De vieux souvenirs égarés...[Scarlett]

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Assise près d'un grand arbre, ses jambes repliées contre elle, la louve avait délicatement posé sa joue contre ses genoux et regardait d'un air ennuyé les alentours. La cloche annonçant la fin des classes ne tarderaient pas à sonner. Un autre cours que Sarah venait de manquer, lasse de tout. Oui, depuis le départ de Tom, son attitude ainsi que ses activités étaient largement réduites. En somme, elle restait dans son coin, repoussant quiconque l'approchait, et se plongeait malheureusement dans ces pensées, dans ses souvenirs, qui semblaient si lointains...Oui, trop lointains. Plus rien ne la tentait, ni sortir, ni même chasser, ni parler. Elle se renfermait de plus en plus sur elle-même et tout ce qui pouvait la tirrer hors de son lit, c'était la soudaine présence trop grande des filles de son dortoir qui arrivait.

Seule, ses longs cheveux noirs descendant en cascade autour de son visage pâle, signe d'insomnie depuis sa toute petite enfance, elle avait de grandes cernes sous ses yeux noisettes et Larose semblait bien s'ennuyer. Quelques instants plus tard, le son annonçant la fin des classes vînt résonner clairement à ces oreilles. Jusqu'à présent seule dans le parc, dans cet air glacial et humide, sans cape pour la protéger, son sang était bouillant de nature, elle entrevit des gens sortir pour prendre un peu l'air, après des heures de classe. Immobile, la louve fixait cette marrée grouillante d'élèves sortir, rire, s'amuser. Larose disparaissait peu à peu dans le décors, parfait. Cette nouvelle habitude de rester invisible aux yeux des autres lui était bien utile pour tout dire. Lorsqu'elle était seule, un petit désir de se retrouver entourer l'agaçait et pourtant, lorsque quelqun tentait de l'approcher, elle partait, s'emportait, désirant rester seule. Tout se chamboulait dans sa tête. Sarah aurrait désiré simplement rester assise toute sa vie sous cet arbre et ne plus jamais bouger, ne plus jamais penser. Ou alors si. Penser et penser et penser, jusqu'à ce que l'usure vienne réduire en cendres ces souvenirs douloureux qui la hantait.

Voyant de loins des gens s'approcher un peu trop, elle gronda faiblement pour elle-même et d'un mouvement souple et gracieux, se releva, repoussant ces cheveux dans son dos. Elle allait partir lorsque son regard croisa vicieusement celui d'un autre. Ah non. Pas le temps de la toiser plus longuement, Larose sembla descendre tout droit dans un flash back, se remémorant drôlement cette inième rencontre avec la petite rousse...

***Flash Back***

Au bras de Bill, Larose riait gaiement avec ce dernier. Ils marchaient lentement vers ce même arbre, ou Sarah se trouvait en cet instant dans le présent, insoucieux de la vie, des autres regards. Non, à ces côtés, la louve aurrait presque pû se sentir normale...Humaine. Il lui avait tant apporté et elle, elle ne lui avait rien redonné en retour. Quel égoĩsme, vraiment. Une fois sous l'arbre, ils prirent place ensemble au sol et, entre ses jambes, son dos contre son torse, Larose respirait son doux parfum, les yeux fermés, amusée. Ce dernier l'entourait de ces bras et, heureux, ils ne parlaient presque pas. Cela avait été un des rares moments de calme qu'ils avaient vécus. Un des rares car le reste du temps, cela avait été enflammée ou alors simplement se criaient-ils à tue-tête dessus, pour, quelques minutes plus tard, se prendre dans les bras en pleurant et en s'excusant. Impulsive, agressive, Sarah c'était toujours demandé ce que Kaulitz lui avait trouvé, lui si déjanté et hautain. Mais qu'importe. En cet instant, rien ne les avaient troublés. Enfin, presque rien.

Après de longues minutes, bras dans les, Bill c'était levé, pressé, se rappelant d'un petit détail. Sans plus d'explications, il ne fit que lui souffler, rapidement, en partant déjè au pas de course:

Je reviens, attends moi!

Curieuse, la louve avait pourtant accédé à sa demande et était restée assise là, suspicieuse, la mine sombre. Jusqu'à ce qu'elle se lève et que, comme aujourd'hui, une masse de cheveux roux viennent captiver son regard et qu'elle se mette à gronder. Scarlett Ford. Pourquoi s'approchait-elle ainsi de Larose? Leurs regards se scalpèrent mutuellement et Sarah, indomptable, laissa ses lèvres se relever sur ces crocs écarlates, en grognant furieusement, tel un loup courroucé...

Invité

Une journée parfaite… Une belle rouquine observait le ciel, elle en avait marre de rester enfermer… elle voulait sortir, défouler ses muscles qui ne demandaient qu’à être usé. Mais sa bande était avec elle… comme semer des personnes qui vous admire ? C’est une chose difficilement jouable, entant que membre de la résistance bien des personnes voulait lui ressembler pour son audace et sa témérité… mais c’est surtout le fait qu’elle tient tête à Bill qui en bouche un coin à tous les élèves qui eux se soumettent à la loi du tyran de Serpentard. 7 Ans qu’elle lui tien tête… mais là elle voulait être en paix. Elle regarda sa bande… puis les voyant absorbé dans une conversation futile elle s’éclipsa avec son balai… pensant pourvoir s’entrainer un peu. Elle voulait devenir batteuse de quidditch professionnelle… elle allait devoir travailler dur sa technique et son style, bien qu’elle soit loin d’être nulle… elle avait même une fois protégé l’attrapeur des Serpentard… il faut dire que les batteurs de cette maison n’ont pas assez de courage pour oser des prise risquées.

Elle était donc dans le parc, chemin obligatoire pour aller vers le stade. Mais soudain, elle eut envie de se poser un peu. Quelques élèves la saluèrent, elle leur sourie et continua de marcher… sentant l’air frai qui fouettait son visage de poupée, faisant valser comme un jet de flemme ses magnifiques cheveux roux. Une personne attira son regard… une fille qu’elle connaissait pour l’avoir haït de manière monstrueuse lors de sa 5ème année, et pourtant dès qu’entre elle et son pire ennemi se fut fini, la pression était redescendu, sa haine à son égard disparue. Elle s’approchait doucement d’elle, elle n’avait pas peur, elle n’avait jamais eut peur de qui que se soit et de quoi que se soit. Se souvenir la figea dans son action. Un souvenir la heurta de plein fouet….

***flash back***

Une journée de cinquième année… Scarlett n’en pouvait plus… sa mère était morte en aout… et son père, là, venait de la suivre dans le passer. Mort… elle l’avait trouvé mort alors qu’elle rentré chez elle pour les vacances de Noël, c’était le jour de son anniversaire. Albus, à sa demande n’avait pas divulgué l’information, et le ministère avait étouffé l’affaire. Elle vivait dans la peine depuis la rentrée. Mais elle ne montrait jamais rien, elle avait repris son rôle de pire ennemie de Bill Kaulitz, le combattant sans relâche, tantôt l’un qui gagné, tantôt l’autre. Elle le haïssait se Kaulitz, elle le maudissait. Scarlett était ne cet instant assise sur un rocher qui se trouvait dans le parc. Elle était du haut de ses 15 ans l’une des filles les plus grande de Poudlard, dure de faire déjà 1m72… au départ on aurait put croire qu’elle était une fille faible, avec son physique de poupée de porcelaine, et pourtant… elle était bornée, têtue, mais surtout elle était doté d’une violence rare, vorace.

Elle était sur son rocher, et elle les vit. Kaulitz et Larose… comme pour rajouter à son malheur. Elle suivait du regard la fille… le regard du prédateur attendant le bon moment pour attaquer sa proie. Ils se câlinaient… sans savoir pourquoi elle arborait cette image… voir cette fille coller Kaulitz ainsi… et pourtant elle le hait ce mec… alors pourquoi ? Elle grognait intérieurement… elle était animagus depuis novembre, et le hibou en elle non plus n’aimait pas ça…

Finalement Kaulitz se leva et parti. Là elle en contrôla plus son corps, elle se leva et marcha droit vers Sarah, une démarche de félin prédateur. Elle la regardait de toute sa hauteur. Elle la voyait montrer ses crocs… elle la voyait grogner… mais elle s’en moquait. Elle voulait la tuer… elle voulait lui faire sa peau. Elle avait un regard sombre, celui d’une meurtrière.

« Salut Larose. »

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Salut Larose.

Grondement imperceptible de la louve. Assise au sol, elle ne fit que relever son visage pour regarder cette grande fille et eut un rictus railleur. Non, décidement, elle semblait bien trop énerver par cette belle journée. Seule journée ou Larose était parvenue à se calmer un tant soit peu, à sortir par ce beau soleil. Mieux valait pour elle de ne pas tout gâcher, de ne pas l'ammener à s'enrager. Scarlett avait eut la chance de ne jamais voir Sarah en pleine crise d'hystérie. Bien des gens y avait passé. Si elle croyait que son rôle minable de petite ennemie de son chéri Kaulitz allait lui permettre de lui faire taille, elle se mettait le doigt dans l'oeil, et jusuq'au coude en fait!

Salut, Ford.

Politesse cachant mal une haine profonde l'une pour l'autre. Un sourire en coin sur ses lèvres pulpeuses, la louve finit par se relever, d'un bond. Bien qu'elle soit de nature plus petite que Ford, il n'en restait pas qu'intérieurement, elle térassait largement la bouffonne. Son regard sombre se dilata un peu lorsqu'il rencontra celui meurtrier de Scarlett et, d'un mouvement gracieux, elle se posta aux côtés de Scarlett. Elle pouvait, de ses sens aiguisés de louve, sentir la colère émaner de cette fille.

Un petit soucis en tête sans doute?

Celle-ci se sembla vouloir carrément lui en flanquer une et Larose, rapide, dans des mouvements fluides et gracieux, se posta derrière la fille. Elle avait beau être plus grande, être animagus...Sarah était une louve-garou et ça, physiquement, c'était inbranlable. Amusée par ses sentiments si sombres, Sarah poussa un grondement sonore et, sentant une certaine animosité animale monter en elle, envers cette bouffonne qui la haissait depuis toujours pour on-ne-sait-qu'elle-raison, cette dernière lui envoya son pieds dans le dos, faisant tituber l'autre vers l'avant, manquant de la faire tomber à la renverse.

Je peux sentir ta colère en toi. Hors, si tu viens ici dans l'espoir de me battre, tu peux repartir de ce pas. Tu ne me connais pas. Tu n'entends que des rumeurs sur moi. Et bien laisse moi te dire ceci: Je suis pire en vrai. Donc, si tu ne désires pas te faire tuer ici-même, pars.

Tout d'un coup, la louve s'était assombrit. En position d'attaque, son regard sombre se dilatant trop rapidement pour que ce soit normal, elle laissa ces crocs bien en vue et grogna longuement. Elle avait encore la chance de fuire. Si elle osait faire ressortir le loup de sa cage, en Sarah, elle n'était pas mieux que morte...Elle avait encore une chance...Sarah, en proie à de violentes crises d'hystéries, ne pourrait se contrôler si l'autre l'enrageait.

Invité

Elle ne l’écoutait pas, en vérité elle se moquait de se qu’elle pouvait dire. Scarlett depuis sa plus tendre enfance était vorace, elle avait toujours eu énormément de violence en elle, mais elle avait encore d’avantage grandit depuis la mort de son père, depuis le cadavre qu’elle avait trouvé. Quand elle était énervait elle ne pouvait plus se contrôler… et là elle voulait la tuer. Elle voulait tuer Larose sans savoir pourquoi. En vérité c’était de l’avoir vu là, avec Kaulitz qui l’avait mise dans une fureur noir, palpable. Pourquoi ? Elle ne savait pas, et elle ne voulait surtout pas savoir, seul comptait maintenant de la blesser, de la trucider.

Elle était animagus, cela n’était connu de personne, mais le grand duc résonnait en elle, comme pour entrer en communication avec quelque chose en Sarah. Soudain elle crut comprendre, cela lui arrache un rictus dévoilant ses dents blanches, tranchantes. Kaulitz était un sang pur, il méprisait tous ceux qui n’était pas de son rang, alors pourquoi ? Etrange… amusant… elle étudierait la question plus tard. Elle reçut le coup de Sarah qui la fit tanguer légèrement. Ah elle voulait jouer à ça très bien. Elle la vit prendre une position d’attaque. Fuir ? Elle avait fumé ou quoi ? Scarlett ne se défile jamais. Vu ce que le grand duc en elle avait flairé elle savait qu’elle serait pire. Elle eut un rire sadique, un rire de démente qui pourrait tout briser sur son passage. Si Larose croyait qu’elle était une prise facile elle se trompait à fond. Au vu de la position, ça serait du corps à corps. Son regard s’illumina, si avec Kaulitz c’était du bof-bof… elle était excellente quand elle n’usait pas de sa baguette. Elle n’en sortirait pas indemne… mais Sarah non plus… toute les deux allait souffrir, mais qu’importe car c’est ça qui fait la saveur d’un combat : les risque que l’on prend, savoir jusqu’ou nous pouvons aller, combien nous pouvons nous dépasser.

Elle était une lionne… Jamais elle ne se défilait. Elle laissa éclater son âme féroce, libérant sa noirceur alors qu’elle est si lumineuse. Elle l’étendit comme une toile d’araignée, qu’importe la souffrance, elle n’était plus à même de la ressentir. Son aura était tel, qu’un groupe approchait pour regarder la suite des évènements, mais se ravisa, préférant fuir face au deux jeunes filles qui avaient plus l’air des animaux qu’autre choses. Elle toisa son adversaire, l’observant.

Elle attaqua, avec une rapidité déconcertante, usant de sa souplesse pour lever haut la jambe et coincé la tête de Sarah avec l’articulation de son genou et la plaqua à terre en passa son autre jambe sur la coté de la jeune fille, se retrouvant ainsi sur elle.

«La mort est une belle aventure… aller à son encontre ne me gène pas… »

Elle regarda sa victime… elle devait se contrôler… mais elle avait du mal… sa mâchoire était crispé … elle ne savait pas pourquoi elle la haïssait… ça l’énervait de l’attaquer sans raison mais qu’importe.

Invité

Son attaque vint, rapide et Larose se laissa faire, lorsqu'elle vit la jambe de la lionne se lever à sa rencontre. Non, pas question de refuser son beau petit enchaînement. Simplement parce que le sien suivrait le rythme. Se retrouvant au sol, la bouffondor sur le corps bouillant de Larose, celle-ci éclata d'un rire hystérique, ce qui ne fit qu'enrager sa victime et, rigolant de plus belle, démente, sentant toute conscience l'abandonnée peu à peu, elle gronda, montrant ces crocs éclatants et plus long que la moyenne:

Cesses de me faire des caresses Ford...Parce que tu as décidé de rencontrer mon deuxième moi...Il ne te ferra aucune caresses, seulement des coups fatals.

Rigola la louve, molle au sol, ne tentant même pas de se débattrer. Non, il fallait se calmer. Certes, Scarlett la provoquait mais c'était ces hormones de gamines, il ne fallait pas recommencer...Pas un autre drame, elle en avait déjà trop sur les épaules...Severus ne serrait plus aussi patient...Ni le directeur...Il fallait se calmer. Calme, calme, calme...et pourtant la seule envie présente dans son âme en ce moment, c'était de se déchaîner, après toutes ces heures de calme, et de lacérer la première personne à sa portée. Il s'agissait de Ford. Que risquait-elle à la défigurer? À la mettre dans un état de semi-conscience? La rouquine ne savait que trop peu à qui elle s'adressait. Contre qui elle se battait. C'était suicidaire. Sarah briserait en deux cette petite mesquine. Elle avait déjà tué, trop souvent de fois. Elle avait déjà torturé. C'était une mangemorte. Que voulait Ford de plus? La mort. Parfait...Si personne n'intervenait, la verte et argent lui apporterait sur un plateau d'argent!

J'espère que quelques conaissances à toi sont mortes...Je ne voudrais pas t'envoyer au paradis en solitaire!

Son dernier mot laissa enfin son âme échapper à tout contrôle. Poussant un grondement sauvage, la louve leva ses mains aux ongles acérés et vint empoigner cruellement la cuisse de Ford, y enfonçant douloureusement ses ongles, jusqu'à ce que le sang perle. Elle pouvait sentir sa chair sous ses ongles et cela ne fit qu'augmenter son désir de chair, de sang. Son regard s'illuminant d'une lueure animale, cette dernière tourna finalement son visage et, ouvrant ses lèvres pulpeuses, elle vint animalement mordre la cuisse de Scarlett, ce qui eut pour effet instantané de la faire lâcher prise. Un rire tontrinuant résonnait dans sa tête, jusqu'à l'en faire devenir folle. Et elle sentait ces crocs allonger un tant soit peu, toute comme sa force et ses réflexes croîtres. Mauvais signe. De plus, elle venait de goûter au sang...

Repoussant brutalement l'autre au sol, à la renverse, elle se releva dans un bond agile et, craquant ses jointures, elle attaque cette fois, sans gêne, sans pitié. Le peu de gens qui les entouraient poussaient des cris surpris et choqués. La main de la lycanne vint attraper la chevelure touffue de la rousse et, la tirrant sans pitié, elle la traîna sur un bon mètre, sentant des touffes lâchés de son crâne quelques fois. Se laissant alors totalement aller à l'irrisitible plaisir de la guerre, elle envoya son poing crispé et puissant, par la force du loup en elle, fracasser la machoîre de l'autre, lui éclater la lèvre, avant de lui envoyer son pied aux côtes. De joyeux petits craquements se faisaient entendre d'un peu partout sur son corps...C'était agréable...C'était excitant...C'était animal. Pourtant, le sang qui coula rapidement de sa lèvre mit bien vite la louve sur ses gardes...Reculant de quelques pas, son regard brillant d'une excitation qui était toute sauf humaine, elle gromella:

Essuie-le sang...Sinon dégages...

Cela devait en dire long sur l'état mental de Larose en ce moment. Une infime partie de sa conscience était humaine...Le reste ne serrait bientôt qu'animal...

Invité

Oui… elle ne serait pas seule là haut. Son père et sa mère l‘y attendrait. Combien elle se sentait seule depuis leur départ. Elle se trouvait sur une falaise… avec seulement deux choix : vivre dans le passé, ou avancer. Elle avait choisie la deuxième voie… bien plus dure, mais c’était en hommage à ses parents. Elle avancerait quoi qu’il advienne, même si c’était dans la douleur. Qu’importe, elle ne la ressentait plus… elle était insensible, son cœur froid, gelé, et pourtant il lui semblait battre quand elle voyait Larose avec Kaulitz. Sarah était une love, elle le sentait en elle. Comme le piment dans un restaurant Pakistanais. Elle devrait fuir, mais non, elle veut voir la mort en face, lui planter ses yeux dans les siens, la défiait de la prendre. Elle courtise la mort, mais qu’importe, elle voulait la narguer.

Elle sentie les ongles de la jeune fille entrer dan la peau, l’entamer mais elle ne sentait rien, tout comme les grognements de la louve ne réveillèrent pas son instinct de survie… elle n’en avait plus. Quand on n’a rien, on n’a rien à perdre. Elle se moquait de se qui pouvait arriver, en cet instant sa conscience vacillait, elle ne devenait plus que l’ombre d’elle-même. Puis la douleur d’une morsure… le doute n’était plus, elle avait deviné, elle était face à une louve. Le sang de Scarlett était fluide, d’un rouge profond presque noir… elle aimait voir son sang… mais la douleur se fit sentir… qu’importe, avoir mal ou non… la douleur dans le fond n’est qu’un état d’esprit. Elle lâcha prise, et la louve la prit par les cheveux, la tirant… des mèches lâchèrent, heureusement qu’elle avait une chevelure abondante sinon elle serait à coup sur devenue chauve. Puis deux autres coups la frappèrent : un à la mâchoire, l’autre dans ses cotes. La douleur était ignoble, et avait surement deux cotes de cassées. C’était une douleur ignoble, aigue, elle ferait sombré dans l’inconscient n’importe qui, mais pas Scarlett.

Elle regarda son adversaire avec un regard haineux, noir. Contre toute attente elle se leva sans prendre appuis. Elle avait mal, cela était certain mais qu’importe, elle sentait bizarrement qu’elle ferait mal à Kaulitz, elle la sentait mal cette histoire. Elle s’approcha de Larose avec un sourire à ses lèvres saignantes.

« Mon sang est-il donc si délicieux Larose ? »

Bien sûr que son sang était bon… elle passa la langue sur ses lèvres en forme de cœur… Oui elle-même aimait son sang… Elle le décrivait ainsi : « les sangs purs, c’est comme le sirop de mente à l’état pur, donc imbuvable, mélangez le à de l’eau et vous ne pourrez plus vous en passer. »

Puis elle s’obscurci… Avec une grande rapidité elle se retrouva face à Sarah, avec un sourire sadique elle lui donna avec force un coup de genou dans le plexus de la jeune louve, endroit stratégique pour coupé la respiration, puis avec rapidité elle saisi le bras de la jeune fille et exerça une forte pression sur l’avant bras… il y eu un crac… pour sûr elle ne se servirait plus avec autant d’habilité de se bras pour le reste du combat.

Des élèves horrifiés affluaient… d’autres allèrent certainement chercher des professeurs… car tous savaient que rien n’arrêterait ses deux filles. La preuve en était que, même blessée, Scarlett était toujours debout. Maîtrisant la douleur de toute manière, dans les combat elle ne la sentait plus… c’était après coup qu’elle souffrait.

« Je t’en fais le serment Larose… ton histoire avec Kaulitz je la sens mal… et si tu le fait souffrir, je te promet que je te butterais, même si je dois en crever je m’en fou. »

C’était vrai, elle ne faisait pas ce genre de promesse à la légère… si un jour elle le faisait souffrir, elle la trouverait et la massacrerait… et ceux même au péril de sa vie.

Invité

Elle était mignonne, la rouquine, à tant vouloir détester Kaulitz mais en même temps à vouloir le protéger. Qu'es-ce qui se trâmait donc derrière toute cette mise en scène? Ford détestait-elle tant que cela son cher Billou, ou cachait-elle derrière ces manières hautaines un profond amour qui ne voulait se révéler au grand jour? Peut importe. Amour ou haine, le simple fait qu'elle ressente un brin de sentiments pour SON Bill, c'était innaceptable. Larose ne laisserrait pas cette bouffondor se mettre entre Bill et elle. Non jamais, car leur couple marchait à merveille pour l'instant, et si le seul but de Scarlett était de venir rompre leur amour, alros elle s'y prennait mal. Larose protégeait jalousement Bill, parce qu'il possédait son coeur, chose qu'elle n'avait désiré donner à personne avec ce dernier. Larose n'aimait pas les menaces. Elle écraserait Ford, comme une simple bibitte dans son chemin. Ford n'avait aucune chance et elle ne savait aucunement à qui elle s'adressait, ça c'était certain.

Debout, face à Ford qui se relevait déjà, Larose raillait cruellement. Rooo, la petite faisait sa dure? Et bien, si elle voulait savoir ce qu'était la réelle souffrance, Sarah le lui montrerait. Parce qu'après tout, Sarah bien plus que n'importe quel élève ici, vivait dans la souffrance, était née dans le sang et la souffrance et elle donnait la souffrance à chaque jour. Souffrance, souffrance, belle amie apprivoisée aux fils des années...C'était aussi simple que ça. Qui plus est, avec sa résistance animale et ses combats à la moldu, elle ne devenait que plus meurtrière, que de plus en plus dangereuse. Le sang de la rousse aux lèvres, Sarah ne pû s'empêcher de rire à la question avant de répondre, dans un sifflement moqueur:

J'ai goûté à du meilleur, il faut l'avouer. Mais que veux-tu, ton sang est sale, ce n'est pas de ta faute. En fait, il est aussi médiocre que tu peux l'être...

Gronda la louve, un sourire nargueur aux lèvres. Quoi de plus amusant que de provoquer sa proie, avant de l'achever, de la mettre à terre et de lacérer son corps, de goûter son sang, aussi sale soit-il? Pour Larose, n'importe quel sang était identique. Étant une bête de nuit, le sang, c'était le sang et seul l'unique plaisir de voir la personne souffrir avant de se déverser de son liquide vital donnait un meilleur goût. Pour le reste, c'était du pareil au même, en fait. Debout, tournant lentement autour de Ford, elle eut le temps de voir son ennemie se relever et resta sur place, attendant de voir comment se débrouillerait celle-ci. Il fallait trouver les faiblesses de sa proie avant de l'en tuer. Le genoux de l'adolescente vint lui couper la respiration, au niveau du plexus. Puis, son bras fut saisit par cette dernière et un crac sonore fût émit. Oh oh oh...

Si tu crois que... tu connais la souffrance, Ford, détrompes-toi. Tu n'es qu'une humaine ... qui n'a jamais encore reçu de véritable leçon. Je vais être gentille..., je vais te la donner...

Son ton était bas, méprisant. Reculant d'un bond, elle s'accroupit quelques instants, ces longs cheveux noirs cachant son visage ravagé par une ombre animale et elle prit le temps de reprendre son souffle. Son bras était presque invalide. Peut importe. Ce ne serrait pas une simple élève qui la mettrait au tapis. Non car, Sarah avait déjà enduré pire...Bien pire. Mangemorte de renom, élève à la réputation plus sanglante que jamais...

D'un coup, elle se redressa, son bras pendant dans le vide. Malheur pour Ford, jamais son sourire ne s'effacerait en fait. Son regard sombre venait cammoufler toute l'ampleur que l'animal prennait peu à peu en elle. Sa force déculpait, ainsi que son contrôle. Si Ford ne lâchait pas prise maintenant, elle en paierait les conséquences...Chose que Sarah avait bien hâte de mettre au grand jour. D'un mouvement sec, elle releva son bras invalide, qui craqua de nouveau. La machoîre de la louve se serra jovialement et, cette fois de nouveau, elle attaqua. Dans une vitesse surprennante, n'aparaissant que comme un mirage flou aux yeux de la rouquine, la louve tourna impitoyablement autour d'elle avant de finalement se rapprocher brusquement, son visage à quelques minimètres du sien. Si Scarlett ne prenait pas garde aux yeux totalement dilatés et aux crocs allongés de la louve, elle était tout simplement suicidaire, comme tant d'autres. Rien de nouveau, mais toujors autant de plaisir pour Sarah. Cette dernière vint finalement saisir la machoîre de sa victime et, riant, elle la serra d'avantage, enfonçant ces ongles dans sa peau. Les mains de Ford tentèrent de venir la stopper mais, habilement, Sarah se détacha d'elle avant de se retrouver de nouveau derrière celle-ci. Cette fois, elle souffrirait, rien de plus sur.

Saisissant ces deux mains, elle les tira violement vers l'arrière, menaçant de lui déboiter les épaules et, levant son pied droit, elle vint brusquement l'enfoncer dans la colonne de Ford, laissant des craquements sinistres venir jouer une douce mélodie pour son âme ténébreuse. Elle ne cessait de tirrer...toujours...jusqu'à ce que finalement ces deux épaules se déboite. Et ses bras pendirent, tristement...Mais Sarah n'était pas au bout de son plaisir...Oh que non...

Tu peux te mêler de tes affaires...Ta leçon d'aujourd'hui te repousserra désormais loin de moi, de peur... Si je vois que tu approches de trop près Kaulitz. Moi par contre je n'hésiterai pas à venir te tuer...J'en ai tout les droits...

Son propre bras commençant à faire ressortir la douleur, elle relâcha Ford avant de lui enfonçer une dernière fois son pied directement sur la colonne puis, la jetant au sol, elle la saisit de ses deux mains par le chandail et, tout près d'un arbre, elle le lui fit voir de près. Très près. Son corps s'enfonça cruellement dans ce tronc rugueux. La louve venait de l'y balancer, sans pitié. Le tronc laissait des plaies béantes sur les bras et le visage de la rouquine. Celle-ci retomba au sol, blessée. Cette fois, le coup final vint...Amusée, incontrôlable, Larose, sous les hurlements tontrinuants des élèves environnants, vint sadiquement envoyer le plat de sa semelle sur le crâne de Scarlett. Le visage de ce dernier se retrouva en plein dans le sol, son nez devait s'être cassé sous le choc.

Petit conseil...On ne s'attaque jamais à plus fort...Et si tu te relèves, Ford...Je vais littéralement te traîner dans la forêt interdite, ou je pourrai te tuer aisément...Je...

SARAH!! SARAH ARRÊTE!

Non!! HAHAHA! ELLE ME CHERCHE, ELLE ME CHERCHE, JE VEUX M'AMUSER UN PEU! IL Y A TANT DE TEMPS QUE JE N'AI PAS RESSENTIT TANT DE PLAISIRS BILL!

Merde...voilà Bill qui revenait. Sans lâche la masse informe de Ford au sol, Larose lui cracha à quelques centimètres du visage.

H.S: Je te conseilles de faire venir un PNJ, sinon, je vais totalement te tuer... Twisted Evil

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De vieux souvenirs égarés...[Scarlett] Avaashleytisdalepogf9

Elle était revenue à Poudlard… Ça lui avait vraiment fait drôle de remettre les pieds dans cette école, elle qui croyait vraiment qu’elle aillait mourir enfermé chez les Malefoy… Mais non, Tonks et… et son père était venu la chercher et elle n’avait rien fait de mieux que de se sauver en courant sans rien dire.

Avec l’héritage magique de sa mère, Anystala avait vécu un long moment au chaudron baveur, mais avait fini par quitter pour se retrouver une nuit ou deux dans un petit restaurant du coin et c’était là qu’elle avait revu sa meilleure amie et qu’elle avait repris contact avec le monde extérieur.

Et voilà que Sarah avait réussi à la convaincre de retourner à l’école… Elle l’avait fait, malgré le fait que son père y travaillait toujours. Ce n’était pas pour lui qu’elle y allait, au contraire… C’était pour Larose, bien sûr, mais également pour son copain, Lloyd Kaitos.

Bref, Wasly était allongée dans son lit et fixait le plafond depuis X temps. Toujours cette maudite insomnie qui la faisait dormir entre deux et cinq heures par nuit… C’était que rarement plus. Plutôt cette journée là, elle vit sa meilleure amie se lever et partir, mais elle ne bougea pas… Elle n’avait pas envie de se lever, elle n’avait pas envie d’affronter le monde aujourd’hui… Bien qu’elle n’avait pas perdu le respect des gens en quittait longuement l’école, aujourd’hui, elle avait envie de rien faire… Voilà tout… Mais elle savait que ça lui était impossible. Elle poussa un soupire

Pas besoin de sortir de la salle commune, n’est-ce pas? Mais elle allait au moins prendre le temps de s’habiller… Allez, elle allait mettre de côté l’uniforme de l’école pour aujourd’hui et se vêtit lentement d’un jean bleu foncé, suivit d’un chandail mange courte rouge-rose et enfila une veste blanche. Elle brossa lâchement sa longue chevelure blonde, mais la laissa reposer sur ses épaules.

Elle regarda son lit et eut une soudaine envie de retourner s’allonger, mais elle contrôla cette envie pour réussir à descendre les escaliers du dortoir pour se retrouver dans la salle commune. Son regard se posa sur le jeune de deuxième qui avait pris place sur son fauteuil… Certes, son nom n’était pas écrit dessus, mais même à ça! Elle avança dangereusement vers le garçon qui finit par croiser son regard et à sauter d’un bond pour aller prendre place ailleurs… Ah! C’était mieux là…

- Drago! Drago! Il y a Larose qui va se pogner avec Ford! Vite emmène-toi! Cria Pansy en entrant comme une folle dans la salle commune.

Wasly fut la première debout! Non, fallait pas que Sarah s’attire encore des ennuis. Maudit! La Ford ne pouvait pas rester tranquille dans le haut de sa tour. D’un pas sûr, elle se dirigea vers l’extérieur de l’école et plus précisément où il y avait un troupeau d’élève.

- SARAH!! SARAH ARRÊTE!

- Non!! HAHAHA! ELLE ME CHERCHE, ELLE ME CHERCHE, JE VEUX M'AMUSER UN PEU! IL Y A TANT DE TEMPS QUE JE N'AI PAS RESSENTIT TANT DE PLAISIRS BILL!

Anystala bouscula plusieurs personnes pour se retrouver aux premières loges de cette bataille. Son regard hautain se posa sur la rouquine qui tentait tant bien que mal de se relever. Wasly s’avança doucement vers sa meilleure amie et posa une main douce sur l’épaule de cette dernière…

- Ça suffit Sarah… Calme-toi… Laisse la faire la Bouffondor… Ne lui donne pas l’attention qu’elle recherche tant depuis qu’elle est ici.

Wasly avait parlé calmement, mais son regard était posé sur la rousse maintenant debout. Pourquoi avait-elle intervenu? C’était simple, elle voulait garder son amie près d’elle, elle ne voulait pas que cette dernière soit renvoyée de l’école à cause de cette Gryffondor.

Anystala lâcha Sarah et dangereusement, elle avança vers la Ford, posant sur elle son regard à la Severus Rogue. Elle allait lui sauter dessus à son tour? Non, surtout pas… Pas aujourd’hui, elle n’avait pas envie de se battre. La regardant toujours de haut, elle lui dit :

- J’te conseille de partir, Ford, et ne te pense pas plus forte de ce que tu es vraiment… Allez va-t-en…

Toujours aussi calme, sa voix basse ne laissait rien croire de bon… Ses yeux dans ceux de l’adolescente, elle attendait juste de la voir partir… En tout cas, d’essayer de partir.

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De vieux souvenirs égarés...[Scarlett] 788615billu2

« SARAH ! ARRETE ! »

« Pauvre sotte ! Tu n’as rien mieux à faire que de la chercher ! Tu sais très bien qu’elle démarre au quart de tour ! »

« Viens, il ne faut pas rester là, tu vas avoir des ennuis… »

« Reste pas là, tu vas tout prendre sinon... »

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Son sang était médiocre ? Qu’importe, si elle espérait la mettre en rogne ainsi c’était raté, elle ne lui donnerait pas ce plaisir. Elle empêcherait cette fille de faire du mal à Bill. Car en vérité, elle voulait que ce soit par sa main, elle Scarlett Ford, que le Kaulitz connaisse le désarroi et le malheur. Autant Sarah était là pour lui donner de la joie, mais la souffrance qu’elle pouvait lui infliger était son droit et son dut en tant que pire ennemi. Bill n’avait jamais était tendre dans ses coups. Plus elle lui tenait tête, et plus il la faisait souffrir, mais toujours elle se relever, et lui rendait au centuple ce qu’il lui faisait.

Le bras de Sarah pendait, mais elle le replaça, et attaqua à nouveau. Après le massacre, Scarlett avait le visage barbouillait de sang. On sang obscure et fluide, tellement fluide qu’il ruisselait, comme si elle allait être exsangue. Ses deux épaules étaient déboitées, et sa rencontre avec l’arbre aggrava ses blessures, laissant des magnifiques plaies ouverte. Elle avait mal, c’était terrible, une douleur puissante, et qu’elle ne pouvait que taire… hélas, elle n’arrivait pas à égaler celle qu’elle avait au cœur. Ses parents étaient morts, elle était seule. Elle voulait partir. Un nouveau coup arriva, un pied enfonça son visage dans la terre. Elle était mal très mal.

Elle releva la tête, ayant entendu le son d’une voix qu’elle connaissait depuis sa première année. Kaulitz. Il ne pouvait pas rester dans son coin celui là. Et une autre personne arriva. Wasly. Elle aussi, elle ne pouvait les laisser. Elle n’écouta pas ce que wasly dit à Larose, cette dernière l’avait lâché… elle se releva avec ses genou et regarda l’arbre. Elle devait remettre ses épaules en place. Elle l’avait déjà fait. Elle soupira… se préparant mentalement à recevoir une douleur horrible. Scarlett enfonça de toutes ses forces son épaule droite, donnant un coup violant à l’arbre, puis son épaule gauche. Elle ne put réprimer un grognement. C’était inimaginable d’être aussi meurtri. Elle était à bout, mais toujours debout. On lui recommanda de partir. Jamais, elle ne voulait pas abandonner, elle ne pouvait pas, elle ne la sentait pas son histoire avec Bill, elle savait que la boîte de conserve était périmée depuis le début. Et elle savait qu’il allait en souffrir, qu’importe, mais il fallait que se soit par SA main, et non celle de Sarah.

« Essaie un peu de me buter Larose, j’approche qui je veux, tu ne me fait pas peur, tout comme votre méprisable Voldemort ne me terrorise pas… Contrairement à vous je n’ai pas peur de regarder la mort en face, ne de la laisser me prendre ! »

Oui, elle était une Griffondor, elle était vaillante, téméraire, elle affrontait toujours ses peurs, jamais elles ne la paralyseraient. Kaulitz avait prit Sarah. Ford appuya son dos contre l’arbre, elle ne sentait plus son corps, elle ne sentait plus rien. Son sang continuait de couler abondamment de ses plaies béantes… Elle écouta Bill, se moquant de ce qu’il pouvait dire, ne pouvant réprimer un sourire. Elle savait que Sarh était impulsive, c’était pour ça qu’elle l’avait cherchait. Elle avait ses raisons aussi… mais sans plus. Elle était bien amochée, et il valait mieux que Lilou ne la voie pas dans cet état. La louve s’était profondément attacher à elle, et Sarah passerait un très sale quart d’heure si elle découvrait de cette manière la nature de Lilou.

« Mêle-toi de tes affaires porc épic ! Tu ne sais pas pourquoi j’ai agit ainsi alors ferme là ! Et je te paris 100 galions qu’elle va te faire un coup fourré... fais gaffe je viendrait réclamer mon dut, j'ai toujours raison!»

Elle ne lui avait pas parlé méchamment, au contraire, sa voix était sincère, et ses yeux non pas upplique mais profond, ayant perdu l'étincelle qu'ils avait avant, mais qu'ils semblait retrouver quand Kaulitz était dans les environs... Ses yeux était mort depuis décembre, alors pourquoi reprenait-ils vit avec lui? Étrange, elle ne voulait pas savoir, elle s'en moquait pas mal. Elle tenait debout, on ne savait comment, jamais elel ne courberait l'échine devant eux, jamais, c'était une question d'honneur, et de fierté.
Elle vit Mcgonagall qui arrivait, et l’inquisitrice qui restait en retrait, avec Malfoy à côté d’elle. Punaise quel sale mouchard ... il n’avait pas l’air d’avoir retenue la leçon du brasier qu’elle lui avait donné en le suspendant à quelques centimètres d’un jet de flemmes… elle devra sans doute lu faire une piqure de rappelle. Elle arrivait à rester digne malgré les blessures et son état physique précaire, étonnant pour une simple sang mêlée, regardant avec audace Bill. Elle le détestait elle aurait voulut lui mettre une gifle mais se contenta de dire :

« Barrez vous. »

En effet, la directrice de la maison rouge et or arriva au niveau de Scarlett, l’air consterné et inquiète. Dumbledore l’avait mise au courant pour la mère et le père de Scarlett, et la vielle femme bien que sévère se montra prévenante envers elle, lui proposant de venir lui parler si elle en ressentait le besoin. Mais elle ne l’avait pas fait. Elle ne voulait pas parler de ça, de l’image d’horreur qu’elle avait eu pour ses quinze ans.

« Mademoiselle Ford, l’Inquisitrice veut vous voir, quand à vous Larose vous allez me suivre aussi. Mais dans quel état êtes-vous ! Vous allez aller à l’infirmerie, je ne peux pas la laisser disposez de vous alors que vous tenez à peine de bout ! »

Scarlett détacha ses yeux azure de ce de Bill pour les lever vers Mcgonagall. Ombrage voulait la voir… rien d’étonnant, elle allait encore avoir une retenue, elle regardait sa main qui portait encore les stigmates fraiche de sa précédente colle, qu’elle avait eut en commun avec Fred Weasley. Mais elle n’allait pas laisser Sarah avoir le même sort qu’elle, sinon pour le coup elle aurait tout le monde sur son dos, et elle n’avait pas que ça à faire !

Elle commença donc à se diriger vers Minerva, lançant un regard provocateur à la bande des Serpentard. Les autres élèves étaient mitigées entre l’horreur et une certaine admiration pour cette lionne qui venait de défier ouvertement Sarah, lui déclarant une guerre ouverte. Elle était dans le fond heureuse de devoir avoir affaire à Ombrage là, car sinon, elle n’aurait pas arrêté le combat, et elle en serait sans doute morte.

« C’est moi qui ai commencé professeur. Larose n’a fait que se défendre face à mes provocation… je suis la seule en tord. »

« Je m’en doute Miss Ford, mais c’est bien Mademoiselle Larose qui vous à causé ses blessures, je ne peux passer outre et je vais devoir en parler à Severus. »

Scarlett porta deux doigts à ses tempes. Elle avait mal au crâne et le fait que l’on veuille incriminer Larose lui portait sur le système. C’était ses combats, elle voulait les mener seule, même Lilou comprenait ça alors qu’elle ne supportait pas que l’on s’attaque à se meilleure amie : Scarlett Ford. Sarah faisait partie de ses combats… et elle ne savait pas comment amortir le choc… si la louve en pâtissait… Kaulitz lui en voudrait… tiens, tiens, justement ça mettrait encore plus de piment dans la sauce au chorizo… non. C’était un coup bas, Scarlett n’en faisait pas, c’était du registre de Bill, pas du sien.

« Je vous assure professeur, avec tout le respect que je vous dois… je suis la seule en cause, et vous savez pourquoi. Je pense qu’il y aura assez de sang pour ce soir. »

Oui… le sang ruisselait encore avec fluidité de ses plais profondes, et sa futur retenue avec ombrage en ferait encore coulait sur sa main qui peinait à cicatriser de sa dernière colle.

Et avant de vraiment partir pour affronter aussi Ombrage qu’elle prenait un malin plaisir à provoquer depuis son arriver, elle regarda directement Larose. Scarlett avait un port altier, et un culot qui était visible dans sa tenue. Ça ne la dérangeait pas de dire ouvertement ce qu’elle pensait.

« N’oublie pas Larose… je te le ferais payer s’il sombre par ta main. »

Son ton laissait entendre que sa décision était irrévocable, puis elle parti avec dignité vers Ombrage et sa mythique face de carpeaux. La journée allait être longue, et elle allait devoir se préparer à l’interrogatoire de Lilou… punaise… elle allait vraiment penser qu’elle aimait Bill. Scarlett eut envie de vomir à cette pensée, tout chez Kaulitz la dégoûtait. C’était son pire ennemi, et il le resterait, elle avant d’ailleurs prévu de lui pourrir la vie jusqu’à la fin des temps.

Ombrage s’approcha d’elle, vint à sa rencontre, tout en restant à une distance raisonnable de Sarah. Scarlett sourie… décidément elle faisait pâle figure pour un inquisitrice.

«Mademoiselle Ford, et vous mademoiselle Wasly, vous aurez l’extrêmes gentillesse de bien vouloir me suivre. »

Scarlett écarquilla ses yeux azure comme des boules de billard. Elle avait à ce point là peur des hybrides ? Au point de faire punir Wasly à la place de Sarah ? Scarlett aurait été prête à porter seule la faute de tous ce qui s’était passé… mais de là à incriminer Wasly… c’était un peu gros à avaler.

« Ombrage, Wasly n’y est pour… »

La rouge et or n’eut pas le temps de finir que l’Inquisitrice lui coupa la parole.

« Ne me manquez pas de respect enfant mal élevé ! »

Scarlett maintint son regard, punaise elle avait envie de lui faire sa peau à ce sale crapaud. Pas aujourd’hui, elle est trop affaiblit pour cela… mais un jour elle le fera, elle parierait même que Lilou serait partante pour un nouveau coup fourré.

[HJ : je pense qu’on peut arrêter le flash back là… c’est comme tu veux, et si tu veux que j’édite n’hésite pas, il est deux heure du mat’ et j’ai la tête dans les vapes donc il peut y avoir des trucs qui collent pas.]

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Fin Du Flash Back

Silencieuse, Larose revint doucement à la réalité. Qui donc pouvait lui faire revenir de tels souvenirs? Certes, nul autre que Miss Ford, qui se la croyait encore, se pavanant tel une dinde dans le parc de l'école. Elle était toujours aussi rousse, toujours aussi bouffonne et toujours aussi suicidaire. Un sourire sadique étira ses lèvres alors qu'elle venait de revoir toutes les blessures qu'elle avait causé à cette enfant stupide quelques années auparavant. Sans un mot, elle la toisa. Enfin, une courte distraction pour annhiler les souvenirs déchirants de Tom et d'elle. Tom. Tom qui était partit, quelques mois auparavant. Tom qui l'avait laissé, abandonnée, comme elle l'avait fait avec Bill, sans trouver d'explications valable outre le fait qu'elle soit avec son frère jumeau. Le karma lui jouait encore de tours, on récolte ce que l'on sème, elle avait blessé Bill, Tom la blessait désormais. Son sourire s'effaçant graduellement, elle se remémora les paroles de Ford. « Je t’en fais le serment Larose… ton histoire avec Kaulitz je la sens mal… et si tu le fait souffrir, je te promet que je te butterais, même si je dois en crever je m’en fou. » Intéressant. Elle avait fait sombrer Bill, lui en voulait-elle toujours? Oh et qu'es-ce qu'elle s'en foutait de Scarlett après tout. D'elle, de son sang souillé et de ses manières orgueilleuses. Elle pouvait bien se la jouer, elle restait plus faible que Larose et ça, c'était vraiment très amusant à voir. Parlant de la mort comme si elle la conaissait, elle était pitoyable. Oui, oui car au contraire de Larose, elle ne l'avait jamais vu aussi souvent. Elle n'avait jamais été discriminée autant que Sarah pour son statut d'humain. Elle n'avait jamais eu à se transformer une fois par mois, en un monstre assoiffée de sang...Non, c'était une gamine gâtée et pourrie par le temps!

La regardant se pavaner, Larose ne pû s'en empêcher. Grondant, elle tenta tant bien que mal de se retenir mais ces poings serrés se mirent à trembler de rage. C'était une illusion ou elle tournait de plus en plus autour de Bill? En amour, sans doute...La raison pourquoi elle l'avait cherchée cette journée dans le parc...Qu'elle imbécile!

Oh Ford! Tournez autour de Kaulitz te procures toujours autant de plaisir dit moi?

C'était sortit tout seul. Le regard droit, sombre, dans celui de Ford, quelques mètres plus loin, elle abbordait une mine provocatrice et sombre. Elle cherchait les noises cette fois...Et Scarlett ferrait mieux de ne pas trop rentrer dans son jeu. Non parce que Sarah n'attendait que ça, se battre, torturer...Tuer! OUI! TOUTE CETTE HAINE QUI L'ANIMAIT DEPUIS LE DÉPART DE TOM, ELLE AVAIT BESOIN DE LA PASSER QUELQUE PART! FORD ÉCOPERAIT! OUI! OUI! Et voilà, la folie qui la hantait de nouveau! Cette hystérie bien particulière qu'elle avait, ces pensées sanglante, ses muscles qui se crispaient involontairement, ses crocs écarlates bien en évidence et son regard...Dément. Dément et fou. Mais c'était ce qu'elle était non? Folle et aliénée, par le temps, par l'usure...Par l'abandon! Cette rage qui la prennait si souvent, elle devait la faire ressortir, sinon, c'était la mort de tous! Any l'avait arrêté autrefois, Bill aussi! Mais cette fois, ils n'étaient pas là! Et qu'importe! Si ils venaient, ils prendraient le même sort que Ford! Marre, elle en avait marre, de toute cette souffrance, de sa vie, d'éprouver des sentiments! Pourquoi diable avoir accepté de ressentir quoique se soit, si aujourd'hui, ce n'était plus du bonheur, ou plutôt un semblant de bonheur qu'elle respirait...Elle vivait dans une géhenne inaltérable! Il fallait que tout ça cesse! Elle devenait folle, folle, folle!Son esprit se brouillait peu à peu et son regard s'illuminait graduellenent. Son aura glacée et sombre prenait de l'expansion! Bill pouvait bien venir sauver sa soit-disante ¨ennemie¨ , elle le tuerait, elle le détruirait, comme elle ferait avec la bouffonne! Et Any...Any, par pitié, qu'elle ne se rammène pas, non car elle aussi y passerait...Il n'y avait plus de limites...Plus de bien ou de mal, de pouvoir ou non...Il n'y avait qu'une fureur insoutenable!

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Souvenir… Un ancien souvenir. Elle qui s’était battu avec Larose et n’avait pas pleuré comme les autres. Scarlett n’était pas tout le monde, elle était imprévisible, il était dure voir même impossible de savoir ce qu’elle pensait ou qu’elle serait ses futurs agissements. Larose. Elle l’avait toujours détesté, elle ne supportait ce genre de fille qui se croit supérieur aux autres et qui s’amuse à voir les autres souffrir car elle était incapable d’être heureuse. Scarlett n’avait pas peur de mourir. Elle en craignait pas la mort, elle marchait côte à côte avec elle, l’apprivoisant. Elle se rappelait du mois d’aout de l’année de ses 15 ans. Elle avait vu le Lord venir chez elle et menacer sa mère. Elle avait voulu se battre, protéger cette femme qui avait tout donné pour elle. Mais Pétrovna Dashwood-Ford en avait décidé autrement, elle avait protégé sa fille en la faisant fuir en Irlande par la poudre de cheminette… quand elle revint enfin chez elle… Ce fut la marque des ténèbres qui trônait dans le ciel orageux de l’écosse… Il y avait eut du monde, beaucoup d’aurors… Et son père qui était achevé par une vision d’horreur qui avait aussi atteint sa fille. Scarlett avait hurlé à ces étrangers de partir. De la laisser avec son père. De se tirer. Elle n’avait pas pleuré, elle avait voulu être forte pour son père qui venait de voir partir la femme de sa vie…
Et seulement 4 mois plus tard ce fut un autre cadavre que Scarlett trouva… Son père… un cadavre en putréfaction comme cadeau d’anniversaire. Et là encore elle n’avait pas pleuré. Elle avait toujours continué d’avancer, ne cessant le combat pour la vie.
Mais Scarlett avait été brisée par la vie… Chaque jours elle payait de sa souffrance son due à la mort. Chaque jour elle encaissait les remarques de Kaulitz et ces combats qui leur apportaient une telle jouissance. Elle et Kaulitz… Kaulitz et elle… depuis leur 11 ans… depuis le Poudlard Express. On voyait cette joie sur leur visage dans ses combats, on pouvait les prendre pour des fous, qu’importe… Eux deux dans une pièce et ils entraient dans leur univers peuplé par leur éternel inimité. Alors quand elle entendit la remarque de Sarah… Scarlett s’approcha d’elle et se posa à 3 mètres d’elle. Elle semblait souffrir… Scarlett le sentait, son instinct le lui disait. Sarah avait fait souffrir Bill, et maintenant elle souffrait d’avoir perdu Tom… Dans le fond elle n’avait que ce qu’elle mérité n’est-ce pas ? Et pourtant… Elle n’arrivait à se réjouir de la souffrance de la Louve… Scarlett savait ce qu’était souffrir, bien qu’elle n’eut jamais à se transformé à la pleine lune, bien que la vie fut avec elle plus clémente qu’avec son adversaire du moment… La souffrance… ça fait mal, sa déchire le cœur… Non… Elle ne souhaitait à personne de la ressentir, aussi mauvaise soit-elle… Même s’il s’agit de Larose, celle qui a détruit son punching-ball adoré…

« Je pense que chacun prend son pied dans ces rixes… »

Ce n’était pas un secret après toute… Sa meilleure amie, une louve aussi ne faisait que lui dire que la haine était une forme de passion et qu’un jour ça changerait entre eux. Ford n’en croyait pas un mot. Elle le détestait point barre… mais c’est sur qu’elle ne le laisserait pas crever… c’est pour ça qu’elle rejoignait le seigneur des ténèbres… pour ne pas le laisser seul. Pour l’empêcher de sombrer… comme se le dois une bonne ennemie… lui pourrir la vie partout… Et pourtant même si c’est jouissif… ça fait toujours du mal que d’être haïs.
Elle regarda Sarah. Oui elle la détestait pour ce qu’elle avait fait à Kaulitz… Elle la détestait tellement pour ça. Mais elle souffrait de la perte de Tom… ARF ! Pourquoi le tempérament des Dashwood ressortait ? Pourquoi elle n’arrivait plus à simplement haïr comme avant ? Le regard de Ford commençait à perdre de sa violence… faiblesse ? Non, car son regard était toujours plein de force, mais il était plus lumineux…

« Défoule toi… si c’est le seul moyen que tu as d’évacuer ta souffrance vas-y. Mais ce n’est pas ainsi que tu règleras tes problèmes, tu peux me prendre pour une donneuse de leçon, penses ce que tu veux je m’en tape. Mais ton bonheur si tu l’attends des autres tu n’y arriveras jamais, le bonheur tu dois le trouver en toi ! »

C’est vrai quoi ! Elle se lamentait sur son sort cette fille, elle ne faisait rien pour s’en sortir, elle se complait dans son malheur. Mince dans la vie il faut avancer sinon on ne s’en sort jamais si on attend que les autres vous apportent la solution avec la bouche en cœur.

» Il y a comme de l'eau dans le gaz [PV Scarlett]
» Le son de la pluie [Scarlett]
» Continuons (Scarlett)
» Visite habituelle [Scarlett]