Poudlard La Renaissance
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 "Dans toutes les larmes s'attarde un espoir" [PV MJ]

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MessageSujet: "Dans toutes les larmes s'attarde un espoir" [PV MJ]   "Dans toutes les larmes s'attarde un espoir" [PV MJ] Icon_minitimeJeu 25 Fév - 18:15

« Heureux ceux qui pleurent, car il n'est pas de larmes impures.
En chacune d'elles brille un fragment d'éternité, toute larme a sa source dans un autre monde. »
André Frossard, extrait de L'Art de croire



Chaque salle commune était secrète et connue uniquement par les membres de leurs maisons. Un secret bien gardé aux fils des ans, le lien unissant chaque membre d’une même maison étant fort, gagner et perdre des points ensemble, soutenir la même équipe au quidditch, défendre les même valeurs, porter le même blason, passer du temps ensemble dans la salle commune. Avoir le même code secret pour entrer dans « sa maison ». Avoir une deuxième famille, celle constituée des membres de sa maison à Poudlard. Mais former des groupes impliquait forcement de créer des conflits, inter groupe, ou entre différents groupes. La haine mutuelle des Gryffondors et des Serpentards faisait partie des traditions.

La maison de Godric Gryffondor était certainement la plus haute dans le château, tous les rouges et or savaient qu’elle se trouvait au septième étage dans une tour de Poudlard, l’entrée étant gardée par le portrait de la Grosse Dame. Ils dominaient tout, le château, le parc… Ils avaient une vue magnifique des fenêtres. La salle commune quand à elle était meublée par de confortables fauteuils bien moelleux, plus ou moins éloignés de la cheminée. Les couleurs chaudes rouge et or permettaient d’obtenir une ambiance chaleureuse et rassurante, voir cosy. On se sentait tout de suite en sécurité entre ces murs, sur que rien de mauvais ne pouvait arriver. A être aussi proche du ciel, on était forcement un peu la tête dans les étoiles. Les aigles bleu et bronze étaient peut être ceux qui volaient, mais les lions étaient ceux qui régnaient sur le château. Et quand on entendait des rires, c’était plus souvent au septième étage que dans les cachots…

Les cachots parlons-en, c’était le repère des serpents, qui se terraient. Seul les Serpentards connaissaient l’emplacement de leur salle commune, mais tous les élèves savaient que l’heure du couvre feu approchant, les vert et argent se dirigeaient vers les bas fonds du château. Nul n’ignorait que les labyrinthes des cachots étaient leur domaine privilégié. Les murs de pierres froides, les quelques torches accrochés à distance égales, et trop éloignés pour la plupart des élèves qui n’appréciaient pas le noir, ne permettaient pas un éclairage parfait. L’ombre était un élément important des cachots, peu de fenêtre laissaient entre la lumière du jour, on pouvait seulement se fier à l’éclat vacillant des flammes, jusqu’à ce qu’un coup de vent ne balaye l’espoir et ne fasse s’éteindre le feu. Les cachots n’étaient pas un endroit agréable, l’humidité semblait percer partout, s’insinuant sur les murs, sous les capes… Les courants d’air étaient habituels, venant mordre les chevilles, soulever les jupes et tenter d’enlever les écharpes. Tout ce qui se trouvait dans les couloirs des cachots semblait hostile. D’abord cette tendance qu’avaient les élèves à se perdre lorsqu’ils ne les connaissaient pas parfaitement, puis l’obscurité ambiante, comme si quelqu’un avait lancé un sortilège emprisonnant toute la lumière, que les pauvres torches tentaient de repousser du mieux qu’elles pouvaient. Malgré le labyrinthe des couloirs, ou peut être à cause de celui-ci, le moindre bruit de pas pouvait résonner, cependant pour repérer la source du bruit, c’était tout de suite bien plus difficile.

Ginny Weasley s’était décidée à aller dans les cachots, seule. Risques inconsidérés, mais elle n’avait pas pu parler à son cousin Kamo, qu’elle aurait certainement emmené avec elle sinon, ne serait ce que pour l’aider. Pourtant, il lui semblait qu’il était vraiment occupé et préoccupé par quelque chose d’autre. Tant pis, elle était assez courageuse et folle pour s’aventurer seule dans les cachots, elle avait attendue une heure assez tôt dans la matinée, ou plutôt dans la nuit, bien après le couvre feu, pour que les préfets et professeurs aient eu le temps de faire leurs rondes et d’être trop fatigués pour continuer, et avant que le reste des élèves ne se lève. Il devait être dans les deux, trois heures du matin. Une longue journée s’annonçait, heureusement c’était le début du week-end, donc la plupart de ses condisciples dormiraient jusqu’à une heure avancée.

La rousse avait longtemps hésité avant de venir, depuis plusieurs jours elle marchait de long en large dans le grand hall, s’approchant de l’entrée des cachots, puis faisant marche arrière, comme si quelque chose l’en empêchait, la retenait. Elle semblait attirée et repoussée par le labyrinthe des couloirs. Son cœur était soumit à un rude dilemme. Que faire ? Hamlet disait : être ou ne pas être, telle est la question. Elle pensait : y aller ou ne pas y aller, telle est la question. Pour les plus observateurs de ses camarades, on voyait bien que Ginny mangeait un peu moins en ce moment, qu’elle réfléchissait à autre chose en cours, mordant sa lèvre inférieure tout en étant concentrée sur de toutes autres pensées que le discours de ses professeurs. Ceux qui étaient proches d’elle, vous répondraient qu’elle pensait à l’AD, beaucoup d’autres que c’était à cause d’Harry Potter. Pourtant rien de tout cela n’affectait la jeune femme, en fait c’était un autre problème qui l’inquiétait sérieusement.

Depuis sa visite dans la réserve de la bibliothèque, à part la menace constante qui pesait sur ses épaules, à cause du mauvais tour joué à Alecto Carrow et à Argus Rusard. Elle… entendait des voix, ou plutôt des pleurs. Dès qu’elle approchait des cachots, elle entendait de longs sanglots qui serraient son cœur. Son sens du devoir lui criait d’aller aider la personne qui était triste au point de verser de telles larmes de crocodiles. Son cerveau lui hurlait qu’elle ne devait pas faire deux fois la même erreur ! Elle avait été assez bête pour se faire avoir dès son arrivée à Poudlard, pour se laisser manipuler et posséder par un journal intime, se faire avoir par un livre pensant. Désormais elle s’était jurée de ne pas écouter totalement les livres, de se méfier, et de se souvenir éternellement de la morale que lui avait faite son père, dans le bureau de Dumbledore, après être sortie de la chambre des secrets, grâce Harry : « Je ne t'ai donc jamais rien appris? Qu'est ce que je t'ai toujours dit? De ne jamais se fier à quelque chose capable d'agir et de penser tout seul si tu ne vois pas où se trouve son cerveau. Pourquoi ne nous as-tu pas montré ce journal, à moi ou à ta mère? Un objet aussi bizarre ne pouvait être qu'inspiré par la magie noire. » Les mots résonnaient encore dans sa tête, elle se souvenait de chaque parole, du ton déçu et en colère d’Arthur Weasley.

Sa cape ornée du blason de Gryffondor sur les épaules et sa baguette allumée à la main, la poursuiveuse des Gryffondors avançait dans les couloirs sombres des cachots. On lui avait dit un jour qu’ils s’étalaient jusque sous le grand lac. Et si c’était vrai ? Et qu’un jour les murs craquaient et laissaient s’écouler toute l’eau du lac dans les souterrains et que… Stop ! Ce n’était pas le moment de penser à ça ! Déjà, il fallait qu’elle fasse attention à ne pas se perdre. Tout en suivant les bruits de pleurs. A chaque pas, ils lui semblaient plus fort, plus proches. Mais dans ces couloirs, un rien pouvait être une illusion sonore.
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L'enfant...

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MessageSujet: Re: "Dans toutes les larmes s'attarde un espoir" [PV MJ]   "Dans toutes les larmes s'attarde un espoir" [PV MJ] Icon_minitimeDim 28 Fév - 0:14

Les cachots...
Un long et sombre dédale de couloirs formant un inquiétant labyrinthe qui faisait le malheur de tous les habitants de Poudlard, professeurs comme élèves excepté les membres de la noble maison de Salazar, reptiles malins habitués à cette obscurité malsaine qui les protégeaient si bien.
Et ils prenaient leurs aises, profitant de tout cet espace qui n'intéressait personne et qui était leur territoire puisqu'il renfermait en son sein la salle commune de leur maison. Terrée au fin fond de Poudlard, celle-ci en était la fondation : le ciment solide qui permettait à l'ensemble de tenir malgré la pourriture des couches supérieures, pourriture engendrée par l'arrivée de tout les sang souillés installés dans le château comme une terrible gangrène. La plupart des Serpentards en étaient malades.
Leurs murmures de haine étaient audibles dans ces couloirs étroits et dans ces salles résonnantes. Ils rebondissaient sur les murs, courant de seconde en seconde pour être repris par une autre bouche et recommencée encore...

******

Des murmures... Il les entends et il patiente. Il ne peut pas prendre le risque d'être pris pendant le déroulement de son entreprise. Dans son poing fermé brille une améthyste, l'éclat violet qui en ressort et si puissant qu'il ne semble pas naturel, peut-il l'être d'ailleurs en ce château, berceau de magie ?
La pierre pulse... Il la sent. Il ressert sa prise et laisse échapper un petit sourire mauvais. Il sent la douleur de l'être prisonnier du minéral, quoi de plus douloureux que l'arrachage d'une âme si ce n'est son emprisonnement ?
Les murmures se taisent, enfin. Mais il hésite. A-t-il vraiment raison ? Les jointures de son autre main deviennent blanches tandis qu'il serre un objet de toute ses forces, celui-ci doit être petit car il dépasse à peine de sa paume. L'obscurité le rend invisible.
A-t-il choisit le bon objet ? A-t-il choisit le bon lieu ? L'âme survivra-t-elle à ce traitement et la fin justifie-t-elle le moyen, moyen constituée d'une éternité de douleur pour un petit être ? Peut être pas... Peut être bien que ce sacrifice ne servira jamais à rien mais qui sait ? Ne jamais prendre le moindre risque, jamais. Qui sait ce que sera l'avenir ? L'enfant doit être enfermé, jusqu'au jour ou il pourra accomplir son destin, si destin il y a.
Un glissement, il se déplace dans le couloir et personne ne peut le voir. La pierre brille d'un éclat désespéré mais c'est trop tard : un éclair passe d'une baguette au minéral et un hurlement à glacer le sang monte aussitôt. Un hurlement terrible et assourdissant, le cri d'un enfant que l'on assassine, non... Pire... Le cri d'une âme torturée qui n'a même pas l'échappatoire de la mort pour échapper à son bourreau, mais le château ne bouge pas. Personne ne peut l'entendre, la magie noire l'a voulue ainsi. L'enfant restera là jusqu'à ce que les événements décidés par son tortionnaire s'enchainent, voir à jamais.

C'est terminé, les dés sont jetés. Il se bouche les oreilles pour ne pas entendre les hurlements, pressé de s'éloigner de tout ce tintamarre et rassuré à l'idée que personne d'autre que lui ne puisse les entendre. Il n'a plus l'objet ni la l'améthyste mais trois autres pierres brillent dans sa main. Il les observent d'un œil songeur, émeraude, rubis et jade... Ou les cacher ?


******

Qu'est-ce qu'il fait là ? Il ne sait pas trop en fait... Il se souvient d'une voix jeune mais froide, si froide... Et du froid qui avait ensuite envahit son corps. Il s'était sentit partir, il avait été heureux pendant quelques instants et soudainement, la douleur...
Il connaissait la douleur, c'était celle qui explosait dans ses genoux lorsqu'il avait couru un peu vite et qu'il était tombé, celle qui lui vrillait les tempes lorsqu'il était malade et fiévreux et qu'il devait rester coucher dans son petit lit blanc, celle qui venait parfois lorsque d'autres enfants le rejetait mais celle-ci, il ne la connaissait pas...
Quelle partie de son corps avait mal ? Il ne le savait pas, d'ailleurs il ne savait même pas ou était passé son corps. Il était vide, il n'était plus rien et il avait mal.
Il voulait changer de position pour avoir moins mal mais devant lui il y a une glace. Elle le blesse et il grimace en reculant. Tiens... Tout compte fait il semble avoir un corps ! Il se touche mais s'aperçoit qu'il n'est pas réel, qu'est-il devenu ? Les larmes coulent sur ses joues.
Il souffre, encore et encore. Il pleure mais personne ne vient, pourquoi personne ne vient ? N'est-il pas en enfant ? Depuis quand laisse-t-on un enfant seul, dans le noir et souffrant ? Il hurle sa colère enfantine et son désespoir mais personne ne vient... Il est seul, et cette seule constatation et plus douloureuse que tout le reste réunit...

Le silence n'est pas total pourtant, il entend des murmures et des pas. Il hurle encore et encore mais on ne l'entend pas, pourquoi on ne l'entend pas ? Il souffre et pleure, il espère qu'on vienne puis il repense à la voix froide et il frissonne : et si c'était cette voix qui revenait ? Il n'ose plus crier...

Des murmures encore... Ils rythment sa demi-vie, il aimerait dormir mais il n'a même pas le droit à ça. Il ne peut qu'attendre et souffrir. Depuis combien de temps est-il là ? Il sent le temps passer autour de lui et ne peut que rester figer, bouté hors du monde. Qu'a-t-il fait ? Pourquoi ne lui accorde-t-on pas le droit de vivre ? Est-il mauvais ? Il l'ignore et il en souffre, il ignorait que la souffrance pouvait s'additionner autant pour en arriver à un tel point, comment peut-on souffrir autant sans mourir ? L'idée l'effleure qu'il est peut être mort mais il la rejette aussitôt, il a vu la mort. C'était cette sensation de légèreté et de bonheur qui l'avait envahit pendant quelques seconde et qui avait précédé la souffrance, non : on l'avait arraché à la mort et on l'avait enfermé là. Prisonnier entre deux mondes, quelle sentence plus terrible que celle-ci ? Il en ressent toute l'injustice et se rappelle qu'il n'est qu'un enfant, il n'a pas de souvenirs... En fait il n'a même pas eut le temps de vivre, pourquoi un tel châtiment ?

*Qu'on vienne me chercher... Faites que quelqu'un me trouve, pitié...*

Il ne sait pas qui il supplie et il se demande pendant un instant si il n'a pas perdu la tête. Mais non, même le refuge de la folie ne lui est pas permis. Il n'a jamais été autant lucide et il sent le temps qui passe, il est là depuis des années... Peut être même des siècles... Il se sent vieux et usé, pourquoi son pseudo-corps ne vieillit-il pas ?

Il pleure à nouveau, il en a oublié la voix froide. Ou plutôt non, il ne peut pas l'oublier mais il prie pour qu'elle vienne. Qu'elle revienne et qu'elle mette fin à la punition. Il est prêt à tout pour cela, quelque soit le prix de son erreur, la grandeur du châtiment l'a forcément lavé. Il hurle à nouveau, il entends des pas qui se rapproche mais il sait que cette personne là non plus ne l'entendra pas. Il gémit et se recroqueville dans sa prison. Lové en position fœtale, il sanglote pour lui même en se balançant. Combien de siècle devront encore passer avant qu'il ne meure enfin ? La noir est toujours aussi complet, il en a toujours aussi peur...
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MessageSujet: Re: "Dans toutes les larmes s'attarde un espoir" [PV MJ]   "Dans toutes les larmes s'attarde un espoir" [PV MJ] Icon_minitimeDim 28 Fév - 2:33

Ginny n’avait pas peur.

Elle avait toujours vécut dans une grande famille, ce qui était peu dire en sachant qu’ils étaient sept enfants, dont six garçons. C’était elle la plus jeune, la benjamine, ce qui ne l’avait pas empêché d’assister à de nombreuses scènes de pleurs, de chamailleries entre ses grands frères. Heureusement sa mère, Molly était toujours présente, ou pas très loin, pour venir consoler les malheureux, réparer les injustices et punir les petits malins qui s’étaient amusés aux dépens d’autrui. Vivant relativement à l’écart, elle avait été relativement écartée des problèmes, ses parents bien que peu riche, subvenant à leurs besoins. Alors lorsqu’elle entendait un enfant pleurer, un enfant qui n’avait personne pour le protéger et le rassurer, elle se sentait vraiment triste et en colère de ne pas pouvoir lui venir en aide. Elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour le délivrer, pour l’aider.

Ses pieds commençaient à la faire souffrir, elle avait beaucoup marché dans les labyrinthes des couloirs. Elle s’appuya contre un mur pour reprendre son souffle, les pleurs eux ne cessaient pas. Soudain elle eut un doute et si… si les pleurs ne venaient pas des couloirs, mais des murs eux même ? Serait ce possible ? Non, elle perdait la tête à tourner dans ces couloirs sans vraie lumière. Depuis que le basilic de la chambre des secrets avait été tué, plus personne ne parlait dans les murs… A moins que… Que lui avait on dit d’ailleurs ? Harry avait raconté qu’Hermione avait trouvé dans la bibliothèque, que le serpent de Salazard Serpentard se déplaçait dans les tuyaux de Poudlard. Serait ce Mimi Geignarde ? Non ! Elle se recula, glissant sur le sol humide et se rattrapant à l’autre mur. Pourrait-ce être le bruit de Mimi Geignarde qui se promenant dans les tuyaux pleurait ? Ginny secoua la tête, pour se remettre les idées en place. Non, tout d’abord Mimi n’avait pas la même voix et puis… non, elle ne restait jamais aussi longtemps dans les tuyaux, préférant sans conteste les toilettes des filles, l’endroit où elle était décédée. Pour s’en assurer il n’y avait qu’un moyen.

La rousse s’approcha du mur glacé, collant sa joue sur la pierre rugueuse, elle écouta, quelques minutes. Oui, c’était ça, il y avait un bruit dans les murs. Un bruit qu’apparemment elle était seule à entendre. Comme Harry, lorsqu’elle n’était qu’en première année. Pourtant, elle était sûre que ce n’était pas du Fourchelang et qu’elle n’aurait pas pu en comprendre un traitre mot si cela en avait été. C’était autre chose. Une forme de magie similaire ? La question était plutôt avait on un moyen d’entrer en communication avec l’être qui pleurait ? Et que dire ?

Elle se souvint des différentes fois où elle avait été elle-même triste, lorsqu’elle s’était blessée enfant, lorsqu’elle avait perdu un jouet cher, en apprenant le décès de quelqu’un, en voyant ses frères la quitter peu à peu pour aller apprendre à Poudlard… A chaque fois ou presque quelqu’un avait été là pour la soutenir, famille, amis, proche… Tous là, pour souffler des mots réconfortant, des mots qui apaisent même s’ils n’ont pas vraiment de sens. Des paroles qui permettaient juste de ne pas se sentir seul, pour montrer que l’on partageait la douleur de l’autre et qu’on la comprenait, faire preuve d’empathie.


Chuuuutttt
Tout va bien, calme toi…
Je suis là. Ecoute ma voix. Ne pleure plus. Quel que soit ton problème, on va trouver une solution… ne pleure plus, s’il te plait.


Ne pas brusquer l’être avec qui elle entamait le dialogue. Ginny avait employé un ton doux, pour ne pas l’effrayer, pour le rassurer et le calmer. Elle attendait une réponse avant de se présenter. Elle ignorait qui tait cet être, ce qui le faisait pleurer, ce qu’il savait de Poudlard, d’elle. Etait il coupé du monde, ou au contraire omniscient sur ce qui se passait ? Savait-il comment quelqu’un pouvait l’aider ? Ou même voulait il de l’aide ? Y avait il un moyen de l’aider ? Dumbledore lui-même s’y était apparemment cassé le nez. Il serait donc inutile de demander de l’aide au tableau, à moins qu’il puisse dévoiler quelques informations. A moins que Nick Quasi-Sans-Tête, le fantôme de Gryffondor, ai plus d’informations. Après tout, Tom Kaulitz avait bien dit qu’un professeur lui avait donné quelques renseignements. Même si ce n’était que des rumeurs, ces ragots permettaient peut être de faire le lien avec la vérité.

La poursuiveuse des rouges et or avait toujours l’oreille collée au mur, guettant la réponse, ou tout du moins un changement dans les pleurs, qui serait un début de réponse. Elle espérait de tout cœur que l’être puisse au moins l’entendre, après tout, si elle l’entendait, pourquoi ne serait ce pas réciproque ? Le cœur de la jeune fille battait la chamade, la peur d’être surprise par un professeur ou un élève de Serpentard en pleine nuit, collée à un mur et en train de murmurer. L’inquiétude d’avoir une réponse. Serait-ce un langage compréhensible ? Serait-ce la réponse à laquelle elle s’attendait ? Et si c’était tout simplement un piège. Un dangereux guet-apens où elle plongeait sans scrupule, ignorant les appels de sa conscience, ne réfléchissant qu’avec son bon cœur. Elle aurait tellement aimé ne pas être seule ce soir, que quelqu’un l’accompagne pour l’aider. La solitude était un poids bien lourd lorsque l’on n’était pas sûr de soi. Cependant, elle savait que dès qu’elle rentrerait dans sa salle commune, ou chez elle, il y aurait un proche, un ami, de la famille. Elle avait toujours été entourée. Enfermée dans un cocon de bonheur et de protection que personne ne pouvait transpercer. Invulnérable et inconsciente des dangers entourant qui auraient pu l’affecter. Le courage pouvait parfois mener jusqu’au bord de l’inconscience des périls.

Ginny n’avait pas peur. Ou du moins, pas encore peur.
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MessageSujet: Re: "Dans toutes les larmes s'attarde un espoir" [PV MJ]   "Dans toutes les larmes s'attarde un espoir" [PV MJ] Icon_minitimeDim 7 Mar - 1:06

Des pas, encore et toujours. Il n'y fait plus attention, habitué à passer inaperçu en ces murs silencieux et il se concentre sur son chagrin et sur sa douleur. Il se balance d'avant en arrière dans sa prison, recroquevillé dans le peu d'espace qu'on lui a laissé, les hoquets le secoue mais il n'a plus de larmes, sans doute a-t-il gaspillé les capacités normale d'un être humain. Pour peu qu'il soit humain...
Un frôlement contre le mur, il lève la tête une seconde avant de la laisser retomber. Quelqu'un s'amuse certainement, qui peut l'entendre ? Un gémissement enfantin sort de sa gorge et retentit lugubrement dans les couloirs, il n'est qu'un fantôme.

"Chuuuutttt
Tout va bien, calme toi…
Je suis là. Ecoute ma voix. Ne pleure plus. Quel que soit ton problème, on va trouver une solution… ne pleure plus, s’il te plait. "


C'est à lui qu'on parle ?
Habitué au silence depuis plusieurs décennies il ne sait que faire et reste terrifié. Est-ce la voix froide qui est revenue ? Ça ne peut être que cela, au fond de lui il sait que seule cette voix est capable de lui parler, la personne qui l'a enfermé est la seule capable de le délivrer. N'est-ce pas ?
Mais pourtant... Pourtant cette voix-ci n'est pas la même. Elle est chaude et enveloppante, rassurante même et puis c'était une voix de fille.... Est-ce pour mieux le piéger ? Sans doute... ça ne peut être que cela... Elle ne sera pas la première personne a vouloir lui faire du mal, pourquoi le monde devait-il être si mauvais ?

Il hésita quelques secondes. Ce serait si simple de ne rien dire et d'attendre qu'elle s'en aille. Sans doute penserait-elle qu'elle s'était trompé et reprendrait elle son chemin ? Ce serait peut être plus prudent que lui mais l'idée de passer encore une éternité dans cette obscurité l'inquiétait bien plus que l'inconnu. Il devait se jeter à l'eau et rien de pire ne pourrait sans doute lui arriver dans la situation ou il se trouvait déjà ! Il répondit donc d'une voix tremblante :

"C'est... C'est qui ?"

Il renifla avant d'enchainer d'une voix plaintive :

"Je suis enfermé ! J'ai peur..."

Une nouvelle rame coula sur sa joue et il contint un hoquet, soucieux de ne pas se remettre à pleurer devant cette "présence." Il était un "grand" n'est-ce pas ? Complètement absorbé par cette nouvelle arrivée dans son univers il en oubliait sa douleur pour se concentrer sur cet événement inespéré et pour le moins étonnant, comment se faisait-il qu'elle puisse l'entendre alors que personne n'en avait jamais été capable ? Il ne comprenait pas, était-elle une puissante magicienne ? Oui ça ne pouvait qu'être ça, c'était forcément ça ! Elle allait détruire le magie qui le retenait prisonnier, elle allait le sortir de ce piège et le prendrait enfin dans ses bras afin de lui offrir son premier contact humain depuis une éternité. A cette pensée il sentit une vague de joie l'envahir et il se pressa contre les parois de prison :

"Tu peux me faire sortir ? S'il te plait ! Je n'aime pas le noir..."

Un doute soudain... Il se rappelle de cette conversation dont il avait été témoin.. Quand ? Il ne le sait plus mais sa mémoire est fidèle. Il se rappelle la voix calme qui parlait seule dans le couloir, qui lui parlait à lui. Il avait cru un instant que la personne pouvait l'entendre mais ce n'était pas le cas. Elle savait qu'il était là, mais elle ne l'entendait pas. Il se souvenait du tintamarre qu'avait fait son cœur lorsque la présence était passée près de lui, le cherchant et effleurant enfin le mur de sa baguette. Il se souvenait de la peur qu'il avait ressentit et de la certitude qui l'avait alors envahit : cet homme venait pour le tuer !
Il se souvenait de sa frayeur lorsque celui-ci avait levé sa baguette et de sa douleur lorsqu'il avait jeté son sort. Sa puissance était phénoménale, la plus grande force qu'il n'avait jamais connu mais sa protection magique avait résisté. Il avait senti la magie noire plier sous la force de la magie blanche mais sans se rompre. Il avait alors attendu la deuxième attaque, certain que celle-ci lui serait fatale mais tout s'était arrêté. Il se souvenait alors de sa terreur lorsqu'il avait entendu la dispute entre son agresseur et un autre, de son incompréhension face à cette haine incroyable qu'il ne pouvait comprendre et de son soulagement lorsque, enfin : les deux protagonistes s'était éloignés pour ne jamais revenir. Il n'avait jamais compris cette scène et en était resté très marqué. Pourquoi diable voulait-on absolument se débarrasser de lui ? Que pouvait-il bien faire lui, le petit garçon contre cette féroce magie ? Il y avait quelque chose d'étrange là dedans et il ne pouvait que s'en rendre compte, il articula d'une voix hésitante :

"Tu vas m'aider dis ? Tu ne vas pas me laisser là ? La mauvaise magie m'attaque, j'ai mal !"

Il pleurait à nouveau, incapable de contenir ses sanglots et son désespoir. Elle n'allait peut être pas l'attaquer mais sans doute ne l'aiderait-elle pas non plus...
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MessageSujet: Re: "Dans toutes les larmes s'attarde un espoir" [PV MJ]   "Dans toutes les larmes s'attarde un espoir" [PV MJ] Icon_minitimeMer 10 Mar - 2:09

Les plaintes et les larmes du prisonnier étaient terribles, elles remontaient le long de la colonne vertébrale, s’insinuaient dans le cerveau, glaçaient les membres, devenaient une mélodie qui résonnaient continuellement aux oreilles. Après ses quelques mots rassurant, la rousse eut peur de n’obtenir aucune réponse, car le silence se prolongeait. Comme si le prisonnier s’était envolé et avait disparut. Mais non, il était toujours là et sa tristesse ne semblait pas apaisée, tout comme son inquiétude, il semblait aussi craintif qu’elle a engagé la conversation. Quels étaient ses contacts avec les humains ? D’après sa lecture, peut être aucune, elle ignorait si les fantômes pouvaient lui parler. Elle supposait qu’ils n’en avaient pas le pouvoir, ce qui dans ce cas signifiait qu’il avait passé de longues années sans avoir eu une seule parole qui lui était adressée. L’enfant demandait qui elle était. Apparemment, il ignorait donc son identité. Comment pouvait-elle se présenter ? Si on lui avait demandé de se décrire en quelques mots, elle aurait certainement dit :

Ginevra Weasley, surnommée Ginny par tout le monde, 16 ans, benjamine d’une famille de six garçons. En 6eme année à l’école de magie de Poudlard, elle était plutôt bonne en classe, même si elle n’était pas surdouée. Elle adorait le quidditch et était poursuiveuse de l’équipe de Gryffondor. Célibataire ? D’après sa dernière conversation avec Harry… oui, mais dans son cœur… absolument pas ! Ses pensées étaient encore fixées sur l’élu. Ses opinions sur les mangemorts ? Elle préférait les taire, pour ne pas causer de soucis à sa famille.

Mais pour répondre simplement à un enfant qui avait peur et qui voulait une réponse simple et concrète, pas besoin de tous ces détails. Elle répondit d’une voix douce, décidée à engager la discussion.


Je m’appelle Ginny. Ne t’inquiète pas, je suis venue en amie pour t’aider.

S’il était enfermé, et depuis tant de temps, il semblait normal qu’il ai peur, qu’il se sente seul. Pour l’aider, il lui fallait cependant bien plus d’informations. Elle ne savait pratiquement rien sur lui. Et des dizaines, voir des centaines d’élèves étaient à sa recherche. Dire que cet enfant se sentait seul alors que tous les élèves de Poudlard auraient souhaités parler avec lui. Certains peut être dans l’intérêt de celui-ci et d’autres… pour servir leurs propres intérêts.

La gorge de Ginny se sera en entendant l’appel désespéré du prisonnier, l’aider. Oui, elle allait faire tout ce qui était en son pouvoir, c'est-à-dire pas grand-chose. Après tout elle était simplement une élève de 6eme année… Peut être pourrait elle appeler des membres de l’Armée de Dumbledore à la rescousse, qui étaient des 7eme année, si besoin était. Malheureusement demander l’aide d’un professeur risquait de s’avérer impossible. Elle ne pouvait donc pas promettre au garçonnet de le sortir. En aurait-elle les capacités ? Elle l’ignorait totalement. Elle ne voulait pas lui mentir, ni le décevoir. « S’il te plait », étrange formation d’expression dans la langue qu’ils parlaient. Si rien qu’en le désirant elle pouvait faire ce qu’elle voulait, l’enfant serait déjà libre ! Il serait dans le parc pour profiter du soleil, il serait dans la tour des Gryffondors pour s’amuser en sécurité, il serait hors de Poudlard pour mettre fin à son cauchemar.


Je vais essayer de t’aider à sortir, mais pour cela il faut que toi aussi tu m’aides, et que tu m’expliques ce qui s’est passé. Où es tu enfermé ? Qui es tu ?

Elle savait très peu de choses sur lui, à part qu’il était âgé de plus de soixante dix ans. Qu’il n’était certainement pas enfermé dans les murs, malgré que ce soit sa seule façon de communiquer avec lui. Peut être y avait il une pièce dans ces grands murs froids des cachots ? Après tout la Chambre des Secrets de Salazard Serpentard était bien dans les souterrains de poudlard. Et lorsque la pierre philosophale avait été cachée dans le château c’était aussi dans les sous-sols. Comme si tous les objets dangereux étaient attirés dans les bas fonds… Le conseiller des grâces était il comme eux attiré ou était il celui qui attirait?

Si le miroir du Rised s’était trouvé en face de Ginny à ce moment, il aurait certainement montré un cadre idyllique : Harry près de Ginny qui avait trouvé le moyen de faire sortir le petit prisonnier de ses chaines. Peut être même lui aurait il montré le moyen de le sortir ? En attendant, elle n’avait aucun moyen de savoir comment le sortir de là, à part les informations qu’il lui fournirait et ce qu’elle en déduirait. Elle ne pouvait donc que le rassurer et tenter de comprendre.


Oui je t’aiderais. Je ne te laisserais pas ici, je reviendrais autant de fois qu’il le faudra pour te sortir d’ici. On trouvera un moyen de te libérer.

La mauvaise magie ? Venait-il d’évoquer la magie noire ? Elle ne connaissait que la magie neutre. La magie noire, blanche et rouge lui étaient presque inconnue, elle avait peu de connaissances dans ce domaine. Elle pouvait certes se renseigner dans la réserve mais… Tant pis s’il le fallait elle apprendrait !

Les mains et la joue collées contre le mur de pierre froide la gelait sur place. Le souffle qui sortait de sa bouche à chacune de ses paroles formait de la buée dans l’air glacé des cachots. Si elle avait connue le sortilège de Murae Corpus, elle l’aurait certainement tenté, rien que pour essayer d’accéder à l’enfant. Elle aurait tant aimé connaître un sortilège pour briser les pierres qui le séparait du prisonnier. Pour tenter un mouchoir et calmer ses pleurs, pour prêter une épaule réconfortante. Stopper ces pleurs. Faire cesser le malheur, la tristesse.


Ne pleure pas, je suis là. Parle moi, pour que je puisse te trouver…

Elle leva le poing et frappa la paroi sur laquelle elle s’appuyait, elle s’écorcha légèrement la main. La magie serait elle assez puissante pour délivrer l’enfant ? S’il lui fallait user de la force, elle le ferait. Il n’était cependant pas dis que la manière moldue marche plus que celle sorcière.
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L'enfant...

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MAGIE DU PERSONNAGE
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MessageSujet: Re: "Dans toutes les larmes s'attarde un espoir" [PV MJ]   "Dans toutes les larmes s'attarde un espoir" [PV MJ] Icon_minitimeJeu 25 Mar - 19:37

Je vais essayer de t’aider à sortir, mais pour cela il faut que toi aussi tu m’aides, et que tu m’expliques ce qui s’est passé. Où es tu enfermé ? Qui es tu ?

Essayer ? Elle n'était donc pas certaine de pouvoir ? Une inquiétude sournoise commença à monter en lui, si l'homme qui avait mis toute la force de son énorme pouvoir pour le tuer n'y était pas parvenue, alors le pourrait-elle ? Elle semblait bien moins puissante...
Ce qu'il s'était passé ? Comment pourrait-il lui dire ce qui s'était passé ? Il n'en savait rien... Il sentit une froide colère l'envahir, un ressentiment ancien mais fugace qui s'évapora rapidement. Il était normal qu'elle ai besoin d'informations c'était vrai, mais il n'en avait pas tellement... Il décida néanmoins de lui dire ce qu'il savait ;

« Je... je ne sais pas qui c'est... Je ne sais pas qui je suis... »

Sa voix était tendue par l'effort qu'il faisait pour se souvenir de son passé, mais rien. Un énorme trou noir qu'il ne parvenait pas à combler et à comprendre. Que c'était-il passé ? Qui était-il ? Son dernier souvenir remontait à cette nuit froide dans un bâtiment plongé dans les ténèbres. Peut être que cela pourrait l'aider ?

«Je ne me souviens pas d'avant ça mais je sais que c'était un garçon, il avait une voix aigüe et méchante. Il m'a fait du mal avec sa magie et j'ai cru que j'étais mort mais il ne m'a pas laissé en paix. Il m'a enfermé longtemps dans une prison violette, et... Et ensuite ici.... Il m'a fait très mal lorsqu'il m'a mis là... »

Long silence, le garçon tremble en repensant à ces moments. Conscient du manque de détails de ses explications, il plisse le front pour se souvenir et compléter :

« La prison violette... Je crois que c'était une pierre brillante... Il l'avait dans la main... Et je crois... Je crois qu'il a fait du mal à d'autres gens cette nuit là... Non, j'en suis sur. »


Le souvenir d'un hurlement remonta à son esprit et lui glaça l'échine. Il y avait eu au moins deux meurtre cette nuit, le sien et celui d'une femme.. Sa mère peut être ? Il l'ignorait, pourquoi n'en avait-il aucun souvenir ? C'était comme si il n'avait commencé à exister qu'à ce moment là, ce qui était proprement impossible.

« Il n'est jamais revenu après m'avoir enfermé ici... Et je pense qu'il ne reviendra pas, il voulait que je reste là pour l'éternité. Mais d'autres sont venu »

Il parlait avec plus de fluidité maintenant, ils se rappelait bien mieux de tout ce qui avait pu se passer après, la maturité de son langage contrastait curieusement avec sa voix fluette, étrange esprit que celui-ci...

«Tu es la première personne a m'entendre mais pas la première à savoir que je suis là... Il y a deux hommes qui sont venu, il n'y a pas très très longtemps je crois... Je pense qu'ils savaient qui je suis, ils se sont disputés. Il y en avait un qui voulait me tuer, il m'a fait très mal mais ce n'était pas la même magie que celle qui m'a enfermé. Je crois qu'il aurait réussit si un autre ne s'était pas interposé. Si on savait qui ils sont, ça nous aiderait je pense... »

Nouveau silence, que dire de plus ? Il ne sait pas trop... Il est calmé, occupé à réfléchir. Il est un enfant mais son esprit est vieux, et il est vif. Un souvenir lui revient et il le cri presque, tout à son désir de trouver un élément qui pourrait leur servir :

« Albus ! Le deuxième a appelé le premier comme ça ! Et il a dit qu'il ne voulait pas d'un frère comme ça... Qu'est-ce que ça veut dire ? »


Il se tait, pour de bon cette fois et tend l'oreille. Une peur sourde lui vrille les entrailles : et si la fille ne trouvait pas qui était ce albus ? Si elle décidait de le laisser tomber ? Il en mourrait certainement de désespoir, encore que...
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MessageSujet: Re: "Dans toutes les larmes s'attarde un espoir" [PV MJ]   "Dans toutes les larmes s'attarde un espoir" [PV MJ] Icon_minitimeJeu 29 Avr - 0:18

hj: ma réponse est un peu courte, mais je ne vois pas quoi mettre de plus étant donné que tu mène la conversation


Avait-il perdu la mémoire ? Il ne se souvenait plus de son prénom, ni de son nom. Ce serait dur d’obtenir des informations. Elle douta un instant, jusqu’à ce qu’il reprenne la parole et déballe ses souvenirs petit à petit. Elle mémorisa fidèlement, que l’agresseur de l’enfant était un garçon, à la voix aigue et méchante, un sorcier bien sur. Une prison violette, qui s’avérait être une pierre. Des meurtres… Elle frissonna un instant. L’âme de ce garçon avait plusieurs dizaines d’années, elle était passée d’une pierre à un miroir. Autant dire que les chances de retrouver le corps… étaient minces. Les informations données par le gamin permettaient de mieux comprendre celles du livre. Ainsi c’était Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore, ancien professeur de métamorphose et directeur de Poudlard et son frère étaient venu mais sans entendre l’enfant. Elle réfléchissait le plus rapidement possible, puis se décida à révéler ce qu’elle savait au jeune enfant, il avait besoin et avait le droit de savoir.

Il y a quelques années, un homme nommé Albus Dumbledore a été professeur puis directeur dans cette école. Il avait un frère…

Ginny avait pu lire la gazette qui par l’intermédiaire de Rita Skeeter, la longue biographie qu’elle y avait publié, pleines de révélations, de découvertes et de surrprises plus ou moins joyeuses. Molly avait bien tenté de jeter tous les exemplaires du journal, matin après matin chaque fois qu’il arrivait, prétextant que c’était un torchon rempli d’âneries, il n’empêche que la curiosité avait été plus forte et qu’elle avait feuilleté pour en apprendre plus.

Ils étaient certainement en désaccord. Mais ils sont certainement venus il y a très longtemps… car Abelforth, son frère, n’est plus venu ici depuis nombres d’années.

Mais quelle était la raison réelle de vouloir tuer l’enfant d’Albus ? Certes dans sa jeunesse, il avait été très éloigné du calme et posé vieillard des années d’étude de Ginny, pourtant elle avait encore du mal à le voir comme un être capable de tuer « pour le plus grand bien ». Le bien de qui ? Celui d’Albus ou celui de la société sorcière ? La question était plutôt comment son frère avait il pu empêcher le plus grand sorcier de tuer. Et quel sort avait il utilisé ? Si cela avait été un avada kedavra… l’enfant n’aurait même plus été là pour en témoigner. Enfin d’après ce que Ginny savait… A moins que le miroir l’ai plus ou moins protégé.

Tu ne sais pas à quel endroit ton esprit est attaché ?

Ginny tenta de se remettre en marche, elle avait froid et il lui faudrait bien trouver le miroir et l’endroit où il avait été stocké. Elle tenta donc de se diriger, une main sur le mur, tout en continuant d’écouter et de parler à l’enfant, se guidant par rapport à la force de sa voix, qu’elle entendait plus ou moins bien. Dès qu’elle faisait quelques pas trop loin et qu’elle avait du mal à distinguer ses paroles, elle revenait rapidement en arrière pour ne pas perdre le contact, ce dont elle avait le plus peur.

Malheureusement le temps passait et elle ne trouvait aucune porte dans les murs qui puisse la conduire au miroir. Soudain elle eut une idée… une folle entreprise se dessina dans son esprit. Et si… elle allait « directement » interroger la seule personne qu’elle savait avoir été proche du but. Non, bien sur elle n’irait pas dialoguer avec la tombe de Dumbledore, il n’avait laissé derrière lui aucun remord, aucun fantôme… Par contre, confortablement installé dans le bureau du nouveau directeur, un portrait fraichement peint trônait au milieu des anciens tableaux. Elle le savait depuis sa première année lorsqu’elle était entrée dans ledit bureau et parce qu’ils avaient servit de point de communication entre Albus Dumbledore et Sirirus Black lorsqu’il habitait dans la maison de ses parents. Les tableaux avaient certes une intelligence et une mémoire limitée mais… il y avait une chance. Aussi infime qu’elle était, Ginny se devait de la tenter.


Dis-moi, comment puis-je t’appeler si tu ne te souviens plus de ton prénom?
Je vais devoir te laisser, il est tard et j’ai des obligations, mais je te promets de revenir le plus tôt possible… Ne t’inquiète pas…


Elle était effrayé d’entendre à tout moment un bruit de pas qui pourrait s’approcher dans sa direction. A l’heure qu’il était des rondes avaient certainement reprit, où au moins certains serpentards pouvaient être debout. Elle laissa l’enfant, tout en espérant revenir assez rapidement, mais avant cela, il lui faudrait trouver une bonne excuse pour être envoyée dans le bureau de Severus Rogue et affronter le regard noir de l’ancien professeur de potion et de DFCM.
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