Prison de Nurmengard (Europe) PV Helena

Janvier 1998

Remarque : ce rp prend un peu d'avance sur l'intrigue, attention donc à ne pas s'emmêler les pinceaux avec les époques ! Grindelwald est en prison de 1945 jusqu'à cette date, date de sa mort d'ailleurs.... Ça vous étonne ?


La baguette... La baguette ultime... Le jour, la nuit et à toute heure : elle hantait les pensées du Seigneur Noir.
Une baguette invincible, l'arme la plus puissante au monde... Il allait de soi qu'elle ne pourrait que lui revenir, après tout n'était-il pas le plus grand sorcier du monde ? De plus et surtout, elle lui permettrait de vaincre enfin les bizarreries de la baguette de Potter. Ollivender l'avait certifié.
Il n'était pas très difficile de suivre sa trace en grande partie à cause de sa particularité. En effet, la baguette de l'ainée ne se soumettait qu'a celui qui parvenait à vaincre son maitre. Elle traçait donc un sillon sanglant sur son passage, un sillon qu'il était facile de remonter.
A travers les âges donc et entre les pages des manuscrits, le lord l'avait pistée avec une patience infernale. Il lui avait fallut tout de même un certain temps avant de remonter jusqu'au propriétaire actuel mais il était tout de même parvenu.

Grindelwald.... Bien sur...
Comment avait-il pu ne pas y penser ? Cet homme avait été plutôt puissant certes mais la puissance en question ne venait pas de nul part : il était en possession de la baguette de l'ainée. Dommage pour lui d'ailleurs puisque cela attirerait obligatoirement l'attention de Lord sur lui.
Le plus amusant de tout est qu'il ne serait pas difficile à trouver. En fait et pour tout dire, il attendait tranquillement son futur assassin au fin fond d'une cellule. Grâce à Dumbledore d'ailleurs qui l'avait expédié tout droit dans la prison qu'il avait lui même construite.
Nurmengard... L'équivalent de Azkaban perdu dans un coin de l'Europe. La jubilation s'empara du mage, ce serait facile...






Peu de temps s'était écoulé entre le moment ou le mage avait eu les informations qu'il souhaitait et celui ou il transplana pour Nurmengard. Il était vrai que Grindelwald ne risquait pas d'aller bien loin mais tout de même, il valait mieux ne pas faire trainer les choses. Et puis cette mission était prioritaire.

Une nuit sans lune, un brouillard épais et une pluie fine. Un temps idéal en fait.
Les gardiens de cette prison n'était pas des détraqueurs mais des sorciers. Dommage car les détraqueurs l'auraient laissé passer sans la moindre question mais après tout, tant pis. Ce ne serait pas beaucoup plus difficile.
Sa silhouette sombre était presque invisible dans le brouillard et n'eus-était sa cape qui claquait dans le vent, il aurait pu passer inaperçu.
Il s'était encadré de deux de ses meilleurs mangemorts, inutile d'en prendre plus. Cela attirerait l'attention et il ne le souhaitait pas.
La grande porte de la prison grinça sinistrement lorsque les gardiens l'ouvrirent pour le laisser entrer. Il eurent une grimace en voyant la capuche qui dissimulait son visage et émirent un ordre bref dans une langue inconnue. Les mangemorts échangèrent un regard inquiet, sans comprendre ce qu'on leur demandait et tendirent le laissé passé falsifié qu'ils s'était procuré. L'ordre impérieux fût réitéré et le mage eut un sourire : ainsi ils voulaient voir son visage ? Bien entendu...
Il obtempéra lentement, découvrant ses traits déformés par la magie noire. Les gardes eurent un sursaut ahurit avant de reculer précipitement pour appeler à l'aide, trop tard :

"IMPERO !"

Les trois sorts fusèrent de la baguette du lord et des mangemorts, transformant les gardes en trois pantins inoffensifs
Rapidement et avec la facilité d'un plan bien rodé, les trois sorciers, guidés par leur prisonniers traversèrent la grande cours pour arriver dans un dédale de couloir. Peu impressionnés par la longueur de ceux-ci, ils se dirigèrent sans hésitation vers l'une des cellules. Le mage se tourna vers ses hommes :

"Montez la garde ici, et tuez moi ces trois là discrètement."

Les mangemorts hochèrent la tête. L'un d'eux se posta devant la porte tandis que l'autre entrainait les malheureux dans un coin sombre.
Le verrou de la cellule sauta sans un bruit; laissant libre passage au Seigneur des Ténèbres...

Helena était depuis longtemps en recherches d’informations dans le monde dans lequel elle vivait. Un monde libre où le pouvoir régnait une nouvelle fois aux dépends des autres. Elle avait l’impression de n’avoir jamais quitté l’esprit de peur que ressentent les sorciers au temps de Grindelwald. Aujourd’hui malheureusement, les seuls moments qu’elle passait avec lui c’était à Nurmengard, une prison près des côtés européennes. Elle se souvint de la construction de cette tour, ces plans qui avaient été imaginé par le prisonnier à qui elle rendait visite aussi souvent qu’elle le pouvait. En effet, elle n’a jamais aimé le voir, de peur de rester enfermer en prison une nouvelle fois. Azkaban lui avait suffit durant toutes ses années, presque 50 ans une moitié de vie. Mais aujourd’hui, elle avait envie de rattraper le temps perdu ainsi que les erreurs commises.

Après sa libération, elle discuta de longues heures avec son ancien maître, il paraît qu’un autre lord pourrait s’intéresser à lui, ou du moins à sa baguette. Il paraît aussi que c’était Dumbledore qui était censée l’avoir. Bien sûr l’idée que ce lâche la détienne, faisait rire les deux sorciers, jamais le vieil homme n’aurait plongé dans l’avidité et le pouvoir de maîtriser une magie si noire… Il fut un temps où la sorcière s’était rapprochée de l’école sans pour autant y rentrer, seulement pour observer. Les choses qui se passaient à l’intérieur, elle n’en avait que écho, toutefois la baguette si puissante soit elle n’est sûrement pas à l’école. L’un des disciples de Grindelwald avait du s’en approprier en attendant le recours de son maître. Helena savait qui était dehors et qui aurait pu l’avoir garder mais elle n’était pas encore remontée jusqu’au sorcier, elle ne voulait pas mâcher le travail du nouveau mage noir.

Pas si nouveau que cela d’après ses recherches, durant les deux ans qui s’étaient écoulés depuis sa libération la sorcière avait pu collecter des informations. En effet, ce mage se faisait appeler « Lord Voldemort », une anagramme bien sûr, la curiosité de la sorcière lui permis de retracer son historique, dirons nous. Alors comme ça, il parlait aux reptiles, peu de sorciers en étaient capables seuls les héritiers de Serpentard le pouvaient. A par les exceptions, évidemment. Il n’était pas difficile à partir de là de savoir qui était le sorcier, après un an de recherches et de discussions avec son ancien maître, elle déduit son identité, un certain « Tom Elvis Jedusor » pas vraiment sorcier pur !
Qu’importe, les exploits étaient là, il faisait peur au monde des sorciers, le surnom qui revenait était « Celui dont on ne prononce pas le nom », la crainte se lisait dans le regard des gens qu’elle croisait. Et dire que c’était le même Dumbledore qu’il l’avait amener dans ce monde, le monde magique. Grossière erreur signée Dumbledore…

Lors de leur dernière discussion, l’homme savait que ce mage n’allait pas tarder à venir et lui reprendre son bien. Evidemment, aujourd’hui Helena avait de l’avance sur ce lord, car elle savait où chercher mais la magie de l’esprit n’était pas assez puissante pour lui révéler tous les secrets. Elle n’est pas invincible mais elle a un esprit assez complexe malgré son âge. Les détraqueurs ont permis à la vieille dame de fermer tellement de partie d’esprit…
Un hibou arriva chez la sorcière, elle s’était installée près de Londres côté sorcier pour être au centre des informations, du moins proche du ministère. Lorsqu’elle le lu, elle comprit que c’était les dernières paroles du son ami, il sentait sa mort proche. Elle décida toutefois d’aller lui rendre visite, sait-on jamais ?

Elle prit ses affaires et marcha dans l’allée pour finalement disparaître juste avant qu’un groupe de sorciers lui fonça dessus. Arrivée devant une tour de pierre, elle croisa les gardiens.

-Je viens vois Grindelwald.

Mais pas de réponse, les deux hommes étaient comme pétrifiés dans leur monde. Comme des marionnettes… des marionnettes ? Serait-il déjà là ? Helena passa la porte et parcouru les couloirs qui l’a séparait de l’entrée à la cellule. En chemin, elle salua nombreux de ses anciens camarades, tous n’étaient pas Azkaban trop dangereux pour l’époque. Le silence était assez pesant, l’un des prisonniers lui suggéra de sortir sa baguette.

-Il y a là bas des types louches, madame.

Finalement, elle passa la lourde porte et vit les trois sorciers prêts à l’attaquer. Dans l’axe de la porte entrouverte, elle le vit. L’arrogance des Serpentard se fit alors ressentir dans les paroles que la sorcière prononça en direction de l’homme capuchonné.

-Comme c’est pitoyable de venir à trois pour maîtriser un sorcier, sans baguette qui plus est ! Votre pouvoir se résout simplement par votre nombre, lâches !

Elle passa tranquillement entre les deux sorciers vêtus de masque et entra dans la cellule. Doucement elle s’agenouilla auprès du corps inerte de son maître.

-Vous aviez donc raison, mon ami.

Elle lui ferma les yeux et se redressa, un sourire aux lèvres, elle était satisfaite de l’attitude du sorcier au visage caché. En effet, il avait tué quelqu’un sans pour autant obtenir quelque chose en retour. Maintenant qu’allait-il se passer entre les deux sorciers ? Helena attendit tranquillement prête à parer en cas d’attaque.

[hj : en espérant que ça te plaise, bonne lecture ]

Une femme... Une vieille femme, qui était-elle et que faisait-elle ici ?
Peu impressionnée par l'air macabre des trois hommes, elle commença par les provoquer avant de passer entre eux pour entrer dans la cellule sans la moindre crainte. Du moins sans peur visible.
Peu patients et plutôt agacé par le sans-gêne notoire de cet énergumène, les deux mangemorts se lancèrent un regard entendu avant de faire un pas en avant dans l'intention bien affichée de débarrasser la planète, et leur maitre, de cette intruse. Un geste impérieux les arrêta.
Curieux, comme toujours lors de ce genre de rencontre et désireux de voir si elle pourrait ou pas lui servir, le mage n'avait pas attendu pour tenter de sonder son esprit.

Il pénétra aisément sur sa cible, elle n'était pas occlumens. Toutefois il n'obtint pas exactement ce qu'il voulait, son esprit était pour le moins complexe et formait des couches successives bien difficile à percer. Un peu comme si elle avait dû se former une carapace afin de protéger sa raison, le mage ne connaissait qu'une raison pouvant pousser un être à structurer ainsi son esprit : détraqueurs. Ou plutôt exposition prolongée au pouvoirs des détraqueurs, les trois quarts de sorciers en devenaient fous et le quarts restant se construisait cette sorte de carapace.

Pourrait-il briser cette protection ? Peut être, mais il lui faudrait déployer un certain effort et il y avait de grande chance pour que sa cible en perde la raison ce qui n'était pas vraiment le but. Il y renonça donc pour un moment, il était toujours temps d'y revenir plus tard si il ne parvenait pas à obtenir les informations qu'il convoitait.

-Vous aviez donc raison, mon ami.

Voilà qui était intéressant... Sous la capuche, les traits du lord se firent plus pensif, ses prunelles reptiliennes s'étirèrent encore plus. Il n'avait pas eu l'intention de s'attarder ici mais après tout, peut être pourrait il en apprendre beaucoup de cette femme. Cela valait la peine d'en prendre le risque.
Résolument donc, il pénétra dans la cellule, signalant d'un geste aux deux hommes qui devaient rester sur le seuil, gardant l'entrée.

"Faites en sorte que nous ne soyons pas dérangés."

Sa voix résonna dans les couloirs humides alors que ses hommes refermaient la porte derrière lui.
Ainsi tranquillisé, il posa son regard rougeâtre sur elle, retirant sa capuche d'un geste nonchalant et déclara :

"La prudence est la marque des grands hommes, et ceux quelque soit l'étendu de leurs pouvoirs. Je n'ai besoin de personne pour être le plus fort mais je serais idiot de ne pas utiliser tout les avantages que je peux avoir. C'est ainsi que doivent raisonner les forts, votre... Ami n'en était pas de toute évidence."

Un silence suivit ses paroles. Il se fichait pas mal de l'honneur et de tout ce qui pouvait aller avec, il il avait la possibilité de tuer un adversaire déjà au tapis il ne se gênait pas. Parfait Serpentard qu'il était...
La fin de sa phrase avait été dite sur un ton tranquille, ce n'était qu'une constatation. Si l'homme avait fait parti de cette élite dont le mage parlait nul doute qu'il ne serait pas là actuellement : humble cadavre témoin de leur conversation et bien incapable de prendre sa propre défense.
Brutalement et avec cette prestance qui lui était habituelle, il se décida à aborder ce qui l'intéressait :

"Savoir s'allier aux bonnes personnes fait aussi partie de ces caractéristiques qui différencient les puissants des faibles. Mais après tout, tout est une question de volonté, il faut le vouloir pour faire partie de l'élite, le vouloir est en avoir les capacités..."

Son regard vif transperça la femme, il était facile de comprendre qu'il était en train de la juger, de tenter de se faire une idée de ses capacités afin de savoir dans quelle case la ranger. Pourrait-elle lui être utile ou serait elle membre de cette majorité de sorciers trop mauvais pour lui servir et donc potentiellement eliminables pour peu qu'il s'en donne la peine ?
Il pouvait voir à son visage et au culot qu'elle venait de montrer qu'elle était pas femme à se laisser marcher dessus, il n'avait pas été loin dans son esprit mais le simple fait de savoir qu'elle avait survécu aux détraqueurs était une preuve de sa ténacité.

"Et vous ? Votre premier guide ne s'est pas révélé à la hauteur de sa tâche. En ce cas qu'allez vous faire ?"

Il avait parlé à voix basse, comme pour lui même et il l'éleva un petit peu afin de s'adresser à son interlocutrice :

"Votre ami est mort, s'attendrir sur son sort ne vous avancera pas. Son chemin est à présent le mien et j'irais bien plus loin dessus. Si vous souhaitez continuer sur cette route il va falloir me le prouver et surtout me prouver que vous en avez les capacités. Vous connaissez la raison de ma présence ici, vous ne pouvez ignorer qui je suis et ce dont je suis capable. Que pouvez vous me dire sur la baguette de l'ainée et sur vous même ?"

Le silence retomba sur la cellule. Le mage attendait patiemment une réponse, si réponse il devait-y avoir. Son regard brulant démontrait une certaine curiosité, quel choix allait-elle faire ? Il voulait des informations sur la baguette mais aussi sur elle. Qu'était-elle capable de faire ? Qu'avait été sa vie ? Et par dessus tout : pourrait-elle lui être utile ? Si oui en quoi ? Sinon, qu'allait-il en faire ? Rares étaient les gens qui survivaient à ce genre d'entrevue. En règle général ils le rejoignaient ou mourraient. A supposer qu'il les jugent digne de le servir ce qui était rarement le cas. Sachant cela, il était facile de se rendre compte que la situation était tendue malgré les apparences. Le mage était un modèle de tranquillité et de calme sérénité en cet instant mais sa main n'était jamais loin de sa baguette, son assurance témoignait de sa toute confiance en sa propre puissance : elle n'aurait aucune chance si il décidait de s'en débarrasser.

L’attente fut plutôt brève, le mage semblait aimer savoir où il mettait les pieds avant d’attaquer éventuellement, chose intéressante du moins pas stupide. Contrairement aux deux imbéciles qui l’accompagnaient. Alors comme ça, ils voulaient lui montrer de quel bois ils se chauffent, sage décision cela faisait des années qu’elle n’avait pas fait de duel à la loyale !! Elle ne ferait qu’une bouchée de ces deux imprudents, mais une main squelettique les arrêta. Apparemment, le mage encapuchonné avait d’autres projets pour eux. Qu’il en soit ainsi, elle se redressa et se promena un instant dans la cellule, cette dernière n’était pas grande, le tour fut vite terminé. Quand elle eu fini, elle jeta un œil amusé en direction des deux sorciers, ils semblaient faire demi tour et quitter la cellule. Ils sont donc les pions de l’encapuchonner ? Intéressant…

Brièvement, elle ressentie quelque chose pénétrer dans son esprit, il était peut être occlumens, ses recherches sur lui ne l’avait pas vraiment mener à cette conclusion mais pourquoi pas. Enfin, seuls les deux sorciers se faisaient maintenant face à visages découverts. L’homme si on peut le caractériser ainsi, était marqué par une apparence de serpent, des traits fins et des pupilles affinées comme celles des serpents laisser voir une détermination. Helena en avait vu des sorciers marqués par leur folie mais là c’était le sommet, jamais elle ne pensait le rencontrer ce jeune homme encore croyant de sa réussite. Quelle perte de temps. Elle continua à lui sourire comme un défi. Finalement, il s’adressa à elle directement, plusieurs interrogations lui étaient soumises à la sorcière de faire du tri.

Citation :

"La prudence est la marque des grands hommes, et ceux quelque soit l'étendu de leurs pouvoirs. Je n'ai besoin de personne pour être le plus fort mais je serais idiot de ne pas utiliser tous les avantages que je peux avoir. C'est ainsi que doivent raisonner les forts, votre... Ami n'en était pas de toute évidence. Savoir s'allier aux bonnes personnes fait aussi partie de ces caractéristiques qui différencient les puissants des faibles. Mais après tout, tout est une question de volonté, il faut le vouloir pour faire partie de l'élite, le vouloir est en avoir les capacités..."

Elle ne pu s’empêcher de ricaner sur certains propos de ce sorcier, il était tellement sûr de lui : « son élite ». Elle ne pouvait nier que la mort même prévue par son ancien maître, l’attristait mais de nature peu démonstrative niveau sentiment, elle ne laissa aucune marque transparaître, cela ferait trop plaisir à son interlocuteur. Toutefois, elle ne pu s’empêcher de lui répondre le fond de sa penser et par la même occasion le remettre un peu à sa place.

-Parce que vous appelez vos deux gaillards un avantage !! Les temps ont changé mais à ce point, j’ignorais. Il parait que vous êtes son successeur, il vous a inspiré sur le chemin du pouvoir par conséquent, il était loin d’être faible comme vous le pensez mon cher. Contrairement, à ce que vous pensez Grindelwald avait des fidèles bien plus « puissants » que les vôtres, enfin je me base sur l’exemple que je viens de rencontrer, j’espère pour vous que vous avez des pions plus forts. Je doute que le mot « élite » caractérise une nouvelle fois vos hommes, mais vous devez avoir vos raisons de les appeler comme ça !!!

Ca lui faisait plaisir de parler enfin…librement. Qui plus est à un homme qui souhaite à tout prix valoriser ses fidèles. C’est un moyen comme un autre de faire peur aux plus faibles. Helena réfléchit énormément à ses paroles, c’était l’une de ses facultés favorites. Le sérieux qu’elle développait dans ses paroles montrait généralement à ses interlocuteurs, qu’elle n’éprouvait aucune crainte, qu’ils pouvaient faire tout pour la remettre à sa place mais rien n’y changerait. Le silence avait une place primordiale dans la discussion, il prenait de l’ampleur quand elle s’arrêtait de se moquer ouvertement de lui. Vexé sans doute, il décida alors de parler d’autre chose.

Citation :

"Votre ami est mort, s'attendrir sur son sort ne vous avancera pas. Son chemin est à présent le mien et j'irais bien plus loin dessus. Si vous souhaitez continuer sur cette route il va falloir me le prouver et surtout me prouver que vous en avez les capacités. Vous connaissez la raison de ma présence ici, vous ne pouvez ignorer qui je suis et ce dont je suis capable. Que pouvez vous me dire sur la baguette de l'ainée et sur vous même ? Et vous ? Votre premier guide ne s'est pas révélé à la hauteur de sa tâche. En ce cas qu'allez vous faire ?"

-Je crois au contraire, que c’est à vous de me prouver vos capacités, car jusque là, je suis relativement déçue de votre « élite ». Ce n’était qu’une question de temps pour qu’il disparaisse. En effet, il savait que vous alliez l’éliminer pour obtenir cette fameuse baguette. Ce qu’il ignorait c’est combien d’années allait-il attendre encore. Le temps que vous avez mis doit être le résultat d’une persévérance, il faut laisser le temps à la magie d’opérer. Bien sûr j'ai quelques notions de votre capacité, mais j'aimerais, disons en être sûre, ce qui m’étonne c’est que vous ne faites pas vous-même le sale boulot comme on dit, du moins très rarement.

Elle marqua une nouvelle pause, elle n’allait pas parlé de la baguette de l’aînée ici et sûrement pas maintenant. Elle était loin d’être stupide, les années à Azkaban l’ont rendu davantage méfiante et forte. Elle savait garder un secret, un deal pourrait se faire pour obtenir des informations, mais ce n’était pas à elle d’en faire la démarche. Il voulait savoir qui elle était mais que ne savait-il pas déjà depuis le début de leur conversation ?

-Je crois que vous savez déjà pas mal de chose sur moi, ai-je besoin de compléter ?

Elle le fixa à son tour, avant d’être interrompu par un bruit sourd. Elle ricana, il semblerait que les prisonniers n’apprécient pas l’élite du mage. Un peu de sérieux voyons, Helena se reprit et attendit la réaction du mage noir.

Il resta impassible face à son ricanement, se permettant simplement de hausser un sourcil face à sa bêtise. A quoi jouait-elle ? Nul n'ignorait la dangerosité de ses colères et il y avait peu de personnes assez folles pour se risquer à les déclencher. Ignorait-elle donc les risques qu'elle prenait ? Ou peut être voulait-elle mourir ? Après tout provoquer un mage noir est une façon comme une autre de mettre fin à ses jours mais tout de même... Il y avait plus agréable comme suicide...

Elle insultait les mangemorts. Il s'en fichait pas mal pour tout dire puisque comme elle le disait si bien il n'était que des pions mais elle l'agaçait tout de même quelque peu. Bien sur qu'il avait de meilleurs hommes, ceux là n'était que des serviteurs de bas étage mais de toute façon à quoi bon ? Il lui répondit donc sèchement :

"Ne soyez pas idiote. J'ai bien entendu d'autres hommes à mes ordres. Quand à Grindelwald, s'entourer des gens forts est important mais il est clair que l'on ne peut vraiment compter que sur sa propre force, et elle était infime comparée à la mienne, je l'ai vu dans son esprit."

Il révélait ainsi son pouvoir de legilimens mais après tout, ce n'était pas un secret loin de là. Et il n'était pas du genre humble, lorsqu'on était le plus grand pourquoi le cacher ?
La suite le laissa de marbre : il réfléchissait.
Elle lui demandait vraiment de prouver ses capacités ? C'était une plaisanterie non ? Seul un fou pouvait encore douter de son pouvoir, n'en avait-il pas fait suffisamment étalage ? N'avait-il pas vaincu la mort ?
Ainsi donc Grindelwald avait prévu sa propre mort ? Cela ne fit qu'augmenter le dédain du mage pour lui, si il savait qu'il allait mourir pourquoi n'avait-il rien fait pour l'éviter ? Parce qu'il savait qu'il n'avait aucune chance, tout simplement. Il était peut être plus fort que ses semblables mais face à Lord Voldemort il n'était qu'une larve, comme eux tous.

Des larves qu'il écraserait rapidement si elles ne se soumettaient pas. Son regard mauvais un instant perdu dans le vague revint brusquement se greffer sur celui de la femme, la transperçant avec une force peu naturelle, appuyée par la legilimengie.
L'attaque était aussi soudaine que dévastatrice : l'esprit si brouillé était illisible mais il n'en était pas moins à la merci de son incroyable talent. Une fois, deux fois, encore : il frappait tel un serpent et massacrait son esprit sans paraitre déployer le moindre effort. Il pesait de toute sa force sur sa raison, provoquant une douleur incommensurable et l'aurait certainement rendu folle si il ne s'était enfin décidé à cesser son petit jeu. Mais ce n'était pas terminé, elle lui avait demandé des preuves ? Il était à son service en ce cas.
Quelque informulés plus tard et un sortilège complexe se tissait autour d'elle, ne permettant plus le moindre mouvement ni même le moindre usage de magie. Telle une gigantesque toile d'araignée sa magie se déployait dans la pièce et les enveloppait tout les deux d'un cocon protecteur pour lui et d'une chape étouffante et potentiellement mortelle pour elle. Elle avait toujours sa baguette mais à quoi bon puisqu'elle ne pouvait esquisser le moindre geste ? Les yeux du lord brillait d'amusement et de cruauté malsaine alors qu'il s'approchait de sa cible pour lui murmurer à l'oreille :

"Mes pouvoirs sont illimités mais pas ma patience. J'ai vaincu la mort et mis le monde sorcier à mes pieds, je peux encore aller bien plus loin pour peu que je m'en donne la peine. Je pense que ma démonstration est suffisante mais je vais tout de même te faire souffrir pour t'apprendre à respecter ma puissance, et pour le plaisir aussi, parce que ta vie m'appartient."

Est-il utile de décrire la suite ? Le fatal sortilège de torture qui était devenu la marque de fabrique du mage qu'il était. Si le doloris n'avait pas déjà existé à son avènement sans doute l'aurait-il inventé. Un rictus infernal de mépris et d'amusement défigurait son visage reptilien tandis qu'il observait les spasmes incontrôlable de ce corps immobilisé par sa toile magique. Il fit durer longuement le plaisir avant d'enfin baisser sa baguette, un sourire gourmand sur les lèvres :

"Mon message est-il compréhensible ? Peut être devrais-je faire preuve d'un peu plus de... Persuasion ? Je sais faire beaucoup de chose sais-tu ? Le seul problème étant que je n'ai jamais trouvé aucun cobaye assez résistant pour résister à ma magie. Ils finissent tous fatalement par rendre l'âme ou la raison, c'est ennuyeux."

Il eut une moue déçue, oui dommage vraiment... Et observa avec un air de curiosité polie la façon dont son complexe continuait de se resserrer autour du corps de son adversaire, l'enserrant dans un filet de plus en plus serré qui la ferait certainement suffoquer dans peu de temps, à moins que la force des mailles sur sa poitrine ne finissent par la tuer avant ? Il n'avait encore jamais tué par constriction est était plutôt curieux de voir le résultat de cette nouvelle forme de torture. Ce serait long très certainement mais il aurait la patience, beaucoup de patience... A moins que ? Paisiblement, il rangea sa baguette et savoura encore un peu le spectacle avant de tendre une perche :

"C'est dommage de mourir ainsi alors que l'on pourrait vivre. Mais après tout à quoi pourrais tu me servir ? Si tu étais d'une quelconque utilité encore je pourrais y réfléchir mais là vraiment je ne vois pas..."

Il était passé à un tutoiement nasillard et ironique, gardant un ton calme et patient. Après tout n'avait-il pas tout son temps ? Ce n'était pas lui qui était en train de se faire proprement broyer par un sortilège implacable. Si elle voulait vivre elle parlerait, sinon il se délecterait de ses derniers instants et des suppliques qu'elle lui adresserait peut être vers la fin de son agonie...

Un poil suicidaire la sorcière mais elle voulait vraiment connaître les capacités du mage. Elle savait de quoi il était capable, surtout quand il agissait à l’improviste. La méthode qu’elle connaissait chez lui était celle de la torture, heureusement qu’Azkaban l’avait endurci. Surtout au début, dans ses jeunes années, mais aussi les fidèles de Grindelwald, les machos comme elle les appelait car ils ne supportaient pas les femmes de pouvoir. Elle en avait vu de toutes les couleurs également lorsqu’elle était traquée par les Aurors, déjà à l’époque ils n’étaient pas tendres avec les traites, certains étaient même des bourreaux. Mais il fallait l’avouer qu’elle ne s’attendait pas à la colère de ce Lord. Du moins pas à une telle ampleur. Courageuse, solide comme toujours elle tentait de maintenir la douleur. Mais l’âge était contre elle, elle ne pouvait par conséquent lutter éternellement face à cette magie.

Tous deux étaient restés face à face sans bouger, comme s’ils luttaient pour que l’autre change son regard de direction. Soudain, il sortit sa baguette, elle le regarda simplement ne se doutant pas de ce qu’il allait lui faire subir ? Oserait-il la tuer ? Serait-il si stupide pour l’éliminer maintenant ? Peu de mots sortirent de la bouche du serpent, mais les autres, ceux qu’ils pensaient étaient bien pires. Elle sentit que le mage voulant pénétrer son esprit, évidemment il se heurta à une première protection puis à une seconde, mais la sorcière n’en avait pas tant que ça. Certes, elle avait énormément fermé son esprit mais combien de murailles tiendraient ? Elle ne savait pas, il pourrait la détruire mentalement, mais il s’amusait rien de bien méchant en somme. Et ça, Helena l’avait comprit, mine de rien, elle résistait. Pour favoriser sa propre protection, elle ferma les yeux, elle le vit nettement, il savait sûrement qu’elle ne lâcherait pas les informations qu’il désirait connaître, la douleur commençait comme une migraine. Helena serra ses mains contre sa tête, plus elle appuyait moins elle avait mal. Soudain, tout disparu, le calme. Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle le vit heureux de sa performance, l’avait-elle mal jugée ? Les années d’Azkaban l’avaient-elle rendu incapable de résister ?

Le souffle lent, elle scruta autour d’elle, des sortilèges informulés, est ce possible ? Que faisait-il, un léger fil comme une toile les entourèrent doucement, aucune issue possible apparemment. Il était trop tard, Helena ne pouvait plus prendre sa baguette, comme paralysée dans de la résine, elle ne pouvait qu’assister au spectacle. Assister non, participer plutôt, le filament se brisa au contact du mage pour venir se rapprocher de la vieille femme. Le principe était le même que pour les momies, la toile se serrait autour d’elle, commençant par le corps, la poitrine. Etant debout, elle pouvait encore respirer un moment mais pour combien de temps encore ? Elle ne quitta pas le regard satisfait du Lord, le corps souffrait mais le visage ne laissait rien paraître au contraire, il était fier et digne contrairement à la pitié qu’a du ressentir Grindelwald lorsqu’il vit son assassin.

Citation :

"Mes pouvoirs sont illimités mais pas ma patience. J'ai vaincu la mort et mis le monde sorcier à mes pieds, je peux encore aller bien plus loin pour peu que je m'en donne la peine. Je pense que ma démonstration est suffisante mais je vais tout de même te faire souffrir pour t'apprendre à respecter ma puissance, et pour le plaisir aussi, parce que ta vie m'appartient."

Les murmures du Lord furent comme un déclic pour la sorcière, il n’allait pas la tuer, elle pouvait lui servir pour retrouver cette fameuse baguette. Même si la démonstration était plus que satisfaisante, Helena était têtue elle ne lui donnerait donc pas la réponse tout de suite. Le sort la maintenait debout heureusement pour elle, avec beaucoup de force, elle parvint tourner la tête vers le mage noir et lui sourire. La fierté de Serpentard était aussi dans l’esprit de la sorcière. En réponse, Voldemort car c’est comme ça qu’il se prénomme aujourd’hui, lui lança un Doloris !! Une répercussion interne de la douleur se promena dans le corps de la sorcière, jamais elle n’avait ressentie une telle souffrance. Quelque chose la choqua elle-même, elle trouvait ça presque agréable, savoir que son corps n’était pas totalement mort après cette cruauté. Ne pouvant qu’écouter les dires, elle resta muette.

Citation :

"Mon message est-il compréhensible ? Peut être devrais-je faire preuve d'un peu plus de... Persuasion ? Je sais faire beaucoup de chose sais-tu ? Le seul problème étant que je n'ai jamais trouvé aucun cobaye assez résistant pour résister à ma magie. Ils finissent tous fatalement par rendre l'âme ou la raison, c'est ennuyeux."

Il l’a tutoyait à présent, n’avait-il pas le respect pour l’âge de ses aînés ? Aucun, il fallait seulement en avoir pour lui, quel égocentrisme ! Elle le vit ranger sa baguette, elle ne cessait de sourire, il aurait pu croire qu’elle était bloquée par le sort mais non ! Lorsqu’il rangea sa baguette, elle leva un sourcil, c’est tout ? Sa pensée était claire, elle était suicidaire mais c’est qui l’a rendait plus forte mentalement et rien ne pouvait détruire le mental de la sorcière, les sorts et encore moins ce lord si imbus de sa personne.

Citation :

"C'est dommage de mourir ainsi alors que l'on pourrait vivre. Mais après tout à quoi pourrais tu me servir ? Si tu étais d'une quelconque utilité encore je pourrais y réfléchir mais là vraiment je ne vois pas..."

Longuement elle réfléchit, après tout les sortilèges informulés n’étaient pas d’une grande difficulté pour les grands sorciers. Certes, Helena n’était pas l’une des meilleurs, mais elle avait ça dans le sang. Sa baguette était tombée, les yeux fermés elle se concentra. Doucement, son cou commença à craquer, les filaments continuaient pourtant à la serrer comme un serpent qui étouffe sa proie. Les épaules craquèrent à leur tour, puis le dos. Quelques mots sortirent enfin de la bouche de la sorcière.

-Tu as encore tant de choses à apprendre.

Elle aussi le tutoya un instant, la voix encore enrouée par la douleur, mais elle maintenait son sourire, plus le filament se resserrait plus elle reprenait des forces. Comment faisait-elle ça, elle l’ignorait sûrement l’instinct des Jones qui voulaient qu’elle survive à cette entrave. Elle ne pu s’empêcher de le voir déçu, mais elle n’était pas réellement à sa merci, pas encore. La toile fini par se rompre, Helena respira lentement, elle se racla la gorge et ramassa doucement sa baguette. Elle se lança un sortilège pour faire disparaître ce qui restait de toile dans ses cheveux, sa robe. Et regarda le mage.

-Il semblerait que tu as trouvé quelqu’un capable de survivre à tes attaques, aussi dévastatrices soient-elles.

Sur de sa force et de la puissance de son sortilège aussi complexe qu'efficace, il observait patiemment ses efforts pour s'en sortir. Le grand point positif de ce genre de sort c'est qu'ils ne puisaient pas leur puissance dans les forces vitales du sorcier mais plutôt dans celle de la victime. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'ils étaient si difficile à mettre en place, ils requerraient énormément de savoir faire et de puissance au lancement mais une fois bien lancés ils vivaient leur propre vie et n'avaient plus aucun lien avec le lanceur.

Puis soudain les choses s'inversèrent. Oui oui, vous avez bien compris : elle s'inversèrent. Au lieu d'absorber les forces de la vieille femme les filaments se mirent à lui donner la leur. Les liens se resserraient toujours mais devenait de plus en plus fragiles, de plus en plus cassant : le lord pouvait le sentir autour de lui. Surpris mais pas déstabilisé pour autant, il observa les choses avec plus d'intensité. Tiens tiens... Lancer un informulé n'était pas un très grand exploit mais parvenir à utiliser le même genre de magie que lui venait de déployer était pour le moins rare.
Il hésita une seconde. Il aurait pu raffermir à nouveau le sort et ainsi parvenir à ses fins mais décidément, cette femme était intéressante et plus le temps passait plus il comprenait que la tuer ne serait pas la meilleure solution.

Il secoua la tête à sa remarque insolente et haussa à nouveau un sourcil en entendant le tutoiement : il y avait bien longtemps que personne n'avait osé ce genre de chose : depuis Dumbledore pour tout dire. Se croyait-elle à sa hauteur ? Ridicule.
C'est toutefois d'un ton calme et détendu qu'il lança :

"Impressionnant... Tu es légèrement au dessus des sorciers de bas niveau habituels. Bravo."

Toujours cette touche mordante, ce brin de moquerie cruel et tout juste dosé. Son regard n'était pas amusé toutefois, il flamboyait d'une lueur dangereuse. Les choses allaient un peu loin...

"Je suis toujours prêt à apprendre et j'apprends toujours même si mon niveau est actuellement trop haut pour que quiconque puisse m'enseigner quoi que ce soit.

Il eut un rire mauvais à sa propre remarque et continua :

"Pour en revenir à toi, ce que tu viens de faire ne te tire pas d'affaire. Ta puissance acceptable pourraient m'ennuyer à un moment ou à un autre donc il serait plus sage de te tuer. Je vais donc certainement faire en sorte de t'emmener dans un endroit un peu plus calme afin que nous puissions avoir une conversation sur l'endroit ou se trouve la baguette, ensuite je me débarrasserais de toi."

Il parlait ainsi de vie ou de mort avec une tranquillité assez déconcertante. La force de l'habitude sans doute. Il n'avait pas ressorti sa baguette et toisait la femme sans paraitre s'inquiéter le moins du monde de l'arme qu'elle tenait fermement entre ses doigts. Lui lancer un sort serait une très, mais alors très mauvaise idée. Il en était presque à espérer qu'elle tenterait le coup rien que pour le plaisir de lui montrer qu'il n'avait encore utilisé qu'un minuscule fragment de sa force. A voir le mal qu'elle avait eu à se dépêtrer de ses quelques un pour cent de pouvoir, il était curieux de voir ce qu'elle ferait contre les quatre-vingt-dix-neuf restants. Mais bon, ce serait bête de la tuer, elle pouvait être utile. Il se décida donc à mettre les choses au clair :

"Toutefois et par chance, tu peux m'être utile. Je te propose donc la vie sauve en échange de ta loyauté. Réfléchis bien à ma proposition, je ne la fait pas à n'importe qui et cela peut t'apporter le pouvoir à condition d'être loyale. Je ne pardonne pas aux traitres et le peu que tu as pu voir de ma façon de faire n'est qu'un minuscule aperçu de ce que peuvent être mes colères. Suis moi, sois loyale et tu seras récompensée au delà de tes espérances. Refuse et ta souffrance actuel ne sera qu'un souvenir agréable en comparaison à ce que tu subiras."

Sa longue tirade achevée, il l'observa. Accepterait-elle sa proposition ? Elle était pour le moins acceptable non ? Comme il venait de le dire il n'offrait pas une place de mangemort à n'importe qui, surtout en ce moment. A présent qu'il était au pouvoir, nombreux étaient-ceux qui voulait rejoindre ses rangs ne serait-ce que dans l'espoir d'être protégé mais la sélection était plus que rude. Pas question de laisser entrer n'importe qui, il fallait être sang pur ou alors très prometteur. Cette femme semblait l'être.
Brusquement et comme si il perdait patience d'un seul coup, il lança :

"Réfléchis mais réfléchis vite. Je compte partir d'ici rapidement et tu m'accompagnera que tu le souhaite ou non."

Demande un peu bizarre mais c'était ça en fait. Il était temps qu'il reparte d'ici avant que toute la cavalerie des gardiens ne débarque dans la cellule mais en même temps il en voulait en finir avec cette histoire. Et puis au moins les choses étaient claire non ? Le mage n'aimait pas y aller par quatre chemins et détestait voir les choses s'éterniser. Déjà sa main effleurait sa baguette, prête à toute les éventualité...

"Alors ? Que comptes tu faire ? Je peux t'emmener très loin sur le chemin de la grandeur, bien plus loin que ton ancien maitre. Mais je suis aussi plus exigeant, et je ne tolérerais pas la moindre erreur ni la moindre.. Insolence..."

Il avait laissé un blanc sur son dernier mot. Il y avait en effet fort à parier qu'une mangemorte aussi peu respectueuse ne ferait pas vraiment long feu, il finirait par la tuer à un moment ou à un autre sous un coup de colère mais après tout, c'était son problème et pas le sien. Il faisait déjà preuve d'une patience importante en ne l'ayant pas encore tuée malgré ce qu'elle osait faire. Restait à savoir si cela durerait...

"Alors ? Ou est cette baguette ? "

Et non, il n'en démordrait pas. Il n'aurait aucun mal à la forcer à le suivre et même si il devait mettre des semaines avant de la faire parler il y parviendrait, il y parvenait toujours.


HJ : au choix pour la suite : ton perso décide ici de rejoindre les mangemorts ou alors elle ne parle pas; je te kidnappe au prochain post et on continu notre sympathique conversation chez les malefoy ou au manoir Jedusor

[Quel choix, je serai davantage partante pour le manoir des Jedusor ^^ Franchement chapeau, il a de ses chevilles ton Voldy, chapeau bas ]

Helena était fière d’elle, elle n’en revenait pas complètement d’avoir survécue tant bien que mal à ce sortilège. C’était donc vrai, la magie familiale existait vraiment. Après toutes ses années de souffrance, cette magie montrait enfin le bout de son nez. Soit, elle n’était pas en train de critiquer mais bon, elle aurait préférée le savoir avant d’aller chercher le mage noir. Bon parlons peu mais parlons bien, ce Lord poursuivait ses réactions. Il devait se l’avouer elle survivait contrairement à ses dires, aux sortilèges lancés par ce dernier. Il complimenta légèrement l’exploit, et pas si vieille comme qui dirait.
Tranquillement tout en analysant les paroles sifflées par son interlocuteur, Helena écouta.

Citation :

« ….mon niveau est actuellement trop haut pour que quiconque puisse m'enseigner quoi que ce soit… Ta puissance acceptable pourrait m'ennuyer à un moment ou à un autre donc il serait plus sage de te tuer…Toutefois et par chance, tu peux m'être utile. Je te propose donc la vie sauve en échange de ta loyauté. Je ne pardonne pas aux traîtres et le peu que tu as pu voir de ma façon de faire n'est qu'un minuscule aperçu de ce que peuvent être mes colères"

Qu’est ce que cet homme était fier de lui, un tel égocentrisme l’étonnait encore plus qu’au début de leur « conversation ». Il l’admettait également qu’elle avait de la force qui pourrait lui nuire, elle n’était pas si rouiller que ça finalement, bien sûr, elle savait pertinemment qu’elle pourrait se faire tuer de la même manière que son précédent maître. Quoi qu’est ce qu’elle dit ? Elle n’avait pas encore accepter la proposition du Lord, loin de là, elle préférait encore comprendre où il voulait en venir, à par bien sûr savoir où était la baguette de l’aînée. Helena voulait lui prouver qu’elle n’était pas simplement une source d’informations et qu’une fois dit ce qu’elle savait, elle allait mourir loin de là. Elle prit donc son temps pour réfléchir et chercher les bons mots pour avoir qui sait encore un avantage sur le mage noir.

Citation :

« Je vais donc certainement faire en sorte de t'emmener dans un endroit un peu plus calme afin que nous puissions avoir une conversation sur l'endroit ou se trouve la baguette, ensuite je me débarrasserais de toi. Suis moi, sois loyale et tu seras récompensée au delà de tes espérances. Refuse et ta souffrance actuelle ne sera qu'un souvenir agréable en comparaison à ce que tu subiras ».

Maintenant il lui proposait d’aller dans un autre endroit, plus calme. Commencerait-il à redouter les gardiens de la prison ? Il faut dire que même si le sorcier avait une forte magie, il n’était que trois contre toute la cavalerie. Quoi ? Helena se compter parmi les intrus pas du tout, en toute l’égalité elle avait obtenu son droit de visite contrairement à d’autre, pour ne pas citer de nom. Le ton changea du mage ne la fit pas prendre une décision rapidement au contraire, ce qui agaçait ce Voldemort. Vraiment imbus de sa personne l’homme, maintenant il lui proposait de le suivre dans ses rangs ? Wow, vu ce qu’elle avait en face d’elle avec les deux sorciers alors absents de la conversation, elle hésite. Qu’avait-il à lui proposé pour qu’elle accepte de le rejoindre ou bien de vivre, en d’autres termes ? Ses espérances que savait-il de ses espérances ?

Citation :

"Réfléchis mais réfléchis vite. Je compte partir d'ici rapidement et tu m’accompagneras que tu le souhaite ou non. Alors ? Que comptes tu faire ? Je peux t'emmener très loin sur le chemin de la grandeur, bien plus loin que ton ancien maître. Mais je suis aussi plus exigeant, et je ne tolérerais pas la moindre erreur ni la moindre... Insolence…Alors ? Où est cette baguette ? "

-La grandeur ? Tu me prends pour quelqu’un né de la dernière pluie ? Pour de ce qui est la loyauté, il n’y a aucun problème en revanche, je crois que pour l’insolence c’est ratée. Je suis née comme ça, nul ne pourra me changer, je crois que c’est ce qui fait que je sois encore vivante, hormis la capacité de survivre aux sortilèges informulés bien sûr.

Elle ne parla pas de la baguette, évidemment, il ne s’était pas encore donné assez de mal à son goût. Et puis, si l’envie de la tuer le prenait, il le serait encore moins où elle se trouve ? Logique implacable d’après la sorcière, il serait si facile qu’elle perde la mémoire. Toujours tout sourire, elle poursuivit dans sa réponse.

-J’accepte de te suivre sans force, mais en aucun cas je me ferai tatouer. Je connais l’importance de tes fidèles à être reconnus parmi la masse de sorciers.

Elle avait un tatouage et cela, elle le garderait à vie, la marque de Grindelwald. Le célèbre triangle avec un cercle traversé de part en part d’une ligne parfaite. Ce dernier se trouvait sur son épaule. La douleur et le temps qui avaient suivi pour la cicatrisation lui suffisait. Nul besoin de recommencer, et puis elle était fidèle en général, surtout si on ne veut pas la tuer toutes les cinq minutes. Le mage s’en rendrait rapidement compte. Elle attendit donc sa réaction et voir où il allait l’emmener.


[hj: un peu plus court, mais bonne lecture quand même]