Quelle recontre... (Scarlett)

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Le soir, au coucher du soleil, n'est-ce pas le meilleur moment pour être allongée près de l'eau? Perséphone avait une main dans l'eau, l'autre sur son ventre, dont les doigts jouaient avec un petit scorpion qui était venu lui tenir compagnie. Elle avait envie d'en appeler davantage, elle avait envie de remplir le bord du lac de reptiles et insectes, mais elle se tenait tranquille, calme, regardant l'horizon, jouant toujours avec cet scorpion.

La brise devenait de plus en plus fraîche et le soleil disparaissait encore, laissant tomber la nuit sur le lieu, plongeant le tout dans un profond calme, dont les ombres et bruits pourraient effrayer, mais qui au contraire, berçaient la jeune fille, telle une mélodie pour enfant.

Elle ferma les yeux quand le soleil émit son dernier rayon sur le lac, se concentrant sur chaque son qui s'échappait des alentours. Elle entendait un élève courir, loin, de l'autre côté; un professeur, respirait bruyamment, tappant du pied, réprimant sûrement cet élève qui courait.

Elle en sourit, laissant enfin partir ce scorpion qui s'affolait entre ses doigts. Soudain, elle passa sa main sous sa tunique, attrappant sa baguette, se redressant aussi vite qu'un renard, et pointant son outil à unendroit précis, devant une jeune fille, dont on ne distinguait que vaguement les traits.

"-Qui-es-tu? "Souffla-t-elle entre ses dents, n'aimant pas être dérangée.

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Une journée comme les autres. Comme toujours, Scarlett s’était accrochée avec Bill. Enfaite, pas une seule journée ne passait sans que l’n provoque l’autre. 7 ans que ça durait comme ça. Sauf que depuis la rentré… les querelle avait une tournure de « je t’aime moi non plus ». Se haïssant car ils n’étaient pas capable d’autre chose, c’était leur seul moyen d’expression. Depuis ce jour de septembre, où dans le Poudlard Express, ils s’étaient promis une haine éternelle. Ils étaient sous le joug de l’opposition l’un prétentieux sang pur, et l’autre une impétueuse sang mêlé. Répartis dans des maisons opposées unis par une antique haine. Non, vraiment, tout était fait pour les amener à se battre éternellement nourrissant mutuellement une haine contingente.

C’était le crépuscule. Le jour se mourrait, la nuit commencer à dévoré les reste de sa sœur lumineuse. Elle marchait dans le parc, sa lourde chevelure rousse bouclée flottant sous la brise du soir. Elle était vêtue d’un short en tweed gris, d’une chemise blanche et portait au pied ses doc Martin, les vertes. Il n’y avait plus personne. Le silence parfait. Pas de Kaulitz pour lui pourrir la soirée. Pas de professeur indésirable. Rien.

Le ciel se livrait à elle dans des tons orangés, la nature environnante prenait des teintes chaudes. Elle savourait cet instant de paix. Elle respirait à plein poumon cet air frai. Quand soudain, elle vit un élève se faire disputer par Rusard. Beurk qu’il était laid ! En voilà qui ne se casera jamais, ou alors avec une femme qui ne sera pas trop exigeante… que sera myope comme une taupe… qui n’aura pas d’odorat… et surtout… qui n’aura pas trop le choix. Quoi que non. Personne ne voudrait de lui. Elle aurait voulu lui cracher au visage, mais si elle avait mit son plan à exécution elle serait parti pour une retenue, et elle voulait aller au lac. Le lac qu’elle aimait, ce qui était relativement paradoxale car… elle ne savait pas nager… enfin elle nageait si mal que de toute manière elle gigotait dans tout les sens, s’épuisant, et se laissant couler… c‘était comme ça qu’elle avait faillit mourir dans un lac en Bavière… mais son père l’avait sauvé. Un père qui ne serait plus là pour la sauver, un père qui ne la réconforterait plus. Un père que le passé avait englouti.

Elle se cacha donc derrière un buisson, attendant patiemment que la scène entre Rusard et l’élève se termine. Elle était accroupie, et regardait sa fine cuisse, elle voyait la cicatrice laissé par les dents de Sarah quand elle l’avait attaqué en 5ème année… Elle toucha cette peau boursouflé et douce. Elle ne regrettait rien, si c’était à refaire, elle recommencerait encore et toujours. Quand il s’agissait de Kaulitz elle s’emportait toujours, et elle n’arrivait pas ç digérer que la Louve ait pu le faire souffrir, alors que c’était le rôle de Scarlett, elle était sa pire ennemie que diable ! Le plaisir de lui pourrir la vie lui revenait !

Une fois l’affaire terminé, elle se releva, et époussetât son short des quelques feuilles qui y étaient tombées. Le ciel orangé vivait ses derniers instants, le dernier rayon épousa le lac. C’était là un spectacle qui ravissait l’âme romanesque de la jeune femme. Elle ne le montrait pas, pour beaucoup elle n’était qu’une loubarde dénuée de sentiment. Mais dans la réalité elle était bien plus sensible qu’il y paraissait.

Elle marcha vers la surface aquatique. Mais une chose attira son regard, une masse sur l’herbe fraiche. Elle remarqua que c’était vivant et en déduit que c’était une personne… et à son intuition, il s’agissait d’une serpentarde. Elle réveilla doucement le hibou en elle, appela simplement sa vision… elle arrivait à faire appel qu’à quelque caractéristique de son animagie… Elle voyait parfaitement, et plus loin que le normale. Oui c’était bien une verte et argent… Elle la reconnue, Scarlett connaissait tout le monde. C’était Perséphone. Visiblement elle ne la vu pas vraiment venir. La brume s’installée sur le lac, brouillant la vision de la Serpy. Elle avait dégainé sa baguette vers elle, mais en reflexe Scarlett l’avait devancé et avait aussi sa baguette sur elle. Elle lui demandait qui elle était. C’était risible, elle n’avait jamais eut à se présenté. Sa réputation n’était plus à faire, elle était le cauchemar de tout ceux qui tyranniser les plus faibles, elle était le cauchemar des mangemorts. Elle était Scarlett Ford, l’une des stars de Poudlard. Cela suffisait à la définir : je suis Scarlett Ford, comme un autre dirait « je suis Chuck Bass. » Elle esquissa donc un sourire amusé et décida de joué un peu, certes Bill l’avait diverti, mais elle en voulait toujours plus.

« Je suis ton pire cauchemar… »

Voix ténébreuse, et pourtant son aura irradiait d’une lumière rare.

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La brume s'installait lentement, couvrant le sol d'un fin drap de poudre floue, cachant ainsi le sol et ce qu'il contenait aux yeux des présents, éclairés par la belle lune qui décorait le ciel.
Une silhouette se dessinait à environ 10 pas de Perséphone, elle était plutôt grande et fine, et surtout n'était pas habillée de tunique ou tenue longue.
Elle ne pouvait distinguer le visage, ni le sexe de cette personne, alors ne lâchait pas sa baguette, ferme, de son calme toujours présent, de sa confiance toujours en elle.

« Je suis ton pire cauchemar… »

La voix était ténébreuse, froide, narquoise, prétentieuse... Toutes ces qualités qu'elle aimait chez un adversaire. Sa phrase était provoquante, l'incitant à avancer. C'était donc une jeune femme qui se trouvait devant elle. Elève? Si oui, de quelle maison? Peu de questions passaient dans son esprit, à vrai dire elle ne voulait que savoir qui elle était.
En entendant la phrase, elle eut une réaction quelque peu étrange: Elle rit.
De son rire froid et glaciale, de son rire fier et pur, de son seul et unique rire envers les inconnus.

Croyait-elle vraiment qu'elle aurait peur? Qu'elle flancherait? Qu'elle déguerpirait? Si c'était le cas, cette personne n'avait pas seulement un doigt dans l'oeil, mais le bras entier!
Elle continuait de rire, jamais on n'avait osé lui parler sur ce ton, du moins, non sans le regretter. Perséphone n'avait peut-être jamais intégré une école, collège ou lycée quelconque, mais rien que par son apparence et ce qu'elle dégageait, elle eut toujours été crainte et adorée.

La brume devenait de plus en plus épaisse, couvrant à présent les deux jeunes jusqu'aux genoux. Sephie fit deux pas en avant et prononça clairement: "Lumos". Sa baguette éclaira alors sa rivale.
Elle prit le temps de la détailler: Rousse, une tignasse destructuré qui entourait un visage pâle et fin. Elle était très grande, et donnait un certain charme à sa fine silhouette. Elle montrait ses dents blanches et parfaitement alignées. Elle lui rappelait quelqu'un...

Elle était une Griffondor.

Perséphone se mit à rire de nouveau, la méprisant ainsi. Elle ne portait pas cette maison dans son coeur, ce était un fait, et en plus, cette fille se croyait supérieure car, paraissait du moins, plus âgée? Elle trouvait cela ridicule!

"Je n'aime pas me répéter, qui es-tu?" Dit-elle d'une voix froide et narquoise.

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Elle allait s’amuser, elle l’espérait ardemment. Elle avait vu la vert et argent grâce à la vision du hibou, elle voyait mieux et plus en détaille la jeune fille qu’avec la vision humaine. Personne ne savait qu’elle était animagus, elle était une non déclaré, et tant mieux ! Elle aimait le côté clandestin des choses, franchir encore et toujours les interdit, aller plus loin dans la transgression des règles. Elle était écossaise par sa mère, et irlandaise par son père. Avec de telles origines on ne pouvait qu’avoir un caractère comme le sien. Elle en était fière, car elle savait qu’ainsi ses parents continuaient à vivre à travers elle, et elle en était sacrément fière.

Elle lui avait demandait son identité. C’était la première fois qu’on lui demandait son identité. Elle avait rit, un sourire illumina son visage, dévoilant ses dent droite et blanche avec des canines un peu plus proéminentes que la moyenne, ce qui était étrange car elle n’était ni une lycan, ni une vampire. Mais il lui arrivait d’être aussi carnassier qu’eux. Elle se présenta comme étant son pire cauchemar, rien de plus normale quand le prince des Serpentard avait déclaré dès sa première année qu’elle était l’ennemi publique numéro un de cette maison. Le plus impressionnant était la façon dont elle résistait à Bill alors que tous courbaient la tête devant lui, devant son aura impérieuse de sang pur, elle, elle restait debout, la tête haute et rait au nez du roi Serpentard. Ils étaient un couple d’ennemi, tout portait à croire que jamais ils ne connaîtraient autre chose. C’était comme une dance rythmé et effréné, une dance irlandaise, jusqu’à ce que l’un ai raison de l’autre, ce qui ne devait jamais arriver. Et pourtant elle allait se damner pour lui. Qu’il e veuille ou non, elle allait le suivre sous la marque des ténèbres. Quel douloureux choix pour une âme farouche aussi lumineuse, mais la où Bill irait, sa pire ennemie le suivrait.

Elle entendit le rire de la verte et argent. Cela ne l’impressionna pas le moins du monde, l’avantage quand on a un adversaire de la trempe de Kaulitz, c’est que par la suite peu de choses peuvent vous surprendre. Il lui en avait fait bavé, plus que n’importe qu’elle personne autre que Scarlett aurait put en supporté. Elle avait traversé des épreuves qui en auraient désarmé plus d’un, mais pas elle. Radieuse et victorieuse, ce que Scarlett voulait, Scarlett l’obtenait.

La brume tenace s’implantait. Tel un nuage, elles y étaient jusqu’au genou, et plus ça allait plus elle prenait de l’ampleur. Perséphone éclaira Scarlett d’un lumos. Visiblement elle n’était une flèche, ce n’était pourtant pas dure de reconnaitre Scarlett Ford. Pourtant elle reconnue sa maison à la cravate qu’elle portait autour du coup, la seule indication sur sa maison, du reste elle était en t-shirt et mini short gris. Ainsi vêtue, et dans cette brume environnante, Scarlett semblait sortir d’un livre des frère Grimm, d’un conte de fée. Avec son visage de poupée et son long corps élancé tendant vers le 1 m 80. Elle savait que son adversaire était plus jeune, elle fit exprès de paraitre impérieuse pour mieux la trompé, en réalité elle ne sous estimait jamais l’adversaire. Elle savait qu’on pouvait s’attendre à tout. Elle lui reposa la question avec un rire méprisant. Elle s’en moquait, il y avait des Serpentard qu’elle appréciait dont Lloyd Kaito. Ils n’étaient pas vraiment des amis, mais leur entente était cordiale.

Ce fut à son tour d’éclater d’un rire cristallin, un rire qui laissa échapper une faible partie de l’aura de Scarlett, une aura pleine de force et de vigueur. Et le peu qu’elle libera suffisait largement à pétrifiait ses cadet, elle savait que l’effet serai un peu moins fort sur Dark, mais elle savait aussi que ça serait plus que suffisant pour lui ôter l’envie de rire d’elle à nouveau. C’était comme ça, on ne se moquait pas impunément de Scarlett Ford, et puis contrairement au Serpentard elle n’abandonnait jamais le combat, elle n’avait jamais peur ou quand c’était le cas elle les affronté, ce qu’un Serpentard en faisait jamais, leur courage avait une limite contrairement à celui d’un Griffondor.

«Bis ! Moi non plus je n’aime pas répéter! »

Ça leur faisait au moins un point commun. Et on pouvait voir que… quelque soit les situations, elle trouvait toujours le moyen de plaisanter. Bis n’était autre que la touche sur laquelle on appuyait pour répété une musique ou autre. Elle ne voyait pas l’intérêt d’ailleurs d’user de sa salive. Elle avait toujours sa baguette pointé sur Dark, mais de façon discrète, avec la brume qui continuait de grimper, sa baguette était invisible à l’œil humain.

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Suite à son rire, la rivale fit de même, avec une force et assurance assez marquées, qui ne la destabilisirèrent qu'à peine. Perséphone avait déjà recontré des personnes ainsi, très sûres d'elles, qui ne pensent qu'à s'amuser en dérangeant les autres, les défier, les blesser parfois, mais se distraire par tout moyen.

Perséphone ne reconnaissait pas la Griffondor. Elle venait à peine de débarquer à Poudlard, elle ne pouvait connaître que peu de personnes, les très importants à son avis.
Mais à propos de Scarlett, elle n'avait entendu que de vagues rumeurs; Sephie savait à peu près à quoi elle ressemblait, mais ce n'était pas précis pour elle. Parcontre elle savait avec certitude que Scarlett était la pire ennemie de Bill, et ce depuis leur première année dans l'école.

Elle savait qu'ils ne se supportaient pas, que tous deux étaient d'une arrogance et d'une froideur imperdonnable envers l'autre. Quand elle avait entendu ça, le matin, à table, elle ne put s'empêcher de sourire dans le vide.
Cela lui rappelait sa relation avec son cousin, qui lui était souvent chez elle, qui ne se supportaient en apparence pas, qui se jouaient les cent coups, mais qui, au fond, ne pouvaient vivre l'un dépourvu de l'autre.

Dark se disait que cette Scarlett et Bill, maintenaient au fond cette même relation. Que si l'un venait à disparaître, il laisserait réellement un grand vide dans la vie de l'autre. Ils étaient liés, et ce, malgré les apparences.

«Bis ! Moi non plus je n’aime pas répéter! »

Etait-ce sa pointe d'humour? Pathétique! Si la lumière eusse été assez puissante, on aurait pu voir Perséphone afficher une expression lasse, très lasse. Elle détestait qu'on la sous estime, qu'on la regarde de haut, elle n'appréciait que très peu. Non pas parce qu'elle pensât que ce fut son rôle, mais parce que les inconnus étaient pour elle son égal jusqu'à preuve du contraire.

Elle amplifia son sortilège, et la lumière se fit plus intense, éclairant plus de surface, découvrant la baguette de Scarlett.

"- Je vois..." Dit-elle d'un ton las et lent

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La lumière devin plus forte. Scarlett sourie. Sa baguette était mise à la vu de son adversaire. Elle voyait Perséphone. Même sans lumière. Les yeux du hibou lui donnaient ce talent. Elle était lasse. Mais qu’importe. Scarlett ne pensait pas ça. Elle était une Griffondor, et Perséphone une Serpentard. Des ennemis à la base. Et pourtant la jolie rouquine appréciait cette maison et quelques uns de ses membres. Elle les admirait. Elle admirait la patience de Lloyd, elle admirait la sauvagerie de Sarah, elle admirait le Charisme de Bill. Dans le fond qu’y a-t-il dans le nom d’une maison ? Rien. Un nom n’est qu’un nom. Ce n’est pas un bras, ni l’essence même d’une personne. Scarlett était certainement la seule Griffondor à être capable parler normalement à des Serpentard.

Maintenant que Perséphone pouvait pleinement la voir elle fit une révérence théâtrale, et afficha un agréable sourire.

« Je vous salue lady Dark, Je suis Scarlett Ford, pour vous servir et vous combattre à loisir. »

Elle se présentait de façon élégante, retrouvant son port altier. Oui, elle pouvait aussi bien parler avec des Serpentard que les combattre. C’était à la demande. Mais il valait mieux commencer par un combat pour jauger la force de son adversaire. Scarlett ne sous-estimait jamais personne. C’était l’une de ses forces. Elle regardait naturellement Perséphone. Sans arrière pensée. Ses yeux clairs scrutaient la jeune fille. Elle était nouvelle. Elle avait aussi l’air d’aimer la solitude. Rien de plus normale. Scarlett aussi l’appréciait. Elle aimait le silence, ses pensées libérées du poids du quotidien.

Elle venait donc visiblement de la déranger. Ce n’était pas si grave. Scarlett aimait le lac. Elle ne savait pas très bien nager… dans le sens où elle n’y parvenait que si elle avait pied et encore. Mais l’eau l’appelait. Comme si elle voulait l’étreindre de ses bras, lui offrir un écrin aquatique comme tombeau. Elle avait souvent rêvait qu’elle mourrait noyé. Et comme à son habitude, elle voulait mettre à l’épreuve ses peurs. Elle voulait les combattre.

Elle regarda à nouveau la jeune fille. Elle était mignonne… et avait la possibilité de perler avec Bill si elle le voulait, sans récolter els insultes les plus blasphémantes, sans voir sa vie tourner au cauchemar. Elle ne pouvait pas être amie avec Kaulitz. Ennemis ils étaient, et le seraient jusqu’à leur mort. Elle se vouait bien d’ailleurs à 90 ans entrain de taper sur Bill avec sa canne.

« Bien… je te propose un combat si tu le souhaite… nous ne nous connaissons pas… autant confronter nos forces… qu’en penses-tu ? »

Elle la regarda, lui laissant le choix. Elle se moquait de se battre ou non. Son regard divagua à nouveau sur l’étendu aquatique. Elle sentait ces profondeurs l’appeler. Elle semblait se perdre dedans. Elle savait combien c’était horrible de mourir noyer… elle avait lut des choses. Mais le pire serait de vivre la noyade. De retenir sa respiration maximum, jusqu’à ce que l’on sente qu’on est obligé de respirer, qu’on ne peut faire autrement. Et sentir l’eau s’engouffrer en nous, nous monter au cerveau. De ne plus avoir l’oxygène vital. Sentir cette horrible souffrance. Elle frissonna à cette pensée.

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En l'éclairant ainsi, le jeune fit une révérence quelque peu exagérée et se présenta.

« Je vous salue lady Dark, Je suis Scarlett Ford, pour vous servir et vous combattre à loisir. »

C'était donc bien Scarlett... Voici quelque chose qui ne l'enchantait guère. Elle ne voulait pas vraiment croiser cette... Légende? Bref, cette ennemie naturelle de sa maison... Elle ne voulait juste pas se dire que Scarlett pouvait la ressembler aux traits de personnalité...
"Combattre" Non, elle ne voulait pas non plus, elle n'était guère d'humeur à cela, mais Ford la provoquait, elle la cherchait, et c'était plus fort que Perséphone, elle se devait de répondre à l'attaque.

Perséphone vit comment elle fixait l'eau. Elle recula afin de mieux comprendre sa vision. S'il y a bien quelque chose que Phie savait faire, c'était de se comporter en tant qu'observatrice, telle un mentalist, pour déceler ce qu'autrui eusse à cacher.
Scarlett semblait tentée par l'eau du lac, et par la même, effrayée par elle. Peut-être l'eau était sa crainte, son ennemie, sa faiblesse.

« Bien… je te propose un combat si tu le souhaites… nous ne nous connaissons pas… autant confronter nos forces… qu’en penses-tu ? »

Elle fut soudain extrêmement tentée par la chose. Elle savait se battre, mais plus à la façon des moldus. Il était enfin temps de mettre en pratique tout ce qu'elle avait appris. Et puis, à présent, après un autre regard de la rousse vers l'eau, elle comprit qu'au pire des cas, elle décelait son talon d'Achille.

Elle brandit bien sa baguette en face d'elle, mit son autre bras dans son dos; en garde.

"A trois..."

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Elle savait ce que devait penser Perséphone. Elle était nouvelle et se trouvait déjà face à l’ennemie numéro un de sa maison. Si seulement elle savait que dans le fond elle n’avait rien fait pour s’attirer ce titre, un titre que malgré tout elle appréciait, cela faisait d’elle l’une des stars de Poudlard. Car en effet. Le 1er septembre 1991 elle était tranquille dans son compartiment quand un stupide sang pur vint la provoquer, insultant ses parents car sa mère : un sang pur de la lignée des Dashwood, c’était marié avec un moldu. Il avait donc insulté ses parents et son sang. Scarlett l’avait ridiculisé. Elle n’avait put réagir autrement, elle ne pouvait pas supporter qu’on insulte de cette façon sa famille. Elle ferma les yeux face à se souvenir. Elle n’avait rien demandé, et il lui avait tant infligé. Mais jamais elle ne courba la tête. Elle lui riait au nez, elle demeurait droite, fière, la tête haute, quand les autre obéissait à Kaulitz, elle se rebellait. Elle avait toujours était différente, jamais elle n’agissait comme les autre. Mais la ou les autres avait droit au simple regard noir, la ou les autres étaient simplement enfermait dans des placards. Elle, elle avait enduré bien plus, outre les insulte les plus sale, elle avait droit au pire des traitements. Mais rien à faire ? Scarlett était toujours debout.

Elle rouvrit les yeux. Visiblement la jeune nouvelle voulait se battre. Elle n’en revenait pas. Etrangement Scarlett se retrouvait un peu en elle. Une Serpentard qui lui ressemblait. Pourquoi pas après tout. Elle-même ne reculait jamais devant un combat, surtout quand on la provoquait ou que c’était sous la forme de défit. Elle s’était mise en garde. Scarlett la regardait, l’étudiait. Une nouvelle ennemie ? Probablement… que c’était triste. La haine, encore et toujours elle. « Deux antiques maison d’égale dignité ». Serpentard et Griffondor. Mais dans la pièce de Shakespeare il y avait Roméo et Juliette. A Poudlard ils n’y étaient pas. Elle est Kaulitz étaient bien trop différent, lui le sang pur, Serpentard et fière, elle la lionne au sang dilué, Griffondor et indompté. Non rien d’autre que la haine. Même si depuis sa cinquième année elle sentait des changements dans ses sentiments, elle ne voulait pas les reconnaitre.

« Qu’il soit fait selon vos désir Milady. »

Pourquoi parlait-elle ainsi ? Comme si elle était un homme ? Sans doute parce qu’elle devait avoir cette mentalité androgyne, parce qu’elle avait dut s’endurcir durant toute ses année, et surtout depuis la mort de ses parents Mais elle avait toujours eu un côté garçon manqué, elle aimait cette ambiguïté.

Elle se mit en position, ou pas plus tôt elle était détendu, mais toujours droite. Comme l’était Sirius, son maraudeur préféré.

« Un… deux… trois ! »

Le combat débutait Scarlett n’avait pas peur, elle avait toujours cet audace, ce culot dans le regard. Elle était une battante, elle avait le combat dans le sang, elle avait toujours eut ce génie dans ses combats.

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« Qu’il soit fait selon vos désir Milady. »

Perséphone l'observait attentivement. Avait vu comment Scarlett avait fermé et ouvert ses yeux. Comment ses traits s'étaient fermés au souvenir d'un quelconque événement passé.

Dark la regardait fixement, comme elle adorait faire, se taire et analyser tout ce qui se trouvait autour. Elle ne disait que peu quand elle devait s'exprimer, mais ce n'est pas pour autant qu'elle en pensait moins, loin de là.

Pendant la seconde où Scarlett avait fermé les yeux, elle aurait cru s'y voir reflettée; l'été dernier, elle s'était rendue avec son père à Londres, et elle voulut sortir seule quelques instants.
Elle été allée à un café du coin, fréquenté par des sorciers; on l'a reconnue. Elle en fut indifférente au départ, elle y était habituée. Deux lui firent des compliments, lui sourirent, mais un d'entre eux, fut une vraie vipère.
Il lui reprocha son comportement, enfin son air supérieur, alors qu'elle n'était qu'à moitié sorcière.
Il ne fut que très peu soutenu dans son langage, utilisant de suite de grands mots, des insultes, des remarques déplaisantes... Perséphone ne supporta pas ceci plus de cinq secondes, qu'elle avait déjà attrappé sa baguette, ainsi que le col de l'homme, la pointant pile contre son menton.
Ses yeux furent d'un noir extrême à ce moment là, et l'homme ne put que supplier pour qu'elle le lâchat, chose qu'elle fit, mais...

Elle voyait en Scarlett sa propre personne, un caractère dur, un personnalité propre et forte.
Quoi? Une Griffondor?! Oui, et alors? Enfin... Il est vrai que pour Perséphone, ce fait comptait, mais si Scarlett était vraiment ainsi, unique, sadique, indépendante, cela n'empêcherait aucunement Sephie de sentir de la curiosité pour elle.

La rousse compta jusque trois, et à la dernière monosyllabe prononcée, Perséphone lâcha son sort.

"Immobilis!" Cria-t-elle rapidement, clairement et déterminée.

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Un combat, un nouveau. Scarlett les cumulait, elle ne pouvait concevoir sa vie sans ses rixes. Un peu comme si elle était incapable de montrer ses sentiments d’une autre manière. Pourtant elle était une enfant affectueuse, certes, elle a toujours eut ce tempérament de feu… Mai avec ses parents elle était une fille adorable, douce et gentille. Le combat, tout les arts martiaux qu’elle pratiqua fut uniquement pour ne pas faire partie des faibles, de ceux qui subissent. Elle ne se serait jamais résolut à être une dominé.

Perséphone avait choisie la voie de la bataille elle aussi, certainement que ça baguette la démangeait, elle voulait sans doute voir de quoi elle était capable. Etrangement, quand elle regardait cette jolie verte et argent, elle avait l’impression de se voir quelque peu en elle. C’est en partie, l’une des raisons qui l’interdisait de la sous estimer. Scarlett savait de quoi elle était capable, elle avait une âme farouche et impulsive… si cette jeune fille pouvait seulement lui ressemblait, elle ne devait pas être négligeable.

Elle fit le décompte, le combat commençait. Elle regardait son adversaire dans les yeux. Un premier sort fusa, un immobilus… Scarlett sourit l’évita, et usa du « protego » au cas où… Elle se faisait confiance, elle avait une incroyable confiance en elle au combat, mais elle essayer de faire plus attention. Ce n’était pas facile pour cette batteuse de l’équipe de quidditch de Griffondor qui se plait à prendre des risques inconsidéré comme sauté de son ballait pour arrêter un cognard et faire confiance à son balais pour la réceptionné. Harry fut témoin de sa performance en 5ème année, lors d’un entrainement. Et rapidement l’information avait fait le tour de l’école… renforçant la popularité déjà bien implanté de la rouquine.

Elle observa Perséphone. Rien ne filtrait du visage de Scarlett, il était impassible. Rien ne permettait de prévoir quand elle allait attaquer, quel sort elle allait lancer. Avec sa magnifique chevelure, elle semblait être un prédateur, appréhendant sa proie. Il y a toujours eut quelque chose de très sauvage chez la jeune fille. Bill Kaulitz en avait fait mainte fois l’experience, tout comme Drago Malefoy. Elle ne pouvait pas supporter ce blondinet, il était si couard… même Kaulitz avait plus de courage que lui, quoi ce ne fusse pas dur d’avoir plus de vaillance que Malefoy.

« Incarcerem !»

Le sort fusa, rapide, et imprévisible.

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Scarlett avait donc esquivé son attaque, et Perséphone ne resta pas sur place, il ne fallait pas; Ne jamais rester immobile, telle est la règle prémière dans la liste de la jeune sorcière.
Son visage était rieur, comme toujours, un drame, une comédie, une bataille... Son visage restait encore et toujours le même. Impassible, rieur, enfantin, sien.

Elle gardait toujours la même attitude, la même démarche, les mêmes réactions, et ce quelque soit la situation.

Apparemment, Scarlett, elle, était du genre à ne jamais laisser voir ce qu'elle ressentait, indifférente aux trais détendus.

Elle utilisa un sort pour se protéger, mais elle paraissait tant être sur l'offensive, un prédateur. Une lionne prête à sauter sur la gazelle qui boit tranquille près de l'eau. Elle observait d'une façon étrange la jeune serpentard, qui comprit que ce n'éait pas une personne normale pour ainsi dire... Elle semblait cacher un pouvoir en elle, elle semblait avoir tant d'expérience...

« Incarcerem !»

Elle était tellement concentrée sur les traits de Scarlett, que ce fut trop tard quand elle voulut se dégager des cordes et liens qui jaillissaient de la baguette de la Griffondor.

Une tenant fermement ses jambes, une autre la baillônant, une autre venant par dessus, autour des genoux...
Perséphone avait une qualité, c'était de réfléchir très vite; et juste avant qu'une nouvelle corde serra ses poignets l'un contre l'autre elle prononça de son mieux: "Lashlabask"

Les cordes se défirent peu à peu, mais elle fut rapide et se libéra avec agilité, bougeant de plus en plus vite autour de la Griffonfor, la rage montant en elle, mais ses traits restant amusés.

La brume couvrait davantage, et étant derrière elle, à un moment d'inattention de la Lionne, elle lança: "Everte Statim"

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Deux prédateurs. Voilà ce que Scarlett voyait. Deux jeunes filles qui n’aiment pas connaitre la défaite. Scarlett l’avait en horreur, et quand dans ses combats avec Bill il avait le malheur d’avoir le dessus sur elle… elle lui rendait cet affront au centuple. Non. Non, vraiment, la défaite ne fait pas partis du registre de Scarlett. Pourtant en remontant loin dans son enfance, elle fut une jeune fille des plus douce, toujours avec un tempérament de feu, mais tendre et joviale, toujours à faire des sourire. Hélas, elle s’était rendu compte bien vite qu’il n’y avait pas de place pour les gentils. Il y avait les dominant et les dominé, et jamais elle n’avait voulut subir. Pour un caractère aussi entier que les sien subir la domination était trop. C’est pourquoi elle ne supportait que Bill lui tienne tête, tout comme il ne supportait pas sa résistance face à son aura dévastatrice. Sa mère lui avait souhaité de rencontrer un homme tel que lui… Mais Kaulitz et Ford… n’est-ce pas la plus grosse oxymore du siècle ?

Le sort de Scarlett fusa. Et Perséphone se retrouva ligoté. Elle aurait put lui lancer un deuxième sort, lors qu’elle se débâtait avec les corde. Pourtant elle ne le fit pas, sans doute parce qu’elle avait un sens de l’honneur qui était lacunaire chez les Serpentard, dans le sens ou ils étaient capable de frapper par derrière, et de combattre une personne désarmée. Elle était une lionne, à se titre elle agissait avec chevalerie.

La brume était oppressante… Même avec la vu hibou, elle avait du mal à voir. Elle entendit son adversaire lui lancer un Everte Statim. Et on pouvait largement entendre que le sort avait frappé Scarlett… ce dont elle ne pouvait se douter c’est qu’entant que batteuse de la meilleure équipe de Poudlard, elle avait l’habitude de se propulser dans les airs et frapper un cognard tout en étant dans le vide avant que son balais ne la rattrape. Et là pour le coup elle savait qu’elle ne s’attendrait pas à son sort. Le cerveau de Scarlett durant les combats fonctionné à tout allure, elle voyait Dark La nuit était noir, mais comme elle fut propulsée dans les airs, elle voyait parfaitement la verte et argent, et entant que batteuse, elle savait parfaitement viser, alors son sort fusa à une vitesse impressionnante, tout comme le fait que dans son envole elle puisse lancer un sort.

« Ornythu canarium »

Ce qu’elle ne savait pas en revanche, c’était que l’eau se trouvait non loin de là. Scarlett ne savait pas nager, étant plus jeune elle fut coincé sous l’eau, elle avait bien cru mourir, mais Benjamin la sauva avant qu’elle ne sombre complètement. Pas de tombeau aquatique pour le moment. Mais depuis elle avait une peur inconsidérée de l’eau. Elle avait essayé de prendre des cours. Mais le maitre nageur l’avait jeté à l’eau, lui demandant de se débrouillé, et cette fois si c’est son père qui, en plus de l’avoir sauvé, avait refait le portrait de ce crétin.

Le choc dans l’eau fut brutal. Elle sentit l’eau s’infiltrer dans ses vêtements, la rendant plus lourde, tout mouvement devenant plus dure. Elle était sous l’eau, les yeux ouverts. Elle avait peur, même plus que ça, elle était emprise à la panique. Elle se débâtait vainement. Elle n’arrivait pas à remonter. Mais elle ne voulait pas mourir, elle devait encore pourrir la vie de nombres de personnes. Elle réussi à remonter, elle se trouvait dans le lac, elle n’avait pas pied. Elle se débattait comme une damnée, mais impossible pour elle de regagner la rive. Elle criait, elle était complètement paniqué, son rêve lui revenait. Elle n’avait pa peur de la mort, mais elle ne voulait pas crever avant d’avoir réussi à être batteuse professionnelle, pas avant d’avoir réduit en miette Malefoy… pas avant d’avoir vu Bill mourir. Non, même là elle ne voulait pas qu’il la dépasse, elle vivrait plus longtemps que lui. En attendant, sa remonté vers a surface lui avait prit beaucoup d’énergie. Elle sentait ses forces l’abandonner, elle cessa de crier, son corps s’enfonçant dans les profondeurs aquatiques, elle retenait encore au maximum sa respiration.

[HJ : il faut voir maintenant si quelqu'un veut bien me sauver de la noyade sinon les poisson vont avoir de la Scarly au menue --"]

Invité

Perséphone la frappa de plein fouet, l'envoyant comme elle le désirait dans les airs. Le souci, était que Perséphone ignorait totalement le fait que la lionne était batteuse.
Elle ignorait la capacité qu'elle avait à endurer les chocs dans les airs, et surtout, à renvoyer des sorts étant dans ceux-ci.

« Ornythu canarium »

Scarlett était encore dans les airs quand elle prononça ce sort. Perséphone en resta incrédule, elle, se transformer en Canari? La Griffondor avait bu ou quoi?! Si au moins elle voulât la transformer en quelqu'animal de noble! Mais là! C'en était trop! Sephie comprenait le fait que la jeune voulait rabaisser ses adversaires, surtout étant verte, mais là c'était bien au dessus de ses forces! Même elle n'utiliserai jamais un sort comme celui là!

Comme un éclair, la verte utlisa alors Protego, et neutralisa le sort qui venait tout droit sur elle. Et se jeta sur le côté. ensuite, elle utilisa un sort afin de dissiper la brume qui la gênait énormément quand soudain...

Elle entendit Scarlett tomber dans l'eau. Rien.

Puis un cri, la Lionne se noyait, suffocait, se débattait! Elle ne savait donc pas nager! Perséphone essaya de revoir bien le lac, de repérer le bord de l'eau, elle courut et faisait de son mieux pour repérer son adversaire.
Perséphone était très froide, distante, mais en aucun cas, laisserait quelqu'un mourir, de quelle façon qui soit, si il ne le mérite pas réellement.
Elle repéra alors Scarlett, au centre de l'eau, perdant toute énergie, s'enfonçant dans l'eau...

"LEVICORPUS!" cria Perséphone en pointant bien sa baguette vers la rousse... Elle attendit... Et fut énormément soulagée de la voir refaire surface; même si elle était suspendue par les chevilles!
Perséphone la guida jusqu'au bord, et prononça les mots afin de la poser au sol.

Elle se précipita sur elle, voyant si elle respirait encore...
Elle ne respirait pas.
Perséphone écouta son coeur; il battait faiblement.

Elle commença alors un massage bien appliqué contre son sternum, et...

Invité

S’en était trop. Elle ne pouvait plus tenir. L’eau s’engouffrait en elle, se déversant dans ses poumon montant jusqu’au cerveau. Elle ne pensait à rien, sauf à l’ignoble douleur qu’elle ressentait. Elle ne voulait pas mourir, elle n’avait pas peur de regarder la mort en face et de lui sourire. Mais il y avait l’image de Kaulitz dans sa tête. Elle ne pouvait pas le laisser. Elle devait lui pourrir encore lui pourrir la vie. Elle allait devenir mangemorte pour lui. Non, elle ne pouvait pas mourir comme ça. Elle voulait mourir en se battant, pas en notant de façon immuable et contingente, elle ne voulait pas de ce tombeau liquide. Ses pourquoi elle agita malgré la douleur ses bras et ses jambes. Mais elle n’avait plus de force. Impossible de remonter. Elle sombrait dans l’inconscient.

Soudain, elle fut soulevée. Elle se libérait de l’étreinte de l’eau. Les yeux fermés, le cœur battant faiblement. Scarlett était trempée, ses cheveux sous le poids de l’eau était encore plus long, à la base bouclé, ils étaient à présent ondulé. Son visage à la base blanc comme de la porcelaine revêtait une teinte mortuaire. Elle ne respirait plus, son cœur s’affaiblissait de seconde en seconde.

Tout à coup, elle recracha de l’eau qui était dans ses poumons. Sa tête qui s’était relevé pour cela retomba dans un bruit sourd sur l’herbe froide. Elle était gelée, et commençait à tremblait. Sa tête remua doucement de gauche à droite. Ses yeux se crispèrent comme ses muscles. Doucement, et faiblement elle entre ouvrit ses yeux azure. Elle vit Perséphone et comprit. Elle ne put qu’esquisser un chétif sourire reconnaissant. Elle était épuisait. On avait put voir combien elle luttait dans l’eau. Elle remerciait par se sourire la verte et argent. Et se dit que finalement c’était une chance qu’elle soit tombée à l’eau, même si elle avait faillit y laisser la vie. Car elle se connaissait. Elle savait que jamais elle n’abandonner dans un combat, jusqu’à ce qu’elle gagne. Si elles avaient continué… La verte et argent aussi têtue soit elle, aussi déterminé et tout ce que l’on veut, n’aurait pas eu le dernier mot. Pourtant, ce que Scarlett avait vu d’elle lui donnait envie de la prendre en sympathie. Elles se ressemblaient tellement, et avaient sans doute le même goût pour la solitude. Scarlett pourrait d’ailleurs lui donner des astuces au combat, pour rendre leurs futures rixes plus tendue.

Elle se releva doucement sur ses avant-bras.

« Merci Perséphone… »

Elle murmura faiblement ces deux mots, tout en lui souriant sincèrement.

Invité

Scarlett ouvrit lentement les yeux, et Perséphone sentit un grand poids se libérer, sa poitrine devenant de plus en plus légère. La rousse esquissa un sourire de remerciement, et Perséphone ferma les yeux, afin de ravaler ses larmes, afin de dissiper les mauvais souvenirs de son esprit.

Deux années auparavant, elle se battait également avec une amie, en duel, sur une plage d'Australie. Elles s'entendaient à merveille, et ce ne fut qu'une sorte d'entrainement pour elles. Puis le grand frère de son amie apparut, s'ajoutant à la partie. Ils ne lachaient aucunement l'affaire, ils voulaient tous trois gagner.
Sauf que, soudain, le mauvais temps fit irruption. Et les événements s'enchainèrent très vite, trop vite même.
Une baguette deviée, un sortilège un peu fort, le frère touché de plein fouet, les vagues l'engloutissant...

Perséphone secoua la tête vivement, ne voulant plus y penser, ce fut un accident, voilà tout!

Elle regarda la Lionne de nouveau, et s'apperçut qu'elle souriait encore. C'est étrange, la verte sentait une pointe de sympathie pour elle. Elles étaient semblables après tout, et une chose était claire à présent pour la Serpentard, quoi qu'il en soit, elle essaierait de connaître mieux cette Griffondor, quelque soit le résultat final: amies ou rivales.

« Merci Perséphone… »

Sa voix était faible, mais sincèrement reconnaissante. Dark sourit et l'aida à se relever, et voyant qu'elle grelottait, ôta sa cape, couvrant son uniforme, et le posa sur les épaules de Scarlett, frottant un peu ses mains sur ses bras, afin qu'elle retrouve un peu de chaleur. Elle était pratiquement bleue, et ses lèvres d'un mauve meurtri. Elle l'aida à marcher.

"Je vais t'accompagner, ne parle pas, ta gorge doit être brûlante de douleur en ce moment... Partons d'ici, tu dois récupérer..." Et elles commencèrent à marcher.

Invité

Perséphone l’avait sauvé, elle aurait pourtant pu la laisser mourir. Mais non. Scarlett ne respirait plus, son cœur bâtait tellement faiblement qu’il ne tiendrait plus très longtemps. C’est à ce moment que la verte et argent commença le massage cardiaque, la rouquine recracha l’eau de ses poumons. Elle était épuisait. Mais put tout de même remercier la jeune fille. Elle lui avait sauvé la vie, alors que tout chez Scarlett l’aurait porté à la laisser mourir.

Elle sentait que Perséphone allait pleurer. Scarlett se demandait ce qui pouvait bien se passer dans l’esprit de la jeune fille. Elle avait déjà tant connu la souffrance, le désespoir, qu’elle en pouvait supporter de voir les autres souffrir, elle n’en tirait aucun plaisir, même quand c’était une verte et argent.

La Serpentard lui sourit et l’aida se relever. Scarlett continuait de lui sourire, elle ne savait pas si elle était bleu ou autre… elle ne se vouait pas, mais elle tremblait, l’eau l’avait gelé et si elle restait ainsi elle allait certainement mourir d’hypothermie. Contre toute attente, son ancienne adversaire avait ôté sa cape, et l’avait pise sur Scarlett. Celle-ci là regarda avec un certain étonnement et une grande reconnaissance. Elle lui conseilla de ne pas parler. C’était vrai que sa gorge était embrasé, elle était épuisait et tanguait un peu. Elles marchèrent en silence. Perséphone avait frixionné les avants bras de Scarlett. Elles se ressemblaient tant, incapable de laisser les personnes, incapable dans le fond de les voir souffrir. C’était étrange.

Elles arrivèrent devant l’entrée… Scarlett s’arrêta et se mit face à Perséphone. Elle posa une de ses mains tremblante sur l’épaule de la jeune fille et la regarda avec sérieux.

« Si on nous vois entrer ensemble ça va jaser… Je me fiche d’être vu avec toi, je me fiche que tu sois une serpy car le plus important c’est ta personnalité, et pour le moment je l’apprécie… Si tu ne te sens pas capable d’assumer les répercutions d’être vu avec une griff, surtout moi, l’ennemie n°1 de ta maison, la pire ennemie de Bill Kaulitz… je comprendrais et je t’en voudrais nullement, mais on va devoir se séparer ici… »

Elle lui fit un sourire, oui elle appréciait vraiment Perséphone, et elle voulait mieux la connaitre, mais pas tout el monde peut assumer les conséquences d’un tel lien entre deux maisons ennemies. Elle regardait la verte et argent dans les yeux, le regard azuré de Scarlett lui disait qu’elle ne lui en voudrait vraiment pas.

Elle attendait sa réponse… elle ne savait ou tout ça la mènerait, mais elle avançait.

Invité

Devant l'entrée, Perséphone n'avait qu'une seule chose en tête: Que Scarlett reprenne ses couleurs.
Elle avançait sans un mot vers celle-ci. Elle la tenait fermement, ne voulant pas qu'elle tombe ou qu'elle perde chaleur.

Elle ne la laisserait pas être mal, elle ne la laisserait pas souffir. Ce n'était pas dans sa nature de faire souffrir sans raison, il fallait qu'elle soit vraiement en colère pour faire cela. Comme la fois où elle avait brûlé entièrement les cheveux de la fille qui lui avait volé ses affaires lors d'une colonie de vacances... Ou bien où elle avait laissé un jeune homme souffrir de fortes morsures de l'un de ses serpents vénimeux car il l'avait trompée avec une autre...

Perséphone peut être incontrôlable quand on la provoque, mais là, c'était le cas contraire.

« Si on nous vois entrer ensemble ça va jaser… Je me fiche d’être vu avec toi, je me fiche que tu sois une serpy car le plus important c’est ta personnalité, et pour le moment je l’apprécie… Si tu ne te sens pas capable d’assumer les répercutions d’être vu avec une griff, surtout moi, l’ennemie n°1 de ta maison, la pire ennemie de Bill Kaulitz… je comprendrais et je t’en voudrais nullement, mais on va devoir se séparer ici… »

Scarlett la fixait dans les yeux, lui montrant vraiement qu'elle ne lui en voudrait pas dans le cas où elle déguerpirait.
Perséphone inspira un coup, les yeux clos, et la reprit dans ses bras, afin de l'aider à marcher.
Elle n'était pas du genre à faire de longs discours, mais la situation lui demandait bien cela.

"Peu m'importe ce que diront les autres... Peu m'importe ce que me dira Kaulitz... Et peu m'importe ce qu'il m'arrivera... Pour l'instant je sais juste que je dois m'occuper de toi... Et ensuite te connaitre car tel est mon choix... Alors entrons La Rousse, et direction l'infirmerie..."

Elle l'encouragea à avancer, pendant que les grandes portes s'ouvraient, pendant que peu à peu les élèves se tournaient vers eux, pendant que Phie ne regardait que droit devant elle.

Invité

Scarlett sourie face à la réponse de la verte et argent. Elle se ressemblait trop, cela frappa la jolie rouquine. Et que de fille si semblable se trouvent dans deux maisons opposées… Peut être était-ce là l’opportunité qu’attendait la Griffondor, peut être que son souhait le plus cher allait être comblé, à savoir lié à nouveau les rouges/ors et vers verts/argents dans une amitié possible.

Elle disait vouloir la connaitre… c’était la première de sa maison à agir ainsi envers elle. Elle qui avait tout pour être son ennemi, elle se disait même capable de se moquer des ordres de Kaulitz… impossible, c’était elle, mais dans la maison opposé, Bill ne serait pas ravi… ou pas peut être. Scarlett s’était toujours demandait comment auraient été ses rapports avec Kaulitz si elle avait été ne serait-ce que dans la même maison que lui. Auraient-ils étaient ennemi ? Ami ? Amant ? Quoi amant ? Pourquoi pensait-elle à ça ? Elle voulait sa mort à se petit prétentieux de Serpentard, elle le briserait, elle lui écraserait sa face contre terre, il la supplierait, il la supplierait de lui pardonner. C’est elle qui gagnera, il n’y a pas moyen, elle est supérieure à lui, elle vaut largement plus que lui !

Elles franchirent les portes qui s’ouvraient. Les élèves se retournaient avec des « Oh », démonstration de leur surprise face à ce nouveau duo qui avait l’air de tout sauf de se disputer. Scarlett se moquait d’eux, elle ne voyait entrain de jaser, elle les regarda droit dans les yeux, ça suffit à les calmer. Scarlett en dépit de ses altercation avec Bill et autres persécuteur, était respectée. Elle arrivait à allier deux faces des personnes dominantes : La terreur qu’elles inspiraient, et le respect qu’on se devait de leur donner. On en riait pas de Scarlett impunément car elle n’est pas mauvaise, elle défend les plus faible et donne même des cours d’aide à ceux qui sont en difficulté, il en faite très difficile de critiquer une personne comme elle.

« t’as vu comment ils se rincent l’œil ? »

Elle avait dit ça à Perséphone, mais ce fut bien assez pour faire taire les derniers moqueurs. Elles avancèrent, continuant leur chemin. Scarlett était encore un peu bleue. Elles arrivèrent à l’infirmerie.

[HJ : Voilà ! tu peux par contre créer la suite du rp à l’infirmerie ?]

» Continuons (Scarlett)
» un kit pour Scarlett
» Le son de la pluie [Scarlett]
» Quidditch Power ! [PV Scarlett]
» Visite habituelle [Scarlett]