Visite de routine [PV Hydro] TERMINE

Sainte Mangouste... Comme il détestait cet endroit....
C'était dans cet hôpital qu'il avait ouvert les yeux juste après son accident de moto, dans cet hôpital qu'il avait vécu sa convalescence et dans cet hôpital encore qu'il avait apprit que son état ne pourrait pas s'améliorer, il était estropié...
Il se souvenait de sa colère terrible lorsque les médicomages lui avaient apprit cette horrible nouvelle, de son abattement ensuite et de la pensée qui l'avait effleuré : pourquoi vivre ?
Les semaines et même les mois suivants avaient été terribles, à la souffrance physique s'ajoutait la souffrance morale et le désir d'en finir. Il se souvenait de cette course vers la fenêtre et du sortilège anti-suicide qui l'avait brutalement rejeté en arrière. Il se souvenait du regard horrifié de son père et compréhensif des médicomages et infirmières, et il se souvenait de sa souffrance à la vue de cette pitié qu'il ne demandait pas. Vraiment, il détestait cet endroit...

*Vivement que ce soit fini...*

Telle était sa pensée tandis qu'il passait le seuil de l'hôpital en trainant les pieds. Les infirmières lui sourirent, il avait passé suffisamment de temps ici pour les connaitre toutes. Il leur répondit par un signe de tête bref et accéléra le pas, pas trop cependant car il craignait de perdre l'équilibre et de voir une horde de médicomage lui sauter dessus pour savoir si ils pouvaient lui être utiles, il grimaça à cette pensée.

Des marches... Dieu qu'il détestait les marches ! Il les grimpa lentement en pensant au temps béni ou il aurait sauté par dessus sans plus de façon et continua sa route, direction le cabinet du docteur Wally. Le docteur Wally... Matthew connaissait très bien cet homme qui était à présent presque un ami, normal lorsqu'on s'est fréquenté tout les jours pendant des mois... Wally avait été le premier médicomage à se pencher sur son corps blessé et agonisant, lui sauvant la vie de justesse et s'acharnant ensuite pendant des mois pour lui rendre toute sa motricité. Peine perdu malheureusement et le pauvre médicomage avait été bien mal remercié de ses efforts puisque notre garçon s'était aussitôt employé à lui hurler dessus toute sa frustration de se retrouver estropié, pourquoi ne pouvait-il faire mieux que ça ?
Mais il avait fini par comprendre toute l'injustice de sa colère, le pauvre gars avait fait ce qu'il pouvait et avait déjà réussi des prouesses. La haine s'était transforméz en une certaine estime, teintée d'amertume cependant...

Arrivé devant la porte, il frappa une fois. Utilisant sa main gauche puisque la droite ne lui inspirait plus confiance et attendit qu'on l'invite à entrer. Ce qu'il fit ensuite maladroitement, furieux contre ce corps qui ne voulait pas tenir convenablement debout. Mais pourquoi perdait-il si souvent l'équilibre ? Il eut une grimace de frustration en trébuchant sur le seuil. Choisissant de ne pas faire de commentaire sur ce qui venait d'arriver il parla entre ses dents :

"Bonjour docteur, je viens pour ma visite mensuelle. Nous avions rendez-vous."

Son accent français résonna dans la pièce, sa voix était calme et pondérée comme toujours mais avec cette petite note cynique et amère. Il était encore assez loin d'être sorti de sa dépression....
Il observa l'homme derrière le bureau, en voilà un qui ne changeait pas. Au fil du temps leur visite s'était espacé et les visites de routines de Matthew était à présent mensuelle, pourrait-il s'en passer un jour ? Sans doute pas, il avait besoin qu'on lui prescrire ces potions calmantes pour la douleurs et surtout il avait besoin d'une personne prête à l'écouter, même si il parlait rarement de lui même....

HJ : voilà Hydro ! J'espère que ça va t'inspirer ^^
Prends tout ton temps pour la réponse, j'essayerais de ne pas te harceler promis !


Si il voulait de l'aide ? Le dédain profond contenu dans son haussement de sourcil aurait presque pu le faire passer pour un mangemort parlant avec un sang impur. Et quoi encore ? Si l'autre voulait l'aider, qu'il trouve donc un moyen de ressusciter ses nerfs, à part ça il n'avait besoin de rien et surtout pas de regards apitoyés;
Son humeur déjà fort peu agréable s'était encore assombrit, et ce n'était pas difficile à voir sur son visage fermé. Il n'attendait plus que le moment ou cela se terminerait afin qu'il puisse enfin quitter ce bâtiment qu'il détestait.

"Je ne t’attendais pas aussi vite et oui on à bien rendez vous aujourd’hui. "

Bien sur qu'ils avaient rendez vous ! Croyait-il vraiment que Matthew prendrait la peine de se déplacer dans cet endroit haït si ce n'était pas le cas ? Il réprima l'envie de lui répondre sèchement, ce n'était pas vraiment le moment de se remettre à lui hurler dessus d'autant qu'il savait pas expérience que ça ne l'avançait pas à grand chose. Il se contenta donc d'un haussement d'épaule et esquiva le mage pour se laisser tomber sur la chaise en face du bureau, plutôt mal à l'aise d'ailleurs.
Long silence... Doit-il dire quelque chose ? Peut être bien... Et peut-être que non ? Il se laisse aller à ses rêveries, décidé à ne pas ouvrir la bouche avant d'y être vraiment obligé. Mais en fait ce n'est peut être pas une bonne idée, ça ne ferait certainement que rendre les choses encore plus longue non ?

*Pourquoi il ne dit rien ? Il m'agace... Pourquoi est-ce qu'il m'agace tout le temps ?*

Oui c'était vraiment étrange... Matthew n'avait jamais été un garçon difficile, plutôt sympathique même et extrêmement poli. Oui mais voilà, à chaque fois qu'il se retrouvait face à ce mage, il sentait la colère monter en lui et il devait faire de gros efforts pour ne pas se mettre à lui crier toute sa haine au visage. Etait-ce parce que c'était ce visage-ci qu'il avait vu en premier à son réveil ? Etait-ce parce que c'était lui, Wally qui l'avait accompagné pendant cette période difficile de sa vie ? Il était parfaitement conscient de l'injustice de cette situation, cet homme lui avait sauvé la vie et lui ne parvenait qu'à le haïr, drôle de remerciement !

*Peut être aurait-il dû me laisser mourir ? *

La question... Toujours la même question qui revenait dans son esprit et qui le troublait au plus haut point. Etait-ce si important de vivre ? Est-ce que ça en valait le coup ? Un visage s'imposa dans son esprit et il soupira : Melya... Il ne pouvait pas laisser Melya seule dans le monde actuel...
L'image s'efface de son esprit et il redescend brutalement sur terre pour croiser le regard patient de son médicomage, il n'aime pas ce regard... Un regard attentif et perçant, presque trop perçant.

*Il sait à quoi je pense...*

Est-il legilimens ? Non, Matthew sait que ce n'est pas le cas. Il est tout simplement habitué à lire dans les silences de ses patients. Et encore une fois, ça ne plait pas à notre garçon. Il déteste qu'on l'observe ainsi, si il veut mourir il fait ce qu'il veut non ? Qu'on le laisse tranquille !
De plus en plus mal à l'aise, il se tortille sur sa chaise et détourne le regard. Il ne veut pas que l'autre puisse lire la haine qui lui brule les prunelles, pourquoi ne parvient-il pas à se contrôler ? A cet instant, il a presque envie de mordre et le pire de tout est qu'il sait que l'autre le sait. Pourquoi ne peut-il pas réagir "normalement" et remercier cet homme qui l'a sauvé ? Est-il mauvais ?
La question le laisse désemparé. C'est peut être ça... Peut être qu'il n'est tout simplement pas capable de reconnaissance... Peut être qu'il ne mérite pas de vivre...

Mais qu'est ce qu'il raconte ? Stupéfait de ses propres constatations, il serre la mâchoire avec fureur. Voilà pourquoi il déteste cet hôpital, ce bureau et surtout cet homme : parce qu'il le poussait toujours à s'interroger sur lui même et parce qu'il ne supportait pas les réponses qu'il trouvait. Sans dire un mot, l'autre avait réussit à le déstabiliser complètement. N'était-ce pas une bonne raison de le haïr pour ce pouvoir qu'il avait sur lui ? Les yeux clair du jeune homme s'égarèrent sur l'avant bras gauche masqué par la blouse du médecin : et ça ? N'était-ce pas une bonne raison de le détester ? L'appartenance du directeur de St-Mangouste au cercle fermé les mangemort était de notoriété publique et Matthew ne pouvait pas l'ignorer. Mais les faits étaient les faits, l'autre lui avait sauvé la vie, mangemort ou pas.

L'était-il déjà à ce moment là ? Matthew était sur que non, et jamais il n'aurait pensé que cet homme bon et attaché à ses patients serait capable de passer la barrière du mal. C'était impossible, il s'était forcément passer quelque chose, le Serdaigle était bien trop intelligent pour ne pas s'en douter.

*Il m'a sauvé la vie, je ne peux pas le détester parce qu'il est mangemort. Ce serait trop injuste.*

Nouvelle constatation qui le met en colère. C'est vrai... Mangemort ou pas, il avait été là pour lui. Le regard vif se détourna de l'avant bras pour revenir croiser les prunelles du médicomage. Il doit faire un effort sur lui même pour parler enfin, sachant très bien que l'autre serait capable d'attendre des jours si le besoin était. Cette pensée l'énerva un peu plus...

"Je pars toujours avec un peu d'avance... Il le faut bien si je veux arriver à l'heure..."

Il serre les mâchoires à nouveau. Son ton a été plus désagréable qu'il ne l'avait voulu mais il avait fait de son mieux pour rester poli, il ne fallait pas trop lui en demander non plus ! Il détourne à nouveau le regard pour tenter de dompter la fureur en lui, si il s'écoutait il serait sans doute déjà debout en train de fracasser tout les objets du bureau.

Cette pensée l'amuse et il s'y raccroche dans l'espoir d'en oublier sa colère. Que ferait l'autre si il se mettait à craquer un bon coup ? Si tout à coup il bondissait de sa chaise pour ensuite aller la fracasser contre un mur puis s'attaquer aux objets contenu sur le bureau ? Et si il l'agressait ? Que se passerait-il si il sortait sa baguette pour jeter un sort au médicomage ? Il imagine la scène et se dit qu'il n'irait certainement pas bien loin face à un mangemort, Wally n'était pas du genre à utiliser un doloris mais nul doute que notre Matthew se retrouverait rapidement dans un chambre d'isolement et peut être même avec une belle camisole de force en prime ! Il réprime un sourire à cette image grotesque, tout ceci n'est que rêverie. Il n'est pas du genre violent.

*Ou comment passer pour un fou dangereux...*

Sa colère est presque tombée, enfin. Ça y est il vient de comprendre comment la maitriser : l'humour ! Il fallait qu'il prenne les choses à la légère même si ce n'était pas facile et ainsi il pourrait se contenir. Cette découverte est vitale pour lui et il s'y raccroche avec plaisir.

"Est-ce que... Est-ce que ces visites vont durer encore longtemps ?"

Il est parvenu à poser une question sans avoir l'air méchant ! Alors ça c'est une première et il en est heureux. Est-il sur la voie de l'acceptation, à défaut de celle de guérison ?

Si il aimait cet endroit ? Quelle question ridicule... Il foudroya le médicomage du regard, lui montrant bien par là que non, il n'aimait ni l'endroit ni les questions idiotes.

Est-ce que tu voudrais te défouler sur tout ce qu’il y a sur ce bureau ? Ou même dans cette pièce ?

Et bien voilà, il avait deviné. Et bien il avait l'air malin maintenant, l'autre devait le prendre pour un fou.. Et cette voix compréhensive, cette voix presque apitoyée, il détestait... Non.. Il haïssait cette voix ! Allons bon, voilà qu'il se remettait en colère ! Du calme Matthew, du calme.

Il entendit à peine le début de la phrase de son interlocuteur mais la fin ne lui échappa pas. Ainsi il avait le choix ? Il était libre d'arrêter ces visites dès qu'il le souhaitait ? Cette possibilité le laissa coi. Était-ce une bonne idée ? Bien sur puisqu'il détestait ça alors pourquoi hésiter ? Peut être bien parce qu'au fond de lui il sentait qu'il avait besoin de ces séances... Ou peut être aussi parce qu'il ne voulait pas blesser ou décevoir celui qui lui avait sauvé la vie ? Étrange cette relation qu'ils avaient créée, tantôt haine tantôt amitié mais avec toujours ce respect mutuel. Il se décida donc à répondre :

« Non, il faut que je termine ces séances. »

Pourquoi ? Il n'aurait su le dire lui même mais il savait qu'il en avait besoin. Et tant pis si il explosait de colère à chaque fois, il devrait faire avec. Le médicomage continua :

-Depuis ton accident j’ai cherché, j’ai fait des expériences pour créer une potion , un remède pour t’aider, mes premiers essais ne sont pas concluant, mais je sens que je peux faire mieux.

Le jeune homme était resté parfaitement immobile et silencieux. Ainsi Wally n'avait pas abandonné l'idée de le guérir ? A cette pensée une bouffée de gratitude l'envahit. Il s'était longtemps cru abandonné face à son infirmité mais en fait il n'en était rien, une autre personne luttait à ses cotés... Et elle était en face de lui. Il répondit dans un souffle :

« Merci... »

C'était tout. Aucune question sur ledit remède, aucun commentaire. Il n'avait pas besoin d'en savoir plus, il savait que le médicomage cherchait et ça lui suffisait. Pas besoin d'en savoir plus, cela lui suffisait pour espérer.

De meilleure humeur, il chercha ses mots :

« Je ne vous ai jamais remercié pour ce que vous avez fait pour moi. Je ne suis pas très expressif mais je.. Je suis heureux que vous l'ayez fait. Même si je n'en ai pas toujours l'air. »

Voilà c'était dit. Il avait l'impression qu'une immense boule de culpabilité venait de s'envoler en lui. Le laissant léger et heureux, depuis le temps qu'il retenait ces mots sans oser les dire ! Bien sur il se mettait tout le temps en colère et se demandait souvent si il n'aurait pas mieux fait de mourir mais au fond, il voulait vivre. Et il était reconnaissant à Wally de le lui avoir permis et d'être là, toujours... A sa manière il était un véritable soutien, bien plus solide que le père alcoolique qui n'était jamais capable de comprendre un mot de ce que lui disait son fils.
Bref, il en avait assez dit. Cette séance avait été très très courte certes mais il avait avancé énormément. Il se sentait bien mieux et plus du tout en colère, voilà qui était une sacré amélioration ! Mieux valait partir maintenant, avant que ce moment de grâce ne se termine.

« Je vais y aller maintenant, je.. je suis pressé. »

Mensonge éhonté, en vérité il n'avait rien à faire mais voilà. Ca le gênait de rester sous ce regard après lui avoir dit ça, et il avait besoin de digérer cette séance. Wally comprendrait très bien, il en était certain.

Décidé, il se leva un peu trop vite. Il en avait presque oublié son infirmité, trop troublé pour y repenser. Et bien entendu, ce qui devait arriver arriva. Problèmes d'équilibre, manque de coordination : tout cela était inscrit noir sur blanc dans son dossier et vint se concrétiser ici en une monumentale et douloureuse chute. Incapable de retrouver son équilibre, il fit brutalement connaissance avec le sol et regretta aussitôt le réflexe qui l'avait forcé à tenter d'amortir sa chute avec sa main droite : sa main blessée ! Un grognement de douleur s'échappa de sa gorge lorsqu'elle craqua, décidément ce bureau lui portait malheur ! Assommé par la douleur qui irradiait à présent dans tout son bras, il resta au sol, plié en deux. Misère de misère... De quoi il avait l'air là recroquevillé comme en enfant et grinçant des dents pour ne par laisser échapper un gémissement ?

Il était content, Matt avait fait d’énormes progrès, il avait le choix il lui avait proposé de continuer ou arrêter ses séances mais il venait de dire qu’il continuerait à venir, c’était un excellent choix au fond, il ne le forcerait pas à venir, Matt a pris cette décision.

Il lui avait parlé de sa recherche, et c’était bien rare, mais Matt le remercia ce qui était assez rare pour être souligné, il n’avait que de la haine jusqu’ à maintenant et il était très content que sa fasse plaisir à Matt, il se mit à sourire, ce qui lui donnait encore plus d’espoir.

Le comportement de Matt avait changé de tout en tout depuis son arrivée dans le bureau jusqu’ à maintenant, il était sincère et il était un peu plus heureux ça s’était lu sur son visage, il était super content, il avait quelqu’un à qui il pouvait se confier, il n’était plus seul dans cette aventure, il était là aussi ce qui était magnifique, d’énorme progrès en un seul jour, c était un nouveau Matt qu’il avait sous les yeux.

Ho il veut déjà partir, une course à faire vraiment, il voulait surtout mettre fin à la séance mais il voulait qu’li reste en même temps, non il ne le retiendrait pas, même s’il savait qu’il avait rien de prévu, il pouvait bien lui accorder ça vu les efforts fournis.

Il regardait Matt se lever d’un coup, par tout ce bonheur on dirait bien que mon jeune patient en a oublié qu’il était un petit peu infirme, il tomba à terre, Hydro se leva d’un bon aussi vite que Matt, sauf que lui eu pas ce problème, il se pencha sur Matt.
Il bougea Matt doucement et le mit sur le dos.

-T’inquiète pas Matt je vais arranger ça, tu ne sentiras rien

Occularus Osseus

Il consulta les os de son bras droit, oui une fracture, rien de plus facile a soigner, cette main blessée a effectivement un souci qu’est ce qu’elle avait d’anormal pourquoi, il ne pouvait pas l’utiliser comme, il le fallait.

La seule solution serait de lui briser entièrement et d’enlever totalement les os d’un coup de baguette, mais il attendrait que ca se produise par accident, c’était pas une brute non plus après, il suffirait d’utiliser la potion du poussos pour les faire repousser normalement oui sa serait la solution.

Il pointa sa baguette sur la fracture,

Reparum Osseus

Il aida Matt à s’assoir par terre et pour se relever.

-Pour les prochaines séances tu auras plus besoin de monter ici, on prendra une salle tranquille en bas, j’aurais du te le proposer plus tôt mais je n’y ai pas pensé désolé, je te raccompagne tu as deux solutions soit tu descends tranquillement soit je te descends en transplanant.

A mon avis il va choisir la première solution le ministère devrait poser des ascenseurs dans cet hôpital, des escaliers c’est idiot. Il va proposer de faire des travaux plus tard.

Merveilleux... Plus ridicule que ça il ne pourrait certainement jamais le faire, enfin au moins il avait bien choisit son endroit pour se casser le bras, pile dans un hôpital parfait non ? Il en grogna d'agacement.

« T’inquiète pas Matt je vais arranger ça, tu ne sentiras rien »

Excellente idée... Après ça il tenterait de filer de là aussi vite que possible histoire de s'enterrer vivant quelque part. Non mais vraiment il n'y avait que lui pour faire des bourdes pareils et pour se montrer en spectacle ainsi.
Il resta aussi immobile que possible tandis que le médicomage observait ses os. Très étonnant ce sort qui permettait de voir à travers la chair et très sympa cet autre sort qui répara directement les dégâts.

Et zut, voilà que Wally voulait l'aider à se relever. En d'autre circonstances Matthew l'aurait repoussé sans ménagement pour se lever tout seul mais bon, ce ne serait pas très poli sachant que le mage venait à peine de lui réparer le bras. Il serra donc les dents, évitant son regard. Mais voici qu'il reprenait la parole :

-Pour les prochaines séances tu auras plus besoin de monter ici, on prendra une salle tranquille en bas, j’aurais du te le proposer plus tôt mais je n’y ai pas pensé désolé, je te raccompagne tu as deux solutions soit tu descends tranquillement soit je te descends en transplanant.

Il manqua s'étrangler, quoi ?? Hors de question qu'on le prenne par la main comme un gosse pour le faire transplaner. Il foudroya l'autre du regard, très vexé et répondit d'une voix bien plus sèche qu'il ne l'aurait voulu :

« Merci de cette attention. Je vais redescendre tout seul plutôt. Au revoir sir »

Plus que sec oui, il avait carrément était réfrigérant mais tant pis. Son mouvement rapide vers la porte eut tout l'air d'une fuite, il ne souhaitait pas rester une seconde de plus sous ce regard apitoyé. Et il ne souhaitait pas non plus qu'on l'accompagne, il voulait la paix ; ne pouvait-on pas le comprendre ?


HJ : voilà ! Très court mais c'était simplement pour conclure. Merci pour ce rp et encore bravo pour tes progrès, je me suis bien amusé ^^