Eliot Andrew [terminé]

Que dire? Peut être faut il commencer par le fait que Eliot est un garçon un peu plus grand que ceux de son âge. Il a un corps plutôt maigre mais reste tout de même assez musclé par les heures d'entrainements aux sports moldus et au Quidditch. Ses yeux d'un vert émeraude, sont parsemés de taches bleus nuits et on peut discerner également des touches de gris clair qui sont souvent illuminés par un éclat de malice et parfois de méchanceté. Ses cheveux qu'il porte en un dégradé court sont blonds foncés, voir châtains clairs et qui, selon la saison, prennent différents éclats. Châtain presque cuivré en hiver et cendré en été. Son visage reste dans l'ensemble harmonieux malgrès un grain de beauté sur le menton du coté droit qu'il déteste. Souvent, des cernes apparaissent sous ses yeux, sa morphologie ne lui donnant pas le luxe de peu dormir. Ce qui d'ailleurs l'énerve de temps en temps.
Il adore la mode moldu, surtout la mode rock et punk. Il affectionne les chapeau barcelino et arrive facilement à se fondre dans la masse. Ce qui est un atout, puisqu'il décide de faire partie des Mangemort. En fait, il n'aime pas vraiment les enfants de moldu. Il ne les a jamais vraiment aimé.

Son caractère? De chien. Il est borné et têtu. C'est un très bon comédien et il sait se servir de ses talents pour atteindre ses objectifs. Il est aussi très lunatique et peut passer d'un caractère à l'autre juste parce qu'on lui fait un reproche ou qu'il est simplement de mauvais poil. Ce qui en fait quelqu'un de redoutable. C'est aussi un grand manipulateur et il adore jouer des tours. Il est quelqu'un de franc et de légèrement susceptible ce qui lui a valu d'ailleurs pas mal d'ennuis par le passé. En effet, il pourrait dire à une personne ce qu'il pense vraiment d'elle en étant parfaitement conscient de ses paroles parfois blessantes. Et cela ne le gène pas le moins du monde.
A première vue, il peut paraitre hautain voir froid et il adore la solitude et la nuit. C'est son domaine. Il se sent en sécurité et préfère le calme bruissement des feuilles pliant sous le vent que l'agitation d'élèves pré-pubère... Il n'en est pas moins, pour son entourage, un jeune homme enjoué et chaleureux et légèrement fou sur les bords. Ce qui en fait un personnage très contradictoire. Mais en général, Eliot est quelqu'un qu'on apprécie. Mais gare aux apparences... Elles sont trompeuses...

Ce que j'aime? Le silence de la nuit, le noir, lire, écrire, dessiner, manger et dormir. Je sais, c'est très simple mais j'aime ce genre de choses alors les autres se disent qu'ils n'ont rien. Mais ils sont aveugles. Sinon, je voue un culte au chocolat!
Ce que je déteste? Les enfants de moldus que les gens traitent comme des princes. Moi je suis de sang mêlé. Je déteste ma mère. Non sorcière. En fait, je les hais tous. Mais c'est déjà dit je crois? A part ça, je déteste les chiens. Préférant nettement les chats. Indépendant et libre.

Je suis né de Adelie Anton. Une allemande. Elle s'était mariée deux ans avant ma naissance et cette dernière furent pour mes parents un accomplissement parfait. Ma mère était au courant des pouvoirs de mon père depuis deux ans également. Le jour de leur mariage si je me rappelle bien. Enfin, je suis donc né un vendredi 13. Ah ah! Quel symbole! Au mois de décembre en plus. Vous vous rendez compte? Ma froideur vient peut être de là... Trêve de plaisanterie.
Ma naissance fut donc comme un miracle pour eux. J'avais déjà un cousin de trois ans de plus que moi. Enfin, mes premières années se passèrent plutôt bien et j'étais la fierté de la famille Andrew. J'étais pour eux, le petit garçon qui leur manquait. Foutaises! Elles sont belles les apparences. Mais lors de réunion, si je me comportais mal, c'était des coups de canne qui m'attendait. Eh oui. Pour eux, il fallait que je sois parfait. Ah mais bien sur! Mon père était du côté des gentils et apparemment, le fait que le jour de mon anniversaire je lui demande ce qu'étais la magie noire, il s'est mit en colère et m'a demandé de ne jamais plus prononcer ce nom. Bien entendu, avec mon esprit rebelle, j'ai adoré désobéir à mon père et cherché dans la bibliothèque du bureau de mon paternel ce que je voulais. Et j'ai trouvé! A huit ans, je savais la différence entre magie noire et magie blanche et trouvait la magie noire bien plus intéressante. Aller à contre courant des autres... Voilà ce que j'aimais. Et bien entendu, quand mon père s'en est aperçu, là encore se fut la canne sur mon dos qui m'attendait. Enfin, je n'ai jamais reçu les coups. J'avais créé un dôme de protection autour de moi et la colère de mon père avait disparu en même temps que le dôme. Mon premier exploit à la magie. N'est ce pas formidable? D'après eux, si.
Et donc, à mes onze ans, j'ai reçu la lettre de l'école de Poudlard. Une école de magie. Mes parents en furent profondément heureux. Je n'ai vu ça que comme un apprentissage. Mais il est vrai que lorsqu'on arrive la première fois, on en a le souffle coupé. Et voilà! Je suis assis sur un tabouret, un chapeau parlant sur mon crane et devant des centaines d'élèves. Une voix résonna dans ma tête:
-Un Andrew! Comment se porte ton père? Il était à Poussoufle. Cette maison n'est pas faites pour toi. Ni Gryffondor. Tu n'est pas assez impulsif et courageux. Serdaigle ou Serpentard? Il est vrai que tu es sournois mais aussi que tu est quelqu'un qui a envie d'apprendre... Non, ta maison est...
-SERDAIGLE!

Et voilà comment je m'y suis retrouvé. Quand j'ai annoncé la nouvelle à mes parents, je perçut une pointe de déception mais aussi de soulagement. Je n'ai pas vraiment compris pourquoi au début. Mon cousin était à Gryffondor, en troisième année à l'époque. Mon admission et me trouver un groupe d'amis fut assez difficile. Le fait que je sois hautain et froid leur parurent comme une injure. Seul un ou deux Serdaigle m'acceptaient comme j'étais à l'époque. Et je leur en remerciais. Pendant un cours avec des Serpentards, je fus mis avec l'un d'entre eux. Je l'ai tout de suite apprécié. Il était quelqu'un de gentil et je me suis vite lié d'amitié avec le reste du groupe. Eh oui, un Serdaigle avec des Serpentards. De toute façon, je les mangerais tous un jours. Tel un aigle chassant les serpents.
Mes autres années furent normales. Mon caractère actuel se forgeait. Je devenais manipulateur, lisais les livres de la réserve sur la magie noire, et devenais bien plus froid et hautain. Mes amis m'ont parlé d'un Lord qui montait en puissance. Mon aversion pour les sang de bourbe et mon admiration pour la magie noire ne fit qu'empirer et accélérer les choses. Je voulais faire partie de leur groupe. Certains étaient forcés et cela se voyait qu'ils ne voulaient pas en faire partie mais moi, je gagnerais confiance, et pouvoir.
En quatrième année, en cours de métamorphose que je n'écoutais pas plus que cela, le cour me parut pour une fois assez intéressant. Le pouvoir de se transformer en animal? Comme on le souhaite? Assez intéressant. Pouvoir se faufiler partout, faire ce qu'il nous plait. La liberté! Voilà ce qu'était pour moi ce pouvoir. Animagus hein? Et bien pourquoi pas? Mais c'est surveillé? Hum... Encore une règle qui ne demande qu'à être transgressé...
En cinquième année, je reçut une lettre de ma mère vers le mois de janvier. Elle me félicitait déjà pour mes quinze ans et qu'un terrible drame était survenu. Mon père était mort. Dans un accident de voiture. Tué par deux moldus. Ma rage fut telle que j'étais parti dans la forêt interdite et j'ai lancé de tel doloris sur des animaux que plusieurs en furent morts. Une semaine de calvaire. Lorsque je rentrais à Poudlard, plus déterminé que jamais, je suis allé voir un élève de septième année que je savais qu'il était Mangemort. Comment je le savait? Tout simplement parce qu'il n'est pas discret. Il l'a montré à un de ses meilleurs amis dans une salle de classe inutilisé. Je passais par là pour me rendre à la bibliothèque quand des voix se sont élevées. Du coup, je suis allé voir pour mieux observer. Et là, je l'ai vu. Il avait la manche de l'avant bras gauche relevée et donc j'ai put y voir une marque toute fraiche. Une tête de mort avec un serpent sortant de la bouche.
Le fait est que sous la colère,je lui demandai la marque. Au début il crut que j'étais fou mais je lui fit comprendre que j'étais on ne peut plus sérieux que ça. Ma détermination se voyait aussi au fait que j'empruntais les livres parlant tous des Animagus et comment faire pour en devenir un. Il y en avait quelques uns à la réserve. Et cela me permettait de noyer un chagrin que j'essayais de refouler avec peine, dans les études.
La possession de la marque fut épouvantable. Cela c'était passé pendant les vacances de Noël. Même si je le désirait, le Seigneur des Ténèbres ne lésignait pas sur les moyens pour être sur de ma fidélité. Aurait-il peur? En tout cas, je me souviendrais de ce jour comme si c'était hier. Légilimencie pour sonder mon esprit, doloris si quelque chose ne va pas. C'en était interminable. Ses doloris sont bien plus puissant que le miens. A moins que ce ne soit moi qui suis sensible à la douleur mais cela m'étonnerais. Quand il commenca à m'inposer la marque, c'est comme si mon bras prennait feu. Comme si on gravait ma peau au fer blanc. Je crois que c'est ça qui a été le plus long. A demi conscient, on me ramena chez moi. Je possedais enfin la marque.
Les autres années se passèrent sans encombres. J'ai obtenu mes BUSES avec un optimal en Astronomie, et trois efforts exceptionnels, un en défense contre les forces du mal, un en potion et un en métamorphose. Le reste j'avais acceptable ou bien désolant comme avec la divination.
J'ai eu mes ASPICS avec aussi quelques notes en dessous de acceptable mais en gardant mon optimal en Astronomie. J'adore les étoiles. Je les ais toujours aimé.
Aujourd'hui? Je cherche un petit boulot pour gagner de l'argent et ensuite j'aimerais rejoindre les rangs du Seigneur des Ténèbres. Ma transformation d'Animagus occupait une partie de mon temps libre mais elle avançait plutôt bien. Presque quatre ans que je travaille dessus! La patience n'a jamais été mon fort mais je n'ai pas le choix si je veux devenir Animagus. J'ai déjà une petite idée mais je vous réserve la surprise!
Ah! Et j'ai oublié de préciser. Mon défunt père, m'a légué la maison familiale. Vu que ma chère mère n'y habite plus depuis ma sixième année. Selon ma tante, c'était trop dur de vivre sous le même toit que père. Apparemment, il était encore trop présent. Tant pis! Du coup, j'ai déjà une maison mais bien sur, je compte m'en débarrasser aussi.
La vie en société est plutot banale et monotone mais pour le moment, à part des allées et des venues dans Pré au Lard pour chercher les livres qu'il me manque, je ne sort pas beaucoup de chez moi.

Famille : Sang mêlé. Ma mère, moldue, du nom de jeune fille Anton, a rencontré mon père, sorcier en Allemagne lors d'un voyage d'affaires. Pour eux apparemment, ca été le coup de foudre. Du coup, mon père, de nom Andrew, l'a ramenée en Angleterre, à Coventry, pour être précis et lier les deux familles par un mariage. Ce fut un choc, d'après mon père lorsqu'il affirma qu'il était sorcier mais de magie blanche. Peut être que cela vient de là le fait que j'aspire à la magie noire? En tout, cas, mon père à deux frères, Alban et Jack. Donc j'ai deux oncles. Ils se sont mariés eux, avec des sorciers. Encore heureux! Donc j'ai deux cousines que j'adore charrier et un grand cousin, plus âgé que moi mais que j'adore martyriser. Du coté de ma mère? Peut importe. Elle a un frère et une sœur. Me donnant ainsi un oncle et une tante mais personnellement, je ne les aimes pas. Et c'est réciproque. Je crois que c'est depuis que j'ai coupé les cheveux à ma petite cousine. Quelle bande d'immature! Maintenant, je ne garde plus aucun contact avec ma famille. après tout, mon père est mort et mes autres oncles sont partis d'Angleterre après le décès de mon père.

Relations? amitié, je n'en ai réellement pas vraiment besoin. Mes amis Mangemort me suffisent. Amour? Ça va ca vient mais je n'en ai jamais vu l'utilité. J'ai déjà eux des expériences avec les deux sexes et franchement, aucunes des deux ne m'a plu... Et famille? Quelle famille? Elle morte au moment où mon père est entrée dans sa tombe. Alors franchement, je préfère les oublier.