1er cours: Intro et Doloris [Toutes années confondues]

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Ce n’était pas inscrit dans l’avenir ce qu’il faisait là. N’est-ce pas? Il n’y croyait guère. Et si les voyants avaient déjà prévu ça, ils n’en avaient jamais dit le moindre mot en ce qui concernait l’éducation des gamins, n’est-ce pas? Non, du tout. Quoi qu’il en soit, il ne se montrait ni clément ni bon. Il n’était pas l’exemple du vieux fou de directeur. Mort, soi-disant en passant. Mort et enterré, fort heureusement pour eux. Fort heureusement pour Lui, aussi, sans doute.

Sans faire une ou deux, il s’obligea à quitter sa chère sœur ce matin même. C’était lui qui avait charge des élèves en ce début de matinée et il semblait s’en plaindre un peu, d’un côté, bien qu’il semblait tout autant savourer cette idée. La seule pensée désagréable qu’il avait était, bien sûr, de devoir côtoyer quelques uns de ces traitres à leur sang, de voleur de magie répugnant et puant. Évidemment, il songea à se servir d’eux. Tant qu’à ce qu’ils soient vivant et respirant son air, autant qu’il ne se rendre un peu utile, n’est-ce pas? Du moins en avait-il pour son dire. Ainsi donc, si lui se dirigeait plutôt vers sa salle de classe, sa sœur fit autrement; elle n’avait pas cours ce matin là.

En y arrivant, il laissa la porte grande ouverte, d’un coup de baguette, envoya littéralement un rideau noir en travers chaque fenêtre, de manière à ne pas se sentir désagréablement déranger par le soleil lors de ce cours. Ce n’était pas qu’il avait la moindre trace de sang de vampire dans les veines; être un hybride était, après tout, la pire des choses qui soit.

Il lança un sortilège de flammes sur toutes les chandelles présentes, diffusant ainsi dans la salle de cours une lourde ambiance, particulièrement pesante et étouffante. Se tournant au tableau, relativement bien éclairé malgré tout, il y inscrivit évidemment ses règles personnelles, juste au cas où ces morveux de gamins puant n’en aurait pas pris connaissance plus tôt, trop incapable pour le faire de leur propre chef. Il pris donc la peine d’indiquer de nouveau, dans une rapide explication, dans des lettres non très propres, simple, écrites rapidement, que tout né moldu, sang impurs et sang-mêlé devaient se placé à l’arrière de la classe, alors que les purs venaient s’installer à l’avant. Disons qu’il s’agissait tout bonnement d’une forme première d’isoler ces voleurs de magies des autres, tout bonnement. Aussi considérait-il que c’était une excellente idée.

Il se retourna enfin pour considérer les lieux, avec ce sourire étrangement carnassier, plus monstrueux que vraiment humain. Il était vrai que le Carrow n’était pas un bel homme. En fait, aucun des membres de leur famille ne l’avait jamais vraiment été. Comme si cela l’avait empêché de devenir un sorcier plutôt confirmé et de bon niveau. Non. De très bon niveau…

Lorsqu’enfin les premières têtes se pointèrent, ce fut d’un regard particulièrement critique qu’il les observait entrer et s’installer, notant dans un recoin de sa tête l’endroit exacte où ils allaient se placer. Pas de plaisanterie avec lui…

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DCFM : Défense Contre les Forces du Mal. Dire que le nom du cours n’avait pas changé, alors que cette année, ce serait un mangemort qui l’enseignerait. Autant dire que ce serait plutôt un cours d’AFM : d’apprentissage des forces du mal. Leur ancien professeur Severus Rogue ayant été gradé au poste de directeur de Poudlard, c’était Amycus Carrow, un des sbires de Lord Voldemort qui était son remplaçant. Sa sœur, Alecto Carrow, enseignerait elle l’Etudes des moldus, ce qui signifierait cette année, la haine envers les moldus. Discrimination envers les différentes populations de sorciers, et différenciation des notes en fonction de la « pureté » supposée du sang des élèves. Comment Poudlard avait il pu tomber si bas ? A cause de la prise de pouvoir de Lord Voldemort et de ses mangemorts. La terreur régnait partout, et leurs idéaux commençaient à se propager. Heureusement tout le monde n’adhéraient pas à ces pensées extrémistes, mais peu avaient le courage de lutter efficacement. D’ailleurs en avaient ils seulement le pouvoir ?

Ginny s’était levée assez tôt de matin là, car elle avait passé une mauvaise nuit, pleine de cauchemars. Elle s’était réveillée en sursaut vers six heure du matin, et n’avait pas réussit à se rendormir, la rousse s’était donc décidé à prendre une douche, à sauter dans son uniforme, à préparer son sac et à examiner l’emploi du temps qu’on lui avait fournit. Elle grimaça en apercevant la case nommée DFCM. Pourtant elle n’avait pas le choix, il fallait bien s’y rendre. Elle attendit Kamo, son cousin, pour se rendre dans la grande salle, histoire de manger leur petit déjeuner et de prendre des forces pour cette journée qui s’annonçait morose. Une fois prêt, ils se rendirent à leur premier cours de la journée.

Ils arrivèrent avant l’heure de début du cours de DFCM, non pas qu’ils soient pressés de pouvoir enfin assister à ce cours, mais pour éviter toute punition, mieux valait passer inaperçu et ne pas créer trop d’embrouilles, ils lutteraient bien assez dans les couloirs pour devoir supporter des critiques en cours, ils devaient être irréprochables et répliquer à chaque fois que leur professeur osait afficher publiquement des idéaux mangemoresques, il ne fallait pas que les plus jeunes puissent être influencés par ces pensées tellement archaïques. Salazard Serpentard était mort et enterré depuis plus de mille ans ! Qui donc ressortait ses pensées d’un autre âge et d’un autre temps ? Bien sur à l’époque, les moldus représentaient des ennemis pour les sorciers, mais plus à présent et l’harmonie était possible entre les deux communautés, alors pourquoi les attaquer alors qu’ils pouvaient simplement protéger les moldus sans leur révéler leur existence ! Les moldus avaient tellement de choses à leur apporter, en tout cas d’après Arthur Weasley.

Dire bonjour à leur nouveau professeur, l’idée ne serait même pas venue à l’esprit de Ginny, qui pourtant était polie. Arrivés parmi les premier, Kamo et Ginny pouvaient choisir leurs places, toutefois, au moment de s’asseoir dans les derniers rangs, le regard de la poursuiveuse de Gryffondor se posa sur le tableau et elle attrapa le bras de son cousin avant de le tirer vers les premiers rangs, mais sans se placer au premier, désirant plus de tout rester éloigné du professeur et soutenir les « sang-mêlés ». La rousse chuchota en s’indignant à l’oreille de son ami pour que personne d’autre ne les entende.

Qu’est ce que c’est que cette histoire ? Séparer les élèves en fonction de…
Ce malade veut absolument poser une différence là où il n’y en a pas !

Ginny tira sa chaise et s’assit brusquement, tout en jetant son sac sur le bureau, elle était furieuse. Jamais il n’y aurait pu avoir un tel cours il y a de cela à peine trois mois, lorsqu’Albus Dumbledore était encore en vie. Elle déballa ses affaires et ce fut une fois qu’elle du attendre sans rien faire, qu’elle remarqua le changement dans la salle de cours. Non pas que celle de Rogue était agréable, loin de là ! Elle se souvenait encore en frissonnant des divers scènes accrochés aux murs où diverses personnes hurlaient de douleurs ou étaient torturés d’horribles façons. Mais là, l’ambiance n’était pas plus réjouissante, rien aux murs, qui restaient vides et froids, par contre d’épais rideaux empêchaient la lumière, donc l’espoir, d’entrer dans la pièce. Les chandelles étaient les seules sources d’éclairage qu’ils pouvaient espérer. La pièce ressemblait à une prison, et on pouvait se demander si les images précédemment accrochés aux murs, n’allaient pas cette année prendre vie dans cette salle si lugubre.

Elle s’arrêta donc de détailler ce qui l’entourait et l’inquiétait plus qu’autre chose, pour se fixer sur l’homme qui leur ferait cours. Il était vraiment moche, d’ailleursil pouvait certainement rivaliser avec leur concierge, Argus Rusard, sauf qu’Amycus Carrow n’était certainement pas un cracmol. Dommage.

Instinctivement, la jeune fille fixait l’entrée, prêt à faire signe à Scarlett Ford dès qu’elle passerait la porte, elle espérait ainsi pourvoir tempérer les ardeurs de la jeune fille pour qu’elle ne se risque pas à prendre un doloris dès le premier cours. Elle savait que la Gryffondor ne se retiendrait pas de dire haut et fort ce qu’elle pensait. Pourtant mieux valait ne pas provoquer sans raison le mangemort, il était dans sa classe donc avait forcement raison et serait largement soutenu par le directeur de l’école. Une seule chose soulageait Ginny, ils devaient se placer à deux par table, ce qui signifiait qu’elle pouvait rester avec Kamo et qu’ainsi à deux ils pourraient agir et réagir d’un commun accord.

DCFM ou plutôt CDFM: Cours pour les Débiles, les Fou et les Mangemorts…

Oui, cette année, ce cours risquait de s’avérer l’un des plus pénibles. A savoir à quel point ils pourraient rendre la vie impossible à leur professeur et lui faire regretter sa « vocation » d’éducateur de la future génération. Et puis la bonne nouvelle c’était que si le mangemort et sa sœur étaient là, ils n’étaient pas à la poursuite d’Harry, Hermione et Ron.

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D'ordinaire, Luna avait tendance à se presser pour arriver à l'heure aux cours de DCFM, prête à apprendre encore plus de nouveaux sorts. Et encore plus depuis que l'A.D. existait, puisque en tant qu'élève plus âgée, elle avait en quelque sorte le devoir de retenir un maximum de sortilèges pour les transmettre aux plus jeunes lors des réunions. Le côté positif du cours qui allait débuter était qu'il était pour toutes les années confondues, le côté négatif, et c'était là la raison de son pas si lent, c'était que c'était Carrow qui en avait la charge....

Inimaginable, du moins du temps heureux de Dumbledore, qu'un Mangemort, si cruel et qui transpirait la méchanceté, puisse entre nommé professeur! Et encore moins responsable de la défense contre les forces du mal! Quelle ironie, non mais vraiment! Comment en était-on arrivé là, on se le demande!
La raison était simple, et avait de long cheveux gras qui ne parvenaient toute fois pas à masquer son gros nez, j'ai nommé Rogue!

C'est donc en trainant des pieds qu'elle arriva dans la salle de cours, pour constater avec horreur que la salle était étouffante, encore plus sombre que les cachots de la salle de potion, à son grand désarroi... La jeune Serdaigle voyait mal comment la situation pourrait être pire... Et bien si! Écrit en gros au tableau, la nouvelle lubie du mangemort: les sangs-purs devant, les autres derrière. Comme si les origines moldues étaient contagieuses et auraient pu contaminer son air s'ils respiraient trop près de lui! Non mais vraiment...
Elle hesita tout d'abord à s'assoir au fond pour ne pas avoir à supporter sa vue de trop près, mais elle aperçut Ginny et Kamo vers les premiers rangs. Elle avança sans se presser et s'installa derrière la petite rousse en leur adressant à tous les deux un bref salut. Le visage de Luna n'exprimait pas grand chose d'autre qu'un air absent et lunesque, mais ces derniers temps il était plutôt marqué de dégout.

Une fois installée, elle sortie sans convictions ses affaires, se doutant que les cours ne seraient pas plus attractifs que ceux d'Ombrage... Elle se laissa quelques instants se perdre dans ses souvenirs, se rappelant les cours du professeur Lupin, eut un sourire amusé en repensant à Lockart, et regretta même le faux Maugrey Fol Oeil...
Elle redressa la tête pour observer un sourire machiavélique s'étirer sur les lèvres de Carrow et un frisson de dégout parcourut son dos. La seule vue du frère Carrow dans la grande salle, de loin à la table des professeurs n'était déjà pas agréable, mais de prés, c'était encore pire! Elle ne demandait pas un top model, mais au moins quelqu'un qui ait une expression à peu près humaine!

Vivement que cette bande de malade soit éjecté de Poudlard, que les choses redeviennent comme avant! Même si ça signifiait que l'A.D. disparaisse...

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DCFM.... Il avait jeté un coup d'œil intéressé à son emploi du temps ce matin en se levant, ainsi son premier cours aurait lieu avec un mangemort ? Et bien voilà une façon plutôt brutale de se réveiller !
Ce que Matthew pensait de l'arrivée des mangemorts au pouvoir ? Et bien pas vraiment de bien pour tout dire... Le garçon avait encore et toujours un pied dans le monde moldu et un pied dans le monde sorcier, il ne pouvait donc décemment pas ignorer toute la souffrance causée chez les moldus par ces imbéciles tatoués. De plus, son sang n'étant de toute évidence par pur, il y avait fort à parier qu'il ne serait pas copain copain avec celui dont on ne doit pas prononcer le nom.
Cette formule le laissait rêveur. Il n'avait pas vécu son enfance parmi les sorciers et ne pouvait donc bien sur pas très bien comprendre les raisons qui poussait des gens responsables et sérieux à craindre un simple nom de façon aussi ridicule. Mais bien, sur de tout ses doutes il ne disait rien. Il était bien trop malin pour se faire remarquer en ces temps troublés et il préfèrerait mille fois observer silencieusement le choses, bien camouflé dans son coin. Etait-il un lâche ? N'allez surtout pas croire ça ! Il était tout simplement mille fois trop intelligent pour se jeter dans la gueule du loup comme un gryffondor et mille fois trop fier pour s'abaisser au rang d'un serpentard. Il était un Serdaigle pur et dur.

Cette pensée le fit sourire tandis qu'il enfilait sa tenue de sorcier. Il n'aimait pas beaucoup ces longues robes, préférant mille fois porter un bon vieux jean et un sweat mais le règlement de Poudlard était clair et encore une fois, il n'était pas assez idiot pour jouer les rebelles, surtout pas en cette période. Mieux valait se fondre dans la masse.
Il grimaça en descendant les escaliers du dortoir, pourrait-il un jour passer une seule journée sans avoir mal quelque part ? Sans doute pas... Il se sentait profondément courbatu et endolori, comme tout les matins. Le point positif de tout cela était qu'il ne serait sans doute pas vraiment surpris par la douleur si par malheur il devait un jour subir un doloris ! Voilà qui agaceraient sans doute les mangemorts...
Il salua quelque Serdaigles d'un signe de tête en traversant la salle commune, négligeant les appels de quelques amis.

"J-e su-is en re-tard !"

Ses lèvres articulèrent les syllabes et il su qu'ils l'avaient compris. Il était un peu tôt pour se mettre à hurler d'un bout à l'autre de la salle commune !
Petit passage par la grande salle afin de s'emparer d'un fruit et d'une tartine, négligeant avec un certain dégout le petit déjeuné Anglais qui n'avait jamais pu convenir à ses habitudes Françaises, et le voilà parti pour la salle de cours.

Il arriva pile à l'heure et marqua un temps d'arrêt pour lire les informations notées au tableau. Les sang impurs derrière hein ? Pas vraiment surpris, il se contenta d'un haussement de sourcil quelque peu méprisant avant d'aller s'asseoir au dernier rang, pas si mécontent que cela d'ailleurs : ce prof gagnait à être vu de loin...
Considérant que le cours qui se préparait ne lui serait sans doute d'aucune utilité, à moins de vouloir devenir mangemort, il sorti tout de même ses affaires pour ne pas attirer l'attention et s'enferma dans une bulle de reverie dont il serait bien difficile de le sortir ! Il ne s'inquiétait pas trop de son niveau dans cette matière, en tant que redoublant et que surdoué il était certain de bien s'en sortir à ses ASPICs, à condition de ne pas être noté par un crétin à tatouage, et dans ce cas là il n'y aurait rien à faire de plus alors autant se désintéresser de son cours.
Assit très droit sur sa chaise, les cheveux ébouriffé, le regard vitreux mais tourné vers le professeur, il donnait l'impression d'un extrême concentration, impression plus que trompeuse !

S'il était un cours que Melya n'appréciait guère ce fut bien le cours de défense contre les forces du mal. Déjà rien qu'au nom, il y avait de quoi flipper et préférer les cours plus tranquilles de botanique. Les mots force et mal à côté de l'autre pouvait laisser place à tant de chose dans une imagination comme la sienne. Et cela n'apportait rien de bon. Et surtout aujourd'hui, qui était cette force contre qui lutter? N'était-il pas passer d'un monde paisible, où régnait tel un pilier une certaine stabilité et respect de chacun, à un monde où le sang, le pouvoir et l'argent semblait mener le monde? Contre qui donc devaient-ils lutter? Des gens comme elle? Des sorciers qui ne demandaient rien à part vivre en harmonie avec leurs amis, leurs voisins? Melya appréhendait. Et elle n'avait pas tort. Car même si elle avait vu passer à ce poste bon nombre de professeurs, celui qui serait là cette année lui montrerait des choses qu'elle n'aurait jamais pu imaginé un jour.

Mais pour le moment, Melya descendait vers la grande salle, prendre un petit déjeuné, en compagnie d'une de ses camarades de chambre. Les spéculations allaient bon train sur l'apparence du nouveau professeur, ses méthodes de travail et ce qu'ils étudieraient cette année. Melya rêvait d'un nouveau professeur comme le professeur Lupin. Il fut le seul à lui faire faire des progrès en pratique. Avec lui, elle avait une confiance aveugle en sa baguette et en ses capacités. C'était simple. Puis, même si ses amies se moquaient d'elle, Melya l'avait trouvé craquant malgré ses cicatrices et ses habits d'un autre temps. L'apparence, voilà bien une chose dont Melya ne se souciait pas. Ce n'était que l'emballage d'un ensemble de choses bien plus passionnantes et cachées derrière. Rémus Lupin avait été juste, droit, encourageant et sincère, alors qu'importe sa veste rapiécée ou son pantalon râpé. Ce n'était pas avec eux qu'elle avait entretenu une discussion. Elle était parfois déçue de la simplicité de ses amies à voir les gens. Elles ne devaient pas être déçues avec elle.

Une fois le petit déjeuné engloutie, Melya et ses amies se rendirent en cours. La surprise fut de taille, car à peine la porte passée, le premier choc de ce contre quoi ils allaient devoir lutter prenait forme devant leurs yeux ébahis.
Melya regarda les élèves présents, comme si l'un d'eux allait lui dire qu'il s'agissait d'une farce. Mais non, tout le monde resta assis.
Elle comprit alors une chose, qui juste que là n'était pour elle qu'une formalité administrative, une simplicité de nom dans les registres sorciers. Sa tante était venue cet été. Elle et sa mère ne s'étaient ni jamais bien entendu ni mal. Un simple respect familial, sans effusion de sang ni d'amour. Elle avait demandé à Melya de bien mettre en avant ce nom qu'elle portait depuis ses 11ans. De ne rien dire ni allusion ni confidence sur ce petit imbroglio qu'ils avaient décidé auparavant. Melya se moquait bien de tout ceci, mais maintenant, elle commençait à comprendre pourquoi et surtout à prendre conscience de ce que tout cela voulait signifier. Être ici, à Poudlard et être dans les bons papiers de cette nouvelle administration. Une chance que sa tante fut apparemment plus qu'en bons termes avec eux. Melya ne voulait pas en savoir plus, de peur de découvrir le pourquoi du comment de la vie de sa tante. Certaines choses devaient rester cachées.

Melya jeta un coup d'œil à ses amies et se sépara d'une d'entre elle. Une sang pure gênée de cette situation, autant que Melya, qui partit s'installer au fond de la classe, où il restait un peu de place.

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C'est en courrant, le ventre quasiment vide, et deux toasts en main que Lou Anne était sortie de la table des pouffsoufles. Elle s'était réveillée à l'heure pourtant. Et même bien avant l'heure, puisqu'il faisait encore nuit lorsqu'elle avait ouvert les yeux. Elle avait donc choisi d'attendre l'heure du petit déjeuner bien au chaud dans son lit avec un de ses romans d'aventure, ou les quatre héros partent en quête contre le mal dans un monde gangréné par la trahison.

Passionnée par sa lecture, la jeune fille en avait oublié l'heure, et n'était revenue à notre monde qu'en sentant un choc via le bois de son lit. Celui causé par l'une de ses camarades de chambres prenant son sac. La fillette, déconcentrée dans sa lecture regarda sa montre... Et sauta de son lit (s'empétrant un peu dans ses rideaux d'ailleurs...) Elle allait être en retard, et c'était définitivement pas une bonne chose...

Elle attrappa son sac (heureusement prêt depuis la veille, une bonne habitude prise avec Ellie), et dégringola plus qu'elle ne descendit les escaliers pour rejoindre la grande salle. Elle s'arreta de courir juste à l'entrée, attrappa deux toasts sur la table la plus proche, et repartit en mordant dans l'un d'eux, vers le cours de DFCM. Un des plus important en ce moment... Et des plus dangereux si ce qu'elle avait compris du discours de bienvenue et des racontars entre élèves concernant le nouveau prof.

Elle finit son toast juste avant d'entrer dans la salle, à l'heure par miracle, ou le prof annonçait déjà la couleur via le tableau. Bien, génial... Ca allait lui plaire, ce cours... Hein? Quoi? Ironique? Mais non...

"Tss..."

Le léger siflement franchi ses lèvres, plein de ce mépris qu'avait l'enfant pour ce genre d'idées. Elle était bien placée pour savoir que le sang avait la même couleur qu'on soit sorcier ou pas... Secouant la tête, elle resta une petite minute dans le couloir, se livrant à un rapide calcul, avant de s'assoir approximativement au milieu de la salle. Juste derrière la rangée du milieu, en fait. Au fond, mais pas tout à fait... Et sortit ses affaires sans se préoccuper particulièrement du reste.

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hj: Désolé manque d'inspiration total

Premier cours de l’année sur la DFCM, le nom semblait bien trop long pour la matière, Bill avait expliqué à sa sœur que tous les ans c’était un nouveau professeur qui enseignait, étrange situation que cette instabilité, il n’avait donc rien pu lui dire que ce nouveau professeur, à par que celui-ci était un mangemort. Mais de toute façon Kya n’avait rien à craindre tant que Bill était là, c’est donc confiante qu’elle avait rassemblée ses affaires la veille pour faire son sac de cours et préparer tous les livres dont elle aurait besoin dans la journée. Elle avait bien dormi et était pressée d’en apprendre un peu plus sur la matière. Même si elle connaissait bien la magie et qu’elle avait lu en long et en large leur livre de cours, peut être que le professeur s’écarterait du programme.

Les Serdaigles étaient vraiment les plus assidus en cours, car à part les deux Gryffondors installés, il n’y avait encore qu’une Poufsouffle et aucun Serpentards, Kya serra les lèvres, déçue de ne pas voir son frère. Elle hésitait maintenant à choisir une place. Elle aurait aimé être près de lui. Elle remarqua assez vite l’inscription sur le tableau qui ne semblait pas donner d’alternatives. Est-ce que tous les cours seraient comme cela ? Serra son sac contre, elle remonta l’allée, cherchant un visage familier parmi les premiers rangs. Finalement elle se décida à choisir une place au tout premier rang. Elle sortie soigneusement chacune de ses affaires, et son livre. Elle se sentait très mal à l’aise dans l’ambiance très sombre de la salle. Pourquoi aucune fenêtre ne permettait de voir la lumière du jour ? Les chandelles ne permettaient qu’un éclairage doux et qui vacillait sous les quelques courants d’air. Le professeur n’avait pas l’air très agréable ou sympathique. Ce qui n’aidait pas à rassurer la jeune fille, qui espérait pourtant que le cours soit plus attrayant que le physique désavantageux de l’enseignant. Elle espérait tout du moins que quelqu’un d’intéressant vienne s’asseoir à côté d’elle.

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Toutes ces têtes de gamins, cette odeur de traitrise qui trainait parmi eux. Sang pur… Sang pur… Sang pur… Ah! Impur! Impur et estropié, qui plus était. Son regard d’horrible charognard s’attarda sur le serdaigle qui se place, bien évidemment, à l’arrière. Vraiment, même avec Rogue à la tête de l’école, le vieux fou avait accepté n’importe qui entre ces murs, et ce n’était vraiment que maintenant qu’il s’en rendait compte. Il poursuivit son investigation de ces petits visages, les mémorisant tant bien que mal. En fait, il les garderait en tête pour plus de plaisir plus tard, forcément. À quand la révolte, qu’il puisse rire un peu? Encore une impur, bien que tout à fait jeune. En dardant un instant sa liste, il y perçu toute la difficulté de la chose en question. Au moins, cette gamine là ne le dérangerait pas avec les mots, fort bonne chose qu’elle ne les garde pour elle. Ces voleurs de magie devraient tous être muet, d’ailleurs, ça arrangerait bien les choses.

Sang pur… Ho, la sœur Kaulitz. Voyez-vous ça. Bien qu’il savait que la famille en question était réputé pro mangemort, il s’était demander pour la jeune fille : un serdaigle comme elle serait-elle de ce genre? Prouverait-elle, à son tour, sa valeur? Ou tomberait-elle comme l’un de ses frères dans l’absurdité absolument et la honte?

Il ne se préoccupa pas plus que cela du restant, les laissant finalement s’installer, leur lançant à tous un regard particulièrement menaçant, les défiant de tenter de le contredire sur quoi que ce soit, sur ses manières. D’ailleurs, il se satisfaisait de voir l’expression apparessant sur les visages, lorsqu’ils posaient leur petits yeux de faux innocent sur son écriture, posée à ce tableau, derrière lui, ce qui lui faisait décrocher un sourire particulièrement mauvais et amusé. Quoi que sourire, il fallait dire vite : il n’était ni sympathique ni très encourageant, loin, très loin de là. Il savourait le silence de toutes ces petites têtes. Aucune ne semblaient décemment vouloir ouvrir la bouche et il ne savait pas si c’était véritablement une bonne chose pour son amusement personnel ou juste une preuve qu’ils commençaient à comprendre le message que le Maître cherchait tant bien que mal à leur faire passer depuis plusieurs années, déjà. C’était si délicieux à voir que lui-même ne tenait pas spécialement à briser ce mutisme, installé dans sa classe, pour apprécier le travail effectuer par le plus puissant des sorciers qui soient. Un hommage en sa personne, voilà.

« Excellent… » commença-t-il d’abord, sur un ton plus personnel, cette fois. Ce n’était certainement pas pour les complimenter, qu’ils ne le prennent pas de cette manière. «Voyons déjà ce qu’il y a dans vos misérable cervelles ramollis. « Décrivez moi le forces du mal? »

Évidemment, il ne s’attendait pas spécialement à ce que toutes ces têtes fni, ordure en tout genre, arrivent vraiment à apprécier cet art si peu apprécier en leu monde, mais ho combien puissant, en vérité. Faisant tourner doucement sa baguette entre ses doigts, l’homme à bonne carrure jetait un regard sur l’assemblait, dans l’attente ennuyantes de voir les premières mains se lever.

[HJ : n’attendez pas que je vous donne l’accord pour répondre, faite comme si vous l’aviez.]

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« Il ne devraient même pas être admis au fond de la classe, ils empestent l’air même à distance…. »

« Désolé ma princesse, j’ai eu un contre temps… »

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Couchée dans son lit, la tête dans l'oreiller, des draps déchirés la recouvrant à peine, Sarah dormait profondément, nulement concernée par l'activitée qui régnait autour. Les yeux clos, elle entendait vaguement les élèves se mouvoir tout près d'elle mais n'en fit rien. Hier soir, elle avait quitté de nouveau Poudlard, pour sortir, prendre l'air et chasser, s'aquitter de ces envies sanguines: Elle n'avait donc pas dormie. Larose souffrait terriblement d'insomnie et pourtant, elle ne faisait jamais rien pour arranger son cas. Non, elle restait réveillée, sortait la nuit et dormait en cours, voilà.

¨Sarah, dépêche toi, on va être en retard!¨

Larose ne savait pas à qui appartenait cette voix et comme simple réponse, elle se contenta de pousser un grognement plaintif. Elle s'était couchée il y avait à peine deux heures rooo! Se tournant dans ces couvertes, elle plongea sa tête sous son oreiller et laissa le silence s'installer graduellement. Cours après cours après cours...C'était rendu lassant à la fin! Ayant passée ces années de justesse, ayant même eu l'honneur de redoubler, Sarah se fichait royalement des classes, servant le Lord dans ces heures perdues et recherchant son petit copain chasseur disparu le reste du temps. Qui plus est, aller en cours signifiait clairement revoir Bill. Bill Kaulitz, ex petit ami à qui elle avait sans doute briser le coeur pour sortir avec son frère, dont le caractère ressemblait d'avantage à celui impulsif de Sarah. Gromellant, la louve attendit une autre bonne minute avant d'étirer sa main hors du lit pour prendre son horaire de la journée. Se massant les yeux, elle sortit enfin de son son oreiller pour regarder son premier cours. Merde. Elle était en retard pour le cours de Défense Contre Les Forces Du Mal. Chouette, avec ce nouveau professeur, cet imbécile de Carrow, au même niveau de mangemort qu'elle, elle risquait chère à arriver en retard. Roh et puis bon, c'était son genre de provoquer tout ce qui l'entourait! Se levant lentement, alors que son dortoir était vide, la louve attrapa d'une main lasse ses vêtements, enfila son uniforme, aux couleurs vertes et argentés par endroit, et tenta de dompter ses longs et épais cheveux ébourrifés, à la couleur de la nuit. Jetant un regard dans la glace, elle finit par approuver son apparence, ces éternelles cernes violettes sous les yeux présentes, et d'un pas mou, se dirigea vers la sortie, son sac sur l'épaule.

***

Environ cinq minutes plus tard, elle se retrouvait devant la porte du cours. Des voix parvenaient de l'intérieur, indiquant le cours déjà commencé. Roulant les yeux, elle soupira longuement et, vivement, toqua trois fois à la porte, manquant de défoncer la petite fenêtre qui y était logée. Celle-ci s'ouvrit magiquement, laissant place à une classe remplie qui la regardait d'un oeil stupéfait. Sans un mot, la louve se traîna jusqu'au professeur avant de gromeller un simple:

Désolé, je me suis perdue.

C'était carrément du foutage de gueule mais elle s'en fichait. Elle n'avait tout simplement pas la tête à s'obstiner ou même à penser à trouver une excuse. Regardant le message au tableau, elle remarqua la nouvelle division de la classe. Avec un sourire narquois, elle secoua désespérement la tête, agitant sa chevelure ténébreuse et finit par jeter un dernier regard profond au professeur, avant de tourner les talons et de se diriger vers le fond de la classe, ou quelques élèves avaient déjà pris place. Hybride de naissance, elle détestait à temps partiel cette malédiction, tandis que d'un autre côté, elle adorait toute la force et les réflexes que lui procurait ce sang animal. Passant devant Bill, elle ne lui accorda pas un signe, son regard d'ébène toisant le reste des élèves avec qui elle partegerait le reste du cours. Ah, il restait un blondinet avec une place libre à ses côtés, Ne le regardant pas plus particulièrement, elle prit place à ces côtés, sans un mot, et laissa tomber son sac au sol, indifférente. N'empêche, du couloir elle avait pu entendre la question posée et s'étonnait d'avantage de voir que ces têtes vides ne disaient rien. Pas même un mot!

Les forces du mal sont en autre les forces sombres, du côté obscur. C'est un mot vaste qui réunit néamoins tout ce qui est mauvais et interdit, la plupart du temps, tel les sortilèges impardonnables ou alors les créatures mythiques tel les vampires et les loup-garous. Le Lord Noir est la force la plus puissante du mal. Il réunit tout ce qui s'oppose au bien, au bonheur. En général, c'est une question qui relate bien trops de choses pour pouvoir y répondre en quelques phrases.

Clâma la louve, le mine sombre, les traits durs, son regard dilaté toisant directement le professeur dans les yeux.

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Une journée comme les autres ou presque. Le presque venait du fait du fait qu’il y avait un cours, et il s’avérait que ce cours était très loin d’être celui qu’adorait la jeune fille. Enfin si… elle aimait bien les défenses contre les forces du mal… seulement cette année ils n’auraient pas Lupin… Rémus Lupin qui demeurait pour elle le meilleur enseignant de cette matière. Non, cette année ça serait l’affreux Carrow. Si dans Arthur et les minimoys il y avait M le Moche, là il y avait C le Crado ! Elle aurait presque préféré que Servilus le roi des nulus leur donne ce cours… Elle se rappelait si bien de l’allure austère qu’avait prit la classe sous son commandement. Elle frissonna une nouvelle fois. Scarlett observa l’extérieur. Dehors c’était la liberté, mais aussi le danger, un danger effroyable qui planait sur chaque vie. La vie humaine dans le fond était si fragile, elle pouvait être brisée par un rien. Une maladie, une chute, un empoisonnement… en fin de compte, si on réfléchissait bien… on pouvait perdre la vie à tout instant. Chaque seconde qui passait portait en elle le germe de la mort. Pourtant chaque seconde où l’on restait en vie était une victoire sur la mort. Bref un combat incessant comme toujours… comme dans toute les dualités.

Un soupir. Elle commença à se diriger vers la salle de cours. Poudlard n’était plus la même, comme si elle se mourrait. Ses murs… ses couloirs… tout résonnait comme dans un requiem. Un mur et un autre couloir. Les pas s’enchainaient, elle ne croiserait pas red au détour d’un couloir… Elle ne l’avait plus croisé depuis que lui et son jumeau avaient quitté Poudlard avec panache. Mais elle ne croiserait pas Ron non plus, ni d’Hermione avec le nez dans les livres, ni d’autres personnes comme elle d’ailleurs. Les nait moldus ne venait pas à Poudlard cette année sauf ceux qui ont des faux papiers et une histoire qui tenait la route comme celle de son meilleur ami Jacob Dragonneau. Même certains sangs mêlés n’étaient pas là… Scarlett était la première batarde de la noble lignée au sang pur des Dashwood… d’ailleurs une bonne partie de la famille ne pouvait pas la voir mais passons.

Kaulitz ! Elle ralentit son pas… elle ne voulait pas arriver en même temps que lui... déjà qu’elle était en retard… ça allait sans nul doute barder pour elle… étant déjà une sang mêlé mais aussi une Griffondor de surcroit… bref… tout ce que les sang pur et serpentardesque détestent. En sommes elle en était plutôt fière… mais pour l’heure elle devait se préparer psychologiquement. Elle devait s’entrainer à fermer sa bouche autant dire pour Scarlett un effort surhumain. Elle n’avait certes pas peur de mourir… mais elle n’avait pas prévu que l’échéance soit de l’ordre du présent. Fermer sa bouche… tourner sept fois la langue dans sa boucher et… la garder fermée !

Finalement elle entra à son tour. Tête haute bien sur, mais le regard un peu vide, elle ne devait pas penser, elle ne devait pas penser à quoi que se soit. Elle murmura un faible « désolé pour le retard » et se dirigea rapidement vers une place se trouvant au centre ni devant ni au fond… mais sans nul douta dans la moitié où elle devait se trouver. Elle remarqua Ginny et lui adressa un franc sourire, solidarité entre rousse après tout. Ginny… elle était son amie, et elle tenait à elle… Elle se doutait de l’inquiétude qu’elle devait avoir pour Harry. Elle ne l’avait pas vécut personnellement… Scarlett n’a jamais aimé… mais si elle n’aimait pas pourquoi postulait-elle au rang de mangemorte ? Pourquoi voulait-elle faire ça pour le cornichon farcis de Bill Kaulitz ? Elle ferma les yeux et préféra ne pas y penser. Elle s’assit donc à sa place et sortie ses affaires elle commença à faire des dessins sur son parchemin… ne voulant pas vraiment prendre part à ce cours. Il posa une question pour tester sans nul doute les connaissances des élèves.

Super, finalement on étudiait plus comment se protéger des force du mal mais visiblement ils allaient apprendre à en user, et qu’allait-il faire ? Doloriser un sang mêlé ? Pitoyable, c’était pitoyable, c’était écoeurant elle voulait répondre, elle allait répondre et… Elle se mordit puissamment la langue, non elle n’allait pas répondre, il ne serait que trop ravit de se débarrasser d’une sang mêlée. Calme… elle devait prendre un minimum exemple sur le calme de Ginny. Mais elle voulait ouvrir la bouche, elle voulait l’ouvrir et les insulter comme il se devait.

*Ce n’est qu’une bande de croque mitaine, de fou enrager à la noirceur d’âme insondable.*

« Les forces du mal prennent sources dans la noirceur d’âme… »

Tien c’était pas mal comme technique, elle pensait des choses, et n’en n’utiliser que quelque brides qu’elle remanier dans une phrase… ainsi elle pouvait s’exprimer sans pour autant risquer sa peau.

*Ils sont tous des névrosés instables à la folie meurtrière, se prenant pour des génies et se la pétant comme des malades… Ils font du mal autour d’eux ils détruisent tout… je veux les tuer…*

« Elles sont très instable, mais c’est en le plongeant pleinement dans la partie la plus sombre de soit que l’on peut tendre vers cette folie… vers le génie. »

Ses poings étaient crispaient sur son parchemin… Carrow… Pourquoi avait-elle le sentiment qu’il pourrait faire parti de ceux qui ont torturé et assassiné son père, lui laissant un joli cadavre en putréfaction comme cadeau d’anniversaire ?

Invité

Deux serpentards en retard, pas étonnant et bien sur ils n’auraient aucune sanction… Le fils ainé des Kaulitz lui adressa un regard noir, tiens maintenant il savait qu’elle existait ? Peut être tout simplement car elle était amie avec Scarlett Ford, la pire ennemie de l’allemand. La poursuiveuse des gryffondors, lui lança un regard glacial répondant ainsi qu’elle n’avait pas peur de lui et qu’il pouvait continuer à jouer les fiers sangs purs. Non, mais quel idiot. Sa famille avait la même réputation que celle des Malefoy concernant leur appartenance aux mangemorts. Bill suivait il l’exemple de ses parents ?

Malheureusement Scarlett arrive aussi en retard, s’étaient ils donné le mot ? Elle adressa un sourire chaleureux à Ginny, qui le lui rendit en signe d’encouragement, aller il fallait que ce cours se passe bien et que personne ne soit blessé, il suffisait de ne pas trop contredire Amycus Carrow.

Le professeur, si on pouvait appeler ainsi l’homme qui leur « enseignait » cette année la DFC, avait posé une question et attendait une réponse de chacun de ses étudiants, tout en faisant tourner sa baguette dans les doigts longs et repoussants qui appartenait à sa main qui avait versé plus d’une fois le sang. Etait ce un moyen d’intimider ses élèves ? D’empêcher certains de répondre à cause de la menace pesante du bout de bois entre les mains d’un tueur ? Raison de plus pour relever la tête et répondre d’une voix claire et précise. Ginny avait peut être un peu trop fréquenté Hermione ces dernières années, car maintenant elle était aussi capable lorsqu’elle étudiait un peu de sortir une définition comme si elle venait de la lire dans un dictionnaire. Son amie lui avait apprit à être exhaustive, précise et claire dans ses propos. Bien, elle mettrait son apprentissage en exécution, la rousse leva la main et attendit qu’un signe de tête lui permis de répondre, elle parla d’une voix calme et posée. Malheureusement Sarah avait répondu avant elle, Ginny ne pourrait donc que compléter sa réponse par plus d’informations.

Il existe différente sortes de magie, la magie neutre, la magie blanche, la magie rouge et la magie noire. Or les forces du mal prennent essence dans la magie noire, ce qui la différencie des autres types de magie, c’est l’intention du sorcier qui l’utilise de faire le mal. Certaines écoles comme Dumstrang ont un cours spécial sur cette matière, et de nombreux livres ont été publiés sur ce sujet.

Elle se tut, elle ne voyait pas quoi ajouter, bien sur Amycus aurait certainement une tonne de choses à redire, mais bon… Elle n’était pas une professionnelle du domaine, contrairement à lui. Elle lança un regard circulaire sur la classe cherchant à voir si d’autres élèves avaient encore la main levée et s’ils avaient des idées de réponses. Serait-ce un serpentard ou quelqu’un d’une autre maison qui prendrait la parole ? Sang-pur, ou « sang de bourbe » comme les appelaient les mangemorts ? Ca clouerait bien le bec de ce vaniteux oiseau si l’un d’eux réussissait à donner une définition complète !

Invité

C'est quoi de ce bordel ?

Les Sang Purs devant et les autres derrière ? Si Dumbledore voyait ça !

Invité

Le silence. Ce fut la toute première chose qu’il dû constater. Silence satisfaisant qui lui fit rapidement comprend toute l’incapacité mentale qu’avaient ces cerveaux d’élèves complètement ramolis.

Son regard se porta aussitôt sur l’entrée en scène, ce qui le fit grommeler intérieurement de frustration. Le toupet qu’avait le Kautliz l’agaça. Quoi qu’il ait beau être mangemort, à cet instant, il n’était qu’élève parmi élève. Il darda son regard froid sur l’héritier sang pur et releva la tête lorsqu’il daigna s’asseoir. Franchement, c’était assez agaçant. Un gamin de dix ans ne devrait même pas avoir le mérite de porter la marque et pourtant, il traitait cet honneur dans la boue.

« Kaulitz. Si vous vous croyez trop intelligent pour apporter la moindre réponse, essayer au moins de prouver votre valeur en vous taisant. » lâcha-t-il sur un ton agacé et sarcastique. « La prochaine fois, prouver votre rang avec fierté en arrivant à l’heure. C’est… répugnant. »

Après quoi suivit l’entrée de l’agaçante louve. Ah! Celle-là elle n’aurait jamais dû mériter son rang de mangemort. Une hybride! C’était rabaissant pour le Lord. Son regard de glace suivit la jeune fille lorsqu’elle tourna le dos pour se diriger au fond la salle de classe. Dommage, il aurait été ravit de se défouler sur cette erreur de la nature. Il ne comprenait vraiment pas pourquoi Le Seigneur des Ténèbres gardait dans ses rangs ce genre de créatures répugnantes. Tss, non décidément, les gamins de ce genre ne devrait pas porté la marque que leur avait lui-même apposer le maitre. Sans parler qu’ils pissaient dessus sans même faire croire qu’il pleuvait. Il releva toutefois le regard vers la jeune fille lorsqu’elle ouvrit la bouche la première pour répondre à sa question, que personne, jusqu’à présent, n’avait osé. Le bal était ouvert, à présent, au plus grand amusement de l’homme Carrow. Il s’attarda toutefois une ou deux secondes avant de répondre…

« Les… monstres, Larose, ne mérites pas plus qu’un impur de moldu de faire parti de ce monde. Toutefois, prenez en considération que la magie noire ne vient pas d’eux. Ils en sont juste le pion potentiel. Le Seigneur des Ténèbres est en effet le meilleur exemple qui puisse être donné à ce sujet, mais qu’en savez vous? Et ce n’est pas une question de s’opposer au bien. Ce qu’il est fait est un bien, une vision tout à fait magnifique. L’extermination du mal, c’est ça. Les impurs sont le mal. »

Quoi qu’il en soit, il ne doutait pas des impressions fâcheuses qu’il ferait et s’avouerait l’idée de sentir les frissons dans le regards des quelques sang impurs, présent dans la salle, comme s’il parlait d’eux en les ignorant, en faisant absolument comme s’ils n’étaient pas présents, comme s’ils n’empestaient pas l’air de leur puanteur. Quoi qu’il en soit, s’il parlait ainsi directement à la louve, le ton accusateur n’était pas retenu. Et si elle laissait aller son incontrôlable caractère, il lui ferait comprendre le sens de l’art en question devant public. Suite à quoi son regard dure changea de personne… La chevelure rousse le fit tiquer un court instant. Ford était très réputée pour son caractère franc et direct, il devait se le dire. Aussi c’était-il juré de le lui cassé le moment venu.

« Vrai. La noiceur de l’âme offre une puissance sans limite. Et pour cette maitrise particulièrement ardue, il en faut beaucoup. Autant de contrôle de discipline que de désire particulièrement sombre. Mais la folie? L’art noir n’est pas la folie, sottise. Faites attention à ce que vous dites! » menaça-t-il sur un ton méprisant.

Aussitôt la jeune fille eut-elle fini de parler qu’une seconde rousse (à croire que le monde en était envahis) répondu. Weasley, malheur de malheur.

« Je suis au courant pour les différentes sortes de magie. Vous parlez pour ne rien dire, Weasley. »

Il se tut finalement complètement et tourna le regard vers la petite assemblée, avant de le darder de nouveau sur la première rouquine. Oui, celle-ci lui causait vraiment soucis… Un sourire mauvais étira ses lèvres et il pointa d’un geste sec la jeune fille.

« Approchez, Ford. » Dans l’attente de son approche, il poursuivit le cours… « Passons à la suite, ceci n’était que pour évaluer vos connaissances… Franchement nulles, d’ailleurs… Le doloris, aussi appelé le sortilège de souffrance, est sans doute l’un des… plus intéressant à utiliser lors d’une séance d’interrogation, dans le but, d’abord, d’obtenir des informations. »

Il tourna son regard vers les élèves, s’arrêtant quelques instants pour reprendre sur le même ton:

«Vous apprendrez le sort aujourd’hui et ne sortirez pas d’ici tant que vous ne le maitriserez pas. Le sortilège se fait ainsi… Prononciation : Endoloris, suivit d’un mouvement subtil, un peu difficile du poignet, on remonte dans une petite courbe par l’extérieur avant de rabaisser en pointant rapidement l’adversaire… »

Il tourna de nouveau son attention sur la rouge et or…

« Sortez donc votre baguette, miss… Gardez au moins cet honneur… Je vais vous faire passez votre colère. » lui lâcha-t-il de manière à ce que tout le monde puisse comprendre ses intentions. « Alors voyons… Un volontaire? Quelqu’un pour se lancer en premier dans ce sort? »

Invité

Lorsqu’elle entendit et reconnut la voix de son frère, elle tourna la tête vers Bill, lui souriant, heureuse de constater qu’il était venu en cours et qu’il s’était assit près d’elle. Au moins, elle se sentirait moins seule et aurait moins peur du professeur mangemort qui leur enseignait cette si sombre matière. Il fallait dire qu’Amycus Carrow n’inspirait pas confiance, pire que Severus Rogue qui se montrait dure et cassant, lui se montrait buté à toutes les réponses et pire, il semblait détester les enfants et tous ceux à qui il s’adressait. Personne ne pouvait il donc être à la hauteur du serviteur du Seigneur des Ténèbres ? Il avait même dévisagé Bill Kaulitz d’un regard noir, tout en lui adressant quelques paroles de reproches alors qu’ils étaient dans le même camp ! Quel était donc cet étrange personnage qui semblait ne vouloir se lier à personne et n’avoir d’importance que pour l’opinion de sa sœur ?

Trois jeunes filles avaient levé la main pour répondre, dont deux « amies » très proches de Bill, mais pourtant aucune des réponses n’avait semblé convenir à leur professeur. Kya avait voulu participer mais avait hésité à lever la main, et maintenant qu’elle avait réussit à la lever… elle était restée bloquée, la main en l’air en entendant la proposition du professeur. Lancer un doloris sur Scarlett Ford ? Était-il fou comme la batteuse des Gryffondors le prétendait. Personne n’allait sincèrement vouloir faire du mal à…

Elle comprit trop tard qu’elle n’aurait peut être pas du garder la main levée. Amycus Carrow avait posé son regard sur elle. Kya baissa rapidement sa main, l’enfouissant sous la table comme pour la cacher à tous les regards, mais le mal était fait. Le regard méchant du professeur semblait la défier de contester sa proposition, de ne pas se lever et d’ignorer le fait qu’il venait de l’autoriser à se lever pour exécuter le sort. Pouvait-elle faire cela à son frère ? L’humilier devant toute la classe en disant qu’elle n’arriverait certainement pas à lancer le sortilège ? Elle qui était une Serdaigle… donc forcement elle devait se débrouiller, ne pas blesser l’honneur de sa maison !

Elle plongea la main dans sa poche pour attraper sa précieuse alliée, sa baguette qui lui permettait de lancer tous les sortilèges qu’elle voulait. Puis, elle se leva sur ses jambes légèrement tremblantes et suivit la Gryffondors rousse jusqu’à l’estrade en lui glissant un « je suis désolée ». Elle évita le regard du professeur qu’elle sentait pourtant posé sur elle. Puis elle se concentra sur les explications qu’il venait de donner, faire un mouvement… du poignet… prononcer distinctement la formule. De plus, elle croyait savoir qu’il fallait éprouver un peu de colère pour utiliser ce genre de sortilège. Mais utiliser le ressentiment qu’elle avait contre son professeur pour lancer le sortilège sur Scarlett aurait il un quelconque effet ?

Elle se concentra quelques secondes fermant les yeux pour éviter les regards posés sur elle, puis elle s’éclaircit la gorge et prononça distinctement la formule « endoloris » tout en faisant parfaitement le mouvement de la main conseillé. Elle avait tenté de ressentir une colère envers Scarlett pour s’être montrée aussi imprudente et pour avoir répondu au mangemort, et contre celui qui avait décidé de ce sortilège bien trop compliqué pour un premier cours. Cependant les effets de son doloris…

Hj : … sont à voir avec notre gentille Scarlett Ford !

Invité

Carrow… Un nom qui se déformait dans l’esprit de Scarlett. Pourquoi n’avait-elle pas séché ce cours ? Hein ? Pourquoi était-elle comme ça ? Elle se le demandait bien, mais elle savait aussi que la réponse à cette question était plus simple qu’on pouvait le croire. Il y avait Ginny dans cette salle, Il y avait des personnes qu’elle appréciait et qu’il n’était forcément de sang pur contrairement à son homologue rousse, et rien que pour ça elle viendrait. C’est ça l’amitié après tout, uni pour le meilleur et surtout le pire, jusqu'à ce que la mort les sépare. Car oui, c’est très facile d’être là dans les bons moments, mais généralement c’est quand les galères commencent qu’on arrive à voir où son ses vrais amis, en faite les épreuves était une bonne épuration pour ne voir rester que les meilleurs.

Elle répondu à la question de Carrow, toujours avec une certaine colère dans sa voix. Elle n’était pas douée pour cacher ses émotions, c’était comme ça, et elle savait qu’elle en paierait le prix. Personne ne viendrait l’aider, et elle ne voulait pas qu’on l’aide. Elle savait pourtant que le sang bouillonnerait chez Ginny et chez Summer… Elle savait qu’elles voudraient intervenir, mais elles ne devaient rien faire. Scarlett savait bien que ses provocations ne resteraient pas impunies avec un Carrow. Elle l’avait senti à la façon dont il lui avait parlé suite à la réponse qu’elle avait donné.

D’ailleurs voilà que ça arrivait. Il se tourna vers elle et planta son regard mauvais dans celui toujours aussi audacieux de la batteuse rouge et or. Un sourire mauvais sur les lèvres… elle en déduisait qu’elle allait servir de cobaye. Il pensait sans nul doute la briser, détruire ses espoirs et son audace, éteindre la flemme provocatrice de ses yeux… Mais savait-il seulement que l’espoir et l’intégrité sont les seuls choses qui nous restent quand on a tout perdu et que nul ne saurait les réduire en poussière impunément ?

Il lui demanda d’approcher… Scarlett attendi un peu pour savoir à quel sauce elle serait mangé.

Doloris.

Un mot. Un simplement mot qui prononcé par un sorcier avec un mouvement précis de la baguette allait traduit ce mot en maux que le corps ressentirait en sa chair. Son père avait-il subit le doloris ? Sans nul doute, et que ferait-elle, elle sa misérable fille qui tente d’avancer et de braver toute ces vagues en pleine tempête ? Tête haute elle commença a se lever. On lui autoriser de garder sa baguette… Mais elle se contenta da la mettre dans la poche de sa robe de sorcière rouge et or. Rouge ce symbole de force et de courage, et l’or, la couleur du soleil, la couleur de dieux, le symbole de l’immortalité. Elle savait bien qu’elle n’était pas immortelle, et qu’en cette instant, avec un doloris du professeur elle pourrait bien céder et avoir 16 ans pour toujours, oui elle n’a pas encore 17 ans… elle les aura en décembre, le 20… anniversaire aussi de la mort d’Henry Ford.

Elle vit Kya se lever, elle allait lui jeter le sort. La pauvre, à seulement 11 ans elle n’osait pas imaginer la catastrophe que serait son sort, il est bien trop complexe pour elle. Elle l’entendit murmurer un « désolé ». Elle leva simplement un sourcille. Avait-elle bien entendu ? La petite sœur de son ennemi juré lui demandait de l’excuser pour le sort qu’elle allait formuler ? Bien sur ses rapports avec Kya étaient plus calmes, bien qu’elle voyait parfaitement que cette dernière tentait de lui mettre des bâton dans les roues… comme si elle avait peur qu’elle lui vole son grand frère.

« C’est rien, t’inquiète »

Elle murmura elle aussi cette faible réponse pour que Carrow ne l’entende pas, et pourtant c’était vraiment sincère, elle n’en voulait pas à la jeune fille. Elle se mit face à elle et regarda les élève puis le professeur, toujours avec ce regard plein de culot pour finalement le plantait avec un air de défis dans ce lui de Bill.

A vrai dire elle regarda avec insistance Bill, toujours avec audace, ce regard provocateur saupoudré de culot, un regard qui avait toujours fait bouillir Bill sur place, elle le savait. Comme pour lui lancer un défi. Elle se laissa aller pour opposé aucune résistance au sort de Kya, sinon elle savait qu’Amycus ne manquerait de se moquer de son échec, elle qui était pur de sang.

Elle entendit le sort mais ne ferma pas les yeux, elle esquissa juste une légère grimace, et senti comme une légère décharge électrique, comme lorsqu’on touche un objet et qu’on prend le « jus ».

Bref rien de surprenant. Elle était toujours droite.

« Suivant ? »

Simple interrogation, toujours de la provocation légère… elle savait de toute manière que ça ne s’arrêterait pas là et que les festivités mangemoresques ne faisaient que commencer.

Mauvaise nuit. Un cauchemar où tout ce qu'il redoutait s'était réalisé...il avait fini par se réveiller en se projetant hors de son rêve. La chambre était noire, ses camarades dormaient. Tensui espéra qu'il n'avait pas crié et donc qu'il n'avait pas perturbé leur sommeil. Lorsqu'il entendit les ronflements de son voisin, il supposa que non. Il remarqua alors qu'il était en sueur et après avoir consulter l'heure, 4h04, il décida d'aller prendre une douche pour se détendre. Demain il y avait cours et on lui avait fait comprendre qu'il ne fallait mieux pas sécher les cours cette année... Pourtant il s'en serait bien passer, son apprentissage avait commencé bien plus tôt que sa première année à Poudlard.
Lorsqu'il se leva, il sentit la pièce tourner comme si il avait fait quinze tours de manège juste avant...ah oui, normal il n'avait pas manger la veille, pas envie.c'est pourquoi il passa aux cuisines avant d'aller à la douche, il ne voulait pas risquer une hypoglycémie dans la douche , ça serait bête quand même. Arrivé aux cuisines il salua et remercia les elfes de maison qui lui apportèrent un morceau de pain et du chocolat noir. Puis il se rendit dans les douches. Il alluma la douche, laissa l'eau ruisseler sur son corps, il s'obligea à revire son cauchemar, à l'analyser, à le comprendre. Sa sœur criait, les yeux de son père, cette aura froide, le cri de sa mère, une tombe, des flammes, des yeux rouges sang... Il avait garder les yeux ouverts et les ferma un instant puis il s'assit dans la douche. dos au mur, la douche coulait encore, il ferma de nouveau les yeux et il s'endormit, épuisé.

Il se réveilla et mit quelques secondes à se rappeler de pourquoi et où il était. Ah oui, le cauchemar...Et il réalisa soudain. AH! Il est quelle heure ? 8h05! Déjà en retard de 5 minutes. Nom d'un hippogriffe, il voulait pourtant être à l'heure pour une fois...Puis il pensa:

*Bof, en retard pour en retard autant prendre son temps, se presser ça fatigue. *

Il sortit donc de la douche, s'habilla et alla directement en cours mais calmement. Bilan: retard 15 min. Ça va c'est présentable...enfin il avait fait pire en tout cas. Il frappa à peine et entra. Il observa une scène pour le moins étrange. La griffon de septième année que beaucoup connaissaient pour son caractère effronté se tenait debout devant tous le monde et la jeune Kaulitz qui était visiblement en train de lui jeter un sort...et non pas n'importe quel sort, le doloris. Scarlett grimaça à peine et toisa la salle avec son regard fougueux en demandant qui sera le prochain.

Le doloris, combien de fois avait-il été obligé de l'employé? Combien de fois l'avait-il subit par son père? Trop sans doute. Il jeta un coup d'œil à Carrow, celui-ci savourait la scène, la douleur, tout ça. Il eut un sentiment de dégout, il avait été comme ça...enfin plutôt il aurait pu devenir comme ça. Son attention se porta alors sur le tableau, les sang pur devant les autres derrière. Pfff, cette année promettait d'être ennuyeuse à souhait, il repéra une place au milieu de la salle. Parfait pour dormir, il ne pouvait sécher les cours mais question qu'il y participe non plus. De son pas nonchalant il traversa la moitié de la salle s'assit, posa ses bras sur la table et enfoui son visage dedans. Allez c'est parti pour une petite sieste. Il ne s'inquiétait pas trop pour Scarlett, de toute façon ici personne ne savait vraiment lancer un sortilège de doloris, ou alors il ne voudront pas le faire. Mais il restait Carrow et Bill, bof on verra bien, le cours se finit dans pas si longtemps que ça. Le temps d'une sieste quoi !

Invité

Son regard brulant d’une sévérité démoniaque se posa d’instinct sur la petite main. Il ne disait rien. Elle avait compris d’elle-même, fort heureusement. Pas si bête? Mouais… C’était encore à voir. Mais elle n’était qu’en première année et il savait l’incapacité de ce sortilège entre des mains si jeunes. Beaucoup trop jeunes. Elle se leva tout de même et s’approcha. Désolée… Un visage désolé… Comme c’était pitoyable à l’en faire vomir. Il eut un rictus agacé lorsque la serdaigle leva la main, baguette en main et lança le sortilège. Minable. Il la laissa s’en retourner et laissa la griffons commenter les choses. Vraiment, ça l’amusait? Lui? Absolument. Rapidement, il fit glisser sa propre baguette jusqu’à sa main, la tourna contre la septième année et prononça le sortilège de douleur qui fusa aussitôt, sans la moindre retenue. Il avait l’habitude et il en démontra tous ses talents à la torture dans ce simple sortilège.

S’il avait pu observer la souffrance à travers ses yeux là, il l’aurait fait, mais la porte s’ouvrit et laissa passer une tête qu’il ne reconnaissait pas. Élève, septième année, serdaigle. Il repensa à la liste… Un bridé comme ça, le nom… Murasaki, forcément. Il tiqua et laissa momentanément la griffondor lorsque le bleu et bronze s’installa en silence. Qu’est-ce qu’il croyait, celui-là? Qu’il était venu prendre du bon temps avec lui? Risible. Aussi sec et rapide qu’il avait lancé le premier véritable doloris du cours, il en prononça un second en direction du serdaigle, cette fois.

« Murasaki! Ne me dites pas que vous avez cru être en vacances parmi nous? » beuglait-il en laissant en même temps le sort agir. « Je vous promet que vous ne trouverez plus le temps de dormir avec moi… »

Aussitôt eut-il prononcé sa dernière phrase qu’il lui en lança carrément un second. Deux de suite, de quoi lui faire sentir qu’on ne plaisante pas avec lui. Carrow. Ces mômes allaient se souvenir de son nom jusqu’à la fin de leur vie, foi, il jurait sur sa sœur. Et ne doutait pas qu’ils se souviendraient aussi de son visage, de leur visage, à lui comme à elle. C’était une promesse, donc…

« Demain matin avant le début des cours, je veux vous voir à mon bureau ou je viens vous cherchez dans les chiottes, culottes à terre et vous traine avec des chaines enfoncé dans le dos, compris? Que ça serve de leçon à tous ceux et celles qui croiraient pouvoir me prendre à la légère! Souvenez-vous-en! »

Ce n’était pas de la rage, mais il savourerait vraiment ça. S’il ne pouvait pas les entendre crier sous l’endoloris, il leur arracherait un hurlement autrement. Il y avait autant de façon de mourir que de façon de torturer un être vivant. Le choix était vaste à explorer. Il s’y amuserait fortement… Il en revint enfin à la jeune Ford, lui lançant un regard de mépris pour sa race d’impur qu’elle représentait. Impur et voleuse de magie par-dessus marché. Elle ne méritait même pas la mort tant c’était dégoutant. L’extermination, littéralement.

« Suivant! » gueula-t-il en croisant les bras sur son torse. Homme à la carrure imposante, nulle doute qu’ils tenteraient quoi que ce soit. Et s’ils le faisaient, la douleur ne serait que pire. Elle ne serait aussi que plus satisfaisante pour lui, pour eux, toutefois, se serait d’un tout autre niveau. Des septièmes années, maximum, ne faisaient tout simplement pas le point et les plus brillant y repenseraient fortement à deux fois avant de tenter le coup, sachant que l’école toute entière était contrôlé par les Mangemort, à présent, ils ne pouvaient pas ne pas risque quoi que ce soit ou s’en sortir indemne s’ils s’en prenaient à lui d’une quelconque façon.

Invité

Neville était un des premier il ne voulut pas être a l'heure,mais il s'est trompé de salle (celle des forces du mal)car il voulut aller a la salle sur demande.
Quand il entendit Amycus lui dire "a ton tour" il refusa.

-Je ne veut pas!Car cet élevé n'a rien fait! Si il est en retard c'est qu'il n'a pas fait exprès!Et d'abord vous lui avait demander son avis? Il n'est peut t'être pas et puis le sortilège doloris ne doit normalement pas être enseigner vu que c'est un sortilège impardonnable! Alors a par si le seigneurs des ténèbres veut qu'on soit tous emprisonner a azkaban..... En tous cas je veut pas! Et allez si torturer-moi mais je ne le ferait jamais vous comprenez jamais. Les punition comme celle ci devrai jamais exister! et d'abord c'est bien d'être un professeur mangemort ok mais c'est pourquoi ? C'est pour ca?

Il imita un voix suraiguë.

Oh il a été insolant viens vite mon seigneur des ténèbres adoré il vaut le tuer
il toucha son bras et dit:
Regarder ma marque des ténèbres grâce a sa vous aller mourir avec avada kedavra car j'appelle le seigneurs des ténèbres!

Il se rassit.Bien sur Amycus avait tous entendu. Alors il imagina la torture qu'il aurait :sortilège doloris ? Il n'en savais point.

HS: c'est mon premier rp alors soyer pas trop sévère avec moi s'il vous plait

Le serdaigle venait à peine de poser ses bras sur la table pour basculer dans ceux de Morphée, qu'il ressentit une douleur dans tout son corps. Doloris. Mais il avait beau parler, ce professeur ne lançait pas le pire des doloris, il était soutenable. Bien sûr le doloris est la douleur suprême mais lorsque l'on y est habitué depuis tout petit on arrive à soutenir une telle douleur et même à en juger l'intensité. Désormais tout ce qu'il ressentait était le soulagement de la fin, lorsque la douleur s'arrête et que le corps se relâche.

Bim deuxième doloris! Si seulement la douleur physique avait encore une emprise plus puissante sur lui et qu'elle pouvait lui enlever la douleur qu'il ressentait moralement. Deux doloris, même de faible niveau, pour un simple retard, le mangemort y allait quand même un peu fort.

Tensui releva la tête. Regarda le professeur d'un regard vide, mais il pensa *Et avec un doloris de cet puissance tu oses encore t'appeler mangemort?*. Il plongea son regard dans celui de Carrow et répondit simplement.

- Oui monsieur.

Mais était-ce un oui pour répondre à la charmante invitation du professeur dans son bureau ou bien au Ne me dites pas que vous avez cru être en vacances parmi nous? , seul Tensui le savait, les autres ne faisaient que supposer.

C'est alors qu'intervint Neville, téméraire, le gryffondor, comme toujours, mais trop téméraire. Le bleu et argent regarda le rouge et or et voulu lui dire de ne plus rien dire, de se taire ou il allait en prendre plein la figure, que ....oh puis tant pis, il était bien trop fatigué. Il posa sa tête sur ses bras à nouveau, et ferma les yeux. Carrow se trouvant derrière lui il ne pouvait savoir si il avait les yeux ouverts ou non et il garda ses sens éveillés tout de même, histoire de savoir si Carrow se déplaçait ou non , parce qu'on a beau dire mais un sieste parsemé de Doloris ne devient plus vraiment une sieste. Mais il n'en pouvait plus, il fallait qu'il dorme.

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