Recherche nocturne [LIBRE !]

Le Professeur McGonagall revint épuisée dans son bureau du premier étage, à 21 heures après une journée particulièrement longue. Elle entra dans la pièce, claqua la porte puis s'assit sur son fauteuil en soupirant, et ferma les yeux. Elle n'était plus toute jeune et avec toute cette énergie passée à se contrôler face aux Mangemorts... Mais Minerva était quelqu'un d'exceptionnel, à la rigueur et à la force mentale hors du commun. Elle rouvrit les yeux, se leva et passa dans la pièce attenante.

Ses appartements personnels étaient simplement constitués de deux pièces : une grande chambre, avec un lit, une commode et une armoire de bois blanc. Aux murs étaient accrochées de nombreuses photos de la famille, d'amis ou d'anciens élèves, ainsi que quelques affiches de Quidditch et une immense bannière rouge et or représentant le lion de Gryffondor. Un rideau de velours cachait une salle de bain et des toilettes et au fond, une petite porte discrète s'ouvrait sur un escalier taillé à flanc de muraille , qui descendait jusque dans le parc.

Minerva dévêtit sa lourde cape verte, sa robe puis alla prendre une douche réparatrice. Elle s'habilla de sa longue chemise de nuit écossaise, puis se rassit à son bureau, car elle avait quelques copies à corriger. C'est alors qu'elle s'aperçut qu'il lui manquait ses plumes. Où avait-elle bien pu les oublier ? Elle se souvint qu'elle avait bavardé avec le Professeur Flitwick au deuxième étage, elle avait dû les faire tomber là-bas... McGonagall mit sa cape, verrouilla soigneusement son bureau (avec Peeves on ne sait jamais) et empoigna sa baguette qui projeta aussitôt une pâle lueur sur les murs de pierre du couloir.

Après avoir gravi l'escalier, rencontré un ou deux fantômes, Miss Teigne et un tableau désagréable représentant une matrone italienne, le Professeur se retrouva à l'endroit où, deux heures auparavant elle avait rencontré Flitwick. Elle promena sa baguette illuminée de partout, jusqu'à retrouver ses plumes qui à la faveur d'un souffle de vent s'étaient envolées de son cartable et coincées entre les dents d'une statue représentant un lézard. McGonagall allait repartir, lorsque elle entendit des bruits de pas et des éclats de voix, provenant de l'autre angle du couloir. Elle se figea. C'était bien sûr, le fantôme insupportable de Mimi Geignarde qui faisait encore des siennes ; c'était d'ailleurs pour ça que les toilettes n'étaient plus utilisées... Elle commença à faire demi-tour, lorsque les bruits suspects reprirent. Après tout, se dit elle, ça ne coûte rien d'aller vérifier...
Le Professeur traversa le couloir en direction des toilettes, puis en poussa la porte...

[CONTINUE QUI VEUT !]

[Je squatte, mais qui veut se joindre à nous^^]

Voilà plus deux deux heures que Melya se trouvait là. Elle avait faim et commençait à avoir froid. En effet, sa cape ornait une chaise dans sa chambre et non pas ses épaules. Toujours prendre sa cape, voilà un conseil qu'elle devrait suivre à la lettre comme un saint précepte. On ne l'y reprendrait plus.

Mais pourquoi, par Merlin, Melya se trouvait en ce lieu qu'elle avait plutôt tendance à fuir ( en fait la serdaigle fuyait plutôt le fantôme, habitant de ces lieux)??
Eh bien par un mauvais hasard et un mauvais coup d'élèves un peu trop zélé et confiant de leur statut du sang. Ils n'avaient rien trouvé de mieux que d'énerver Mimi Geignarde et de désigner en parfait coupable la septième année. Pourtant Melya avait bien d'autres projets pour la soirée. Essayer de trouver Tensui pour lui montrer son piano, ou bien échanger ses cartes chocogrenouille avec un autre collectionneur de sa noble maison. Mais non, elle était coincée entre quatre séparations en bois vert, usés par le temps et surement par le fantôme et ses incessantes inondations. D'ailleurs l'ancienne élève de Poudlard lui tenait compagnie. Enfin, Mimi lui criait plutôt dessus en cherchant à lui faire dire quelque chose dont Melya n'avait aucune idée.

Assise sur les toilettes, les mains sur ses oreilles pour se cacher du bruit nasillards du fantôme, Melya espérait que Rusard, même un Carrows l'aide à sortir de cet enfer. Et ensuite, elle tenterait de le faire payer à ses élèves. Elle était en septième année, après tout. Puis cette année, la jeune fille avait décider de ne plus se laisser faire. D'ailleurs pourquoi ne pas commencer maintenant.

Elle se leva d'un coup, en fermant ses poings. La septième année inspira un grand coup et se mit à crier:

"-CA SUFFIT. LAISSE MOI SORTIR DE LA. JE N'Y SUIS POUR RIEN !!!"

[Merci, Melya ! Bien sûr, ce sujet est encore ouvert à tout le monde !]

Minerva bloqua la porte du pied, pénétrant dans la pièce. Les toilettes semblaient désertes : le carrelage verdâtre et détrempé souillé de matières inconnues, les toilettes séparées de cloisons en bois peint, les chandelles éteintes et deux grands vitraux laissant filtrer la lumière de la lune. Au centre, McGonagall remarqua les éviers de porcelaine, avec celui du milieu tristement célèbre... Elle l'observa un instant, caressant avec circonspection le petit serpent gravé sur le robinet. En parlant le langage des serpents on pouvait l'ouvrir, et ainsi atteindre la Chambre des Secrets. Elle se souvint et frémit : ce qui s'était passé cinq ans auparavant ne lui laissait pas de très bons souvenirs... Minerva remarqua que le lababo avait été enchaîné et cadenassé au mur, sûrement par Rusard, et le Professeur Dumbledore avait apposé dessus un sceau magique indestructible. La Chambre était complètement vide à présent, mais le directeur avait préféré prendre ses précautions.

Se ressaisissant, McGonagall promena sa baguette contre les murs, sans rien remarquer de suspect hormis la saleté extrême des lieux. Elle allait ressortir quand retentit la voix aigüe de Mimi Geignarde, puis un cri :

"ÇA SUFFIT. LAISSE MOI SORTIR DE LA. JE N'Y SUIS POUR RIEN !!!
-Mais qu'est-ce que..."

Minerva se précipita dans la dernière des cabines, et y découvrit une élève de Serdaigle, prostrée sur le siège des toilettes, avec devant elle le fantôme reposant sur le sol crasseux. Remarquant la présence du professeur, celle-ci se retourna et commença de sa petite voix nasillarde :

"Ah, Professeur. Justement vous tombez bien, il fallait que je trouve quelqu'un de compétent ! Voyez-vous, j'avais déjà averti le directeur que cet espace, c'était MES toilettes, un espace privé quoi...
-Mimi...
-Vous comprenez, si on se laisse marcher sur les pieds. Je lui avais dit à Dumbledore, pour Harry et ses amis, ça va je l'aime bien, il est mignon ! Quoi que le roux, il a déjà essayé de me jeter des livres à la figure je crois... Et donc...
-Mimi ! ...
-Voilà que ce soir, je remonte du lac par une canalisation, et je découvre cette petite chose dans MES toilettes ! Non mais franchement ! Donc, je vous demande de la punir sévèrement car...
-MIMI ! SIIILLLEEEEENNNCE ! s'époumona le Professeur McGonagall. Je me fiche de savoir si ces toilettes sont à vous ou non. Allez filez maintenant !"

Avec une petite moue de mépris, l'air indigné, Mimi Geignarde prit son élan et s'envola jusqu'au plafond, près des lustres. Enfin, Minerva se tourna vers la jeune fille, les lunettes étincelantes et la baguette allumée levée comme une torche :

"Mademoiselle Madley... Je pense que vous avez intérêt à me dire ce que vous faîtes dans les toilettes hors d'usage du 2ème étage en compagnie d'un fantôme, à 21 heures 45..."

La voix de sa sauveuse. Melya ne pouvait pas mieux tomber que sur son professeur de métamorphose. Même si sévère elle était, juste était aussi l'une de ses principales qualités. Et la jeune fille saurait lui expliquer le pourquoi de son enfermement dans les toilettes de Mimi Geignarde. Le directeur de Poudlard ou bien Rusard lui auraient de toute façon mis une retenue plus on ne sait quelle bizarie, mais là, en humain communicant, la septième année pourrait se justifier. A ses yeux, une petite victoire contre le système actuellement en place, et un moyen de montrer son soutien à certains de ses enseignants.

Melya entendit vaguement les marmonades de Mimi Geingnarde qui surement vexée, lui ouvrit quand même la porte avant de partir bouder, surement dans des tuyaux. Un souffle de soulagement expira de sa bouche, avant que la serdaigle sorte, un peu penaude de sa prison de bois. Plus par honte de s'être fait prendre par un fantôme capricieux, que de se trouver face à son enseignante et de devoir s'expliquer.

"Mademoiselle Madley... Je pense que vous avez intérêt à me dire ce que vous faîtes dans les toilettes hors d'usage du 2ème étage en compagnie d'un fantôme, à 21 heures 45..."

L'explication était simple et Melya n'allait pas pas chercher à embrouiller l'enseignante.
-" Je me suis faite enfermée dans ses toilettes par des élèves et Mimi pense que je lui ai envoyé des pierres à travers elle."

Il n'y avait rien d'autre à ajouter. En même temps, Melya n'avait pas d'autres explications, car tout c'était passé très vite. Elle n'avait guère eut le temps de voir qui ni même comment. La jeune fille attendait les remontrances de son enseignante.

McGonagall écouta les courtes explications de la Serdaigle, l'air circonspect et le sourcil levé. Il était assez improbable qu'une élève de septième se fasse enfermer dans des toilettes comme une première année... quelqu'un de son âge aurait sûrement jeté un sort aux importuns. Mais après tout, il était interdit de faire de la magie dans les couloirs, Melya était donc restée dans la légalité. Minerva savait que cette élève était honnête, pour l'avoir eue pendant six ans dans sa classe. D'un autre côté, les élèves en dehors des dortoirs pendant la nuit, ça avait le don de l'horripiler. Elle répondit finalement d'un air agacé :

"Bien, étant donné les euh... circonstances, vous n'aurez aucune sanction. Je veux bien vous croire, mais j'aimerais les noms des élèves qui vous ont enfermé ici, ainsi que les faits exacts qui se sont produits. S'ils sont avérés, je leur mettrai une retenue..."

Puis, levant la tête au plafond :

"Quant à vous, au lieu de pousser les hauts cris, j'aimerais que vous préveniez un professeur si quelqu'un pénètre dans vos toilettes !
-Oh, oui, ça vous pouvez être sûre que je n'y manquerai pas ! C'est incroyable, les gens se croient tout permis de nos jours ! Bien sûr, il y a 55 ans quand je suis morte, je me suis vite rendue compte que...
-Oh, par la barbe de Merlin, taisez-vous !!! Miss Madley, suivez-moi, je vais vous raccompagner jusqu'à la tour de Serdaigle. Je vous servirai de sauf-conduit. Par les temps qui courent... il vaut mieux, si l'un de ces crétins vous trouvaient dans les couloirs, qui sait quelle serait leur réaction."

Minerva parlait bien sûr d'Amycus et d'Alecto Carrow, les deux Mangemorts dépêchés à Poudlard par Lord Voldemort pour former les jeunes esprits à la doctrine sang-pur. Ces deux-là faisaient preuve d'une violence démesurée face aux élèves de Poudlard, et McGonagall considérait que c'était l'une de ses tâches que de les protéger de ces exactions.
Comme la jeune fille restait assise sur les toilettes, Minerva lui fit un signe de la main.

"Allons, venez ! Vous me donnerez les précisions que je vous ai demandées en chemin !"

Melya sentait bien une chose. Que son professeur ne la croyait qu'à moitié ou bien qu'elle ne voyait pas bien comment la jeune fille a fait ou bien n'a rien fait pour sortir. Elle était sorcière après tout. Oui mais une sorcière sans baguette. La sienne était restée dans sa chambre. A vrai dire la serdaigle ne pensait pas en avoir besoin en descendant diner. Comme quoi, il faut toujours avoir sur soi ce saint sésame qui vous donne le droit d'être sorcier et surtout un moyen de s'extirper des situations les plus absurdes. Mais la jeune fille avait bien l'habitude de se trouver dans ce genre de situation, baguette ou pas. Elle s'y faisait depuis le temps, du moins, elle s'y était résignée.

"Bien, étant donné les euh... circonstances, vous n'aurez aucune sanction. Je veux bien vous croire, mais j'aimerais les noms des élèves qui vous ont enfermé ici, ainsi que les faits exacts qui se sont produits. S'ils sont avérés, je leur mettrai une retenue..."

Non, finalement, son enseignante la croyait, mais elle paraissait un peu septique quand à la situation. Avec du recul, Melya ne pouvait que la comprendre.
Mais que celle-ci lui donne le bénéfices du doute, rien ne pouvait donner plus confiance en Melya, même si elle était incapable de l'aider et de fournir des preuves. La septième année n'avait pas vu ses "agresseurs". Il faisait sombre et tout était allé bien trop vite. A part des capes de sorciers... et il y en avait des centaines dans ce château...les indices étaient bien minces.
La serdaigle haussa les épaules pour signifier qu'elle ne savait rien sur l'identité de ses sales garnements, et elle restait polie, même en pensée.

-Miss Madley, suivez-moi, je vais vous raccompagner jusqu'à la tour de Serdaigle. Je vous servirai de sauf-conduit. Par les temps qui courent... il vaut mieux, si l'un de ces crétins vous trouvaient dans les couloirs, qui sait quelle serait leur réaction."

La jeune musicienne ne put s'empêcher de pouffer à l'entente des mots de la directrice de gryffondor. Minerva McGonagall était connu pour être droite, sincère et honnête. Elle suivait une ligne de conduite juste et n'en sortait jamais. Elle avait une éthique à toute épreuve.Et de l'entendre dénigrer, certes à juste titre, des "collègues", avait de quoi décontenancer un peu la jeune fille.
Melya lui emboita le pas, avec un sourire gêné, même si elle était bien contente de se trouver en présence de ce professeur, cette femme qu'elle admirait tant. Oui avec elle, il ne pouvait rien lui arriver.

D'une petite voix, et après un silence gênant, Melya osa parler, naïvement.

"- Professeur? Vous pensez que ça durera longtemps?"

La serdaigle faisait allusion à cette période de trouble. Elle cherchait un peu d'espoir auprès de quelqu'un d'autre qu'un élève, qu'un pair tout aussi perdu qu'elle l'était.

Minerva resserra les pans de sa robe de chambre en sortant dans le couloir suivie de Melya. Les nuages s'étant dissipés, la lune projetait ses rayons blafards sur les armures et les colonnes qui peuplaient le deuxième étage.

"Bon, tant pis pour vos agresseurs... Si vous avez toutefois une réminiscence venez m'en parler. Et... ne sortez plus sans votre baguette, voulez-vous ? Par les temps qui courent... D'ailleurs... ne sortez pas du tout après le repas, plus qu'une question de règlement c'est une question de sécurité."

Le Professeur avait atteint l'intersection lorsque la Serdaigle la rattrapa et lui demanda d'une petite voix :

"Professeur ? Vous pensez que ça durera longtemps ?"

McGonagall se retourna lentement, dévisagea son interlocutrice un instant puis lança quelques sortilèges d'Hominum Revelio, afin de s'assurer que personne n'était présent dans le couloir. Enfin elle se rapprocha de Melya et murmura :

"Nous vivons des temps bien sombres, Miss Madley. Je ne reconnais plus Poudlard, moi qui y ait vécu pendant près de cinquante ans. Nous, ici, n'avons rien d'autre à faire qu'attendre et espérer. Ce n'est pas au château que se joue l'essentiel, en tout cas pour l'instant. Tant que Vous-Savez-Qui et ses partisans - de plus en plus nombreux - auront l'avantage sur les résistances éparpillées ici et là, nous n'aurons rien à faire de plus. C'est dorénavant entre les mains de Harry Potter qu'est le destin des sorciers."

Elle avait dit tout cela d'une traite, d'une voix sèche, le regard vide. Elle se ressaisit puis dit, à voix haute :

"A présent tout ce que je vous demande, c'est de faire comme moi, c'est à dire de rester à votre place. La mienne est de protéger et défendre les élèves en premier lieu. Et la vôtre est de réussir vos examens, de rester en bonne santé... Rassurez-vous, le temps de la bataille viendra... mais pas tout de suite. Il faut savoir... attendre son heure. Bon, allez, nous avons de nombreux étages à monter pour aller à la Tour de Serdaigle et j'ai une journée particulièrement chargée demain."

Elle reprit sa route.

Dans son malheur d'un soir, Melya fut heureuse d'une chose. Ce simple échange avec cette femme. La jeune fille espérait plus tard, pas forcément devenir une grande magicienne comme elle, loin de là, mais une femme de conviction, juste et que l'on respectait par sa simple présence. Pas comme là, où elle était juste une élève peu dégourdie qui s'était faite avoir comme une première année. Et encore!! Une première année par peur aurait pensé à prendre sa baguette ou bien à hurler à la mort, pas à se faire enguirlander comme un scroutt par un fantôme colérique.

"Bon, tant pis pour vos agresseurs... Si vous avez toutefois une réminiscence venez m'en parler. Et... ne sortez plus sans votre baguette, voulez-vous ? Par les temps qui courent... D'ailleurs... ne sortez pas du tout après le repas, plus qu'une question de règlement c'est une question de sécurité."
Melya le savait bien ça et généralement, la septième année suivait ce conseil à la lettre. Mais là une envie pressante en retournant à sa tour et une baguette laissée dans sa chambre et paf, elle devint prisonnière de toilettes. Mais elle s'abstint de le dire à son enseignante de peur d'alourdir sa honte déjà bien présente sur ses épaules.

Lorsque la directrice des Gryffondors se retourna vers elle suite à sa question, Melya se stoppa, le visage sérieux, le cœur un peu lourd. La jeune fille ne s'était jamais vraiment sentit sorcière, mais de savoir que ce monde souffrait et vivait une période des plus difficiles, la magie en elle bouillonnait comme une potion sur un chaudron.
La bleue et grise écouta avec une attention toute particulière les confidences de l'ancienne sous directrice, une pointe de fierté mélangé avec une grande amertume se fit sentir dans sa bouche. Oui elles étaient révoltées contre ce Lord et ses partisans sans scrupules, mais hélas, elles ne pouvaient rien faire d'autre qu'espérer. Et ce mince espoir résidait dans un élève en fuite. Pourquoi lui? Parce qu'il avait soit disant survécu? Avait-il des pouvoirs insoupçonnés? Il n'avait pas l'air pourtant. De nombreuses choses échappaient à Melya concernant son ancien camarade de classe.

Quand son professeur lui fit comprendre que la conversation était close et qu'elles devaient se remettre en route, la serdaigle reprit sa route sans broncher et sans un mot de plus.
Mais son cerveau continua d'être en ébullition et spécula jusqu'à l'entrée de sa tour sur le comment de la victoire d'un sorcier élève de Poudlard ordinaire face à un mage qui a su revenir de l'au-delà.
La musicienne remercia et salua son enseignante avant de rentrer dans sa salle commune, quasi vide.