Poudlard La Renaissance
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 Possession (De fin mai 1943 à juin 1993) Le terrier et Poudlard [PV Ginny]

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MessageSujet: Possession (De fin mai 1943 à juin 1993) Le terrier et Poudlard [PV Ginny]   Possession (De fin mai 1943 à juin 1993)  Le terrier et Poudlard [PV Ginny] Icon_minitimeMar 16 Fév - 21:44

Fin mai 1943

Enfin ! Il avait trouvé, il y était parvenu et il se prouvait à présent qu'il était bien le digne descendant du grand Salazar Serpentard.
Cinq années... Cinq années entières passées à rechercher l'entrée de la chambre et le moyen de l'ouvrir. Quel idiot il avait été de rester coincé trois heures à l'entrée alors qu'il suffisait d'utiliser le Fourchelang ! Encore fallait-il y penser...
Mais à présent tout son travail allait payer. Comme prévu, le basilic lui obéissait au doigt et à l'œil et ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'il ne chasse tout les sangs impurs de l'école. Il allait terminer le travail de son illustre ancêtre...


Début juin 1943 :

Cette fois il y était parvenu ! La première sang de bourbe était morte et bien morte, ayant croisé le regard mortel du serpent. Ce meurtre était un grand pas puisqu'il lui permettait de déchirer à nouveau son âme pour créer son deuxième horcruxe. Il avait hésité quelque peu à choisir l'objet qui aurait l'insigne honneur de recueillir son morceau d'âme mais son choix avait fini par pencher sur le journal qui prouvait qu'il était l'héritier de Salazar. Ce journal était le premier objet à laquel il avait voué un certain attachement. Il avait réussi la difficile manipulation et était parvenu à grande peine et au prix d'une immense dépense d'énergie à y enfermer son âme, quel pas immense vers la grandeur !

Mais les choses ne se déroulaient pas complètement comme prévu. Loin de vouloir renvoyer les sangs impurs, le directeur semblait décidé à fermer l'école ! Cela n'allait pas du tout, il n'avait pas fait tout ça pour se retrouver à nouveau prisonnier de son abject orphelinat moldu ! Que faire ? Comment retourner en arrière ? Et ce Dumbledore.... Encore lui... Il était le seul à ne pas lui faire confiance à Poudlard et à présent Tom n'osait plus pénétrer dans la chambre. Il était surveillé et le sentait, que faire ?
Le mieux était de s'arrêter là. La création de l'horcruxe avait été son objectif principal et tenter de continuer sur cette voie le mènerait à sa perte. Mais il ne voulait pas non plus abandonner son objectif de purifier Poudlard... Quelques manipulations sur le journal le rassérénèrent sur ce point, celui-ci serait plus une arme qu'une sauvegarde. Cela prendrait le temps nécessaire mais cet objectif aussi serait remplis.
Restait à faire en sorte d'empêcher la fermeture de l'école... Et pour ça il avait sa petite idée...


13 juin 1943 :

Renvoyé ! Lorsqu'il avait apprit la sentence, il lui avait fallu tout son empire sur lui même pour ne pas éclater de rire surtout lorsqu'on lui avait décerné la récompense pour service rendu à l'école ! Hagrid était le bouc émissaire idéal avec son habitude idiote d'apprivoiser des créatures dangereuses mais jamais Tom n'aurait cru que le directeur tomberait aussi facilement dans le panneau ! Il avait eu très peur lorsque Dumbledore avait croisé son regard, semblant sentir le mensonge au fin fond de son esprit. Étonné et douché par cette clairvoyance, il avait dû mettre tout ses efforts pour verrouiller son esprit, mais restait persuadé que le vieil homme l'avait percé à jour. Cette pensée avait fait passer un terrible frisson sur sa nuque.

Mais même le grand Dumbledore n'y pouvait rien. Hagrid serait renvoyé et l'école ne fermerait pas, Tom se ferait oublier jusqu'à la fin de ses études et ensuite il pourrait enfin partir pour son destin.


Dans les années 1970 :

Etait-ce vraiment une bonne idée ? Lucius Malefoy était l'un de ses plus proches même si pas forcément le plus zélé. Mais saurait-il protéger le journal que son maitre lui avait confié ? Il ne savait bien sur pas ce qu'était réellement ce journal, mais tout de même...
Telles étaient les inquiétudes de Lord Voldemort en ce temps de guerre, ce temps qu'il avait tant attendu et ou il pouvait enfin montrer sa puissance au monde entier. Mais elle ne l'ennuyèrent pas longtemps, le journal n'était pas une sauvegarde mais une arme. Il était l'un des plus dangereux de ses horcruxes, il saurait se défendre tout seul si besoin était... Et il accomplirait la mission pour laquelle il avait été créé, un jour ou l'autre....



HJ : voilà voilà ! Pour ton premier post, je pense qu'il devrait se dérouler au terrier. Ginny a trouvé le journal que Malefoy a laissé dans son chaudron. Je suppose qu'elle a dû avoir la curiosité d'écrire dedans pendant la fin des vacances scolaires. A moins que tu ne préfère qu'elle l'ai fait à Poudlard, c'est toi qui vois ^^
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MessageSujet: Re: Possession (De fin mai 1943 à juin 1993) Le terrier et Poudlard [PV Ginny]   Possession (De fin mai 1943 à juin 1993)  Le terrier et Poudlard [PV Ginny] Icon_minitimeJeu 13 Mai - 23:42

Ginevra Molly Weasley était la benjamine des enfants Weasley, une famille de sang pur caractérisée par ses cheveux roux et ses taches de rousseurs. Contrairement aux autres familles de sang-purs, les Weasley n’étaient pas très riche, ou très attachés au fait de devoir rester pur. Le père de famille, Arthur travaillait au ministère de la magie, dans le service des détournements de l'artisanat moldu, et ce dernier adorait tout ce qui touchait ces êtres qu’il connaissait très peu. Il adorait bricoler les objets moldus pour comprendre leur fonctionnement, mais il arrivait très rarement à les remonter correctement.

Ginny, comme tous le monde la surnommait, avait toujours vécue entourée de magie, et elle savait qu’à ses onze ans, elle entrerait à Poudlard, l’école de magie de Grande-Bretagne, comme ses parents et comme ses six grands frères ! La magie faisait partie de son quotidien. Baguettes, livres de magies, objet bougeant par eux-mêmes, hiboux et rats étaient pour elle totalement naturel.

1er septembre 1991

L’année dernière son frère Ron, était lui aussi entrée à Poudlard et avait du prendre le Poudlard express en septembre, pour rejoindre l’école. Ginny était venue avec ses frères pour leur dire au revoir, tout en essayant de convaincre sa mère de la laisser aussi paritr, avec pour seul argument : « Moi aussi, je veux aller à Poudlard ! ». Et là sur le quai, ils avaient fait une rencontre étonnante ! Personne ne s’en était aperçu au début, mais ensuite les jumeaux étaient venu leur dire : le garçon qui ignorait encore que pour entrer sur le quai du train il fallait passer la barrière magique dans la colonne de briques de la gare, n’était autre qu’Harry Potter ! Celui qui avait survécu à vous-savez-qui ! Et dont les parents, James Potter et Lily Evans Potter avaient été tué tragiquement par une nuit d’Halloween. C’était la première fois que quelqu’un survivait au Seigneur des Ténèbres et en plus il avait réussit à le faire disparaître, peut être même pour toujours ! Tout le monde ignorait comment il avait réussit cet exploit, alors qu’il n’était qu’un bébé sans défenses. Elle avait eu tellement envie de le voir, de croiser ses yeux et de lui poser mille questions. Et demanda en insistant à sa mère : « Oh M'man, je peux monter dans le train pour le voir ? » mais sa mère insista pour lui faire remarquer que c’était très impoli et que le pauvre garçon n’avait pas besoin de tant d’attentions, qu’il préférait certainement qu’on le laisse tranquille.

20 juin 1992

En y réfléchissant Ginny avait compris que sa mère avait raison, et qu’Harry ne souhaitait certainement pas qu’on lui rappelle sans cesse le décès de ses parents. Ce qui ne l’avait cependant pas empêché de sauter en l’air en désignant Harry à sa mère et en hurlant: « Le voila m'man, regarde, il est la ! ", puis après avoir reprit son souffle "Harry Potter! Regarde, m'man! Je le vois !"
Bon, il était vrai qu’elle n’avait pas réellement fait preuve de discrétion, mais c’était l’excitation de voir quelqu’un de célèbre qu’elle admirait. Elle s’était dit que ce serait son héro, son modèle.

Début de l’été 1992

Harry Potter avait seulement un an de plus qu’elle, et d’après ce que lui avait dit Ron, ils s’étaient liés d’amitié, et avec une jeune fille nommée Hermione Granger, ils formaient un trio. Et en plus, ils avaient sauvé l’école ! Ils avaient affronté un professeur et Lord Voldemort. C’était Ron qui lui avait raconté tout cela ! Elle ne se lassait pas de question Ron sur son nouvel ami, elle voulait toujours en savoir plus, quitte à énerver son frère. Ginny était intarissable sur le sujet, elle avait lu tous les livres et les théories concernant Harry.

4 Aout 1992

Ce matin là, elle était descendu comme tous les matins depuis qu’elle était assez grande pour dormir seule, c'est-à-dire ses longs cheveux roux ébouriffés, les yeux encore bouffis d’avoir dormit et en chemise de nuit. Sauf que voila, en arrivant dans la cuisine elle avait eu l’immense surprise de trouver le survivant assit à sa table et mangeant ! Elle avait poussé un cri de surprise qui avait certainement bien amusé ses frères et avait remonté les marches quatre à quatre, pour aller s’enfermer dans la salle de bain, se passer un coup d’eau sur le visage et se rendre compte que la réalité dépassait la fiction. HARRY POTTER DEJEUNAIT DANS SA CUISINE. Elle se mit à sauter sur place tout en se retenant de hurler sa joie. Elle s’habilla et se coiffa en vitesse. Puis elle se précipita en haut de l’escalier pour écouter les conversations provenant de plus bas, lorsqu’elle réussit à comprendre que Molly avait envoyé les garçons dégnomer le jardin, elle alla de poser derrière une fenêtre donnant sur le jardin, pour observer l’amour de sa vie. Lorsqu’elle entendit son père transplaner, elle hésita à descendre le voir, mais la peur de se retrouver confrontée à Harry était trop forte. Elle se décida à retourner dans sa chambre, pour s’allonger sur son lit et tenter de calmer les battements de son cœur. Lorsqu’elle entendit des bruits de pas dans l’escalier, elle entrouvrit la porte et colla son œil droit sur l’interstice formé entre celle-ci et le mur. Pourtant, dès qu’elle aperçut son plus jeune frère avec son meilleur ami, elle claqua violement la porte, s’asseyant derrière pour empêcher quiconque d’entrer. Elle entendit qu’en passant Ron glissait à Harry : «C’est vraiment bizarre qu’elle soit si timide, d’habitude, on n’arrive pas à la faire taire ». Merci Ron Bilius Weasley ! A pour les compliments, son frère était fort. Elle se mit à bouder intérieurement, tout en continuant de penser à Harry qui était seulement à quelques pièces d’elle. Elle soupira longuement. Comment Ron pouvait il comprendre l’Amour avec un grand A ? Cette nuit là, Ginny s’endormit en rêvant de son prince charmant.

12 Aout 1992

Une semaine, sept jours, cent soixante huit heures, dix mille quatre vingt minutes, soixante quatre mille huit cent secondes… depuis qu’Harry était arrivé chez eux. Depuis qu’il vivait chez eux, elle était devenue très maladroite, elle rougissait dès qu’il était dans la même pièce que lui, et ses frères n’arrêtaient pas de la taquiner. Elle écoutait avec attention chaque fois qu’il parlait, elle tentait aussi de comprendre la vie qu’il avait mené, par les questions de son père sur les technologies moldus.

Ce matin là, elle était assise à la table de la cuisine avec sa mère et venait à peine de finir son bol de céréales, lorsqu’Harry et Ron entrèrent. Dans la précipitation la benjamine des Weasley s’était levée pour quitter la pièce au plus vite et avait renversé son bol, heureusement vide, par terre. Au lieu d’être discrète comme elle l’avait espéré, l’attention était désormais sur elle à cause du bruit épouvantable qu’avait fait le bol en tombant à terre. Elle se baissa rapidement, la couleur de ses joues évoquait maintenant celle de ses cheveux, heureusement Harry fit semblant d’ignorer sa maladresse. Molly donna à chaque des garçons sa lettre de Poudlard et pendant qu’ils lisaient, Ginny en profita pour détailler Harry, ses cheveux en bataille, ses yeux d’un vert profond. Elle ignora profondément la conversation qui s’ensuivit, jusqu’à ce que son héro lève les yeux et lui pose une question. Son cerveau mit quelques secondes à faire la connexion entre les différentes synapses. Ginny – Poudlard – cette année. Elle acquiesça d’un signe de tête rapide. Elle n’avait qu’un an de moi que Ron et Harry. Cette année elle aurait la chance d’entrer dans la plus prestigieuse école de magie de Grande-Bretagne, bien sur elle hériterait ses affaires scolaires de la plupart de ses frères ainés, ou alors ce seraient des affaires d’occasion, elle n’aurait pas la possibilité d’emmener un animal de compagnie qui lui appartiendrait, mais au moins elle pourrait pratiquer la magie et être près d’Harry. Elle posa son coude dans le beurre à côté d’elle. Maladresse quand tu nous tiens…

19 Aout 1992

Il avait été décidé unanimement que les achats pour la rentrée scolaire ce ferait ce mercredi, car Hermione Granger, une amie de Ron et d’Harry dont les parents étaient moldus irait au Chemin de Traverse ce jour-là. Molly les avaient réveillé de bonne heure, Ginny s’était habillée en silence et rapidement avant de filer dans la cuisine grignoter les sandwiches au bacon préparés par sa mère. Ils enfilèrent chacun leur blouson, puis se dirigèrent vers la cheminée pour utiliser la poudre de cheminette, le moyen le plus simple d’aller au Chemin de Traverse vu que seuls Arthur et Molly savaient transplaner. Seulement c’était la première fois qu’Harry prenait ce type de transport, ce qui surpris toute la famille Weasley, heureusement Fred et Georges donnèrent l’exemple… mais comme toujours un mauvais exemple !

Ils avaient réussis à perdre Harry, il n’était pas arrivé à bonne destination ! Ginny en avait le cœur serré, elle s’inquiétait pour le jeune homme, après tout il était seul et il n’avait que 12 ans ! La famille se divisa en deux groupes, le premier composé de Mr Weasley, Fred, Georges et Ron tandis que le deuxième féminin comprenait Mrs Weasley et Ginny, ils se mirent à chercher le brun aux yeux vert chacun de leur côté .Il leur fallut encore plusieurs minutes terrifiante pour qu’enfin ils mettent la main dessus. Ce fut les garçons qui le trouvèrent d’abord. Ginny quand à elle était restée accrochée au bras de sa mère, paniquée à l’idée de ne plus jamais revoir Harry. Lorsqu’ils le retrouvèrent il était accompagné d’Hermione et d’Hagrid, le garde-chasse et gardien des clés de Poudlard. Harry était couvert de suie, et ses lunettes étaient cassées, mais l’action combinée des deux parents Weasley le rendirent de nouveau présentable. Ginny retenu sa respiration en apprenant qu’il avait été dans l’Allée des Embrumes, que l’on aurait pu surnommée l’Allée des Ennuis, car elle était réputée pour sa mauvaise fréquentation et sa dangerosité. En plus il avait croisé les Malefoy, une famille de sang-pur réputée pour son attachement aux valeurs du sang et que beaucoup soupçonnaient d’être des partisans de lord Voldemort. Une fois la corvée du passage chez Gringott effectué, ils se divisèrent en trois groupes, Ginny suivit sa mère pour aller acheter des robes d’occasions.

Une fois cette première tâche accomplie, elles repartirent pour Fleury et Bott, la librairie du Chemin de Traverse. D’ailleurs un évènement important semblait y avoir été prévu, beaucoup de monde semblait affluer dans la boutique remplie d’étagères couvertes de livres. Lorsque Molly poussa un cri de surprise, Ginny leva les yeux pour suivre du regard l’inscription qui avait fait sursauter sa mère, et découvrir à son tour la cause de l’affluence : Gilderoy Lockhart venait dédicacer son autobiographie. Rapidement la mère des sept Weasley s’engouffra dans la foule, suivie de sa fille. Tout n’était qu’apparence chez Lockhart, son sourire flamboyant, ses clins d’œil aguicheurs, il était vêtu d’une longue robe de sorcier assortie à ses yeux. Un photographe de la Gazette du sorcier lui tournait autour envoyant des flashs de lumière blanche et de la fumée violette, à chacun de ses clics. Malheureusement le fameux auteur aperçu Harry, au plus grand déplaisir de celui-ci. Etrangement ce fut au tour du garçon de rougir et de se sentir mal à l’aise. Ginny s’était glissée dans un coin de la boutique, pour observer la scène sans se faire bousculer, elle tenait à la main son nouveau chaudron, fraichement acheté. Une fois que l’attrappeur des Gryffondor retrouva sa liberté de mouvement, il se déplaça avec difficulté parmi la foule et vint donner les livres récemment offert par Gilderoy dans le chaudron de la rousse. Apparemment il ne souhaitait pas garder un cadeau fait par cet homme. Une conversation plus agréable aurait du suivre, malheureusement elle n’en eu pas l’occasion. Une voix des plus désagréables s’éleva, un simple murmure rempli de haine et de mépris.

« Ca a dû te faire plaisir, Potter ?
Le célèbre Harry Potter. Il ne peut pas même pas entrer dans une librairie sans faire la une des journaux. »

Le sang de la rousse ne fit qu’un tour. Non, mais quel toupet ! De quoi le blond osait il se mêler ? Elle n’avait même pas eu le temps de remercier son chevalier.

« Laisse-le tranquille, ce n’était pas sa faute ! »

Elle venait de lancer un regard assassin à Drago Malefoy, fils de Lucius Malefoy, ennemis officiel des Weasley. C’était certainement la première fois qu’elle ouvrait la bouche sans bafouiller, faire tomber quelque chose, ou commettre une maladresse devant Harry. Et elle avait réussit à enchainer plusieurs mots, tout simplement par sa volonté de le protéger.

« Alors Potter tu t’es trouvé une petite amie » Poursuivit en ironisant Malefoy.

Cette fois-ci, aucune réplique ne vint à l’esprit de la jeune fille, qui se contenta de devenir écarlate. Heureusement pour elle Ron et Hermione venaient de les rejoindre, cependant la conversation semblait tourner au désavantage des Weasley, Drago enchainant insultes sur insultes. Au moment au Mr Weasley rejoignit le petit groupe, Lucius vint poser une main sur l’épaule de son fils. La tension se fit palpable entre les deux hommes. Ginny se retint de respirer lorsque Lucius plongea dans le chaudron de la jeune fille pour en sortir un manuel et lancer une nouvelle réplique sanglante qui fit devenir Arthur Weasley aussi rouge écarlate que Ron et Ginny. Peu de temps passa avant que l’ainé des Weasley ne se jette sur son adversaire, renversant le chaudron de la jeune fille. La lutte prit quelques minutes, jusqu’à ce qu’Hagrid vienne séparer les deux hommes. Avant de partir Lucius jeta avec hargne le vieux livre qu’il avait dérobé dans le chaudron en lui crachant d’un ton méchant.

« Tiens, jeune fille, prends ton livre. Ton père ne pourra jamais rien t’offrir de mieux. »

***

Une fois de retour au Terrier, les esprits s’apaisèrent. Dans la soirée Molly fit la distribution des achats effectués, et donna à Ginny tous les livres dont elle aurait besoin pour l’année. Lorsque la rousse s’isola dans sa chambre pour feuilleter ses nouveaux biens, elle en découvrit un qui retint plus son attention que les autres, c’était un petit livre à la couverture noire et miteuse, qui avait été glissé dans son livre de métamorphose. Elle examina plusieurs minutes l’ouvrage sans l’ouvrir, le tournant dans tous les sens. Son père l’avait souvent avertit sur les dangers des livres, en racontant qu’au Ministère il en avait croisé plusieurs aux effets plus ou moins maléfiques, l’un d’eux, Sonnets pour un Sorcier une fois lu condamnait le lecteur à parler en vers pour la fin de ses jours, tandis qu’un autre obligeait le lecteur à ne plus détourner ses yeux des pages de papiers… Mais sur la couverture du livre qui l’intéressait, il était simplement indiqué une date, 1942. Elle caressa un instant les chiffres imprimés dans le cuir du plat, puis se décida à l’ouvrir, après tout il lui semblait que c’était un journal intime, et quel danger pouvait bien se cacher dans un journal intime ? Elle ouvrit sans crainte le livre, et tomba sur la première page, où était inscrit dans une écriture fine et claire : T.E. Jedusor. Ginny tenta de savoir si un de ses souvenirs de se rapportait à ce nom, mais rien ne lui vint. Elle changea ensuite de page, et constata avec surprise qu’il n’y avait rien d’inscrit. Elle feuilleta ensuite rapidement le journal, rien… toutes les pages étaient vierges. Ginny alla s’installer sur son lit et reprit le livre à ses débuts, tournant les pages une à une, s’assurant qu’aucun mot n’avait été tracé nulle part. Seul au dos du livre était inscrit le nom d’un papetier à Vauxhall Road à Londres. Se relevant, elle s’installa sur la table qui lui servait de bureau et attrapant une plume, elle la trempa dans l’encre noire, et sur la première page vierge traça de sa plus belle écriture.

Cher journal,

Puis, elle suspendit sa plume en l’air, réfléchissant à ce qu’elle allait ajouter. Elle avait tellement de choses à raconter, sa famille, ses frères, Harry Potter… Cependant quand elle reposa les yeux sur la feuille, l’encre avait été absorbée. Totalement absorbée.
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