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 Parle, je te l'ordonne ! (1998) [PV Helena]

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MessageSujet: Parle, je te l'ordonne ! (1998) [PV Helena]   Parle, je te l'ordonne ! (1998)  [PV Helena] Icon_minitimeMar 8 Déc - 14:41

HJ: ce rp est la suite de celui-ci : prison de Nurmengard
Il se déroule en 1998, attention donc à ne pas s'emmêler les pinceaux entre les époques !!



Mort. Il était mort, c'était toujours ça de pris mais dans l'histoire il n'était pas spécialement avancé.
Certes il avait tué un ennemi qui aurait pu se révéler ennuyeux plus tard mais en attendant il ne savait toujours pas ou se trouvait la baguette ultime. Ce serait difficile de retrouver sa trace avec ça, pas impossible certes puisqu'il lui suffirait de rendre visite à tout ceux qui avait eut un altercation avec Grindelwald mais difficile, pour la simple et bonne raison qu'ils étaient nombreux.
Mais rien n'était perdu. Cette nouvelle donnée dans l'équation changeait pas mal de chose. Une donnée insolente certes et quelque peu suicidaire mais une donnée intéressante. Que cherchait-elle au juste ? Qu'espérait cette vieille femme en le confrontant de la sorte ? Qu'avait-elle à y gagner si ce n'est une mort atroce et la possibilité éventuelle de se transformer en inféri ? Il n'en avait pas la moindre idée et pour tout dire il s'en fichait pas mal. Elle avait été assez bête pour le suivre en son repaire, tant pis pour elle.


Le plop caractéristique du tranplanage fit relever la tête des mangemorts qui se trouvaient dans le salon. Un silence religieux suivit son arrivé tandis qu'ils s'inclinaient tous profondément dans l'attente d'un ordre ou de l'autorisation de faire leur rapport sur les différentes missions dont ils avaient la charge. Mais le maitre avait d'autres impératif :


"Dehors."


La troupe s'évacua aussitôt sans demander son reste, permettant ainsi à Nagini de s'introduire subtilement à l'intérieur tandis que les deux mangemorts qui accompagnaient la femme se lançait un regard entendu avant de reculer de quelque pas, s'immobilisant dans les coins de la pièce de façon à se fondre dans le décors.
Sifflant de plaisir, le reptile se faufila entre les jambes de l'invitée avant d'aller s'installer au pied d'un fauteuil, celui de son maitre dans l'espoir de le voir s'y installer et lui flatter la tête comme il en avait l'habitude lorsqu'il réfléchissait. Néanmoins et pour cette fois, il l'ignora, préférant rester debout et se tourna vers la femme.


"Nous voici tranquille, personne ne nous dérangeras. J'ai beaucoup de travail mais pour ce que tu as a me dire, j'ai tout mon temps. Ta baguette ne te sera pas utile."


Il n'attendit pas son avis pour la faire venir d'un sortilège d'attraction foudroyant. Elle n'avait déjà aucune chance, mais il tenait à lui faire savoir qu'il ne lui en laisserait aucune. Il était sur son propre terrain, armé et sur de sa force. Que pouvait-elle espérer seule contre lui, avec ou sans baguette ?
Décidé à prendre rapidement l'ascendant il lança :


"Résumons la situation. Je veux la baguette ultime et tu as des informations sur elles, informations que tu ne sembles pas vouloir me donner. Ah et détail qui a son importance : tu es à ma merci. Il ne te reste plus qu'a décider si tu continus à t'obstiner dans ta folie ou si tu décides d'accepter mon offre."


Il laissa passer un long silence, observant avec calme cette femme qui voulait absolument souffrir. Nagini siffla furieusement, mécontente d'être ainsi mise à l'écart et fit se dessiner un sourire cruel sur les lèvres de son maitre, il siffla doucement :


"Sais tu ce que je viens de lui dire ? Je lui ai conseillé la patience, peut être aura-t-elle le plaisir de se nourrir de ta carcasse si tu refuses de m'obéir."


Il ne plaisantait pas et le sifflement approbateur du serpent appuyait ses dires. Mortellement patiente, Nagini ne quittait plus la vieille femme des yeux. Elle ouvrit une gueule béante vers elle, dévoilant ses crochets mortels avec espoir ce qui étira à nouveau les lèvres du Lord, ses yeux brillaient d'amusement.


D'amusement et de plaisir aussi. Il n'était jamais aussi à l'aise que dans ce genre de situation ou il avait le contrôle absolu sur la vie de ses interlocuteurs. Situation habituelle en fait mais il ne s'en lassait jamais. Il en était presque à espérer qu'elle refuserait son offre pour le simple plaisir d'aller chercher ses informations de force.


Sa voix jusque là suave et égale changea du tout au tout, claquant impérieusement dans le silence tandis qu'il exigeait :


"Il va falloir se décider à présent. Tu peux vivre et espérer te faire une place de choix parmi mes mangemorts ou bien préférer la souffrance. En ce cas j'irais chercher ma réponse dans ton esprit, quitte à le détruire pour y parvenir. Ne va pas croire que ta résistance aux détraqueurs peut te sauver, elle ne peux que ralentir les choses et me mettre encore plus en colère. Ce qui n'est pas une bonne idée."


Il joua un instant avec la baguette de la femme, la soupesant d'un œil de connaisseur avant de se réinteresser à elle :


"Inutile de préciser que je te ferais payer au centuple chaque dixième d'effort que tu me forceras à faire..."


Il se tue sur ces mots, les choses étaient dites. La balle était dans le camp de sa victime du jour...
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Helena Jones
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MessageSujet: Re: Parle, je te l'ordonne ! (1998) [PV Helena]   Parle, je te l'ordonne ! (1998)  [PV Helena] Icon_minitimeMar 8 Déc - 20:48

Helena n’attendit pas bien longtemps après avoir donné son accord pour suivre le mage noir. Elle vit alors les deux corniauds qui lui servaient de garde du corps rentrer, bien sûr ils étaient revenus car Il l’avait voulu. Enfin, il partit dans un « pop » et les deux sorciers se mirent chacun d’un côté de la sorcière avant de lui serrer les bras et disparaître à leur tour de la prison. Elle ne pu lancer un dernier regard à son maître, qu’elle soit si fidèle à ce dernier même après sa mort n’avait pas effleuré l’esprit penseur de son assassin…quel dommage !!

Quelques secondes plus tard, un nouveau « pop » la fit apparaître dans un hall de manoir. Elle tenta de regarder par la fenêtre pour savoir où elle se situait mais tous les rideaux étaient soigneusement tirés. Sauf un, elle vit alors son compagnon se poser, un bref échange et l’aigle partit. Il serait présent en cas de problème, bien sûr son ampleur n’était pas négligeable et faisait réfléchir les attaquants en général, mais elle lui fit comprendre que son adversaire pouvait bien faire de lui un poulet grillé en peu de temps. L’aigle survola donc le manoir tel un vautour attendant sa proie. Pas le temps de rêvasser, les deux abrutis qui lui servaient de guide ne l’avait pas lâchée et ils l’emmenèrent dans une autre pièce.

La bâtisse dévoilait son côté sombre, peu de tapisseries mais il semblait que la sorcière se trouvait dans un manoir de famille riche. Les longs couloirs qui séparaient les salles laissaient Helena perplexe, à qui pouvait-il appartenir ? Les grandes familles de sorciers étaient pourtant connues. Ce fut seulement après avoir passé, un salon qu’elle reconnue enfin un emblème, la famille qui habitait ce manoir : Les Malefoy.
Helena ne pu s’empêcher de sourire, les Malefoy étaient connus pour être plutôt traîtres sur les bords, disons plutôt qu’ils s’alliaient à une personne ou un groupe tant qu’ils trouvent un intérêt. Et peu démonstratif lorsqu’il fallait montrer ses preuves. Les trois sorciers passèrent une nouvelle porte, ils étaient arrivés à destination.

Enfin, ils lâchèrent la sorcière, elle les vit s’incliner puis partir, décidément de vrais caniches. Les deux sorciers étaient de nouveau seul, enfin…Un boa se faufila entre les jambes de la sorcière, quelle belle bête, il y a au moins quelque chose d’intéressant ici. A plusieurs reprises, le Lord parla plus moins avec agressivité contre la sorcière. Pourquoi s’obstinait-il à lui parler ainsi ? Il faisait que refermer davantage l’esprit aussi capricieux qu’avait Helena.


Citation :
"Résumons la situation. Je veux la baguette ultime et tu as des informations sur elles, informations que tu ne sembles pas vouloir me donner. Ah et détail qui a son importance : tu es à ma merci. Il ne te reste plus qu'a décider si tu continus à t'obstiner dans ta folie ou si tu décides d'accepter mon offre. Il va falloir se décider à présent. Tu peux vivre et espérer te faire une place de choix parmi mes mangemorts ou bien préférer la souffrance. En ce cas j'irais chercher ma réponse dans ton esprit, quitte à le détruire pour y parvenir. Ne va pas croire que ta résistance aux détraqueurs peut te sauver, elle ne peut que ralentir les choses et me mettre encore plus en colère. Ce qui n'est pas une bonne idée."

C’est sûr qu’à première vue, il n’avait pas tort elle était maintenant sans baguette pour se défendre. Mais ne lui avait-elle pas montré qu’en cas d’extrême danger elle n’avait pas besoin de cette dernière ?! Avait-il des problèmes de mémoire à son âge, c’est bien regrettable. Dire qu’elle était à la merci de quelqu’un ne l’a dérangeait pas plus que ça en réalité, ce qui semblait déstabiliser son interlocuteur. D’après ses dires, il n’avait pas l’habitude d’une telle résistance autant à la parole qu’au niveau physique.

-Alors comme ça, ils s’appellent mangemorts ! Intéressant comme nom c’est toi qui en a eu l’idée ?

Provocation en permanence, mais c’était vraiment trop tentant, il lui tendait chaque fois une perche, n’importe qui extérieur à tout ça en dirait de même. Il ne fallait pas oublier que depuis la chute de Grindelwald elle était en prison, coupée du monde extérieur, de l’évolution de prise de conscience des sorciers. Elle était sortie lorsque justement ce Lord avait eu la délicatesse de prouver son retour en refaisant la décoration du hall du Ministère. Maintenant qu’elle avait vieilli elle n’était plus obligée de supporter les âneries des autres et ainsi pouvoir leur dire tout haut ce qu’elle pense de leurs actes quitte à se faire torturer par la suite.

Le serpent semblait perdre patience, mit à l’écart de l’attention de son maître, après tout c’est normal. Helena n’avait pas peur des reptiles et encore moins lorsque ces derniers n’avaient qu’une hâte de la dévorer. Celui-ci était un beau spécimen, elle le vit siffler à l’oreille de son maître. Le Lord s’empressa de traduire espérant faire réfléchir la vieille dame qui continuait à fixer la créature.


Citation :
"Sais tu ce que je viens de lui dire ? Je lui ai conseillé la patience, peut être aura-t-elle le plaisir de se nourrir de ta carcasse si tu refuses de m'obéir."

-Elle a les yeux de son papa…

Helena n’avait vraiment pas envie d’aborder le sujet de la baguette ultime. D’ailleurs, elle avait bien fait de stocker quelques informations utiles en dehors de son esprit. Des fois que quelqu’un essayait de le lui prendre de force. Peut être un s’il te plait aurait changé la donne mais ça nul ne le saurait. L’abus de personnalité que dégageait le mage noir était tellement amusant pour l’héritière Jones. Elle en avait vu à Azkaban des sorciers qui se croyaient au dessus des autres, et qui après quelques passages des détraqueurs s’écraser en beauté devant les moins que rien. Alors ce Voldemort elle n’en avait pas réellement peur et c’est qui tracassait son interlocuteur. Comment faire peur à quelqu’un qui n’a aucune crainte de la souffrance ? Ce n’était pas le problème de la sorcière, le sien était de connaître la raison pour laquelle il recherchait cette baguette.

-Si ce que tu dis est vrai, que tu es devenu le sorcier le plus puissant, cette baguette ne fonctionnera pas ! Simple déduction bien sûr !!

Amusant vraiment de voir comment il réagissait. Elle avait joué ainsi avec un autre sorcier, il y a bien longtemps : Dumbledore. Mais il ne perdait pas aussi rapidement patience contraire à son hôte. Il enchaîna sur une nouvelle menace décidément un vrai catalogue. Est-il à court d’idées ?

Citation :
"Inutile de préciser que je te ferais payer au centuple chaque dixième d'effort que tu me forceras à faire..."

-Quelle délicate attention, je n’ai donc aucun souci à me faire. Puisque les sortilèges provenant d’une magie noire épuisent la vitalité des victimes et non du lanceur ! Je pense que ta « menace » a été mal formulée.

Blablabla…Elle mériterait des gifles comme qui dirait. Mais bon c’est ce qui faisait d’Helena une sorcière encore en vie aujourd’hui. Elle était restée debout le long de la conversation, pour se dégourdir un peu les jambes elle se permit de faire quelques pas en attendant la réponse du si puissant sorcier.


¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤

[hj : en espérant que ça te plaise hihi, j’aime bien mon perso ^^ contente d’être revenue Twisted Evil ]
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MessageSujet: Re: Parle, je te l'ordonne ! (1998) [PV Helena]   Parle, je te l'ordonne ! (1998)  [PV Helena] Icon_minitimeMer 9 Déc - 0:42

Il passa sur la provocation, encore et encore. Sans même s'en rendre compte, elle était en train de jouer avec sa propre vie. Il avait beau paraitre parfaitement calme il n'empêchait qu'il était au bord de la rupture et sur le point de la tuer sur place sans autre forme de procès. Après tout, il arriverait bien à remonter jusqu'à la baguette avec ou sans son aide et tant pis pour elle si elle ne voulait pas le comprendre.
Malgré sa fureur montante, il garda une voix suave pour répondre :

"Ce n'est pas à toi de juger de son fonctionnement, elle marchera pour ce que je veux lui faire faire."

A savoir tuer Potter pour commencer. Ensuite si elle lui permettait de raffermir encore sa puissance alors tout était parfait.
La suite lui fit lever les yeux au ciel. Il était bien placé pour connaitre l'état d'épuisement dans lequel pouvait mettre la pratique de la magie noire mais il avait aussi une confiance illimité envers ses formidables capacités : elle craquerait avant lui, ça c'était certain. Et puis au pire des cas, il pouvait y revenir sur plusieurs jours mais il doutait que ce soit véritablement utile. Elle le connaissait mal pour espérer résister à ses méthodes. Perdant enfin patience, il se décida.

Schéma habituel, il commença par lancer son esprit. Sa legilimengie avait été son premier pouvoir à se manifester et il y accordait une importance toute particulière, ayant une confiance aveugle en cette capacité qui ne l'avait jamais abandonné sauf éventuellement contre Dumbledore mais ce cas là était à part. Une nouvelle fois, il se heurta à la structure étrange de défense contre les detraqueurs mais cette fois, elle ne l'arrêta pas. Il n'avait pas forcé son talent la première fois, cette fois il se concentra froidement afin d'écarter l'un après l'autre les protections de son adversaire. Elle était bien barricadée mais à coté d'une défense par occlumencie, c'était du gâteau.
Son regard brulant ne quittait plus celui de la femme, son visage n'était que concentration tranquille et patience infernale. Doucement mais surement, il avançait dans son esprit et se frayait irrésistiblement un chemin. Il effleura le centre de la volonté avant d'accéder à une première couche de souvenirs, puis à une deuxième. Il était là ou il voulait, et il était tout puissant. Il pouvait détruire chaque souvenir, les falsifier, en ajouter d'autres bref : il pouvait tout faire. Mais pour le moment il en était à rechercher un souvenir particulier.
Sa grande maitrise de la legilimengie lui permis de voir aussitôt l'erreur ; il y avait des blancs. Il en manquait, elle avait sans doute éliminé tout ce qui pouvait avoir trait à la baguette de l'ainée...
Qu'a cela ne tienne, il ne s'avouait pas vaincu pour autant. Calmement et avec une méthode trahissant son expérience, il se mit en devoir de passer au peigne fin chaque souvenir de la femme, s'attardant avec cruauté sur les plus douloureux et s'intéressant tout particulièrement sur tout ce qui touchait à sa famille. Des frères ? Deux enfants ? Tiens tiens...

Enfin, l'attaque cessa. Le mage avait vu tout ce qu'il souhaitait et pour tout dire la vieille femme n'avait plus vraiment de secrets pour lui. Il connaissait tout de son passé, de ses espoirs, de ses peurs, et plus encore. Il était rare qu'il pousse ses capacité de legilimens à un point aussi extrême mais il venait encore de prouver qu'il en était tout à fait capable. La performance était d'autant plus impressionnante qu'elle ne semblait pas l'avoir fatigué plus que cela. La legilimengie n'était pas difficile pour lui, elle était une deuxième nature au même titre que ses talents de fourchelangue

Il prit tout de même une seconde pour reprendre ses esprits et évacuer les milliards de pensées parasites qui interféraient toujours chez les legilimens. Le temps de fermer et de rouvrir les paupières et il avait retrouvé toutes ses faculté ce qui n'était sans doute pas le cas de la femme qui devait certainement être secoué de cette longue incursion dans ses pensées !
Il ne lui laissa pas le temps de se remettre toutefois, utilisant déjà le formidable avantage qu'il venait de se procurer pour tenter de la faire plier :

"Tu ne peux imaginer les milliards d'informations intéressantes que l'on peut glaner dans un esprit étranger. Rien n'est plus utile pour prendre l'ascendant sur un ennemi et pour trouver ses faiblesses"

Il laissa passer un silence et murmura :

"J'ai changé d'avis. Ce ne serait pas drôle de te tuer puisque tu ne crains pas la mort. Je préfère aller chercher tes fils, où qu'ils soient afin de voir si ils sont aussi résistants que leur mère."

Il baissa encore la voix, passant un chuchotis si bas qu'on aurait presque pu croire entendre du Fourchelang mais ce n'était pas le cas :

"Que dis tu de cela Helena ? Sont ils plus importants à tes yeux que la baguette, ou non ?"

Il réeleva la voix, prenant un ton nonchalant pour assener son dernier coup :

"C'est peut être le cas après tout, l'amour n'est qu'une faiblesse et tu ne sembles pas aimer la faiblesse. Si cela s'avère vrai alors il ne me restera plus qu'a lâcher prise, pourquoi m'obstiner puisque tu ne lâcheras de toute façon pas ?"

Abandon donc ? Ce n'était pas vraiment le genre du Seigneur des Ténèbres, facile donc de comprendre que cela cachait quelque chose. Il frappa tel un serpent :

"Cela ne m'amuse pas de tuer une femme qui ne craint pas la mort. Je me contenterais de te faire enfermer au fin fond d'un cachot, enterrée vive... Drôle de destin non ? Mais après tout tu en as l'habitude. Ou peut être préfères tu que j'enferme ton âme dans un objet quelconque ? Cela revient au même après tout... C'est peut être un peu plus douloureux..."

Les choses étaient claire. Connaissant le passé de la femme et ses nombreuses années passées en prison, il savait parfaitement que l'idée de retourner dans une cellule pour le restant de ses jours ne pourrait pas la réjouir. Et il ne plaisantait pas, il n'aurait pas la moindre hésitation à mettre sa menace à exécution, il l'oublierait dans son cachot et elle n'en sortirait que dans un cercueil. Il tint tout de même à donner un dernier éclaircissement :

"Ne commet surtout pas l'erreur de te croire indispensable. Je peux remonter à la baguette sans toi, ce sera simplement un peu plus long mais c'est possible. Alors ? La marque ou la mort des tiens et la cellule ? "
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MessageSujet: Re: Parle, je te l'ordonne ! (1998) [PV Helena]   Parle, je te l'ordonne ! (1998)  [PV Helena] Icon_minitimeMer 9 Déc - 22:50

Le mage noir pouvait bien parlé, Helena en avait que faire des ses douces paroles. Bien sûr pour la sorcière les cartes étaient plus où moins abattues car il fallait l’avouer, son interlocuteur était loin d’être un homme patient. Et encore dire que c’était un homme était presque mentir. Elle le vit alors perdre patience petit à petit jusqu’à ce qu’elle sentit comme une douleur dans la tête. En effet, il tentait une nouvelle fois d’entrer dans son esprit, elle comprit alors que c’était l’un des passes temps favoris du lord. Que pouvait-elle y faire ?

Helena se concentra donc sur une pensée heureuse, elles étaient si rare le travail était donc de taille. Elle pouvait compter sur ses protections mentales, mais pour combien de temps encore ? Elle semblait bien fatiguée, le temps entre les deux intrusions n’étaient pas aussi long et elle eu une grande difficulté de parvenir à les maintenir. Mais qu’importe, elle avait stocké suffisamment de choses avant de s’embarquer dans cette histoire. Quoi que l’on puisse dire d’Helena, elle est prudente surtout quand il s’agit d’elle et de ce qu’elle sait. Alors prise de nouveau par des maux de tête horrible, elle releva dignement la tête vers son interlocuteur. Contrairement à elle, il était inépuisable et faisait sûrement le ménage dans l’esprit de la sorcière.

Après de longues minutes interminables, il ressortit de son esprit l’air satisfait. Il semblait avoir de nouvelles cartes à jouer contre la vieille dame. Il ferma les yeux un instant histoire d’analyser tranquillement les données qu’il avait assimilé en quelques minutes. Helena avait besoin de temps elle aussi mais elle n’en eu aucun. Déjà le sorcier reprenait.


Citation :
"Tu ne peux imaginer les milliards d'informations intéressantes que l'on peut glaner dans un esprit étranger. Rien n'est plus utile pour prendre l'ascendant sur un ennemi et pour trouver ses faiblesses. J'ai changé d'avis. Ce ne serait pas drôle de te tuer puisque tu ne crains pas la mort. Je préfère aller chercher tes fils, où qu'ils soient afin de voir si ils sont aussi résistants que leur mère. Que dis tu de cela Helena ? Sont ils plus importants à tes yeux que la baguette, ou non ?"

Que dire après une telle chose, Helena était à la fois secouée et perdue pour la première fois de leur rencontre. Elle s’assied sur le fauteuil près d’elle, doucement elle s’installa comme si elle était chez elle, mais elle cherchait une astuce pour reprendre des forces un temps soit peu. Grâce aux nombreuses excursions du mage dans l’esprit de la sorcière, il était évidemment qu’il détienne beaucoup d’informations à son sujet, mais sont-elles exactes ? Helena était capable de créer des blancs dans son esprit mais aussi de les changer, cela donnait une vérité plus ou moins possible, elle n’en fit rien paraître et écoute l’homme.

Elle releva la tête fière, il avait ENFIN comprit qu’elle ne craignait pas la mort, au contraire, elle avait fait une grande partie aujourd’hui. Mais la suite, la rendit beaucoup moins fière, IL s’attaquait en effet à ses enfants. Elle les avait vu grandir surtout grâce aux photos à Azkaban, elle les a connu seulement bébés, voire peut être à 3 ou 5 ans mais pas plus, depuis elle les a perdu de vue. Ils se baladent à travers le monde et connaissent leur mère qu’à travers une alliée de Grindelwald. Mais aujourd’hui, pourrions-nous parler de liens familiaux ? Helena pensait que non, même s’ils sont ça plus grande fierté. Ils seraient sûrement aussi forts que leur mère, c’était dans les gênes, elle était convaincue. Et puis, elle ne craignait rien d’eux au contraire, ce lord se confronterait une nouvelle à deux murs. La sorcière fit alors mine que la menace l’inquiétait. La dernière question l’a trahi finalement, en effet, ils passaient après la baguette de l’aînée. Etant donné, qu’elle avait protégé pendant plus de cinquante années ce petit bout de bois, alors qu’elle avait confié ses enfants à des amis de la famille. Elle connaissait la moindre égratignure de la baguette et pas la vie que menaient ses petits, alors… Mais avant qu’elle ne puisse lui répondre, il recommençait déjà à parler.


Citation :
"C'est peut être le cas après tout, l'amour n'est qu'une faiblesse et tu ne sembles pas aimer la faiblesse. Si cela s'avère vrai alors il ne me restera plus qu'a lâcher prise, pourquoi m'obstiner puisque tu ne lâcheras de toute façon pas ? Cela ne m'amuse pas de tuer une femme qui ne craint pas la mort. Je me contenterais de te faire enfermer au fin fond d'un cachot, enterrée vive... Drôle de destin non ? Mais après tout tu en as l'habitude. Ou peut être préfères tu que j'enferme ton âme dans un objet quelconque ? Cela revient au même après tout... C'est peut être un peu plus douloureux..."

Elle devait bien l’avouer également, que l’enfermement l’avait quelque peu perturbée au fil des années, mais qu’importe elle l’avait déjà fait durant la moitié de sa vie. Elle resta silencieuse, son esprit avait récupéré pendant qu’il cherchait à tous prix de la déstabiliser mais en vain. Elle se décida d’ouvrir la bouche, il lui laissait enfin le droit à la parole.

-Il t’a fallu un certain pour comprendre, la première leçon est donc terminée, si je m’abuse mon cher. Il y a bien longtemps que je crois plus au destin, cela m’importe peu ce que tu comptes faire de mon âme ou de mon esprit. Et puis d’après ce que j’ai pu apprendre, il semblerai que lorsqu’une idée est dans ton esprit elle n’est pas ailleurs…

Elle termina sa phrase sérieusement il n’était plus question de sourire, de moquerie. Le destin du Lord était de croiser le chemin d’Helena que pouvait-elle y faire à part de le canaliser ?

Citation :
"Ne commet surtout pas l'erreur de te croire indispensable. Je peux remonter à la baguette sans toi, ce sera simplement un peu plus long mais c'est possible. Alors ? La marque ou la mort des tiens et la cellule ? "

-Et le temps n’était pas en ta faveur, il me semble. Je suis connue pour être aussi pénible que loyale, je crois que tu en as eu la preuve depuis notre rencontre. Pour te ce qui est de te rejoindre je crois que tu connais déjà ma réponse mais en aucun cas je porterai ta marque. J’en ai déjà une et je ne compte pas en avoir une seconde.

Qu'est ce qu'elle était têtue pour une femme de son âge, mais elle ne voulait vraiment pas subir un nouveau tatouage, sur sa peau délicate. Elle voulait encore réfléchir mais il ne lui laissait pas le temps d'en placer une, et pourrait prendre ça comme une faiblesse et lui retourner contre elle. C'est pourquoi elle attendit toujours aussi sérieuse.
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MessageSujet: Re: Parle, je te l'ordonne ! (1998) [PV Helena]   Parle, je te l'ordonne ! (1998)  [PV Helena] Icon_minitimeJeu 10 Déc - 0:20

La première leçon.... Plus que tout, ce fût cette parole malheureuse qui fit lâcher les vannes. Nul ne lui donnait de leçon, elle allait l'apprendre à ses dépends. Son pouvoir jusque là en sourdine monta vertigineusement en puissance, l'entourant d'un aura maléfique et presque palpable. Ses traits déformés par la magie noire le furent encore plus, par la colère cette fois. Il avait lâché la baguette de la femme pour attraper rageusement la sienne, et il la toisait.

Sinistre silhouette droite et fière, il l'observait du haut de sa propre estime et la transperçait littéralement de ses yeux brûlants de haine pure et indissociable de son être. Son immobilité était parfaite, de cette perfection mortelle du prédateur qui tient sa proie.
Ainsi elle ne croyait pas au destin ? Sottise. Tout homme avait un destin et le sien était de régner sur le monde, et d'écraser toute résistance à commencer par la sienne. Il allait broyer cette petite idiote dans la chape de son pouvoir, elle apprendrait rapidement ce qu'était vraiment la magie noire et comprendrait qu'en ce domaine, il était le maitre qui donne les leçons. Il serra furieusement la mâchoire à sa dernière phrase et ne répondit que brièvement :

"Ainsi soit-il."

Simple petite phrase mais Ô combien significative. L'heure n'était plus à la parlotte, il avait fait preuve de suffisamment de patience et elle allait à présent payer pour son insolence. Elle l'avait vu agacé, elle allait le voir en colère. Peu d'être pouvait se vanter de l'avoir vu dans cette état et d'y avoir survécu. Son visage s'était fait plus répugnant, plus bestial et sa prestance habituelle si elle n'était pas effacée complètement avait été remplacée par une noirceur effroyable qui transpirait de son être même. Certain se posait la question de savoir si le Maitre Des Ténèbres était encore humain, Helena en avait la réponse aujourd'hui ; non, il n'avait plus rien d'humain et n'était plus qu'une créature maléfique, pure produit de magie noire. Elle était lui et il était elle, et le diable seul savait lequel des deux commandait l'autre.

Etait-elle toujours aussi sure d'elle en cet instant ? Seule, sans arme et face à face avec un être dépourvu du moindre sentiment et capable de chose effroyables ? Etait-il possible encore de ne pas hurler devant cette douloureuse noirceur ? Pouvait-on décemment ne pas céder à la vue de cette terrible puissance ? Sans doute pas, mais il était un peu tard. Il n'écouterait plus rien, trop occupé à se repaitre de la douleur de sa victime.

"ENDOLORIS !"

Avait-elle souffert du premier sortilège de torture reçu dans la cellule de son ami ? Peut être, mais celui-ci n'avait plus rien à voir. Débridé par la fureur du mage noir, exacerbés par la noirceur parfaite de son âme, il était hors de toute limite. Jamais il n'y eu sortilège plus puissant que celui-ci, a cet instant à la fois terrible et magnifique ou toute les barrières de la raison sont tombées. Le maléfice enfle encore et encore jusqu'à prendre une proportion effroyable et titanesque, le souffle de la magie est tel qu'il emplit tout le manoir, faisant se réveiller en sursaut les quelques mangemorts endormis ci et là. Ils ignorent tout de ce qui se joue mais les inconscients hurle : un monstre se terre en cette demeure, il leur faut fuir si ils veulent vivre.

Survivra-t-elle à ce déchainement ? Cette femme si étrange qui voulait le défier ? Pour le moment elle est sous son pouvoir, il stoppe sèchement le sortilège pour mieux l'envoyer s'écraser contre un mur. Les os craquent effroyablement mais cela ne semble pas lui suffire. Il n'est pas calmé et recommence encore et encore, jusqu'à ce que le mur prennent la teinte rouge du sang qui coule du dos ravagé de la vieille femme. Va-t-il la tuer ? Peut être... Peut être est-elle déjà morte d'ailleurs, incapable de résister à cette fureur soudaine. En a-t-il terminé ? Non... Encore et encore, il l'endolorise pour le simple plaisir de la faire hurler, sa colère semble inépuisable.

Le baguette se baisse entre plusieurs coups mais elle reprend aussitôt sa danse macabre; le temps s'écoule sans même qu'il n'en soit conscient.
Resté dans la pièce, les deux mangemorts n'osent plus bouger un muscle et restent pétrifiés. Fou de terreur devant cette scène. Leur yeux se tournent régulièrement vers la porte, sans doute rêvent ils de la franchir mais ils ne sont pas assez fous pour attirer l'attention du maitre sur eux. Leur immobilité ne suffira pas toutefois.

Un sortilège d'attraction irrésistible s'empare du plus proche qui se retrouve au centre de la pièce, le souffle court et les yeux fous. Il n'a pas le temps de hurler sa peur, le Sectumsempra l'a littéralement coupé en deux. Le sang gicle et se noircit sous la magie du mage : il maudit. Fiévreusement et avec une maitrise effarante il murmure les mots qui s'empare du sang sacrifié pour construire la malédiction. Un nuage noir s'élève dans la pièce et vient frapper le corps étendu de la vieille femme, allant se loger droit dans son cœur. Et enfin, l'horreur cesse.

Le pas vif du mage cache son épuisement, la force qu'il a déployé en cette soirée écrase facilement celle de milliers de mage noirs mis en commun, sa puissance libérée est incalculable. Il se penche vers la femme qui miraculeusement, vit encore et murmure :

"Dernier cadeau de Lord Voldemort. Souvient toi de moi lorsque ma malédiction viendra ronger ton corps et pourrir chaque organe, chaque nerf dans une douleur immense. J'y penserais moi de temps en temps, pour le plaisir."

Le dernier mangemort est a genoux, tremblant à l'idée de finir de la même façon que son camarade. Il se prosterne en voyant son maitre se tourner vers lui :

"Qu'on l'enferme à Azkaban, j'irais la rechercher quand le désir me viendra de m'amuser encore un peu."

Soulagé, le mangemort se précipite sur la femme et transplanne en un temps record. Laissant le mage seul. Sa main glisse sur le mur sanglant tandis qu'il s'y rattrape, fugitif instant de faiblesse...


HJ : voilà ! Comme prévu, tu fais ton prochain post à Azkaban et ensuite on fait une ellipse pour reprendre au manoir ^^
La malediction : elle affaiblit ton personnage et lui cause une douleur lancinante jour et nuit. (je suis horrible hein ? Ouais bien j'avais envie na ! Laughing )



SUITE DU RP : AZKABAN
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