Poudlard La Renaissance
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 On prend le train pour une 2ème année.... [PV LOLO!!!!]

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MessageSujet: On prend le train pour une 2ème année.... [PV LOLO!!!!]   On prend le train pour une 2ème année.... [PV LOLO!!!!] Icon_minitimeLun 4 Jan - 9:56

On prend le train pour une 2ème année.... [PV LOLO!!!!] Vxw10


Une nouvelle année allait commencer. Cette fois-ci, elle avait passé deux magnifique moi en Italie et tout le mois d’aout en Sicile plus précisément. Des vacances vraiment formidables avec une nourriture vraiment à se damner. Elle dormait encore du sommeil du juste… enfin presque car elle avait fini le tiramisu dans la nuit… fringale nocturne, et son père ne serait certes pas des plus heureux de voir que sa chère et tendre fille ne lui avait rien laissé… Enfin bref, alors qu’elle rêvait paisiblement de la nourriture et des méduse qu’elle avait prise dans l’eau pour les jeter sur les garçons… Une personne lui envoya un coussin en plein dans la figure. Elle leva un œil ensommeiller sur son agresseur… qui n’était autre que son paternel.

Il la regardait avec un air moqueur… lui mettant sous le nez une assiette vide… qui semblait avoir abrité un cours instant le fameux tiramisu… Scarlett balaya sa frange avec désinvolture et fit son sourire du chat prit entrain de manger dans la gamelle du chien… Il lui fit savoir que cette année il serait présent pour son départ… et qu’une nouvelle fois elle avait seulement une heure pour se préparer. Contrairement à l’année dernière elle sortit immédiatement du lit et se rua dans la salle de bain… Une demie heure plus tard elle en sortie… les cheveux complètement lissée et une serviette comme vêtement temporaire… elle alla vers l’armoire et l’ouvrit. Elle était pour une fois ordonné et décida de se mettre sa robe en dentelle blanche Chanel qu’on lui avait offerte dans cette friperie vintage de Palerme. Encore une fois elle remarqua qu’elle était immense pour son âge…Elle faisait près d’un mètre soixante… pour seulement douze ans. Cela aurait dut être un handicape… mais pas pour elle.

Elle descendit et monta et monta dans la voiture conduite par son père pour aller à Londres… direction King Cross. Sa mère la complimenta pour se tenue, et lui offrit un magnifique balai… le nimbus 2001 pour qu’elle passe ses sélections pour être poursuiveuse. Elle visait batteuse, mais sous le conseil de Fred Weasley en personne, elle se décida à faire partit de l’équipe entant que poursuiveuse… pour par la suite devenir batteuse quand ils quitteraient Poudlard. Cela lui rappela sa première année… Elle s’était déjà faite un nom… et elle ridiculisait déjà Drago Malefoy… mais surtout… elle avait trouvé un adversaire de taille, j’ai nommé : Bill Kaulitz. Elle le détestait, le maudissait, son seul souhait était de l’envoyer en enfer, de le tuer et autre châtiment bien gore. Ils s’étaient mutuellement rendu de nombreuses « politesses » durant l’année.

Et cette année elle allait remettre le couvert… c’était vital, nécessaire… Pourtant elle aimait bien les serpentards… Elle ne comprenait pas la haine envers toute la maison… qu’on maudisse Malefoy et Kaulitz… cela est compréhensible et même obligatoire et parfaitement normale… mais après il y avait des personnes sympas…. Elle n’en connaissait pas encore… mais elle l’espérait. Durant tous les restes du trajet qui l’éloignait de sa tendre Ecosse elle bouquina tranquillement le livre d’Oscar Wilde : « Le portait de Dorian Grey. ». Elle aimait cette histoire… un peu glauque… pourtant un regard cynique et tellement objectif sur la société britannique du 19ème siècle… elle avait l’impression que rien n’avait évolué…

Ils arrivèrent et franchirent le mur se trouvant entre les voies 9 et 10… se trouvant face au Poudlard Express. Scarlett embrassa chaleureusement ses parents, les serrant fort dans ses bras. Sur le quai des élèves la regardaient. Elle qui ridiculisait Malefoy et riait au nez de Bill Kaulitz… Elle était dans l’ensemble plutôt appréciée… Mais ils n’avaient encore rien vu… cette année elle serait pire. Elle monta dans le train… et se chercha un compartiment où elle serait seule… mission impossible. Au fond elle crut voir Kaulitz… elle ne voulait pas commencer les hostilités dans le train et se planqua donc dans le premier compartiment. Elle referma la porte… et remarqua qu’un garçon s’y trouvait déjà… Elle le regarda avec ses yeux azurés… et prit un air désolé… Elle ne voulait pas le déranger… il voulait sans doute être seul… Il ne voulait peut être pas avoir la compagnie de la lionne rebelle… pourtant elle n’était pas si horrible… elle avait même donné quelque cours particulier de vol sur balai à Neuville alors qu’elle n’était pas patiente pour un gallion.

« Je suis désolée de te déranger… je peux rester ? Il y a une personne que je préfère éviter pour le moment. »

Sa voix était calme… Elle tenait toujours son livre dans la main… lançant un regard interrogateur au jeune homme dans l’attente d’une réponse.
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MessageSujet: Re: On prend le train pour une 2ème année.... [PV LOLO!!!!]   On prend le train pour une 2ème année.... [PV LOLO!!!!] Icon_minitimeMar 5 Jan - 19:31

[HJ: Précision: Lloyd n'était pas lycanthrope à ce moment là.]

On prend le train pour une 2ème année.... [PV LOLO!!!!] Cielquipleut

Vous avez vus, une fois, les yeux d’un enfant souffrant? Sans doute. On ne s’en rendait pas nécessairement compte dans l’immédiat. Toute cette détresse qui était hurlée à travers ce regard là. Toute l’horreur qu’il y était dissimulé. Et ce silence. Ce mutisme. Il signifiait beaucoup trop. Pourtant… Pourtant… Ils l’entendaient, ce non verbal. Il voyait tous les bleus, tous les tremblements, tous les dessins, toutes les larmes. Rien… La seule véritable personne l’ayant perçu, était en vérité celle qui le ressemblait le plus. Étrangement, d’ailleurs, le fait que cette personne lui eut tendu la main le laissa septique. Et s’il voulait autre chose, au final, de sa personne? Et s’il…

À travers toute réflexion, il sentit cette femme près de lui qui tenta de nouveau de le cajoler comme elle l’aurait fait à ses propres enfants. En vain, évidemment. Il la vit sourire, bien qu’il n’y réponde jamais. Il ne fit que lui envoyer la main avant de finalement s’enfoncer dans la foule d’étudiants qui le mettait un peu trop mal à l’aise. Personne n’aurait vraiment cru pouvoir seulement comprendre un centième de ce qui pouvait bien se dérouler dans la tête de l’enfant. On ne l’embêta pas pour la seule et bonne raison qu’il passait parfaitement inaperçu à travers tout ce monde. Il les entendait gueuler, par moment, ce qui le rendait davantage nerveux qu’il ne l’était déjà.

Certes… Certes… La femme chez qui il vivait maintenant… La maison Black. On lui avait donné la permission d’y rester. Sinon quoi il aurait forcément fini en orphelinat ou on ne savait trop où encore peut-être mort, meurtrie plus qu’il ne l’était déjà, dans une poubelle, quelque part, perdu dans un boisé. Ce n’était décidément pas très joyeux comme perception de l’avenir qui l’attendait. Certes, au cours de l’été, on avait tenté de l’approcher par tous les moyens qui soient. Elle le sortait, elle cherchait à le comprendre, à le connaitre. Rien, il restait toujours plus fermé qu’une huitre. Il ne comprenait pas vraiment, non plus, ce que les gens attendaient de lui, exactement. Ne pouvaient-ils le laisser tranquille? Ne pouvaient-il simplement pas oublié son existence? Le laisser pourrir? Le laisser mourir en paix sans qu’il ne faille toujours que quelqu’un intervienne? C’était plutôt désespérant. Désespérant et agaçant. Parce qu’au fond, ça ne les regardait pas. Ils ne le connaissaient même pas! Pourquoi tentaient-ils tous tant à se mêler de sa propre vie? Qu’ils l’ignorent… Qu’ils se montrent indifférents face à lui. Il ne leur prouverait rien, il ne leur rapporterait rien. Jamais. Il était un jouet cassé. Irréparable.

*T’en fait pas, ça passera… c’est pas grave… c’est pas grave…*

Le jeune garçon resserra donc ses doigts sur son sac et s’enfonça dans le train, quelques fois bousculer, il se trouva un petit compartiment, dans le premier, que personne ne semblait occupé encore. Aussi s’y glissa-t-il sans demander son reste à qui que soit, sans demander l’avis de personne, un regard froid sur quiconque cherchait à le questionner. Il en referma la porte et s’installa sur le banc de droite ne prenant même pas la peine de lancer son sac là où il devait être, le laissant tout bonnement trainer à côté de lui, sans intérêt porté de la part de son porteur.

Son esprit s’envola d’elle-même vers se qu’il aurait considéré de meilleur, soit dans l’espoir simple de ne pas vieillir trop, ou du moins, ne pas avoir à confronter de nouveau ce qui l’effrayait le plus. Enfin, fut-il ceci jusqu’à ce que la porte de son compartiment ne s’ouvre de nouveau pour laisser passer une tête parfaitement rousse. Elle avait l’air complètement piteuse, bien que plus sympathique que certain. Pourtant, il ne réagit pas, il ne lui sourit pas, il ne lui répondit pas non plus. Il ne fit qu’hocher de la tête en signe qu’elle pouvait bien faire ce qu’elle voulait, que de toute façon, il s’en moquait.

Et puis quoi, encore… Comme s’il allait s’en faire pour ça aussi… Détournant de nouveau son regard d’elle, il le posa sur son propre reflet, dans la fenêtre, d’où il se peina de se voir ainsi. Si pâle… Si fatiguer… Si terne, surtout… Il n’y avait, décidément, rien chez lui pour plaire à qui que ce soit.
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MessageSujet: Re: On prend le train pour une 2ème année.... [PV LOLO!!!!]   On prend le train pour une 2ème année.... [PV LOLO!!!!] Icon_minitimeMer 6 Jan - 20:10

Elle avait fuit la présence de Kaulitz. C’était ainsi, elle ne voulait pas voir cet abject sang pur… elle l’aurait toute l’année, ça lui suffisait largement. Elle se l’était promis, pour la seconde année elle le materait, impossible autrement, elle devait l’anéantir. Elle s’était donc engouffrée dans le premier comportement dont la porte était à porté de main. Il y avait un jeune homme, visiblement seul. Elle l’avait déjà vu vite fait à Poudlard. Mais sa première année fut trop charger pour accorder de l’importance à tout le monde. En effet, elle était occupée avec un Kaulitz enragé, des cours particulier de vol qu’elle donnait à Neuville par ses recherches et aussi son enquête concernant Quirell dont elle n’aimait pas le turban. Elle avait même proclamé à Ron : « Tout ceux qui porte un turban on un truc louche à cacher ! ». Sans parler de Malefoy… sa victime préférée, enfin pas vraiment car il se laissait avoir bien trop facilement.

Elle avait regardé la personne qu’elle venait de déranger, visiblement il se moquait qu’elle reste ou non… elle décida de prendre place coté fenêtre, face à lui. Elle regarda les paysages défiler, l’Ecosse lui manquait déjà, sa falaise avec le cottage. Mais bon, ce fut la même chose l’année dernière, et pourtant elle avait passée une bonne année, remplie de bagarre et d’expériences intéressantes. Enfin bref… Elle voyait le reflet de sa lourde chevelure rousse, elle avait mit tellement de temps pour les lisser… sinon tous le monde aurait eut droit au spectacle de ses boucle indomptable. Elle se moquait du regard des autres, mais elle devait avouer que les boucles ça va un moment, et peuvent quand elle les lissait ils étaient plus long. Donc que du bénef !

Elle quitta le spectacle de la nature verdoyante qui défilait, et fut comme captiver pas les yeux du garçon. Ils étaient d’un bleu incroyable, autant ceux de Scarlett était comme un aperçut du paradis, autant ceux de la personne en face d’elle ressemblait… elle ne savait comment l’exprimer. C’était comme si elle retrouver son paysage sur la côte nord-est en Ecosse, quand le temps se faisait orageux, que les éléments se déchainaient, mais surtout, ses yeux ressemblait à la pluie du ciel qui rencontrait la mer. Vraiment, il avait des yeux magnifiques… comme si des cris voulaient en sortir, comme si c’était une maison aux murs aquatiques, avec leurs recoins, leurs secrets, leur non dit et les cris qui se muent dans le silence des murs.

Sa mère lui disait que c’était mal poli d’observer les personnes avec insistance. Mais elle s’en fichait, elle était captivait par ce regard qui semblait sortir du roman « Les Hauts de Hurlevent », ou de son paysage écossai. Le prendrait –il mal d’être ainsi observait ? Possible, pourtant elle ne le regardait pas comme une bête de foire, mais plus comme on observe une œuvre, un tableau. Comme elle avait observé le tableau « l’homme au dessus de la mer de nuages ». Elle s’était posté en face de lui, et y était rester durant quatre heures à l’observé, elle ne fut délogé de sa place de choix que par le sécurité qui lui annonçait que le musée allait fermer. Elle se laissait envahir par l’œuvre qui lui donnait le vertige, tentant de comprendre son sens, de se laisser envahir par les coups de pinceau du maître. C’était comme ça qu’elle regardait son voisin. Elle aurait put rester des heures à regarder ses yeux. Commençant à ressentir un certains vertiges face aux divers impressions qu’elle ressentait, elle détourna lentement le regard pour le porter sur sa robe en dentelle blanche.

Elle savourait le silence, elle savait que dans les autres compartiments ça devaient être plus animés. Mais pour rien au mode elle n’aurait échangeait sa place. Même si parfois elle aimerait être un peu plus comme les autres. Elle était bien plus grande que les autres adolescents de son âge, et elle avait déjà un caractère bien affirmé et trempé. Elle n’était pas très forte physiquement… bien qu’elle ait un don inné pour les combats, non sa force et plutôt mental, elle est capable de se relever de tout, elle était tenace, quand elle voulait une chose elle l’avait. Mais sa différence était aussi une force. Elle reporta ses yeux clair vers le jeune homme… on aurait dire qu’il allait devenir un fantôme, mais pour sûr il ne voudrait pas parler de lui, ils ne se connaissent pas de toutes façon. Elle fit pourtant un visage des plus sympathique, en toute sincérité, elle aimait rencontrer des personnes différentes, elle se pencha donc légèrement e avant vers lui et lui dit dans un sourire :


« Je suis Scarlett Ford, il me semble qu’on était ensemble au cours de potion en première année… »


Il lui semblait, mais elle n’était pas sûr, trop occuper à rendre la vie du chacal puant de Kaulitz infernale. Mais elle l’avait noté dans un recoin des méandres de son esprit… Et là le spectacle de ses yeux magnifique s’offrait à elle.
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MessageSujet: Re: On prend le train pour une 2ème année.... [PV LOLO!!!!]   On prend le train pour une 2ème année.... [PV LOLO!!!!] Icon_minitimeMar 2 Fév - 4:41

Il ne la regardait pas. Il ne l’écoutait pas. Ou du moins, même si elle aurait dit quelque chose (parce que ce n’était pas le cas) il aurait forcément joué aux sourdes oreilles, comme d’habitude, pour changer un peu, tien. Il avait fini par appuyer son front contre la vitre frisquette. Ce froid… Enfin, il ignorait si c’était vraiment froid, en vérité. Tout ce qu’il ressentait (à cette époque) était si léger, si faible… Au fond, il ne faisait que deviner. Seulement deviner ce que ça faisait au toucher. Il perdait son regard dans la brume de son esprit, ne s’intéressant même pas au paysage qui défilait au dehors, comme si cela le rendait malade de voir ça. Très pâle de nature, il paraissant encore plus blême lorsqu’un rayon u soleil venait le frappé, filtré à travers le hublot. Et il semblait si… si mort, intérieurement… Pourtant, à douze ans, ce n’était pas normal, n’est-ce pas? Il agissait comme si rien, absolument rien n’en valait la peine, comme si, la seule chose qui comptait vraiment, pour lui, était de se laisser mourir sans rien dire, sans crier gare, sans même se défendre contre cette existence qui semblait étrangement le malmener.

Et ce silence, et ce mutisme insoutenable pour beaucoup de gens… Ces derniers semblaient même s’agacer contre lui, justement parce qu’il ne disait jamais rien, qu’aucun son ou mot ne sortait jamais de sa bouche, qu’il ne répondait à aucune des questions qu’on lui posait, qu’il ne s’intéressait à rien de rien. Et pourtant! Dès sa première année, il avait prouvé qu’il pouvait être un élève pourtant brillant, aux capacités plutôt prometteuses, et dieu seul savait à quel point ses professeurs rageaient de le voir si inactif en cours ou dans ses travaux. Ils disaient qu’il était pire qu’un inferi. Une carapace vide. Qu’il était irrécupérable. Et ils avaient beau dire tout ce qu’ils voulaient, il n’avait pas l’énergie, le courage ou l’envie de leur prouver le contraire. Alors il laissait dire et ignorait les choses… Ou les vivait comme elles venaient.

*NE ME LAISSE PAS!*

Un hurlement dans sa tête. Il ne bougea pas. Mais cela émanait de lui. Trop de souvenirs, trop de souffrance. Un nombre incalculable de larmes avaient été versées. Aujourd’hui, il ne semblait plus en avoir. Pourtant, il pleuvait indéfiniment à travers ce regard qu’il portait sur le monde. Il n’était pas quelqu’un de bien. Mais il n’était pas non plus quelqu’un de mauvais. Disons simplement qu’il n’arrivait pas à définir ce qui était bon ou mauvais, autour de lui. Et comme il n’y portait pas non plus la moindre petite parcelle de son attention, il n’apprenait pas comme les autres.

Il avait hurlé ses mots, quelques années plus tôt. Lorsqu’elle était sortie de sa vie pour ne plus y revenir. Lorsqu’elle l’avait abandonné à son sort pour se sortir toute seule de cette misère. Elle l’avait oublié derrière. Elle qui, pourtant, l’avait protégé si longtemps, se jetant, bras ouvert, devant ce poing, devant cette arme qui se rabattait sur elle et pas sur lui. Elle qui avait pleuré sur son corps meurtrie. Elle qui avait tout fait pour le défendre, parce que leur père n’était pas trop chaud à l’idée de cogner sur une fille, il s’en était pris à lui. Lui si docile. Un vrai petit chien domestiqué. Elle était partie alors qu’il avait six ou sept ans, il ne se souvenait plus très bien, exactement. Même aujourd’hui, il avait commencé à oublié son visage, ces yeux. Les mêmes yeux que lui. Quelque chose c’était brisé en lui, ce jour là, et il s’arrêta là. À partir de ce moment, plus rien ne l’intéressa. Il se mit à dépérir mentalement. Il se convainquit, d’une manière ou d’une autre, qu’il n’existait qu’à moitié, et qu’à partir de là, il pourrait voir différemment sa vie. Il s’effondra, se cloitra dans un mutisme effrayant et on ne le vit plus. Il avait aussi disparu au regard des autres, ne cherchant plus leur aide, sachant pertinemment qu’il ne l’obtiendrait pas de cette manière.

Pourtant, lorsqu’on l’avait appelé pour la première fois, au cours de l’année précédente, ces souvenirs étaient revenus à la charge, dans son esprit perturbé. Comme si… Pourquoi? Mais pourquoi diable ne pouvait-on le laisser en paix? Mais pourquoi diable les gens se refusait-il de le voir disparaitre et mourir tranquillement? Il n’y avait jamais rien compris. À croire qu’ils aimaient ça, le voir comme ça, dans son silence, dans son martyr interminable. Pourquoi insistaient-ils à ne pas le laisser faire? Il comprenait parfaitement sa situation et savait bien que rien n’y changerait jamais rien. Du moins…

Du moins était-ce ce qu’il avait cru jusqu’à ce que sa curiosité fût éveillée lors de sa première année à Poudlard. Il le quitta lui, son paternel, pour ne plus le revoir. Il le quitta pour rejoindre un autre genre, tout à fait différent, de famille, qui lui permis de réveiller ce petit quelque chose en lui, éteint et mort. De le revigorer, juste un peu. Tonks. À cette époque, il craignait encore l’homme avec qui cette femme vivait. C’était plutôt compréhensible puisque le gamin craignait tout simplement tous les adultes, quels qu’ils soient. Même le directeur du collège, pourtant doux et si amical, avait bien tenté de l’approcher, à sa façon. En vain, le jeune garçon était aussi fermé qu’une huitre. Mais il croyait sincèrement, qu’avec le temps, on pourrait ‘’L’apprivoisé’’. Il disait qu’une bête blessée demeurait craintive toute sa vie, mais qu’un enfant en gardait parfois des marque bien plus terrible que celle physique; celles du cœur qui le perçait et le tuait, littéralement. Tonks avait tenté de l’approché. Il s’était cabré. Rogue aussi, mais il avait agit de la même manière. Au moindre petit mot, au moindre geste, le gamin s’enfonçait dans la torpeur et l’horreur et s’éloignait dans un monde qui n’appartenait qu’à lui. On n’y pouvait rien. Comme dit… ‘’Donnez lui du temps.’’

Lloyd redressa un peu la tête, bien qu’il la garda toujours appuyé contre la vitre, il tourna les yeux dans la direction de la jeune fille lorsque cette dernière daigna se présenter à lui. Scarlett Ford. Bien sûr qu’il la connaissait. Elle prenait trop de place. Elle en faisait trop. Elle ne faisait qu’attirer l’attention. Aussi, pour cette raison, il n’avait jamais cherché à lui sourire, à lui parler, ou même à la regarder. Ce n’était pas par crainte, mais bien par un ennui mortel devant ces gens qui ne voyaient rien, qui ne comprenaient ni ne comprendraient jamais rien. Il sembla hésiter quelques instants, et devant le sourire chaleureux de la fillette, il ne répondit que par un visage inerte, sans expression, rien. Il ne le lui renvoya pas son reflet, ni l’intérêt soudain qu’elle lui portait.


« C’possible… » lâcha-t-il, sur ce ton morne, sans grande ambition, avant de nouveau retourne son regard vers le néant total, faisant mine de regard un paysage qu’il ne voyait pas, au fond, qu’il cherchait à ignorer complètement.

Mais elle insisterait, n’est-ce pas? Parce que c’était sa réputation. Petite fille à papa. C’était si rageant, au fond, pour le garçon qui n’avait pas eut de chance. Ça l’agaçait tellement des les voir tous si souriant, si plein d’énergie. Et même s’il ne le démontrait pas, cherchant à prouver, au fond, qu’il s’en moquait éperdument; il les jalousait. Quelque part, en lui, oui, il les jalousait, tous ces gens bien sur qui tout le monde pouvait compter. Oui, ça le rendait malade. Et avant qu’elle n’ouvre de nouveau la bouche, sans toutefois lui accorder un autre regard, il laissa cette fois tomber, sur un ton beaucoup plus fatigué, beaucoup plus révélateur sur sa personnalité cachée et détruite :


« Lloyd… »

Mais il ne prononça pas son nom de famille. Jamais. Il le répugnait trop. Il se répugnait trop lui-même, en vérité.


Dernière édition par Lloyd Kaitos le Mar 2 Fév - 4:48, édité 1 fois (Raison : Regard rapide sur l'accord.... pourri --')
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MessageSujet: Re: On prend le train pour une 2ème année.... [PV LOLO!!!!]   On prend le train pour une 2ème année.... [PV LOLO!!!!] Icon_minitimeSam 6 Fév - 18:38

Aucun regard. Rien. Elle avait parlé, elle avait essayé d’établir un contacte, mais rien. 0 12 ans, elle trouvait cela rageant : faire des efforts, et aucun résultat. Mais elle ne soupira pas comme à son habitude. Le jeune garçon en face d’elle avait une allure bien chétive, en vérité ils étaient en totale opposition. Elle qui était déjà bien plus grande que la moyenne, avec une forte ossature hérité de son irlandais de père. Elle avait un physique vigoureux, respirant la santé, un physique qui autrefois aurait put faire d’elle un chevalier. Elle avait une allure androgyne, comme toute fille voulant se montrer l’égale des hommes, une allure de meneuse de troupe. Et lui, il était là, face à elle, replier sur lui-même. Elle l’observait, mais non pas comme on observerait une bête de foire, c’était d’avantage pour tenter de comprendre. Elle aimait savoir, elle aimait découvrir les choses, l’ignorance l’angoissait.

Mais elle ne devait pas servir de lui pour se rassurer. C’était tout bonnement absurde. C’est un être humain. Elle ne sait rien de lui, ni son passé, ni ce qu’il ait. Que savait-elle de ses souffrances ou de ses joies ? De ses peines et affliction ? Elle détourna son regard vers la fenêtre. Une fine pellicule de buée s’y était déposé, étrange, le temps est pourtant clément… mais peut être était-ce la froideur de son cœur qui en était la cause. Elle ferma doucement ses yeux ; On voyait qu’elle était pleinement consciente, que son oreille aux abois était attentive au moindre son. Elle se rappelait pourquoi elle était devenue ainsi. Elle qui était une fille douce avant, elle qui était attentionné, elle avait fermé son cœur. Elle avait comprit, bien durement comprit, que le monde n’était pas fait pour accueillir les personnes à l’âme lumineuse. Elle se rappelait.

C’était un jour quelconque, sa première rentrée en maternelle. Elle se rappelait, ses cheveux bouclés était déjà indomptable à l’époque, ils étaient attaché en deux petite couette, avec sa jolie robe verte, elle était des plus adorable, une jolie petite poupée. Mais comme toute poupée, leur essence même est la fragilité. Tranquille dans son coin, elle n’embêtait personne, et pourtant, d’autres en avait jugés autrement. Un petit groupe de garçon qui avait tous trois ou quatre ans de plus qu’elle. Ils avaient commencés à lui tirer les cheveux.

Elle porta une mais à sa chevelure, comme un reflexe de sureté. Ils lui en avaient arraché, ils l’avaient frappé. Elle avait terriblement souffert, sa mère quand elle est venue la chercher… elle était dans un état déplorable, Petrovna avait porté plainte contre l’établissement et avait blanchit le groupe d’agresseurs, et avait vu les parents. On l’avait changé d’école... et la même histoire recommença une nouvelle fois. C’est là que fut fait le déclic. Elle comprit, que dans la vie il y a les dominants et les dominés. C’est ce jour là qu’elle avait décidé de renier ses faiblesses, sa douceur, tout ce qui pouvait faire d’elle une victime, tout ce qui dans le fond faisait d’elle une fille. Elle avait apprit les arts du combat et excellait dans ce domaine. Elle était faite pour se battre, elle avait ça dans le sang. Elle s’était juré que plus aucun homme ne lèverait la main sur elle.

Elle rouvrit les yeux. Elle regard à nouveau l’extérieur, elle posa un doit sur la vitre et en retira la buée. Il avait parlé, il c’était présenté comme étant Lloyd. Sa voix était épuisait… sans doute son moral en était de même, comme si il était ravagé de l’intérieur, comme si tout son être n’était que ruine et désolation. Elle ne savait si c’était vrai. Mais c’était ce qu’elle ressentait, elle sentait que le ton de sa voix ne mentait pas.

Elle ne le regardait pas… il n’avait donné qu’une partie de son identité : Lloyd, il s’était dépossédé du Kaito… pourquoi ? Elle ne le savait pas et en demanderait pas à savoir. Elle devait calmer son instinct de Sherlock Holmes. Elle ferma les yeux, tenta de refouler pour un temps cette partie d’elle. Elle ne devait pas forcer les autres, mais c’était plus fort qu’elle. Elle parvint malgré tout à ses fins, elle avait de la volonté la petite Scarlett, quand elle voulait une chose elle obtenait. Mais à onze ans et demi elle avait une âme farouche, impétueuse, elle avait du caractère, mais là elle tentait de le dompter. Le garçon en face d’elle ne lu avait rien fait. Elle se demandait si, en s’aliénant de son nom de famille, il ne voulait pas s’aliéner lui-même.

« Lloyd… »

Elle ne fit que répéter son nom, elle en avait prit connaissance, elle en usait. Le ton de sa voix était tel un murmure, mais douce, sans pour autant que se soit de la pitié ou quoi que se soit d’autre. Scarlett détestait la pitié, et elle supposait que le jeune garçon n’aimait pas l’inspirer, alors elle ne le fit pas.

Elle le va à nouveau son regard vers lui. Le regardant avec respect. Elle ne savait pas pourquoi, mais c’était comme ça. Elle ne dit plus un mot, elle laissait le silence agir, parfois il dit plus de chose que la parole. Son silence montrait que, contrairement à son habitude, elle ne l’importunerait pas, qu’elle comprenait qu’il ne veuille pas parler. Ce silence était là pour qu’il accepte sa présence, elle ne voulait l’effaroucher.
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Tensui Murasaki
Serdaigle / 7ème année
Serdaigle / 7ème année
Tensui Murasaki



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MessageSujet: Re: On prend le train pour une 2ème année.... [PV LOLO!!!!]   On prend le train pour une 2ème année.... [PV LOLO!!!!] Icon_minitimeSam 24 Avr - 0:07

Ce matin il se réveilla encore plus triste que d'habitude. Il découvrit sa petite sœur endormie à coté de lui. Les souvenirs de la veille lui revinrent, elle était entré dans sa chambre avec son oreiller dans les bras, elle sanglotait. Il s'était agenouillé devant elle, devant cette petite fille de 6 ans. Il lui avait sourit et elle s'était jetée dans ses bras en lâchant son oreiller. Elle lui avait parlé en japonnais, lui avait dit qu'elle ne voulait pas qu'il parte, qu'elle avait peur. Il l'avait écouté, tout en caressant sa petite tête. Demain il partirait pour Poudlard, il devait recevoir son éducation pour pouvoir la sortir des griffes de son père, il lui avait déjà expliqué tout ça mais à quoi bon, elle restait une petite file de six ans effrayé par son père, effrayée de se retrouver seule. Elle avait finit par s'endormir dans ses bras et il l'avait porté dans son lit.

Il était 9h45, il avait une demie heure pour se préparer, largement suffisant. Il s'habilla vérifia que tout était en ordre dans sa chambre qu'il ne laissait rien qui puisse servir à son père. Puis il retourna voir Keira, sa petite sœur, il lui déposa un baiser sur le front et lui posa un paquet à coté d'elle, accompagné d'une lettre en japonais pour lui expliquer ce que c'était. Le paquet contenait un miroir, un miroir pour qu'ils puissent communiquer sans problèmes. Il ne la réveilla pas, il savait qu'il n'allait pas réussir à partir si elle s'agrippait à lui comme hier soir. Il ferma la porte de sa chambre. Juste avant de partir pour sa première année à Poudlard, il avait mit un sortilège sur la porte, seul lui et sa sœur pouvaient passer. Bien sûr ce sortilège n'était pas très puissant mais suffisamment pour que son père ne veuille pas perdre du temps à entrer dans sa chambre et pour que sa sœur ait un havre de paix dans cette maison.

L'été n'avait pas été des plus joyeux, maintenant qu'il était entré à poudlard il ne pouvait plus utiliser la magie comme bon lui semblait, il n'avait pas le droit et préférait respecter cette loi... Mais cela rendait les choses plus compliquées avec son père. Cet être ignoble savait qu'il avait l'avantage. Il avait donc passer la moitié de l'été à affliger des châtiments corporels à son fils pour n'importe quelle raison. Et Tensui ne pouvait rien faire, mis à part rassurer sa sœur terrifiée qui criait à sa place lorsqu'un doloris ou un coup de fouet atteignait son frère.

Il descendit les escaliers et rencontra son père en bas. Ses bagages étaient en train d'être emmené par les elfes de maison et un domestique l'attendait avec une voiture pour l'emmener à la gare.
Le père et le fils étaient face à face. Tensui jeta un regard noir à son père

- Je reviens à Noël et si quoi que ce soit arrive à Keira durant mon absence je le saurais.

Son père le regarda d'un air méprisant et se contenta de répondre :

- Travail bien.

Tensui ne put s'empêcher de remarquer le sourire sadique qui naissait sur les lèvre de son paternel. Et lorsqu'il monta dans la voiture un frisson parcourut son dos. Le manoir Murasaki n'était qu'à 35 min de Londres en voiture. Tensui arriva donc 10 min avant le départ du train. Il marcha d'un pas déterminé vers le mur qui séparait la voie 10 de la voie 9 et se retrouva sur la voix 9 3/4 devant la locomotive légendaire.

Il monta dans le train avec ses bagages et chercha un compartiment pas trop mouvementé, il sentit la tristesse le gagner, il ne savait pas très bien si il pourrait retenir une crise d'angoisse et il préférait que pas grand monde ne voit ce spectacle si jamais il se produisait. Le train parti avant qu'il n'eut trouver un compartiment qui lui convenait, il parcouru la quasi-totalité du train pour enfin arriver devant un compartiment d'où n'émanait aucun son... Parfait, il pourra peut-être même y dormir. il ouvrit la porte sans bruit et se trouva en face d'une gryffon réputée pour son caractère de battante qui n'aimait ni Malefoy ni Bill et Lloyd un Serpy au regard triste. La gryffon regardait Lloyd qui lui regardait le vide. Il avait déjà parler à Llyod au cours de sa première année, oh! pas longtemps ni beaucoup, juste quelques phrases échangées au détour d'un couloir ou pendant un cours. D'une voix calme, il leur dit:

-Salut. Je peux?

Il n'attendait pas plus qu'un mouvement de tête pour lui dire de quitter les lieux ou de rester, d'ailleurs il n'était pas sur qu'il voulait plus...juste du calme pour qu'il puisse calmer sa tristesse, qu'il puisse barricader son cœur afin qu'il ne sombre pas dans une nouvelle dépression, une nouvelle crise d'angoisse.
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MessageSujet: Re: On prend le train pour une 2ème année.... [PV LOLO!!!!]   On prend le train pour une 2ème année.... [PV LOLO!!!!] Icon_minitimeSam 24 Avr - 21:22

    Le froid, quel terrible allié. Petite boule repliée sur elle-même, corps fragile sous le perron, dans un mélange de boue et de neige à moitié fondu du à sa chaleur corporelle. Une visage sale, une peau meurtrie, violette par endroit. Et ces yeux. Ces yeux qui parlaient, qui disaient tant. Tout son bras gauche placé dans cette étrange position, les doigts de cette même main bloqués, incapables de bougés. Une étrange odeur de chair brulé s’élevait de ce petit être en sanglot, que la terreur avait complètement gagné, à présent. Pas un bruit. Seul la respiration saccadée et nerveuse de l’enfant. Il ne bougeait pas, dans cette l’attente interminable. Et puis, le craquement se rapproche. Il plaque sa main contre sa bouche. Il lève ses grands yeux pluvieux au dessus de sa tête. L’ombre vint lui cacher le peut de lumière dégager par un réverbère. Il l’entend crier son prénom. Encore. Toujours son prénom. Il ne répond pas. Il s’étouffe presque lorsque la créature bouge de nouveau en ricanant bêtement. Il le voit descendre les marches. Il voit ses grosses bottes dans la neige. Il se recule un peu, au maximum de ce qu’il pouvait. Ses pieds nus, s’appuyèrent contre le mur de la maison. Il ne pouvait pas aller plus loin. Il l’entendit crier qu’il l’avait trouvé. Le visage agacé de l’homme apparu. Il tendit une main rude vers l’enfant qui bougea tant bien que mal. Il le tira vers lui, refusant de succomber aux petits tremblements et gémissement. Une claque résonna en échos. La porte s’ouvre de nouveau et la chevelure longue et brune de la fille apparait. Elle crier et il lui répond. Le gamin, toutefois, ne dit plus rien, renifle et ne comprend toujours pas. Il se fait trainé de force. La fille se fait gifler à quelques reprises. Cela ne l’empêche pas de gueuler. Il se fatigue, se las. Il rentre avec le gamin qu’il lâche et ignore. Pour changer… La fille, la sœur pour être précis, vient le serrer dans ses bras. Elle regard ses blessures et lui improvises un garrot.

    Le soir même, elle disparue. La colère, la haine, la rancune. Elle partie, tout simplement. Lui ne su jamais expliqué pourquoi elle l’abandonna de la sorte. L’idée de se retrouver seul était horrible… insupportable. Ce fut sans doute à ce moment là que tout s’effondra complètement…


Le garçon secoua la tête et releva ses grands yeux orageux vers la rouquine, ayant une expression soudainement particulièrement frustré. Mais qu’est-ce qu’elle faisait là, d’abord? Pourquoi elle le regardait comme ça? Il s’apprêtait à lui gueuler, tout simplement, d’arrêter de le regarder de cette manière, que ça l’agaçait vraiment, mais la porte du compartiment s’ouvrit et il sursauta, tournant finalement toute son attention sur le nouveau venu. Tien, cette tête ne lui était pas inconnue. Pas du tout, même. Comment il s’appelait, déjà? Il devait s’avouer qu’il ne s’en souvenait plus du tout. Peut-être même ne l’avait-il jamais su? Quoi qu’il en soit, il se souvenait l’avoir croisé, lui avoir peut-être parlé, même. Chose étrange, le garçon n’était pas mal à l’aise avec lui. Il y avait ce petit quelque chose chez le japonais qui indiquait au serpentard qu’il pouvait avoir confiance en lui. Sans qu’il ne puisse se l’expliquer, bien sûr… Mais il était content de le voir, même si sa joie ne s’affichait pas.


« Ton… nom… déjà…? » lâcha-t-il sur ce ton si particulier.

Le jeune garçon avait toujours semblé avoir du mal à s’exprimé. Même en colère, il ne démontrait jamais une véritable assurance, ou quand il parlait clairement, sans s’interrompre en plein milieu d’une phrase, c’était pour montrer à quel point il s’ennuyait et qu’il était blasé de la personne ou du sujet de la conversation à proprement parler. Il ne pouvait pas non plus dire qu’il avait particulièrement hâte de retourner au château. Les autres élèves le rendaient tout à fait nerveux. Il était incapable de s’entendre avec eux et finissait toujours par dormir dans la salle commune au lieu d’être dans son dortoir, entourer de ces gamins.
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