Comme dans un panier de crabes [PV Drago, special guest Voldemort]

Voilà, ce jour était enfin arrivé. Bellatrix Lestrange l'avait attendu. Certes, elle ne l'aurait avouer pour rien au monde, mais ce projet lui tenait à cœur, sans qu'elle ne sut vraiment pourquoi. Un mélange d'un tas de chose qui formait un tout difforme dans son esprit.

Quoiqu'il en soit, la sang pur avait minutieusement préparer le terrain. Jamais la sorcière ne se serait aventurée dans cette histoire sans un minimum de certitudes et d'avantages à en tirer. A toute peine mérite salaire, la récompense pourrait être différente que des gallions, qui inondaient déjà son coffre fort de Gringotts. L'argent n'intéressait guère la sorcière à la différence de son époux pour qui argent fortune permettaient de marquer la différence avec les moins que rien et va-nu pied. Bella, peut être par habitude de cet état de fait (être riche) se moquait bien de tout cela.

Et même si elle n'avait jamais été "famille", voir la sienne, du moins la partie restante et digne, sombrer un peu plus chaque jour, lui était insupportable. Le Lord voulait qu'on coupe les branches pourries, ce qu'elle avait déjà fait avec sa sœur et son moldu de mari, le peu qui pouvait être digne d'en faire partie, devrait le montrer. Sinon, eh bien, elle aviserait. Mais faire de la peine à Narcissa, Bella ne pouvait s'y résigner, car voilà bien la seule personne qui comptait à ses yeux. après le Seigneur des Ténèbres bien sûr.

La mangemort avait demandé audience auprès de son Maitre tôt ce matin. Il avait surement beaucoup à faire et elle ne souhaitait en aucun l'importuner plus que de mesure. Ces derniers temps, il n'était guère au manoir, ce qui agaçait la sorcière un peu trop cantonné à faire du baby sitting ou bien secrétaire dans cet endroit qu'elle arborait de plus en plus. Depuis la bataille deGodric Hollow, la sorcière se sentait comme rouillée, aucune mission à risque. Rien que des visites de courtoisies, face à des poltrons et des pantins qui se pliaient face à elle.

Elle retrouva son neveu dans le couloir qui donnait au lieu saint de la maisonnée. La faible lueur du petit matin commençait à se faire voir au travers des fenêtres habillées de larges rideaux verts.
La sorcière ne laissait rien paraitre sur son visage marquée par le temps, à la différence de sa voix, qui était sèche.
"- Tu es prêt? N'oublie pas, ne ment pas, soit franc, concis, et respectueux. Je n'aimerai pas à avoir te doloriser moi même pour avoir manquer de respect envers Lui. "

Drago ressentait un stress extrême, sans limites, alors que ce jour tant redouté était arrivé. Il sentait que tout allait échapper à son maigre contrôle, comme s'il n'était qu'un pantin à qui on s'apprêtait de couper les fils... ou peut-être que c'était le contraire. Peut-être que cette infime liberté allait lui être arrachée, déchirée, piétinée, et qu'on allait jouer à sa place, prendre le contrôle de sa vie, de ses mouvements, de ses pensées.

En acceptant la proposition de sa Tante -Comment aurait-il pu refuser?- il avait accepté de mettre un pied de plus dans cet environnement macabre, horrible. Dans quelques instants, il verrait sa Tante, puis son Maître. Allait-il encore recevoir des Endoloris? Il ne le savait, et préférait sans aucun doute ne pas le savoir. Il savait déjà qu'il verrait ce visage tant repoussant, ces yeux qui semblaient fouiller son âme sans vergogne. Même ses connaissances en Occlumancie ne lui serviraient à rien. Il ne pouvait qu'envier Severus Rogue, qui semblait supporter avec une aisance toute particulière le regard du Lord, qui ne baissait pas les yeux devant lui...

Aujourd'hui, Drago sentait que c'était un nouveau tournant dans sa vie déjà bien tumultueuse. Il devait être fort, tenir. S'il tombait, il serait encore plus la risée des autres mangemorts, depuis que son père était en disgrâce. Et surtout, surtout... Bill Kaulitz. Oh oui, cet idiot mépriable s'en servirait pour se moquer de lui, encore une fois. Il ne pouvait se permettre cela. Il n'y avait plus rien à faire, il était impossible de s'enfuir de cette vie qu'on lui avait imposé. La Marque était là, sur son bras, signe de sa soumission, ...

Tout à ses pensées, il aperçut néanmoins sa Tante, qui avançait vers lui. Elle était là, avec ses longs cheveux ondulants autour d'elle, une lueur de folie dans ses yeux... Comment pouvait-elle accepter tout cela? S'agenouiller comme un vulgaire elfe de maison! Fort heureusement, son visage ne reflétait rien, son masque impassible était en place, et alors que son âme criait, ses yeux ne montraient aucun sentiment, aucun signe de son trouble et de sa rage intérieurs.

Lorsque sa Tante lui parla, avec un ton sec, presque cassant, Drago se redressa, noble aristocrate, et répondit d'une voix calme et posée.

-Je suis prêt, ma Tante. Je ne lui manquerais pas de respect, soyez en assuré.

Etait-ce vraiment lui qui avait dit cela? Non, il n'était pas prêt, jamais il ne le serait. Mais il ne pouvait plus rien faire, plus rien dire. Se rebeller n'était pas une option envisageable...
Les dés étaient jetés.

HJ : juste un petit hors jeu pour te délivrer les félicitations de l'équipe admin Drago, nous avons remarqué que tu avais beaucoup progressé depuis ton arrivée ici. Bravo à toi

DJ :

Bellatrix... Il la voyait peu en ce moment, trop occupé en dehors du manoir alors que elle même y été cantonnée jusqu'à nouvel ordre. Il ne se servait de cette mangemorte que pour certaines missions spéciales et il n'y en avait pas beaucoup actuellement. Elle ne protestait pas bien sur mais il avait pu lire son agacement dans son esprit et son envie de replonger dans l'action. Mais il faudrait bien qu'elle patiente, tant qu'il pourrait éviter le combat et parvenir à ses fins autrement il le ferait.
Pourquoi lui avait-elle sollicité une audience ? Souhaitait-elle justement demander à être plus souvent envoyé en mission ? Oserait-elle se plaindre de son rôle actuel ? Si c'était le cas il n'aurait aucune pitié, il ne supportait pas qu'on le dérange pour geindre et lui apprendrait rapidement qu'il était le seul à pouvoir décider de comment utiliser ses mangemorts et que ceux-ci ne pouvaient que se soumettre à ses décisions.

Il venait de transplaner directement dans le salon du manoir après à avoir passé la nuit sur une mission éprouvante, son salon maintenant puisqu'il l'avait décidé ainsi. C'était presque l'heure, il n'avait que le temps de se débarrasser de sa cape de voyage et de s'installer dans le fauteuil qui faisait face à la porte. Porte qui ne tarda pas à s'ouvrir pour laisser entrer la mangemorte et... Son neveu ?
Le regard hautain du mage prit un air encore plus méprisant lorsqu'il haussa un sourcil à la vue du jeune homme. Que venait-il faire ici ? Le lord pouvait ressentir son stress sans même avoir à pénétrer son esprit, drago savait ce qu'il risquait à se retrouver ainsi en présence d'un maître qu'il avait déçu. Sa famille était dans une position extrêmement délicate depuis de nombreux mois déjà, la prophétie, le meurtre de Dumbledore, le moment où il avait retiré la baguette de Lucius en le laissant plus démuni qu'un vulgaire moldu.. Tout ceci se bousculait dans sa tête et il n'était pas prêt d'oublier. Lord Voldemort ne pardonnait jamais, et les erreurs commises par les Malefoy n'étaient pas aisement rattrapable. Les premières paroles du mage noir vinrent cruellement le rappeler :

« Je pensais te voir seule Bellatrix. J'espère que tu as une bonne raison de m'amener celui-là, tu sais que la seule vue des Malefoy a une fâcheuse tendance à me mettre en colère ces derniers temps... »

Son regard brulant vint se planter dans les yeux bleus et inexpressif du garçon avant de se reposer sur ceux de la fidèle mangemorte. Il attendait patiemment de connaître le but de cette audience, quelque peu curieux de le connaître d'ailleurs... Bellatrix n'était pas du genre à vouloir aider les autres loin de là, cette seule idée était même risible mais il s'agissait tout de même de sa famille... Elle ne pouvait qu'avoir honte des agissements de certains, et la déchéances des Malefoy ne faisait qu'accentuer le tout... Voulait-elle inverser ce penchant ? Esperait-elle redorer le blason des lucius, Drago et Narcissa ? Voilà qui allait être très difficile, voir impossible... Il était déjà assez extraordinaire en soi que ces trois là soient encore en vie après tout et il ne le devait qu'à leur sang pur... A chaque seconde ils pouvaient se faire tuer lors de telle ou telle colère du mage, c'était le risque lorsqu'on perdait ainsi l'estime de son clan. Il se décida :

«Je suis pressé, pourquoi cette audience ? »

Pour être pressé il était pressé oui, il avait encore des millions d'affaires à régler et il était clair qu'après cette nuit passée à transplaner d'un coin à l'autre du pays il n'allait pas s'arrêter un si bon chemin. Silencieux il attendit que l'un d'eux se décide à parler...

Bellatrix entrait dans l'enceinte sacré de son Maitre d'un pas léger, fier, majestueuse. Il n'y avait là rien de provoquant, simplement un sentiment immense de satisfaction à pouvoir côtoyer encore un instant de près, cet homme qu'elle admire tant.
D'où lui venait cette admiration sans borne. La sorcière ne serait le dire. Il y avait certes ses idées que sa famille approuvait depuis des générations, si on ne compte pas quelques branches récalcitrantes. Depuis le début où, à l'époque, ce jeune homme venait à chercher des sorciers près à suivre, à diffuser ses idées, Bella avait été enthousiaste et l'une des premières à le suivre. Sa famille était même un bon garant financier. Mais il y avait un autre chose. Un je en sais quoi qui avait permis à la sang pur d'être là où elle était aujourd'hui. Les sentiments avaient parfois leurs raisons propres, sans aucun sens ni explication. Le Lord s'était promus en chef de fil, et elle était fière d'être son plus fidèle lieutenant, infaillible, sans limite, et prête à lutter pour cette cause, sans chercher midi à quatorze heures.

La mangemorte s'arrêta à distance raisonnable. Elle fit une légère révérence en signe de respect et d'allégeance, même si depuis le temps le Lord ne formalisait moins de ces signes avec elle, il aurait été un pêché de le changer.
Elle se relava et garde son port droit, en y ajoutant un soupçon de féminité. Rien de bien méchant, mais en sa compagnie, c'était plus fort. Loin de là pourtant l'idée de l'embobiner par une quelconque attitude. Déjà parce que la sorcière savait que cela ne fonctionnerait pas, bien au contraire. Mais en plus, elle ne se le permettrait pas.

Quand la sorcière prit parole, elle ne chercha ni à cacher quoique se soit. Ni l'un ni l'autre n'avait de temps à perdre. Surtout cet autre. Puis de toute façon, il le saurait. Bellatrix n'avait jamais été une bonne légimens (ou occlumens, un jour je retiendrai qui est quoi). Surtout face à son Maitre.

"-Maitre, je viens vous demander une requête un peu particulière. Je sais que Vous êtes occupé, et je m'en excuse humblement.
Draco, ici, présent, est certes un poltron qui a failli à une mission des plus capitales. Je ne lui cherche pas d'excuse, mais je pense qu'il a mal été aiguillé, par un père dont vous connaissez la médiocrité et la faible envie de percer. Son fils, avec une éducation meilleure par quelqu'un qui ne faillira pas au premier obstacle, pourra vous être utile Maitre."

La sorcière prit un instant sa respiration.

"- Je saurai le façonner à ma manière, en faire un mangemort digne de mon nom, enlevant l'infamie du sien. S'il faillit encore, je saurai le corriger comme il se doit."
Bella laissait ainsi sous entendre qu'elle n'hésiterait pas à corriger Draco de la meilleure façon qu'elle connaissait.

"Maitre, vous savez que je me moque de Lucius et de sa défaite..."

La sorcière rebaissa la tête, maintenant, elle n'avait rien d'autre à ajouter. Seulement à laisser à son Maitre, le choix de l'avenir du jeune homme et son inclinaison conduisait à ce constat.

[Je m'excuse si c'est un peu court et brouillon^^]

Lord Voldemort. Son Maître. Drago Malfoy avait un Maître. Un Maître terrifant, horrible, qui adorait dominer, et punir à coups d'Endoloris. Un crâne lisse et chauve, des yeux semblable à ceux des serpents, un nez reptilien. Il n'était plus homme, mais serpent. Un visage qui faisait peur. Drago avait peur. Il ne l'avouerait pour rien au monde -mais avait-il vraiment besoin de l'avouer? Cela ne se voyait-il pas déjà?- mais il avait peur. Lui, le grand Drago Malfoy, l'héritier d'une des plus grandes familles des Sangs-Purs, était terrifié. Ces mots sonnaient étrangement dans sa bouche, sa bouche s'asséchait, son ventre se tordait...

Lorsqu'il suivit sa Tante dans la pièce, il était incapable de lever les yeux sur son Maître -Par Salazar, comment pouvait-il avoir un Maître? Comment pouvait-il se réduire à ça? Sa vie était-elle destinée à être un vulgaire chien, qui attendait la caresse de son maître?- la peur lui tordant les entrailles. Il s'agenouilla néanmoins, lui ne pouvait certainement pas se contenter d'une légère révérence, après tous les échecs que sa famille et lui avaient subis. Ne sachant s'il pouvait se lever, il resta ainsi, un genou à terre, la tête baissée. Il n'en revenait toujours pas. Lui, Drago Malfoy, aux pieds de quelqu'un! Non, impossible! C'était un cauchemar, n'est-ce pas? Il allait se réveiller, dans son lit aussi grand que moelleux, il descendrait dans le salon, mangerait avec ses parents, et vivrait sa scolarité sans anicroches. Il ne se réveillerait pas dans cette vie où il était un esclave, un... elfe de maison, juste bon à hurler sous la douleur d'un Doloris.

Mais la réalité était tout autre. Ce n'était pas un cauchemar, c'était la vraie vie. Sa vie. Un instant, il se demanda s'il pouvait envier Potter. Il déglutit le moins bruyamment possible, et regarda le tapis sur lequel il était agenouillé. Un tapis parfait, magnifique, où les couleurs se mélangeaient avec harmonie, et où les bords étaient en or. Mais était-ce vraiment le moment d'admirer ce tapis? Alors que devant lui se trouvait l'objet de toutes ses peurs, celui qui pouvait le tuer en un claquement de doigts. Il n'était qu'un misérable face à lui, un insecte, ... Si facile à écraser...

Et lorsque le Lord utilisa ces termes "celui-là" pour le nommer, il sentit une boule se loger dans son ventre, et il crut un instant qu'il allait exploser. Et il se demanda s'il aurait mieux fallu de ne pas venir, de ne pas être dans... cette prison. C'était une prison, et Voldemort était un détraqueur, qui lui aspirait son âme, ... Pourquoi tant de... Il n'arrivait plus à trouver ses mots, sa gorge était sèche, et il ne serait pas étonné s'il n'arrivait pas à parler. Les insultes semblaient pleuvoir sur lui... Il n'était même pas nommé par son prénom, il était un "poltron", comme l'affirmait si bien sa Tante, et il voulut crier lorsqu'elle parla d'une possible correction, s'il échouait encore... Il connaissait bien sa Tante, et il ne tenait pas particulièrement à subir une correction de sa part. Dans ce domaine, elle était aussi sadique que leur Maître.

Il se crispa, mais ne dit rien, encaissant. Que pouvait-il faire d'autre, après tout? Rien, et c'était bien ça, le problème. Rien, il ne pouvait rien faire, juste prendre les coups, et s'abaisser, s'humilier, se soumettre... Il n'était plus rien, juste une chose qu'on s'amusait à piétiner. Mais il se promit, alors qu'il restait agenouillé, que ce que sa Tante lui avait proposé serait le tremplin qui lui permettrait de s'élever, et de quitter la boue, la misère, l'infamie, la déchéance...

Il était un Malfoy, ce n'était pas pour rien. Et il était bien déterminé, malgré sa peur immense et incommensurable, à le montrer!

Il était resté silencieux pendant le discours de la sorcière, concentré et attentif. Elle avait toujours su s'exprimer de façon neutre et respectueuse, parvenant ainsi à se faire entendre sans pour autant l'agacer ou prendre le moindre risque. Douée ? Oui on pouvait presque dire ça car ce n'était certainement pas donné à tout le monde d'être ainsi capable de donner son propre avis au sein du camp mangemort sans pour autant y laisser sa peau.

"- Je saurai le façonner à ma manière, en faire un mangemort digne de mon nom, enlevant l'infamie du sien. S'il faillit encore, je saurai le corriger comme il se doit."

Pensif, il posa son regard sur le jeune homme qui était resté à genoux. C'était bien la première fois depuis des mois qu'il l'observait ainsi objectivement et sans mépris ni colère. Un poltron oui, c'est ce qu'il était... Et un profiteur aussi surement car comme chaque Malefoy il n'aurait sans doute de cesse que de rechercher toujours le camp du plus fort. Mais son sang était pur, son ambition démesurée et sa fourberie sans limite. Aveuglé par sa colère, il avait mit tous les Malefoy dans le même sac sans se préoccuper de savoir si le plus jeune était rattrapable ou pas. Si c'était le cas, cela vaudrait très certainement le coup de tenter ne serais-ce que pour préserver le capital des sangs purs... Il n'avait pour le moment fait preuve que de son incompétence mais c'était très certainement en grande partie dû à l'exemple déplorable que lui montrait son père. Comment évoluerait-il avec un autre guide ? Cela pourrait-être intéressant.

« Que penses-tu de cela Drago ? »

Sa voix onctueuse résonna dans la pièce tandis qu'il s'adressait au jeune homme toujours au sol. Sa décision était déjà pratiquement prise mais avant tout il voulait parler avec le principal intéressé, c'était assez rare d'ailleurs puisque jusque là il s'était surtout adressé à son père Lucius en ignorant totalement le rejeton. Pour Lucius les choses étaient terminées, rien ne pourrait rattraper ses erreurs mais Drago lui était jeune et tenait là une occasion de reprendre enfin une vraie place parmi les mangemorts. Tout se jouait à cet instant. »

« Lèves toi et regardes moi. Ton incapacité à remplir ta mission fut déplorable, mais la plus grande faute qui pèse sur tes épaules ne t'es pas imputable puisqu'elle est le fruits des agissements de ton père. Je crois qu'il a eu une très mauvaise influence sur toi, mais tu es jeune et c'est peut-être encore rattrapable. Cela dépend de toi... »

Les yeux brûlants se plantèrent dans ceux du jeune mangemort et l'on pu ressentir toute la puissance de sa légilimengie lorsqu'il interrogea :

« Quel est ton ambition Drago ? Que souhaites-tu faire de ton avenir ? Et à quoi es-tu prêt pour y parvenir ? »

Il le sondait d'un regard impénétrable, attendant une réponse et prêt à châtier impitoyablement tout mensonge qui pourrait être perçu dans l'esprit de son interlocuteur. D'un geste de la main il avait ordonné à Bellatrix de se taire, il ne voulait entendre que Malefoy.

Un silence sans nom régnait dans la pièce. On pouvait y entendre tous les bruits de la maison. Les proches comme les plus lointains. Mais curieusement, le manoir semblait à l'instar de Bellatrix s'être tut un instant. comme si le temps avait laissé en suspend un instant la vie en dehors de cette pièce pour laisser seul le Maitre et Draco s'exprimer.

En son fort intérieur, la sorcière pria pour que son neveu ne faute pas. La sang pur ne se lançait pas dans du sentimentalisme de famille, bien loin de là. Même si elle fondait en Draco un grand espoir, plus pour le nom des Black que des Malfoy. Non, Bella espérait ne pas à avoir être déçue par lui. Et pire, par son audace décevoir Le Lord. Pire qu'une trahison de la part du jeune homme, elle verrait ça comme une peine de mort pour lui et une humiliation bien pire que les précédentes aux yeux de cet homme qu'elle admire tant et cherche à satisfaire du mieux qu'elle pouvait.

Voilà pourquoi Bellatrix préférait que Draco parle peu. Elle le voyait un peu gauche en face d'un homme dont la prestance et le charisme envahissaient la pièce tel un halo de lumière dans le noir. Draco était jeune et encore influençable, malléable et, face au Maitre, impressionné. Alors qu'IL aimait les caractères fort, les gens ayant du cran. Mais un geste la fit ravaler ses mots au plus profond de sa gorge. Elle ne chercha pas à discuter outre mesure. Le jeu n'en valait quand même pas la baguette.
Elle détourna donc ses yeux sur Draco, un regard rude, qui voulait dire beaucoup. Draco avait maintenant tout à loisir de soit sacrifier sa vie ou bien de devenir quelqu'un, qui avec du temps, elle le savait, pourrait devenir un homme puissant et reconnu de tous.

Drago avait toujours eu peur de la voix de Lord Voldemort. Elle pouvait prendre des intonations différentes: la voix pouvait être aussi froide et cassante, que délibérément douce, presque gentille... Mais en définitif, elle était toujours cruelle. Voldemort était un homme -l'était-il réellement toujours- cruel. Et entendre cette voix envoyait toujours des frissons dans sa colonne vertébrale. Surtout lorsque la voix s'adressait à lui, et c'était précisément ce qui se passait en ce moment.

Il voulait s'enfuir de cette pièce, s'enfermer dans sa chambre et ne plus jamais en sortir. Mais il ne pouvait pas, ne pouvait plus. Son destin prenait un tournant irrémédiable, définitif. Comme une marque qui ne s'efface jamais, indélébile. Il savait très bien ce qui allait suivre, connaissait le déroulement des choses, depuis qu'il avait accepté de suivre les traces de sa Tante. Il allait perdre une partie de lui-même, une partie de son âme. Une partie de sa vie?!

Que pensait-il de cela? Rien de bon, que des choses négatives... Mais il ne pouvait rien dire, il n'avait pas le droit de se rebeller, il devait jouer le bon petit toutou qui suit son maître, qui attend qu'il remplisse sa gamelle... Il était un Malfoy, par Salazar. Pas un elfe de maison! Mais il lui semblait qu'en face de Voldemort, il n'était plus rien.

Il obéit à l'ordre, et se leva. Mais le regarder était une autre histoire. Tout comme il craignait cette voix, il craignait ses yeux. Rouge sang, capables de sonder l'âme jusqu'à ces moindres tréfonds, de lui faire sentir qu'il était misérable, un moins que rien, ... Etait-ce vrai? Etait-il si faible? Quoiqu'il en soit, il n'avait pas ce courage, -ou cette inconscience?- de regarder Voldemort. Mais il le fallait. Obéir, sans discuter, sans se rebeller.

Il parvint à plonger ses yeux dans le regard de son maître, et fit le vide en lui. Tout du moins, il essaya de ne plus rien ressentir, mais il était sûr que sa peur était visible, palpable... Il se tint le plus droit possible, rassemblant tout son maigre courage. Il devait être fort, traverser cette épreuve comme l'homme qu'il était. Affronter, se tenir debout... Malgré la peur. Il lui semblait qu'il allait s'écrouler à tout instant, mais il était bel et bien debout, face à Voldemort, leurs regards connectés.

"Ton incapacité à remplir ta mission fut déplorable, mais la plus grande faute qui pèse sur tes épaules ne t'es pas imputable puisqu'elle est le fruits des agissements de ton père." Son père n'avait plus aucune chance de remonter du gouffre dans lequel il était tombé. Lui avait encore cette chance de redorer le blason des Malfoy, de sauver son honneur, et surtout... de surpasser Kaulitz. Oh oui, la rage venait aussi sûrement que la peur était venue. Il ressentait des émotions contradictoires, et se sentit un instant déstabilisé. Mais il resta droit. Parce qu'il en avait assez, assez d'être autant dépassé... Il voulait s'élever, atteindre le stade qui lui était réservé, atteindre des hauteurs inimaginables. Oh non, il ne voulait pas être mangemort, il détestait la marque sur son bras, mais oui, il voulait enfin être reconnu... Pendant des années, il avait été le Prince des Serpentards, il n'était pas normal qu'à présent, son nom soit souillé, traîné dans la boue...

Il savait qu'il avait la chance de laver la souillure de son nom, de sa famille, et il était bien déterminé à la saisir. Alors il parla, faisant fi que sa voix était basse, un peu tremblante, reflet de sa peur, de la terreur qui avait élu domicile dans tout son corps.

-Je veux... je veux montrer ma vraie valeur. Mon avenir, ... je veux le passer à vous servir, mais je ne veux pas être qu'un simple mangemort sans ambition, je veux une haute place dans vos rangs. Je serais prêt à tout pour y parvenir.

Il n'avait pas dit totalement la vérité. Il voulait une haute place, mais pas dans ses rangs, et il n'était pas prêt à tout, parce que l'être, ce serait être prêt à n'importe quoi, et il n'aimait pas cela. Mais il se força à rester debout, à tenir, à rester impassible, alors que la peur s'infiltrait dans ses veines telle un poison. Il crut qu'il allait défaillir, mais il tint bon, il le fallait. Il le devait.

Il se maudit de ne pas avoir pu parler d'une traite, sans bafouiller, mais il lui semblait avoir fait un énorme bond, avoir avancer, et être encore vivant. Il avait l'impression que son discours était un peu trop... ambitieux. Le Lord le punirait-il pour cela? Ou, au contraire, serait-il satisfait de voir qu'il ne voulait pas qu'être un misérable pion... ? Il ne savait plus, ne savait rien. Il ne pouvait plus qu'attendre. Les dés étaient jetés.

La peur, c'est ce qu'il ressentait dans l'esprit du jeune homme, et une certaine révolte aussi... Il était fier et devoir ainsi s'abaisser devant un autre homme ne pouvait pas lui plaire, pas plus que de voir sa famille trainée dans la boue. Un sourire froid et énigmatique flotta sur les lèvres fines du Lord.

-Je veux... je veux montrer ma vraie valeur. Mon avenir, ... je veux le passer à vous servir, mais je ne veux pas être qu'un simple mangemort sans ambition, je veux une haute place dans vos rangs. Je serais prêt à tout pour y parvenir.

L'ambition, voilà qui était une qualité certes pas rare mais toutefois utile et appréciable. Ce garçon était un peu produit de la noble maison de Serpentard, il n'était donc pas si insignifiant que cela. Il y avait tout de même un léger mensonge dans ses dires et le mage n'eut aucun mal à mettre le doigt dessus. Non, il n'était pas prêt à tout pour ça... Pas encore. Pour le moment il avait encore des attaches plus fortes que son ambition comme sa famille par exemple ou d'autres choses ennuyeuses. Mais cela pouvait changer et pour ça il faisait toute confiance à Bellatrix, elle saurait assombrir son âme mieux que quiconque sauf lui même peut-être mais il était bien trop occupé pour ce genre de chose. Oui.. Décidément il y avait quelque chose à gagner à laisser une autre chance à celui-là, et il serait toujours temps de s'en débarrasser si il devait s'aviser de le décevoir une nouvelle fois, à supposer que sa tante de l'ai pas fait entre deux. Il se décida donc à parler, à elle d'abord :

« Tu sais dans quelle situation sont les Malefoy Bellatrix. Si je le met sous ta responsabilité c'est à toi que je m'en prendrais en cas d'échec de sa part. A lui aussi, mais à toi d'abord. »

Voilà qui était plus que clair, il aimait qu'il en soit ainsi. Au moins elle était prévenue et elle n'aurait que plus à coeur de réussir ce qu'elle voulait entreprendre si elle savait que son existence en dépendait en partie. Il continua :

« Quand à toi Drago saches que j'aime les gens ambitieux mais pas les menteurs. Tâches d'être un peu plus digne de la marque la prochaine fois que nous nous croiserons ou je m'arrangerait pour assainir le cercle mangemort d'un incapable de plus. J'attends de voir tes progrès. »

Il donnait ainsi son approbation, confirmant d'un signe de tête à sa fidèle qu'elle avait à présent la responsabilité du jeune homme. Il lui laissait la liberté d'arranger les choses comme elle le souhaitait et de prévenir si besoin la famille du blond. Lui ne s'y intéresserait pas, ou alors de loin simplement pour voir les progrès comme il l'avait dit. Ou encore châtier l'élève et la professeur si ceux-ci n'arrivaient pas assez vite. Et il devait dire qu'il était assez curieux de voir si évolution il y aurait ou pas. Mais il était temps d'en finir :

«Sortez maintenant, mon temps est précieux. »

Une façon comme une autre de congédier ses serviteurs. Il avait bien des choses à penser et déjà son esprit avait classé cette affaire dans un coin pour s'intéresser à une autre plus urgente. Les heures et les jours défilaient à une vitesse effarante et il avait encore bien du chemin à parcourir afin de réussir tous ses projets. L'ambition d'un petit Serpentard n'était pas grand chose face à ses ambitions à lui, il voyait un avenir grandiose...


HJ : voilà voilà, ce n'était qu'un passage rapide ^^ vous pouvez sortir du salon et continuer votre rp dans une autre pièce, c'est ce qui était prévu il me semble rp terminé pour ma part, merci à vous deux.

Bien sût que Bellatrix savait qu'elle mettait là sa vie en danger. Mais cela ne l'inquiétait pas plus que cela. Non, sa vie de toute façon n'était rien si le Seigneur des Ténèbres la voyait comme une incapable. Valait mieux mourir de toute façon que de le décevoir et de n'être à ses yeux qu'une moins que rien. Sa vie ne tournait qu'autour de ça: sa valeur comme guerrière auprès du chef qu'IL était. Et elle aimait ça plus que tout.
Et même si pour le moment, elle sentait et voyait son potentiel un peu restreint et mis en berne, la sang pure savait au fond d'elle que le moment voulu, la mission la plus périlleuse, la plus pointue et décisive serait pour elle. Laconfiance sans limite qu'elle pouvait avoir en Lui le lui disait.

La sorcière s'inclina encore une fois avec respect et elle sortit de la pièce sans tout autre cérémonie. Cela n'aurait été que superflu et inutile. L'ancienne serpentarde affichait cependant un air ravi et le sourire machiavélique qu'elle affichait sur son visage en était l'apogée.
Elle allait enfin pouvoir façonner à sa manière un apprenti, quelqu'un qui reprendrait le flambeau. Et quoi de mieux que le fils de sa sœur adorée. Draco avait du sang des Black. De cette noble famille qui fut toujours fière de ses origines sorcières. Sorciers au sang pur, sorcier véritable, non pas des usurpateurs. Le jeune homme devait juste être perdu dans cette masse qu'était le fait d'être mangemort. Il fut balancé dans ce monde sans pitié sans être préparé. Cela ne pouvait être que la seule raison de son échec. Les choses allaient changer pour lui. Elle y veillerait. On pouvait compter sur elle pour ça.

Une fois dans le couloir sombre, la sorcière se dirigea vers un petit salon qui se situait au fond du couloir. Dans un silence glacial, elle pénétra dans la pièce. Bellatrix alla s'assoir dans le fauteuil face à la porte et attendit que Draco entra à son tour dans la pièce. Il fallait que maintenant, ils mettent en place un plan d'attaque pour relooker Draco, jeune mangemort effacé, en un mangemort sûr de lui, craint de tous. Rien à envier à ces émissions moldues. Bellatrix serait ce coach, foi de Black!

Une fois son neveu dans la pièce, son visage souriant d'il y a deux minutes changea en un visage à faire peur. Ses yeux perçants dévisageait le blondinet, ses lèvres ne souriaient plus, mais étaient plissées et laissaient place à un mécontentement.
Elle sentait la baguette lui démanger, et elle aurait aimer lui lancer un crucio. Mais elle se retint. Et préféra de sa voix froide lui cracher à la figure (pas littéralement^^)

"- Tu peux t'estimer heureux de te tenir devant moi en cet instant. Draco, je te le dirais qu'une fois, ne t'adresse plus jamais de cette façon au Maitre. Il a été indulgent avec toi jusque là, mais je crains qu'à partir de maintenant il ne le soit plus. "

Draco ne semblait pas prendre conscience de ce qu'on attendait de lui, depuis toujours au final. Et sa tante n'allait pas prendre des pincettes pour lui dire.

"-Tu es un mangemort, tu es au sommet de la pyramide, tu vaux bien plus que un bon nombre de sorcier, Draco. N'oublie jamais ça. Tu as une mission, unique. Servir nos idées. Alors ne joue pas l'indécis. Surtout face à celui qui est au dessus de cette pyramide. Montre toi fier de ce que tu dis, de ce que tu es. Ne fais pas le poltron, même devant notre Maitre.
Sache qu'Il ne fera pas de sentimentalisme si tu échoues et moi non plus. Tu n'est plus le fils prodigue de la maison Malfoy, chouchouté et privilégié par un père incapable et une mère trop couveuse. Maintenant tu es seul et tout le reste n'est que du superflu et de l'inutile. détache toi de tout ceci avant demain matin. Car là commencera ton entrainement et je ne veux pas d'un bébé dans mes jupons. Je suis claire?"

Drago Malfoy avait depuis toujours été un garçon privilégié, qui n'avait qu'à claquer des doigts pour recevoir tout ce qu'il voulait. Oh oui, il avait été un enfant pourri gâté, il le savait bien! L'argent avait toujours afflué, bien avant sa naissance, et lorsqu'il avait vu le jour, il n'avait jamais manqué de rien, et recevait de nombreux cadeaux. Il n'avait jamais vécu autrement, et ne s'était jamais attendu à devoir le faire. Pour lui, c'était quelque chose qui ne changerait pas. Sa vie était faite de luxe depuis le début, pourquoi changerait-elle en cours de chemin?

C'était l'une des questions que Drago se posait chaque jour, depuis le moment où son bras avait été marqué. Après cela, son monde avait basculé dans un enfer fait de douleurs et d'insultes, de mépris, de soumission. Aujourd'hui, il n'était plus rien! Et ça faisait mal, très mal.

Il se raidit lorsqu'il entendit son Maître parler, car il avait compris qu'il avait menti sur un point, et un instant, la peur de recevoir un Doloris traversa ses veines, pour venir se planter dans son coeur. Fort heureusement pour lui, rien de tel n'arriva, et la séance se termina alors que le Lord acceptait la proposition de sa tante Bellatrix.

Il sortit en silence, suivant sa tante aussi folle que sadique, et pénétra dans une autre pièce. Il se retint de reculer lorsqu'il la vit, assise dans un fauteuil, le regard froid, le visage effrayant et cruel. Il parvint avec peine à ne pas déglutir, et soutint son regard, rassemblant tout son maigre courage pour le faire.

Les mots de sa tante étaient forts, percutants, et ils semblaient s'inscrire sur sa peau déjà marquée. Cependant, lorsqu'elle dit qu'il était supérieur à bon nombre de sorciers en tant que mangemort, l'envie de parler le prit avec force, mais il se retint du mieux qu'il put. Il ne pouvait décemment pas dire que c'était le contraire, que le fait d'être un mangemort était pour lui une chose humiliante, rabaissante, et que tous, ils se soumettaient, marqués comme du bétail...

-Oui, ma tante, très claire! Je ne vous décevrai pas.

Drago n'était pas très sûr de cela, car en ce moment, il avait plus envie de courir se cacher, plutôt que suivre ses entraînements. Bellatrix était sadique, cruelle et sans aucune merci! Ils avaient beau faire parti de la même famille, elle ne lui ferait aucun cadeau, surtout pas à lui, car en tant que Malfoy, mais aussi en tant que Black, il devait être fort, doué et son âme devait être mauvaise, tournée vers les Ténèbres, et surtout il ne devait pas décevoir sa famille et les idéaux que les Malfoy mais surtout les Black. Or, il n'avait été rien de tout cela. Il avait été un froussard, il était réticent et avait déshonoré les principes des Black.

Drago se demanda un instant comment il allait faire pour inverser cette tendance. Il ne connaissait pas l'avenir, et cela lui faisait peur, très peur. Bon, eh bien, il pouvait être fort, non? Ce n'était peut-être pas quelque chose d'aussi inaccessible?! N'est-ce pas?

-"Oui, ma tante, très claire! Je ne vous décevrai pas".

Voilà que son neveu en prenait déjà de la graine. Clair, concis!! En dire le moins pour ne pas laisser ses mots en cadeau à votre interlocuteur. Ils pouvaient être des armes terribles utilisées contre vous. Sauf pour le Maitre. Lui, IL sait tout, inutile de le cacher, même sous couvert d'une occlumencie, rien de pire pour attiser sa colère.
Draco avait encore a apprendre mais si déjà il prenait conscience, s'il ouvrait les yeux sur le monde qui s'ouvrait à lui, Bella aurait réussi à faire de ce jeune blond un peu mal habile, peu sûr de lui, un mangemort digne de son rang, de son nom et de LA marque.

Pour toute, la sorcière souffla du nez. Elle allait devenir envers lui la pire des tigresses pour le mener jusqu'au sommet. Elle aimait ce défi. Puis ça l'occuperait. Elle s'ennuyait dans ce manoir trop grand, trop vide d'intérêt. Maintenant, la sang pur en avait trouver un. Draco pourrait même aller faire les basses missions dont elle était affligée. Il était bon d'avoir quelqu'un à son service, puis c'était pour son bien.

"- Va!! je te laisse libre. Demain matin, nous verrons de quoi tu es capable!! N'oublie pas, laisse l'ancien Draco à la porte de ta chambre, laisse de côté tout ce que tu as appris. Avec moi, les choses seront autres!"

L'ancienne serpentarde lui montra la porte d'un signe de tête. Elle n'avait rien d'autre à lui dire. Il fallait maintenant, lui laisser le temps de réaliser, d'accepter. Sa tante allait faire beaucoup mais l'essentiel viendrait de lui.