard profond. Ses yeux sombrèrent dans l’azur de ceux de Scarlett, comme obnubilé par elle, comme hypnotisé par eux. Il la fixait, incapable de faire autre chose. Il avait du mal à réaliser ce qui venait toujours de se passer. Lui, sang pur, venait d’embrasser une femme de sang mêlé. Il aurait voulu fuir, partir, s’enterrer six pieds sous terre. Bon sang, mais qu’est ce qu’il s’était passé ? S’il était terrorisé par son propre fait, il n’arrivait pas à ressentir des regrets ou des remords d’avoir commis ce crime. Il tenait doucement sa taille, il sentait les mains de Scarlett avoir parcouru son torse avant de rester à ses épaules. Il y avait dans les yeux de Ford tant de passion et de ferveur. Il s’était promis de fermer sa porte à double tour, comment était-elle entrée ? Il n’avait rien vu venir, ou presque. Mais ce qu’il avait vu, il le niait. Le regard de Scarlett était intense et plein de tendresse et d’amour. Celui de Bill était atrocement égaré et perdu. Il ne savait plus où il en était, il se demandait même comme il faisait pour la regarder encore. Il y avait presque de la honte dans le regard de Kaulitz, honte d’avoir fait ça. Mais étrangement, il n’y avait pas haine dans les yeux de Ford, il n’y avait pas de la rancune, elle ne le blâmait pas, elle ne lui en voulait pas… En fait, bien au contraire, Bill avait l’impression qu’elle avait attendu cela depuis si longtemps.

    Puis elle ferma ses yeux, Bill en était troublé. Il sentit ses lèvres à la commissure des siennes, puis elles s’évadèrent sur sa joue puis dans le creux de son oreille. Bill ferma à nouveau ses yeux, se laissant envahir du bonheur de l’avoir contre lui, son corps de femme contre le sienne, il n’avait jamais été aussi proche d’elle. Rien n’avait jamais eu la même intensité… Et lui qui c’était dit qu’il n’y aurait plus rien après Sarah, qui ne pourrait pas, qu’il ne saurait jamais supporter de souffrir à nouveau. Pourquoi ? Pourquoi était-il masochiste ? (lol)

    Les mots qu’il entendit à son oreille lui donnèrent un frisson qui parcourut tout son corps. Avait-il bien entendu ? Bien sûr, il savait qu’elle l’aimait, mais il en avait atrocement douté en l’embrassant. Mais, elle l’aimait, il le savait, il l’avait toujours su, quelque chose en lui, lui avait toujours donné cette hypothèse, depuis que sa pire ennemie l’avait mis en garde contre Sarah. Au fond, quel intérêt aurait pu avoir son ennemi de le protéger, ne pas vouloir qu’il souffre ? Scarlett n’avait jamais vraiment cessé de titiller Sarah. Avait-elle été simplement jalouse au fond ? Depuis combien de temps l’aimait-elle ? Tout semblait si clair soudain dans l’esprit de Bill. Ces mots expliquaient tout ce qui n’avait jamais vraiment pu être expliqué dans le passé. Et au final, ces mots le bouleversaient. Il se sentait étrange. Tout prenait une drôle de tournure, tout son corps frissonnait, mais il se sentait presque incapable de pouvoir lui en dire autant, non pas parce qu’il ne l’aimait pas, car il l’aimait, mais parce qu’il était trop troublé pour ça.

    Elle s’écarta encore de lui. Bill voulait dévier son regard, mais il n’y parvenait pas. Il voulait parler mais aucun mot ne sortait de sa bouche. Pourquoi lui faisait-elle cet effet là ? Et puis finalement, il senti les mains de Scarlett redescendre sur son torse et exercer une forte pression pour l’éloigner d’elle. Bill recula, contraint, et ce fut comme s’il se prit un coup de massue sur la tête. Il avait l’impression de retomber lourdement sur terre après s’être envolé avec elle. Il sentait soudain tout le poids de son corps, de ses entrailles, de son être. Les paroles de Scarlett furent rudes, et Bill se contentant de baisser le regard et de se retourner. Il lui faisait dos, son visage était celui d’un homme des plus perturbés et troublés. Ses mains, qui avaient quitté le corps de Scarlett, montèrent à sa tête, les mains contre le font, il laissa partir en arrière, entrainant ses cheveux avec lui, comme s’il aurait voulu les arracher. Il finit par laisser ses deux mains derrières sa tête, les coudes repliés.

    Que lui dire ? Que lui répondre ? Que faire et surtout que penser ? Il nageait en plein trouble, il se sentait fébrile et fragile. Il se mordit la lèvre inférieure, sentant comme un manque de celles de Ford. Il respira profondément puis se retourna soudain.

    « Bien. Tu veux que je sois sincère. Soit. Sarah et moi, c’est du passé. »

    Le ton de Bill était presque agressif, comme s’il lui en voulait d’avoir mis fin à cet instant de hors pensées. Et pourtant, il ne pouvait pas lui en vouloir, le geste de Ford était légitime.

    « Puisque tu vas tout oublier, le fait que tu sois au courant ce soir m’importe peu. Tom et moi sommes des ex-siamois. Même cœur, même esprit, même être. On a été magnifiquement séparés après notre naissance, aucune trace, aucune séquelle, du bon travail. Mais voilà, on nait un seul être, on finit un seul être. Tom et moi avons le même esprit. Chaque battement de son cœur va au rythme du mien. Chaque battement du mien va au rythme du sien. De même, chaque pensée qui émane de lui, est en moi, et vice versa. Nous sommes plus liés que n’importe quels jumeaux. Tu comprends ? Je sais où se trouve Tom à chaque instant, je sais ce qu’il fait, je sais ce qu’il pense, parce que… C’est comme ça ! Nous avons pris pleinement conscience de ça, il y a quatre ans. Ce n’tait pas facile au début, son souffrait pour deux, on riait pour deux… Et on parvient à maîtriser… Cette chose, à présent de sorte que je ne lui laisse pas accès à tout mon esprit, et il ne m’offre pas tout non plus. Le fait est que Tom n’a jamais eu de petites amies durant son enfance, alors que moi, j’en ai connu quelques unes. Dont Sarah. Et Tom… Tom les aimait à travers moi. Il aimait Sarah et je le savais. As-tu la moindre idée de ce que cela fait ? Aimer une femme plus que tout au monde, être prêt à tout donner pour elle, pour la voir rire plutôt que pleurer… Et pourtant, savoir qu’une part de moi me jalousait… C’était Tom… Je lui ai laissé… Je voulais qu’il soit heureux. J’ai tourné la page avec Sarah, mais tant que Tom l’aimera, j’aurai toujours l’impression d’appartenir à Larose. J’ai fermé mon cœur Scarlett, parce que je veux que Tom soit heureux, et parce que… J’en ai assez de souffrir… »

    Le ton de sa voix s’était un peu radouci. Il lui faisait face, et ses bras étaient retombés le long de son corps. Il avait le visage crispé et tellement perdu. Il ne savait plus quoi dire, quoi faire, il se laisser guider par son instinct, ce disant qu’il n’y avait rien de mieux à faire. Réfléchir n’aurait fait qu’envenimer la situation. Elle voulait savoir, alors elle saurait ce qu’il était capable de lui dire. Il respira à nouveau profondément.

    « Lorsque Tom a dû repartir en fugue cet été, il a laissé Sarah derrière lui sans mot dire. Elle était si malheureuse, si triste… Si perdue… Elle a essayé de se rapprocher de moi, de nous lier à nouveau comme avant… Mais… Rien n’était plus comme avant… Tant de choses avaient changés, je n’avais plus envie de l’embrasser, je n’avais plus envie de vivre à ses côtés jusqu’à la fin de nos jours… Je souffrais de la voir dans cet état, j’avais mal pour elle, mais mes sentiments pour elle étaient si clairs… Elle était mon amie. Si je voulais la prendre dans mes bras, si je voulais la voir rire à nouveau, si je voulais qu’elle ne souffre plus, c’est parce qu’elle est mon amie. Rien de plus…J’ai parfois du mal à faire la différence entre les sentiments de Tom et les miens… Je m’embrouille parfois. Je ne sais plus si ce qu’il y a dans ma tête sont les pensées de Tom ou les miennes. Mais pour ce qui est de Sarah, j’en suis certain, c’est fini. Fini… »

    Il la regardait à nouveau, la petite rousse à la peau si blanche. Elle avait l’air d’une poupée de porcelaine. Il avançait vers elle, sans trop savoir pourquoi, il se laissait guider par ses pas. Il s’arrêta devant elle, silencieux, puis baissa les yeux et la contourna.

    « Je me souviens encore du Poudlard Express. J’avais onze ans ce jour-là, j’espérais retrouver Tom à Poudlard… Mais c’est sur toi que je suis tombé. On a immédiatement créé nos rivalités, et on s’était promis de se pourrir la vie l’un à l’autre. »

    Il avança vers le mur puis se retourna et s’y adossa. Il croisa ses bras sur son torse. Sa chemise blanche contrastait avec la couleur mielleuse de sa peau. Il baissa la tête, ses cheveux lisses et noirs tombèrent en pluie sur son visage. Lorsqu’il releva la tête pour l’appuyer contre le mur, ses yeux cernés de noir semblaient troubles et rouges, comme quelqu’un sur le point de pleurer.

    « On a plutôt bien réussi, n’est ce pas ? Bataille après bataille, ça ne suffisait jamais… Il n’y avait jamais vraiment de vainqueur, ni vraiment de perdant. Chaque combat, qu’importe l’issue, apportait jouissance et souffrance à la fois. On s’enrichissait de la haine de l’autre, et pourtant, ça fait toujours mal que d’être haï… Pourquoi avons-nous cessé de nous battre ? C’était plus simple de savoir que je te détestais. Le chemin était tout tracé, il n’y avait plus qu’à marcher droit. Pourquoi a-t-il fallu qu’on s’égare ? J’avais fermé ma porte à clé Scarlett… Comment as-tu fais pour entrer ? »

    Les mains de Bill tremblaient. Ses bras croisés permettaient d’atténuer les tremblements. Elle était de sang mêlé, mais voilà, c’était ainsi, et il ne pouvait pas faire marche arrière. Il savait cependant que c’était impossible. Le Seigneur des Ténèbres n’avait pas confiance en Bill, il se méfiait de lui, et à raison d’ailleurs. Le fait que son rapprochement avec Wally ait déclenché sur le Seigneur des Ténèbres des soupçons, qu’en penserait-il si deux de ses mangemorts tombaient amoureux l’un de l’autre ? Ce ne serait pas de bon augure. Ca finirait pas mal tourner. Au fond, c’était ce que Bill craignait. Scarlett oublierait ce soir, mais Bill n’était pas un excellent occulumens. Le Seigneur des Ténèbres saurait ce qu’il c’est passé. Il pourrait cacher le fait que Tom ait passé Noël ici, mais il ne pourrait pas dissimuler le baiser de Scarlett, ni son amour pour elle. Rien de tout cela ne pourrait s’effacer, et il ne pourrait pas bénéficier d’un sort d’amnésie de la part de Tom, il avait besoin de tout savoir, pouvoir diriger tout ça, pour ne pas se perdre et entrainer la mort de sa famille et des gens qu’il aime. De toutes façons, son esprit étant lié à celui de Tom, bien que son jumeau ne soit pas dans la même salle que lui, il savait ce qu’il se passait dans la salle de bal en temps réel. Même si Bill oubliait, ça resterait dans l’esprit de Tom, et irrémédiablement, dans le sien. En quelque sorte, Bill était immunisé contre l’amnésie, tant que Tom serait là. Le nez de Bill devint rouge également, comme piqué au vif. Il n’avait pas ajouté une parole depuis quelques secondes laissant le blanc s’installer, le silence régner. Il se sentait mal et il aurait voulu fuir, soudain, disparaitre, faire comme si rien de tout ceci n’avait existé, mais il ne le pouvait pas, c’était si présent dans son esprit. Rien que ce qu’il pourrait dire, faire, ou penser, ne pourrait l’aider à nier ce moment, à nier cette réalité si suffocante. Il aurait voulu ne rien ressentir, être insensible à tout mais voilà, ce n’était pas le cas. Il était un être humain fait de chair et d’os, il avait des pensées, des sentiments, des rêves comme toute personne normalement constituée. Rien de tout ce qu’il pourrait faire ne pourrait changer le cours des choses. Des perles brillantes illuminèrent ses yeux si sombres, si tristes à la fois. Ils brillaient avec une telle intensité que ça ne durerait jamais, c’était si éphémère. En effet, les perles quittèrent ses yeux et coulèrent sur ses joues. Bill ne pleurait pas souvent, il tâchait de toujours garder la tête haute, fierté masculine et Serpentardesque oblige. Mais lorsque la peine dépassait l’entendement, il ne pouvait pas continuer d’avancer et faire comme si de rien n’était.

    « Je t’aime… »

    Murmura-t-il faiblement, comme si l’hurler aurait été un crime, comme s’il aurait pu tout briser s’il l’avait dit plus fort. Il décroisa ses bras, serra les poings et frappa d’un coup dur le mur derrière lui. Il aurait tellement voulu qu’il en soit autrement. Il aurait tellement voulu pouvoir aimer les gens qu’il aimait tranquillement. Il aurait voulu pouvoir vivre avec son jumeau. Il aurait voulu que Philippe ne soit pas anorexique, en parfaite santé, heureux, et profitant de la vie. Il aurait voulu que sa mère ne soit pas frappée par la cécité. Il aurait voulu ne pas avoir à commanditer le meurtre de son père pour pouvoir retrouver son jumeau. Il aurait voulu que ses liens avec Rogue ne s’altèrent jamais. Il aurait voulu que Sarah soit heureuse avec son jumeau. Il aurait voulu que Lloyd ne souffre jamais de lycanthropie. Il aurait voulu ne pas être mangemort. Il aurait voulu que cette guerre n’ait jamais eu lieu… Il aurait voulu pouvoir aimer Scarlett au grand jour et faire d’elle une épouse heureuse. Il aurait voulu tant de chose, mais ni le passé, ni le présent ne se change. Quant à son avenir, en avait-il seulement un ?
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeDim 7 Fév - 17:40

« Des entrailles de ces deux ennemis
Deux amoureux prennent vie sous une mauvaise étoile. »


Roméo et Juliette, le Chœur, Prologue, William Shakespeare.



Elle avait mit fin au songe. Cela avait été dur à faire, les lèvres de Bill manquaient au sienne. Mais elle avait du le faire, elle ne voulait pas que ce soit un vulgaire mensonge, son cœur ne le supporterait pas, certes elle oublierait ensuite. Mais les blessures du cœur reste, même si la mémoire est effacé, le cœur est marqué au faire rouge. Elle avait sentit les mains de Bill sur sa taille, elle avait senti son front brulant contre le sien, elle avait sentit ses lèvres sur les siennes, et en fin sa langue contre la sienne, elle n’en revenait pas d’ailleurs comme tout chez Bill était fait pour la faire psychoter, il avait tout d’abord eut cette étoile, et maintenant venait s’ajouter son piercing à la langue. Elle ne voulait pas que ça ait de fin, et pourtant il le fallait. De eux deux, elle était en cet instant celle qui avait le plus de force et de volonté. Elle avait donc séparé avec un pointe de regret ses lèvre de celle de Bill, elle le regardait, il était si beau, elle le voyait si perdu, elle le comprenait. Il venait d’embrasser une sang mêlé, mais qu’importe dans le fond. Elle avait à nouveau fermé les yeux, pour porté ses lèvre rosée à la commissure de celles de Kaulitz, remontant avec lenteur vers son oreille pour lui susurrer trois mots.

Trois mots qui résonnait comme un formule magique, comme la promesse d’un serment inviolable, comme si ça c’était inscrit dans les livres célestes. Trois mots qui firent frissonner l’homme qui était contre elle. Il ne disait pas un mot. Scarlett le savait dans le fond… un homme comme lui ne pouvait pas ressentir la même chose pour elle. Elle ne regrettait pas pour autant de le lui avoir dit, ce n’était pas honteux, bien au contraire, il faut bien du courage pour affirmer ses sentiments. Ce qu’elle ressentait pour lui était si entier, si parfait, si puissant, elle ne pouvait plus le contenir comme avant. C’était impossible, c’était devenue trop grand. Elle ne pouvait cependant se laisser abuser ainsi.

Elle avait posée ses mains sur le torse de Bill afin de le propulser loi d’elle. Elle ne pouvait pas. Elle lui tint un discours froid, mais elle le devait, elle ne pouvait se permettre de malmener son cœur une fois de plus. Quand elle parla, elle le vit se retourner, elle le fit se plaquer ses mains sur sa tête, ses mains qui manquait à sa taille. Son cœur se serrait. Mais ce qu’elle disait était vrai. Elle ne pouvait pas supporter le mensonge. Elle savait que Bill ne l’aimait, elle savait qu’il aimait encore Sarah, cette Larose, cette fille qu’elle ne pouvait supportait. Elle se rappelait comment Bill l’avait appelait par se nom tant haï, elle s’était maudite, ainsi donc elle avait une ressemblance avec la louve, une louve qui l’aurait tué sans pitié si Wasly et Bill n’étaient pas intervenue, car elle l’aurait tué, Scarlett n’aurait jamais abandonné le combat, et même avec leur intervention, il avait fallu qu’ombrage s’en mêle pour qu’elle se résigne. Elle détestait cette femme qui avait blessait Bill. Combien de fois son cœur s’est déchirait quand elle le voyait si triste ? Elle n’osait même plus compter.

Il se retourna, et lui parla sur un ton agressif, il allait lu dire la vérité. La vérité comme quoi ses sentiments pour la lycane appartenaient au passé. Elle voulait le croire, elle sentait dans sa voix que c’était vrai, mais son esprit ne voulait pas cédé. Il l’avait tant haït, comment pouvait-il l’aimer maintenant ? Mais ce ton… lui en voulait-il de l’avoir repoussé ? Sans doute… mais il était normale qu’elle agisse comme ça. Il commença à tout lui dire, visiblement elle allait tout savoir, connaitre toute l’histoire.

Des anciens siamois… Scarlett ferma les yeux. Ils étaient pareils, il était plus que de simple jumeau. Elle avait mal, se dire combien ça devait être intenable pour lui d’être séparer de sa moitié, non, d’être séparé de lui-même. Scarlett n’aimait pas voir Bill souffrir, elle n’aimait pas quand il allait mal. Des siamois… c’était presque impensable, elle se demandait qui était le malade qui les avait séparé… Si un jour elle le voyait elle le massacrerait. C’était horrible de faire ça… inhumain… Elle rouvrit les yeux. Elle ne devait pas les gardait fermer trop longtemps, sinon il verrait qu’elle tentait d’encaisser ce qu’il venait de lui dire, et sans nul doute qu’il se rétracterait. Tom n’a jamais eut de petite amie, il a tout vécut à travers Bill, ce n’était pas amusant et pourtant elle avait envie de rire, il n’avait pas de chance Tom… Scarlett détestait toute celle avec qui son ennemi était sortie, elle les trouvait insignifiantes, tellement niaises, elles faisaient piétées. Et comme elle l’avait prédit dans le Poudlard express, ses filles n’avait eut qu’un cours passage, il n’y a eut que Larose qui a eut une espérance de vie plus longue… c’était une Duracell, pas une alcaline, mais comme toute les piles elle avait rendue l’âme. Dans le fond elles n’avaient connues qu’un aspect de Bill, son coté gentil, adorable et tendre. Elle, elle avait eut droit au pire de lui, et maintenant elle commençait à avoir droit au meilleure.

Elle le regardait parler. Elle aurait voulu que ses yeux soient neutres, mais ce n’était pas le cas, on pouvait y noter une pointe de tristesse… Surtout que Bill aborda le sujet de Sarah. Le moment où elle le laissa pour Tom. Il lui demandait si elle savait ce que ça faisait d’aimer une personne plus que tout au monde d’être prêt à tout pour elle. Elle ne parla pas, elle ne troubla pas la tirade de Bill. Elle ne fit qu’hocher de la tête en signe d’affirmation. Oh que oui elle savait ce que c’était. Elle savait ce que c’était que devoir celui qu’on aime souffrir, et de ne pas savoir quoi faire… Elle savait combien il était dur de le voir quotidiennement galérer, de le voir dans une voie sans issue. Elle avait était prête à tout pour Bill, c’était pour lui qu’elle était là, c’était pour lui qu’elle devenait mangemorte, pour qu’il ne sot plus seul, pour qu’il n’ait pas à affronter cet avenir dans la solitude. Elle était son ennemie mais qu’importe, elle était comme un point de repère. Pourtant cette voie n’était pas pour Scarlett, elle était trop lumineuse pour ça, malgré ses grand air, et son coté brute de décoffrage, elle était une personne prête à tout pour aider les autres, elle serait même capable de tendre la main aux personnes qu’elle détestait le plus, elle voulait aider les autres, elle avait une âme chevaleresque, compatissante et généreuse. Mais pour Bill elle l’avait fait.

Elle ne put réprimer un soupir de soulagement quand il réitéra le fait que lui et Larose c’était du passé ce fut un telle soulagement qu’elle porta sa main à son cœur. Elle comprenait bien sûr qu’il y ait confusion entre ses sentiments et ceux de Tom, elle savait maintenant la nature de leur lien, c’était normale… Mais il avait dit juste avant avoir fermé son cœur car il ne voulait plus souffrir, sauf que là c’était elle qu’il faisait souffrir en l’embrassant alors qu’il n’en était rein. Ce n’était pas grave après tout, qu’importe sa tristesse à elle. Elle avait de plus en plus de mal à cacher le trouble de ses yeux, il lui disait tellement de chose en peut de temps.

Il la regardait. Elle aimait son visage, ses yeux, elle aimait tout en lui, ses qualités et ses défauts. Il arriva à son niveau, baissa son visage et la contourna. Elle se souvenait aussi de cette rencontre dans le train. Elle se rappelait de la brosse qu’elle lui avait jetée dessus. Ils s’étaient jurés une haine éternelle, elle s’était promit de lui pourrir la vie jusqu’à sa mort. Scarlett se tourna pour être face à lui, il s’était adossé contre le mur. Elle voyait ses yeux, c’était comme si il allait pleurer. Le cœur de la rouquine se serrait. Elle ne voulait pas le voir triste, elle s’en mordit la lèvre inférieure, en même temps elle le trouvait si parfait, sa peau de miel, sa chemise blanche… Aucune fille ne le blessera plus, elle se le promettait. Elle ne les laisserait pas le détruire. Qu’importe que le monde sombre tant que lui était là, mais si lui disparaissait… comment pourrait-elle y survivre ? Elle y survivrait bien sûr… elle le devra, ne jamais abandonner tel était sa devise. Mais chaque jour sans lui serait comme une éternité, et l’éternité de souffrance dans l’éternité était bien longue. Chaque jour de passé sans lui serait un calvaire… non, personne ne le fera disparaitre. Car sans lui, c’est elle-même qui disparaitra, elle sera un fantôme, un simulacre de vie.

Elle se tenait droite, ses mains tripotant le tissu de sa robe. Oui ils s’étaient battu, ils avaient réussit à s’en tenir à leur projet de départ. Mais il commença à dire qu’elle était entrée dans la porte fermé à clef. Elle cessa de se morde la lèvre, elle était stupéfaite. Ce n’était pas possible elle avait du mal entendre ! Elle voyait les mains de Bill trembler. Elle remarqua qu’elle-même le tremblait, son cœur battait trop fort ou pas assez, comme si tout à coup elle manquait d’air. Le silence dura plusieurs secondes, des secondes qui semblaient être des jours. Elle ne quittait pas les yeux de Bill du regard. Elle les voyait lumineux et trouble… elle comprit quand elle vit ses cristaux se déposer sur ses joues. Ce fut le moment où il lu lui dit. Elle ne respirait plus. Sa tête lui tournait. Elle allait s’évanouir ce n’était pas possible autre ment. Mais elle avait bien entendu. Il l’aimait. Il avait frapper le mur derrière lui, comme un signe rageur, comme si il y avait une sorte d’impuissance face à cet fatalité. Elle avança vers lui, droite, comme toujours. Elle regardait cet homme. Cet homme si beau, et si incroyable, qui avait tant enduré. Elle regardait ses larmes. Elle était à quelques millimètres de lui et sorti de sa poche un mouchoir en tissus. Elle essuyant doucement les cristaux liquides.

Elle le regardait avec une infinie tendresse. Que c’était douloureux de se dire qu’elle allait tout oublier, que demain elle retrouverait son incertitude. Elle souffrait, et une partie de cette souffrance se voyait dans ses yeux, elle souffrait pour l’histoire de Bill, elle souffrait pour cette nuit qu’elle allait oublier. Elle avait si peu de l’oublie. La perte de ses parents l’avait traumatisé, elle avait peur de perdre à nouveau. C’est sans doute pour ça qu’elle avait le tic de prendre des affaire au autre, comme une cleptomane, comme pour ne pas les perdre, comme pour les garder près d’elle. Elle avait toujours eut cette manie de chiper des trucs au autres, mais ça c’était accentuer avec la mort de ses parant. Elle en voulait pas qu’on l’abandonne. Elle leva ses mains pâles, et les posa sur celles de Bill, comme pour calmer ses tremblements. Elle pencha en avant son visage et le déposa sur l’épale de Bill.

« Je suis là maintenant Bill… »

Oui elle était là, et serait là jusqu’au bout. Elle se sentait si bien contre lui, elle respirait son odeur. Une odeur rassurante qui éloignait ses cauchemars. Elle avait besoin de se contacte, de cette proximité. Quand elle retournera à Poudlard, elle n’était pas à Serpentard, elle ne pourrait plus le voir ; Son cœur se déchirait, elle se remettait à trembler à cette pensée… Elle ne voulait pas être séparée de lui. Elle leva vers lui ses yeux égarés et terrifiés. Elle l’aimait tellement, même s’il lui faisait oublier cette soirée, il ne pourrait pas lui enlever ses sentiments pour lui.

« Je ne te laisserait jamais, je ne le pourrait pas… Tu m’as dit tellement de chose… toi et Tom… Sarah… Je n’ai rien fait pour que tu m’aimes… je… »

Elle se tu, elle ne pouvait pas parler, son cœur était bien trop troublé. Elle l’embrassa sur la joue… Elle senti les mèche de bill toucher sa peau de porcelaine. Décidément… Lui le Serpentard au sang pur, allemand, au teint de miel et à la chevelure ébène, et elle la Griffondor au sang mêlé, mi-Irlandaise mi-écossaise, à la peau de porcelaine et à la crinière rousse. Tout les oppose, et pourtant. Même si il y avait en elle une certaine tristesse, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir heureuse… durant le baisé de Bill elle avait tant douté des raisons qu’il l’y avait poussé, mais maintenant elle ne doutait plus.

Elle sentait cependant une chose étrange, une chose qu’elle sentait depuis longtemps. C’était comme si… il avait l’impression de ne plus avoir d’avenir. Scarlett ravala les larmes qu’elle aurait voulut laisser s’exprimer. Elle devait être forte pour lui maintenant. Mais une chose l’étonnais au plus haut point, c’était comme si Bill venait en trois mots de briser sa muraille, cette carapace si durement forgée. Elle se sentait mise à nue, comme si elle était plus fragile, et plus forte à fois. C’était vraiment étrange.

Elle ôta ses mains des siennes pour le prendre doucement dans ses bras. Il avait déjà tant enduré, plus qu’elle. Et elle qu’avait-elle fait par leurs rixes et leurs haine ? La souffrance quoi qu’on en dise, même si on tente de la convertir en bonheur demeurera toujours cet immuable venin qui ronge les cœurs. Il l’avait tant haït, il avait mit tant de haine et de colère en elle, ça ne disparaitrait pas comme ça. Mais elle le sentait en elle, elle l’aimait plus que tout… Elle avait toujours sut qu’elle ne perdrait pas son temps avec des affections éphémères. Elle savait que celui qu’elle choisirait serait le bon. Son choix se nommait Bill Kaulitz, et pour lui elle irait jusqu’en enfer.

Elle releva sa tête, et plongea ses yeux troublés dans ceux de Bill. Il était si beau… et si fragilisé par la vie. Elle remerciait les dieux de lui avoir donné une âme forte, si elle n’avait pas cette force en elle, elle n’arriverait pas à l’aider… Mais cette force c’était lui qui la lui donnait. Elle caressa de la main droite la joue de Bill. Un mais blanche sur une peau de miel, ils étaient si différents… et pas autant finalement… ils avaient la même envie de protégé ceux qu’ils aimaient, cet envie de voir un jour le soleil briller sur leur vie. Mais même dans cette obscurité, les étoiles illuminaient leur chemin. Et si Bill ne les voyait pas… elle lui ferait lever la tête de la terre noire vers les cieux illuminés.


« Je suis là pour toi… on va avancer ensemble, qu’importe que j'oublis cette nuit… je t’aime depuis bien trop longtemps pour oublier cela… je suis à toi maintenant, je te donne mon âme, je resterais toujours avec toi… alors ne torture pas ton âme d’avantage car je ne supporterais pas. Tu as un avenir, comme tout le monde, et si tu ne le vois pas… je te le montrerais… »


Sa main continuait de caresser le visage de Bill. Elle l’aimait tant, elle se sentait mourir et vivre de tout cet amour. Ses yeux bleu reflétaient tout ce tumulte intérieur… elle n’arrivait plus à se cacher à lui comme avant. Elle avait déjà perdu tant de personnes qui lui étaient chers, elle ne veut pas perdre Bill. Elle veut le préserver, lui offrir un lendemain meilleur que le jour précédent, elle voulait qu’il sourit à nouveau, elle ne veut plus le voir dans cet état. Qu’importe si le lendemain est encore orageux. Même le plus noir nuage à toujours sa frange d’or, les noirs nuages peuvent dissimuler le soleil, mais il est toujours là. Rien ne peut le détruire.
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeLun 8 Fév - 17:36

    C’était un coup de rage qu’il avait donné de ses deux poings serrés dans le mur derrière lui. Il n’en voulait pas à ce mur, c’était sa maison, sa demeure, son amie. Il avait frappé parce qu’il avait besoin de frapper, parce qu’il avait l’impression que tout lui tombait dessus. Il sentait comme s’il avait bâti un monde toute sa vie, et que les fissures dans les murs ne cessaient de s’agrandir. Tout semblait en ruine. Il tâchait de se défaire des gravats, mais pourquoi faire ? Tout serait à reconstruire ensuite... C’était une part de travail qu’il ne parviendrait pas à faire. Et il avait peur. En fait, il était complètement terrorisé. Il craignait de tout perdre, tout ce qu’il aimait, tout ce pour quoi il vivait encore. Et ces choses étaient bien minces. Il marchait sur un fil, suspendu au dessus du vide, si fragile, si fébrile, si facile à briser. Il était un funambule, il prenait des risques à chaque pas qu’il faisait, chaque seconde où il restait encore au dessus du vide était une seconde de danger. Et s’il tombait dans le précipice ? Et s’il chutait ? Qui serait là pour lui tendre la main ? Le rattraper à temps, quitte à en perdre sa propre vie ? Au fond, il s’en fichait d’avoir personne. Il préférait mille fois qu’on ne vienne pas le sauver plutôt qu’on penne le risque de mourir pour lui. Car même mort, il sentirait les effluves de la culpabilité le ronger pour l’éternité. Alors il en avait assez d’ouvrir des portes, de voir des choses si belles, si magnifiques, d’avoir le droit d’y goûter. C’était si doux mais en même temps, la porte se refermait immédiatement, le laissant dans le froid extérieur, avec ce goût amer de la nostalgie et du regret. Il aurait ce manque sur la langue, cette envie toujours, et pourtant, impossible de l’accomplir. Il restait à chaque fois insatisfaite, toujours un mal pour le rendre malheureux, toujours une absence pour rendre son existence sombre. Il aurait tellement voulu qu’on ne lui brise pas ses ailes. C’était tellement mieux de les avoir dans son dos, s’aider d’elle à chaque fois qu’il en avait besoin, aide ceux qu’il aimait, s’élever, haut, très haut dans le ciel que jamais la moindre boue ne pouvait l’atteindre, jamais aucun démon ne lui avait pris la jambe pour l’attirer non seulement sur la terre, mais aussi l’entrainer dans les abimes et le ventre de ce monde. On les lui avait plumé ses ailes. On les lui avait arrachées, on le lui avait coupées, on les lui avait détruites. Il ne pouvait plus voler, chaque coup le mettait à terre instantanément. Chaque mauvaise aventure le trainait dans la boue, chaque jour était un jour de plus à ramper. Ses mains n’en pouvaient plus, ses ongles vernis de noirs étaient pleins de cette terre, ses doigts étaient sales. Y avait-il du sang ? Non. Pas encore. Ca ne saurait tarder. Un moment ou un autre, le Seigneur des Ténèbres lui demanderait de tuer. Et ce jour là, il n’aurait d’autre choix que de le faire, en fermant les yeux, regardant en arrière les deux cicatrices dans son dos, cicatrices qu’on lui avait faites lorsqu’on lui avait brisé les ailes. Il avait l’impression que ceci ne serait que d’issue funeste. Il avait frappé le mur, en dépit de toute se peine, mais là encore, ça ne suffisait pas. Ca ne suffirait jamais…

    Il avait vu tellement de tristesse dans les yeux de Scarlett lorsqu’il avait parlé de son passé avec Tom, de Sarah… Et puis d’elle, Scarlett. Elle avait de ci beaux yeux, il aurait voulu ne pas s’en détacher. Pourquoi y avait-il de la peine ? Pourquoi lui parlait-il de tout cela ? C’était lui qui la rendait malheureuse à parler d’une telle chose. Ca lui faisait du bien, à lui, d’en parler, mais dans un même temps, tant de mal car il savait sur qui il déversait cette peine. Il aurait voulu tout claquer, tout détruire, partir avec loin, très loin, se cacher, pour ne plus jamais qu’on les retrouve. Mais ça, ce n’était que des rêves, des envies vagabondes, des choses qui ne peuvent pas se réaliser. L’un comme l’autre étaient enchaîné à d’autres personnes qui elles mêmes étaient liées à d’autres. Le tissu de la société était fait de la sorte. L’un dépendait de l’autre et on était jamais libre de soi même, libre de disposer de soi à sa convenant, tout comme on n’est pas libre de disposer des autres à sa convenance. Un seul homme avait pris cette liberté : Lord Voldemort. Il bafouait les libertés de chacun, qu’importe ce qu’il adviendrait d’eux, il les détruisait s’ils lui barraient le chemin. Mais bill n’était pas comme cela. Il n’était pas le Maître de ce monde, il ne dirigeait rien, il subissait plus qu’autre chose. Alors au fond, il était prisonnier. Il l’entendit approcher de lui, ses pas sur le parquet étaient bien distincts. Ses yeux aussi la voyaient se rapprocher. Et il en était troublé. Il voyait tout son corps, celui d’une femme, grande, élancé, la peau blanche, si blanche. Et ses longs cheveux bouclés. Il voyait cette robe, foutu robe qui lui faisait un drôle d’effet. Il voyait aussi son visage de poupée, ses yeux bleus, si bleus, si triste pour lui. Il aurait voulu la consoler, il aurait tout donné pour elle, mais ses mains liées l’empêchaient de lui donner tout ce qu’elle méritait. Elle sortit un mouchoir et il sentit le tissu passer sur ses joues. Il la regardait, droit dans les yeux, sentant toujours ce doux geste, celui d’effacer ses larmes. Ses yeux étaient troubles mais il ne la lâchait pas du regard, comme si c’était primordial. Elle termina, Bill serait étroitement les dents pour retenir d’autres larmes qui pourraient couler encore. Non, il devait cesser là. Ca n’arrangerait rien. Il serrait les dents, et c’était un reflexe purement Kaulitz. Gordon, son père, agissait aussi de la sorte, Tom de même. Kya le faisait parfois, plus rarement. En fait, elle n’avait pas beaucoup le temps d’être dans des situations difficiles, Bill avait toujours su la préserver de cela, en bon grand frère. Il sentit les mains blanches de Scarlett se poser sur les siennes. Elle voulait calmer ses tremblements. Et puis elle s’avança vers lui, posant sa tête sur l’épaule de Kaulitz. Bill sentait son petit visage dans son cou, son souffle sur sa peau. Sa propre tête s’était enfouie dans les cheveux roux de Ford. Il sentait son odeur, et s’était tellement rassurant de l’avoir ainsi près de lui. Il déposa un léger baiser dans la peau de son cou, après avoir entendu les paroles de celle qu’il aimait. Elle était là. Elle serait toujours là, il le savait bien. Mais comment ? Il savait qu’une fois qu’elle aurait oublié, il ne pourrait plus la prendre dans ses bras, il ne pourrait plus l’embrasser, il ne pourrait lui dire qu’il l’aime. C’était si douloureux et tellement inévitable à la fois. Ils étaient obligés de passer par là. Leur route était semée d’embuche, mais s’ils voulaient se retrouver, ce serait à eux de balayer les obstacles, car personne ne pourrait le faire à leur place. Elle releva vers lui ses yeux terrifiés. Bill aurait tellement voulu lui éviter cela, il aurait tellement voulu la rendre heureux, tout simplement. Il aurait voulu ne jamais voir cette peur dans ses yeux. Ca le terrorisait lui-même de la voir ainsi, elle qui était pourtant si intouchable autrefois, elle avait l’air toujours heureuse, toujours farouche, elle ne baissait jamais les armes. Il n’aurait jamais cru voir une telle chose dans ses yeux. Elle ne voulait pas le quitter, il aurait voulu lui en dire autant, mais ces mots restèrent dans sa bouche, incapable de prononcer la moindre parole tellement il était troublé. Elle était magnifique, elle était si belle, il aurait voulu la garder près de lui et ne jamais la quitter… Mais, c’était un rêve, une illusion. Ils étaient en plein conte de fée, là où les histoires se terminent bien. Ils devraient simplement interrompre la lecture du conte, et écrire à nouveau cette histoire, le jour où ils pourraient avoir également droit à leur « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants… »

    Il sentit un baiser sur sa joue, ces lèvres qu’il avait tellement envie d’embrasser, encore une fois, et ne jamais s’en passer. Un drogue à forte dose, on n’en sortait jamais indemne. On en prenait, encore et encore, on en veut plus, on en veut toujours plus. Et quand bien l’absence, tout devient plus dur. On est plus susceptible, plus fragile, plus à découverte. On fait tout et n’importe quoi, on fait les mauvais choix. Il n’y avait qu’à regarder voir les personnages de Requiem for a Dream pour ce dire que ça finirait mal. On voit ses rêves, au loin, on espère les atteindre, mais jamais. Chaque fois, tout s’éloigne de soit, jusqu’à l’issue fatale. Bill le savait parfaitement. Etre sans Scarlett finirait par le détruire. Il disjoncterait, tôt ou tard. Tout comme il avait disjoncté plusieurs fois dans sa vie. Ca avait été le cas lorsqu’il manquait de Tom, de son jumeau auprès de lui. Il se souvenait de la fin de sa quatrième année, il avait l’impression de devenir fou, de voir son jumeau à tous les couloirs. Il n’avait pas dormi toutes ses nuits, il avait hurlé, il avait sombré, il avait tenté de mourir. Rogue avait toujours été là, et il avait mis fin à ses souffrances. Rogue lui avait rendu Tom. Et qui lui rendrait Scarlett ?

    Il la prit dans ses bras et la serra contre lui. Il l’aimait et il ne voulait pas la lâcher. Il ne voulait pas la perdre, il ne voulait pas risquer la moindre chose qui la détruirait. Il voulait qu’elle soit heureuse. Il posait ses mains sur sa taille et l’attirait à lui. Il aimait la sentir contre lui, ce contact était presque devenu indispensable, comment ferait-il pour s’en passer à l’avenir ? N’étaient-ils pas en train de faire la plus grosse boulette du siècle ? Qu’importe, le mal était fait à présent, ils ne pouvaient plus revenir en arrière, il allait falloir aller de l’avant. Sans détour, sans regrets. Les choses étaient ainsi, tellement inchangeables. Scarlett avait raison. Son avenir, c’était elle. Il savait où il devait aller à présent. Il savait quel était son chemin, il savait aussi quels étaient ses obstacles dans la vie, maintenant, il avançait. Il posa un main douce sur la joue de Scarlett, il dégageait un peu ses cheveux roux en arrière et alla joindre ses lèvres aux siennes, juste ce simple contact, juste ce simple baiser. Il tentait d’attraper les lèvres de Ford entre les siennes, ses yeux étaient clos, et il brûlait de plaisir. Que oui, son chemin était tout tracé, c’était elle à présent, et nulle autre. Tom le savait, Tom l’avait toujours su. Tom était dans sa tête, il avait su examiner les sentiments de Bill à l’égard de Ford, depuis le début, Tom le savait. C’était pour cela qu’il l’avait traumatisé la nuit du premier jour de Ford au Manoir, il l’avait poussé à bout pour que Bill se rendre compte qu’elle comptait pour lui. Tom n’avait fait que mettre la lumière sur une zone d’ombre de l’esprit de Bill mais qui avait toujours été claire dans celui de Tom. Au fond, peut-être que si le chasseur de loup n’avait pas hésité à sortir avec l’ex-petite amie de son jumeau, c’était peut-être tout simplement parce qu’il savait déjà qu’il y avait autre chose dans le cœur de Bill. Il cessa son baisser, et la regarda, sincèrement :

    « Même si tu oublies tout ce soir, je te promet… Je te le jure… Je te veux et je te prends, je te garderais jusqu’à ce que ce soit possible d’être enfin à deux. Je t’en fais le serment. »

    Ses lèvres allèrent chercher à nouveau celles de Ford, sa langue se joignait cette fois au contact. Il savait que le rideau tomberait ce soir, que demain, ils devraient écrire une nouvelle histoire, différente et pourtant, les axes directeurs de ce nouveau chapitre seraient convergeant vers la fin heureuse de l’histoire précédente. Il l’embrassa et pivota, ne cessant le baiser. Il s’était décollé du mur et avait mis Scarlett à sa place. Il posa une main sur sa taille, se pressant contre elle. Ses mains remontaient, tendrement, et passionnément. Bill n’avait certes pas les mains rudes et dures de son jumeau. Ses miennes étaient douces, et manucurées. Cependant, il restait un homme, et ses mains avaient cette puissance qu’on ne retrouvait pas chez les femmes. Ses lèvres glissèrent dans le coup de Ford, et il embrassait à sa peau à présent, goûtant à sa saveur envoutante. Il sentait cette texture de peau de pêche, il y avait aussi cette chaleur. Et il sentait son corps bouger doucement au rythme de sa respiration. L’une de ses main remonta de la taille de Scarlett jusqu’à son épaule, passant délicatement sur ses formes féminines. Ses doigts, prirent le tissu de sa robe et mirent doucement son épaule à nue. Ses lèvres s’attardèrent dans son cou, et sur sa jugulaire, puis suivirent la ligne de l’os de la clavicule jusqu’à l’extrémité de son épaule. Il y allait doucement, il ne voulait pas la brusquer, il ne voulait pas non plus lui manquer de respect. Chacun de ses gestes étaient emprunts d’amour et de tendresse. Son autre main la prenait par la taille, et décollait légèrement son bassin du mur pour le coller contre le sienne. La main qui était à son épaule quitta l’endroit pour se mettre dans son dos et commença à ouvrir doucement la robe jusqu’au niveau des mains. Ses doigts se glissèrent dans l’ouverture, et caressèrent la peau de son dos, au niveau du rachis lombaire. Il lui faisait doucement cambrer son dos, mais il cessa là le déshabillage. Il avait déjà l’impression d’avoir dépassé les limites de la pudeur et du respect, il était hors de question qu’il aille plus loin sans son accord express.

    Ses lèvres quittèrent l’épaule droite pour se joindre à celle de Scarlett, puis cessa, écarta un peu son visage du sien pour capter son regard droit dans le sien. Le souffle de Bill était saccadé, on sentait dans ses gestes et son regard actuel qu’il la désirait, qu’il avait envie d’elle.

    « Je t’aime… Je ne veux pas… Te faire du mal… Ou te blesser d’une quelconque manière… Si tu veux que j’arrête, dis-le-moi et je t’obéirais. »

    Avec les femmes qu’il aimait vraiment, Bill n’avait pas l’habitude de passer à l’acte dès le premier soir. Mais il aimait vraiment Scarlett, et il n’y aurait pas de lendemain pour laisser la relation s’installer et se concrétiser dans le futur. Scarlett oublierait tout par la suite. Il était parfaitement conscient que les choses allaient vite, lui-même en était perturbé, et il savait que Scarlett devait l’être tout autant si ce n’était pas plus. C’était la raison pour laquelle il comprendrait si elle refusait. Il ne lui en voudrait pas, il respecterait son choix. Il voulait la rendre heureuse, et pas le contraire. Et il l’aimait, ça, il en était certain.


    [Holééé *sors*]
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeMer 10 Fév - 13:34

« Il y a des choses qu'on ne peut dire qu'en embrassant... parce que les choses les plus profondes et les plus pures peut-être ne sortent pas de l'âme tant qu'un baiser ne les appelle. »

Maurice Maeterlinck, Aglavaine et Sélysette


Un ange déchut de ses ailes s’offrait aux yeux purs de Scarlett. Elle regardait ce magnifique jeune homme face à elle, appuyé contre le mur de la salle de bals. Il lui avait tant dit, ses yeux bleus étaient plus que troublés, elle ressentait la tristesse de Bill, elle la prenait en elle, comme pour le décharger d’une parti de son fardeau, elle recueillait ses paroles, elles prenaient pleinement leurs sens, et elle les enferma dans son cœur douloureux. Il avait déjà tant enduré, elle ne voulait pas que son âme soit plus tourmentée. Une partie de sang des Dashwood coulait dans ses veines, toute les femmes de cette ligné avaient une vie bien particulière, étrange pour certain, voir même incompréhensible. Ses femmes venaient sur terre avec pour tâche d’aider, d’accompagner les personnes, les épauler et les soulager du poids de leurs afflictions. Telles des protectrices, des messagères d’un espoir défendue, oublié et enterré pour les personnes noyés dans l’obscurité abyssale du quotidien, c’était ainsi qu’avait agit sa mère : Pétrovna, protégeant son époux et sa fille, donnant sa vie pour eux, c’est ainsi qu’agissait Marianne et son amour non partagé pour Severus, désirant sauver autant d’âmes de damné qu’elle le pouvait. Et voilà Scarlett… cette poupée rousse, à l’apparence si fragile mais au caractère si puissant. Elle voyait Bill souffrir, c’était lui qu’elle avait choisi. Elle s’était dirigée vers cet ange aux ailes brisées. Elle avait sécher ses larmes, ne plus les voir couler, car chaque larmes de lui faisait saigner son âme. Il la regardait toujours, voulant contenir les autres cavaliers de l’eau qui affluaient à ses yeux si sombre et si lumineux pourtant. Elle posa délicatement ses mains pâles sur celles de Bill, souriant encore de leur différence de couleur… c’était si beau. Puis elle se pencha vers lui et dépose son petit visage de porcelaine au creux de l’épaule de cet ange brisé. Elle lui susurra des mots. Des mots pour le réconforter, elle lui disait qu’elle resterait toujours près de lui. Même si elle oubliait cette nuit, qu’importe, qu’est-ce qu’une nuit au regard de l’éternité des cieux ? Ses sentiments pour lui était présent de puis longtemps, et depuis toutes ses années, ils n’avaient fait que grandir, non jamais elle ne pourrait l’abandonner, jamais, elle s’en maudirait, cela la rongerait. Qu’importe si elle devait lui remettre son âme lumineuse et rejoindre les étoiles, si elle restait sur le quai de la guerre elle ne murerait à petit feu, une mort lente, mais tellement douloureuse, rongé par le regret, par les larmes amère de la culpabilité.

Elle sentit le visage tant aimé s’engouffrer dans son épaisse chevelure, elle senti se chaste baisé sur sa peau délicate. Elle en frissonna délicieusement. Elle l’aimait tellement, savoir que ses sentiments étaient partagés l’emplissait d’une douce félicité. Un bonheur aussi fort que fugace. Demain elle retrouverait ses douleurs et ses incertitudes, elle retrouverait ses cauchemars, le poids de ce qu’elle allait accomplir. Elle savait que tôt ou tard elle devrait ôter la vie. Mais le pourrait-elle seulement ? Elle en serait incapable, elle le savait bien. Et pour Bill ? Pour se Séraphin ? Elle préférait ne pas y penser… mais après tout, le ciel accorde sa grâce à ceux qui ont tout sacrifié pour remplir leur devoir. Son devoir était d’être près de Bill, de le soutenir, l’aider à rebâtir les ruine de sa vie, lui offrir une lumière, une issue. Elle déposa pieusement ses lèvres sur la joue douce de Bill. Oui elle serait là quoi qu’il advienne. Elle l’aimait tant.

Elle senti ses bras se renfermer sur elle. Il la prenait contre lui. Elle aimait cette proximité, elle sentait le bonheur l’envahir. Elle aurait voulut rester ainsi pour l’éternité, ne jamais avoir à ses détacher de ses bras si sécurisent, comme si rien de mauvais ne pouvait lui arriver. Elle sentait les mains de Bill se poser sur sa taille et le serrer contre lui. Elle aimait ça, elle aimait être contre lui. Ne jamais être séparé, elle ne voulait plus le quitter. Pourtant il le faudrait. Rien qu’à la rentrée… maison différente oblige… Elle refuserait de quitter l’AD, elle avait déjà une idée pour les aider plus activement. Une fois de retour à Poudlard ils devraient redevenir les ennemis… mais comment le pourra-t-elle ? Certes elle av oublier, mais ce qu’elle a dans le cœur ? Ce venin qui était la source de sa souffrance et de sa félicité ? Ce poison rédempteur qui ne faisait que grandir et s’amplifier, jamais il ne disparaitra. C’était impossible. Elle ne pourrait plus le combattre comme avant. Tant d’épreuves, tant d’obstacles… et alors ? Elle se moquait pas mal de devoir encore à affronter des difficultés, elle en avait déjà eut par le passé, et en était toujours sortie victorieuse ! Et puis il y avait Bill maintenant… Elle sentit ses doigts dégager ses mèches bouclées, Scarlett remua doucement son visage contre la nuque de Bill, respirant son odeur si réconfortante, une odeur qui éloignait ses mauvais rêve, puis elle tourna légèrement son minois, et ses lèvre furent happées par celle de Bill. Un simple baisé, mais la jeune femme le savourait. Les lèvres de Bill étaient si tendre, elle se sentait comme de la glace au soleil, rien n’existait plus, sauf eux deux. De peur de s’écrouler, Scarlett accrocha ses mains sur la chemise Bill. Elle ne voulait pas qu’il y mette fin, elle ne voulait pas que le cri de l’alouette du matin remplace le hululement de hiboux, elle ne voulait pas que la jumelle de la lune la remplace, elle voulait demeurait dans l’écrin étoilé de la nuit. Mais il y mit fin, Scarlett rouvrit ses yeux troublé. Elle voulait à nouveau les lèvres de Bill.

Elle écarquilla les yeux de surprise et d’émotion. Il lui promettait de la gardait, même si l’oubli lui dérobait cette nuit, jusqu’à ce qu’ils puissent être ensemble. Ce serment troubla ses yeux. Elle aura voulu pleurer d’une joie sincère. Il voulait la garder, il ne l’abandonnerait pas au levé du soleil. Les lèvres de Bill ne lui laissèrent pas le temps de parler. Elles se fondirent sur les siennes, les langues s’unissant à nouveau dans leur douce étreinte. Elle sentait à nouveau ce piercing. Elle se sentait à nouveau hors d’elle. Que c’était délicieux de ne plus s’appartenir, de ne plus être prisonnière en soi, elle se sentait comme si elle était à lui, et c’était si doux. Le baisé se fit plus insistant, et même les yeux fermé elle comprit. Bill se détachait du mur, tout en faisant perdurer la confession des lèvres. Scarlett fut contrainte de suivre le mouvement, ses mains toujours agrippées à la chemise de Bill. Et là elle sentit le mur, elle était plaqué contre lui. Son cœur manqua un battement. Elle senti cette main sur sa taille, et le corps de Bill se presser contre le sien, sa respiration se coupa. Elle ne savait pas comment réagir, elle en était déconcertée, perturbé. Mai comme pour ne rien arranger, les lèvres de Bill quittèrent les siennes, elle les sentis parcourir sa peau. La respiration de Scarlett se fit plus profonde, plus essoufflée, elle se sentait tellement étrange. Elle senti la main de Bill remonter, parcourir ses formes avec tendresse et dénudé de façon si naturelle son épaule. Elle s’en mordit la lèvre inferieur, sentir les mains de Bill, ses lèvres parcouraient l’os de sa clavicule. Elle frissonnait de plaisir, elle avait de plus en plus chaud, comme si tout son corps s’embrassait. Elle avait si peur de défaillir face à ses sensations nouvelle. Tout était si nouveau se soir pour la Griffondor. Il ne le savait peut-être pas, bien que la réputation de bâtisse infranchissable de la jeune file n’était plus à faire, mais Bill était son premier, le premier homme pour qui elle a ressenti quelque chose de si fort, le premier homme qui a touché ses lèvres, le premier homme qui avait prit son cœur. Elle aimait ses lèvres dans son cou, parcourant sa nuque et se dirigeant vers son épaule, elle se sentait si bien, tellement hors de tout. Elle n’avait pas le souvenir de s’être sentit si bien, si entière de puis très longtemps. Son bassin se décolla sous la main de Bill pour se coller contre le sien, son cœur s’affola. Elle commençait à ressentir une légère appréhension, légère car elle sentait sa tendresse et son amour pour elle dans chacun de ses geste, mais une crainte néanmoins présente face à l’inconnu. Ses mains quittèrent le torse de Bill, relâchant doucement le tissu de sa chemise, puis elle les passa de part et d’autre du buste du jeune homme pour attraper le tissu dans son dos, le serrant en un poing fermé. La main qui était sur l’épaule de Scarlett quitta son épaule pour se diriger vers son dos, et ouvrir sa robe jusqu’en bas du dos. Elle sentie la peau des doigts de Bill contre sa peau. Une décharge électrique l’envahit. Elle sentait sa peau sur la sienne, comme un prolongement d’elle-même. Elle se cambra doucement face à se doux contacte. Son souffle était saccadé, sa peau embrasé, pourquoi ressentait-elle tout ça ? Elle avait le sentiment d’en devenir folle. Les lèvres tant aimés se fondirent à nouveau sur les sienne, elle l’aimait, elle l’aimait tellement, comme elle n’aurait jamais cru aimé.

Il avait le souffle saccadé, tellement chaud, Scarlett le sentait contre se peau. Il l’aimait, il ne voulait pas la blessé et était près à arrêter si elle le voulait. Certes tout allait tellement vite… mais après tout il y avait déjà eut pire… Roméo et Juliette s’était rencontré en une soirée et déjà Roméo déclamait « Mon cœur a-t-il seulement aimé avant ce jour ? », une soirée ou le destin avait uni leur cœur, et dès le lendemain c’était un serment éternelle d’amour qui les unissait au regard Divin. Tout ce passait de nuit dans cette magnifique pièce. La nuit garante des secrets, la nuit protectrice des amours défendus. La lune étant une alliée changeante mais tellement fidèle conservant les secrets murmurés à son oreille. Elle voyait son désir dans ses yeux et dans ses gestes. Mais le regard de Scarlett était tout aussi hardent. Elle ne savait pas se qui se passait en elle, elle ne comprenait, elle s’en sentait profondément perturbée. Elle se mit à trembler face à ses sensation, elle avait un minois un peu perdu, confus, presque honteux… non pas à cause de ce qui venait de se passer, mais à cause de ce qui se passait en elle, elle voulait Bill, elle voulait le contre elle, elle voulait sentir sa peau sur la sienne, elle voulait l’embrasser inlassablement. Scarlett sentait en elle la virulence de ses sentiments, ça en devenait douloureux, le « je t’aime » si beau n’était plus suffisant, les mots perdait leur substance face à la grandeur e son amour pour lui. Elle sentait tout cela qui restait coincé en elle et qui pourtant ne demandait qu’à sortir. Pourquoi l’amour quand il grandit ne peut être exprimé par de mots ? Elle le regarda, on voyait qu’elle aussi le désirait, mais qu’en même temps s’était nouveau pour elle. Elle avait peur, mais pas seulement de l’expression charnel de l’amour, mais aussi parce qu’elle savait que son dos et sa poitrine portait un grand nombre de cicatrices. Des plaies profondes héritées de ses nuits de pleine lune avec Lilou. Elle n’aurait jamais put laisser sa meilleure amie seule dans un tel moment, elle savait combien elle souffrait de sa condition, elle se serait haït de ne pas la suivre, de ne pas veiller sur elle. Bill saurait immédiatement d’où venaient ses blessures, il voulait être médicomage, Lloyd était un Lycan, comme Sarah… comme Lilou… Et Tom qui chassait les loups… elle prit un peut peur et resserra ses poing sur le tissu.

Elle baissa son visage, des boucles retombaient sur son visage. Elle tremblait, elle tremblait face à la ferveur de… de… de son désir pour lui ? Etait-ce bien cela ? Oui, il n’y avait plus de doute… elle le voulait, mais avait aussi peur de ça. Elle releva à nouveau son visage et planta ses yeux dans ceux de Bill. On voyait que le doute n’y était plus. Elle l’aimait, elle le désirait tout autant que lui la désirait. Ses poings se relâchèrent un peu, et les mains tremblantes vinrent se poser avec douceur sur les joues de Bill, attirant lentement son visage vers elle. Ses lèvres frôlèrent doucement et avec retenue son menton, puis elle remonta doucement, suivant la ligne de la mâchoire pour vagabonder sur sa joue et se fondre sur ses lèvres, doucement tendrement. Elle tremblait à nouveau, sa langue alla chercher celle de Kaulitz. Non elle ne voulait pas qu’il arrête, qu’importe qu’il voie ses cicatrices, qu’importe qu’elle oublie après. Elle sépara ses lèvre et le regarda, elle était tellement troublé, ses joue s’étaient coloré dans une teinte rosé, comme le pétale d’une rose pâle. Elle se sentait fiévreuse.


« Je t’aime aussi… Je… ne veux pas que tu arrêtes »


Elle l’embrassa à nouveau, elle aimait ses lèvres, elle ne voulait pas les quitter, elle voulait rester ainsi pour l’éternité, mais les cieux ne le permettrait pas… elle allait oublier ses doux contacte, cette unité qui se faisait en elle, se bonheur si entier et si éphémère, mais elle resterait avec lui, il lui avait dit qu’il la garderait, elle lui faisait confiance pour cela, tout comme elle avait confiance en lui à cet instant. L’une de ses mains quitta le visage de Bill, tout en continuant de l’embrasser, et alla se déposer sur son épaule, et descendit lentement vers torse. Elle l’attira à lui, elle le voulait contre elle, elle voulait le sentir, elle avait besoin d’être aussi porche de lui c’était nécessaire, vitale. Puis sont autre main descendit, caressant du bout des doigts se visage angélique au teint de miel, puis la douce peau de sa nuque, et alla rejoindre son autre main, commençant à déboutonner doucement et avec une légère maladresse la chemise de Bill en commençant par le bas. Elle avait fini la première moitié quand elle s’arrêta, et libéra les lèvres de Bill qu’elle embrassait avec ferveur.

« Tu es le premier…. »

Ce fut ce qu’elle susurra après avoir penché son visage vers son oreille. Il était son premier, et elle désirait plus que tout qu’il soit le seul. Elle voulait continuer se rêve, qu’importe si aucun souvenir ne survit. Elle l’aimait, et lui aussi, la preuve en était qu’il n’avait pas voulut aller plus loin sans son assentiment, c’était une raison suffisante pour ne pas arrêter. Elle souriait un sourire sincère, laissant transparaitre la lumière de son âme, elle était heureuse d'être entre ses bras, même si l'instant ne durerait pas dans le temps, qu'importe, c'était pour elle une éternité de bonheur en plus.

[Sort pas le spectacle fait que commencer!!! Twisted Evil Cool What a Face ]
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeJeu 11 Fév - 17:24

    Le souffle saccadé de Bill percutait le visage blanc de porcelaine de celle qu’il aimait. Ses yeux si troubles et si blêmes d’ordinaire prenaient une tournure étrange, presque magique. Ses mains étaient tremblantes et tellement passionnées. L’une, dans le dos de Scarlett, caressait sa peau mise à nue, légèrement, l’autre, sur sa taille, ramenait le corps de cette femme désirée contre lui, le pressant contre le sien. Il sentait également les mains fines de Ford agrippées ses vêtements et le prendre contre elle. Non, il ne partirait pas, il resterait avec elle. Ce soir était leur soir, leur seul soir, leur seule nuit, leur seul rêve éveillé. Des boucles rousses retombaient sur le visage de Scarlett, il aurait voulu la protéger, la garder près de lui à jamais. Il aurait voulu tant de choses qui ne trouvaient pas réalisation dans la réalité immédiate. Tout ceci devrait attendre, tout ceci devrait être mis de côté… Ce serait long, mais ça valait la peine qu’on se batte pour cela. Il savait, il sentait qu’elle le désirait autant qu’il voulait d’elle. Les poings de Ford se relâchèrent et ses mains vinrent se poser doucement sur les joues de Kaulitz. Il se laissa entrainer, guider, son visage s’avançait vers le sien et il l’embrassait encore, un peu comme s’il s’agissait d’un remède au mal dont il souffrait ces derniers. Il l’embrassait parce qu’il l’aimait, parce qu’il n’y avait rien de plus fort. Et même s’il se retenait pour ne pas subir les foudres du Seigneur des Ténèbres, même s’il étouffait cet amour, jamais il ne rendrait son dernier souffle, il continuerait de vivre dans l’obscurité, il patienterait, il attendrait que la lumière, à nouveau, brille sur leurs jours. Il voulait le meilleur pour elle, et pas seulement venant de lui. Il voulait que ça vienne aussi du monde qui l’entourait, car il aurait beau l’aimer de toutes ses forces, si l’environnement n’était pas propice, cet amour les rendrait plus malheureux qu’autre chose et ce n’était pas ce qu’il voulait. Bill aurait très bien pu faire oublier à Scarlett cette soirée puis l’embrasser à nouveau, pour qu’il oublie Tom mais pas le fait qu’ils soient en couple. Il pourrait, mais il ne le ferait pas. Il s’abstiendrait de ce geste, il la maintiendrait toujours à l’écart de lui pour qu’elle puisse endormir, elle aussi son amour pour lui. Il ne voulait pas se rapprocher d’elle ensuite, peut-être même ne seraient-ils plus amis. Car il ne voulait pas lui donner de faux espoirs, il voulait qu’elle s’enterre dans la rivalité qui les avait toujours mis à l’écart l’un de l’autre. Ca avait bien marché pendant sept ans, ça durerait bien encore sept années. Dans cette rivalité, Scarlett ne s’était pas rendue compte de cet amour, c’était donc dans cette rivalité qu’il devait à nouveau l’enfermer, pour le protéger, pour ne pas qu’elle souffre. Car ne pas pouvoir aimer quelqu’un qu’on aime fait beaucoup moins mal que de ne pas aimer quelqu’un que l’on hait. Ce serait horrible comme choix, mais il ferait ce sacrifice pour elle, c’était mieux ainsi.

    Alors elle donna ses ordres, elle ne voulait pas qu’il arrête, dans ce cas contraire, il aurait cessé sur le champ, il l’aurait rhabillée et aurait gardé une distance pudique avec elle. Mais ce n’était pas le cas. Il sentait le désir en elle, il avait envie d’elle autant qu’elle. Elle l’embrassa encore, il lui rendait son baiser, liant sa langue à la sienne. Il aimait sentir ses lèvres contre les siennes, c’était plus fort que tout, comme si plus rien d’autre d’existait. Ca guérissait ses peines, et ça faisait même mieux que ça : ça le rendait heureux, plus heureux que jamais. Il sentait la chaleur monter de quelques degrés dans son corps, la pression était palpable et pourtant, il se sentait bien. Il était fiévreux mais jamais il n’aurait pu être au meilleur de sa forme qu’à cet instant. Que dirait le Seigneur des Ténèbres lorsqu’il verrait que cette soirée n’est plus dans l’esprit de Scarlett ? Il ne dirait rien, il irait chercher dans l’esprit de Bill la réponse à ses questions et il verrait. Il verrait ce qui s’était passé ce soir là. Bill pourrait cacher Tom, mais il n’était pas un occulumens excellent. Il n’était qu’un simple débutant sous l’éducation de Severus Rogue. Alors, il savait quelles seraient les conclusions de Lord Voldemort. Bill se serait rendu compte de son erreur qu’était d’avoir embrassé Scarlett et aurait fait chemin inverse, en lui faisant oublier et en repartant sur e nouvelles bases. Il y verrait peut-être de la sagesse dans ce comportement, et n’irait pas chercher plus loin de savoir si Bill ne cachait pas autre chose de plus profond. Comme quoi, encore une fois, leur amour les sauvait et apporterait une parade pour que le Seigneur des Ténèbres ne force pas les murailles de l’occulumencie de Bill et ne découvre le pot-aux-roses qui portait le joli prénom de Tom… Qu’importe, Scarlett cessa le baiser, il la regardait, simplement pour le plaisir de la regarder, et il sentait les mains de Scarlett commencer à déboutonner sa chemise blanche. Il sentait ses doigts fins sur sa peau, doigts qui remontaient doucement. Il était le premier et le cœur de Bill manqua un battement. Il était le premier. Lors elle n’avait jamais aimé personne d’autre ? Jamais embrassé personne d’autre ? Jamais passé une nuit chaleureuse avec quelqu’un d’autre ? L’avait-elle attendu jusque là ?

    Bill se mordit la lèvre inférieure. Il sentait les lèvres de Scarlett dans le creux de son oreille. Il caressa doucement ses cheveux, il la prit simplement dans ses bras un cours instant, comme pour la bercer et la réconforter. Bill, lui, n’avait pas attendu. Il n’avait pas patienté tout ce temps. Au cours de sa première année à Poudlard, il était sortit avec une fille du nom de Kim. Ce n’était qu’une amourette de jeunesse, rien de bien sérieux, d’ailleurs, ça n’avait pas tenu longtemps. Et pis, il y avait eu Sarah. A l’époque, Sarah sortait avec un autre garçon de Serpentard, Meredith Glenn. Bill avait vraiment eu du mal à cerner le personnage. Mais qu’importe. Sarah avait été blessée et Bill l’avait conduite à l’infirmerie. Il ne la connaissait pas vraiment, ou presque, sa nature sauvage et farouche ne l’avait jamais laissé indifférent. Une fois déposé Sarah à l’infirmerie, il s’était reculé. Any, la meilleure amie de Sarah était venue. Il la laissait avec elle, au fond, qui était-il à l’époque dans la vie de Sarah ? Juste celui qui l’avait sauvée ce soir là. Rien de plus. Mais Sarah s’était levée de son lit, malgré la douleur et avait été retrouver Bill dans le couloir pour aller l’embrasser. Ca avait été la première relation sérieuse de Bill. Ca avait duré presque trois ans et demi. Avant qu’il ne la laisse partir dans le bras de Tom. Il n’avait jamais passé à l’acte avec Sarah, parce qu’il était trop jeune. Même si la nature animale de Sarah la menait à repousser les limites de Bill, il n’y avait jamais rien eu. Ca ne l’avait pas empêché de passer des nuits avec elle, juste, la prendre dans ses bras. Il se souvenait des nuits d’orage où un corps tremblant et terrorisé s’infiltrait dans ses draps à la recherche de protection. Sarah avait peur de l’orage. Ensuite ? Et bien suite, rien de bien sérieux. Bill avait connu quelques partenaires de sang pur, juste une nuit, deux peut-être. Mais aucune n’avait marqué son esprit. Après Sarah son cœur était clos. Jusqu’à ce soir.

    Pour la première fois de sa vie, il passerait une nuit mouvementée avec une femme qu’il aimait et qu’il voulait rendre heureuse. Il alla l’embrasser doucement, et la prit par la taille. Si c’était la première fois de Scarlett, il était hors de question que ça se fasse contre un mur.

    « Accroche-toi… »

    Fit-il à l’oreille de Ford puis il transplana. Il y avait cette sensation d’étouffement propre au transplanage. Il n’aimait pas vraiment ça, mais il devait avouer que c’était bien utile. Il plaignait les pauvres moldus qui aurait du cesser de se prendre les bras l’un de l’autre, passer par la salle à manger pour montrer dans une chambre à l’étage, en passant devant le reste de la famille, ou bien se résigner à faire ça dans la salle de bal… Bill atterrit dans sa chambre. Il régnait une certaine pénombre froide. Il y avait une lumière douce qui provenait de la cheminée dont il ne restait plus que les braises. Ey il y avait la lumière blanche de la lune qui passait à travers la grande fenêtre devant laquelle ils avaient atterri. Il ne faisait pas froid, si atrocement chaud, il faisait bon dans sa chambre. Les deux mains de Bill relâchèrent leur étreinte et il se décolla légèrement d’elle. Il relâcha la robe et passa ses deux mains sur les épaules de Ford. La robe tomba des épaules, se heurta à ses hanches sur lesquelles Bill passa ses doigts et le vêtement était au sol. Il était légèrement décollé d’elle, la chemise ouverte. Il ne savait plus exactement où poser ses mains à présent que se corps n’était vêtu que de sous vêtements. Il se sentait brûlant, il tachait de la regarder dans les yeux mains son désir ardent obligeaient ses yeux à se régaler du spectacle. Il leva alors une main et posa le bout de ses doigts sur la nuque de Ford et redescendit lentement le long de la clavicule puis sur ses côtes, doucement sur la courbure de sa poitrine, descendant encore sur son ventre jusqu’à sentir la crête que l’os iliaque. Il caressait cette peau douce comme s’il redécouvrait le corps humain de la femme. Il suivait ses propres doigts du regard, comme fasciné par ce qu’il voyait. Il retira sa propre chemise, se mettant torse nu, avec toujours cette étoile dont on ne voyait que trois branches sur cinq. Il releva les yeux vers les siens, silencieux, il était plus grand qu’elle de quelques centimètres, et il la dominait par ce regard tendre et sauvage à la fois. Son autre mains pris le menton de Scarlett et il posa ses lèvres sur les siennes.

    « Je ne te ferai pas de mal… Je te le promets, ça se passera bien… »

    Il cherchait à a rassurer. Il était loin de vouloir la violer, il voulait que le plaisir soit grandement partagé. Ses deux mains allèrent se poser sur les hanches de Ford et il se remit contre elle. La peau brûlante de son torse épousait maintenant les formes du corps de Scarlett. Il se sentait électrisé par ce contact. Il aurait pu mourir, là, maintenant, il s’en fichait. Il l’aimait. Il marcha, il avançait, la tenant toujours dans ses bras, et l’obligeant à reculer pour le suive. Les mollets de Ford se retrouvèrent contre le rebord du lit où elle n’avait d’autres choix que de s’assoir. Bill recula d’elle un peu et s’agenouilla à ses pieds. Ce soir, c’était elle sa reine, il serait son chevalier servant. Il la regardait, leva la tête pour voir son visage, un peu en contre bas, comme Roméo qui voyait sa Juliette au balcon. Il prit délicatement le pied de Ford et lui retira sa chaussure. Il prit le second pied et en fit de même. Ses lèvres se posèrent sur sa cheville, remontèrent lentement sur son mollet jusqu’à son genou, remontait encore à l’intérieur de sa cuisse, pas vraiment haut, rien de bien impudique. Puis il releva ses yeux vers elle et posa sa joue droite contre le genou gauche de Scarlett. Ses deux mains caressaient lentement le mollet de la miss, du bout des doigts. Il restait à la regarder, là, comme ça, en contre bas. Il la fixait, avec pour la première fois un petit sourire plein de félicité au visage. Ses yeux, si tristes, si troubles ces derniers temps, avaient reprit cette lumière incroyable, comme si on leur avait à nouveau insufflé la vie. Il restait silencieux, ainsi, à la regarder. Il cherchait à graver cet instant dans son esprit, il chercher à réaliser la situation. Il voulait ce rendre compte de toute la réalité du moment : la douceur de la chambre, le regard de Scarlett, la beauté de son corps de porcelaine, la douceur de sa peau, sa simple présence à ses côtés. Il voulait réaliser, il se disait qu’il allait dans quelques instants. Il voulait se rendre compte de ce qui allait se passer, il voulait réaliser cette virginité qu’il allait lui prendre. Il ne la lui volerait pas, il voulait la lui prendre en tout bien tout honneur, parce qu’il était fou d’elle. Il restait quelques secondes à la regarder, silencieux. Il se disait qu’il avait de la chance d’être ici, à cet endroit, avec une femme telle qu’elle. Il se disait que cette nuit serait magnifique et qu’il ne l’oublierait pas.

    Il se redressa et alla l’embrasser, ses mains sur ses hanches la poussaient vers le milieu du lit, tombant dans la douceur d’un lit chaleur et mille promesse de plaisir et d’amour.


    [Et voilà, petite elipse temporelle et hop, on elève la mémoire. <3]
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeSam 13 Fév - 12:37

« On n'apprend rien que par l'amour, on ne peut savoir qu'en se donnant. »
Henri René Lenormand, Le mangeur de rêves

Être contre lui. Ne pas se séparer de lui. Elle ne voulait plus le quitter, ça serait bien trop douloureux. Et ce venin au lieu de la sauver, la ferait sombrer dans un monde obscure, dénué de lumière et d’espoir, elle aurait beau crier, personne n’entendrait son désespoir. Elle s’accrochait à lui. Elle avait peur, et en même temps pour rien au monde elle lui rendrait sa liberté. Lui… c’était lui et lui seul. Elle l’aimait, c’était comme ça, et depuis toujours dans le fond. La haine et si porche de l’amour… toute deux emplissent l’âme et se confonde. Elle l’embrassait, il lui rendait ses baisé. Elle se sentait tellement bien, tellement heureuse, Elle desserra le tissu qu’elle maintenait dans ses poings. Et elle posa ses mains sur le visage couleur miel. Elle l’embrassait, puis elle sépara ses lèvres et lui avoua qu’il était son premier. Elle rougissait quelque peu… mais elle avait voulu attendre. Attendre le bon, ne pas perdre son temps avec des idylles éphémères. Mais cette nuit elle allait l’oublier, et rien que d’y pensé elle s’en rendait malade. Oublier ce qui aller se passer… elle ne le voulait pas. Pourtant il le fallait, elle le devait pour que Tom ne soit pas découvert... mais dans ce cas Bill aurait seulement du la laisser rentrer chez elle, qu’importe qu’elle soit seul et qu’elle souffre dans se lieu hanter par l’image des cadavres de ses parents, elle lui avait dit que ça ne la dérangerais pas, elle était assez forte pour affronter ses démons. Mais il n’avait pas voulu, il avait refusé. Et elle l’aimait tant. Dans le fond elle le remerciait, et si elle était retourné chez elle… elle en serait pas là, dans ses bras, ses lèvre sur les sienne. Non, si elle était chez elle, elle serait certainement entrain de descendre des bières, et des alcools bien plus fort tel que l’absinthe qu’elle avait tendance à trop apprécier. Elle ne voulait pas se dire qu’elle était en déchéance, elle ne se rendait compte de rien, seul pour elle comptait d’avancer, et ce par n’importe qu’elle moyen, elle devait s’en sortir et qu’importe que se soit ainsi. S’en sortir… pour aider les autres, elle le devait, c’était nécessaire, qu’importe qu’elle périsse si ils survivent. Cette nuit elle allait l’oublier, elle aurait un gros trou noir. Ça la rongerait, elle le savait. Scarlett était loin d’être bête, Kaulitz ne la connaissait pas assez pour savoir trouver une excuse qui serait assez forte pour lui faire croire à un malaise ou autre. Et Bill ? Comment réagirait-il ? Allait-il recommencer à la haïr ? Sans doute… Tout ce mettait en place pour entrainer sa fin… elle se connaissait, elle était fragilisé depuis deux ans… mais elle tiendrait autant et même plus qu’elle ne le peut. Elle l devait pour lui, car dans le fond c’est lui qui souffrirait le plus. S’il l’aimait vraiment, si son amour pour elle était sincère… le manque lui serait dur. Elle voulait le rendre heureux, elle voulait le revoir sourire, elle voulait revoir l’éclat dans son regard, mais si elle lui donnait ce bonheur cette nuit et que demain il en soit brutalement privé ?

Elle ne voulait pas qu’il arrête. Les yeux de Bill reprenaient vie, et elle voulait que cette félicité dure. Elle l’aimait. Elle l’aimait d’une façon qu’elle peinait à croire possible. C’était grand, bien trop grand, et les baisés de Bill n’avait fait qu’attiser cela, le rendre encore plus démesurément grand. Les langues ne cessaient de se mêler, elle fermait les yeux pour savourer plus intensément le moment. C’était e première lèvre qu’elle goûtait, c’était le premier homme qui était si près d’elle. Sauf Jacob, lui aussi avait une grande proximité avec Scarlett… mais elle n’était pas de la même nature, même si étant enfant elle voulait se marier avec lui… Non… Bill était vraiment le premier. Il l’embrassa à nouveau tendrement et la saisi à la taille, et lui dit de s’accrocher. Scarlett ne se fit pas prier. Elle enroula ses bras autour du coup de l’être aimé. Et tout devint plus petit, comme si elle était compressée. Il avait transplané. Scarlett qui avait fermé les yeux les rouvrit. C’était la chambre de Bill, et son cœur s’affola. D’un coté il y avait la lumière de la lune qui se reflétait sur la peau de Scarlett la rendant encore plus blanche, et de l’autre les braise de la cheminé qui donné une lumière tamisé à l’ensemble, la peau de Bill en était flamboyante. Elle le trouvait si beau, elle avait les yeux baissé sur la chemise qu’elle avait ouverte. Elle voyait la peau de son torse ambré. Elle se sentait bien. Bill se décala un peu d’elle et passa sa main sur les épaule de Scarlett faisant tomber la robe sur ses anches, puis il passa ses doigts dessus, et le tissus tomba à terre. Elle ne respirait plus. C’était impossible… son cœur ne bâtait plus, le temps s’était arrêt. Elle le regardait, elle avait des yeux brillant. Elle le voyait observer son corps de femme, et elle el vit le ver cette main dont les doigts touchèrent la nuque, pour descendre lentement, en passant par sa poitrine. Elle frissonna face à ce touché. Sentir la main de Bill sur son corps ou il ne restait que les sous-vêtements était étrange pour elle. Elle aimait sentir ses doigts frôler sa peau, comme si il la découvrait, comme si il découvrait une femme pour la première fois. Pourtant elle sentait qu’elle n’était pas la première pour lui. Qu’importe, elle, elle avait voulut attendre le bon, celui avec lequel elle voulait faire un bout de chemin, pour ne pas dire sa vie entière. Il retira sa chemise, et ce fut à Scarlett d’apprécier pleinement son anatomie. Elle le regardait, ses yeux caressaient le torse du jeune homme. Elle ne savait pas quoi faire… jusqu’à ce qu’elle rencontre une vielle amie. L’étoile. Encore que trois, que trois satané branche. Ses yeux s’électrisèrent. Elle leva sa petite main et deux de ses doigts touchèrent le tatouage, dessinant sa forme. Il avait une peau tendre et ferme, une peau d’homme, pourtant douce et chaude… brulante même. Scarlett rougie en se disant que c’était elle qui lui faisait cet effet. Bill tenta de la rassurer. Lui disant qu’il ne lui ferait pas de mal que ça se passerait bien. Scarlett était un peu angoissée, son cœur battait trop fort, mais elle était décidée. Ses paroles prenaient leur sens, elle lui faisait confiance, elle se calma une peu. Il la prit par les hanches et son corps d’homme épousa celui de Scarlett. Elle trembla en sentant se contacte, leur deux peau se fondre l’une sur l’autre. Elle posa son minois contre sa nuque et embrassa sa peau. Elle se sentait si bien dans les bras de celui qu’elle aimait, contre lui. Elle espérait avoir une mort aussi douce, même si elle savait qu’il y avant peu de chance, elle ne se permettrait pas de mourir avant lui. Elle ne voulait pas qu’il ait à endurer ça, mais si, s’il le fallait, elle serait prête à donner sa vie pour lui. Elle espérait seulement qu’il serait assez fort pour continuer à avancer…

Il la fit reculer… ses mollets touchèrent le lit. Elle n’eut d’autre choix que de s’assoir, le regardant, le suivant du regard avec une grande émotion. On lisait la joie dans son regard, sur son visage qui irradiait, produisant presque sa propre lumière. Elle était heureuse que ça soit avec lui, que se soit avec un homme qu’elle aime et qui l’aime en retour. Il se mit à genoux devant elle, et la première chose qui s’imposa à elle fut la scène du Balcon de Roméo et Juliette. Acte II scène II. Il lui ôta ses chaussures, elle en était déconcertée. Lui le sang pur… pourquoi faisait-il ça ? Comme un chevalier servant sa reine. Elle regardait avec son visage radieux, ses yeux débordant de son affection. Elle aimait son visage, ses yeux brillant, vivant, ses lèvres sensuelles, son torse fin, ses tatouage, même la marque des ténèbres qu’elle voyait sur son avant bras. Elle savait pourquoi il avait choisi cette voie, le reste importait peu. Elle l’aimait, elle était fiévreuse.

Les lèvres de Bill se posaient sur sa cheville fine, elle frissonna, s’électrisa. Elle senti ses lèvre remonté jusqu’à mi-cuisse et tout les ses muscles en frissonnaient. Puis son visage se colla à son genou gauche. Il la regardait. Il lui souriait, elle en entrouvrait la bouche de stupeur. Un tel sourire, un tel regard. Il rayonnait. Scarlett ne pu que sourire à son tour, toute sa joie et son amour s’épanouissant sur son visage. Il était en contre bas, elle le regardait. Si beau, si radieux, si vivant. La caressait du bout de ses doigt son mollet. D’une main elle alla caresser les cheveux longs de Bill, ses gestes étaient emplis de tendresse. Elle allait se donner pour la première fois, et c’est à lui qu’elle offrait sa vertu.

« Renonce à ton nom ; et, à la place de ce nom qui ne fait pas parti de toi, prends-moi tout entière. »

Elle avait prononcé dans un murmure, les paroles que disait Juliette dans la scène du balcon, après avoir déclamé que le nom d’une personne ne désignait aucune partie du corps d’un homme, que le nom n’était rien. Que si une rose portait un tout autre nom conserverait la même odeur enivrante. Bill, en dépit de son camp, de son sang, de sa maison, était l’homme qu’elle aimait. Elle se moquait de ce à quoi il appartenait. Cette nuit était la leur, elle serait magique, elle le savait. Il se releva, l’embrassa, et ses main sur les hanches de Scarlett la poussèrent vers le milieu du lit.

C’était un moment tendre, les braises de l’âtre révélaient sur le mur deux ombres. Deux ombres qui se cherchaient, qui dansaient ensemble. La nuit dehors était froide, la neige recouvrait tout, dans son écrin blanc elle cristallisait la vie, alors qu’à l’intérieure elle se consumait avec passion et tendresse. Sur le mur les deux ombres se fondirent en une seule. L’âtre devenait de plus en plus obscure, les braise était calciner.


***

Quand Scarlett rouvrit les yeux trois heures plus tard, il faisait encore nuit. Elle avait sa tête sur le torse de Bill ainsi que sa main gauche. Elle écoutait son cœur battre. Elle aimerait chaque jour s’endormir et se réveiller au son de ses palpitations. Elle se sentait bien. Elle se sentait complète. Elle repensa au évènement qu’il y avait eut peu de temps au paravent et rougie un peu. Elle était si heureuse, un sourire se dessinai sur son visage, rien n’aurait pu l’assombrir. Elle releva sa tête rousse, ses cheveux étaient emmêlés, son visage rayonnant. Elle observait Bill, son visage, sa peau, ses lèvres… des lèvres qu’elle ne put qu’embrasser.

Sa peau était contre la sienne, dans les couvertures chaudes. Elle demeurait un peu dans ses bras. Elle allait oublier dans peu de temps. Mais comme les amants de Vérone qui voulait repousser au plus tard le chant de l’alouette… elle voulait prolonger cet instant de pur bonheur. Elle prit doucement l’avant bras de Bill où se trouvait la marque obscure. Elle la regarda avec une profonde tendresse, et déposa ses lèvres dessus, comme pour effacer le mal qu’elle représentait. Un geste tendre pour tant de mal, pourtant la faible douceur était capable de tout ravager sur son passage…

Elle embrassa une nouvelle fois Bill, prolongeant son baisé, mêlant sa langue à la sienne, ce remémorant la démonstration physique de leur sentiment. Non elle ne voulait pas oublier, rien que d’y penser elle avait mal, son cœur se brisait, elle voulait en pleurer. Elle sépara ses lèvres d celle de Bill avant de déverse sa peine. Elle ne voulait qu’il la voit ainsi. Elle sortie des couvertures, se mit dos à lui et se rhabilla doucement. Elle laissa échapper quelques larmes. Pourquoi l’oubli ? Elle en avait si peur, ça la terrorisait. Mais en même temps… elle préférait avoir senti une fois son odeur, connu une fois sa peau tendre, connu un seul baisé de ses lèvres, avoir connu une seule nuit dans ses bras, que toute une vue sans lui. Et sous le règne de Voldemort, la vie était si fragile, elle pouvait la perdre à tout instant. Elle avait remit sa robe, et retourna près de Bill tout en séchant ses larmes, elle sorti de la poche un objet métallique, elle pointa sa baguette dessus, et un double apparut juste à côté. C’était une clef. Elle donna le double à Bill.

« Mon cadeau de Noël pour Tom… c’est un double de chez moi, c’est un cottage sur une falaise, il n’y a personne, mais des amis ravitaillent toujours au cas ou je reviendrais… si un jour il a besoin d’un lieu sécurisé, de se gaver l’estomac ou autre… il peut y aller. »

Elle tenta de sourire, elle le devait pour lui. On voyait un peu qu’elle se forçait. Mais elle était aussi triste car elle savait que Bill n’oublierait pas. Elle posa une main tremblante sur l’épaule de son aimé. Elle avait des yeux un peu perdu, bien qu’ils aient conservé leur lumière prodiguait par la nuit.


« Tu me promet que tu ne m’oublieras pas ? Tu me jures que tu ne m’abandonneras pas ? Que quand tout ça sera fini tu… tu… enfin… tu me reprendras ? »

Il le lui avait déjà dit plus tôt qu’il la garderait, jusqu’à ce qu’il soit possible pour eux d’être ensemble, mais elle avait si peur. L’avenir était si incertain. Elle espérait qu’il la rassurerait un peu. Elle caressait amoureusement son visage. Et vint joindre ses lèvres au sienne. Un ultime instant de rêve. De légère larme virulente se présentait à la porte de ses yeux qu’elle ferma. Elle devait être forte… mais arriverait-elle seulement ?
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeDim 14 Fév - 19:19

    [Petit minuscule passage, j’en profite pour te répondre ma belle. Bisous <3]

    Il y avait ses yeux, il aurait put les regarder pour une éternité, ce perdre dans cet azure si calme, si paisible. Et il était bien de rigueur de Bill avait besoin de calme un peu, changer de monde, sortir de la réalité, s’évader. Il fuyait la vérité rien qu’en étant dans ses yeux. Il pouvait perdre le contrôle de lui-même, s’il le voulait, qu’importe, s’il était prisonnier de ses yeux, il savait qu’il ne serait qu’à elle, silencieux. Il serait peut-être son esclave, mais au fond, qu’est ce que cela faisait ? Pourvu qu’il soit à elle, pourvu qu’il soit avec elle, après, le reste n’avait soudain plus d’importance. Les yeux de Scarlett avaient une force miraculeuse. Ils avaient une puissance que nul n’égalait, comme s’il se sentait soudain invincible, indestructible, juste parce qu’elle le rendait plus fort. Il aurait voulu fermer les yeux parfois, oublier tout. Voir lui coûtait d’ouvrir les yeux à tout ce qu’il ne voulait pas voir : sa famille en lambeau, son amour étouffé, sa peine, et les yeux de Scarlett qu’il ne pourrait plus voir du même éclat. Elle était pleine de vie. Ils étaient deux dans ce lit, et il y avait dans les yeux de Scarlett tout l’amour qu’elle lui portait. Il ne pouvait détacher ses yeux des siens, comme s’il cherchait à vivre deux fois l’instant. Une fois par ses sens, l’autre fois dans ses yeux. Et tout ça avait une valeur immense, que nul ne pourrait peser sa réelle valeur. Ca dépassait l’entendement, ça dépassait les richesses les plus démesurés des grands de ce monde. Et il se sentait soudain plus puissant que jamais, plus puissant que nul autre n’avait jamais pu l’être. Mais aussi tellement fragile. Un roi ne reste jamais longtemps au sommet. Il y a toujours les jaloux, les envieux pour briser ce monde, son monde, en un coup d’état. Tant qu'il y aura des yeux reflétant les yeux qui les regardent ; tant qu'une lèvre répondra en soupirant à la lèvre qui soupire ; tant que deux âmes pourront se confondre dans un baiser, il y aura de la poésie ! Et c’était tellement mieux ainsi. Au fond, il vivait bien mieux comme cela, avec Scarlett que sous le joug du Seigneur des Ténèbres. Mais que pouvait-il y faire ? Il n’y avait rien à faire. Une quelconque tentative ferait partie des choses qui sont risquées. Il pouvait tout gagner, mais il pouvait aussi tout perdre. Comment vivrait-il si jamais de le Seigneur des Ténèbres brisait la vie de Scarlett en un simple éclair vert ? Comment supporterait-il ces remords ? Comment survivrait-il à sa peine ? Ce soir, il entrevoyait un rêve, un magnifique rêve… Mais ce rêve devait rester dans son esprit, il ne devait pas voir le jour avant le moment propice. En fait, leur amour était né trop tôt, et il était condamné au silence jusqu’à ce que la date de sa naissance arrive enfin.

    Il aimait tant Scarlett, il voyait dans ses yeux, et elle restait encore presque inconnue. C'est curieux, comme on lit bien dans les yeux de ceux que l'on aime pas ; les autres, les yeux de ceux qu'on aime, sont, au contraire, pleins de mystères. Il passa ses doigts sur les yeux de Scarlett, la condamnant à la cécité. On voit tellement de choses lorsqu'on ferme les yeux. Il embrassa ses paupières et lui redonna la vue. Il lui prenait sa vertu, et réduirait cette soirée à l’état d’oublie. Il se souviendrait de tout, il ne perdrait rien, il garderait à l’esprit son amour pour elle. Il saurait la rendre heureuse au moment venu. Et même s’il ne pourrait pas l’embrasser, même s’il ne pourrait pas la prendre dans ses bras, même s’il ne pourrait pas passer des nuits avec elle, ça ne faisait rien. L’ardeur ne se mesure pas à la quantité de baiser, l'amour est tout le long des jours, dans la quiétude du silence, dans le sourire, le ton de la voix, dans l'absence, l'éloignement. Il attendrait puisqu’il le fallait. Il patienterait en silence, dans la distance. Il la verrait de loin, il aurait envie d’elle, mais elle ne serait qu’un reflet au loin qu’il caressera du bout des doigts sans jamais toucher. Il avait cette liberté de rêver. Il avait cette liberté d’attendre. Il existe aussi une liberté vide, une liberté d'ombres, une liberté qui ne consiste qu'à changer de prison, faite de vains combats entretenus par l'obscurantisme moderne et guidés par le faux jour. Et si… Et s’il ne pourrait jamais être heureux ?

    Il chassa cette horrible pensée de sa tête. Ils seraient un jour heureux, il n’y avait pas de doutes à avoir là-dessus, les doutes ne ferraient que le faire sombrer, il fallait qu’il se rattache à l’espoir qu’elle lui insufflait. La lune dehors projetait ça lumière blanche sur un décor dérobé par les flammes de la cheminée. Leurs ombres se trouvèrent, les draps se froissèrent.

    ***

    La Juliette au balcon lui avait parlé cette nuit. Elle lui avait dit des mots si doux, dans le creux de son oreille et il lui avait soufflé d’autres jolies choses. Tant de mots et de soupirs, tant de rêves et de beauté. Il lui aurait offert toutes les roses du monde pour combler son cœur. Elle avait la tête sur son torse, une main aussi. Bill regardait le plafond, il s’était réveillé, pensif. Ils s’étaient endormis un peu plus tôt, épuisés, ils revenaient à eux, enfin. Il devait être une heure déjà bien avancée dans la nuit, en fait, il n’en savait rien, Scarlett lui avait fait perdre toute notion de temps. Il l’avait sentie dans ses bras lorsqu’il avait ouvert les yeux, et il aurait voulu se réveiller ainsi chaque jour. Rêve. Ca faisait encore partie du rêve, et le leur de ce soir touchait à sa fin. Elle releva sa tête vers lui, les yeux de Bill quittèrent le plafond. Il la serra dans ses bras et l’embrassa. Elle était plutôt mignonne avec ses cheveux roux ainsi en bataille. Il se mordit la lèvre inférieure en se disant qu’il n’était pas totalement innocent dans ces cheveux emmêlés. Elle avait pris son avant bras gauche et posait ses lèvres dessus. Bill sentit comme un pincement au cœur. Elle voulait lui faire oublier le symbole maléfique de cette Marque. Il aurait tout oublié pour elle, mais la réalité était faite ainsi. Il ne savait pas où il allait. Cependant, il ferait en sorte à l’avenir de marcher vers elle. Il avait une direction, un sens à sa vie. Rien ne serait plus pareil à présent. Il se droguerait à l’espoir de la retrouver… Jusqu’à ce que ça ne suffise plus. Il lui rendait tendrement son baisé. Il la sentait troublée et incroyablement triste. Elle se défit des couvertures et commença à se rhabiller. Bill qui avait sentit le corps chaud de Scarlett quitter ses bras ressentit un second pincement au cœur qui fut étouffé par le fait de la regarder s’habiller. Elle était si jolie, sa peau si blanche, son corps si doux. Il renfila son boxer noir cachant à nouveau deux branches de son étoile qu’il avait dévoilé un pue plus tôt. Il s’assit sur les couvertures, ses pieds nus touchèrent le sol froid. Il regardait Scarlett, il savait qu’elle pleurait, il le sentait. Il aurait voulu la prendre dans ses bras, la serrer si fort pour qu’elle sente son amour pour elle. Elle revint vers lui et dupliqua une clé. Bill fronça légèrement les sourcils, intrigué, jusqu’à ce que les explications viennent. Bill prit doucement des mains blanches de Ford la clé métallique :

    « Merci pour lui… »

    Fit-il presque silencieusement. Il baissa les yeux et referma sa main couleur de miel sur l’objet. Tom devait repartir en Allemagne d’ici fin février pour se mettre à l’abri, renouer contact avec les KWW, chasseurs de loups garous, dont le QG était dans son pays natal. Mais passer la frontière n’était pas une chose aisée. Alors, en attendant, l’aide de Scarlett était précieuse. Et comme elle oublierait également qu’elle avait donné cette clé à Bill pour Tom, la cachette serait sûre, jusqu’à nouvel ordre. Bill releva ses yeux vers sa petite amie. Ce sourire, il sentait bien qu’il était forcé. Bill l’attira vers lui et posa sa tête contre son ventre. Ses mains la tenaient par les hanches, moins pudiquement à présent qu’ils s’étaient découvert l’un et l’autre. Il sentit une main sur son épaule. Il aurait voulu lui retirer toute cette peine… Il le ferait… Un peu plus tard, toute cette peine aura disparu, car elle aura tout oublié. Au moins, l’un des deux ne souffrirait pas. C’était mieux ainsi, il la protégeait contre la douleur. Il caressait ses hanches par-dessus le tissu de la robe. Il releva la tête vers elle, les yeux de Ford étaient si perdu, Bill en était horriblement perturbé. Et pus il y avait ses mots… Scarlett avait peur, Bill le savait bien. Il se leva et la prit dans ses bras. Il cherchait à la rassurer par son étreinte. Rien n’était jamais suffisant pour la rendre plus heureuse. Il l’embrassa.

    « Je ne t’oublierai pas, je ne te remplacerai pas par une autre, je t’aime… Je t’aime plus que tout… Je te le jure, lorsque… Lorsqu’on pourra être ensemble sans autant de danger qu’à ce jour, on sera ensemble… Je te le promets… »

    Il avait pris le visage de Scarlett entre ses mains, il tenait à elle, il ne voulait pas la perdre. Il l’embrassait, il sentait sous ses mains les larmes de Scarlett, il les essuyait. Il serra les mâchoires, un reflexe des Kaulitz lorsque les choses allaient mal.

    « Ne pleure pas… Je t’en supplie… Dans un instant tu ne souffriras plus… »

    Il l’embrassa encore, puis une autre fois. Il avait l’impression de savourer les derniers. Non, il était tant, il était tant qu’elle oublie. Il se détacha d’elle, avec une violente douleur au cœur. Il souffrait, il souffrait tellement, et le pire dans tout ça, c’st que ça ne faisait que commencer. Il avait mal, mais s’il le voulait, il pouvait encore l’embrasser pour refermer ses blessures, mais dans quelques instants, il n’aurait le droit que de souffrir, sans rien dire, sans rien faire. Il enfila son jean slim noir et puis, prit la main de Scarlett. Il l’entraina avec lui, sortit de sa chambre et se retrouva dans le couloir sombre. Il marchait d’un pas décidé, il ne devait pas se retourner, il ne devait pas s’arrêter. Il marchait en direction de la chambre de Scarlett. Bill était torse nu, mais qu’importe, il était dans son manoir, il ne risquait pas de tomber sur un professeur qui lui collerait une heure de retenue pour tenue indécente. Il y avait un homme qui descendait de l’étage, c’était Tom. Bill s’arrêta.

    « Mama hat Philippe an Ster Mangouste zurückbegleitet. Kya schläft in seinem Zimmer. Ich habe sein Gedächtnis geändert, damit sie sich nicht an diesen Abend erinnert. Ich muss weggehen Bill. Ich kann nicht merh bleiben. Es ist gefährlich.»
    [Maman a reconduit Philippe à Ste Mangouste. Kya dort dans sa chambre. J’ai modifié sa mémoire pour qu’elle ne se souvienne pas de ce soir. Je dois y aller Bill. Je ne peux pas rester plus longtemps. C’est dangereux]

    « Weiss es… »
    [Le sais…]

    Bill se mordit la lèvre inférieure, sa main était refermée sur un flacon. Il entra dans la chambre de Scarlett avec elle, et Tom suivit. Bill allongea Scarlett sur son lit et se mordit la lèvre inférieure. Non… Ne pas s’arrêter, pas de regard en arrière… Il fallait avancer, sinon, il n’y arriverait pas. C’était horrible.

    « Bill… Bist du sicherer, dass… »
    [Bill… Est tu sûr que…]

    « Ja. »
    [Oui]

    Répondit fermement Bill. Il savait ce qu’allait dire son frère. Il voulait lui demander s’il était certain de vouloir lui retirer la totalité de sa soirée. Bill savait que c’étai la seule chose à faire. Leur amour était né trop tôt. Bill regarda Scarlett et lui mit le flacon entre les mains. Il l’embrassa doucement, ses lèvres contre les siennes, comme pour essayer de la rassurer. Et puis, c’était le dernier… Le dernier. Il inspira profondément.

    « Tu vas boire ceci. Et tu vas t’endormir. Tom… Va s’occuper de ta mémoire, tu peux lui faire confiance… Tu vas tout oublier de cette soirée. La dernière chose dont tu te souviendras, sera de t’être préparée pour ce soir, et juste avant de passer la porte de ta chambre, un blanc, soudain… Comme si tu t’étais évanouie. D’accord ? »

    De toutes façons, le chemin était tracé. Au réveil de Ford, Bill lui ferait croire qu’il serait montée et l’aurait trouvée au sol. Il l’aurait allongée sur son lit en attendant son réveil. Quant à Kya, elle se souviendra avoir dormi tout la soirée. Kate, elle, avait un esprit assez forgé, ça ne risquait rien.

    « Je t’aime Scarlett. »

    Les dés étaient jetés.
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeMar 16 Fév - 17:32

« Effacer le passé, on le peut toujours : c'est une affaire de regret, de désaveu, d'oubli. Mais on n'évite pas l'avenir. »

Oscar Wilde, Le Portrait de Dorian Gray


Dans ses bras et au son de son cœur. C’était ainsi que Scarlett c’était éveillait quelques heures après cette démonstration d’amour. Elle se sentait bien, elle aurait voulu rester ainsi pour l’éternité. Être contre son torse, avoir entendu les mots qu’il lui avait susurrés à l’oreille, avoir senti sa peau brulante contre la sienne, ce fut pour elle comme une vision du paradis. Elle avait levé ses yeux brillants vers lui, elle le regardait avec une émotion incroyable, il avait baissé son visage angélique vers elle, il al serra dans ses bras, sa bouche se fondit sur la sienne. Elle en enferma les yeux et caressa son visage, elle avait l’impression d’être dans l’infini des étoile, ses étoile qui avait décidé de les réunir cette nuit… ces étoiles témoins de leur inclination… ces même étoiles qui par un coup du destin, un sombre destin allaient les séparer. Scarlett ne voulait pas y penser, elle voulait rester dans ses bras, repousser au plus loin le chant de l’alouette, sentir encore ses bras contre sa peau chaude, le sentir près d’elle. Elle voulait que le hululement de la nuit ne cesse jamais, que le soleil jamais ne revienne. Elle le vit se mordre la lèvre inférieure, elle leva les yeux vers ce qu’il regardait, et vit des boucle emmêlé lui tomber légèrement devant les yeux, cela la fit sourire… c’est sur… ses cheveux avait connu des nuit bien plus calme, elle savait que ça lui donné une allure un peu sauvageonne. Il se mordait sa lèvre inferieur, et elle ne put en détacher son regard, elle le trouvait magnifique, elle l’aimait tellement, elle ne voulait plus le quitter. Elle prit entre ses main son avant bras gauche, observant la marque des ténèbres, et y déposa ses lèvre dessus. Elle se moquait de cette marque, elle l’aimait telle qu’il était, elle savait pourquoi il la portait : pour sa famille. Un homme qui agit ainsi pour les sien n’est pas mauvais, la voit des mangemorts n’était pas pour lui. Elle était là maintenant, même si dans quelque instant elle n’aura plus le goût de ses lèvres sur les siennes, même si le chant de l’alouette remplacerais l’ululement de la nuit, qu’importe, elle était prête à souffrir en son âme car elle savait que rien d’autre ne comptait que lui, et si les dieux en voulaient autrement ? Alors elle offrirait son âme en sacrifice sur l’autel de l’amour, jamais elle ne permettrait qu’il soit brisait que son âme soit déchiré, elle lui offrirait son âme elle lui offrirait tout d’elle. Mais elle savait, que pour elle, sa souffrance déchirante serait bientôt terminée… Et lui ? Il n’allait rein oublier, il garderait en mémoire ses instant de tendresse, les mots d’amour susurré dans le creux de la nuit, il garderait le goût amer laisser par la disparition des baisés. Elle s’en voulait de lui infliger ça, elle aurait voulu se tuer si seulement ça lui ôterais cette douleur. Elle l’embrasse, et lui rendit avec tendresse son baisé. Elle se sentait faiblir, défaillir, elle sentait les cavalier de l’eau affluer à ses yeux. Elle se détacha de lui et sorti du lit. Elle commença à se rhabiller lentement, dos à lui. Elle laissa échapper silencieusement quelques larmes. Si seulement elle pouvait faire comme Devy Jones : s’arracher le cœur, source de sa douleur. Elle sécha ses larmes avec le revers de sa main et se tourna à nouveau ver Bill, un sourire forcé aux lèvres. Elle sorti une clef, elle pointa sa baguette dessue et en fit un double qu’elle lui donna en disant que c’était un double de chez elle… pour tom. Il la remercia. Elle le regardait. Il était assit sur le lit… Elle avait si per tout à coup… peur de le perdre, qu’une autre le lui prenne… Il posa sa tête contre le ventre de Scarlett et posa avec assurance ses mains sur ses hanches. Elle l’aimait… s’était si beau, et si douloureux à la fois. Elle posa sa main sur l’épaule de Bill avec amour, elle caressa ses cheveux. Il leva les yeux vers elle, elle lui exposa ses doutes… elle avait peur de ne plus le retrouver de le perdre à jamais. Il se leva, la serra dans ses bras et l’embrassa. Le cœur de Scarlett souffrait atrocement, comme si elle mourrait, comme si la vie sortait d’elle, il n’était vêtu que de son boxer noir… Elle en roula ses bras autour du dos de celui qu’elle aimait. Elle l’attirait à elle. C’était un geste presque désespéré, comme pour ne pas le laisser partir, ne pas oublier. Oublier… l’oublie, ce néant était son épouvantard, elle s’en rappelait durant le cours du professeur Lupin… quand son tour fut venu… c’était un trou noir, le néant, rien, personne n’avait comprit, mais elle, elle était terrorisé, elle avait perdu des amis quand ils apprirent qu’elle était une sorcière, elle avait perdu sa mère, puis son père, elle avait vu les deux corps… la mort, la perte, ça se résume à ça : le néant, et l’oubli en fait parti.

Les mots qu’il dit lui firent frissonner le cœur. Ses mots prenaient leur sens en elle, il l’aimait vraiment, il ne la laisserait pas tomber, il voudra toujours d’elle. Elle s’accrocha à son cou il prit son visage de poupée entre ses mains. Elle l’aimait, elle se noyait dans son regard, elle avait le sentiment de couler, de sombrer. En vérité elle souffrait bien plus de devoir oublier qu’autre chose. Elle voulait se souvenir de ses moments partagé, elle voulait se souvenir de la façon dont il l’avait regardait quand elle était apparu dans sa robe après s’être arranger pour le torturer comme il l’avait torturé avec cette étoile qu’elle avait enfin peut voir dans son intégralité. Elle voulait se rappelait de la façon dont elle se sentait dévêtue sous son regard, Elle voulait se rappeler du tango qu’elle avait dansé avec lui, de ses lèvre qui avait frôlé pour la première fois les siennes. Elle ne voulait pas oublier la vérité sur sa vie qu’il lui avait dévoilé, qui lui permettait de mieux le comprendre, mieux le connaitre. Elle ne voulait pas oublier les larmes qu’elle avait séché, les lèvres sur les siennes, sa langue avec son piercing caressant la sienne, la façon dont il l’avait plaqué contre le mur. Le désir qui montait, le moment où ils étaient dans la chambre, leurs peaux brulantes se mêlant, les mains se parcourant. Elle voulait garder en mémoire la lumière qu’elle avait vu dans les yeux de Bill, son sourire lumineux. Mais elle en ferait que le mettre en danger, le Seigneur des ténèbres ne pardonnerais pas qu’un sang pur aime une sang mêlé. Pourquoi ça ? Qu’avait-elle fait ? Ce n’étais pas de sa faute, elle n’avait rien demandé, les choses étaient arrivés immuablement, elle l’aimait, déjà quand elle l’avait vu quand elle avait dix ans et demi, elle l’avait trouvé plutôt mignon… et maintenant il était un très bel homme. Il avait prit son visage de poupée entre ses mains. Il l’embrasser, et les larmes qu’elle retenait péniblement coulaient sous les mains de Bill. Il l’embrassait, et elle ne voulait pas que ça cesse. Il lui demandait de ne pas pleurer, que dans un instant ça serait fini, il l’embrassa à nouveau, puis encore, ses baisés avaient quelques choses de désespérés, elle lui répondait de la même manière se raccrochant à ce rêve qui s’effilochait. Lui. Il serait le vent du soir qui caressera sa mémoire, il est le seul pour qui elle donnerait sa vie, pour qui elle était prête à voir sa plus grande crainte se réaliser pour le protéger. L’oubli. Il se sépara d’elle, il avait mal, il souffrait de manière atroce, Scarlett le sentait bien, ça lui fendait le cœur. Il remit son pantalon, et lui prit la main. Il l’entraina dans le couloir.

Elle avait séché ses larmes, elle se tenait droite et la tête haute. Elle préférait largement oublier que de le voir mort. Elle avança donc avec lui. Jusqu’à ce qu’elle voit Tom. Il parla en allemand avec Bill. Elle ne comprit que quelque mot par-ci par-là, juste assez pour savoir que Philippe était parti et qu’il avait modifié la mémoire de Kya. Ils entrèrent dans la chambre de la rouquine, Bill la mit sur son lit. Le visage de Scarlett était vide, sans réel expression, c’était soit ça, soit elle se lever et donner un coup de poing dans l’armoire capable de la détruire (l’armoire bien sûr Cool ). On voyait cette violence dans ses yeux, son envie de tout briser, elle était comme ça dans les moments les plus tristes de sa vie, elle descendait des bouteilles d’alcool et s’amusait à tout cogner. Surtout depuis qu’elle n’avait plus ses parents, elle devait bien trouver un moyen pour évacuer. Elle n’écoutait pas ce que se disaient Bill et Tom, elle avait le regard plongeait dans le vide, vide… c’était bien ainsi qu’elle se sentait, se concentrant pour ne pas craquer, pour ne pas défoncer cette armoire qui la narguait. Et puis elle avait le droit non ? Il était sorcier ! Un réparo et ça serait de nouveau sur pied.

Il lui mit un flacon entre les mains, encore un truc pour faire dodo. Elle leva ses yeux vides, morts, vers lui. Ses lèvres se fondirent à nouveau sur les sienne, elle ferma les yeux, frissonna un instant, et puis c’était fini. Elle se mordit la lèvre inferieur… devenant amère. Elle n’écouta pas ce qu’il disait, ça bourdonnait dans sa tête. Cependant elle entendu distinctement ses dernier mots. Il l’aimait. Ça la consola un peu. Mais elle ne but pas la fiole tout de suite. Elle se leva se tenant droite, le regard fier et aiguisé comme un prédateur. Elle voulait se défouler juste un instant… ça faisait longtemps que ses muscles se crispait. Elle regarda par la fenêtre ne prêtant pas attention au deux garçons. Elle observait la lune, Scarlett semblait si calme et pour tant. Il parti. Son poing rentra dans l’armoire. Des morceaux de bois fusèrent, sa main était en sang mais qu’est ce que ça lui faisait du bien. Elle se tourna à nouveau vers Bille t afficha un sourire radieux.

« Ca va beaucoup mieux maintenant. »

Oui elle se sentait mieux, elle avait toujours eut besoin de frapper pour évacuer ses tensions. Elle se dirigea ensuite vers son sac qui rétrécit tout et en sortit trois bouteilles de whisky, et deux d’absinthe, les quatre première elle les vida d’un evanesco, et la dernière elle en but un quart cul-sec avant de la vider de la même manière que les précédente. Elle se connaissait. L’histoire du malaise li mettrait une puce à l’oreille. Elle était la fille du meilleur inspecteur de Scotland Yard… elle savait quand les choses était fausses. En suite elle revint vers le lit, et déposa les bouteilles vides dessus. Elle se tourna vers Bill et Tom, ne prêtant pas attention à sa main blessée, elle ne ressentait pas la douleur.

« Voilà là je croirais peut-être à l’histoire… je ne tombe pas dans les pommes sans raison, et encore je ne suis pas sur que tout cet alcool soit capable de me mettre à terre. »

Oui… elle en avait bu après la mort de ses parents… et elle arrivait à tenir les plus forts avec une facilité déconcertante qui pouvait montrer le gouffre par lequel elle est passée. Qu’importe, elle était debout, c’était tout ce qui comptait. Elle devait avancer, quel qu’en soit les moyens. Elle avait du avancer, et elle avait réussi. Elle se mit sur le lit. Elle regarda Tom.

« Ne va pas chez moi demain, on va y faire un tour avec Bill, et n’y emmène pas Larose…. Quoi que… fait comme tu veux, du moment qu’elle ne squatte pas ma piaule je suis open… »


On pouvait sentir dans sa voix qu’autoriser Larose à venir chez elle en exile… les deux jumeau savait la haine qu’elle avait pour elle, depuis le jour u elle s’était battu presque à mort avec elle, depuis le jour ou elle a rendu Bill malheureux. Mais elle était prête à mettre sa haine de côté, si elle n’était pas capable de passer outre… elle ne vaudrait pas mieux que cette louve enrager.

Elle s’allonge tranquillement, laissa sa main saignante dans le vide, elle ouvrit la fiole et regarda Bill avec un clin d’œil.


« hey Black Bird, c’est pas comme si j’allais mourir non plus, tu devrais déjà te réjouir que je soit là et que j’ai bientôt le même tatou que toi... sinon je fais ça en vain… car je t'aime moi aussi Bill, alors ne soit pas triste okay?»


Elle lui sourit, une force incroyable émanait d’elle, elle avait peur de l’oubli, mais ses craintes elle les prenait de face. Comme toujours elle voulait avancer. Elle descendit cul-sec la fiole. Le voile tombait sur cette nuit.
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeVen 19 Fév - 16:22

    [Et voilou, petit mais comme ça tu as ta réponse ^^ ]

    C’était si dur d’abandonner, si dur de laisser tomber son amour pour elle, le mettre de côté. Il espérait que ce ne serait que de courte durée, que ça toucherait rapidement à sa fin, car il ne pourrait pas attendre une éternité sans péter un plomb. L’attente serait longue, mais il tiendrait, pour elle, parce qu’l l’aimait, et que c’était à présent son chemin à suivre, sa ligne directrice. Il avançait, il avait toujours avancé, mais ça lui semblait être un chemin bien obscure, maintenant, il avait une lumière pour mettre le jour sur sa nuit, il savait où il devait aller, il retrouvait tous ses repères. Bill avait conduit celle qu’il aimait dans sa chambre, Tom marchait derrière lui sur ses pas. Bill le sentait atrocement tendu, il fallait dire qu’être dans le Manoir des Kaulitz, maison de mangemorts, alors qu’on était un fugitif était un excellent endroit pour se faire tuer. Au fond, des mangemorts pouvaient débarquer à tout instant. Il avait certes protégé la maison d’avantage qu’à l’ordinaire, mais la peur restait là, dans le creux de son ventre, comme un monstre qui le dévorait de l’intérieur. Certes, Tom avait pris l’habitude de cette douleur, mais ne l’appréciait pas pour autant. Quant à Bill, il était tout aussi tendu, d’une part parce que qu’il avait peur pour son jumeau, d’autre part parce qu’il avait devoir oublier son amour pour elle. Pour combien de temps, il n’en savait rien. Encore une fois, plus le temps sera court, mieux ce sera.

    Dans la chambre, Bill lui expliqua la situation, ce qu’ils allaient faire. Il serait étroitement ses mâchoires l’une contre l’autre, presque terrorisé. C’était un réflexe qu’avaient les Kaulitz lorsqu’ils se trouvaient dans une situation délicate, d’ailleurs, Tom serrait également les mâchoires. Scarlett éparpilla les bouteilles vides, comme si elle avait trop bu. Bill eut un léger sourire, bien qu’un peu triste. Scarlett avait un de ses tempéraments qu’il n’était pas prêt d’oublier. Elle était incroyable. Elle aurait très bien pu s’évanouir aussi comme cela, mais de toute évidence l’over dose d’alcool était plus convainquant. Il la suivait, elle se connaissait peut-être mieux qu’il ne la connaissait. Il l’a vit aussi frapper dans cette armoire. Bill fit de gros yeux lorsque le pauvre meuble fut réduit en débris. Il secoua sa tête de gauche à droite, n’y croyant pas… Bill esquissa un petit sourire face à la recommandation de faisait Ford à son jumeau. De toutes évidences, elle n’avait jamais eu de bons liens avec Larose. D’ailleurs Bill en avait perdu son pari. Mais elle semblait savoir oublier sa haine un instant. Tom ne sembla répondre que par un hochement positif de la tête. Bill savait que son jumeau avait abandonné sa louve, et qu’il l’avait revue ensuite. Mais ils ne pouvaient pas rester ensemble tant que Sarah serait mangemort et Tom un fugitif. Scarlett s’allongea sur le lit et Bill la regarda agir. Il voyait aussi sa main saignait, il serra les dents, Scarlett avait toujours un don pour faire couler son propre sang. Bill avait le visage blême, relativement pâle. Elle avait raison, elle n’allait pas mourir. Elle avait un sourire, un sourire qui lui donnait cette force de continuer, d’aller de l’avant quoiqu’il arrive. Il tâcha de sourire aussi, même si ses yeux montraient qu’il n’était pas dans son meilleur état. Il aurait voulu que le cauchemar cesse. Mais il ne faisait que commencer… Il se mordit la lèvre inférieure et la regarda boire la potion et tomber dans un sommeil profond et sans rêve. Bill serra les poings sur le bras et il sentit la main rude de Tom se poser sur son épaule. Tom lui disait de se lever, qu’il fallait agir vite, qu’il était trop tard pour faire marche arrière. Bill, dont les yeux et le nez étaient devenus rouges, acquiesça d’un signe de tête et obéit docilement. Il sortit sa baguette et soigna le poignet ensanglanté de Scarlett, puis il recula pour laisser place à son jumeau. Il tourna le dos, il n’avait presque pas envie de voir cela. Il respira profondément alors qu’il entendit la voix de son frère lancer le fameux « oubliette ». Bill se mordit la lèvre inférieure. Tom ne lui retirait pas la totalité de sa mémoire, mais une partie, juste ce soir… Rien que ce soir. Tom se leva et entoura son jumeau torse nu de ses bras et posa son menton sur son épaule. Il tâchait de le réconforter. Depuis deux ans, Tom avait toujours su être là pour lui porter son aide et son soutien. Il était toujours là ce soir. Bill baissa la tête, et ses cheveux noirs et lisses tombèrent sur son visage où coulaient déjà les perles de tristesse. Ils n’avaient pas besoin de mots, pas besoin de se parler, rien que leur présence l’un avec l’autre savait le calmer et apaiser sa souffrance. Il savait qu’il pouvait pleurer dans les bras de Tom, il savait qu’il pouvait tout lui dire, il était là, il comprenait, il comprenait mieux que quiconque parce qu’il partageait le même esprit. Et donc Tom parvenait à délimiter très clairement les sentiments de Bill. Et vise versa, Bill était là personne au monde qui connaissait le mieux Tom, ses forces, ses faiblesses, ses peurs, ses envies, ses rêves. Il savait chaque jour ce qui pouvait mettre du soleil dans la vie de son jumeau, et Tom le savait aussi. Et si Tom savait quelle souffrance prenait Bill, Bill lui-même savait qu’elle était la puissance du soutien de son jumeau. Il le sentait et le ressentait en lui comme il était en Tom. Il se disait qu’à l’avenir, même si Tom était un fugitif obligé de se cacher loin de lui, il était clair que son esprit serait toujours lié avec le sien, et il serait là pour le soutenir.

    Tom relâcha son étreinte en annonçant qu’il devait y allait. Tom lança un sort à l’armoire pour qu’elle retrouve son état initial. Bill se retourna et quitta la chambre avec son jumeau. Il lui donna la clé que lui avait donnée Scarlett et serra à nouveau son jumeau dans ses bras, les larmes toujours au visage, avant que celui-ci ne transplane et disparaisse. Bill inspira profondément. Il venait de voir partir son amour et son jumeau. Ca faisait beaucoup d’un coup. Il y aurait bien une solution à tout cela, non ? Il l’espérait, il l’attendait cette solution, magnifique solution, il espérait presque qu’elle tomberait du ciel. Mais, c’était dans les films qu’on voyait ce genre de chose, pas en vrai. Malheureusement, il se trouvait dans le monde réel et la solution miracle n’allait pas tomber comme ça devant lui, la bouche en cœur. Il y aurait une solution. Il y avait une solution à tous les problèmes ( Wink ) il en était sûr. Il marcha dans le couloir et retourna dans sa chambre. Bien malheur lui pris d’ailleurs. Il avait partagé cette chambre un peu plus tôt avec Scarlett, il sentait presque encore sa présence, ses yeux bleus et tellement vif qui la regardait. Il entendait encore sa voix murmurer dans la nuit tout ce qui pouvait rendre un homme heureux. Il s’approcha du lit et pris les draps, froissés ils étaient, ils lui rappelaient cette nuit, douce nuit avant que l’alouette ne vienne chanter. Il porta les draps contre lui, en proie à la folie. Il avait l’impression que le monde ne tournait plus rond, il avait l’impression que tout s’effondrait. Il appela sur le champ son elfe de maison et lui ordonna de changer les draps. Comment allait-il faire pour tenir tout ce temps… ? Il sortit son armoire un sous pull noir qu’il enfila puis descendit dans le salon, s’allonger sur le canapé de cuir noir. La cheminée était allumée, les flammes redonnaient à sa peau un peu de couleur ambrée. Ses yeux se fermèrent, doucement, mais il ne trouva pas le sommeil. Il pensait, son esprit était en activité de réflexion. Il devait bien y avoir un moyen. S’il était obligé de faire oublier à Scarlett leur amour, c’était pour deux raisons : il n’était pas certain que le Seigneur des Ténèbres accepte qu’un sang pur souille son sang avec une sang mêlée… D’autre part, le Seigneur des Ténèbres remarquera forcément qu’il manque une soirée dans l’esprit de Scarlett, et s’il allait dans l’esprit de Bill et qu’il ne trouvait rien, il allait avoir des doutes. Car, pourquoi Bill lui aurait fait subir un sort d’amnésie si c’est pour ne rien lui faire oublier ? Si au contraire, il trouvait cet amour caché et refoulé, le doute s’atténuerait nettement, et leur amour formerait un leurre pour protéger son frère jumeau. Et à partir de là, que ferait-il ? Que dirait-il au Seigneur des Ténèbres ? Cet amour refoulé, la question se poserait bien vite puisque la raison que Bill laisserait voir à son Maître était celle de l’amour illégitime. Peut-être que son Maître lui donnerait le droit… Peut-être qu’il accepterait… Peut-être qu’il remercierait son travail en lui accordant de souiller son sang… Bill espérait étrangement, car c’était l’échéance la plus courte au bout de laquelle Bill pourrait aimer Scarlett au grand jour. Restait aussi la possibilité qu’il change d’avis à l’avenir, et enfin, son dernier espoir résidait en l’anéantissement total de son Maître.

    Adviendrait ce qu’il advienne. Ce ne serait pas aisé, mais qu’importe, il patienterait. Lorsque les premiers raisons de soleil passèrent au travers des grandes fenêtres du salon, Bill ouvrit les yeux. Les larmes avaient quitté son visage. Il avait cet espoir que leurs retrouvailles ne soient pas si éloignées dans le temps. D’un autre côté, il avait peur d’espérer vainement et de se faire plus de mal que de bien dans cette histoire. Deiner, son elfe de maison vit lui apporter son petit déjeuner, et Bill mangea là, dans le salon. Scarlett devait encore dormir. Il avait presque envie de repousser le moment où il devrait la revoir à nouveau tout en s’interdisant de la toucher, de l’embrasser et de la prendre dans ses bras. Il monta dans la tour et entra dans la salle circulaire où les deux avaient pris l’habitude de s’entrainer à la magie noire. Au fond, ils avaient un programme pour satisfaire le Seigneur des Ténèbres, Bill doutait fortement que son Maître lui donne le droit d’aimer Scarlett si la mission qu’il lui a confiée est un parfait fiasco. Et puis, dans l’après midi, ils se rendraient au cottage des Ford. Mieux valait passer cette épreuve douloureuse rapidement, pour se consacré ensuite à aller de l’avant et travailler cette magie noire.

    La salle était toujours dans le même état. Les trois tableaux bavassaient tranquillement. Bill sortit sa baguette. Il était prêt pour l’entrainement, mais Scarlett devait bien dormir encore. Il allait s’entrainer seul. Il avait commencé à s’enfoncer grandement dans la magie noire cet été, mais il n’était pas un grand mage en cette matière. Ses sorts étaient parfois incomplets. Il respira un bon coup, et tâcha d’aller chercher la noirceur de son âme au plus profond de lui-même. Toute sa haine, toute sa fierté, toute cette méchanceté gratuite, parfois, il la cherchait en lui. Bill n’était pas tout blanc, comme pour tout le monde, il y avait une part d’ombre en lui, et il se nourrissait de celle-ci.

    « Arania Antedes »

    Murmura-t-il entre ses dents. De sa baguette orientée devant lui dans le vide, sortit un fin filament brillant qui tomba sur le sol, à ses pieds. Il abaissa sa baguette et se concentra sur sa noirceur d’âme. Le filament commença à prendre de la proportion, il s’étirait et se construisait comme une toile d’araignée sur le sol, légèrement brillante bien que quasiment invisible. Le regard de Bill devenait noir et sombre. Il puisait sa force dans sa haine, dans sa douleur aussi, ça l’aidait beaucoup. Les yeux de Bill devenaient terrorisant, on était jamais vraiment soi même lorsqu’on pratiquait de la magie noire. Il puisait encore en lui toute cette cruauté, grattant au fond de lui-même, enfermant ce qu’il y avait de bon en lui. Il savait que s’il rompait ses efforts, sa toile d’anticipation cesserait de croître. Il devait continuer, repousser encore ses limites. S’il était incapable de magie noire, le Seigneur des Ténèbres n’aurait que faire de lui. Et que ferait-il à sa famille à ce moment là ? Il commençait à être au bout de sa noirceur d’âme. L’acte devenait de plus en plus difficile. Et le visage de Bill était terrorisant tant il était plein de haine.
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeDim 21 Fév - 21:28

A quoi bon faire quoi que ce soit, si tout s’effrite et retourne au néant ?

Patrick Süskind, Amnésie Littéraire.


Elle devait être vaillante. Elle le devait car si elle ne l’était pas elle rendrait la tâche encore plus compliqué à Bill. Elle l’aimait tant. Elle avait si peur de l’oubli, elle se demandait dans le fond pourquoi elle avait partagé ses moments tendre avec lui si tout devait retourner au néant. Ce néant qui dévorait tout. Il dévorait la vie de Scarlett. Il lui avait prit ses parents, et il commencer à déguster les souvenir de son enfance. Et maintenant il lui prenait Bill. Il n’y avait-il donc pas de fin ? Cela ne pouvait-il cesser ? Quand aurait-elle droit à sa part de bonheur ? Quand pourrait-elle être heureuse avec lui. Lui qu’elle avait choisi, à qui elle s’était donné. Elle devait être courageuse, elle devait être courageuse, elle devait être courageuse. Elle se le récité comme un mantra. Elle devait ravaler ses larmes, point barre. Il l’installa sur son lit, et lui mit entre ses petites mains un flacon. Un sommeil sans rêve l’attendait. Elle préférait ça plutôt que les cauchemars des cadavres de ses parents. Mais Bill ? Il n’oublierait rien, et elle connaissait la nature romanesque et torturé du jeune homme. Ça allait le ronger si ça durait trop longtemps. Elle ne supporterait pas de le voir mal, même dans l’oubli de cette soirée, son attachement pour lui ne date pas d’hier, elle n’a jamais aimé le voir souffrir sauf si c’était de sa main à elle : Scarlett Ford. Elle se releva, elle devait rendre l’histoire plausible à ses yeux… non pas au sien de femme amoureuse qui voyait ses songes se réalisé, mais au regard de l’orpheline blessée et meurtrie par la vie, au regard de cette rouquine farouche d’une rage de vivre et de s’en sortir. Et comme dans chaque désastre un vice apparaissait… le sien se nommait l’alcool. Des bouteilles et des bouteilles, elle n’en sorti que quatre de whisky et trois d’absinthe. Elle savait qu’il lui faudrait du temps pour s’en sortir, et oublier cette nuit ne l’aiderait pas. Quand on boit on oubli… mais une fois les effets estompés la réalité vous revient en pleine face encore et toujours avec plus de force. On se drogue aux sensations fortes en se jetant corps et âme dans la quidditch, on repousse encore et toujours ses limites, et quand vous n’avez rien pour vous divertir, vous tentez de vous en sortir comme vous pouvez, même s’il faut pour cela se mettre en état d’ébriété. Elle se rappelait comment elle avait descendu toute la réserve d’alcool le jour de son macabre anniversaire. Ce jour où elle n’avait plus eut personne pour elle. Seulement ses yeux pour pleurer. Des larmes qui n’étaient pas sorti, mais des cries sui se muaient dans le silence du cottage. C’était ces images qui lui venaient à l’esprit en vidant les bouteilles d’un évanesco. Et cette armoire. Cette armoire la narguait. Elle devait frapper, il le fallait. Sinon elle allait devenir dingue. Scarlett n’était pas une fille douce et tendre. Elle était dur, la vie l’avait endurcit. C’était doc à cette Scarlett là qu’elle devait rendre l’histoire de l’évanouissement vrai. Elle frappe, un coup rapide et puissant qui fit voler en éclat les morceaux de bois.

Elle autorisa Tom à amener Scarlett chez elle, tant que cette dernière n’allait pas mettre ses puces dans sa chambre. Scarlett pouvait mettre sa haine de coté le temps de cette guerre, mais enterrer son inimité jamais. Larose en avait trop fait. Elle avait dépassé les bornes, jamais elle ne lui pardonnerait. Ses deux femmes étaient bien trop différentes pour s’entendre bien que toute deux aient une âme farouche. Qu’importe qu’elle ait faillit tuer Scarlett. Si Any et Bill n’était pas intervenu… Scarlett ne serait sans doute plus là. Il avait même fallut qu’ombrage intervienne pour mettre une retenue à la Griffondor et Wasly pour que Scarlett daigne suivre Mcgonagall à l’infirmerie, il lui avait fallut d’ailleurs près d’une semaine pour vraiment s’en remettre un peut, et deux mois pour ne plus avoir de séquelles. Il restait d’ailleurs une cicatrise sur sa cuisse, celle de la morsure de Sarah. La rouquine avait plutôt bien tenue malgré tout pour une humaine qui n’est pas une chasseuse de loup, elle lui avait d’ailleurs déboité l’épaule à cette louve enrager. Et contrairement à beaucoup de fille, Scarlett avait eut le courage et la force de se remboiter les sienne quand Larose croyait les lui avoir réduit à néant. Non… Ford était une de ses forces de la nature, jamais elle n’abandonné, quelque soit les douleurs et les épreuves. Jamais elle ne rendait l’âme. Alors oui… pour le jumeau de Bill elle voulait bien que Sarah aille chez elle. Elle se remit sur son lit, serrant de sa main saignante une bouteille d’absinthe et de l’autre le flacon que lui avait donné Bill. Elle le regarda une dernière fois en souriant, tentant de le rassurer et de lui donner son courage légendaire, elle était une Griffondor après tout, une mélange de courage et de stupidité. Elle observa une dernière fois son petit ami tors-nu, regardant avec un sourire amuser ses tatouages et surtout son amie l’étoile. Cul-sec, comme une habitude, c’est ainsi qu’elle vida la fiole.

Plus rien. Rien du tout. Son cœur battait à un rythme apaisé, sa poitrine se soulevait de façon régulière, rien n’embrumait son esprit. Ses yeux étaient clos, et le voile tombait sur cette soirée, il tombait sur Tom, sur le tango, sur ses lèvres qui s’étaient joints, sur ses mots qui avaient révélé leurs sentiment sur les révélations de Bill. Sur les draps plissés. Plus rien. Seul demeurerait cette amertume causé par une cause dont on ne sait le nom et l’acte. Elle se tourna et retourna dans son sommeille sans rêve, comme en quête du songe. Un mouvement lent et indolent. Quand elle rouvrit les yeux, les rayons du soleil traversaient la fenêtre. Elle cligna une fois, puis de fois des yeux et releva son buste, sentant sa tête lourde. Elle regarda les bouteilles éparpillées un peu partout. Elle se demandait ce qui avait put se passer. Elle porta sa mais à sa tête douloureuse et posa ses pieds au sol avant de se lever et de se diriger en tanguant vers le miroir. Elle n’en revenait pas. Qu’est ce qu’elle pouvait bien faire dans une telle robe ? Elle ouvrit des yeux gros comme des boules de billard. C’était le genre de tenue qu’on mettait pour séduire un mec, pour aller draguer et se la jouer jeune femme. Hors elle n’avait jamais joué à ça ! Elle avait trop d’honneur et de dignité pour ça. Elle tenta de se concentrer, et remarqua du papier cadeau déchiré avec la lettre de Marianne. Donc cette robe était son cadeau ? Ok ça elle pouvait le concevoir, et elle aurait mit cette robe pour faire rager Bill comme il l’avait fait rager avec sa maudite étoile ! Et ensuite ? Elle regarda les bouteilles d’un air dubitatif. Elle aurait pu les descendre aisément pour se donner du courage et elle aurait tellement but qu’elle aurait fini par tombé dans les pommes. Elle tenta de se souvenir d’avoir but, mais quelque chose l’en empêchait. Comme un grand blanc. Ce n’était pas possible, il devait en rester quelque chose ! Elle agrippa ses doigts à ses cheveux ; sa faisait mal de vouloir se rappeler comme de foncer à l’image d’un bélier dans une porte blindé. Elle aurait put s’arracher ses boucle tant s’était douloureux. Elle tomba à terre, cramponnant toujours ses mains aux boucles rousses. Elle respira un bon coup. Elle devait se calmer. Elle relâcha ses mains et entreprit de se changer tout en réfléchissant. Elle sortit un sweet à capuche noir et un mini short tartan rouge. L’autre possibilité était tellement invraisemblable qu’elle préféra l’écarter, c’était qu’on lui ait effacé la mémoire. Mais alors pourquoi le lui avoir fait ? Ca n’avait pas de sens. Elle l’écarta… mais la maintint à son esprit. On ne sait jamais. Elle se regarda dans le miroir une fois vêtue, la cicatrice de Larose était visible. Cette terrible morsure qui avait durement entamait sa chair tendre. Elle voulait oublier la douleur que ça lui avait causé mais non. Elle savait pourquoi elle l’avait enduré.

Elle sorti de sa chambre et ne prit pas la peine de petit déjeuner. Elle n’avait pas faim. Elle alla dans la salle de bain, tenter de dompter ses boucles sauvages. Mais rien à faire, comme si elles avaient prit un pli… un drôle de pli d’ailleurs. Tout était très… étrange. Entant que fille d’inspecteur elle si dit qu’elle devrait mener son enquête… on ne sait jamais après tout… un serial Killeur se cache peut être derrière Kaulitz… ou un serial Kisseur, ou un serial Lover… hmm tout cela la faisait bien rire dans le fond. Elle retourna dans sa chambre avec ses boucles folles, et sortit de son sac une bière brune trappiste et se la but tranquillement. Un mystère de plus à sa vie. Cette après midi ils iraient chez elle. Dans le fond elle ne voulait pas qu’il vienne, elle ne voulait pas qui la voit chez elle. Instinctivement elle ira encore picoler et broyer du noir, et ce même s’il sera là. C’était juste un ami. Un ami. Elle devait s’y résoudre après tout. Un sang-pur ne mélangera jamais son sang avec une sang mêlée comme elle. Ami ce n’était déjà pas si mal. Elle haussa les épaules. Dans le fond c’était plus qu’elle ne l’aurait jamais espérait. Et les mecs bien ce n’était pas ce qui manquait. Il y avait Jacob. Son Jacob, son ami d’enfance avec qui elle voulait se marier étant jeune, il y avait aussi Kamo qui lui faisait une cours dans les règles de l’art depuis près de 6 ans… Elle fini rapidement sa bière et prit sa baguette. Un peu d’exercice ne lui ferait pas de mal. Elle se transforma un hibou, laissant ses plumes apparaitre et ses ailes sortirent. Elle se dirigea en volant vers la salle d’entrainement. Bill ne serait qu’un ami, c’était ça résolution de Noël. Son cœur qui s’affole en le voyant n’était qu’un moment d’égarement, rien de plus. Rien de plus. Elle arriva devant la prote, et redevint une jeune femme. Elle baissa les yeux vers sa cicatrice sur le milieu de sa cuisse. Dans le fond ce n’était rien comparer à celles qu’elle avait sur sa poitrine et dans le dos. Elle ouvrit doucement la porte, de façon discrète et silencieuse. Bill était déjà là. Il avait sa baguette pointé vers le sol. Elle ne savait pas quel sort il utilisait. Tout ce qu’elle savait c’était qu’il était concentré et que rien ne pourrait le déstabiliser. Elle usa des yeux du hibou et remarqua son visage. Son air angélique avait disparut, ses traits étaient terrorisants.

Scarlett sentit des goutes de sueur perler sur son front tant la pression était palpable. Il était si effroyable, elle sentait tétanisé, paralyser. Elle secoua sa tête, emmêlant de se fait ses cheveux qui avait gardé le pli de la nuit passé. Elle devait se ressaisir. Elle avança donc dans la salle, le pas léger, silencieux, elle n’avait pas remarqué la toile d’araignée qu’elle aurait pourtant dut voir surtout avec ses yeux de rapaces. Mais non. Elle sentit son énergie baisser. Elle se sentait apeurée, tremblante, elle devenait froide et blême. Elle avait peur, c’était impensable pour elle. Scarlett était une dingue de sport, la fatigue n’était jamais au programme et la peur encore moins. Pourtant ça lui arrivait. Ses yeux voyait flou. Elle se rappela alors une phrase de Pierre de Coubertin… il disait : « Le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher, la difficulté pour la vaincre. ». Oui elle avait des peurs. Mais comme tout le monde. Le courage n’est pas l’absence de peur, mais notre aptitude à passer outre, à la dominer. Son énergie la quittait et alors ? Elle en avait bien assez pour s’en sortir et tenir encore le coup ! Et là elle était en difficulté ? Rien qu’un autre défit à relever. Elle se redressa de toute sa hauteur. Une fraction de seconde plus tard, ce n’était plus une jeune femme qui se tenait debout, mais un magnifique hibou qui volait doucement vers une épaule sur laquelle se poser. L’épaule de Bill. Ben oui quoi vous en voyez vous des branche dans cette salle ? N’allez pas croire qu’elle allait rompre ses résolutions. Elle se posa donc sur l’épaule de Bill et alla jusqu'à lui piquer l’oreille avec son bec aiguiser comme pour le réveiller. Une partie de son énergie fut absorbé par une drôle de toile qu’elle voyait à présent parfaitement qu’elle n’était plus obnubilée par le visage de son ami. Elle resta tranquillement sur l’épaule, elle ne voulait pas se risquer à se voir saper encore de sa précieuse énergie. Le hibou avait le regard alerte et vie comme toujours, de grand yeux bleu avec un petit air étonné. Elle tenta da capter le regard de sa branche fortune et lui adressa des orbes interrogatrices, comme pour lui dire de lui apprendre ce sort et de se mettre rapidement au boulot car elle, elle voulait vite retourner chez elle. Même si dans le fond elle avait quelque appréhension… elle n’était pas aussi friqué que lui… la demeure était beaucoup plus modeste… elle espérait qu’il n’allait pas encore se moquer d’elle. Elle espérait aussi qu’elle tiendrait le coup et n’irait pas encore vider la cave à alcool, une fille qui boit ça fait un peu mauvais genre.

Elle s’envola à nouveau, regardant par terre pour voir jusqu’où s’étendait la toile et repéra un coin où elle ne se trouvait pas, elle s’y posa et redevint la jeune femme en sweet et short, à la chevelure qui avait un drôle de pli dont elle n’arrivait pas à se débarrasser. Elle appuya son dos sur le mur et croisa ses bras.

« Bon mon pote, on peut se pomper mutuellement l’énergie si ça peut te faire plaisir, mais ça serait cool de m’apprendre ton petit tour sinon… je vais redevenir infecte avant qu’on ne retourne à Poudy ! »


Elle esquissa un sourire amusé, regardant Bill. Il était mignon… il n’y avait pas à dire. Mais c’était un sang pur et de toute manière elle avait autre chose à faire que de se préoccuper des mecs. Elle passa sa main nerveusement dans ses cheveux. La question de cette nuit la préoccupé, elle commença à s’en ronger les ongles. Elle ne savait pas comme expliquer se vide dans sa tête… et en elle, comme si elle se sentait incomplète. L’alcool n’était pas suffisant pour la faire sombrer dans l’inconscience… ce n’était pas normale…


« Rassure-moi… il s’est passé quoi hier soir ? J’ai pas fait une bourde que je pourrais regretter ? »


Une voix vraiment inquiète, elle triturait entre ses doigts fins la cravates verts et argent de Bill qu'elle avait autour du cou... sa cravate... Ce vide la rongeait… c’était effrayant. Le vide, l’oubli… sa plus grande peur était ce néant. Son visage était perturbé par ce manque… elle ne se sentait pas vraiment bien et elle espérait que ce qui lui dirait Bill serait convainquant.
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeVen 26 Fév - 17:57

    Il y avait quelqu’un qui était entré là, Bill avait entendu la porte s’ouvrir et se refermer. Ais il était concentré sur son sort et faisait dos à la porte, ou presque. Ainsi il ne pouvait pas vraiment voir qui était là. Kate ? Si c’était le cas, elle sentirait bien la tension qui régnait dans la salle et ferait demi-tour pour laisser son fils en paix. Kya ? Kyara devait bien dormir à l’heure qu’il était. Paisiblement, même. Non, ce n’était pas Kya, elle serait sans doute repartie également. Non, c’était Scarlett. Il se concentrait sur sa noirceur d’âme à la fois pour poursuivre son sort, et pour repousser l’échéance à laquelle il songerait à nouveau à ce qui c’était passé au cours de la dernière nuit. S’enfermer dans sa noirceur d’âme… Il n’aurait jamais cru que ça le protégerait autant. Peut-être était-ce ce qu’il y avait de mieux à faire… En étant mauvais avec elle, il oubliait qu’il l’aimait et ça le faisait moins souffrir. Mais n’allait-il pas faire souffrir Scarlett ans ce même temps… Ou bien, il la protégerait également. En effet, si elle s’enfermait elle aussi dans sa haine pour Kaulitz, elle oublierait ses sentiments pour lui jusqu’à nouvel ordre. Elle avait bien réussi à tenir sept ans à refouler ses sentiments par sa simple haine… Pourquoi pas encore quelques temps ? Etait-ce lui, Bill Kaulitz, qui songeait à un tel programme, ou bien seulement sa noirceur d’âme en lui ? Pensait-il sincèrement en son âme et conscience lorsqu’il pensait cela ? Au fond, n’était-ce pas mieux ? Il ne souffrait pas ainsi, il ne souffrait plus, il était presque insensible lorsqu’il se plongeait dans l’obscurité la plus complète. Il devenait presque un autre. Combien n’aurait-il pas donné pour être un autre à cet instant, et non pas le Bill Kaulitz qui souffrait ? Les yeux de Bill se remplirent d’une haine profonde et presque irréversible. Parviendrait-il à redevenir lui-même lorsqu’il le faudra ? Il n’en savait rien, il ne pensait déjà plus, sa décision était déjà prise. Il se protégerait par sa cruauté, il se forgerait un mur de silence et d’innascibilité, un mur de haine, loin de la douleur, loin des souffrances de son amour pour elle. Il construisait des murs, des tours, des châteaux impénétrables. Et sauvagement enfermés et enchaînés dans le donjon, son amour pour elle qu’il voulait taire. Il le savait, ce serait plus difficile qu’il le pensait, maintenant qu’il le savait, il ne pouvait pas faire taire son amour. Il l’aimait plus que tout, il avait envie de l’embrasser. Non, il ne pourrait pas se retenir, il devait s’enchaîner, des liens de plus, pou le retenir. Il s’enfermait dans une carapace de haine et de noirceur, il se faisait son propre prisonnier. C’était mieux ainsi, beaucoup mieux. Sa carapace était plus épaisse et plus dure qu’autrefois, plus impénétrable, plus difficile à écarter. Mais il savait que cette fois ces remparts étaient fait pour se protéger de lui-même. Il devait attendre… Avoir au moins l’avis du Seigneur des Ténèbres. Il y avait tant de personnes en jeu dans cette histoire, et pas seulement Scarlett et lui, mais également une grande partie de la noble famille Kaulitz.

    Il se sentit soudain récupérer toute l’énergie qu’il avait utilisée pour créer cette toile d’araignée. Il savait que Scarlett avait du sacrifier inconsciemment sa propre force. Il sentit un hibou se poser sur son épaule et le volatile tachait de trouver ses yeux. Non, elle ne le trouverait plus à présent. Bill Kaulitz était terré bien au fond de lui, bien loin de ces grands yeux tendres et fort. Rien, plus rien, il ne ressentait plus rien en croisant se grands yeux bleus. Il avait eu si peur cette nuit d’affronter à nouveau son regard Mais avec cette carapace c’était bien plus facile. Il détourna ses yeux rapidement, sentant le Bill hurlait en lui de douleur. Non, il ne pouvait pas se céder à lui-même. Il ne la regarderait pas, il ne le pouvait pas. Il se sentait battre à l’intérieur de cette forteresse, tirer sur ses chaînes, à vouloir les briser. Les yeux de Scarlett lui donnaient cette force. Mais la forteresse devait se défendre et le priver e ce regard qui donnait tant d’énergie à son captif.

    Le hibou quitta son épaule et atterrit hors de portée de la toile. Elle commença alors à lui demander son entrainement. Bill gardait son aura maléfique, presque au bout de ses forces en matière de magie noire. Il n’avait pas la noirceur d’âme de son Maître, il en était bien loin. Il s’appétait à lui répondre lorsqu’elle lui posa alors une question intéressante. Bill releva alors son regard noir et terrorisant vers elle, resserrant les chaînes de son prisonnier hurlant. Le regard de Billé tait pénétrant, et affreusement froid. Son visage avait repris sa mine grise, aucun sourire sur ses lèvres, aucune joie dans ses yeux. Un peu comme si la haine qu’il avait eu pour elle autrefois était revenue au grand galop, ainsi, du jour au lendemain. Voilà qui était à nouveau le Bill Kaulitz d’avant, impénétrable pour Ford. Et pourtant, il lui avait déjà dévoilé une partie de lui-même. Cette fois, les remparts étaient plus hauts et plus épais.

    « Tu me demandes ce qui s’est passé hier soir… »

    Reprit-il froidement et sombrement, sans mettre fin à son sort qui lui permettait de tenir dans la noirceur de son être. Il ajouta alors sur le ton du reproche.

    « Je suis monté dans ta chambre hier soir, ne te voyant pas venir… Et qu’est ce que j’ai trouvé ? Toi, étendue sur le sol, trop bourrée pour être encore aminée. Tu me dégoute. Tu ne vaux pas mieux que tous ces moldus qui boivent pour oublier, pour apaiser leur peine. Ford, tu as été lamentable. »

    Son regard sombre en disait long. Il prenait le parti du reproche te de la haine. Elle devait le détester à nouveau, ils devaient se haïr. Ca les protégerait tout les deux, ne pas céder avant le moment propice.

    « Maintenant, continuons l’entrainement et cessons de tergiverser. SORS TA BAGUETTE, DONNE AU MOINS L’AIR D’ETRE UNE SORCIERE ! »

    Cette rupture totale de comportement devrait sans doute bouleverser Scarlett. Bill avait presque hurler, et ses yeux sombres étaient à nouveau munis de haine. Un peu comme s’il s’était passé quelque chose de monstrueux la veille capable de changer Bill du tout au tout.

    « La toile d’anticipation. Sort de magie noire destinées aux sorciers relativement expérimentés. Les sorciers plus apprentis comme moi, parviennent à créer tout de même une toile en puisant la quasi-totalité de son énergie et en se plongeant de leur noirceur d’âme la plus complète. Un grand mage noir, lui, n’a qu’à prononcer ce sort comme s’il s’agissait d’un puéril sort de lévitation. « Aragna antedes », c’est l’incantation, baguette pointée au sol à tes pieds, Ford. Une toile se formera alors sur le sol, gagnant progressivement du terrain. Cette toile capte l’énergie de la victime et la restitue à son lanceur. Celui-ci sait alors beaucoup de choses : il peut anticiper ses sorts, ralentir ses mouvements, voire, l’immobiliser. Les plus grands mages parviennent même à tuer. Une fois paralysée, la victime est prise au piège totalement. Elle sait que c’est fini. Elle sait qu’elle va mourir. Peur… Folie… Supplication… Douleur… Mort… »

    Bill parlait de ce sort, ave ce mauvais ton, comme s’il en parlait amoureusement. Il y avait dans ses yeux à présent quelque chose de démentiel. Il mit fini à son propre sort, la toile d’araignée sur le sol perdit du terrain en se repliant sur Bill jusqu’à disparaître. Mais Bill n’avait pas perdu cette haine dans ses yeux. Il protégeait son amour par la haine.

    « Qu’attends-tu ? »

    Fit-il soudainement d’un trop extrêmement froid et cassant. Puis il lui tourna le dos. Ce sort était d’un niveau confirmé, il ne s’attendait pas à ce que Scarlett fasse des miracles. Il ne s’attendait pas à ce quelle réussisse un tant soi peu à créer un petit millimètre de toile. Ce qu’il voulait surtout, c’était autre chose :

    « Concentre-toi sur ta haine, Ford. Entre en elle et laisse-toi y enfermer. La magie noire se pratique avec la noirceur de ton âme. Va la chercher au plus profond de toi, extrait là et sers-toi en comme une arme…. Elle est ta seule alliée à présent. Tu entres dans le Cercle du Seigneur des Ténèbres, prouve lui qui tu es. Il ne veut pas d’une femme qui ne sache pas pratiquer la magie noire… Et pour cela, Ford, tu dois trouver ce qui fait ta cruauté. Personne n’est blanc. Il y a toujours une part de soi qui tend vers la folie… Vers le génie. »

    Bill, dos à elle, tournait sa baguette entre ses doigts, la tenant comme un objet précieux. Il devait rester dans cet esprit sombre, contredire son amour pour elle. Il devait se montrer fort. Ce n’était qu’une question de temps.. C’était du moins ce qu’il espérait du fond de son cœur.


    [sorry c’est petit, me rattraperai sur le prochain ; ]
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeJeu 4 Mar - 10:55

« La pire souffrance est dans la solitude qui l'accompagne.»

André Malraux
, La condition humaine


Des grands yeux bleus qui s’ouvrent, des cheveux en nid d’oiseau. Une tête plus que dans les vapes. Voilà comment elle s’était éveillée. Elle avait découvert la mise en scène de la chambre. Oui c’est bien. Ca ressemblait à une mise en scène, comme si toute était fait pour lui faire croire qu’elle avait bu sans modération alors qu’elle contrôler religieusement sa consommation depuis trois mois. Trois mois qu’elle tente de ne plus toucher aux alcools forts. Certes elle aurait pu boire tout ça… mais vu ses antécédent ça n’aurait pas pu la mettre hors service… c’était tout simplement impossible. Mais c’était bien plus facile à croire que d’admettre la possibilité qu’on lui ait modifié la mémoire. Cette mémoire qu’elle en retrouvait pas, qu’elle voulait forcer… mais elle n’y arrivait pas ! Ca lui faisait mal, tellement mal. Elle ne voulait pas oublier, elle en souffrait atrocement. Punaise que lui avait-on fait ? Elle s’était changée, ne pouvant supporter de porter une robe pareil qui dévoilé sans pour autant montrer quoi que se soit. Elle opta pour le short et un sweet, et sorti de sa chambre pour se dégourdir les ailes. Elle adorer user et abuser de son don d’animagie. Son corps se rétréci, des plumes apparurent sur elle, le hibou était réveillé. Elle vola ainsi jusqu’à la salle d’entrainement. Qu’avait-il put se passer cette nuit. Elle se sentait si étrange, comme si quelque chose en elle était détruit. Elle ne savait pas quoi, elle ne savait pas comment mais une ou deux choses avaient dut être détruite. Pourquoi ? Comment ? Ces questions la hantaient. Ça allait finir par la détruire. Mais après tout son père était le meilleurs inspecteur de tout Scotland Yard, on lui avait même proposé un post à Interpol… elle n’aurait qu’à mener son enquête. Elle arriva devant la porte et redevint une jeune femme. Elle avait vu l’aura terrifiante de Bill, elle avançait malgré tout et ressentis rapidement de drôle de sensation, comme l’apparition d’une peur soudaine et son énergie qui se volatilisait. Elle redevint hibou, ne voulant se sacrifier d’avantage. Elle alla se poser sur l’épaule de Bill et tenta trouver son regard… sans succès. Elle ne comprenait plus… que ce passait-il ? Ils étaient amis non ? Il le lui avait dit ! Il n’était quand même pas entrain de virer sckyzofrène ( Laughing )! Elle ne comprenait plus… elle ne voulait même plus comprendre à ce point là. Alors pourquoi cette douleur en elle ? Elle quitta son épaule et vola vers un coin de la pièce ou la toile n’allait pas et redevint femme. Elle appuya son dos contre le mur, ses cheveux toujours en bataille… Ils avaient ce nouveau pli, c’était comme ça, et puis ça lui allait plutôt bien. Elle lui demanda son entrainement. Elle voulait boucler ça le plus vite possible. Mais cette amnésie la travaillait, elle posa donc la question à Kaulitz.

Elle vit se regard noir et terrifiant sur elle. Ça lui faisait mal qu’il la regard ainsi, ça le poignarder le cœur, son âme. Depuis quand était elle si faible ? Où était sa carapace ??? Elle ne se rappelait plus du « je t’aime » de Bill qui avait réduit à néant sa forteresse, et l’oublie ne pouvait la rebâtir ainsi. Elle devait garder de la contenance, ne pas perdre face à lui, il y avait toujours eut cette concurrence entre eux deux, aucun ne voulait faiblir face à l’autre. La réponse vint. Et ses mots… ce ton… elle ne voulait pas y croire, elle ne buvait plus de façon immodérée depuis longtemps. Elle porta ses mains à ses cheveux et les agrippa, comme si elle était prête à les arracher. Elle avait mal, elle souffrait atrocement. Elle tentait encore de forcer la porte de son esprit ; On en voyait dans ses yeux, elle en était au point de ce faire mal au cerveau, ça la brûlait. Son front se plissait des larmes venait ses yeux bleu. Une telle souffrance on en sort pas indemne. Se rappeler. Forcer le barrage. Mais il ne cédait pas. Elle releva ses yeux vers Bill, elle se mit face à lui et plongea son regard remplit de douleur et d’incompréhension dans le sien, elle le forcer à soutenir son regard.

« ca fait un bout de temps que je ne bois plus autant… tu ne sais rien de ma vie, c’est pas toi qui a découvert les deux charmant cadavre, c’est pas toi qui a vu l’Autre chez toi, je voulais aider ma mère mais elle m’a envoyer dans la cheminée pour que je parte. JE SAVAIS QU’IL ALLAIT LA TUER ! Alors… ne fait pas style d’être le plus malheureux de l’histoire. Tu as encore ta mère TOI ! »


Sa voix était haineuse, mais ce n’était pas la même haine viscérale qu’avant, elle était nourrit de sa consternation. Oui elle avait but… mais qu’aurait-elle pu faire d’autre ? Elle s’était aussi consacrée au quidditch, mais elle ne pouvait se confier à personne, elle ne voulait accabler personnes par les larmes et ses cris qui finalement se muèrent dans sa gorge en enfonçant leurs piques dans sa chair tendre.

Il lui demanda de prendre sa baguette, il lui hurlait dessus. Punaise que c’était-il passé ? Elle voulait savoir ! On voyait à ses traits crispés qu’elle tentait de se rappeler, mais rien, ça ne servait qu’à lui faire du mal. Qu’avait-elle fait ? Et lui qu’avait-il fait ? L’option qu’elle n’arrivait pas à admettre possible le lui devint de plus en plus. On avait manipulé sa mémoire… on lui avait enlevé une partie d’elle. On l’avait jeté en pâture à l’oublie. Ses yeux toujours plongé dans ceux que Kaulitz, avaient toujours cette peine… mais tout à coup ils avaient une étrange force… Elle voulait le plaquer contre le mur et le mordre, elle allait lui faire payer ça. Elle ne se retiendrait pas comme la dernière fois en ce mordant le poigner. Elle allait le détruire.

Elle n’en eut hélas pas le temps, il commença à lui parler du sort. Elle avait prit sa baguette qui se trouvait dans la poche arrière de son pantalon. Ses doigts étaient crispés dessus. Elle savait qu’il y avait de l’obscurité en elle… elle en avait souvent eut peur. Sous ses heures de grande dure, elle n’en demeurait pas moins une fille, et même si sur le moment elle avait une profonde joie à se battre, elle s’en dégoutait après coup. Elle se maudissait de ses excès de violences… elle en devenait animale… elle en devenait une autre. Dans ses moments là elle se sentait devenir comme Larose. Elle s’en maudissait encore plus. Elle pourrait la tuer… si pour d’autre personne elle le ferait en se faisant payer… Larose elle serait prête à la tuer gratuitement.

Il lui demandait de se plonger dans sa haine. Elle fermait les yeux. Elle tentait de l’extraire… mais les regrets l’envahissaient si vite. Pourquoi ? Parce qu’elle tentait de puisait sa haine au mauvais endroit, elle tentait de la puiser dans sa rivalité envers Kaulitz. 9a ne suffirait pas. Elle allait lui montrer de quoi Scarlett Ford était capable ! Elle ouvrait ses grands yeux bleus tellement triste, tellement perdu… mais aussi tellement résolut.

Les images défilaient à nouveau devant ses yeux. Ce jour là elle avait voulu se faire son footing matinal, comme chaque jour de vacances, sur la lande, en Ecosse. Et en revenant, la porte était ouverte, avec des types louches dehors, elle avait créé une diversion, elle avait pu rentrer chez elle. Qu’avait-elle vu ? Le Lord ! Il était là et menaçait sa mère ! Son sang n’avait fait qu’un tour, elle l’attaquerait elle aussi ! Mais elle sa mère l’avait propulsé dans la cheminée avec de la poudre de cheminette… elle avait du partir, sachant qu’elle ne reverrait jamais sa mère. Quand elle est revenue… elle a vit la marque, elle a vu des aurore chez elle, et le corps de sa mère inerte.

La haine grandissait, mais ce n’était pas suffisant Son père ! Son corps animé et en putréfaction, le jour de son anniversaire. Les cris morts dans sa gorge… Elle les HAISSAIT ! et pourtant elle les suivait… Bill, c’était pour lui qu’elle faisait ça, et il osait la maltraiter ainsi ?! Il allait voir de quel boit elle se chauffait ! Elle pointait sa baguette à ses pieds. Ses yeux était noir et pourtant si bleu, ses traits tellement maléfique, son aura démoniaque, l’air devait être difficile à respirer près d’elle. Elle allait les TUER ! LES TUER TOUS ! On l’avait privé de sa famille ! Elle était seule, sans personnes à qui se raccrocher !

« Aragna antedes »

Elle prononça la formule entre ses dents, d’une voix sombre et pourtant on sentait encore de la lumière dans sa voix. C’était innée chez elle par le sang des Dashwood, la lumière faisait partie d’eux, jamais ils ne seraient vraiment noir, cette lueur était toujours présente et sauvait leur âme et celle des personnes qu’elles aiment.

Un filament sortie de sa baguette… mais ne toucha même pas le sol. Elle recommença le sort, encore et encore. Et finalement…. Un filament toucha le sole, son énergie s’amenuisait, mais Scarlett est une coriace, on ne vient pas à bout d’elle comme ça. Une toile commençait à légèrement se formait et elle s’agrandissait, mais elle avait besoin de plus de haine. Sa haine pour le Lord, sa Haine pour les mangemorts, sa haine pour ce foutu sentiment pour Kaulitz, sa haine pour elle qui est incapable de protéger qui que se soit, de sauver qui que se soit. Son envie de tuer Larose, de la battre jusqu'à ce que mort s’en suive. Elle devait payer pour ce quelle avait fait à Bill, à SON joué ! Elle en avait marre de sa vie minable, marre de tout ce qui l’environnait, marre de cette vie et de cette oublie qui la rongeait, de ce sentiment pour Bill qu’elle voulait contrôler mais qui la détruisait. Son teint de porcelaine commençait à se ternir, la toile prenait de plus en plus d’ampleur, et elle ? Elle faiblissait, la toile n’allait pas là ou il y avait Kaulitz, elle ne s’abaisserait pas à jouer à ce jeu là. Sa tête lui tournait. Elle voulait connaitre la paix, avoir quelqu’un près d’elle, ne plus être seule.

Sa tête lui tournait. Ses yeux en étaient à presque se fermer seul. Non elle devait tenir, mais elle fit quand même se faire rétracter le sort. Scarlett Ford n’était pas n’importe qui, elle venait une fois de plus de le prouver. Elle s’appuya contre le mur, et leva ses yeux vers Bill. Ses orbes azures avaient retrouvés leur lumière indescriptible.


« Autre chose ? »

De l’audace, du culot, il y en a avait dans le ton de sa voix. Scarlett ne se laissait pas marcher sur les pieds, elle avait un caractère bien trempé. Elle refoulait en elle son âme romanesque et torturé, pour l’heure elle devait réfléchir à comment tenir debout et ne pas tomber devant lui. Elle regardait ses main… elles commençaient à reprendre leur teinte de porcelaine.


« Si c’est un tel calvaire pour toi je peux y retourner seule chez moi ! J’ai pas besoin de toi… tu es… tu es… »


Elle serra les dents. Elle lui avait parlé presque méchamment, et pourtant c’était tout sauf de la haine. Elle se sentait perdu, pouvait-il seulement le comprendre ce malade mental ? Elle donna un coup de point dans le mur, un peut trop fort car son poigner fit un léger craquement sourd. Elle ne ressentait pas la douleur. Elle avait toujours eut le don de se faire du mal… comme de rester avec Lilou ses nuit de pleine lune, au point d’avoir des cicatrices de griffe de lycan dans son dos et sur sa poitrine, au point de se scarifiait quelque fois pour atténuer sa douleur mentale pour arrêter de boire immodérément. La souffrance. Elle était en elle, elle ne la quittait pas, elle s’était même intensifier depuis ce matin.
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeDim 7 Mar - 16:12

    [HJ : petite remarque en tant qu’admin plus qu’en tant que rôliste, tant pis pour maintenant, mais à l’avenir. Le sort de la toile d’anticipation est un sort pour sorcier confirmé, le fait que Scarlett y parvienne au troisième coup relève du pur miracle. Bill est mangemort depuis 4/5 mois, et il s’entraine régulièrement sur ce sort qu’on lui a appris. De plus, il a grandi dans une famille de sang pur où la magie noire fait partie de son entourage. Et c’est en utilisant la totalité de sa noirceur d’âme, qu’il parvient au bout de ses forces dans cette toile qui ne fait qu’aspirer l’énergie en comparaison à tout ce qu’elle pourrait faire si Bill était plus puissant. Donc voilà, n’oublie pas que c’est de la magie noire, et qu’on y arrive pas ne trois / quatre fois non plus. Bizz]


    Le plus malheureux. Il faisait le plus malheureux. C’était ce qu’elle avait dit. Il s’en fichait. Il fermait les yeux et oubliait. Il oubliait tout. Vraiment tout. Il ne devait pas repenser à la veille. Mieux il éviterait ce sujet chaud avec Scarlett, mieux ça serait. L’oubli, ce devait être si difficile à gérer pour Ford. Bill s’en doutait bien, ce devait être une épreuve. Elle lui avait dit que son père était un enquêteur moldus. Scarlett devait bien se douter que quelque chose de louche s’était passé la veille. Ford n’était pas stupide loin de là. Mais tant qu’il le faudrait, il tâcherait de ne pas répondre à ses questions le moins du monde. Il les éviterait, une à une, il les réfuterait, il les dévierait, il les nierait s’il le fallait. Mais en aucun cas, il les affronterait. Il se comporterait en tout bon Serpentard qu’il avait toujours été. C’était ainsi, il n’y avait pas à rechigner. C’était le chemin qu’il avait choisi de prendre, et il s’y accrocherait, qu’importe les épreuves, il irait jusqu’au bout. Parce que c’était important. Il n’écouta donc pas d’avantage les paroles de Ford, elles n’avaient aucun sens et elles ne devaient, il niait cette évidences, se renfermant sur lui-même avec un peu plus d’efficacité à chaque fois. Oui, il avait encore sa mère, et comment pouvait-elle lui reprocher d’avoir un tel bonheur ? Etait-ce lui qui était aussi égoïste que cela ? Il secoua sa tête de gauche à droite pour chasser ses pensées. Il se mit à lui parler du sort de la toile d’anticipation. Puis entendit qu’elle s’y mette. Bill l’entendait répéter et répéter la formule, inlassablement. Rien ne sortait de sa baguette au début, il s’était à nouveau tourné vers elle et la regardait. Il y avait de la haine dans les yeux de Ford. En quel monstre était-il en train de la transformer ? Il fallait parfois un choc pour réaliser out ce que soi même on avait fait. Le coc, il était là, face à lui. Il voulait en Scarlett ce qu’il était devenu, peut-être malgré lui, peut-être pour sauver sa peau et celle de ceux qu’il aimait… Mais voilà. Il n’empêche qu’il était ce qu’il avait toujours fui. Ce que Rogue lui avait transmis, toutes ces choses que Severus avait fait pour le pousser vers le bon avait sombré quelques mois plus tôt. Voilà ce qu’il était. Mangemort, praticien de magie noire. Et Ô combien misérable. Un fois de plus il chassa cette pensée de sa tête. Un filament sortit enfin de la baguette de Scarlett. Bill s’était dit que ce serait le résultat maximum qu’il pouvait espérer aujourd’hui. Au fond, c’était la première fois qu’il enseignait ce sort à Ford. Il ne fallait pas s’attendre à un miracle non plus, lui-même n’avait pas appris ce sort facilement, encore aujourd’hui, il s’entrainait, et cela, malgré toutes les prédispositions qu’il avait à l’égard de la magie noire. Il était fils d’une famille de sang pur au Service du Seigneur des Ténèbres. Bill avait toujours connu la magie noire, il l’avait toujours subi, subie et peut-être même pratiquée inconsciemment. Il avait un train d’avance par rapport à Scarlett, sans quoi le Seigneur des Ténèbres ne l’aurait pas choisi pour être le mentor de Ford. De plus, ça faisait cinq mois qu’il était mangemort. Il avait lui-même suivi un enseignement intensif en matière de magie noire. Aujourd’hui, il s’entrainait encore. Il savait qu’il le devait pour éviter d’être pris pour un incapable par son Maître. Ses efforts avaient du payer. Son Maître lui avait tout de même confié l’enseignement d’un possible recru. Il savait qu’il devait faire ses preuves dans cet enseignement. Il savait que s’il échouait les conséquences seraient douloureuses pour la famille Kaulitz. Il n’y avait qu’à voir la déchéance des Malefoy… Bill ne se pardonnerait jamais si sa propre famille tombait aussi bas… Lucius avait tout de même été privé de sa baguette magique. Bon sang ! Un sorcier de sang pur sans baguette magique ! C’était une honte ! Une pure honte ! Il ne voulait pas ça pour sa mère, ni pour sa sœur. Ils étaient tous des sorciers respectables, il était hors de question qu’ils subissent un opprobre similaire.

    Et le miracle sembla se produire. Il fallait croire que Ford avait plus de chance dans la toile d’anticipation que dans les Murs ont des Oreilles. Ca ne faisait aucun doute. Bill leva un sourcil. Au moins, elle parvenait à faire quelque chose en magie noire. Ils avançaient mine de rien. Sa mission allait être remplie. Ford devenait mangemort. Scarlett s’adossa contre le mur en lui demandant s’il y avait autre chose à faire. Bill lui adressa un regard noir. Elle avait toujours cherché à être plus forte que lui. Le dépasser, encore et toujours, leur éternel combat n’avait fait que tourner autour de cela : savoir lequel des deux prendrait définitivement le dessus sur l’autre. Puis elle parla alors de ce séjour au Cottage en Ecosse. Pas besoin de lui. Les yeux de Bill devinrent assassins et il s’approcha dangereusement d’elle. Sa main gauche se posa à plat contre le mur, à côté de la tête de Ford. Il approchait son visage du sien, avec toujours ce regard noir à l’intensité féroce :

    « Je suis ? Je suis ? Je suis quoi ? Vas-y je t’en prie, fait des phrases en entières, même les moldus savent le faire ! Je suis quoi ? Stupide ? Lamentable ? Idiot ? Egoïste ? Je suis quoi ? Un monstre ? »

    Il s’énervait complètement sur elle, il crachait son venin, comme si ça lui faisait du bien, comme si ça apaisait sa peine. Il la fixait férocement.

    « Et toi Ford ? Qui es-tu ? Qui es-tu pour avoir le droit de porter un jugement et dire ce que je suis. Tu peux dire que je ne connais rien de toi, mais j’espère au moins que tu te rends compte que toi non plus, tu ne sais rien de moi. Alors cesse tes fantaisies hilarantes et débridées et concentre toi sur ton entrainement au lieu de tergiverser. »

    Il recula d’elle, à nouveau. Sa baguette était toujours pointée au sol. Les paroles de Bill pouvaient paraitre blessantes, et elles l’étaient. Il voulait à tout pris l’éloigner de lui. Déjà que son mini-short avait tendance à lui attire un peu trop le regard, quelques dixième de secondes, rien de bien remarquable.

    « Je t’accompagnerais que tu le veuilles ou non. »

    Sa dernière réplique était froide, sans appel. Il était inutile, et il espérait que Scarlett s’en apercevrait, de répliquer, d’émettre le moindre avis contraire. C’était ainsi, et Scarlett devrait si plier. C’était lui le Maître de ce lieu, et s’il elle n’était pas contente, il pouvait la séquestrer jusqu’à la fin des vacances s’il le fallait. Ce manoir regorgeait de pièce magique et Bill était le Maître, la maison lui obéissait. Ils n’étaient pas à Poudlard. Il n’y avait pas de professeur pour stopper ou limiter leur bataille. Poudlard était un terrain neutre, mais ici, ils jouaient dans le terrain de Bill. Un terrain qu’il connaissait bien et qu’il apprivoisait. Il avait plus de force ici que nulle part ailleurs.

    « Nous reprenons le sort des murs ont des Oreilles. »

    Fit-il alors pour clore le sujet des négociations, car il n’y en aurait pas. Les jours précédents, c’était le sol qui avait donné le plus de fil à retordre à Ford. Bill lui avait expliqué qu’il fallait prononcer la formule, baguette pointée vers un objet meuble ou immeuble puis de s’y enfoncer. Il fallait se concentrer sur sa noirceur d’âme tout le temps qu’on entre dans le mur. Ensuite, on pouvait se relâcher et se promener dans le mur comme dans l’air. Cependant, Ford avait tendance à souvent relâcher ses efforts trop tôt et se retrouvait avec le poignet (et dans le meilleur des cas le bras) bloqué dans le mur, car elle relâchait ses efforts avant.

    « Je pense que tu es dans un bon état de noirceur d’âme, c’est pour ça que je t’ai fait faire ce premier sort de Toile d’anticipation. Ne relâche pas tes efforts cette fois avant d’être entièrement dans le mur… »

    Il la regarda à nouveau et lui désigna le mur d’un signe sec du menton, d’air air de dire : à toi de jouer cette fois. Il y avait des fois où Bill regrettait d’être un mangemort. Il se disait qu’il s’était perdu, qu’il avait pris le mauvaise voie, qu’il aurait du fuir en Allemagne avec sa famille et rester là bas jusqu’à ce que reviennent les jours meilleurs. Mais même si l’appel de sa terre natale était fort, c’était en Angleterre qu’il avait grandi, et il avait l’impression d’appartenir à son destin à présent. Il avait trouvé de la famille ici aussi en la personne de Severus. Il avait trouvé des amis fidèles, comme Sarah et Lloyd. Et puis, il avait trouvé l’amour en Scarlett. Il y avait des choses qu’il aurait peut-être trouvées en Allemagne. Peut-être aurait-il trouvé mieux. Il aurait trouvé des choses différentes peut-être. Le fait est qu’il était resté en Angleterre, qu’il avait des amis et qu’il aimait une femme à présent. Il savait où il allait à présent. Il savait quel était son chemin, et il avançait, consciemment vers cet avenir qu’il voyait à l’horizon. Il se dessinait pour lui, il le ferait. Il ne le laisserait pas lui échapper. Il y croyait.
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeJeu 18 Mar - 16:56



"Tu n'a peur de rien, tu n'as peur de personne. Sauf de toi-même. C'est la pire de toutes les peurs. "


Yves Thériault
, Tayaout, fils d'Agaguk



Elle avait mit toute sa haine dans ce sort. Sa haine pour Lord Voldemort, sa haine pour ceux qui ont tué son père et fait tant de mal a ses proche. Sa haine envers Larose, cette peste qui a fait tant de mal à SON JOUET ! Elle en devenait mauvaise, son visage se ternissait, elle devenait comme un fantôme. Pourquoi elle ? Pourquoi c’était elle qui avait dut devenir orpheline ? Pourquoi pas une autre ? Pourquoi avait-elle dut voir les deux cadavres ? Tant de question… une liste non exhaustives… et aucune réponse. Certains déclareraient que c’est le destin qui veut ça, d’autre dirions que les évènements n’ont pas de réelles logiques. Et pour ceux qui ont ce qu’on appelle communément « la foi » il s’agirait de la volonté divine… une volonté qui n’impose seulement des épreuves qu’on est apte à surmonter. Et elle y était arrivée… elle n’était pas à Griffondor pour faire jolie ou parce que le rouge et or sied à son teint. Mais c’était réellement une battante. Elle devenait noir, elle devenait obscure, elle puisait dans l’oubli qu’elle maudissait. Tant de haine refoulée, tant de promesses déchues, égarées… Les anges se perdent sur la terre et ne savent plus quoi faire. Ils s’égarent, et se laissent tenter par les sombres promesses. Etait-elle ainsi la jolie Scarlett ? Serait-elle un de ses anges déchus ? Un de ceux qui on suivit Lucifer, obnubilé par l’orgueil et la gloire ? Non… Elle était Scarlett Ford… si elle choisissait de se damner ce n’était pas pour la gloire, pas par pure vanité, elle n’avait pas besoin de ça pour se la péter… non, elle suivait l’homme qu’elle aimait, parce que cet imbécile était incapable de s’en sortir tout seul !

Un filament sorti, elle recommença encore et encore, comme si c’était la dernière chose qu’elle voulait accomplir avant de s’éteindre. Elle mourir ? Elle s’en moquait pas mal. S’éteindre et partir, n’est-ce pas fuir ? Sans nul doute… Etait-ce interdit ? Vouloir partir, tout quitter, abandonner la tristesse, abandonner cette langueur qui déchire le cœur, quitter cet épuisement que la souffrance confère à sa victime. Oh oui, tout quitter, se reposer un peu, entendre le requiem de son enterrement, entendre le glas résonner pour elle. Rejoindre dans les cieux ses parents. Oh oui, comme une telle délivrance serait douce. Plus de tourment, plus de souffrance, plus de combat, plus de sentiments qui torture son âme de martyre. Le suicide ? Oui elle y avait déjà pensé, mais elle est bien trop fière pour cela. C’est pourquoi elle courtise la mort, elle la nargue, la défiant de la prendre en son sein. Avec son regard plein de culot, la défiant ouvertement en une danse mortuaire. Tant de haine, on en sort pas indemne… ça lui faisait mal, elle ne supportait pas ça, elle voulait tous les détruire, tous les tuer. Et c’est par ses pensées assassines, qu’une toile commença à se former. Elle ne remarqua pas le regard étonné de Kaulitz, elle se concentrait sur sa haine. Elle s’épuisa, ça lui prenait tout et finalement elle arrêta le sort… la toile revint dans sa baguette. Elle s’appuya contre le mur, elle se dégoutait… Elle en voulait plus se voire, elle voulait se vomir elle-même. Elle le défia encore et toujours avec le même culot.

Qui est le plus fort ? Qui est le premier et qui est le second ? Qui a le dessus sur l’autre ? Scarlett a toujours tout fait pour faire monter le niveau, même en potions alors que ce n’est pas son fort, la sienne devait être mieux que celle de Bill. Elle avait passé des nuit entière à travailler, encore et toujours, elle n’était pas une surdoué, elle n’avait pas des facilité comme d’autres, elle devait travailler dur pour faire croire que tout lui venait facilement, mais les plus observateur pouvaient deviner les nuits blanches de la rouquine en voyant ses cernes sur ce visage de poupée, en voyant des doigts coupés par le feuille de parchemin des ouvrages. Après tout ce n‘était pas si plaisant de travailler, ce n’était pas agréable exception faite pour les métamorphose et DCFM où elle avait un réelle talent, et en e potion… elle n’était douée que par la force de son travaille et uniquement pour montrer une supériorité par rapport à Kaulitz, car en effet, s’il n’était pas avec elle pour ce cours… elle s’en moquerait royalement. En vérité, son don innée était au quidditch, dans son rôle de batteuse qu’elle adorait plus que tout, elle était vraiment douée, c’était indéniable et son don elle le travaillé en plus ce qui faisait d’elle une joueuse importante dans l’équipe de sa maison. Etre meilleure que Kaulitz, mais pourquoi ? Pour lui dire qu’une sang mêlée pouvait le dépasser ? En parti, mais pas complètement. Il était son pire ennemi, chacun devait avoir un certains niveau pour défier ouvertement l’autre, ainsi chacun des partis travailler activement à se surpasser afin de ne pas rester en reste, et de ne pas se faire évincer.

Elle ne voulait pas qu’il l’accompagne chez elle. C’était un fait, elle ne le voulait pas. Il la haïssait maintenant, et elle ne savait pas pourquoi. Il avait été si étrange ses jours si… le premier jour elle avait eut droit à l’étreinte de ses bras, ils n’avaient jamais étaient aussi proche, il avait dormi avec elle ! Il n’avait plus de répugnance à la toucher, elle le sentait bien, elle aimait même se contacte avec lui. Et là il la privait de ce qu’il lui avait donné. Comment se passer de la proximité qui s’était installé ? Elle avait mal, elle se sentait déchirée en elle-même, en son âme. Que s’était-il passé hier soir ? Il s’approcha d’elle, il plaqua une main à coté de sa tête et elle voyait se regard assassin, elle entendait ces paroles dures et blessantes, les souffle de Bill la percutait et c’était si étrange, les yeux de Scarlett était comme… nostalgique ? ce n’est pas le terme exacte… plutôt… comme une drôle d’impression, comme si la réaction de son souffle contre sa peau était un indice. On dit qu’on ne peut se baser sur de simples détaille pour mener une enquête à bien… mais elle le croyait, son père le croyait, et grâce à ça il était le meilleur inspecteur de Scotland Yard. Elle regardait les lèvres de Bill, ses lèvres qui bougeaient au rythme des mots. Et elle se surprit à décoller légèrement sa tête du mur, comme pour aller l’embrasser, comme pour faire fusionner ses lèvres contre celles de Kaulitz qui appelaient les siennes. Non. Elle n’avait décollé sa tête que de quelques millimètres, et elle arrêta l’avancé. Un nouvel indice… pourquoi son corps réagissait ainsi à lui ? Soyons rationnel. Elle l’aimait, ça elle le savait. Elle adorait son sale caractère vaniteux, son côté « je-suis-le-plus-fort », « je-suis-ton-roi-et-écrase-toi-devant-moi ». Mais elle aimait aussi le voir attentionné avec ses amis, et doux avec sa petite sœur, elle aimait le voir s’acharner à tenter de faire de sa vie un enfer sans jamais réellement avoir de victoire. Elle aimait aussi son physique d’ange déchut… ils sont si différent, elle, elle rayonne toujours par sa force alors que lui semble s’éteindre, elle serait un membre de l’armé céleste décidé à sauver son âme égaré. Lui… ça avait toujours était lui, dès qu’elle l’avait vu dans le Poudlard expresse. Elle se rappelait de la brosse qu’elle lui avait jeté au visage…

Il allait l’accompagner… C’était sans appelle, et elle allait s’apprêter à répliquer, mais elle e le fit pas. Elle se dit que ça ne serait pas judicieux car elle était sur son terrain… elle était donc de toute manière en position de faiblesse. Elle allait devoir attendre telle une lionne tapit dans les hautes herbes… il ne perdait rien pou attendre. Il lui demandait de s’exécuter au sort du mur ont des oreilles… Elle n’aimait pas ce sort, elle avait toujours peur de rester coincer et de ne pas pouvoir en sortir. Et puis elle n’avait pas la tête à ce sort ! Elle avait une amnésie à expliquer, et le souvenir des lèvres de Bill qui se mouvait devant elle il avait seulement un instant, comme si ces lèvres l’appelaient. Elle commençait à rêvasser… et si… Et si la solution qu’elle avait voulu écarter était la bonne ? Si il s’était passé quelque chose entre eux hier soir ?

Elle avança doucement vers le mur, jouant les majorettes avec sa baguette. Elle réfléchissait, tant pis pour le sort, il attendrait. Donc… elle avait eut deux scenarii potentiels… Premièrement, celui qu’elle considéré comme le plus invraisemblable, elle s’était préparé, serait descendu et à la vu de cette robe… et avec l’aide de … de… une dance ? Peut être, Kaulitz était quelqu’un de fier, il lui aurait prouvé par n’importe quel moyen qu’il était bon à autre chose qu’à faire des valses. Donc avec une dance… un tango ? Cela aurait attisé le désir et par conséquent ils auraient… on va dire bien profité de la soirée. Mais pour des raisons obscure il lui aurait retiré la mémoire, sans doute par peur de son maître… après tout elle n’était qu’une sang mêlée. Le deuxième scenario était qu’elle s’était préparé et donné du courage en buvant une quantité certaine d’alcool… puis évanouissement… non… elle n’avait pas besoin d’alcool pour avoir du courage. Elle était une lionne que diable ! Ce scénario était à éliminer…. Mais le premier était si improbable. Elle baissa sa tête rousse et admira son mini short et houa avec le tissus. Sherlock Holmes disait « Quand on a éliminé toute les possibilités impossible, ce qu’il reste et forcément la vérité, aussi invraisemblable soit-elle ». Elle et Kaulitz ? Nan ce n’est pas possible… impossible… n’est-ce pas ?

Elle était à deux mètres du mur. Elle le regarda. Elle tourna son visage troublé vers Bill.

« Je voulais dire que tu es un imbécile Kaulitz. Quand on veut faire oublier une chose à une personne… il faut prendre en compte tout les paramètres, tu sais comment je suis, et tu sais ce qu’était mon père… tu n’es pas un aussi bon calculateur que je pensais… tu me déçois. »


Oui il y avait de la déception et du méprit dans sa voix. Elle le laissait en connaissance du fait qu’elle avait des doutes, et des doutes qu’elle voulait démontrer.


« Pour te juger, je sus ta pire ennemi mon cher, j’ai grandi avec et contre toi, je te connais sans doute mieux que n’importe qui à Poudlard car j’ai eut droit à toute tes facettes. Tu m’ne a fait baver, tu as fait de ma vie un combat quotidien et je ne m’en plain pas car j’adore nos rixes, je ne peux pas me passer de ces combats… mais dit toi que j’ai eut droit au pire de toi, et là jusqu’à aujourd’hui tu as confirmé ce que je pensais, c'est-à-dire que tu es… que tu es quelqu’un de bien qui est tombé dans la magie noir plus par obligation qu’autre chose ! T’es un mec bien alors arrête de penser que tu es un pourri perdu ! Nulle cause n’est perdu tant qu’il y a un pauvre fou prêt à se battre pour elle.»

Elle parlait d’une voix sans réelle émotion. Il savait qu’elle suivait cette voie pour lui… mais savait-il seulement qu’elle l’aimait ? Qu’elle s’en rendait un peu plus compte chaque jour ? Elle se retourna à nouveau vers le mur et le caressa du bout des doigts. Tant de question et d’ombres, tant de réponse et pourtant aucune, tant de possibilité et probabilité sans qu’on ait réellement quelque chose en main. C’était rageant. Elle donna un nouveau coup de poing rageur dans le mur. Il avait de jolis bleus.. et son poigné était douloureux d’endurer tant de choc. Qu’importe. Tant qu’on a mal on est envie, tant qu’on peut ressentir la douleur. Douleur. Elle pointa sa baguette sur le mur et prononça la formule. Doucement sa main droite entra dan le mur. Haine, souffrance, incompréhension. Elle voulait disparaitre, personne ne se préoccuperait d’elle, personnes ne verrait que Scarlett Ford n’est plus là. Enfin si… nombres de personnes le remarqueraient, ils verraient qu’il y avait une protectrice des faible en moins, une rebelle en moins. La fin de l’ennemi publique numéro 1 des Serpentard. Et ensuite ? Plus rien.

Son poigné entra, et son autre main fut attirer pour rentrer aussi. Oui disparaitre, Son autre poigné fut englobé, ses yeux étaient vide, comme si elle mourrait, comme si elle s’éteignait, sa lumière faiblissait, sa lumière vitale se mourrait. Non. Elle devait se ressaisir, et elle se relâcha. Elle tenta de sortir ses deux poigné, mais impossible. Elle était coincée. Ses yeux avait reprit leur lumière et sa peau était à nouveau comme de la porcelaine. Elle renversa sa tête en arrière, laissant ses boucles de feu retomber dans le vide et se servit de ça pour propulser ses jambes presque dénudés pour appuyer ses pied contre le mur au niveau de son visage pour essayer de sortir ses mains… mais rien.


« Bon Kaulitz au lieu de mater donne moi un coup de main à moins que tu veuilles en profiter pour abuser de moi. »


Elle ne savait pas s’il appréciait le spectacle, mais on ne refait pas un Kaulitz… Si ?
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeVen 26 Mar - 18:29

    Bill ferma ses yeux cernés de noir, comme pour reposer ses yeux fatigués de toutes les horreurs qu’il avait vu. Scarlett se permettait encore de se dire capable de le juger. Il s’en fichait. Nul n’était capable de le juger, nul n’était capable d’être d’égal les uns des autres. C’était impossible, elle pouvait être autant ennemie qu’elle le voulait, ça ne changerait rien de tout cela… Il sera les dents, perplexe. Un imbécile. Si elle le songeait, il n’en avait que faire, les mots allaient, passaient, sournoisement, mais au fond, qu’est ce qu’il en avait à faire ?

    « Je me contre fiche de ton jugement. Je n’ai rien à faire de ce que tu penses, et de ce que tu crois être vrai. Ta parole n’a jamais eu la moindre valeur pour moi et ce n’est pas aujourd’hui que ça va changer. Alors pense. Penses ce que tu veux. Tu ne me connaîtras jamais assez bien pour être capable d’un jugement exact, tu ne seras qu’approximative car tu ne connais rien. Tu ne sais rien de ma noble famille, tu ne sais rien de mes convictions, tu ne sais rien de mon cœur, rien de mon âme. Et tu pourras toujours te persuader du contraire parce que tu es avec et contre moi, tu seras toujours et à jamais dans l’erreur. Ne crois pas que les investigations moldus soient capables de former un quelconque diagnostic. Tu te noies dans l’erreur, mais crève en si tu veux d’y croire. Au fond, c’est ton droit. »

    Les mots de Bill n’étaient pas pris de douceur, il ne mâchait pas ses mots et il voulait être clair. Il fallait à tout prix mettre une distance entre eux deux, ils ne s’étaient que trop rapproché la semaine et surtout la nuit dernière. Il se devait d’être froid, implacable, s’en était ainsi, jusqu’au verdict contraire. Et ce verdict, ça ne serait que le Seigneur des Ténèbres qui le prononcera.

    Il était le 25 décembre, lorsque Bill regardait au dehors par la large fenêtre de la salle d’entrainement, il neigeait abondement. La poudreuse recouvrait tout et Bill se demandait déjà si c’était une bonne idée que de sortir voir l’ancienne demeure de Scarlett. Le temps était presque monstrueux. Lorsque Bill reposa ses yeux maquillés de noir sur les jambes nues de Ford, il se dit qu’il faudrait bien peu de temps pour qu’elles ne se transforment en deux jolis glaçons.

    Elle commença alors le sort et son poignet droit entra dans le mur. Il avait cru pourtant qu’elle y parviendrait, cette fois, qu’ils arriveraient à quelque chose. Certes, elle était parvenue à entrer dans le mur, ce qui était en soi un progrès considérable. Mais… Ca s’arrêta là. Bill roula des yeux. Pourquoi lui avait-il fait faire ce dernier sort ? Pour qu’elle termine sur un échec. Oui, c’était pour cela. Terminer sur une victoire aurait rendu Ford rayonnant, elle l’aurait regardé de haut toute la journée, et ça… Et n’avait jamais pu le supporter. Pour une fois qu’il avait la loi sur elle, parce qu’il était dans son propre Manoir, il veillerait à ce qu’elle n’ait jamais l’avantage. Il se placerait au dessus d’elle autant de fois qu’il le faudrait. Et c’était quelque part, plus une question de survie que de fierté personnelle. Face au Seigneur des Ténèbres, Scarlett ne finirait jamais la plus forte. Elle devra baisser les yeux plus de fois qu’elle ne le pouvait, quand bien même elle était victorieuse, il y avait un point essentiel à ne jamais oublier, cette victoire, même si elle était la victoire de Scarlett, elle était avant tout la victoire de Lord Voldemort. Elle ne serait qu’une ombre toujours, toujours plus bas, toujours inférieure. Inconsciemment, c’était à cela aussi que Bill la préparait.

    Bill la regardait se débattre, ses yeux étaient flou, étrangement il se rendit compte que son regard était rivé sur ses cuisses. Il secoua violement sa tête et la regardait encore se débattre inutilement jusqu’à ce qu’elle se décide à lui demander d l’aide. Certes, c’était d’une façon peu aimable, mais, au moins, elle lui demandait de l’aider.

    « Ford, quand cesseras-tu d’essayer de te sortir de certaines situations… Par des moyens moldus plutôt qu’en te servant de ta baguette ? »

    Question simple, posée entre ses dents, sur un ton relativement agressif et agacé. Il se plaça alors derrière elle, sans la toucher. Il savait que même si elle voulait lui faire du mal, ses mains étaient prisonnière du mur, et un coup de pied en arrière, d’une part, il fallait pouvoir le faire, d’autre part, Bill aurait largement le temps de le voir venir et de l’esquiver.

    « Abuser de toi Ford ? Mais pourquoi abuserai-je d’une sang-mêlé ? Tu n’en vaux pas la chandelle. Tu n’as aucun intérêt à mes yeux, tu n’en as jamais eu. Tu es faible parce que tu t’aveugles de mensonges que tu te fais à toi-même, mais au fond, toi comme moi savons bien qu’ils ne riment à rien. Tu veux me suivre dans un chemin qui n’est pas le tien, celui des forces du mal, mais Scarlett, il ne suffit pas de le vouloir… Encore faut-il… »

    Murmura-t-il lentement dans le creux de son oreille, il appuyait sur chaque mot pour en faire ressortir tout le sens empli de mépris qu’il lui portait. Pourtant, il l’aimait, il l’aimait tant, lui le Bill Kaulitz prisonnier de lui-même, prisonnier de sa propre carapace qui le défendait autant qu’il le fallait. Il avait laissé sa phrase en suspens, exprès.

    Il de détourna d’elle et posa la pointe de sa baguette contre le mur, les yeux de Billé tait sombres d’une noirceur d’âme incroyable. Il devait plonger au plus profond de lui pour tirer cela. L’une de ses mains entra dans le mur et alla chercher les deux de Scarlett qui y étaient restées.

    « Le pouvoir. »

    Sa main ressorti du mal, accompagnée de celles de Scarlett qu’il relâcha et s’éloigna d’elle :

    « Secoue un peu tes doigts pour éviter qu’ils ne se pétrifient, de la magie noire ratée offre parfois quelques désagréments qu’il serait dommage que tu connaisses. Va te changer et mettre quelque chose d’un peu plus chaud, il neige dehors, je t’attends dans le salon. »

    Il sortit de la pièce, la laissant là à plier et déplier ses doigts si elle ne voulait pas qu’ils gardent leur forme de pierre. Il alla dans sa chambre et saisit une cape d’hiver, sombre ainsi que son écharpe vert et argent. Il attrapa ses bottes en cuir noir et descendit dans le salon où il enfila ses bottes par-dessus son jean slim noir. Il réfléchissait un instant… Il devrait aller voir Rogue… C’était impératif. Ca devenait pesant de l’avoir contre lui, ne pas savoir ce qu’il en était d’eux. Les yeux de Bill se perdirent dans les flammes et n’entendit qu’à peine les pas de sa mère arriver dans le salon. Kate Kaulitz sentait bien l’état d’esprit de Bill. Elle, comme tout les Kaulitz, serra ses deux mâchoires l’une contre l’autre, étrangement, Bill, au même moment en fit autant. Bill se leva tandis sa main vers là où il avait posé ses affaires pour prendre son écharpe mais celle-ci avait disparut du lieu. Bill resta figé un instant, mais ses yeux cherchaient l’objet perdu qu’il retrouva dans les mains de sa mère. Bill leva les yeux vers ceux d’un bleu presque blanc du regard vide et aveugle de Kate.

    « Mutter? »
    [Mère ?]

    Kate ne répondit pas, elle s’approchait simplement de son fils et passa l’écharpe autour du cou de Bill qui se laissait docilement faire. Elle était sa mère après tous. Elle fit un second tour avec l’écharpe et Bill se trouva bien emmitouflé dans le vert et l’argent jusqu’au nez. Bill la regardait un instant, interrogateur, puis tendit la main versa cape qu’il enfila sur son dos. Sa mère était toujours silencieuse mains Bill sentit ses mains blanche mettre impeccablement la cape. C’était fou. Kate était une femme aveugle, mais elle parvenait à voir certaines chose et Bill ignorait comment. Il fixait le visage de sa mère qui devait avoir cinq petit centimètres de moins que lui, et ce visage lui semblait être tellement nostalgique, tellement triste en ce lendemain de Noël.

    « Ich bevorzuge das folgende Weihnachten auch… Aber wir können nichts nicht tun… »
    [Je préfère le Noël dernier aussi… Mais nous ne pouvons rien y faire]

    Fit Bill et Kate acquiesça lentement de manière songeuse. Bill aurait préférait le Noël dernier, où toute la famille était encore réunie, sans déchirure, sans forces de Mal… Les choses avaient tant changé et ils avaient connu un autre Noël. Bill avait connu une femme qu’il ne pourrait peut-être plus jamais toucher, et au fond, ce Noël n’était pas merveilleux en ce fait. Il voyait le visage si triste de sa mère, et il avait comme l’impression que le monde s’écroulait, que tout était perdu, il avait presque envie d’en pleurer. Kate alla s’assoir dans un fauteuil, ses yeux aveugles fixaient le vide, Bill détourna son regard, Scarlett était là. Etrangement, Billé tait redevenu plus calme par le simple fait d’avoir parlé avec sa mère. Sans mot dire, il prit la main blanche de Ford et transplana. Il s’occupait du transplannage, elle n’avait qu’à s’occuper de la destination, car en définitive, Bill n’avait strictement aucune idée de où il allait…

    Lorsque ses pieds touchèrent à nouveau le sol, Bill prit une grande inspiration. Il n’avait jamais vraiment trop aimé le transplanage, et ce, depuis sa première fois avec Rogue. Cette sensation d’étouffement semblait faire monter en lui tous ses cauchemars oubliés. Un peu comme ceux qu’il avait eu, sept ans durant, à espérer le retour de son jumeau qu’il avait cru mort. Aujourd’hui encore, il replongeait dans ses mauvais songes qui lui emprisonnaient l’esprit.

    Pensif, ses yeux mirent quelques temps avant de distinguer le lieu, les formes, les maisons, et le bruit de la mère au loin, qui résonnaient. Chaque vague qui frappait les côtés. La plage ne devait pas être loin. La neige tombait là où il était, comme à Great Hangleton. Et les toits des maisons semblaient crier au secours sous le poids que la poudreuse blanche leur infligeait. Il finit par lâcher la main blanche de Ford. Il était tant de renouer avec le passé de Ford. Il aurait presque préféré y aller dans d’autres circonstances, il était obligé de la haïr alors qu’il aurait tant voulu la soutenir dans ce moment. Mais aujourd’hui, il ne serait qu’un observateur au cœur de pierre, juste là pour empêcher de faire tout et n’importe quoi.

    Il la suivait. Elle devait mieux connaître les lieux que lui. Bill avait le regard vide et silencieux.
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeJeu 1 Avr - 12:28

« Mourir en combattant, c'est la mort détruisant la mort. Mourir en tremblant, c'est payer servilement à la mort le tribut de sa vie. »

William Shakespeare, La vie et la mort du roi Richard II







Un sort de magie noir… on n’en sort pas indemne. Elle avait réussi la toile d’anticipation, là au moins elle n’avait pas à s’enfoncer dans un mur, elle n’avait pas à s’aliéner. Ciel… cette voie n’était pas la sienne, certes elle n’était pas complètement blanche, elle avait du mal en elle, un mal qui la rongeait depuis la qu’elle avait créé sa rivalité avec Kaulitz, un mal qu’elle a depuis la mort de ses parents. Sa mère, elle était allée faire son footing quotidien et en rentrant elle avait trouvé deux mages noirs qui montaient la garde, il lui fut facile de faire diversion, elle poussa la porte et vit le Lord qui menaçait sa mère, sa mère si belle si pure, si aimante, elle avait bien sur pointé sa baguette sur le Lord, elle voulait protéger celle qui lui avait donné la vie. Mais Petrovna Dashwood-Ford fur plus rapide et propulsa son unique enfant dans la cheminé avec de la poudre de cheminette. Quand elle était revenue elle avait vu la marque flotter au dessus de sa maison et des aurore qui s’activé, et par terre le corps de sa mère… 4 mois plus tard se fut celui de son père. Elle avait se mal en elle et elle voulait le laisser exploser, elle voulait tout détruire. Pourquoi on l’avait privé de tout ? Pourquoi devait-elle avancer avec se poids mort en elle ? Alors oui… un peu de magie noir la libérait de se mal, mais ce n’était pas assez… Elle écouta à peine les paroles de Bill, elle se moquait de son avis… Il devait être schizophrène.

« Au moins chacun de nous se fiche de l’avis de l’autre Kaulitz… »


Elle soupira et commença le sort qui lui donnait le plus de difficulté. C’était tellement bizarre tout ça. Elle ne savait plus sur quel pied tangotter avec lui. Il avait été imbuvable avec elle durant des années, et la pourtant durant la semaine qui venait de passé, il fut si… adorable ? N’allons pas jusque là, mémé ne porte pas de string rose tout de même ! Mais elle l’avait découverts plus attentif, la confortant dans son idée première à savoir qu’il n’était pas fait pour être mangemort. Il l’avait même soigné, elle adoré la voir avec sa baguette à la main, l’ai si concentré entrait de soigné ses poings qu’elle malmené en donnant un nombre incalculable de coups de poings dans les murs, porte et tout autre support, il avait l’air à chaque fois si concentré qu’elle l’en trouvait touchant. Et maintenant il redevenait horrible… et cette amnésie qui n’arrangeait rien… elle sentait que quelque chose s’était brisait en elle, elle se sentait plus fragile. Ses deux poignés entrèrent mais ce fut tout… Elle tenta de se sortir du mur en tirant, mais rien à y faire… elle était coincée. Elle sentait le regard de Kaulitz sur… elle avait la sensation de se faire mater royalement… Depuis tout à l’heure elle avait le sentiment que des choses étaient inversé… par exemple Kaulitz parlait plus qu’elle… alors qu’avant c’était elle le moulin à parole. Son poigné entré dans le mur après avoir prononcé la formule… elle n’aimait pas la magie noir, ça la détruisait, elle en avait mal au ventre. Son deuxième poigné rejoint le précédent. Elle commençait à nouveau à se haïr. Comme toujours, à chaque fois qu’elle faisait une chose qui était mauvaise. Elle savait qu’elle se damnait, qu’elle allait devenir un ange déchut, elle qui avait connu la lumière, elle qui avait connu le Paradis, sa chute n’en était que plus douloureuse. Stop. Elle se relâcha comme un ultime effort de sa volonté. Ses deux poignés étaient restaient coincés. Elle commença a tirer dessus, propulsa ses pieds contre le mur et tira fort. Mais rien. C’était coincé. Elle roula des yeux et senti une chose étrange. Comme si on l’observait, ce qui en soit n’était pas complètement faux mais ça elle n’avait pas des yeux derrière la tête pour le voir. Mais elle les sentait les yeux sombre de Kaulitz dirigeaient vers ses cuisses. Elle s’en mordit la lèvre inferieur. Elle ne détestait pas ce regard, et c’était si étrange, comme une réminiscence, comme si… comme si c’était une sensation déjà vécut. Elle reprit possession de son esprit et considéra cela comme un indice supplémentaire, elle n’avait pas dit son dernier mot.

Elle se résigna à lui demander de l’aide, certes ce ne fut pas avec une forme des plus distinguait, mais elle était Scarlett Ford, et à ce titre elle avait droit à plus de liberté que les autres, et si ce n’était pas le cas elle se l’octroyait. Elle l’entendait s’approcher… se mettre juste derrière elle. Le souffle de Bill percutait son oreille, les mots prononcés n’étaient pas tendres mais elle en put réprimer un doux frisson, c’était agréable comme sensation… Elle ne pouvait le frapper mais elle ne le voulait même pas. Elle ferma les yeux, occultant les mots abjects, ne retenant que cette présence tentatrice. Elle ferma les yeux et se mordit la lèvre inferieur… savourant cette sensation nouvelle et tellement agréable… comme si elle était hors de son corps. Il fallut qu’elle sentie le goût de son sang pour reprendre sa connexion avec la terre ferme. Oui cette voie n’était pas faite pour elle. Oui elle ne serait surement jamais une un bon mage noir. Mais elle sentait que ça place était là. A coté de Bill tout simplement. Il ne fallait pas simplement le vouloir… pourquoi ne continuait-il pas sa phrase ? Son cœur bâtait fort, la main de Bill entrait dans le mur et elle allait rejoindre les sienne. La main de Bill qui la ramenait à la liberté. Punaise elle l’aimait. C’était si horrible. Son pauvre cœur qui en une seconde se déchirait. Les souffrances de la journée ne faisaient que commencer. Ses deux mains sortirent du mur, prisonnières de celle de Bill. Ses mains si fines dans sa main d’homme, ses mains si fragiles et brutalisées par les coups… il lâcha ses mains de porcelaines. Oui… elle n’avait dans le fond peut être pas le pouvoir nécessaire pour pratiquer la magie noir. Mais que pouvait-elle faire d’autre ? Venger ses parents comme il el lui avait dit ? Où se préoccupé du vivant qu’il était ? Elle le voyait sombrer à Poudlard que diable ! S’il ne voulait pas l’avoir dans les pattes il n’avait qu’à faire semblant d’aller bien ! Il n’avait qu’à remettre de la lumière dans ses magnifiques yeux sombres et se tartiner la face de fond de teint. Bref qu’il n’ait pas l’air d’être zombi !

Elle le regarda sortir tout en pliant et dépliant ses doigts pour que ses doigts soit à nouveau comme de al porcelaine. Elle devait aller se changer… Elle observa son mini short et le trouvait très cool. Bon c’est vrai que dehors il faisait frai… Et pas qu’un peu, il neigeait encore ! Elle espérait avoir prévu un manteau où autre, car à vrai dire, ce n’était pas du tout dans son plan d’origine que d’aller chez elle. A la base elle devrait rester chez Kaulitz. Enfin bref. Elle aurait bien voulut s’entrainer encore et encore… sinon elle savait qu’elle n’aurait aucun intérêt. Mais c’est aujourd’hui en ce 25 décembre qu’elle devait retourner chez elle, avec un homme qui semblait tant la haïr et dont cependant le regard insistant sur ses jolies jambes trahissait un autre intérêt. Et cette amnésie… ça la tracassait, sa la travaillait. Elle sortie aussi de la salle d’entrainement et alla dans sa chambre. Elle ouvrit l’armoire et regarda ce qu’elle pouvait se mettre. Elle regarda ses différentes mini jupe et short… bof… pas grand-chose de chaud. Ah ça c’était pas mal. Elle plongea sa main et extirpa un joli pantalon à motif tartan rouge déchiré au niveau des genoux et un peu délavé. Elle se l’enfila et se mit un petit pull à col V noir. Et pour finir se look un peu décalé, elle enfila ses botte de motarde et prit son manteau de cuir. Ok, ok, ce n’est pas vraiment le truc le plus « effet radiateur », mais qu’est ce qu’on n’est pas prête à faire pour être cool même in the snow ?! De toute manière c’était mieux que de sortir un mini short non ? Elle prit sa besas noir et sortie de sa chambre pour descendre dans le salon où Bill lui avait donné rendez vous. Il lui avait saisit la main, un crac.

Le trasplanage… c’était si agréable… comme disparaitre. Elle avait en mémoire le lieu où elle voulait aller. Un petit village écossais non loin de chez elle sur la cote nord est de l’Ecosse. La neige avait tout piégeait en son écrin blanc. Scarlett se détacha avec violence de Bill, comme pour le rejeter. On était dans le Highlands et le village était celui de John o’Groats. Elle n’aurait qu’a courir sur deux petit kilomètre et elle serait à son cottage, elle serait chez elle. Elle pouvait semer Bill, elle avait l’habitude de courir, durant les vacances, quand elle rentrait chez elle, elle avait l’habitude de sortir dès le réveil et de se faire son footing, l’aller retour de chez elle au village. Elle se tourna vers Bill et lui offrit un regard troublé qui témoignait de sa peine intérieur. La peine de revenir chez elle, la peine de devenir mangemorte, la peine de le voir ainsi, la peine qu’il continue à être horrible avec elle alors qu’ils étaient ami, la peine de causé par l’amnésie. La tristesse de voir cet homme ainsi…

« Vat-en ! Je ne veux pas de toi. Barre-toi ! Tu n’es rien pour moi ! Tu n’es rien qui ne mérite de me suivre chez moi ! »


Le ton était dur, cassant, froid, assassin. Elle en le voulait pas c’était claire. S’il la suivait il en paierait les conséquences. Elle commença à courir, ses cheveux virevoltant tels des flammes immortelles, son manteau de cuir était ouvert et le vent froid et dur s’engouffrait de dans. Le vent de l’Ecosse du nord est dur, entier, il ne laisse pas de répit, Scarlett souriait et riait en le sentait se heurter à son visage. Ce vent était violent pour tous, sauf pour elle, bien au contraire, ils se ressemblaient tant. Il se fondait sur elle, entrait en elle, il faisait parti d’elle. Elle continua sa folle course vers la falaise. Sa falaise. Ses bottes laissait des traces… mais la neige tombait si abondamment qu’elles étaient rapidement recouverte. Elle se sentait libre sans personne pour la retenir, sans chaines, sans rien. Sans un Kaulitz pour la juger et l’insulter.

Elle arriva enfin. Le petit cottage était en vue. Le souffle haletant de Scarlett fessait naitre des nuages dans l’air. Elle s’arrêta un court instant. Le cottage était de pierres apparentes, et la cheminait fumait. Sans doute que Benjamin avait dut passer comme prévu. Benjamin était un ami moldus à elle. Son père était dans le whisky, le meilleur du monde selon la rouquine. La falaise. Il y avait exactement 7m7 entre la porte d’entrée et le rebord. Elle avança doucement, comme pour ne pas troubler le silence qui s’était installé. Elle avait couru vite. Mais elle savait aussi qu’elle n’avait pas vraiment semé Bill. Il était Bill Kaulitz au même titre qu’elle était Scarlett Ford. Elle arriva à l’entré. Et face à l’entrée, face à la mer du nord qui se jetait violement sur la falaise. Deux tombes. Scarlett tomba à genou. C’était horrible. Elle se sentait déchirée. Elle paraissait irréelle au sein de ce décors parfais, comme si le mal n’avait jamais touché cette terre et ceux qui s’y trouvait. Mais 2 ans au paravent le Mal était venu, il avait emporté en son sein deux personnes. Scarlett pencha sa tête, ses longs cheveux tombaient au sol. Elle regardait les photos sur les tombes. Sa mère : Pétrovna Dashwood-Ford, elle était si belle, elle avait des beaux cheveux roux, et une peau de poupée. Une beauté presque figée, mais un regard doux, tendre, plein de vie et protecteur des yeux sombres qui pourtant brillait d’une lueur profonde. Et son père Henry Ford. Un moldus, un moldus, bien bâtit et très grand à la l’ossature développée, comme Scarlett dans le fond, il avait un sourire charmeur et des yeux d’un bleu clair, bleu comme le paradis, bleu comme ceux de Scarlett.

Elle se rendit compte qu’elle sanglotait. Ses larmes résonnaient comme un chant funeste dans cette nature morte. Et si le printemps ne revenait jamais dans son cœur ? Elle se sentait mourir, elle avait si mal. Son pantalon était trempé à présent pas par la neige, et un des flocons s’était emmêlés dans ses magnifiques cheveux.

« Ca te fais plaisir de me voir ainsi n’est ce pas ? »


Pourquoi parlait-elle ? Bill… s’il n’était pas sot il aura réussi à la suivre comme toujours. Il fallait croire qu’il était toujours là. Durant 7 ans. 7 ans contre elle, 7 ans à lui en faire baver. Il devait être si satisfait des larmes sur les pâle joue de Scarlett et de ses lèvres gelées dénuée de vie qui tremblait… comme si la vie s’échapper d’elle, comme si elle allait mourir à l’instant même.
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeDim 4 Avr - 15:49

    Transplanage. Bill n’avait jamais vraiment aimé cette sensation mais il devait avouer que pour parcourir de longues distances, c’était bien plus aisé. Ainsi, ils arrivèrent en lieu que Bill ne connaissait pas du tout, à savoir l’Ecosse. La neige recouvrait tout le lieu, les toitures de certaines maisons semblaient crier sous le poids de l’immaculée blancheur. Les arbres dévêtus de leurs vertes feuilles s’accrochaient à une bordure blanche. Le ciel était clair, sans pour autant qu’on puisse en trouver le soleil. Une brume froide prenait l’endroit et y régnait magnifiquement. Les yeux sombres de Bill parcouraient ce lieu et le découvrait, un peu comme si dans son cœur, c’était important. Son regard se posa alors sur la tête rousse de Ford. Il regardait ses cheveux bouclés, cette peau presque aussi blanche de la neige quoique légèrement rougie par le froid, et ces yeux bleus, ces yeux dans lesquels il avait tant aimé se plonger cette nuit du 24 Décembre. Il serra ses dents. Il voyait dans ces yeux dans de peine alors que les siens tâchaient de demeurer impassibles et insensibles… Il aurait voulu lui dire tant de choses à Ford, il aurait voulu lui dire toute la vérité, être présent avec elle dans ce moment qui s’annonçait d’une difficulté sentimentale assez tendue. Elle s’était retournée vers lui et lui ordonnait de ne pas la suivre, qu’il n’avait rien à faire ici.

    Mais Bill la suivrait, quoiqu’il arrive, il la suivrait. Elle était, qu’elle le veuille ou non, sous sa responsabilité durant ces vacances. Il était hors de question qu’il la laisse. Elle se mit à courir. Bill la suivit tout d’abord du regard puis fit un pas. Ses yeux regardèrent s’il y avait quelqu’un pour le voir, mais le village semblait désert. Beaucoup de monde devait encore dormir, même vers 11 heures après la veille de Noël. Et ceux qui étaient éveillés ne sortaient pas de chez eux en raison du froid. Il n’y avait personne pour l’observe. Bill fit un second pas puis tourna sur lui-même pour transplaner. Il atterrit quelques mettre plus loin et Ford passait à côté de lui en courant. Bill renouvela plusieurs fois la chose, vérifiant à chaque fois que personne ne pouvait le voir et il atterrissait non loin d’elle, suivant ses pas dans la neige. Enfin, elle semblait ralentir, et Bill arrêta de transplaner, il suivait simplement les traces laissées dans la neige en marchant. Ford s’était arrêtée et Bill marchait encore pour la rejoindre. Il vit alors le cottage se dessiner. Les pierres étaient apparentes et il y avait de la fumée, comme si le lieu était encore habité. Et puis, sur le bord de la falaise, deux pierres tombales se dressaient. Il vit Ford tomber à genoux.

    Bill, lui s’approchait doucement, à pas feutrés, le vent soufflait face à lui et s’attaquait à son hérisson qui tenait bon sur sa tête. Les yeux sombres de Bill commençaient à détailler les deux tombes. Il reconnu les cheveux roux et la peau blanche de Ford en le portrait de cette femme qui ressemblait étrangement à Marianne Dashwood, l’une de ses patientes à Ste Mangouste. Et sur l’autre tombe, un homme qui avait les mêmes yeux de Scarlett. Ford pleurait. Il l’entendait et il serrait les dents, toujours impassible, il ne devait pas montrer le moindre sentiment, pas la moindre peine de la savoir si souffrante. Et c’était si dur. Il aimait Scarlett, il l’aimait tant, il aurait voulu la prendre dans ses bras, mais il devait respecter cette distance solide entre eux. Elle lui posa alors cette question au ton accusateur. Bien sûr que non, il n’aimait pas la voir souffrir, mais, il n’était plus Bill Kaulitz, il n’était que ce rôle, ce rôle dans lequel il s’enfermait pour se protéger, pour protéger Tom… Dans l’attente du jugement de son Maître. C’est alors qu’il répondit dans son rôle ces mots glacials et dénués de sentiments, comme s’il était un robot insensible :

    « Tu n’imagines même pas à quel point, Ford. »

    Il ne lui adressa pas un regard, pas un geste, pas un mot de plus. Il se contenta d’avancer vers le bord de la falaise et s’y arrêta à un ou deux mètres du précipice. Ses yeux sombres regardaient les vagues qui venaient s’éclater lourdement contre le roc, comme une colère. Il entendait le grondement de la mer qui résonnait dans son cœur comme un cri de rage, celui de ne pas pouvoir aimer Scarlett, celui de ne pas pouvoir être là, pour calmer ses sanglots et essuyer ses larmes. Il aurait voulu être là, la prendre dans ses bras, la conduire au chaud et la rassurer par des mots tendres. Mais il ne pouvait pas. Il ne pouvait rien de tout ça. C’était interdit. Il n’avait pas le droit. Il serrait les dents avec rage, son regard était dur, son poing, caché sous sa cache s’était serré de douleur et de peine. Maudite guerre. Maudite haine ! Rien de tout ceci ne serait à endurer si le Seigneur des Ténèbres n’avait pas séparé sa famille. Si Tom n’était pas parti ! Jamais, il n’aurait eu à le protéger s’il s’était lui aussi soumis au Maître, rien de tout ceci. Pourquoi accusait-il soudain son jumeau ? Comme s’il y avait besoin qu’il y ait un coupable.

    « Rentrons Ford. »

    Fit-il alors sur un ton froid. Non, ils ne pouvaient pas rester ici une seconde de plus. Elle ne ferait que pleurer, et il n’aurait pas le droit de la réconforter. Non, il voulait partir, rentrer au Manoir Kaulitz, continuer l’entrainement en magie noire pour remplir sa mission, car ce n’était pas en décevant son Maître qu’il parviendrait à obtenir ses faveurs. Il tendit sa main droite sur le côté pour qu’elle la prenne sur le champ, c’était un ordre.

    [Désolé petit et radical mais c’est pour qu’on songe à clôturer ce sujet. <3]
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MessageSujet: Re: Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16   Vacances sous pression [PV Scarlett] Rating-16 - Page 2 Icon_minitimeSam 1 Mai - 16:22

" -Oui, la mort. Comme la mort doit être belle! Reposer dans la terre molle et brune, tandis que les herbes vous ondulent au dessus de la tête, et écouter le silence... N'avoir pas d'hier, et pas de demain... Oublier le temps, oublier le vie, être en paix. Vous pouvez m'aider. Vous pouvez m'ouvrir le portail de la maison de la Mort, car l'Amour est toujours avec vous et l'Amour et plus fort que la Mort. "
Oscar Wilde, « le fantôme de Canterville »



Une étendue blanche, pure, le mal ne semblait pas s’être attardé par là. C’était chez elle, c’était son Ecosse. Sa terre. Deux personnes détonaient dans ce lieu monochrome… une tête rousse et un porc épic noir… Scarlett ne voulait pas de lui. C’était son univers, et l’y faire entrer était presque pour elle comme un corps étranger. Si encore il était le Bill qui lui avait déclaré qu’ils étaient amis, là les choses auraient peut être étaient différentes. Mais elle avait face à elle une pierre sans émotion, ce revirement de situation la déboussolait un peu, et à vrai dire, elle ne savait plus sur qu’elle pied danser avec lui.

Revenir chez elle, fouler de ses pieds cette terre qui est une partie d’elle, cette terre qui était… elle. Il n’y avait qu’avoir la terre de l’écosse semblable à celle de l’Irlande… Ses verts pâturages, ses collines aux forets fournis, surtout dans l’Highland, cette terre d’émeraude cette terre pleine de vie comme elle, et ce ciel… ce ciel entre ténèbres et lumière, cette lumière qui transperce les ténèbres. Ici… même le plus noir nuage à toujours sa frange d’or. Tout comme la rouge et or. Jamais elle ne sera mauvaise, ou du moins jamais comme les autres mangemort… elle savait qu’elle avait sa limite.

Elle s’était tournée vers Bill et lui avait aboyé de partir. C’est vrai il n’avait rien à faire sur cette terre qu’il souillait par sa présence. Elle commença à courir, c’était si bon de faire fonctionner ses muscles. Comme avant. Comme quand elle faisait ce footing matinal. Son souffle se muait dans l’air formant un petit nuage à chaque expiration. Elle continuait encore et toujours, entendant le son des transplanages du Kaulitz. Encore un qui ne devait pas supporter la sueur… l’idiot. Le petit cottage à l’allure du 19 ème siècle s’imposa dans le décor, sur le bord d’une falaise. Chez elle. Certes c’était un lieu plutôt modeste par rapport au manoir Kaulitz… mais Scarlett aimait cette simplicité, à quoi bon un manoir ? A quoi bon être pété de tune si finalement tout retourne au néant ? Si votre vie de famille est un champ de ruine ?

Elle s’agenouilla entre les deux tombes. Son père. Sa mère. Elle sentie la présence de Kaulitz qui était ravie de la voir dans un état pitoyable. Elle ne releva pas la tête, attendant que les larmes s’apaisent. Elle ne faisait plus attention à Bill. Sa mère et son père, on l’en avait privé, elle n’avait plus de famille et elle devait s’éloigné de sa seule parente tout ça pour suivre cette imbécile. Elle observa se porc épic qui se tenait devant elle face à la mer du nord, et elle ressentit comme une plait qui s’ouvrait dans son cœur. Ça lui faisait si mal. Voir Bill. Son cœur réagissait violement et elle ne savait pas pourquoi.

Il lui demanda de rentrer en lui tendant la main. Scarlett leva ses yeux pur vers lui d’un air de dire « désolé mon chou mais on est sur MON terrain maintenant et JE décide quand je veux partir ». Elle se releva et tourna les talons en sortant une clef métallique afin d’ouvrir la porte d’entrée.

« Je reviens je vais prendre des affaires… attends moi ici. »


Elle franchit le seuil. Cette odeur de vieux livres, on voyait toute la boiserie du long couloir comme un étouffoir avec deux entrée de part et d’autre du mur qui menait à la cuisine et la chambre des parents sur la gauche et le salle à manger et le bureau de sa mère sur le coté droit, et cette longueur aboutissait sur le salon qui était la pièce la plus grande et où on y trouvait des cascades de livres. Ce couloir où il y avait eut le cadavre de sa mère et le salon ou elle avait retrouvé celui de son père. Elle ferma les yeux et revivait la scène en sa chaire, son réflexe était de boire de l’absinthe ou du bon vieux whisky de la région. Elle sera les points et résista à cette envie. Elle était plus forte que ses souvenirs douloureux, elle était bien plus forte qu’on pouvait le penser. Elle entra dans la cuisine et prit seulement une guiness, la bière brune qu’elle savourait le plus, elle la décapsula et alla dans le bureau de sa mère. Rien n’avait changé. Elle se contenta de prendre le carnet qu’elle tenait, puis elle alla dans le salon et prit plusieurs livres anciens à la volé et emprunta l’escalier qui se trouvait sur le bas gauche et grimpa à l’étage supérieur en montant les quelques marche deux par deux tout en buvant sa bière à la bouteille. En haut il y avait trois salles. Celle sur le coté droit qui donne sur la colline et la foret était la salle de bain de Scarlett, et sur le coté gauche, face à la mer du Nord : sa chambre et sa salle d’entrainement où il y avait des sabres et bâton, le sol était un tatami, bref, il y avait là de quoi s’entrainer comme il le faut ainsi que les coupes et médailles remporté. Même là, elle voulait toujours gagner.

Elle entra dans sa chambre, elle était deux fois moins grande que celle qu’elle avait chez Bill, elle régnait dans un soigneux désordre entre des romans, des fringues, cahier de croquis, bref un jolis désordre savamment orchestrait par elle, car oui elle savait où se trouvait chaque choses. Son lit était petit et il s’y trouvait une peluche sur laquelle elle aimait dormir. Elle s’y allongea quelque instant. Ça lui faisait tant de bien. Elle grimpa instinctivement sur Norbert, son nounours. Elle ferma un instant les yeux. Oubliant Bill qui soit l’attendait dehors où alors squatté gaiement sa baraque. Il fallait dire que le cottage des Ford était certes petit, mais très chaleureux avec toutes les photos accroché partout, des photos avec ses parents, des photos d’elle enfant avec sa tête de lutin, des photos du mariage de ses parents. Bref pour tout savoir de l’histoire de la famille Ford. Elle serra Norbert et décida de l’emporter avec elle. Elle ouvrit aussi son armoire et récupéra des objets et habits qu’elle voulait prendre. Elle fourra le tout dans son sac qui rétrécit tout. Et ouvrit la fenêtre. Le balcon était assez grand pour qu’elle y grimpe et s’y installe confortablement. Elle voyait la mer se briser sur la falaise avec ce ciel orageux aux franges d’or. L’air glacé lui fouettait le visage, et elle se sentait si bien, ce paysage, cet instant… c’était tout elle, elle se sentait en harmonie avec elle-même. Elle s sentait telle Juliette au balcon qui attendait son Roméo. Combien de fois, étant enfant, avait-elle rêvait en songeant qu’un jour, son prince charmant, il suo principe azzuro comme le disent les italiens, viendrait lui déclamer un poème pétrarquiste à sa louange, lui déclarant sa flamme. Mais les princes n’existent pas, et elle était tout sauf une princesse. Elle détourna sa tête de cette magnifique vision entre damnation et rédemption et le regarda son lit ou juste à coté se trouvait une photo de Bill à 11 ans où on le voyait tirer la langue avec son piercing. Elle sourit, en se rappelant des fois où elle y avait balançait des fléchettes et où aujourd’hui elle se sentait déchirée entre l’envie de le refaire et de l’embrasser. Elle prit son sac, se mit debout sur le balcon et se transforma en hibou en gardant le sac dans ses sers et se retransforma en femme en reposant ses pied au sol. Elle y retrouva Bill et ne chercha pas à savoir ce qu’il avait fait pendant se temps. Elle prit sa main avec douceur, et disant ses mots avec une voix pleine de nostalgie en regardant les tombes.

« Papa, maman, voici Kaulitz le macaron aux asperges dont je vous avez parlé… je suis désolée de ne pas vous l’avoir présenté plutôt… mais papa tu aurais posé un petit problème… vraiment tout petit car ce porc épic mal léché est un gros racistes des gens biens comme toi et préfère les raclures… »

Elle releva ses yeux moqueurs qui brillaient comme deux aigues marines et dit :


« On peut y aller mon chou. »


***


Les jours ont défilaient, Scarlett ne les avait pas vu passer. Travailler encore et encore. Elle avait fait de vrai progrès en magie noire, mais on pouvait bien voir dans ses yeux que ce n’était pas aisé pour elle. Ses yeux si lumineux qui trahissaient la lumière de son âme qui devait s’obscurcir. Elle faisait ses valises en rangeant soigneusement ses affaires comme si sa vie en dépendait. Comme si elle ne voulait plus penser, elle se dégouter de suivre cette voie là même si elle savait pourquoi et pour qui elle le faisait.

Elle s’arrêta un court instant et se regarda dans le miroir. Elle était pâle, comme si elle était malade, comme si elle devenait transparente. Il n’y avait que son épaisse et magnifique chevelure de feu ainsi que ses incroyables yeux bleus qui donnait un peu de couleur à cette mine soucieuse et préoccupée. Elle se dirigea vers sa table de chevet et y prit le collier avec la médaille de Morgane que Kate Kaulitz lui avait offert pour son anniversaire. C’était étonnant que cette sang pur lui ait témoigné un peu plus d’attention et de respect que son fils… quoi que avec Kyara ses rapport n’était pas mauvais… enfaite ce n’était qu’avec Bill que les rapport étaient mauvais. Bon ok sa mère était peut être sympa uniquement parce qu’elle allait être mangemorte… mais il n’empêche qu’elle avait pensé à son anniversaire. Elle regarda cette médaille et la mit autour de son cou plus fin qu’avant…

Scarlett remangeait un peu, mais le peu qu’elle manger était aspiré par la pratique de la magie donc son physique était un peu sur la pente descendante. Mais pour ne rien en montrer, étant sur que ça s’arrangerais une fois de retour à Poudlard, elle se mit un jeans un peu large et un pull bleu roi avec un col en V du même gabarit que le pantalon.

Elle allait retourner à Poudlard… Enfin. Pourtant la première semaine ils étaient devenus amis, et puis plus rien, juste de la haine, une haine qui faisait mal à Scarlett et qui l’atteignait plus qu’au par avant.

Elle prit aussi la cravate vert et argent de Bill. Il avait la sienne… et elle avait celle de celui qui hantait ses rêves un peu plus chaque nuit un peu plus. Elle avait tout bien rangé, plus rien à faire, elle se mit sur son lit et regarda sa peluche qu’elle n’avait pas encore mit dans son sac. Norbert. Elle le prit dans ses bras et respira son odeur, un mélange masculin qui la

Elle entendit un bruit et mit Norbert dans la valise vite fait bien fait et se posa tranquillement sur la fenêtre tout en bouquinant « Roméo et Juliette ».

« Mon unique amour émane de mon unique haine ! Inconnu vu trop tôt et reconnu trop tard. Ô prodigieuse naissance de l’amour qu’il me faille aimer mon ennemi exécré ! »


Cet vers de la scène un acte 5 résonnait dans son esprit tel un mantra. Elle aimait Bill, elle le savait au fond d’elle-même. Quand elle l’avait vu dans le Poudlard Express, elle ne savait pas qu’il serait à Serpentard, elle se rappelle de sa coiffure loufoque et de son maquillage provocant. Elle aussi était maquillé comme lui, deux forte tête, des sangs presque opposée, des maisons opposés, des milieux opposés… bref on oubli car on se fait plus de mal que de bien. Il y avait aussi Jacob… Jacob Dragonneau né Stefensen. Un né moldus qu’elle adorait, qu’elle aimait plus que tout. Enfant elle voulait se marier avec lui... et maintenant ? Maintenant elle ne savait plus, elle ne savait pas ce qu’il ressentait pour elle… bien qu’elle ait une petite idée sur la question.

Elle observa le décor du dehors encore enneigé, mais le soleil brillait. Elle soupira, faisant de la buée sur la fenêtre et écrivit avec son index « Scarlett Ford ». Un nom qui allait s’effacer de la vitre… qui s’effacerait tout simplement…
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