Que la force soit avec toi! [PV Draco]

Des mois déjà. Cela faisait plusieurs mois désormais que le seigneur des ténèbres était réapparut. Des semaines qu'Il avait enfin mis la main sur le Ministère. Et des jours qu'elle était terrée ici. Ses missions, certes de confiance, n'était que pure routine. Et Bella s'ennuyait dans ce vaste manoir, pourtant au cœur de toutes les attentions. Mais la vie d'intérieur n'avait jamais été pour elle. La sorcière était une femme d'action, pas de celle qu'on relègue au second plan. Et même si elle savait que son temps viendrait, ce temps semblait se jouer d'elle et trainer.

Il lui fallait trouver de quoi s'occuper. Rogue n'avait plus ce souci lui. Maintenant qu'il était aux commandes de Poudlard, tel un général menant fièrement son armée. Bien sûr que Bella était jalouse de cette aubaine que son"camarade" avait reçu. Alors qu'il ne le méritait guère. Pourquoi, elle non plus n'était pas mise en avant à un poste de choix, tel qu'être à la tête d'une police sorcière ou bien diriger le département des régulations sorcières. Le Maitre avait-il peur que Bella ne décime la population sorcière si elle n'avait pas plus de 99% de sang sorcier?

Elle airait dans dans le manoir à la recherche de cette occupation. Le premier étage fut des plus ennuyeux, des chambres toutes stéréotypées: lit, fauteuil, tables de chevet, penderie gigantesque, vieille bibliothèque et vieilleries en tout genre. Les couleurs seulement différaient. Pas au gout de la sorcière. Mais elle continuait à jouer la curieuse dans la demeure de sa sœur. Le second étage serait peut être un peu plus intéressant. N'était-ce pas là que se trouvait le bureau de Lucius? Elle y entra sans aucune gêne. La pièce était vieillotte, mais la décoration était bien plus de gout que le reste de la maison. Boisée, feutrée, et confortable. Elle s'avança au centre de celle-ci. La pièce était lumineuse, renforcé par la blondeur des tableaux présents sur les murs. Quoiqu'il en soit, la quête de trouvailles en tout genre serait peut être enfin au gout du jour, il y avait de quoi faire. Bella alla s'assoir au massif bureau en chêne et commença à fouiller dans les tiroirs. Des papiers des affaires de Lucius, des lettres de sa famille et de Draco lorsqu'il était à Poudlard. Que c'était touchant!!
Bella reposa tout ceci nerveusement sur le bureau. Cette famille n'avait rien d'autre que des banalités de famille. Elle se releva pour chercher dans une vieille armoire à la porte grinçante. Des boites intrigantes qui ne lui firent pas entendre des pas dans l'escalier. Un faux pas que la sorcière ne se pardonnera pas.

Drago flânait un peu, ici et là, dans son Manoir quelque peu vide. Il ne savait pas quoi faire, en vérité, et regardait les murs de sa demeure. Sa demeure qui n'avait pas changé, qui était restée la même. Oui, il regardait distraitement les couloirs de son Manoir qui lui faisaient face, parce que si lui, Drago, avait changé, ce Manoir était resté tel quel, comme si rien ne s'était passé. Comme si Lord Voldemort n'était pas revenu à la vie, tel un phénix qui renaîtrait de ses cendres... Comme si cette horrible marque ne défigurait pas son avant-bras. Il ne cessait de repenser à ce tatouage avilissant qui le marquait comme une bête... Oui, il était devenu une bête, entièrement soumise à son Maître.
Il s'approcha des escaliers, et toucha du bout des doigts la rampe. Il se retint de secouer la tête, et se mit à monter lentement les marches, telle une ombre se glissant furtivement contre les murs, les escaliers qui apparaissaient sous ses pieds.
Tout à ses pensées, il ne faisait pas attention de là où il se dirigeait, se laissant presque porter par le chemin qui s'ouvrait à lui.
Cependant, il entendit distraitement un bruit, comme si l'on venait d'ouvrir une porte. Il remarqua dès lors qu'il se trouvait au deuxième étage, tout près du bureau de son père, et s'arrêta devant. Quand il songeait à son père, Drago ne savait plus trop quoi en penser. Il ne savait pas ce qu'il devait ressentir. Mais, de toute manière, qu'importaient les sentiments? Le masque sur son visage était là, depuis si longtemps... Il avait appris à cacher ce qu'il ressentait, cela ne servait à rien de ressasser des choses inutiles, à se demander des choses qui n'avaient pas lieu d'être. C'était un mangemort, point! Il n'y avait rien d'autre à dire, à penser ou à faire.
Il s'approcha du bureau de son père, posa la main sur la poignée de la porte, et l'ouvrit doucement, baguette à la main. Il s'avança dans la pièce, et aperçut avec dépit sa tante, Bellatrix Lestrange.

-Que faites-vous ici? demanda-t-il, tout en se forçant à garder une voix froide, calme et posée.

Il jeta un oeil rapide autour de lui, et aperçut alors un désordre sur le bureau. Sa tante était-elle réellement en train de fouiller? N'avait-elle rien d'autre à faire? Mais il n'allait pas se risquer à l'agresser, dans un sens, sa tante lui ferait presque peur. Ah, ça, il ne l'avouerait jamais, mais elle possédait cette lueur de folie dans les yeux, et il savait bien qu'il ne valait mieux pas prendre inutilement des risques...

Bellatrix n'eut entendu Draco qu'une fois que celui-ci eut ouvert la bouche. Il avait dû entrer à pas de loup ou bien Bella était bien trop plongée dans sa curiosité qu'elle n'eut pu entendre le blondinet.
Son cher neveu la dévisageait, peut être se demandait-il ce qu'elle pouvait faire là? Mais il ne fallait pas être un génie pour le deviner et à la tête de Draco cela ne semblait guère lui plaire. Sans aucun complexe ni remord, Bella s'avança vers le jeune homme. S'il s'attendait à la moindre excuse ou explication, c'est qu'il connaissait mal la mangemort.
Elle se planta devant lui, un sourire en coin, ses larges yeux aux paupières lourdes pleines de malice, qui n'annonçaient pas toujours quelque chose de bon à venir. Elle le détailla un instant, le laissant gamberger sur ce que sa chère tante pouvait bien lui vouloir à le regarder ainsi.
Au bout de quelques temps, elle posa négligemment une main sur sa taille relativement fine pour son âge. De son autre main, elle tenait un vieil ouvrage familial traitant des objets magiques et de leurs histoires. Le sujet ne l'intéressait guère plus que ça, simplement il lui fallait bien quelque chose à cogner sur la tête de Draco si celui-ci lui répondait mal.
Bellatrix se décida enfin à lui parler, presque dans un souffle, un murmure comme si elle allait lui révéler un secret jalousement garder depuis des années.

"- Draco, tu es celui que je cherchais justement."

Elle se mit à lui tourner autour, à pas lents et calculés, elle l'observait dans ses moindres détails, analysant ainsi ses forces et faiblesses. Physique du moins. Ses yeux parcouraient chaque parcelle de son être cherchant la faille sur laquelle elle devrait appuyer par la suite pour la faire taire à jamais. Son sourire en coin ne la lâchait pas, comme imprimé sur son visage éclairé d'une lueur de folie.
Derrière lui, elle se remit à parler, arrêtant sa parade d'intimidation. Sa voix toujours murmurante et lente, elle s'avança vers son oreille gauche. Il devait saisir chaque mot, chaque intention qui se cachait derrière la perfidie des ses paroles.

"- Cela va s'en dire, que tu es tout comme moi. Une tigre en cage. Faisant les cent pas le long de cette prison dorée. J'ai la clé pour en sortir, car je sais me défendre en dehors. Je l'ai prouvé mainte fois. Ce qui est bien loin d'être ton cas. "

Elle ondula pour se retrouver face à lui, plongeant son regard devenu plus perçant et ne laissant place à rien d'autre qu'à un silence de la part de son cher neveu.

"- Je n'irai pas jusqu'à dire que je suis déçue de te voir croupir dans ses murs, mais tes premiers pas furent lamentables, et indignes de la chance qui t'a été donnée. "

La sorcière se redressa devant lui, la tête légèrement penchée sur le côté, se mordant l'intérieur de la lèvre.

"- Ton inexpérience pourra te servir d'excuse minable, ta dévotion de clé de sortie. Es-tu prêt à t'en servir pour marcher dans mes pas, sans rien dire. Ou préfères-tu rester comme ton père, juste bon à être un elfe de maison sans but?"

Elle resserra le livre dans sa main. Bella espérait tant de la part de Draco. Pour moultes raisons, aussi diverses que contradictoires. Mais dont chacune avait son importance pour leur avenir.

Sentir et voir le regard de sa tante sur lui était tout bonnement désagréable. Par Salazar, ce regard fou, aliéné, semblait être semblable à celui du Seigneur des Ténèbres, et Drago comprit dès lors ce que Bellatrix pouvait trouver à cet homme qui n'en était plus vraiment un.

Lorsqu'elle posa sa main sur sa taille, la seule chose qui lui vint à l'esprit était littéralement de lui couper la main. Il lui semblait qu'elle pourrait le tuer rien qu'avec un simple doigt. Jusqu'où allait les pouvoirs de sa tante? Jusqu'où s'étendait sa folie?

Drago eût alors l'impression d'être devenu une proie, lorsque Bellatrix se mit à tourner autour de lui, lentement, et ce délibérement. Il retint durement un frisson qui ne cherchait qu'à remonter le long de son dos. Mais Drago ne pouvait montrer sa faiblesse devant elle. C'était la pire des choses à faire, c'était tirer un trait sur sa fierté. Lorsqu'il voyait son père... Il espérait secrètement ne pas tomber à ce point en disgrâce, parce qu'il savait bien qu'il ne voulait pas ressembler à ça.

La colère le prit néanmoins lorsqu'il l'entendit parler de son inefficacité, à se défendre, à se battre. Etait-ce sa faute si toute sa vie, il avait toujours reçu tout ce qu'il voulait, et ce juste en claquant des doigts? Etait-ce sa faute si aujourd'hui, il était seul, face à des choses qui le dépassaient, et s'il était -et ça il ne l'admettrait jamais devant quiconque- impuissant face à ce qu'on lui demandait?

Lorsqu'il la vit onduler, une pensée sombre lui traversa l'esprit: ondulait-elle comme ceci, devant leur Maître? Les paroles suivantes se répétèrent dans son esprit. Il avait été indigne? Drago ne considérait pas cela comme ça. Il ne savait pas comment voir les choses, mais il était sûr qu'il n'avait pas été indigne, parce que jamais, ô grand jamais, il n'avait voulu que de telles choses lui arrivent. Jamais!

Et la proposition qui suivit le choqua, mais il n'en laissa rien paraître. Il était confronté, indécis quant à la marche à suivre. Dans un sens, Drago savait qu'il était mieux pour lui de suivre les traces de sa tante, d'avancer avec elle. S'il refusait, d'une part, il s'enliserait là où il n'avait pas forcément envie de rester, et d'autre part, il tomberait comme son père était tombé. Peut-être même pourrait-il le sauver, ou du moins ramener l'honneur sur les Malfoy.

Mais ce qui effrayait Drago, c'était ce qui allait s'ensuivre. S'il acceptait, qu'allait-il devoir faire? En serait-il capable? Cette fois-ci, s'il ratait, ce serait la disgrâce totale, mais s'il refusait, Bellatrix serait capable d'en parler au Maître. Par Salazar...

Drago fixa son regard dans celui de sa tante. Bien que c'était un choix difficile, le mieux à faire était d'accepter. Alors, il ouvrit la bouche, ayant dans l'esprit l'étrange impression qu'il scellait son avenir, ou tout du moins une part.

-Je suis prêt.

Quel doux son que celui de la victoire. Ce simple" Je suis prêt" sonna comme une douce mélodie du bonheur pour la mangemorte. Une satisfaction immense monta en elle et se glissa dans chaque parcelle de son corps. elle sourit bien plus largement à Draco, presque avec une once de sincérité. De sa main libre, la sorcière alla lui tapoter la joue. Bellatrix se retourna sur la pointe de ses pieds.
Elle se dirigea vers le large bureau et y déposa le livre. Elle ressemblait à une petite fille heureuse d'avoir son nouveau joujou. Oh bien sûr Draco n'était pas que ça. Même si elle avait du mal à l'avouer, elle appréciait et avait de l'estime pour son neveu. Elle savait qu'il pouvait emprunter un chemin bien meilleur que celui sur lequel il était parti.
N'ayant pas eu d'enfant, Bella, dès la naissance de Draco, Bella avait porté sur lui une attention toute particulière et avait espéré qu'un jour ce moment arriverait. Mais hélas, les choses n'étaient pas aller comme elle l'avait souhaitée et Draco était arrivé à, à peine 17ans, dans cette situation, embourbée jusqu'à la baguette. Mais elle saurait montrer au Maitre, aux autres fanfarons de mangemorts, que les membres de sa famille n'était pas tous des traitres ou pire des vermines plus bas que terre. Elle formerait et offrirait celui qui sera son digne successeur. Un homme de confiance, un guerrier valeureux, un mangemort pour qui les idéaux de leur Maitre seraient Loi.
La sorcière revint près de Draco, pleine d'entrain, contrastant presque avec son comportement du début de leur rencontre. Mais restait gravé en elle, ce brin de folie qui ne quittait jamais ses yeux. Elle prit enfin parole.

"- Bien Draco. Tu as choisi la bonne voie. Cela montre bien que tu as des ambitions et que tu sais te servir de tes neurones pour aller vers là où sont tes intérêts. Ce ne sera pas facile. Mais, je lis en toi un grand potentiel, juste mal utilisé."

Elle retourna près de la table et s'assit dessus, d'un bond sur le rebord. Elle passa une main dans ses cheveux pour les ranger. Bien que cela fut sans grande utilité, ils restaient toujours aussi en pagaille. Bella passa une jambe sur l'autre et prit une expression bien plus sérieuse que celle qu'il y avait un instant.

"- Je vais aller parler de ceci à notre Maitre. S'il accepte tu pourras remercier sa clémence. Il n'aime pas être déçu et je le comprends. Quand on est à la tête d'une telle organisation, il faut savoir être efficace. Draco, je veux que tu comprennes que si tu t'engages là dedans, tu devras t'engager corps et âme. Décevoir le Maitre c'est me décevoir et décevoir ceux qui sont ta famille. Saisis-tu toute l'importance de cet acte."

Sa voix ne laissa place à aucune autre forme de plaisanterie. Ce n'était pas une menace, peut être un ordre, en tout cas, la joie du choix de Draco laissait maintenant place à un travail bien plus difficile que de combattre un groupe de l'Ordre.

Lorsqu'il sentit la main de sa tante se poser sur sa joue, la tapoter comme un geste d'affection, Drago ne sut que penser. L'affection n'existait pas -ou très peu- dans sa famille.
Il la suivit du regard, la fixant de son regard d'acier, et il se répéta tel un mantra qu'il était plus fort que cela, qu'il parviendrait à rester debout, à encaisser les coups... Il ne pouvait plus se retrouver à terre, il se savait être en équilibre, tout pouvait basculer. Y compris lui-même.
Lorsqu'il entendit les paroles suivantes, il se dit que l'une de ses plus grandes peurs, c'était surtout de se décevoir soi-même. Drago ne se reconnaissait plus. Avant, lorsqu'il était plus jeune, il était connu, populaire, riche, sans aucune peur qui martelait son coeur.
Aujourd'hui, qu'était-il? Un être sur qui on pouvait cracher sans aucune gêne, son père était devenu un elfe de maison, Bellatrix avait raison. Il ne pouvait pas rester comme ça, les bras croisés. Mais il n'était pas un Gryffondor -Salazar l'en garde- et il n'était pas courageux.
Mais il ne pouvait vraiment pas rester comme ça, dans cette situation. Il fallait redorer le blason familial. Il lui fallait retrouver sa fierté.

-Oui.

Oui, il comprenait toute l'importance de cet acte, de cette décision. Mais il ne pouvait en être autrement. Il verrait comment les choses se présenteront à lui, et il déciderait au cas par cas. Le tout était de rester impassible, de ne laisser filtrer aucun sentiment, aucun indice sur ses réelles pensées.

Les lèvres de Bella s'élargirent en pointant vers le haut. Draco était donc prêt à la suivre. Il était prêt à s'engager comme il se devait à ses côtés et surtout auprès de leur Maitre. Il était prêt à devenir enfin un mangemort, sa marque signifiant enfin quelque chose. Oui, Draco ne devait pas avoir été préparé comme il se devait à cette tâche des plus ardue et sérieuse. Il devait être trop jeune, même s'il fallait l'avouer, il avait réussi sous la barbe du vieux fou à faire entrer quelques mangemorts. Son échec vis à vis de l'assassinat de l'ancien directeur pouvait se comprendre. Être mangemort ne se faisait pas à la légère, et en garçon trop couvé qu'il était il n'avait pu prendre réellement conscience de cet état. Passant des jupons de sa mère, de la cape de son père à la donation de soi pour une noble cause que celle du statut sorcier. Mais tout cela était fini, et Bella le modèlerait comme son Maitre le voulait. C'était maintenant qu'il fallait le faire. La tache allait être rude, Le Maitre n'aimant guère les échecs, mais le fait que Draco soit encore en vie montrait bien qu'il pouvait avoir encore sa chance.
Elle lui demanderait audience dès qu'elle en aurait l'occasion.

"- Bien Draco, bien. Ne parle de cet entretien à personne pour le moment. Le temps d'en référer au Seigneur des Ténèbres. Lui seul sera juge de cette décision. En attendant, tient toi correctement, ne fait pas de vague, mais ne te laisse pas pour autant dominé par ces fous du roi."

Bellatrix sauta de son perchoir pour atterrir avec légèreté sur le sol. Elle s'approcha de Draco pour lui "chiffoner" les cheveux.

"-Tu peux y aller. Sauf si tu as des questions?"

Drago ne pensait qu'à une seule chose en ce moment même: retirer violemment ce sourire qui s'étalait sur le visage de sa "bien-aimée" tante. Bien sûr, il n'en fit rien, remettant juste sa coiffure en place, que sa tante avait décoiffé. Il ne s'appelait pas Potter, il n'aimait pas les cheveux en bataille.
Les paroles de Bellatrix semblaient se répéter dans son esprit. Elle allait en référer au Seigneur des Ténèbres, à leur Maître...
Il ne savait pas ce qui allait lui arriver, quelles épreuves allaient lui tomber dessus, mais il devait y faire front, il n'y avait rien d'autre à faire. Rien d'autre à dire, à penser...
Des questions? Il en avait des tas. Il voudrait lui demander s'il allait suivre un entraînement, ce que sa tante lui demanderait, ce qu'il devrait faire, mais il préféra se taire. Il valait mieux se taire. Drago n'aimait pas vraiment la présence de sa tante, sa folie l'effrayait, elle ressemblait tant à celle du Maître.

-Non, je n'ai aucune question.

Il se retourna, posa la main sur la poignée, avant de tourner la tête vers sa tante, et de prendre poliment congé. Il ouvrit enfin la porte, avant de la refermer, et il redescendit les escaliers, le coeur battant.