Coeur de glace et discussion...

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Elle portait l’uniforme pour homme des Griffondor, plus que las de la jupe. L’air était froid et le temps brumeux, rien de tel pour une petite sortie en chemise à manche courte. Elle ne ressentait pas le froid, elle ne ressentait pas grand-chose d’ailleurs. D’humeur un peu sombre et mélancolique, elle aspirait à la solitude, loin de sa bande, loin de son stupide fan club, c’est vrai qu’elle était Rebel, qu’elle leur tenait tête à tous autant qu’ils sont, rien ne l’arrêterait jamais. Mais que c’était lassant de les voir tous se pavaner devant elle, la suppliant de leur accorder sa protection. Elle le faisait, mais là ne cette instant elle ne voulait voir personne. Depuis 7 ans elle était en confrontation avec Bill Kaulitz, tout les élève disaient qu’ils étaient « LE couple » de Poudlard, enfin couple vite dit car ils ne sont jamais sortie ensemble et l’idée n’effleura jamais la jeune fille. Mais il était vrai que tout deux était les deux stars de cette mythique école.

Elle avança donc dans le brouillard, un temps à geler n’importe qui, mais pas elle. Sans doute parce qu’elle réfléchissait à bien d’autre chose, dont le changement du comportement de Bill, avant ils ne faisaient que se provoquer, c’était toujours le cas, mais il y avait autre chose maintenant, elle ne savait pas trop ce que c’était… Et dans le fond elle ne voulait pas le savoir ! Même elle avait changé, elle lui proposait de parler et elle s’adoucissait légèrement pas moment. Etrange se changement.

Elle marcha sans vie, arrivant au lac, dont la brume en faisait que rajouter au mystère du lieu, elle s’y était déjà baigné, mais là elle n’en avait pas envie, en plus elle n’avait pas mit son maillot de bain. Elle s’allongea par terre, une pluie fine commençait à tomber, elle aimait la pluie, elle compensait les larmes qu’elle n’avait pas versé à la mort de ses parents.

Elle ferma les yeux, se remémorant leur visage, elle commençait à oublier celui de sa mère, son cœur se serra. Elle ne voulait pas l’oublier, mais le temps érodait ses souvenirs maigres. Elle les rouvrit quand elle entendit des pas s’avancer vers elle. Sans se retourner, sans le regarder, elle devina son identité au simple bruissement de ses pas.

« Lloyd Kaito… »

Elle murmura son prénom, ayant du mal à parler après un tel instant de nostalgie, mais elle le dit assez fort pour qu’il l’entende.

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Ce n’était pas hors de son comportement. Non, non. On le voyait d’ailleurs plutôt régulièrement se balader ainsi, à l’extérieur du château, comme s’il le fuyait comme la peste, comme s’il avait craint d’y être enfermé. La peur d’une prison… La peur de perdre tout le peu de liberté qu’il avait réussi à acquérir. Déjà qu’il gardait l’animal dans une cage invisible, enfermé en lui, enchainé dans ses tripes, confiner dans un coin de sa tête, impossible à dompter, impossible à dresser, bien qu’il semblait avoir un peu plus d’importance sur la bête, qu’il semblait la dominer davantage qu’avant. Il était bien, là, au dehors, à contempler son propre reflet dans le lac noir, à observer ce visage blanc d’hiver qu’était le sien. S’en était presque dépriment. Il ne sentit pas le coup de vent, sur sa peau. Depuis un peu avant sa première année, le serpentard fut souffrant d’insensibilité physique. La chaleur, le froid, la piqure et une certaine intensité de douleur; il n’y sentait rien. Ni le vent, ni la douceur d’une caresse. Rien de rien. C’était horrible, à bien y réfléchir…

Dans un soupir ennuyé, le serpentard releva la tête, pour fixer, un point un peu plus loin, dans ce néant qui l’envahissait, où il ne voyait pas l’autre côté du lac, la berge parallèle à celle où il se trouvait en cet instant même. Et il se demandait… Si les mangemorts dominaient, finalement? Qu’adviendrait-il de lui? Lui et son sang hybride. Lui que répugnait le plus puissant mage noir pour l’avoir trahit, en quelque sorte. Pour lui avoir presque été utile une fois… Jusqu’à ce que Albus ne s’en rende compte et ne contre-quart ses plans en libérant l’esprit du jeune homme de sous l’emprise de l’impero.

Le vert et argent s’éloigna de la berge d’un pas délicat. On disait souvent de lui qu’il ressemblait aux fantômes du collège de magie. Subtil, délicat, silencieux. On ne l’entendait pas respirait. On ne percevait pas sa présence. Comme un…

Comme un prédateur?

L’idée était un peu absurde, mais oui, il agissait comme un prédateur. Il avait pris la mauvaise habitude de faire comme l’animal. Comme ces soirs douloureux de pleine lune où il voulait mourir parce que la souffrance qu’il subissait était trop intense, si ce n’était plus qu’un doloris envoyé en pleine gueule via Voldemort. Hein? Oui, enfin… Le dernier doloris qu’il s’était pris de ce dernier, il avait fini au sol, à se demander s’il était encore capable de respirer, s’il était toujours vivant, parce que tout son être s’était transformé en une boule souffrante. Il fut certain de succomber à ce moment là, ayant l’impression que le sort allait lui faire sauter le cœur, percer la cage thoracique ou que son cerveau allait littéralement lui sortir par les trous de nez.

Et alors qu’il déambulait ainsi, son nom ainsi que son prénom retentir à travers une voix plutôt féminine. Il arrêta sa petite balade, ses sens cherchant à repéré de qui cela pouvait bien provenir exactement, pourquoi, comment ça se faisait? Il ne perçu jamais la fine pluie qui tombait sur lui comme autour et, d’un geste las, s’avança vers elle, la petite rouquine, du même âge que lui, du même niveau, ou un peu plus doué que sa personne…

« Ford? Qu’est-ce que tu fabriques? »

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Elle sentie le jeune homme qui se rapprochait, et elle referma les yeux, afin de cacher dans le fond les larmes qui pouvaient poindre d’un moment à l’autre. Elle n’aimait pas ces moments de faiblesse où elle se sentait comme n’importe qu’elle fille. Une fille, voilà ce qui la gênait, elle voulait être aussi forte que les garçons, être leu égale, et jusqu’à maintenant elle avait plutôt bien réussi.

Elle soupira, afin de se libérer des quelques tensions qui restaient, espérant qu’elles ne reviendraient pas. Elle se releva légèrement son buste, les yeux toujours fermé, respirant l’air humide qui l’environnait. Elle entendit la question du jeune homme. Elle ouvrit les yeux, regardant au loin le lac dont les reflets argentés striaient cette eau opaque et translucide.

« Rien, je pensais, réfléchissait, un instant de paix dans cette atmosphère saturé par la méchanceté et la corruption… »

Elle avait une voix lointaine, cela la changeait de sa voix habituelle, plus combative, plus puissante, plus vengeresse ? Sans doute.
L’eau la mouillait, ses cheveux étaient littéralement trempé, retombant jusqu’au milieu de son donc de façon ondulé et non pas bouclé comme quand ils sont sec. Elle commençait à ressentir le froid qui s’insinué dans ses vêtements et qui gelait sa peau. Elle eu un petit tremblement, la cheire de poule était visible sur sa peau blanche, montrant qu’elle prenait conscience que la basse température.
Elle leva les yeux au ciel, des goutes d’eau tombaient dans ses yeux, mais elle s’en moquait, elle voulait avoir froid espérant ainsi anesthésier son âme, rendre son cœur insensible à toute chose. Est-ce donc peine perdue ? Elle voulait devenir encore plus doué qu’elle ne l’était, et surtout cesser de penser à Bill et à son changement de comportement, ne plus penser à la famille qu’elle avait perdue pour toujours.

« Et toi que fais-tu dehors par ce temps ? »

La présence du jeune homme ne la dérangeait nullement, au contraire, elle s’apaisait même un peu. Elle tourna doucement la tête pour le regarder, elle pleurait, mais ses larmes étaient mêler à la pluie, ainsi on ne pouvait la percé dans cette instant de faiblesse, à moins d’être observateur.

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Ah… hey bien… Ce n’était pas qu’il n’appréciait pas la présence de la jeune fille, n’est-ce pas? C’était simplement qu’il n’avait pas l’impression de la connaitre comme il l’aurait dû, et du coup, il se rendait compte qu’il ne savait strictement rien d’elle. Ce n’était pas vraiment comme s’il lui avait porté la moindre petite attention au cours des sept dernières années. En fait non, comme la plus part des autres étudiants qu’il côtoyait, il l’avait même complètement ignoré, jusqu’à en oublier son existence propre. C’était étrange ce qu’il arrivait à dégager. Beaucoup de gens se sentait bien en sa présence. Pourtant, il était dangereux. Beaucoup se disait apaisés. Et, dans certains cas, au contre, cela les effrayaient, les importunait à un tel point qu’ils s’obligeaient à se montrer beaucoup plus violent envers lui. Violence qu’il répondait aussi par la violence, par ailleurs. C’était lui. Ça avait toujours été lui. Un corps martyrisé par on ne savait trop quoi. Par lui-même, peut-être, pourquoi pas? Oui, c’était logique.

Le jeune adulte déposa sur la jeune fille toute incompréhension à travers les iris azurés, comme deux orbes trop présents sur son visage blanc. Pourquoi fallait-il qu’il ne se pointe ici. N’aurait-il pas été préférable qu’il ne demeure dans son univers, sans chercher à se glisser inévitablement dans celui de quelqu’un d’autre, de manière si flagrante, surtout. C’était si étrange cette manière qu’elle avait à se comporter avec lui. Comme si… Comme s’il lui était différent. Ce n’était pas nouveau, mais une différence qui ne ressemblait pas à ses habitude. Il sourit. Sans réellement le faire. Il n’y avait aucune sincérité dans ce geste. Sourit qui s’effaça aussitôt, son attention se perdant elle aussi dans le néant obscure qui entourait son esprit perturbé. Il était difficile de deviner ce qui se passait derrière cette épaisse chevelure d’ébène et ce regard particulièrement animal.

Il replaça sa capuche sur sa tête, pour éviter ainsi d’être complètement détremper avant de soupirer et de daigner s’asseoir à même le sol, sans trop se poser plus de questions qu’il ne le fallait. Le pire était le fait qu’il était bien plus solide qu’il n’y paraissait. Il avait l’air si fragile, si facilement atteignable. Pourtant… Pourtant, malgré tout, il était toujours là. N’était-ce pas la preuve justifié de sa solidité même? De sa force qu’il refusait lui-même de reconnaitre? Trop protégé. Voilà où était le problème. On cherchait trop à le défendre à le mettre en sureté. Pourtant, plus les gens tentaient de le guetter et de le couver, pires étaient ses ennuis.

« Je fuis… »

Le ton sur lequel il répondit à sa question incita à ne pas le questionner davantage. Il y avait des choses chez lui que personne ne pouvait connaître pour la simple et bonne raison que ça ne les regardait pas. S’il était là, dehors, c’était effectivement pour fuir. Pour fuir certains regards, fuir certains ragots, parce que cela l’effrayait qu’ils disent vrais. C’était le cas, après tout.

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A même le sol, ils l’étaient tout les deux à présent. Elle regarda le lac, le ciel du soir gris s reflétait sur l’eau dans des tons argenté. Elle avait observait son sourire forcé…. Elle avait horreur des faux semblants, si on n’a pas envie de faire une chose, on ne la fait pas. Elle ne voyait pas pourquoi il fallait faire illusion pour les autres… quoi que elle pouvait parler : elle avait bien fait semblant d’aller parfaitement bien alors que ses parents sont mort à peu de mois d’intervalle, sans rien dire aux autres. Elle avait caché sa souffrance, elle ne voulait pas qu’on ai pitié d’elle, elle voulait se prouver à elle-même qu’elle était assez forte pour affronter cela seule.

Il fuyait, Scarlett lui adressa un regard franc… elle avait entendu des choses… des ragots, comme si les autres n’avaient que ça à faire : juger. Qu’elle intérêt avait-on à dire des choses horribles ? Est-ce que ça apportait vraiment quoi que se soit ? Non, et à quoi bon regarder les personnes à travers ce que d’autres pense de lui ? Il vaut mieux regarder avec ses propres yeux, et c’est ce qu’elle faisait. Elle voyait bien que tout ces pancakes voulait le protéger dont ne sais quoi, elle voulait vraiment parfois dire qu’on le laisse ne paix, non mais c’est vrai on peut se protéger tout seul ! C’est comme Marianne qui la surprotéger ses derniers temps, alors que Scarlett se savait capable d’assurer seul sa protection.

« Je comprends… »

Son ton était sincère et monocorde, oui elle comprenait une partie de ce qu’il pouvait ressentir, et bizarrement elle se sentait proche de ce Serpentard. Elle se demandait même à quoi pouvais servir cette haine ancestrale… Serpentard et Griffondor, séparés depuis l’âge d’or… Comme si la nouvelles générations devaient être aussi bêtes que les deux antiquités… Elle ne voulait pas ça, elle ne voulait plus de ça. La haine ne sert à rien, elle est destructrice, elle à détruit ses parents, alors non, elle ne voulait pas que cela perdure, et si on se dit qu’on est toujours seul on en commencera jamais rien.

« Lloyd… tu sais je ne te connais pas très bien, mais je n’ai pas envie de te haïr, pourtant ma maison et la tienne sont rivale. J’ai pas envie de faire comme les fondateur, pour ma part j’aime bien ta maison, il y a des personnes qui en valent la peine, et tu en fais partie. »

Elle se leva, marcha jusqu’à l’eau qui se trouvait non loin, et y plongea sa main. Elle était glacée, mais pas plus que son cœur… Elle revint vers le jeune homme, fit les cent pas comme toujours quand elle tente d’ordonner ses idées qui se chamboulent. Son hibou arriva, elle le regarda d’un air interrogateur.

« Tu m’apportes quoi Maraudeur ? »

Le grand duc se posa sur l’épaule de la jeune rouquine et lui tendit une lettre. Scarlett la prit et regarda le cachet : Marianne Dashwood. Bon sa tante lui avait répondu pour les vacances qu’elle allait passer chez l’autre face de poulpe. Vraiment quelle idée géniale il peut avoir le Kaulitz… ça allait la tuer… enfin bref, elle ne le déteste pas tant que ça… enfin si mais bon, c’est plus un jeu, celui du chat et la sourie… qui des deux aura raison de l’autre. Elle mit la lettre dans sa poche sans l’ouvrir, elle savait déjà qu’elle dirait oui. Elle s’assit à nouveau près de Kaito.

« Ce que je veux dire c’est : Pourquoi perpétuer une chose, qui est devenue contingente ? Dans le fond quel raison ai-je de te haïr ? Aucune… »

Oui elle n’en avait aucune. Alors pourquoi le hibou en elle raisonnait étrangement ?

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Le jeune adulte, un peu maigrichon, mine de rien, ne répondit rien, gardant ses pensées, aussi précieuses soient-elles en lui-même, enfermées dans sa tête, dans son crane, comme s’il aurait eut peur de les laisser filer disparaitre, foutre le camp pour ne plus pouvoir les récupéré, d’aucune manière, quelle qu’elle soit. Il demeura assis, la laissant se lever et se balader toute seule, sans intervenir, sans bouger la moindre petite parcelle de son corps. Rien, comme s’il s’en moquait éperdument de ce qu’elle faisait. C’était le cas, au fond. N’est-ce pas? Il sen moquait. Il était, après tout doté d’une si grande indifférence.

C’était bien connu : le jeune homme n’était pas réputé pour se montrer bavard. Il laissait les autres parlers et n’ajoutait rien, sauf si, bien sûr, il y trouvait quelque chose. Il semblait complètement désintéressé. Absolument. Mais c’était ce qui le rendait si… Mystérieux? Parce qu’il ne disait jamais vraiment ce qu’il pensait, parce qu’il semblait toujours dissimuler quelque chose derrière ces deux yeux particulièrement triste et sans avenir. Pourtant… Pourtant, il y avait quelque chose à l’intérieur d’intouchable, que les gens ne saisissaient pas. Ils les fascinaient, pour beaucoup, ces deux prunelles à intensité sauvage et bestiale.

Une fois que tout fut passé, qu’elle eut dardé de nouveau ses yeux sur le serpentard, qu’elle se tut enfin, comme si elle avait dû espérer qu’il ne lui dévoile on ne savait trop quoi exactement. Rien, il ferma les yeux en sentant quelque chose. Doté de ce sixième sens beaucoup plus développé que la moyenne des gens ordinaire, il perçu la présence d’autrui et en paru mal, soudainement. Il marmonna quelque chose d’incompréhensible pour lui-même, qui se mêla étrangement au grondement faible de la bête et au son de vague s’écrasant lourdement sur la berge. Des éclats de voix les atteignit tous les deux, et il demeura immobile. Évidemment, ceux qui eurent à passer étai de la mauvaise couleur pour tout autre étudiants du collège. La jeune fille n’avait pas tort. Les vert et argent avaient toujours eut mauvaise réputation, les ayant précédé par leur ancêtre, l’ancienne génération et tout ce qui allait avec. Il les sentit s’arrêter, ce qui paru l’ennuyer. Ils repartir, cette fois, sans prendre la peine de s’adresser à lui. Évidemment qu’ils l’avaient reconnu. Et malgré les faibles rires étouffés que le loup entendait, il garda les yeux fermé, ne désirant pas sauter au quart de tour, comme la dernière fois qu’il les eut rencontrés.

On pu le sentir se relâcher, tous muscles de son être s’étant raidis à l’instant où il avait perçu leur présence, avant même qu’ils n’apparaissent dans leur champ de vision. Il daigna enfin revenir sur terre pour rouvrir les paupières et darder de nouveau ses iris d’azure sur la jeune fille, toujours à côté de lui, fixant étrangement le hibou, surtout, comme s’il avait été prêt, soudainement, à lui faire du mal, à le déplumer, à le… dévorer? Et il haussa les épaules, comme première réponse à ce à quoi elle avait fait allusion, quelques instants plus tôt.

« Me haïr? Aucune raison. C’est comme chacun le sens, au fond. Et puis je m’en fiche complètement. Si quelqu’un me haïs qu’il le fasse, qu’il me le démontre. Personne ne les force à m’apprécier. Et j’en ai que faire… »

C’était sa façon de voir. Il ne s’inquiétait tout simplement pas de se faire apprécier ou non.

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Elle s’était toujours moquée de ce que les autres pouvaient penser… Elle trainer avec qui elle voulait, elle parlait aux personnes qu’elle voulait. C’est là l’un des avantages de ne pas rester sur la touche, de se démarquer des autres, on accède ainsi à certains… privilèges ? Pas exactement… plutôt à une reconnaissance de la part des autres. La rouquine n’a jamais était comme les autres, de parts son fort caractère elle fut directement remarquer, notamment en tant que rivale attitrée de Bill Kaulitz… quoi de plus logique, elle ne se laissait pas impunément enfermer dans les placards comme ça sans réagir.

C’était cette même violence qui la hantait depuis l’enfance, l’ayant fait renvoyé de plusieurs écoles moldus… ces parents avaient dut déménager un nombre incalculable de fois. Mais il faut avouer que cette état a une origine ; depuis toujours elle a remarqué que le monde se divisait en deux partie : les dominants et les dominés. Elle s’était fait le serment que nul n’aurait d’emprise sur elle, ou du moins pas totalement, car elle demeure seule gardienne de son âme.

Maraudeur s’envola… retournant sans doute à sa chasse. Scarlett l’ignora, car en elle était présent le grand duc, un grand duc aussi téméraire qu’elle, qui ressentait certes un danger en restant près du jeune serpentard, mais il ne l’invitait pas à fuir, au contraire, comme si il lui demandait de percer le mystère… comme si tout en étant différent quelque chose pouvait les relier.

« On pense pareil… Je m’en fiche pas mal de ce que l’on peut penser de moi… ma tutrice veut me surprotéger… des élève me craigne, d’autre m’admire, y en a même qui pense que je suis folle de vouloir sympathiser avec des serpentard. Mais je connais ma valeur, je sais que je n’ai pas besoin d’être protéger. Si je me plante, je me plante, l’important c’est d’essayer, on n’aura pas toujours quelqu’un à coté pour rattraper nos bourdes… »

Elle parlait en connaissance de cause… ses parents étaient morts, ils n’étaient plus là pour veiller sur elle, ou la relever quand elle tombait sur le chemin de la vie.

« Serpentard et Griffondor… comme si on était parqué dans des cages à bestiaux… je pense qu’on vaut mieux que ça… enfin bref… »

Elle observa le ciel… la nuit s’installait… elle songeait déjà à une virée nocturne pour observer la lune et s’entrainer encore à son animagie… comme Sirius et James ont dut s’y entrainer…

« Je pense que tu es capable de te débrouiller seul… quoi que puisse en penser les autres… je me moque de ce qu’ils pensent, et tu moque aussi de ce que je pense… mais je tenais à te le dire. »

Incapable de se taire, mais surtout incapable de cacher sa pensée.

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Il sourit légèrement. Pensaient-ils vraiment pareil? Lui était beaucoup plus porter ne rien vouloir savoir des autres. Du coup, et bien, il s’attirait leur mépris plus qu’autre chose. Et comparer à elle? On ne l’admirait pas. Il n’y avait rien d’admiratif chez lui. Surtout pas. Il n’avait jamais véritablement eut de bonne considération pour sa propre personne. Il ne commencerait certainement pas aujourd’hui. Mais elle semblait toujours vouloir s’adapter à sa personne. À toute personne, en vérité, comme si elle avait désespérément eut besoin d’attention d’autrui, comme si elle ne faisait que ça, justement, attendre après les autres, pour un peu de lueur, un peu de sourire, un peu d’amusement. Si c’était ce qu’elle attendait de lui, elle n’y trouverait absolument rien. Rien. Il n’était pas drôle. Il était toujours aussi incapable de rire. On avait certes sortir la guerre de son petit corps. Mais sa tête y demeurait toujours. Après s’être fait hait, frapper et battu pendant toute son enfance, mieux valait ne pas croire qu’il allait tout bonnement laisser ce détail à part et faire comme si de rien n’était. Non. Impossible. Son cœur s’y refusait, lui hurlait de continuer d’avoir peur des gens, de les fuir, de ne pas les côtoyer, de demeurer tout seul. Tout seul dans sa misère, d’ignorer les autres, et surtout… surtout, de faire en sorte que plus personne ne sache jamais rien à son sujet. Qu’on l’oubli. Ho, il avait l’air bien fin le loupios. Lui qui n’arrêtait pas de chercher à faire dire aux autres que vouloir mourir était la pire honte qui soit. Mouais… C’était un peu absurde de sa part de faire comme si de rien n’était, n’est-ce? Était-ce ce qu’on appelait du courage? Vivre à travers les choses et faire comme si c’était normal d’en souffrir?

Il regardait Bill, très souvent, en s’en posait peut-être un peu trop de questions. Bill. Mais pourquoi. Il avait écouté une partie des soucis le tracassant. Et n’en parlait plus. Ne pas tourner le couteau dans la plaie. C’était ça, un copain, non? C’était ça être bon ami et avoir le cœur pour les autres. Alors, pour Tom, il n’y pouvait pas grand choses. Bill s’en voulait d’avoir fait souffrir la petite Kya dans le passé parce que lorsque son jumeau l’abandonna, il se renferma et l’ignora. Il croyait aujourd’hui, que si la fillette paraissait si fragile, tout était de sa faute. Ce n’était évidemment pas le cas. Mais la gamine était serpentard. Ils avaient beau être de la même famille, elle était jeune et n’irait jamais dire à son ainé qu’il n’y était pour rien. Évidemment, elle en profitait encore plus, elle se servait de lui comme d’un garde du corps. Au fond, elle répétait la même chose, elle le faisait souffrir, inconsciemment peut-être, mais le faisait tout de même. Il aurait certes pu le lui dire, mais son compagnon de chambre lui en aurait voulu pour ça. Du coup, maintenant que Tom était de nouveau reparti (ce qui, sans qu’il ne l’avoue, ne semblait pas vraiment déranger le jeune loup, en fait), Bill avait l’impression de perdre le contrôle sur tout, sur lui-même, principalement, et peur de ne tout recommencer. Ce que Lloyd avait toutefois tenté de lui faire comprendre était simplement que plus il s’encrait dans cette pensée, plus il y aurait de risque qu’elle ne se produise. Il ne s’en rendait pas compte, mais il était déjà entrain de détruire la vie de Kya, une nouvelle fois, en lui insufflant la peur de l’anorexie connu par son demi-frère, quelques années plus tôt. Ce qu’il ne semblait pas non plus comprendre était le fait que chacun avait sa voie à suivre et qu’il n’y pouvait rien. Il cherchait tellement à protéger tout le monde que cela avait fini par le détruire.

Si elle se plantait, qu’elle disait, elle se plantait et elle s’en moquait. Ce n’était pas exactement la façon de penser du jeune homme, sur ce coup. Il se moquait de se planté, mais ce n’était pas parce qu’il avait essayé. Au contraire, il n’essayait pas, justement. Il se laissait faire, point, comme si de rien n’était, jamais. C’était ça, la plus totale indifférence chez quelqu’un. Il en faisait partie, le savait, c’était sans doute un de ses plus gros défaut. Ses professeurs se seront, en tous cas, arrachés les cheveux longtemps pour qu’il ne se botte lui-même l’arrière train et ne se motive un peu, une bonne fois pour toute, quoi. Ils avaient beau tout faire, le menacer, l’encourager, l’ignorer, lui proposer quelque chose, rien. Il s’y refusait catégoriquement. Il n’était pas motivé et ne le serait sans doute jamais. Si on l’entrainait dans une situation, la plus part du temps, il n’en était pas en cause. Il n’avait fait que suivre parce qu’il s’était trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment, rien de plus, rien de moins. C’était comme ça. Il ne manquait pas de courage. Il ne manquait pas non plus de mots tous plus acides les uns que les autres, répondant volontiers aux piques qu’on lui faisait, mais il ne cherchait pas provocation.

Mais elle avait raison. Il se moquait effectivement de ce qu’elle pensait. Rien à faire. Rien à penser. Rien de rien. C’était ça, être dans la peau du jeune Kaitos. Il n’y avait rien de bien fascinant. Sauf peut-être lorsque le loup ressortait beaucoup plus de sa personnalité, s’en était une toute autre histoire, ici même. Mais ce n’était pas le cas, n’est-ce pas? Il s’était promis que plus personne ne connaitrait rien sur ce qu’il était. Ça l’effrayait trop. Il en était réellement dérangé. Pourtant, ce problème, il le cachait. Il le dissimulait si bien que personne ne se posait vraiment de questions, bien que les rumeurs, aussi fondées soient-elles, qui couraient à son sujet, dans les couloirs du château, l’affectaient, d’une manière ou d’une autre, allant jusqu’à l’empêcher de dormir la nuit. Mais il vivait et n’allait pas contre ce fait, lui, au moins. Il ne cherchait pas à vouloir mourir. Il ne cherchait même pas cette affreuse pensée trop populaire chez les adolescents. Il laissait couler, point à la ligne.

Donc non, en conclusion, il ne pensait pas comme elle.

« Évidemment que je suis capable de me débrouillé seul. Je l’ai toujours fait, pourquoi ça en serait autrement. Même si… Même si on venait à me surprotéger, ça ne servirait à rien. Mais alors, à rien du tout. »

Pourquoi disait-il ça? Pourquoi aspirait-il tant à ignorer tous ceux qui lui voulaient seulement le plus grand bien? Comme si… Comme s’il n’en avait rien à faire, d’eux, bien que cela fût faux. Il aimait réellement Tonks, Lupin ainsi que les jumeaux. Il se sentait vraiment bien avec eux. Mais ils voulaient tellement qu’il reste sage, à la maison, comme une statue à ne courir aucun risque. C’était si ennuyant…

Il ne la regarda même pas un seul instant. Plus envie. Plus rien à faire. Il dérapa de nouveau dans son esprit toujours à courir d’une pensée à l’autre, sans s’imaginer une seule seconde que cela pouvait peut-être importuner l’autre qui se trouvait près de lui à cet instant même. Et alors? Il aurait pu rester ainsi toute la nuit s’il avait fallu. Rusard aurait peut-être fini par mettre la main sur lui, certes, certes, et alors? Le pire qui aurait pu lui arrivé aurait été de finir la nuit avec un des charmant Carrow à se faire torturer comme un malheureux. Ts. Vraiment… Ils pouvaient toujours courir, ceux-là. Il ajouta finalement, d’un ton plus bas que tout le reste, comme s’il avait eut peur, un instant, qu’on ne l’entende :

« Sauf que ma vie privée ne regarde personne d’autre que moi. »

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Visiblement tout le mode voulait prendre soin de lui, tout du moins ses parents… et de façon peut-être démesuré. Les parents c’est comme ça… ils se font du souci pour rien, pensant que leur progéniture est incapable de se gérer toute seule. Scarlett repensa à ses parents, des parents qu’elle avait perdus. Dans ses souvenirs ils étaient certes prévenants envers elle, mais ils avaient toujours veillé à ce qu’elle fasse ses armes seule. Elle les en remerciait car c’est grâce à ça qu’elle n’avait pas sombré dans la folie, dans le désespoir… ce jour de décembre il y a deux ans de ça, le jour de son anniversaire. Elle repensa à tous ses évènements. Sa mère morte au moi d’aout de façon mystérieuse, tué par le Lord lui-même… l’affaire fut passé sous silence bien sûr… ses lâche du ministère… puis son père en décembre, condamné à mort car il était un moldu qui avait souillé la famille Dashwood dont était issue la mère de la rouquine… diluant le sang de Scarlett. En découvrant le corps, et durant les vacances elle eut vraiment l’impression de sombrer, d’être sur une falaise, en arrière il y avait tout ses souvenir de bonheur, et droit devant… l’inconnue, l’obscurité, l’avenir tout simplement. Elle avait sautée, elle avait choisi d’avancer, de parier sur l’avenir. Elle l’y était encore dans l’obscurité… la lumière était encore bien loin, mais elle savait qu’elle y parviendrait un jour.

Elle regarda le lac. Elle aurait tellement voulut s’y noyer… mais là était la voie de la facilité.. Jamais elle ne s’y résoudrait. Elle avait bien sûr peur de l’avenir, il est tellement plus aisé, plus réconfortant de se réfugier dans le passé. Mais c’est justement là le vrai courage, ce n’est pas l’absence de peur, mais la capacité que l’on a à les affronter. Alors oui elle avancerait quelqu’un soit le prix à payer. Elle repensa au chemin qu’elle venait d’emprunter… celui du Lord… elle ferma les yeux… elle avait mal… ils avaient tué ses parents, ils avaient causé tellement de souffrance dans se monde en peine… et voilà qu’elle les suivait. Elle aurait voulu tous les bouffer. Mais il y avait Kaulitz, un paramètre de taille, un paramètre qui dans le fond fut déterminant dans son choix de suivre le Lord. Et là elle allait passer les vacances de Noël chez lui. Quelle tristesse.

« Bien sûr qu’elle regarde que toi... Et je ne cherche pas à la connaitre. Mais je pense que… si on veut comprendre une personne, ou lui venir en aide… on doit connaitre un minimum son passé, sinon bonjours la galère pour l’aider. Mais je ne dit pas ça par rapport à toi, je parle en générale.»

Elle parlait simplement sans détour… sans rien, elle disait ce qui lui venait à l’esprit… avec sincérité, fraicheur. Elle se releva et fit quelque pas en direction de l’eau. Elle avait envie de s’envoler… de sentir l’eau s’engouffrer dans ses plumes. Mais le hibou la mettait encore en garde contre Lloyd… comme il l’avait mit en garde dans son combat contre Sarah… se pourrait-il qu’ils soient pareil ? Bizarrement cette idée ne la terrifia pas. Elle s’en moquait… il est Lloyd Kaito… sans plus… qu’importent nos origines quand on saigne notre sang à tous est rouge.

Elle commença à se diriger vers le château… Elle s’arrêta un instant au niveau de Lloyd… elle le regarda droit dans les yeux… laissant raisonner le hibou qui tentait de communiquer avec un autre animale. Elle souleva le sourcille droit… comme elle le faisait de temps à autre quand elle était suspicieuse. Plus ça allait, et plus elle se disait qu’il était comme Sarah. Elle s’en moquait, après tout même les maraudeurs avaient leur loup… Lunard. Mais connaissait-il seulement ses personnes légendaires ? Sans doute… il avait été adopté par Lunard en personne. Cela lu rappela comment à la fin de sa troisième année elle était allé voir le professeur dans se bureau pour lui demander de rester, lui disant ouvertement qu’elle se fichait pas mal qu’il soit un loup… et que si les parents était assez bête pour retirer leur enfant à cause de ça, c’est qu’il ne valait pas mieux qu’un troupeau de Nifleurs. Mais rien à faire, il était parti.

« Ne le prend pas mal, et ne crois surtout pas que je te juge car je m’en fiche comme de ma première chaussette… mais j’ai l’impression que… enfin je me goure peut-être… mais je pense que tu es comme Larose… »

Ben oui elle s’en moquait… mais bon… elle aurait voulut lui parler de Kaulitz, et de son inquiétude à son sujet, enfaite on pouvait clairement voir qu’elle avait envie de lui parler d’avantage… mais elle ne le pouvait, elle ne voulait pas l’ennuyer.

« Quoi que… ça ne doit pas t’intéressait que je m’en moque… mais bon… j’avais besoin de le dire… et on se retient déjà assez dans la vie pour pouvoir avoir le droit d’être franc quand on en a envie… en tout cas ce fut sympa de papoter un peu avec toi… mais je vais devoir y aller… j’ai un Kaulitz à faire tourner en bourrique, il faut pas qu’il se relâche de trop… sinon on va tous s’ennuyer cette année ! »

Elle lui fit un franc sourire… elle avait vraiment aimé de pouvoir parler avec lui… un Serpentard que les membres de sa maison mépriseraient… mais que elle trouve sympathique… spéciale, mais c’était ça qui était bien, de découvrir des personnes différentes de soi… Sinon à quoi bon vivre ? On ne peut pas évoluer si on traine toujours avec des personnes qui vous approuvent et vous idolâtre.

Elle partie en courant, en lui faisant de grand signes de la main… prenant la direction de son objectif du moment : Répondre à la précédente attaque de Bill… il allait s’en mordre les doigt pour les insulte qu’il avait proféré envers son sang sans qu’elle lui ai rien dit pour une fois.

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[HJ: RP terminé donc, merci à toi, ma belle Wink

]

» Le ciel est gris, mon coeur est noir et tes yeux ... ? (Pv Sarah)