Tu peux m'expliquer "CA" ??? [tour nord, PV Bill Kaulitz]

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Encore une fois. Elle s’était levée en pleine nuit. Encore une fois elle se sentait barbouillé, encore une fois, sa tête lui tournée sous le poids de nausée. Au départ elle était certaine que c’était une indigestion, une intoxication alimentaire… mais on en peut pas les cumuler pendant deux semaine tout de même ! La nuit était fraiche, Et Scarlett était revenue à son lit. Elle lissa sa nuisette verte émeraude et regarda le vide. Elle se rappelait de ses vacances au manoir Kaulitz. De Bill, Bill. Elle pensait sans cesse à lui, il hantait son esprit à chaque instant, tout la ramenait à lui. Il lui prenait son esprit et son âme, et la distance qu’il mettait entre eux la rendait malade, ça la torturait d’une souffrance lente et ignoble, c’était comme si on l’arrachait à elle-même. Elle avait envie de hurlait. Pourquoi lui ? Elle l’aimait, elle l’aimait mais il était tout ce qu’elle ne devait pas aimer. Il était une serpentard arrogant, il lui avait dit qu’ils étaient ami, pour finalement la traiter avec une froideur sans égale, pour l’insulter de plus belle. Et cette amnésie qui devenait de plus en plus malsaine.

Pendant ses vacances elle s’était exercée à la magie noire, et la cérémonie de son marquage se rapprochait à pas de géant. Elle avait l’impression de mourir à petit feu. Pourtant son regard était toujours aussi lumineux. Telle une lumière dans ses ténèbres. Elle avait peut tout à coup. Peur du malheur qui l’attendait. La douleur en son ventre qui s’était un peu calmer la reprit. Ça lui déchirait les entrailles. Elle retourna à nouveau au toilette, et une dizaine de minute plus tard elle décida de se pendre une douche, elle ne supportait pas la transpiration. Quand elle sortie de la douche elle s’enroula d’une serviette et marqua un temps d’arrêt. Non ce n’était pas possible. Mais pourtant si. Elle avait des nausées, se sentait de plus en plus étrange… mais le pire dans tout ça elle n’avait pas eut ses problèmes, ceux qui font qu’on déteste être femme car au est obligé d’avoir mal chaque mois. Elle se regarda dans la glace, elle avait une tête d’ahurie avec ses yeux écarquillés comme des boules de billards. Ce n’était pas possible, c’était une blague n’est-ce pas ? Ca arrive d’avoir un retard… mais pas un retard de deux semaines !!! Elle enfila sa nuisette et remonta dans le dortoir en tentant de ne réveiller personnes. Elle fouilla dans son sac et trouva ce qu’elle cherchait : un tube doré. Elle l’avait volé à Bill en se disant que ça pourrait toujours être utile si on a besoin d’une radio pour voir si on a une fracture… ou un corps étranger… Elle sortie à nouveau du dortoir en se mettant sa robe de sorcière par-dessus sa nuisette ainsi qu’un paire de ballerine et descendit dans la salle commune.

En bas elle brisa le tube en deux, et un filme étrange se développa entre les deux fragments. Ses mains tremblaient, de fines gouttes de sueurs perlaient sur son front. C’était impossible de toute manière. Elle était vierge, elle ne s’était donnée à personne. Il n’y avait pas de risque pour qu’elle soit enceinte… elle voulait juste vérifier… Elle se mit même à rire tellement elle se sentait bête de vérifier alors qu’elle savait parfaitement qu’il n’y aurait rien. Elle place l’objet devant son vent et pencha sa tête pour voir. Elle manqua de s’étouffer. Elle voyait deux petites choses évoluer en elle, deux petites choses séparés par une membrane. C’était si petit, c’était…

Ses jambes avaient ployé sous le choc. Elle était tombée par terre. Enceinte. Et en une fraction de seconde, c’est sa vie qui partait en flemme. Mais qui ? Qui ? Qui lui avait fait cette chose horrible ? La tête lui tourné, son esprit s’embrumait. Elle regarda à nouveau les deux embryons. Des faux jumeau, en plus de ça elle était gâtée (--") ! Elle était enceinte de 3 semaines… sa remonte donc… à ses vacances… au manoir Kaulitz… l’amnésie… Punaise elle avait raison ! Il avait abusé d’elle et avait voulut le lui faire oublier par un oubliette ! Elle allait le tuer. Non… Elle allait se tuer, pas question d’avorter, elle se flinguera en même temps, trois cadavre pour le prix d’un !

Elle sortie de la salle commune, hors de ses gondes. Elle se transforma en hiboux et monta à la tour nord. La froide tour nord. Elle redevint humaine. Le vent s’engouffrait dans sa robe de sorcière et se nuisette. Elle regarda les créneaux. Elle se pencha… sans doute un peu trop en avant, elle risquait de basculer à tout moment et tomber de la tour. Elle avait la tête qui tournait, elle avait encore le tube doré dans les mains. Elle allait tomber. Elle voulait tomber. Elle monta sur les créneaux, l'air froid lui fouettait le visage et son corps, elle regardait en bas, c'était si haut, si enivrant

« JE TE HAIS KAULITZ ! »

Un cri de haine balançait dans la nuit sombre et profonde.

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« Tu me hais suffisamment pour mourir pour moi ! Magnifique courage des Gryffondor ! Excellent tempérament des Dashwood ! Tu n’es donc capable que de cela ? »

« Ah ! Belle victoire ! La grande Scarlett Ford, ennemie déclarée de Bill Kaulitz, sauta de la tour nord en clamant sa haine qui ne trouva aucune vengeance et s’écrasa lamentablement sur le sol ! Je n’en attendais pas moins d’une sang mêlée ! Tu as raison ! Saute ! Tu ne mérite pas de vivre ! Pathétique ! Tu n'avais donc aucune valeur ! Toutes ces années de résistance contre moi, ce n'était rien ! Voilà ? Tu capitules déjà !»

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Enceinte… Elle était enceinte de trois semaines… et des faux jumeaux en plus. Elle avait passé une semaine à se sentir mal, barbouillée et faibles. Et cette nuit… elle découvrait la cause de tout cela. Elle attendait des enfants… et de Bill Kaulitz de surcroit. Ce fait à avait bel et bien confirmer ce qu’elle lui avait dit dans la salle de l’entrainement, ainsi que la déduction qu’elle avait faite… une chose c’était passé entre eux, et il la lui avait fait oublier. Cette chose était qu’ils s’étaient unis physiquement. L’avait-il contraint ? A son plus grand regret c’était improbable. Scarlett avait de la force, de la ruse, elle était animagus, bref, elle avait des moyen d’échapper à l’emprise d’un homme. Non… elle avait dut se donner à lui. Elle savait qu’elle l’aimait, cette haine qu’elle avait toujours eut pour lui n’était autre que de l’amour dissimulé. Dans la comédie musicale de Roméo et Juliette ils le disaient bien, dans la deuxième chanson : «la haine, la sœur de l’amour mais qu’on cache ». Elle l’avait aimé, mais lui pour le lui avoir fait oublier, avait dut seulement abuser d’elle, il avait profité d’elle. C’était ignoble, c’était inhumain un tel traitement !

Elle n’avait même pas prit la peine de se changer et d’enlever sa nuisette de satin vert, elle était sortie en enfilant sa vielle robe de sorcière et des ballerines. Elle s’était faite hiboux pour mieux se dissimuler aux yeux de tous, gardant entre ses serres le tube doré. Elle allait où ? La tour Nord. Cette tour qu’elle aimait tant, si apaisante, si réconfortante. Du haut de cette tour on se sentait comme Jack Dawson dans « Titanic » : « I’m the king of the world ! » Oui on dominait tout de là haut. Aucun souci, rien, seulement le vent glacial qui vous fouette le visage et vous emprisonne dans le froid. C’était haut… si haut, elle imaginait parfaitement la chute interminable… sans doute aurait-elle le temps de se transformer en volatil, où si elle poursuivait dans son idée directrice, elle s’écraserait telle… une pizza ! Une pizza avec plein de coulis de tomate !

Elle avait crié sa haine, elle l’avait même hurlé. Bill, il avait osé lui faire CA ! Elle voyait ses espoirs de devenir batteuse de quidditch pro réduite à néant. Reporter sa carrière ne serait pas bon… et puis il y avait ses ASPIC ! Elle allait faire comment ? Et puis mince des faux jumeau de Kaulitz, elle préférait cent fois se tuer que de voir ces « choses » grandir en elle… de toute manière ça allait la tuer alors autant en finir tout de suite.

Mais une voix s’éleva. Scarlett sursauta, et tourna faiblement son visage en arrière. Bill, encore lui. Il la méprisait encore, encore, et encore. Mare ! Elle en avait marre ! Elle ne voulait pas de lui ici, ne pouvait-il pas la laisser mourir en paix ? Ne pouvait-il pas lui offrir une douce quiétude avant qu’elle en plonge dans le vide ? Elle ne répondit rien, elle lui adressa un regard complètement affolé et perdu, et détourna à nouveau son visage vers le vide. Elle restait là… sur le créneau. Rien ne pourrait l’en déloger. Mais il ne s’arrêté pas là… il continuait encore et encore. Ses douces mains se crispaient sur le tube doré. Elle trouvait que pour quelqu’un qui la haïssait, il n’arrêtait pas de parler comme pour… comme pour la sauver ? Non s’était impassable… De toute manière il ne voudrait plus l’empêcher de sauter quand il saura qu’ils sont en réalité trois dans une personne… elle… et les faux jumeaux. Elle commençait même déjà à ce demander si ça serait deux garçon, deux filles, où alors un garçon et une fille… non elle ne devait pas y penser, voir un avenir pour eux lui en donnerait un à elle aussi… et elle n’aurait plus le courage de sauter.

Elle se retourna complètement, restant toujours sur le créneau. Elle brisa le tube, le film se remit en place et elle le posa sur son ventre, on pouvait à nouveau voir les deux embryons qui évoluaient, séparé par une fine membrane. Le visage de Scarlett était sans expression, et ça c’était terrifiant, car avec ce visage… on ne savait pas ce qu’elle pensait, on ne savait pas comment elle allait agir. Elle était sur le rebord… elle pouvait tomber d’un instant à l’autre.

« Tu peux m’expliquer ÇA ? J’avais raison ! Tu as osé démentir mais j’avais raison ! TU VIENS DE DÉTRUIRE MA VIE ! »

Elle maintenant le film contre son ventre. Elle avait des larmes au bord des yeux, tout son corps fin tremblait, on croirait qu’elle allait s’envoler.

« Je suis enceinte de trois semaine… sa concorde avec l’amnésie que TU M’AS INFLIGE ! J’en peux plus Bill… j’ai tout encaissé avec toi… TOUT ! Mais là tu es allé trop loin ! Je ne peux pas endurer ÇA SEULE ! JE NE VEUX DE CES TRUCS ! TU VIENS DE ME DÉTRUIRE ! TU VAS ÊTRE RAVI QU'ON CRÈVE TOUT LES TROIS MAINTENANT ! »

Sa tête lui tournée, ses yeux se révulsaient… Elle tremblait de froid dans sa nuisette et sa vielle robe de sorcière abimée. Le vent s’engouffrait, il faisait si froid, et Scarlett qui étouffait de chaleur, elle avait chaud, elle voulait mourir. Ses yeux se fermaient tout seul… et le vide juste en dessous d’elle tendait ses bras pour l’accueillir.

Invité

« Ca ne t’avais pas dérangée cette nuit là, hein ? C’était pourtant ce que tu avais toujours attendu ! »

« Ne te plains pas ! Tu as eu ce que tu voulais… Tu as toujours couru après moi… Alors qu’est ce qui te rend triste au fond ? »

« Dis moi Scarlett, qu’est ce qui est le plus fort dans ton cœur ? Es-tu certaine de me haïr plus que tu m’aimes ? »

Invité

Le gouffre au dessous d’elle semblait l’appeler, lui tendre les bras pour la consoler de la vie qui la brisait. Une ultime étreinte, une ultime larme, et tout serait pareille à ce qui ne fut jamais. La nuit tomberait sur ses yeux, plus de larmes, plus de tristesse, plus rien. Une accalmie totale, comme ce désir de paix était grandissant dans son cœur déchiré. Comme dans la scène de Titanic, quand Rose quitte la table et se précipite sur le pond pour passer par-dessus, rester suspendue au-dessus de l’océan qui l’appelait. Les larmes perlaient certes sur sa joue, elle se sentait au bord du même gouffre que Scarlett même si les raisons n’étaient pas les même. Quand on souffre le cœur se déchire pour tout le monde. Mais par-dessus la rambarde, elle se sentait en paix, seul le bruit de l’eau trompait cet instant de paix tout comme seul le bruit du vent violent trompait la paix de Scarlett. Ce vent violent qui lui rappelait sa chère Ecosse, ce vent violent qui semblait l’enrober, comme si les bras de sa mère l’étreignaient. Et comme dans Titanic… un Jack Dawson était venu… Bill. La cause de son malheur. Celui qui l’avait brisé. Il était là. Elle ne voulait pas de lui. Qu’il parte et la laisse seule. Le corps fin de Scarlett tremblait comme une feuille morte, son teint de porcelaine était presque mortuaire. Lui encore et toujours. Son regard dur envers elle. Il l’insultait presque, il ne faisait que la provoquer encore et toujours… Comme si elle ne valait pas mieux que ça. Qu’elle saute… oui en surface elle en avait terriblement envie. Elle avait cette douleur ignoble dans son cœur… Elle croyait suffoquer… l’univers tout entier lui devenait floue.

Elle brisa le tube doré, se tournant complètement vers lui sans descendre du créneau, elle mit le film bleu contre son ventre. Lui laissant voir la chose ignoble qu’il lui avait faite. Elle vit son visage perdre son impassibilité et laissa place à un trouble profond. Elle regardait ce visage. Son cœur fit un sursaut. Elle l’aimait… elle l’aimait tant, son visage était si beau, c’était un ange qui était face à elle. Mais elle el haïssait tant aussi… en cette instant le voulait plus que tout sa mort. Elle ne voulait plus jamais entendre parler de lui. Pourtant…

Si c’était ce qu’elle avait toujours attendu… Bien sur que non ! Déjà elle ne l’avait pas porté dans son cœur jusqu’à sa 5ème année… ou plutôt… sa 5ème année avait mit en lumière cette part d’ombre dans son cœur. Oui elle s’était rendu compte en 5ème année qu’elle ne pouvait toléré que Larose le brise, qu’elle ne pouvait supporter de la voir en déchéance. Et lors de son séjour au manoir Kaulitz elle s’était rendue compte qu’elle l’aimait. Qu’elle l’aimait tellement et si fort que ça pourrait tout détruire, que ça pourrait détruire tout le mal qu’il y avait en elle car après tout comme le disait Nietzche « Ce qui est fait par amour et par delà le bien et le mal », comme si l’amour avait une dimension à part… ce qui n’est pas pleinement faux. Non elle n’avait pas toujours attendu ça… De elle, elle se moquait pas mal… ce qu’elle avait toujours attendu était de le voir heureux, de ne laisser personne lui faire du mal… comment pouvait-il si mal la connaitre après tout ce temps… mais qu’était-elle pour lui ? Un nuisible, et maintenant trois nuisibles en une personne.

« Oui, ça me dérange. Tu m’as ôté la mémoire imbécile ! Je ne sais pas comment c’est arrivé et ce que tu as osé me faire gougnafier ! »

Sa voix était brisée, elle se tenait droite, la tête haute, impérieuse et provocante comme toujours, car, non, elle ne courberait pas la tête devant lui. Jamais ! Elle était Scarlett Ford, on ne brise pas une Scarlett Ford comme ça ! Les yeux de Kaulitz était empli de haine… elle était pour elle ou pour lui ? Un doute planait, et ceux de Scarlett ? Ils étaient perdus, sans vie, sans âme : les yeux d’une morte.

Ce qu’elle voulait… courir après lui… mais il avait fumé ou quoi ? Jamais elle n’avait couru après lui ! Elle avait bien trop de fierté, d’ailleurs sauté de la tour ne lui ressemblait pas, elle avait trop d’amour propre pour ça. Mais pourtant elle voulait sauter, elle voulait se briser les ailes, elle voulait briser sa vie. Courir après lui… c’était comme un aveu de sa part. Car s’il prétendait qu’elle courrait après lui… c’est qu’il en était de même pour lui. Car ils se cherchaient mutuellement, chacun provoquait l’autre à tour de rôle comme une danse mystique, comme un appel, comme un drogue dans laquelle on récidive inlassablement. Il la regardait avec une telle intensité... c’était comme si… comme si il guettait le moment ou elle défaillirait, comme s’il se tenait prêt à la rattraper… s’il la rattraper… elle pourrait sentir sa peau sur la sienne, rien que pour se contacte ça ne la dérangerait pas de tomber. Et s’il al ratait ? Elle n’avait qu’a prier soit pour que le hibou la sauve… soit pour que la mort soit fugace et enivrante.

« Ce qui me rend triste… Tu oses me poser la question ? Que sais-tu de ce que je voulais ? Tu crois que ma vie n’est pas assez en ruine comme ça ? Tu ne crois pas que c’est déjà assez dur de tenir tout les jours ? Il a fallut que tu en rajoute une couche ? Où plutôt un double couche je devrais dire ! Car quand tu pourri la vie des autres tu ne fais rien à moitié mon cher ! »

Elle lâcha le film qui tomba à terre quand il lui posa la dernière question… pourquoi lui demander ça ? Demande-t-on ça quand on méprise quelqu’un ? Bien sur que non. Ce qui est le plus fort dans son cœur ?

Elle le haïssait, elle voulait lui dévisser la tête la tête, elle voulait le déchiqueter, le lapider avec des clous rouillés pour qu’il attrape le tétanos ou lui balancer le virus Ebola en pleine face ! Qu’il ressente un dixième de la souffrance qui déchira son cœur et il sombrera dans les enfers les plus effroyables.

Pourtant… ce n’était pas son sentiment profond, celui qui se trouvait au fin fond de son cœur et qui traverser les temps, ce trouvant renforcé de jour en jour, ce sentiment qui lui donne envie de… vivre ? Ce sentiment qui la transporte, se sentiment qui la rebâtit. Ses yeux perdirent leur froideur et leur état de mort. Ils brillaient à nouveau d’une lueur indescriptible. Ils retrouvaient la lueur qu’ils avaient eut lors de la nuit qu’ils avaient partagé, ils étaient plein de l’amour qu’elle avait pour lui. Elle l’aimait… et c’était plus fort que tout, rien ne pourrait détruire ce sentiment pour lui.

« Je t’aime… je ne sais pas pourquoi… tu es tout ce que je hais… mais je t’aime plus que tout. Si je deviens mangemorte c’est pas pour moi, pas pour le pouvoir même si je veux devenir puissante… c’est pour toi… car je en veux pas que tu sombre, car un monde sans toi… ca ne serait plus le monde, ça me tuerais… tu t’en moques... je le sais… mais vivre sans toi me serais impossible.»

Elle porta sa main sur son ventre où la vie grandissait déjà. Deux enfants… comment allait-elle faire ? Elle ne savait pas et puis tant pis. Elle assumerait son idiotie.

« je ne t’embêterais pas avec eux… je suis capable de gérer seule. »

Elle lui fit un sincère sourire… toujours avec son regard lumineux et tendre. Elle allait descendre du créneau… mais ce fut alors que son pied dérapa. Elle commença à partir en arrière mais par on ne sait quel moyen… il y eut un retournement de situation… un instinct de survit qui lui fit faire un mouvement ? Une force mystérieuse ? Le bras d’un ange qui l’avait poussé vers l’avant ? Toujours est il que finalement elle se ramassa par terre et s’écorcha le genou.

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« Je ne le sais que trop bien. »

« J’y compte bien. »

« Il me semble que c’est à moi non ? »

« En fait, je pense que tu en auras besoin… J’en prendrai un autre à Ste Mangouste… »

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Il Lui avait posé cette question. Une simple question, et pourtant c’était comme si son monde changeait, comme si il s’éclairait. Cette question avait levé un voile qui cachait faiblement ce qui était déjà apparent. Elle l’aimait. Elle l’aimait tellement. C’est le genre de sentiment dont on ne sort pas indemne, ils demeurent en vous, vous avez beau les renier, les masquer par une haine apparente, ca ne fera que vous torturer d’avantage. La haine, n’est autre en un sens la sœur jumelle de l’amour, que l’on utilise pour cacher cette dernière. Du haut de son créneau, Scarlett observait Bill. Il était si beau, il l’avait toujours été d’ailleurs. C’était devenue un homme, il n’était plus le gosse de 11 ans qui ricanait pour un oui ou pour un non, il n’était plus ce monstre horrible qu’il fut dans la Poudlard express. Non, ce n’était plus ce gosse pourri gâté pré-pubert. Il avait mûri, il avait affronté des épreuves qui l’avait fait reconnecté avec la réalité, il avait dut faire des choix, et le voici là, en haut de la tour nord avec elle, non plus contre elle comme autre fois. Bien que ses mots et son regard fussent sans expressions, elle sentait que le statu quo était changé. Bill. Il ne vivait plus dans le pays des Merveille. Scarlett non plus d’ailleurs… mais ce que la rouquine savait, c’est qu’il ne tenait qu’a elle à y aller, non pas en fermant les yeux et fabulant, mais en les gardant bien ouvert et en voulant changer le lendemain car personne ne le ferait pour elle. La vie n’est peut être pas un Wonderland, mais il ne tiens qu’à nous de trouver notre parcelle de paradis terrestre.

Il ne le savait que trop bien. Bien sur… s’il avait abusé d’elle c’était en connaissance de cause et non pas sur un simple feeling. Elle porta sa main à son ventre en se disant tout de même qu’elle était dans ce qu’elle appelait dans la vulgarité légendaire conservait pas sa classe tout sauf over friqué (soit dit en passant si le ministre de la magie à trop de galions il peut lui en refiler ) « Une mouise intergalactique « . Car oui… être enceinte à tout juste 17 ans… ça allait être sans nul doute dure à gérer… de plus elle avait ses cours, ses ASPIC à la fin de l’année, et elle était batteuse dans l’équipe des Griffondor… Ciel comment allait-elle faire. Elle allait trouver une solution, elle en trouverait une comme toujours.

Surtout que Môsieur-j-ai-le-sang-pur-donc-je-suis-mieux-que-toi-donc-je-me-la-pète se déresponsabilise complètement. A l’extrême limite elle s’en moquait pas mal, ainsi ses enfants n’auraient pas à subir l’influence de ce goujat de première. Mais en même temps ça l’énervait car elle ne comprenait pas les personnes qui n’assumaient pas leur acte. Mais en même temps c’est un Serpentard… il ne fallait par conséquent, pas trop lui en demander de ce côté-là.

Scarlett allait descendre du créneau, mais son pied dérapa, et elle crut qu’elle allait vraiment mourir, elle avait même cru voir un dixième de seconde Bill réagir. Et ce fut comme une pièce du puzzle qui s’ajoutait gaiement dans son cerveau en constante ébullition. Elle se rattrapa, elle ne sut comment. Sans doute le hibou en elle… elle ne savait pas. Elle tomba à terre et s’écorcha le genou. Bill, quel idiot !

Il s’avança vers elle, et d’un informulé lui soigna sa blessure. Décidément il avait avec elle un bon entrainement pour devenir médicomage ! Il prit le tube doré.

« Non tu vois je l’ai piqué au Démon du tube Doré qui est venue me squatter y a pas longtemps. »

Elle roula des yeux en ce disant qu’il n’était vraiment pas une lumière, les questions futiles n’ont pas lieux d’être dans une telle situation ! Il lui renvoya finalement le tube et Scarlett l’attrapa… elle avait était poursuiveuse après tout avant de devenir enfin batteuse. Elle aimait son rôle dans l’équipe de sa maison, il lui correspondait pleinement, frapper avec une batte représentait bien son coté « rentre dedans » son coté un peu mauvais genre, mais c’était dans le but de protéger des joueur, tout comme elle aime protéger ceux qui lui sont chers, et balancer le cognard sur des joueur qu’elle n’aime pas. Autrement dit Kaulitz à dut avoir des sueurs froides dans certains match. Jamais leur guerre ne finissait en fin de compte…

Il tourna les talons et parti…

« Bill Morgan Kaulitz vous êtes le plus grand imbécile que la terre ait porté ! »

Un autre de ses tic… Elle se releva et regarda une dernière fois le vide. Elle repensa à l’agissement de Bill. Ce fut de la provocation… mais pas comme avant… comme si il l’avait fait exprès pour qu’elle en saute pas. Il la connaissait mieux que quiconque, tout comme elle le connaissait mieux que n’importe quel élève. Il savait où appuyer, il savait comment elle fonctionnait. Elle esquissa un sourire ambigu.

« Mes chéris vous n’êtes pas servit avec un père comme lui ! Heureusement que je suis là pour relever le niveau ! »

Elle toucha doucement son ventre et tourna les talons, elle devait se préparer pour la cérémonie qui mettrait fin à son ancienne vie.

Invité

RP fini je crois ^^

» Bill Morgan Kaulitz
» Viktor Krum [Bill Kaulitz]
» Convocation de Mr kaulitz st mangouste (pv bill)
» La tour nord, comme autrefois [Mary]