Je suis arrivé ! [LIBRE]

Se lever assez tôt, se doucher, aller prendre son petit déjeuner en toute hâte, et partir avec une tonne de dossier dans ses bras, voila ce qu’était une vie que Granace avait oublié depuis fort bien longtemps.
Le Seigneur des Ténèbres, connaissant sa maitrise en politique, lui avait demandé un mission quelque peu compliquée mais très intéressante. En effet, Granace devait surveiller le nouveau ministre, sous l’emprise du sortilège de l’Imperium au ministère, d’une façon bien particulière, en étant son bras droit. Plus officiellement, son Secrétaire d’Etat. Bien-sûre, en réalité, c’était Voldemort qui était le vrai ministre, et Granace aussi en quelque sorte. Il avait beaucoup de projets en tête.

Il pris donc ses dossiers, et son petit chat. Oui, Granace prenait toujours son chat avec lui, dès qu’il avait un travail. Il se rendit donc dans le parc de son manoir, et décida de tranplaner jusqu’au ministère de la magie.
Cela faisait bien longtemps que l’ancien professeur ne s’était pas rendu en pleins cœur de Londres, plus particulièrement au Ministère de la Magie.
Il arriva dans la zone de transplange, se présenta à l’accueil. On lui demanda son nom, une vieille femme, l’air monotone qui ne donnait pas une bonne image du ministère ! Elle n’allait pas rester bien longtemps ici !

- Milles excuses Madame…

- Mademoiselle !

-Si vous voulez. Donc, je suis Kebinus Granace, Secrétaire d’Etat. Je me rends au Niveau 1, vous savez, le niveau réservé à la présidence, l’endroit où se trouve mon bureau quoi ! Alors laissez-moi passer, sinon je serais au retard pour mon premier rendez-vous avec monsieur le ministre, et vous savez comme est notre cher ministère lorsqu’il est sur les nerfs, MADEMOISELLE !

Celle-ci ne perdu pas beaucoup de temps pour le laisser passer. Il prit donc l’ascenseur, et se rendit au niveau 1.

Celui-ci était réservé à la présidence du Ministère de la Magie. On pouvait y trouver les bureaux du ministre ainsi que son cabinet, ainsi que du Secrétaire d’Etat.
Cet étage était formé d’un long couloir à la moquette rouge sang. Les murs étaient ornés de parures en or, et les portes d’un bois très beau et brillant offraient une place réjouissantes aux plaques en or des noms des diverses occupants de chaque lieux.
Granace y trouva la sienne. Juste à côté du bureau du ministre de la magie. Il n’avait aucune idée si celui-ci était présent, il pensait donc aller le voir un peu plus tard dans la journée. Il regarda la porte et vit :


Il rentra donc dans cette pièce, qui lui était réservée. Bien-sûre, aucuns mobilier n’était en place dans la bureau. Granace avait prévu de faire lui-même la décoration des lieux.
En effet, un grand bureau en chêne fit son entrée dans la pièce, juste devant les fenêtres qui donnaient sur l’Atrium. Celui-ci était au centre, et il s’accompagna d’un grand fauteuil marron. A sa droite, diverses bibliothèques firent leurs apparitions, et à gauche, deux grands canapés, qui offraient le moyen de s’installer confortablement aux invités de Granace. Son chat, Joseph, y trouva là un bon refuge moelleux.


Il s’installa derrière son bureau, et posa les diverses dossiers. Il prit le premier :


C’était à lui de se charger de cette toute nouvelle Commission, orchestrée par les soins de Lord Voldemort. C’est alors qu’on coupa son travail par quelques coups à la porte du bureau.

-Entrez donc, c’est ouvert.

Granace avait commencé sa journée en se levant assez tôt, et s'était rendu au Ministère de la magie pour aller travailler. En effet, désormais, il était Secrétaire d'Etat, et devait en réalité diriger le ministère tout en surveillant le "ministre" actuel mis en place par le Seigneur des Ténèbres, Pius Ticknesse.

Ce matin là il était arrivé au ministère, et s'était rendu dans son nouveau bureau. Spacieux et confortable, Granace y trouva son aise et décida de se mettre au travail et s'attardant sur le dossier concernant la Commission d'Enregistrement des Nés-moldus, toute fraichement mise en place.
Pendant qu'il travaillais sur le dossier, une personne vint toquer à sa porte pour surement le saluer. Granace lui pria d'entrer et découvrit qui était cette personne.

Voldemort lui en avait brièvement parler. Il s'agissait d'une personne avec de profonds yeux bleus, une carrure assez faible et inconscient de ses actes.
Voila la description que Lord Voldemort avait fait du visiteur de Granace, Pius Ticknesse, le ministre de la magie, ou plutôt, le pantin du Seigneur des Ténèbres.

- Monsieur le ministre, quel plaisir de vous voir !

Le Seigneur des Ténèbres avait fait en sorte que Ticknesse lui demande d'être son bras droit, officiellement connu sous le nom de Secrétaire d'Etat. Granace avait en tête beaucoup de projets, et contait bien en faire part au ministère, qui n'aurait pas le choix de les accepter, car tout simplement, les projets étaient acceptés et conseillés par le Seigneur des Ténèbres. Granace se leva.

- Mais venais vous assoir mon cher. Nous serons plus confortablement installés là bas, lui dit-il en pointant du doigts les deux canapés moelleux de Granace.

Le ministre de la magie décida d'accepter le conseil de son Secrétaire d'Etat, il s'installa dans le canapé. Celui-ci regarda avec attention le petit chat qui dormait encore dans un des deux canapés.
Granace, avec une bouteille d'hydromel à la main, s'avança devant son "supérieur", ou plutôt, son "client".

- Alors cet hydromel est excellent, je vous conseil d'en prendre, en voulez-vous ? Nous parlerons politique plus tard !

Granace servit alors le ministre et prit lui aussi un verre tout en s'installant dans le canapé opposé, en prenant le soin de ne pas réveiller son chat.

PNJ: Pius Thicknesse

Un plaisir, un plaisir. Il en avait de bonne, celui-là. Ce n’était jamais un plaisir de le rencontrer. Parce qu’il n’était rien, au fond. Voilà. C’était exactement ça. Il dardait ses yeux bleuté, grisâtre, mais particulièrement insignifiant sur cet homme, le détaillant un instant. Il ne se souvenait pas de l’avoir rencontré, encore, peut-être était-ce justement le moment de le faire, pourquoi pas? Ho… au fond, et à quoi cela pouvait-il bien servir? Ah, si seulement il arrivait à mettre des mots sur ces pensées envahissantes et dérangeantes. Il opina du chef, sans plus s’interroger, aussi sage et obéissante que la poupée de chiffon, tirée par les cordes de son marionnettiste. Il bougea, son corps se balançant doucement au rythme de ses pas, pour s’avancer lentement vers le vieil homme et ses divans, sur lequel il posa volontiers son fessier, lui lançant un regard des plus curieux.

Il suivait des yeux, l’homme à la chevelure blanchâtre, trainant avec sa personne une bouteille d’hydromel. Le petit homme paru sceptique, quelques secondes, comme si son cerveau voulait soudainement céder au sortilège sous lequel il était prisonnier depuis maintenant un sacré out de temps, sans qu’il n’ait jamais pu s’y opposé. Mais rien. Il n’était certainement pas assez fort pour ça, n’est-ce pas? Non… Non, il ne l’était pas, justement… Non…

Un drôle de faux sourire, en ce cas, se dessina sur ses lèvres un peu fripées. Il céda, comme toujours, sympathiquement et bêtement à la fois. Il opina, de nouveau, sans vouloir refuser quoi que ce soit. Pourquoi s’interroger sur ce genre de chose, après tout? Cela en valait-il seulement la peine? Pas vraiment. Tout ce qu’on lui demandait, à lui, c’était d’agir comme si de rien n’était. On lui demandait de prendre les reines, il les prenait, bien qu’au fond de lui, quelque part, il n’en avait pas l’impression. Au contraire, il croyait plutôt que c’était quelqu’un d’autre qui manipulait les reines de son esprit pour qu’il fasse de même avec le ministère. Et il agissait comme un patron, un grand homme : le Ministre. C’était ridicule parce qu’il ne se souvenait déjà avoir vraiment souhaité l’être. Il ne se souvenait pas non plus vraiment du pourquoi ou du comment il avait pu faire pour se retrouver à si haut dans la société du monde sorcier.

Pius tourna un peu la tête, comme si tout ce qui se passait prêt de lui ne se déroulait pas vraiment, comme un peu au ralentit. De toute évidence, l’imperum était bien trop puissant pour son pauvre esprit. Il semblait si différent, non présent de ce monde dans lequel il était né, dans lequel il vivait pourtant. S’en était presque triste à voir, en vérité. Un corps. Juste un corps. Et ce sourire qui ne semblait pas vouloir décrocher. On ne savait pas d’où il lui venait, mais enfin.

« Merci… Merci bien… Vous… »commença-t-il sur un ton étrange. «Je cherchais un… dossier, tout à l’heure et j’ai pensé à venir vous voir… Même si je ne sais plus très bien pourquoi. »

[HJ: désolé pour la petitesse]

Le sortilège du Seigneur des Ténèbres paraissait fonctionner. Le ministre de la magie parraissait totalment perdu dans son propre corps, dans son propre esprit.
Granace avait très bien compris que le sortilège de l'Imperium qui avait était jeté par Lord Voldemort était très visible sur Pius Ticknesse. Le but de Granace, en plus de diriger le ministère et le monde magique, va être de surveiller le plus proche possible le ministre de la magie.
Granace aurait su que Ticknesse était sous l'emprise de l'Imperium sans même que Voldemort ou quelqu'un d'autre lui dise, il ne serait surement pas le seul.
Si les membres du ministère apprenait que Ticknesse était contrôlé par Voldemort, les membres de l'Ordre tenterais alors de s'emparer du ministère, ce qui est de toute évidence, perdu d'avance.
Granace devait surveiller le plus possible le ministre.

Celui-ci lui demande en quelque sorte un dossier. Il avait le choix, dans sa petite boutique de dossiers. Une pile de cent dossiers l'attendait sur son bureau, dix se rajoutés au fil des jours. Granace ne pensait jamais voir la fin.

Le dossier sur lequel il était en train de s'attarder était celui de la Commission de la Commission d'Enregistrement des Nés Moldus, dont il était le directeur. Cette après-midi avait lieue la première audience, et Granace espérait tout de même que le ministre est assez d'esprit pour lui demander le dossier en question et repartir.

- Un dossier... Vous savez, j'en ai une tonne qui m'attend!

Celui-ci rajouta qu'il ne savait pas vraiment pourquoi. Granace était le bras droit du ministre, Secrétaire d'Etat, mais c'était Voldemort qui l'avait nommé à ce poste.

- Euh, peut-être parce que je suis votre bras droit, votre Secrétaire d'État ? Dites-moi quel dossier vous désirez, je pourrais peut-être le trouver.

Granace éprouvait en quelque sorte de la pitié pour ce pauvre homme. L'an passé, il dirigé le département de la Justice Magique, un poste prestigieux, et il était devenu le pantin de Voldemort. Mais bon, c'était pour le bien de l'Etat ainsi que de la communauté magique.